Les Américains font état de “progrès substantiels” dans les négociations commerciales avec la Chine

Les Américains ont fait état de “progrès substantiels” à l’issue de deux jours de tractations avec la Chine à Genève, afin de faire baisser les tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Les divergences commerciales entre les deux pays, pourtant enflammées par une guerre des droits de douane, “ne sont pas aussi grandes que l’on pouvait l’imaginer”, a ajouté Jamieson Greer, le représentant américain au Commerce, devant les journalistes en Suisse.Les deux hommes n’ont répondu à aucune question et M. Bessent a précisé que les détails du plan en discussion seraient présentés lundi.- Repartir à zéro -Samedi soir, commentant les discussions à Genève, le président américain Donald Trump avait semblé vouloir repartir à zéro, après avoir imposé des droits de douanes toujours plus élevés aux centaines de milliards de dollars de produits chinois importés aux Etats-Unis. Pékin a répondu du tac au tac.”Une remise à zéro a été négociée de manière amicale mais constructive”, avait écrit M. Trump sur le réseau Truth Social, ajoutant en capitales et à grand renfort de points d’exclamation : “DE GRANDS PROGRES ONT ETE ACCOMPLIS!!!”.Côté chinois, rien n’a filtré si ce n’est une ligne de l’agence de presse Chine nouvelle qui avait qualifié les discussions sur les bords du Lac Léman d'”étape importante dans la promotion de la résolution du contentieux”. Toutefois, la délégation devrait s’exprimer dimanche soir.L’importance de l’enjeu de ces discussions se reflétaient dans le haut niveau de représentation.Les tractations se sont tenues à huis-clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman. – Ni l’un ni l’autre -“Ces négociations reflètent le fait que l’état actuel des relations commerciales, avec ces droits de douane prohibitifs, n’est au final dans l’intérêt ni des Etats-Unis, ni de la Chine”, souligne auprès de l’AFP Nathan Sheets, économiste en chef chez Citigroup.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux plus grandes économies mondiales depuis que M. Trump a imposé le mois dernier une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt et les marchés ont connu de violents soubresauts.- “Perdant-perdant” -“C’est une proposition perdant-perdant d’avoir des droits de douane aussi élevés”, reprend Nathan Sheets.Vendredi, Donald Trump avait fait un geste en suggérant d’abaisser à 80% les droits de douane qu’il a lui-même imposés à Pékin. Mais sa porte-parole Karoline Leavitt s’est empressée de préciser que Washington n’abaisserait pas ses taxes unilatéralement et que la Chine devait également faire des concessions.Le simple fait que ces discussions ont lieu “est une bonne nouvelle pour le commerce et les marchés financiers”, estime Gary Hufbauer, du Peterson Institute for International Economics (PIIE). Cependant, cet expert se montre “très sceptique sur un retour à une situation normale dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis”.”Des droits de douane de 145% sont absolument prohibitifs”, poursuit-il, ajoutant que même abaissés à 70% ou 80% comme il en est question, le niveau des transactions entre les deux pays serait divisé par deux.Le vice-Premier ministre chinois est arrivé à Genève avec semble-t-il un atout: Pékin a annoncé vendredi un bond de 8,1% de ses exportations en avril, un chiffre quatre fois supérieur aux prévisions des analystes. Mais les exportations vers les États-Unis ont chuté de près de 18%.burs-vog/nl/def

Les Américains font état de “progrès substantiels” dans les négociations commerciales avec la Chine

