Canoë Malin, le Bison Futé des Gorges de l’Ardèche avec une dose d’IA

Journée jaune, rouge entre 10H et 13H : dans les Gorges de l’Ardèche, les touristes sont informés des prévisions de trafic des canoës grâce à un outil développé avec l’aide de l’IA, pour limiter les pics de fréquentation de la rivière, à l’image de Bison Futé pour la route.”On a décidé de ne pas réserver à l’avance, mais on avait téléphoné, on nous a dit qu’il n’y avait pas de problème pour se présenter”: Olivier Knapen, touriste belge de 52 ans venu pagayer avec son fils et une amie, s’en est remis au bouche-à-oreille.A défaut de tomber sur “Canoë Malin”, l’application développée par l’Office de tourisme Gorges de l’Ardèche, le Syndicat de gestion des Gorges de l’Ardèche et les loueurs de bateaux.”Notre hébergeur nous a dit: +sur l’Ardèche il y a du monde+. Mais on s’est décidé pour la sortie qui a le plus de cachet, malgré cet avertissement”, poursuit le Belge. Ils ont tout de même fait l’effort “de ne pas arriver trop tard” pour essayer d’éviter le pic de trafic journalier en période estivale.Sur les berges ensoleillées mi-juillet, au moment de se lancer sur l’eau, Bastien Ruytinx, un de ses compatriotes, se veut pragmatique: “il y a du monde, on verra comment ça se passe sur l’eau”. “C’est le risque, on n’a pas le choix de toute façon”, se résoud ce touriste venu passer seulement quelques jours dans la région.Chaque année, environ 220.000 embarcations au total descendent la rivière qui serpente au fond de l’un des plus beaux canyon d’Europe, jusqu’à 3.000 lors d’un pic de fréquentation. Des pics qui se limitent à “huit ou dix jours dans l’été”, précise le directeur général de l’Office de tourisme Vincent Orcel.Derrière son comptoir, le patron du loueur Aigue-Vive Sébastien Papillault oriente les clients vers les différents parcours proposés sur le cours d’eau.”C’est comme Bison futé sur les routes, l’année où il a été mis en route, les gens n’avaient pas l’habitude de l’utiliser”, constate celui qui est aussi le président des loueurs de bateaux des Gorges. “Là, c’est la troisième année, on commence à avoir des personnes qui regardent l’outil préalablement à leur descente, et donc à réserver en amont pour des périodes où il y a un petit peu moins d’affluence”, note-t-il.Pour les loueurs, l’application, disponible sur le site de l’Office de tourisme, est un gage de confiance.”Le but du jeu, c’est que les gens soient contents quand ils ont fini leur descente”, souligne M. Papillault.- Modèle apprenant -Du haut du Belvédère du Serre de Tourre, un paysage grandiose s’offre aux visiteurs. Et aussi une nette démarcation sur la rivière, entre une partie très fréquentée, qui passe notamment sous le monument naturel emblématique du Pont d’Arc, et, soudainement, trois canoës esseulés qui descendent en aval les méandres de l’Ardèche au sein de la Réserve naturelle.”C’est la descente historique, qui est moins pratiquée que par le passé”, explique Franck Cazin, président du SGGA. “Aujourd’hui, les gens sont beaucoup plus enclins à faire des petites activités de quelques heures”, avance-t-il. Seule 15% de la fréquentation globale s’oriente aujourd’hui vers la “grande descente”.Avec Canoë Malin, les professionnels du tourisme et de l’environnement réunis veulent “donner des informations vulgarisées au client final pour qu’il prenne des décisions en toute connaissance de cause”, plutôt que d’avoir recours à des quotas par exemple, explique Vincent Orcel.La deuxième version de l’application, mise en place cette année, intègre une petite dose d’IA pour un “modèle apprenant” qui permet de “fortement fiabiliser” les informations, ajoute-t-il.Aux statistiques de fréquentation des quatre dernières années s’ajoutent les prévisions météo sur quatre jours (températures mini et maxi, précipitations) et la hauteur de l’eau.”On vise 10% de modifications de comportements”, en essayant de “ne pas générer de contraintes”, souvent mal acceptées, indique M. Orcel.”Mieux informer le visiteur, c’est aussi faire passer des messages sur le fait que la question n’est pas uniquement de choisir le bon endroit, le bon horaire, mais aussi finalement de s’interroger sur quel milieu naturel je vais fréquenter”, pousse Franck Cazin, en gardien du milieu naturel. 

