La Bourse de Paris portée par les annonces commerciales sino-américaines

La Bourse de Paris gagne du terrain lundi, portée par les négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine au cours du week-end qui ont débouché sur des baisses significatives des droits de douane.L’indice vedette de la Bourse de Paris, le CAC 40, prenait 0,75% vers 10H10, soit 57,80 points pour s’établir à 7.801,55 points. Vendredi, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,64% à 7.743,75 points.”Les actions montent en flèche ce lundi, les États-Unis et la Chine ayant conclu un accord commercial à l’issue de discussions productives en Suisse”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo.Tandis que les investisseurs attendaient un communiqué commun de Pékin et Washington dans la journée, il a finalement été publié à l’ouverture des marchés européens, “ce qui a quelque peu surpris”, permettant aux marchés “de repartir à la hausse car la désescalade semble dépasser tout ce que l’on pouvait espérer”, a-t-il poursuivi.Dans le détail, “les États-Unis vont baisser leurs droits de douane sur les produits chinois de 145% à 30% pendant 90 jours, tandis que la Chine abaissera ses droits de douane sur les produits américains de 125% à 10%” pendant la même période, a détaillé M. Wilson dans une note.Ces annonces arrivent après deux jours de négociations en Suisse entre les Américains et les Chinois, sur l’épineux dossier des droits de douane qui oppose les deux plus grandes puissances économiques du monde, engagées dans un bras de fer commercial depuis l’imposition de droits de douane prohibitifs par Donald Trump.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux pays depuis que Donald Trump a imposé début avril une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Les avancées sur le plan commercial entre Pékin et Washington étaient ainsi attendues depuis plusieurs semaines par les acteurs des marchés financiers. “Les expéditions de marchandises quittant les ports chinois à destination des Etats-Unis ont chuté de 40% depuis le mois d’avril”, illustrait Andreas Rees, chef économiste pour l’Allemagne chez UniCredit, dans une note.Bouffée d’air frais pour le luxeLes valeurs du luxe étaient en forte hausse à la cote parisienne. LVMH bondissait de 5,17% à 521,40 euros et Kering de 5,40% à 184,54 euros. Depuis le 1er janvier ces deux valeurs du secteur ont vu leur valorisation boursière fondre respectivement de plus de 17% et 21%.Hermès, récemment passée première plus grande valorisation boursière du secteur du luxe dans le monde, s’octroyait 2,65% à 2.518,00 euros. Depuis le 1er janvier, le cours du titre a avancé de plus de 8%.Ailleurs à la cote parisienne, le constructeur automobile Stellantis s’envolait de 6,23% à 9,32 euros, lui aussi soulagé par l’amélioration des relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis.

Le calme revenu à la frontière de l’Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue

Généraux indiens et pakistanais doivent s’entretenir lundi de la situation à leur frontière, où le calme est revenu après la confrontation militaire la plus grave entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.Pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays.”La nuit est restée largement calme”, a-t-elle constaté dans un communiqué.Initialement annoncé pour la mi-journée, un échange téléphonique est finalement prévu “en soirée” entre les chefs des opérations militaires des deux camps pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l’état-major indien.La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles sur leurs sols.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- “Missions accomplies” -Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.Quelques heures plus tard, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Trêves fragiles -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Les généraux des deux camps ont également souligné qu’ils restaient sur le qui-vive.Autre signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, victimes samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/pt      

Le calme revenu à la frontière de l’Inde et du Pakistan, leurs généraux reprennent langue