Les Américains ont fait état de “progrès substantiels” à l’issue de deux jours de tractations avec la Chine à Genève, afin de faire baisser les tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Les divergences commerciales entre les deux pays, pourtant enflammées par une guerre des droits de douane, “ne sont pas aussi grandes que l’on pouvait l’imaginer”, a ajouté Jamieson Greer, le représentant américain au Commerce, devant les journalistes en Suisse.Les deux hommes n’ont répondu à aucune question et M. Bessent a précisé que les détails du plan en discussion seraient présentés lundi.- Repartir à zéro -Samedi soir, commentant les discussions à Genève, le président américain Donald Trump avait semblé vouloir repartir à zéro, après avoir imposé des droits de douanes toujours plus élevés aux centaines de milliards de dollars de produits chinois importés aux Etats-Unis. Pékin a répondu du tac au tac.”Une remise à zéro a été négociée de manière amicale mais constructive”, avait écrit M. Trump sur le réseau Truth Social, ajoutant en capitales et à grand renfort de points d’exclamation : “DE GRANDS PROGRES ONT ETE ACCOMPLIS!!!”.Côté chinois, rien n’a filtré si ce n’est une ligne de l’agence de presse Chine nouvelle qui avait qualifié les discussions sur les bords du Lac Léman d'”étape importante dans la promotion de la résolution du contentieux”. Toutefois, la délégation devrait s’exprimer dimanche soir.L’importance de l’enjeu de ces discussions se reflétaient dans le haut niveau de représentation.Les tractations se sont tenues à huis-clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman. – Ni l’un ni l’autre -“Ces négociations reflètent le fait que l’état actuel des relations commerciales, avec ces droits de douane prohibitifs, n’est au final dans l’intérêt ni des Etats-Unis, ni de la Chine”, souligne auprès de l’AFP Nathan Sheets, économiste en chef chez Citigroup.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux plus grandes économies mondiales depuis que M. Trump a imposé le mois dernier une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt et les marchés ont connu de violents soubresauts.- “Perdant-perdant” -“C’est une proposition perdant-perdant d’avoir des droits de douane aussi élevés”, reprend Nathan Sheets.Vendredi, Donald Trump avait fait un geste en suggérant d’abaisser à 80% les droits de douane qu’il a lui-même imposés à Pékin. Mais sa porte-parole Karoline Leavitt s’est empressée de préciser que Washington n’abaisserait pas ses taxes unilatéralement et que la Chine devait également faire des concessions.Le simple fait que ces discussions ont lieu “est une bonne nouvelle pour le commerce et les marchés financiers”, estime Gary Hufbauer, du Peterson Institute for International Economics (PIIE). Cependant, cet expert se montre “très sceptique sur un retour à une situation normale dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis”.”Des droits de douane de 145% sont absolument prohibitifs”, poursuit-il, ajoutant que même abaissés à 70% ou 80% comme il en est question, le niveau des transactions entre les deux pays serait divisé par deux.Le vice-Premier ministre chinois est arrivé à Genève avec semble-t-il un atout: Pékin a annoncé vendredi un bond de 8,1% de ses exportations en avril, un chiffre quatre fois supérieur aux prévisions des analystes. Mais les exportations vers les États-Unis ont chuté de près de 18%.burs-vog/nl/def

Les Américains font état de “progrès substantiels” dans les négociations commerciales avec la Chine

Les Américains ont fait état de “progrès substantiels” à l’issue de deux jours de tractations avec la Chine à Genève, afin de faire baisser les tensions commerciales entre les deux premières économies mondiales.Le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a affirmé dimanche que les discussions avaient permis de faire “des progrès substantiels”, dans une brève déclaration à la presse à l’issue de la rencontre de deux jours avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng.Les divergences commerciales entre les deux pays, pourtant enflammées par une guerre des droits de douane, “ne sont pas aussi grandes que l’on pouvait l’imaginer”, a ajouté Jamieson Greer, le représentant américain au Commerce, devant les journalistes en Suisse.Les deux hommes n’ont répondu à aucune question et M. Bessent a précisé que les détails du plan en discussion seraient présentés lundi.- Repartir à zéro -Samedi soir, commentant les discussions à Genève, le président américain Donald Trump avait semblé vouloir repartir à zéro, après avoir imposé des droits de douanes toujours plus élevés aux centaines de milliards de dollars de produits chinois importés aux Etats-Unis. Pékin a répondu du tac au tac.”Une remise à zéro a été négociée de manière amicale mais constructive”, avait écrit M. Trump sur le réseau Truth Social, ajoutant en capitales et à grand renfort de points d’exclamation : “DE GRANDS PROGRES ONT ETE ACCOMPLIS!!!”.Côté chinois, rien n’a filtré si ce n’est une ligne de l’agence de presse Chine nouvelle qui avait qualifié les discussions sur les bords du Lac Léman d'”étape importante dans la promotion de la résolution du contentieux”. Toutefois, la délégation devrait s’exprimer dimanche soir.L’importance de l’enjeu de ces discussions se reflétaient dans le haut niveau de représentation.Les tractations se sont tenues à huis-clos dans la résidence du représentant suisse auprès des Nations unies, une villa cossue nichée sur la rive gauche du Léman. – Ni l’un ni l’autre -“Ces négociations reflètent le fait que l’état actuel des relations commerciales, avec ces droits de douane prohibitifs, n’est au final dans l’intérêt ni des Etats-Unis, ni de la Chine”, souligne auprès de l’AFP Nathan Sheets, économiste en chef chez Citigroup.La rencontre de Genève était la première en face à face de hauts responsables des deux plus grandes économies mondiales depuis que M. Trump a imposé le mois dernier une surtaxe de 145% sur les marchandises venant de Chine, en plus des droits de douane préexistants.Pékin, qui a promis de combattre “jusqu’au bout” ces surtaxes, a riposté avec 125% de droits de douane sur les produits américains.Résultat: les échanges bilatéraux sont pratiquement à l’arrêt et les marchés ont connu de violents soubresauts.- “Perdant-perdant” -“C’est une proposition perdant-perdant d’avoir des droits de douane aussi élevés”, reprend Nathan Sheets.Vendredi, Donald Trump avait fait un geste en suggérant d’abaisser à 80% les droits de douane qu’il a lui-même imposés à Pékin. Mais sa porte-parole Karoline Leavitt s’est empressée de préciser que Washington n’abaisserait pas ses taxes unilatéralement et que la Chine devait également faire des concessions.Le simple fait que ces discussions ont lieu “est une bonne nouvelle pour le commerce et les marchés financiers”, estime Gary Hufbauer, du Peterson Institute for International Economics (PIIE). Cependant, cet expert se montre “très sceptique sur un retour à une situation normale dans les relations commerciales entre la Chine et les Etats-Unis”.”Des droits de douane de 145% sont absolument prohibitifs”, poursuit-il, ajoutant que même abaissés à 70% ou 80% comme il en est question, le niveau des transactions entre les deux pays serait divisé par deux.Le vice-Premier ministre chinois est arrivé à Genève avec semble-t-il un atout: Pékin a annoncé vendredi un bond de 8,1% de ses exportations en avril, un chiffre quatre fois supérieur aux prévisions des analystes. Mais les exportations vers les États-Unis ont chuté de près de 18%.burs-vog/nl/def