Canoë Malin, le Bison Futé des Gorges de l’Ardèche avec une dose d’IA

Journée jaune, rouge entre 10H et 13H : dans les Gorges de l’Ardèche, les touristes sont informés des prévisions de trafic des canoës grâce à un outil développé avec l’aide de l’IA, pour limiter les pics de fréquentation de la rivière, à l’image de Bison Futé pour la route.”On a décidé de ne pas réserver à l’avance, mais on avait téléphoné, on nous a dit qu’il n’y avait pas de problème pour se présenter”: Olivier Knapen, touriste belge de 52 ans venu pagayer avec son fils et une amie, s’en est remis au bouche-à-oreille.A défaut de tomber sur “Canoë Malin”, l’application développée par l’Office de tourisme Gorges de l’Ardèche, le Syndicat de gestion des Gorges de l’Ardèche et les loueurs de bateaux.”Notre hébergeur nous a dit: +sur l’Ardèche il y a du monde+. Mais on s’est décidé pour la sortie qui a le plus de cachet, malgré cet avertissement”, poursuit le Belge. Ils ont tout de même fait l’effort “de ne pas arriver trop tard” pour essayer d’éviter le pic de trafic journalier en période estivale.Sur les berges ensoleillées mi-juillet, au moment de se lancer sur l’eau, Bastien Ruytinx, un de ses compatriotes, se veut pragmatique: “il y a du monde, on verra comment ça se passe sur l’eau”. “C’est le risque, on n’a pas le choix de toute façon”, se résoud ce touriste venu passer seulement quelques jours dans la région.Chaque année, environ 220.000 embarcations au total descendent la rivière qui serpente au fond de l’un des plus beaux canyon d’Europe, jusqu’à 3.000 lors d’un pic de fréquentation. Des pics qui se limitent à “huit ou dix jours dans l’été”, précise le directeur général de l’Office de tourisme Vincent Orcel.Derrière son comptoir, le patron du loueur Aigue-Vive Sébastien Papillault oriente les clients vers les différents parcours proposés sur le cours d’eau.”C’est comme Bison futé sur les routes, l’année où il a été mis en route, les gens n’avaient pas l’habitude de l’utiliser”, constate celui qui est aussi le président des loueurs de bateaux des Gorges. “Là, c’est la troisième année, on commence à avoir des personnes qui regardent l’outil préalablement à leur descente, et donc à réserver en amont pour des périodes où il y a un petit peu moins d’affluence”, note-t-il.Pour les loueurs, l’application, disponible sur le site de l’Office de tourisme, est un gage de confiance.”Le but du jeu, c’est que les gens soient contents quand ils ont fini leur descente”, souligne M. Papillault.- Modèle apprenant -Du haut du Belvédère du Serre de Tourre, un paysage grandiose s’offre aux visiteurs. Et aussi une nette démarcation sur la rivière, entre une partie très fréquentée, qui passe notamment sous le monument naturel emblématique du Pont d’Arc, et, soudainement, trois canoës esseulés qui descendent en aval les méandres de l’Ardèche au sein de la Réserve naturelle.”C’est la descente historique, qui est moins pratiquée que par le passé”, explique Franck Cazin, président du SGGA. “Aujourd’hui, les gens sont beaucoup plus enclins à faire des petites activités de quelques heures”, avance-t-il. Seule 15% de la fréquentation globale s’oriente aujourd’hui vers la “grande descente”.Avec Canoë Malin, les professionnels du tourisme et de l’environnement réunis veulent “donner des informations vulgarisées au client final pour qu’il prenne des décisions en toute connaissance de cause”, plutôt que d’avoir recours à des quotas par exemple, explique Vincent Orcel.La deuxième version de l’application, mise en place cette année, intègre une petite dose d’IA pour un “modèle apprenant” qui permet de “fortement fiabiliser” les informations, ajoute-t-il.Aux statistiques de fréquentation des quatre dernières années s’ajoutent les prévisions météo sur quatre jours (températures mini et maxi, précipitations) et la hauteur de l’eau.”On vise 10% de modifications de comportements”, en essayant de “ne pas générer de contraintes”, souvent mal acceptées, indique M. Orcel.”Mieux informer le visiteur, c’est aussi faire passer des messages sur le fait que la question n’est pas uniquement de choisir le bon endroit, le bon horaire, mais aussi finalement de s’interroger sur quel milieu naturel je vais fréquenter”, pousse Franck Cazin, en gardien du milieu naturel. 