Généraux indiens et pakistanais doivent s’entretenir lundi de la situation à leur frontière, où le calme est revenu après la confrontation militaire la plus grave entre les deux puissances nucléaires depuis deux décennies.Pour la première fois depuis plusieurs nuits, l’armée indienne n’a fait état d’aucun incident significatif le long de la “ligne de contrôle” (LoC) qui sépare la région contestée du Cachemire entre les deux pays.”La nuit est restée largement calme”, a-t-elle constaté dans un communiqué.Initialement annoncé pour la mi-journée, un échange téléphonique est finalement prévu “en soirée” entre les chefs des opérations militaires des deux camps pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l’état-major indien.La semaine dernière, l’Inde et le Pakistan se sont retrouvés au seuil d’une nouvelle guerre ouverte, échangeant les attaques de drones, les tirs d’artillerie et les frappes de missiles sur leurs sols.Tout a démarré mercredi avant l’aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des camps censés abriter le groupe jihadiste que New Delhi soupçonne d’avoir assassiné 26 civils le 22 avril dans sa partie du Cachemire.Accusé de soutenir ce mouvement, le Pakistan a fermement démenti toute implication dans l’attaque et a aussitôt riposté, replongeant les deux puissances nucléaires rivales aux pires heures du dernier conflit ouvert qu’elles se sont livré en 1999.Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.- “Missions accomplies” -Alors que les hostilités ne montraient aucun signe de ralentissement, Donald Trump a créé la surprise samedi après-midi en annonçant avoir arraché “un cessez-le-feu total et immédiat”.Les deux capitales ont rapidement confirmé s’être accordées – “directement”, a tenu à préciser New Delhi – pour rengainer leurs armes.Quelques heures plus tard, l’Inde et le Pakistan se sont accusés de “violations répétées” de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.Mais le calme est revenu à l’aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l’AFP.Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l’appui, d’avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.”Les pertes font partie du combat”, a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l’armée de l’air indienne. “Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant”.Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. “Tous nos pilotes sont rentrés”, s’est-il contenté d’assurer.Deux heures plus tard, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry a salué avec le même enthousiasme “un succès sur le champ de bataille” de ses troupes.- Trêves fragiles -“Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple”, a-t-il ajouté, se vantant que “des dizaines de drones pakistanais ont survolé l’Inde, notamment New Delhi”.Les généraux des deux camps ont également souligné qu’ils restaient sur le qui-vive.Autre signe du retour à la normale, l’Autorité indienne de l’aviation civile a annoncé lundi la réouverture “immédiate” au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.”Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n’est clairement pas le cas”, a confié à l’AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, victimes samedi soir de tirs d’artillerie pakistanais malgré la trêve.”Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard”, a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.L’Inde et le Pakistan revendiquent l’entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d’une “solution au Cachemire”. Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.”Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles”, prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).burs-pa/pt      

Markets rally after China and US slash tariffs for 90 days

Stocks rallied Monday after Chinese and US officials made “substantial progress” at trade talks in Geneva and slashed their tit-for-tat tariffs for 90 days, fuelling hopes the two sides will pull back from a standoff that has rattled global markets.Investors have been on a rollercoaster ride since Donald Trump unveiled eye-watering tolls on trading partners on April 2, with the heftiest saved for Beijing, raising concerns of a trade war between the economic superpowers.The US president eventually hiked the measures against China to 145 percent, which were met with retaliatory rates of 125 percent.However, there have been signs of an easing of tensions and after two days of highly anticipated negotiations in Geneva, the two countries hailed progress towards ending a crisis that fuelled fears of a global recession.On Monday the two said they would slash their levies to cool tensions and give officials time to resolve their differences.In a joint statement, the US side said it would reduce tolls to 30 percent while Chinese tariffs on American goods would be cut to 10 percent.That came after US Treasury Secretary Scott Bessent and Trade Representative Jamieson Greer met Chinese Vice Premier He Lifeng and international trade representative Li Chenggang in the first known talks since Trump’s “Liberation Day” announcement.”We’ve made substantial progress between the United States and China in the very important trade talks,” Bessent told reporters, while the White House has hailed what it called a new “trade deal”.China on Monday also hailed “substantial progress”, with the commerce ministry saying the move “is in the interest of the two countries and the common interest of the world”.Tai Hui, Asia-Pacific chief market strategist at JP Morgan Asset Management, said: “The magnitude of this tariff reduction is larger than expected. This reflects both sides recognising the economic reality that tariffs will hit global growth and negotiation is a better option going forward.”The 90-day period may not be sufficient for the two sides to reach a detailed agreement, but it keeps the pressure on the negotiation process.”Hong Kong led Asian markets higher, jumping three percent, while Shanghai — which closed before the tariff cuts were announced — also enjoyed healthy buying interest.Tokyo, Sydney, Seoul, Taipei and Wellington were all in the green.Paris and Frankfurt rose more than one percent, while London was also higher.US futures surged more than one percent.Mumbai jumped more than three percent after India and Pakistan agreed a ceasefire at the weekend following four days of missile, drone and artillery attacks between the two countries which killed at least 60 people and sent thousands fleeing.Pakistan’s stock exchange rocketed more than nine percent.Oil prices, meanwhile, jumped more than two percent on speculation that the easing of China-US tensions would help demand.The dollar also advanced one percent against the euro and yen.Gold, which rallied last month over a rush to safe havens, extended losses.”The initial reaction to the weekend US-China talks (is) predictably encouraging,” said Chris Weston at Pepperstone. However, Karsten Junius at Bank J. Safra Sarasin was cautious.”We expect financial markets to remain volatile over the coming months, as they have almost fully priced out negative economic surprises and could once again be disrupted by more serious obstacles in trade negotiations,” he said in a commentary.”In all likelihood, things may still get worse before they get better.”Investors are also awaiting the release this week of data on US inflation and retail sales, which will provide a fresh snapshot of the world’s biggest economy since the tariffs were first unveiled.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 37,644.26 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 3.0 percent at 23,549.46 (close)Shanghai – Composite: UP 0.8 percent at 3,369.24 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,593.36 Euro/dollar: DOWN at $1.1102 from $1.1257 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3166 from $1.3308Dollar/yen: UP at 147.99 yen from 145.31 yenEuro/pound: DOWN at 84.31 pence from 84.57 penceWest Texas Intermediate: UP 2.6 percent at $62.60 per barrelBrent North Sea Crude: UP 2.5 percent at $66.51 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.3 percent at 41,249.38 (close)