En Jordanie, un hôpital pour les blessés des guerres au Moyen-Orient

Chahd Tahrawi a été blessée dans un bombardement israélien à Gaza. En Irak, une explosion a grièvement brûlé Houssam Abderrahmane. Blessé dans un raid au Yémen, Mohamed Zakaria enchaîne les opérations. Tous sont soignés dans un hôpital jordanien, aux côtés d’autres victimes de conflits au Moyen-Orient.Dans une chambre de l’hôpital Al-Mouwasat, à Amman, Houssam Abderrahmane ne cache pas sa peine en regardant autour de lui “des civils victimes des guerres, brûlés par leurs flammes, dont la vie a été transformée à jamais”, comme il le raconte à l’AFP.Dans cet établissement, aussi appelé Hôpital de chirurgie reconstructive et géré par Médecins Sans Frontières (MSF), cet Irakien de 21 ans attend une neuvième opération pour des brûlures au troisième degré sur le visage, le cou, l’abdomen, le dos et la main. Il avait été victime de munitions non explosées, après l’offensive contre le groupe Etat islamique à Samarra, au nord de Bagdad. Il a déjà subi 17 interventions chirurgicales en Irak. “J’étais enfant quand j’ai été brûlé, il y a dix ans. Ma vie a été détruite, mon avenir aussi. J’ai dû quitter l’école, moi qui rêvais de devenir pilote”, dit-il. “A travers toutes ces opérations douloureuses, j’essaie de retrouver une partie de mon apparence, et de ma vie”. – “Sentiment d’exil” -Le jeune Irakien dit avoir tissé des liens avec d’autres patients d’horizons divers: “Surtout avec les Palestiniens et les Syriens. On passe de longs mois ici, et ces amitiés atténuent notre solitude et notre sentiment d’exil.” L’hôpital apporte également un soutien psychologique. Merel van de Geyn, chargée de communication chez MSF, explique: “ici, les patients se sentent en sécurité, entourés de personnes ayant vécu des situations similaires. Le soutien mutuel est extrêmement bénéfique.””Ils viennent de zones de conflit à travers le Moyen-Orient: Syrie, Yémen, Irak, Gaza. Nous leur assurons un traitement complet et gratuit, incluant les vols, soins médicaux, nourriture et hébergement”, ajoute-t-elle.Chahd Tahrawi, 17 ans, se souvient de cette nuit du 9 décembre 2023 à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. Les sept membres de sa famille dormaient lorsqu’une explosion a pulvérisé leur maison. Le bombardement israélien a tué son père et sa sÅ“ur de 11 ans. Chahd et sa mère ont été blessées.L’adolescente a subi cinq opérations -deux en Egypte, trois en Jordanie- pour des fractures et des lésions à la jambe gauche. “Nous dormions. Je me suis réveillée au son d’une explosion, des décombres s’écroulaient sur moi, une odeur de poudre se répandait (…) Puis j’ai perdu connaissance”, relate-t-elle. – “Ne coupez pas ma jambe” -C’est dans une ambulance qu’elle a repris connaissance. “Les secouristes appuyaient sur ma jambe pour arrêter l’hémorragie. Je leur ai dit: +S’il vous plaît, ne coupez pas ma jambe+.” Depuis sa chambre d’hôpital, elle suit ses cours à distance et rêve de devenir médecin, “pour sauver des vies, comme les médecins ont sauvé la mienne”. Créé en 2006 pour accueillir des blessés irakiens après l’invasion américaine, l’hôpital a progressivement élargi sa mission avec la multiplication des conflits dans la région. En près de vingt ans, l’établissement a pratiqué quelque 18.323 opérations sur 8.367 patients venus d’Irak, du Yémen, des Territoires palestiniens, du Soudan, de Libye ou de Syrie. Des blessés par balles, mines, éclats d’obus, bombardements aériens ou effondrements d’immeubles. L’hôpital, qui s’étend sur huit étages, dispose de 148 lits, trois blocs opératoires, un service de kinésithérapie et un autre dédié au soutien psychologique. Les médecins de MSF évaluent les blessés dans leur pays d’origine. Ceux dont l’état de santé permet une prise en charge sont transférés par avion jusqu’à Amman.- “Destruction” -Dans un autre chambre, Quatre Yéménites partagent le même espace. L’un d’eux, Mohamed Zakaria, 16 ans, rêvait de devenir footballeur professionnel. C’était avant d’être grièvement brûlé en 2016 à Yarim, au sud de Sanaa, lors de l’explosion d’un camion de gaz touché par une frappe aérienne. “L’attaque a tué six de ses proches et amis”, raconte son père, Zakaria Haïl, assis à son chevet. Mohamed Zakaria ne peut pas parler à cause d’une opération récente à la mâchoire. “Il a subi deux interventions au Yémen, et six ici dont plusieurs greffes de peau”, précise son père. “La guerre ne nous a apporté que destruction”, lâche-t-il. 