Canoë Malin, le Bison Futé des Gorges de l’Ardèche avec une dose d’IA

Journée jaune, rouge entre 10H et 13H : dans les Gorges de l’Ardèche, les touristes sont informés des prévisions de trafic des canoës grâce à un outil développé avec l’aide de l’IA, pour limiter les pics de fréquentation de la rivière, à l’image de Bison Futé pour la route.”On a décidé de ne pas réserver à l’avance, mais on avait téléphoné, on nous a dit qu’il n’y avait pas de problème pour se présenter”: Olivier Knapen, touriste belge de 52 ans venu pagayer avec son fils et une amie, s’en est remis au bouche-à-oreille.A défaut de tomber sur “Canoë Malin”, l’application développée par l’Office de tourisme Gorges de l’Ardèche, le Syndicat de gestion des Gorges de l’Ardèche et les loueurs de bateaux.”Notre hébergeur nous a dit: +sur l’Ardèche il y a du monde+. Mais on s’est décidé pour la sortie qui a le plus de cachet, malgré cet avertissement”, poursuit le Belge. Ils ont tout de même fait l’effort “de ne pas arriver trop tard” pour essayer d’éviter le pic de trafic journalier en période estivale.Sur les berges ensoleillées mi-juillet, au moment de se lancer sur l’eau, Bastien Ruytinx, un de ses compatriotes, se veut pragmatique: “il y a du monde, on verra comment ça se passe sur l’eau”. “C’est le risque, on n’a pas le choix de toute façon”, se résoud ce touriste venu passer seulement quelques jours dans la région.Chaque année, environ 220.000 embarcations au total descendent la rivière qui serpente au fond de l’un des plus beaux canyon d’Europe, jusqu’à 3.000 lors d’un pic de fréquentation. Des pics qui se limitent à “huit ou dix jours dans l’été”, précise le directeur général de l’Office de tourisme Vincent Orcel.Derrière son comptoir, le patron du loueur Aigue-Vive Sébastien Papillault oriente les clients vers les différents parcours proposés sur le cours d’eau.”C’est comme Bison futé sur les routes, l’année où il a été mis en route, les gens n’avaient pas l’habitude de l’utiliser”, constate celui qui est aussi le président des loueurs de bateaux des Gorges. “Là, c’est la troisième année, on commence à avoir des personnes qui regardent l’outil préalablement à leur descente, et donc à réserver en amont pour des périodes où il y a un petit peu moins d’affluence”, note-t-il.Pour les loueurs, l’application, disponible sur le site de l’Office de tourisme, est un gage de confiance.”Le but du jeu, c’est que les gens soient contents quand ils ont fini leur descente”, souligne M. Papillault.- Modèle apprenant -Du haut du Belvédère du Serre de Tourre, un paysage grandiose s’offre aux visiteurs. Et aussi une nette démarcation sur la rivière, entre une partie très fréquentée, qui passe notamment sous le monument naturel emblématique du Pont d’Arc, et, soudainement, trois canoës esseulés qui descendent en aval les méandres de l’Ardèche au sein de la Réserve naturelle.”C’est la descente historique, qui est moins pratiquée que par le passé”, explique Franck Cazin, président du SGGA. “Aujourd’hui, les gens sont beaucoup plus enclins à faire des petites activités de quelques heures”, avance-t-il. Seule 15% de la fréquentation globale s’oriente aujourd’hui vers la “grande descente”.Avec Canoë Malin, les professionnels du tourisme et de l’environnement réunis veulent “donner des informations vulgarisées au client final pour qu’il prenne des décisions en toute connaissance de cause”, plutôt que d’avoir recours à des quotas par exemple, explique Vincent Orcel.La deuxième version de l’application, mise en place cette année, intègre une petite dose d’IA pour un “modèle apprenant” qui permet de “fortement fiabiliser” les informations, ajoute-t-il.Aux statistiques de fréquentation des quatre dernières années s’ajoutent les prévisions météo sur quatre jours (températures mini et maxi, précipitations) et la hauteur de l’eau.”On vise 10% de modifications de comportements”, en essayant de “ne pas générer de contraintes”, souvent mal acceptées, indique M. Orcel.”Mieux informer le visiteur, c’est aussi faire passer des messages sur le fait que la question n’est pas uniquement de choisir le bon endroit, le bon horaire, mais aussi finalement de s’interroger sur quel milieu naturel je vais fréquenter”, pousse Franck Cazin, en gardien du milieu naturel. 