Kurdish militant PKK says disbanding, ending armed struggle

The Kurdistan Workers’ Party (PKK) on Monday announced its dissolution, saying it was ending its armed struggle against the Turkish state and drawing a line under its deadly four-decade insurgency. Founded in the late 1970s by Abdullah Ocalan, the PKK took up arms in 1984, beginning a string of attacks against the Turkish state that would cost more than 40,000 lives. “The 12th PKK Congress has decided to dissolve the PKK’s organisational structure and end its method of armed struggle,” the group said in a statement published by the pro-Kurdish ANF news agency. The move was welcomed by President Recep Tayyip Erdogan’s AKP party as an “important step”, but it warned the process would be “meticulously monitored” by the government.The historic announcement came after an appeal by Ocalan, who on February 27 urged his fighters disarm and disband in a letter from Istanbul’s Imrali prison island, where he has been held since 1999.He also asked the PKK to hold a congress to formalise the decision, which it did last week in Iraq’s Kandil mountains, when it declared a ceasefire.There its leader took “decisions of historic importance concerning the PKK’s activities”, ANF had reported on Friday. “This is not the end, it is a new beginning,” PKK executive committee member Duran Kalkan told delegates in remarks quoted by the pro-Kurdish Mezopotamya news agency.AKP spokesman Omer Celik said if the decision were “implemented in practise and realised in all its dimensions” it would open the door to a new era. – ‘Huge win for Erdogan’ -“The PKK’s decision to dissolve itself and lay down its arms following the call from Imrali is an important step towards a terror-free Turkey,” Celik said. “The full and concrete implementation of the decision to dissolve and surrender arms… will be a turning point,” he added, saying the process would be “meticulously monitored” by the government. The declaration was the culmination of seven months of work to renew long-stalled talks that began in October when Ankara offered Ocalan an unexpected olive branch. “If the PKK announces it is disbanding and finalises the process without any road accidents, that will be a huge win for Erdogan,” Gonul Tol of the Washington-based Middle East Institute told AFP. She said seeking a rapprochement with the Kurds was very much related to domestic politics, coming just months after Erdogan’s AKP suffered a blow at the ballot box. Analysts say a deal with the Kurds could allow Erdogan to amend the constitution and extend his term in office, while simultaneously driving a wedge between pro-Kurdish parties and the rest of Turkey’s opposition. “The main driver behind this Ocalan opening has always been about consolidating Erdogan’s rule. Because if this whole process succeeds, he will go into the 2028 elections as a stronger candidate who is facing a divided opposition,” Tol said. In a weekend speech, Erdogan hinted the dissolution could be announced at any moment, saying that “We are advancing with firm steps on the path toward the goal of a terror-free Turkey”. The PKK, designated a terrorist group by Ankara, Washington and Brussels, has waged an insurgency against the Turkish state since 1984.Its original aim was to carve out a homeland for Kurds, who make up about 20 percent of Turkey’s 85 million people. 