Tour d’Italie: Pedersen de retour en “Peppa Pig”

Déjà de retour en “Peppa Pig”: le Danois Mads Pedersen a repris le maillot rose de leader du Tour d’Italie après avoir enlevé la troisième étape au sprint dimanche à Vlore en Albanie, aidé par une équipe impressionnante.Déjà vainqueur de la première étape vendredi, le coureur de Lidl-Trek n’a pas traîné pour récupérer le costume dans lequel il ressemble, selon lui, au personnage de dessin animé Peppa Pig, une petite truie.Pour cela, Pedersen, qui ne comptait qu’une seconde de retard sur Primoz Roglic au départ de cette troisième étape, la dernière en Albanie, savait ce qu’il lui restait à faire: gagner et empocher les dix secondes de bonifications accordées au vainqueur du jour.”C’était le plan et on l’a exécuté à la perfection. Déjà deux victoires d’étape et de retour en rose, c’est exactement ce qu’on voulait ce matin”, a savouré le costaud Scandinave qui sort d’une énorme campagne de classiques avec une victoire à Gand-Wevelgem, une deuxième place au Tour des Flandres et une troisième place à Paris-Roubaix.Dimanche, ce ne fut pas trop difficile pour lui de régler au sprint un peloton d’une soixantaine de coureurs puisque tous les principaux sprinteurs, d’Olav Kooij à Wout Van Aert, avaient été lâchés dans un long col aux deux-tiers de la course.Pedersen a lui résisté, parfaitement calé dans la roue de ses coéquipiers, dont un Giulio Ciccone remarquable de dévouement alors que l’Italien est le leader de l’équipe pour le général.C’est même Ciccone qui a parfaitement amené le sprint de Pedersen, vainqueur devant le Néo-Zélandais Corbin Strong et le Vénézuélien Orluis Aular.- Attaque de chèvre -“Que Giulio se mette à la planche comme ça pour moi, alors qu’il a lui-même des ambitions ici, cela montre quel personne il est. Je suis impatient d’arriver en montagne et de pouvoir lui rendre la pareille”, a déclaré le Danois, reconnaissant aussi envers son coéquipier tchèque Mathias Vacek. “C’est une machine, je vais tout faire pour l’aider à gagner une étape”, a-t-il insisté.”Quand Mads a des jambes comme ça, il n’y a pas besoin de parler, juste de bosser pour lui”, a réagi Ciccone, deuxième de Liège-Bastogne-Liège fin avril.”On était super motivés pour gagner l’étape avec lui. Dans la montée, il a montré à quel point il était fort. Pour les favoris c’était difficile de bouger, le col était quand même placé loin de l’arrivée. Et l’équipe a vraiment été forte pour contrôler la course”, a ajouté l’Italien.L’étape a de fait été ennuyeuse car aucun leader, en dehors d’une brève accélération de Tom Pidcock, n’a tenté de tirer profit de la longue montée de Llogarase (10,5 km à 7% de moyenne) dont le sommet était placé à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée.La journée a seulement été animée par une échappée où avait pris place Josh Tarling, le vainqueur du chrono la veille, la tentative de Pello Bilbao et Lorenzo Fortunato dans le col et l’attaque d’une… chèvre sur le coureur néo-zélandais Dion Smith.Primoz Roglic, arrivé dans le peloton avec tous les autres favoris, ne sera sans doute pas malheureux de lâcher le maillot rose.Le Slovène est toujours deuxième au général, à neuf secondes de Pedersen, mais n’aura pas à se coltiner le protocole et le poids de la course qui n’arrivera que le 1er juin à Rome.Pedersen va, lui, conserver le maillot de leader au moins deux jours encore puisqu’il n’y aura pas d’étape lundi, le temps pour les coureurs de rallier l’Italie en avion.