Migrants freed from El Salvador reach Venezuela in US prisoner deal

Hundreds of Venezuelans swept up in President Donald Trump’s immigration dragnet reached home Friday after their release from a maximum security Salvadoran jail as part of a prisoner swap with the United States.The 252 men were accused — without evidence — of being gang members and flown to the notorious CECOT “anti-terror” jail in March.There, they were shackled, shorn and paraded before cameras — becoming emblematic of Trump’s immigration crackdown and drawing howls of protest.On Friday, after months of legal challenges and political stonewalling, the men arrived at an airport near Caracas, with several walking down the steps with their arms raised and one even kissing the tarmac.The Trump administration said they were released in exchange for 10 Americans or US residents held in Venezuela, and “political prisoners,” who number 80, according to El Salvador President Nayib Bukele.The migrants’ return to Venezuela sparked tearful celebrations among family members who had heard nothing from them in months.”I don’t have words to explain how I feel!” said Juan Yamarte. “My brother (Mervin) is back home, back in Venezuela.”Mervin’s mother told AFP she could not contain her happiness. “I arranged a party and I’m making a soup,” she said.The men had been deported from the United States under rarely used wartime powers and denied court hearings. Exiled Salvadoran rights group Cristosal believes that just seven of the 252 men had criminal records.Venezuelan leader Nicolas Maduro thanked Trump for “the decision to rectify this totally irregular situation.”- ‘Hard to negotiate’ -The Americans and US residents released in Venezuela, whose identities have not been officially revealed, were taken to San Salvador on their way to the United States and appeared with Bukele and US hostage envoy Adam Boehler at a ceremony at the presidential palace. A video posted on X by Bukele shows the former detainees waving US flags as they descended from their aircraft. “It is hard to negotiate with a tyrannical regime really, but we were able to do it,” Bukele said.”We have been in these negotiations trying to set (not just) you — all of you — free, but also 80 political prisoners from Venezuela.”For his part, Boehler thanked Bukele for being “an unbelievable friend” to the United States.Families in the United States were also excited to see their loved ones return. One had been imprisoned for nearly a year.Global Reach, an NGO that works for wrongly detained Americans, said one of the men freed was 37-year-old Lucas Hunter, held since he was “kidnapped” by Venezuelan border guards while vacationing in Colombia in January.”We cannot wait to see him in person and help him recover from the ordeal,” it quoted his younger sister Sophie Hunter as saying.Uruguay said one of its citizens, a resident in the United States, was among those liberated after nine months in Venezuelan detention.Another plane arrived at Maiquetia airport earlier Friday from Houston with 244 Venezuelans deported from the United States and seven children, who Interior Minister Diosdado Cabello said had been “rescued from the kidnapping to which they were being subjected.”The children were among 30 who Caracas says remained in the US after their Venezuelan parents were deported.Clamping down on migrants is a flagship pursuit of Trump’s administration, which has ramped up raids and deportations.Washington has agreed with Maduro to send undocumented Venezuelans back home, and flights have been arriving near daily also from Mexico, where many got stuck trying to enter the United States.Official figures show that since February, more than 8,200 people have been repatriated to Venezuela from the United States and Mexico, including some 1,000 children.The Venezuelans detained in El Salvador had no right to phone calls or visits, and their relatives unsuccessfully requested proof of life.Bukele had CECOT built as part of his war on criminal gangs, but he agreed to receive millions of dollars from the United States to house the Venezuelans there. Amnesty International, Human Rights Watch and other rights groups have denounced the detentions.burs-arb/abs/rsc