India great Virat Kohli retires from Test cricket

Batting great Virat Kohli announced his immediate retirement from Test cricket on Monday, just days before India name their squad for a tour to England.Kohli, who scored 9,230 runs in 123 matches at an average of 46.85, posted his decision on Instagram five days after India captain Rohit Sharma called time on his own Test career.Since making his debut in 2011, Kohli struck 30 hundreds and 31 fifties with a highest score of 254 not out, mainly batting at number four in the order.”It’s been 14 years since I first wore the baggy blue in Test cricket,” the 36-year-old Kohli posted on his official feed, which has 271 million followers.”Honestly, I never imagined the journey this format would take me on. It’s tested me, shaped me, and taught me lessons I’ll carry for life.”As I step away from this format, it’s not easy — but it feels right. I’ve given it everything I had, and it’s given me back so much more than I could’ve hoped for.”An inspirational figure, Kohli was India’s most successful Test captains with 40 wins and 17 defeats in 68 matches before stepping down from the role in 2022. The next best are Mahendra Singh Dhoni with 27 wins from 60 and Sourav Ganguly with 21 from 49.”I’m walking away with a heart full of gratitude — for the game, for the people I shared the field with, and for every single person who made me feel seen along the way,” Kohli said.”I’ll always look back at my Test career with a smile.”The fiercely competitive Kohli’s declining form in the five-day game may have prompted his decision to call it a day. After averaging close to 55 at his peak between 2011 and 2019, he could muster only 32.56 over the past 24 months.- ‘Lion’s passion’ -Kohli’s last Test was in Sydney in January when India lost the match and with it the series 3-1 to Australia.Apart from an unbeaten century in the second innings of the first Test in Perth, Kohli managed just 90 runs from eight innings in the five-Test series.The 36-year-old Kohli was part of the “Fab Four” quartet of batting greats who dominated Test cricket over the past decade, alongside Steve Smith of Australia, Kane Williamson of New Zealand and Joe Root of England.Nicknamed “King Kohli”, he was India’s batting backbone across three international formats and ended his Twenty20 career with a match-winning innings in his team’s World Cup final victory in Barbados last year.Kohli then walked away from the shortest format along with Rohit.The hugely popular Kohli’s retirement statement had within an hour of being posted generated more than six million “likes” and in excess of half a million comments on social media as fans and fellow cricketers paid tribute.India cricket coach Gautam Gambhir called Kohli: “A man with lion’s passion!” on X, adding “Will miss u cheeks…”.Former India batsman Sanjay Manjrekar posted on social media: “Biggest brand of the modern cricket era who gave it all for cricket’s oldest format. Test cricket owes that debt to Virat Kohli.”Veteran Indian commentator Harsha Bhogle said: “I would have liked to see #ViratKohli go out of Test cricket before a packed stadium. But since that is not to be, let us applaud him wherever we are.”He told a generation weaned on T20 cricket that Test cricket is cool and aspirational. And for that, the game owes him big time.”India’s selectors are due next week to name the squad for the five-Test series in England. The first match begins on June 20 in Leeds.