SNCF: un dimanche quasi normal dans les gares malgré la grève

Le weekend prolongé du 8 mai n’aura finalement pas été gâché: malgré la grève SNCF annoncée de longue date, le trafic a été quasi normal dimanche dans les gares françaises, avec plus de neuf TGV sur dix en circulation.En ce dernier jour de ce qui devait être une “semaine noire” pour les voyageurs ayant prévu de circuler en train, à Lille comme à Paris, pas de pagaille dans les gares mais une affluence maitrisée et une ambiance très sereine pour un retour de grand weekend. Les tableaux d’affichage affichaient en quasi-totalité des trains à l’heure. Les seuls retards ou suppressions de trains étaient liés à des pannes électriques ou des défaillances matérielles, sans rapport avec la grève. Coté voyageurs aussi, le calme régnait. Dimanche matin, à Lille-Flandres, Charlotte, Alexandra et Aude, trois quadragénaires lilloises venues raccompagner des amis originaires de la région lyonnaise, ne cachaient pas leur soulagement. “On appréhendait qu’ils ne puissent pas venir”, a relaté Aude, juriste de profession, à un journaliste de l’AFP. Dans l’après-midi, dans le hall 2 de la gare Gare de Lyon à Paris, Aude, 32 ans, avait aussi le sentiment d’être “passée au travers” des mailles du filet. “Avec mes trois trains à prendre rien qu’à l’aller, j’étais à deux doigts de tout annuler”, a-t-elle expliqué en attendant son TGV retour pour Lyon après un weekend avec des amis. Mais “à l’exception d’un TER annulé entre Bordeaux et Arcachon” qui ne l’a pas empêché d’avoir sa correspondance, “ça s’est bien passé comparé à ce qu’on attendait”. Nahima, 38 ans, avait elle joué la prudence en faisant rentrer son fils de 12 ans de son weekend chez son père à Marseille, deux heures plus tôt. “Le weekend est un peu raccourci mais ça nous évite le stress”.Stressés, Monique et Rabah, un couple de cinquantenaires marseillais venus à Paris fêter un anniversaire, l’étaient aussi, mais “au final cette grève nous a un peu servi: au départ, on devait rentrer lundi car tous les trains étaient complets dimanche, mais comme il y a eu des désistements, on rentre un jour plus tôt, ça nous arrange”, se sont-ils réjouis. Même si “ces grèves à répétition les grands weekends et les vacances, y’en a marre”, ajoute Monique. Le syndicat SUD-Rail et un collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) avait appelé à la grève les 9, 10 et 11 mai pour réclamer une augmentation de leur prime de travail et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés en dernière minute d’après eux.Dimanche en fin de journée, la direction de la SNCF a confirmé à l’AFP que 95% des TGV ont pu circuler ce dimanche, et les trafics Transilien (trains de banlieue parisiens), TER (trains régionaux) et Intercités étaient, comme samedi, “normaux”. Coté grévistes, la mobilisation était toujours de “plus de 60% de grévistes chez les contrôleurs TGV et plus de 50% sur les TER”, a indiqué dimanche Fabien Villedieu, de Sud-Rail.- Nouvelle mobilisation en juin -La plupart des trains ont pu rouler grâce au déploiement de volontaires, cadres dans l’entreprise, ayant reçu des formations spéciales d’une journée pour remplacer les contrôleurs grévistes.Ces “contrôleurs réservistes (…) sont payés 50 euros de l’heure, ça gueule forcément du côté des titulaires”, a déclaré un agent SNCF dimanche matin en gare de Lille. Pour lui, la grève a été “complétement brisée. C’est dommage, mais tant mieux pour les usagers”, a-t-il ajouté.Pour Sud-Rail, “la SNCF a cherché à invisibiliser la grève, en imposant un plan de transport dégradé, avec des unités simples de TGV de 500 personnes au lieu des doubles trains habituels pendant les périodes d’affluence, qui nécessitent plus de contrôleurs”, selon Fabien Villedieu.Début mai, le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet avait indiqué à l’AFP avoir “déjà des milliers de réservations en moins pour ce pont du 8-mai” en anticipation de la grève.Affirmant avoir “donné toute sa chance au dialogue social” avec “plus de 35 réunions”, il s’est engagé à “donner de la lisibilité sur les repos hebdomadaires des chefs de bord TGV, à six mois et non plus à trois mois”, mais a exclu une augmentation de la rémunération.Sud-Rail devrait faire le point “en début de semaine prochaine” sur la suite éventuelle à donner au mouvement. La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a déjà lancé un nouvel appel à la grève le 4 juin pour les conducteurs, le 5 juin pour toutes les catégories de cheminots, avec des revendications portant sur les salaires ou l’amélioration des conditions de travail, et le 11 juin pour les contrôleurs.

SNCF: un dimanche quasi normal dans les gares malgré la grève

Le weekend prolongé du 8 mai n’aura finalement pas été gâché: malgré la grève SNCF annoncée de longue date, le trafic a été quasi normal dimanche dans les gares françaises, avec plus de neuf TGV sur dix en circulation.En ce dernier jour de ce qui devait être une “semaine noire” pour les voyageurs ayant prévu de circuler en train, à Lille comme à Paris, pas de pagaille dans les gares mais une affluence maitrisée et une ambiance très sereine pour un retour de grand weekend. Les tableaux d’affichage affichaient en quasi-totalité des trains à l’heure. Les seuls retards ou suppressions de trains étaient liés à des pannes électriques ou des défaillances matérielles, sans rapport avec la grève. Coté voyageurs aussi, le calme régnait. Dimanche matin, à Lille-Flandres, Charlotte, Alexandra et Aude, trois quadragénaires lilloises venues raccompagner des amis originaires de la région lyonnaise, ne cachaient pas leur soulagement. “On appréhendait qu’ils ne puissent pas venir”, a relaté Aude, juriste de profession, à un journaliste de l’AFP. Dans l’après-midi, dans le hall 2 de la gare Gare de Lyon à Paris, Aude, 32 ans, avait aussi le sentiment d’être “passée au travers” des mailles du filet. “Avec mes trois trains à prendre rien qu’à l’aller, j’étais à deux doigts de tout annuler”, a-t-elle expliqué en attendant son TGV retour pour Lyon après un weekend avec des amis. Mais “à l’exception d’un TER annulé entre Bordeaux et Arcachon” qui ne l’a pas empêché d’avoir sa correspondance, “ça s’est bien passé comparé à ce qu’on attendait”. Nahima, 38 ans, avait elle joué la prudence en faisant rentrer son fils de 12 ans de son weekend chez son père à Marseille, deux heures plus tôt. “Le weekend est un peu raccourci mais ça nous évite le stress”.Stressés, Monique et Rabah, un couple de cinquantenaires marseillais venus à Paris fêter un anniversaire, l’étaient aussi, mais “au final cette grève nous a un peu servi: au départ, on devait rentrer lundi car tous les trains étaient complets dimanche, mais comme il y a eu des désistements, on rentre un jour plus tôt, ça nous arrange”, se sont-ils réjouis. Même si “ces grèves à répétition les grands weekends et les vacances, y’en a marre”, ajoute Monique. Le syndicat SUD-Rail et un collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) avait appelé à la grève les 9, 10 et 11 mai pour réclamer une augmentation de leur prime de travail et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés en dernière minute d’après eux.Dimanche en fin de journée, la direction de la SNCF a confirmé à l’AFP que 95% des TGV ont pu circuler ce dimanche, et les trafics Transilien (trains de banlieue parisiens), TER (trains régionaux) et Intercités étaient, comme samedi, “normaux”. Coté grévistes, la mobilisation était toujours de “plus de 60% de grévistes chez les contrôleurs TGV et plus de 50% sur les TER”, a indiqué dimanche Fabien Villedieu, de Sud-Rail.- Nouvelle mobilisation en juin -La plupart des trains ont pu rouler grâce au déploiement de volontaires, cadres dans l’entreprise, ayant reçu des formations spéciales d’une journée pour remplacer les contrôleurs grévistes.Ces “contrôleurs réservistes (…) sont payés 50 euros de l’heure, ça gueule forcément du côté des titulaires”, a déclaré un agent SNCF dimanche matin en gare de Lille. Pour lui, la grève a été “complétement brisée. C’est dommage, mais tant mieux pour les usagers”, a-t-il ajouté.Pour Sud-Rail, “la SNCF a cherché à invisibiliser la grève, en imposant un plan de transport dégradé, avec des unités simples de TGV de 500 personnes au lieu des doubles trains habituels pendant les périodes d’affluence, qui nécessitent plus de contrôleurs”, selon Fabien Villedieu.Début mai, le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet avait indiqué à l’AFP avoir “déjà des milliers de réservations en moins pour ce pont du 8-mai” en anticipation de la grève.Affirmant avoir “donné toute sa chance au dialogue social” avec “plus de 35 réunions”, il s’est engagé à “donner de la lisibilité sur les repos hebdomadaires des chefs de bord TGV, à six mois et non plus à trois mois”, mais a exclu une augmentation de la rémunération.Sud-Rail devrait faire le point “en début de semaine prochaine” sur la suite éventuelle à donner au mouvement. La CGT-Cheminots, première organisation syndicale à la SNCF, a déjà lancé un nouvel appel à la grève le 4 juin pour les conducteurs, le 5 juin pour toutes les catégories de cheminots, avec des revendications portant sur les salaires ou l’amélioration des conditions de travail, et le 11 juin pour les contrôleurs.