A New York, depuis sept décennies, la clim de l’ONU pompe l’eau de l’East River

Dans les entrailles du siège de l’ONU à New York, une pompe aspire des milliers de litres d’eau de l’East River chaque minute: un système de climatisation ancien et peu gourmand en énergie, mais qui peine à se déployer alors que le monde cherche de plus en plus de fraîcheur.Ce système de refroidissement est là “depuis le début, intégré dès la conception” du quartier général inauguré au début des années 1950, explique l’ingénieur en chef Michael Martini, en faisant visiter les installations à l’AFP.Modernisé lors de la rénovation majeure des bâtiments réalisée entre 2008 et 2014, il permet de rafraîchir le complexe onusien — avec une limite fixée à 24-25°C–, en consommant moins d’énergie qu’un système d’air conditionné classique, en plein boom face au changement climatique.Même en plein été à New York, “la rivière atteint 76°F (24,5°C) et pas 100°F (38°C)” comme l’air ambiant, note David Lindsay, responsable de l’installation de refroidissement. Alors il faut “moins d’énergie” pour créer du froid.Jusqu’à 26.000 litres d’eau salée pompés chaque minute dans l’East River remontent par de gros tuyaux en fibre de verre vers la station de refroidissement, où un gaz réfrigérant intervient alors dans le processus de climatisation.Avec “deux circuits indépendants” pour empêcher toute contamination de l’eau de mer qui retourne ensuite, plus chaude, dans cet estuaire qui borde Manhattan, explique David Lindsay.Une particularité impossible à deviner dans les étages de la tour de verre ou sous le dôme de l’Assemblée générale, où beaucoup sont surpris d’apprendre que l’East River ne fait pas seulement partie du paysage.Le siège new-yorkais n’est pas la seule installation de l’ONU tournée vers l’eau. Le Palais des Nations à Genève est raccordé à un réseau de froid utilisant le lac Léman, et UN City qui abrite 10 agences de l’ONU à Copenhague pompe de l’eau de mer, ce qui a permis de “quasiment éliminer” le besoin d’électricité dans la production de froid.Un avantage certain face aux 2 milliards de climatiseurs individuels installés dans le monde.- Pourquoi si rare? -Alors que ce nombre va exploser pour aider des populations de plus en plus exposées à des températures dangereuses, la consommation énergétique pour la climatisation a déjà triplé depuis 1990, selon l’Agence internationale de l’Energie, qui plaide pour des systèmes plus efficaces.Par exemple les réseaux de froid centralisés, utilisant l’électricité, la géothermie ou l’hydrothermie comme au siège de l’ONU. Mais si cette méthode a fait ses preuves, “ce n’est pas déployé autant que cela devrait l’être pour répondre aux problèmes auxquels nous faisons face”, explique à l’AFP Lily Riahi, coordinatrice de la Cool Coalition qui rassemble Etats, villes, entreprises sous l’égide de l’ONU-Environnement.En dehors de complexes suffisamment grands pour se lancer seuls, comme l’ONU ou l’université américaine de Cornell qui puise dans les profondeurs du lac Cayuga, de telles infrastructures requièrent une véritable planification urbaine impliquant de multiples acteurs.”Nous savons que c’est techniquement possible, et nous avons de nombreux cas qui prouvent la rentabilité”, commente Rob Thornton, président de l’Association internationale des réseaux énergétiques, qui accompagne le développement des réseaux de froid et de chaud urbains.”Mais cela nécessite quelqu’un, un agent, un champion, une ville ou un fournisseur” pour “rassembler assez de clients pour que le risque soit gérable”, poursuit-il. Comme à Paris où le plus grand réseau de froid d’Europe, qui utilise la Seine, rafraîchit notamment le Louvre.De tels réseaux permettent aussi de réduire l’utilisation et les fuites de réfrigérants nocifs, et de ne pas rejeter plus de chaleur dans l’air de villes déjà étouffantes lors des canicules.Mais réchauffer l’eau fait craindre à certains défenseurs de l’environnement l’impact sur les écosystèmes aquatiques.Inquiétudes “légitimes”, juge Lily Riahi. Mais bien moins problématiques que les rejets issus du refroidissement des centrales nucléaires et évitable en “fixant des limites de température” de l’eau, note-t-elle.L’experte de l’ONU-Environnement recommande aussi l’installation de “filtres à l’entrée pour empêcher les organismes aquatiques d’être aspirés”. Au siège de l’ONU, certaines créatures marines passent parfois à travers les mailles du filet. Et à plusieurs mètres sous terre, le réservoir d’eau de l’East River est connu parmi certains employés pour héberger quelques fruits de mer…Â