Les Albanais portés par l’espoir d’un “avenir meilleur” votent à des législatives test

Portés par l’espoir d’un “avenir meilleur” et du “respect des règles”, les Albanais votent dimanche pour des législatives jugées cruciales pour les rêves européens du petit pays des Balkans. Ils sont appelés à départager Edi Rama, 60 ans, Premier ministre socialiste sortant, et Sali Berisha, 80 ans et figure de la droite.Anisa Bega, 25 ans, a voté à Tirana dès l’ouverture des bureaux à 07H00 (05H00 GMT), pleine d’espoir d’un “avenir meilleur et plus sûr”. Dritan Spahiu, professeur à la retraite, souhaite lui “que l’Albanie se stabilise” et devienne “le pays de respect de toutes les règles et de tous les acquis de l’Union européenne” (UE).A chacun, de l’encre indélébile bleue foncée est apposée sur un ongle.  Plus de 2.000 observateurs étrangers et albanais sont déployés. La communauté internationale scrute de près ces élections aux allures de test du bon fonctionnement d’institutions fragiles.En particulier le bon déroulement du scrutin, alors que depuis la fin du communisme au début des années 1990, les résultats sont systématiquement contestés par les perdants et donnent lieu à des allégations de fraude.Et la poursuite de la lutte contre le crime organisé et la corruption, condition cruciale pour l’UE qui a ouvert en juillet 2022 des négociations pour l’adhésion de l’Albanie, pays le plus europhile de la région.Un défi s’ajoute dimanche avec pour la première fois le vote de la diaspora, par voie postale. L’Albanie, où les salaires sont bas, connaît comme ailleurs dans les Balkans l’exode de ses habitants, vers des pays comme l’Allemagne ou l’Italie.Selon les données officielles de la commission électorale centrale (CEC), près de 246.000 Albanais résidant hors du pays sont inscrits sur les listes électorales.A 14H00 locales, la participation était de 30.34%, selon la CEC, et en fin d’après-midi aucun incident majeur n’avait été signalé.- Duel -Quelque 3,7 millions d’électeurs au total sont appelés à choisir parmi la quarantaine de partis engagés pour ce scrutin proportionnel, dominé par le duel entre Edi Rama et Sali Berisha. Le premier brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre, ce qui serait inédit. Ancien leader étudiant opposé au régime communiste qui domina le pays pendant plus de quatre décennies, ex-maire de Tirana, il est devenu chef du gouvernement en 2013. Sa carte majeure: la promesse d’intégrer l’UE “d’ici 2030”. L’opposition l’accuse régulièrement de liens avec le crime organisé. Lui se dit prêt à se “retirer de la vie politique si quiconque arrive à établir des liens avec la corruption ou les milieux criminels”.M. Berisha fut lui le premier président non communiste d’Albanie, et s’est allié avec plus d’une vingtaine d’autres partis contre M. Rama. Il promet à l’instar du président américain Donald Trump la “Great Albania”, avec un programme de relance économique, et s’est assuré pour sa campagne les services d’un consultant américain du Parti républicain, Chris LaCivita.- Crime organisé -Déclaré “persona non grata” aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption, M. Berisha est aussi poursuivi en Albanie pour “corruption passive d’un haut fonctionnaire”.Autre nouveauté de ce scrutin: des fonctionnaires et agents publics de la justice sont déployés pour la première fois au côté de la CEC. La justice albanaise a lancé pléthore d’enquêtes ces derniers mois, qui pourraient peser sur le scrutin. Le parquet spécial contre la corruption et le crime organisé (SPAK) a indiqué avoir ouvert en 2024 des enquêtes contre 33 anciens hauts fonctionnaires.L’ancien président Ilir Meta, candidat de l’alliance “Great Albania”, et le maire de Tirana, un ancien proche de M. Rama, attendent ainsi les résultats des élections en prison.Les deux grands partis ont surtout fait campagne sur l’économie: retraites, salaires, infrastructures ou encore tourisme, atout du petit pays bordé par l’Adriatique.Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 GMT. Les premiers résultats seront publiés dans les deux jours suivants le scrutin, selon la CEC.Soit juste avant le sommet de la Communauté politique européenne (CPE, cercle de 47 pays européens, membres ou non de l’UE), prévu vendredi à Tirana.

Les Albanais portés par l’espoir d’un “avenir meilleur” votent à des législatives test

Portés par l’espoir d’un “avenir meilleur” et du “respect des règles”, les Albanais votent dimanche pour des législatives jugées cruciales pour les rêves européens du petit pays des Balkans. Ils sont appelés à départager Edi Rama, 60 ans, Premier ministre socialiste sortant, et Sali Berisha, 80 ans et figure de la droite.Anisa Bega, 25 ans, a voté à Tirana dès l’ouverture des bureaux à 07H00 (05H00 GMT), pleine d’espoir d’un “avenir meilleur et plus sûr”. Dritan Spahiu, professeur à la retraite, souhaite lui “que l’Albanie se stabilise” et devienne “le pays de respect de toutes les règles et de tous les acquis de l’Union européenne” (UE).A chacun, de l’encre indélébile bleue foncée est apposée sur un ongle.  Plus de 2.000 observateurs étrangers et albanais sont déployés. La communauté internationale scrute de près ces élections aux allures de test du bon fonctionnement d’institutions fragiles.En particulier le bon déroulement du scrutin, alors que depuis la fin du communisme au début des années 1990, les résultats sont systématiquement contestés par les perdants et donnent lieu à des allégations de fraude.Et la poursuite de la lutte contre le crime organisé et la corruption, condition cruciale pour l’UE qui a ouvert en juillet 2022 des négociations pour l’adhésion de l’Albanie, pays le plus europhile de la région.Un défi s’ajoute dimanche avec pour la première fois le vote de la diaspora, par voie postale. L’Albanie, où les salaires sont bas, connaît comme ailleurs dans les Balkans l’exode de ses habitants, vers des pays comme l’Allemagne ou l’Italie.Selon les données officielles de la commission électorale centrale (CEC), près de 246.000 Albanais résidant hors du pays sont inscrits sur les listes électorales.A 14H00 locales, la participation était de 30.34%, selon la CEC, et en fin d’après-midi aucun incident majeur n’avait été signalé.- Duel -Quelque 3,7 millions d’électeurs au total sont appelés à choisir parmi la quarantaine de partis engagés pour ce scrutin proportionnel, dominé par le duel entre Edi Rama et Sali Berisha. Le premier brigue un quatrième mandat consécutif de Premier ministre, ce qui serait inédit. Ancien leader étudiant opposé au régime communiste qui domina le pays pendant plus de quatre décennies, ex-maire de Tirana, il est devenu chef du gouvernement en 2013. Sa carte majeure: la promesse d’intégrer l’UE “d’ici 2030”. L’opposition l’accuse régulièrement de liens avec le crime organisé. Lui se dit prêt à se “retirer de la vie politique si quiconque arrive à établir des liens avec la corruption ou les milieux criminels”.M. Berisha fut lui le premier président non communiste d’Albanie, et s’est allié avec plus d’une vingtaine d’autres partis contre M. Rama. Il promet à l’instar du président américain Donald Trump la “Great Albania”, avec un programme de relance économique, et s’est assuré pour sa campagne les services d’un consultant américain du Parti républicain, Chris LaCivita.- Crime organisé -Déclaré “persona non grata” aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en raison de son implication présumée dans le crime organisé et la corruption, M. Berisha est aussi poursuivi en Albanie pour “corruption passive d’un haut fonctionnaire”.Autre nouveauté de ce scrutin: des fonctionnaires et agents publics de la justice sont déployés pour la première fois au côté de la CEC. La justice albanaise a lancé pléthore d’enquêtes ces derniers mois, qui pourraient peser sur le scrutin. Le parquet spécial contre la corruption et le crime organisé (SPAK) a indiqué avoir ouvert en 2024 des enquêtes contre 33 anciens hauts fonctionnaires.L’ancien président Ilir Meta, candidat de l’alliance “Great Albania”, et le maire de Tirana, un ancien proche de M. Rama, attendent ainsi les résultats des élections en prison.Les deux grands partis ont surtout fait campagne sur l’économie: retraites, salaires, infrastructures ou encore tourisme, atout du petit pays bordé par l’Adriatique.Les bureaux de vote doivent fermer à 17H00 GMT. Les premiers résultats seront publiés dans les deux jours suivants le scrutin, selon la CEC.Soit juste avant le sommet de la Communauté politique européenne (CPE, cercle de 47 pays européens, membres ou non de l’UE), prévu vendredi à Tirana.