Los Angeles: une voiture fonce sur la foule et fait 30 blessés, son conducteur en garde à vue

Une voiture a foncé “pour des raisons inconnues” sur un groupe de personnes rassemblées devant une boîte de nuit de Los Angeles tôt samedi matin, faisant au moins 30 blessés, et son conducteur, agressé par la foule et touché par balle, a été placé en garde à vue.Le conducteur, “transporté à l’hôpital” et “opéré” après avoir été “blessé par balle” dans la confusion qui a suivi le moment où il a heurté la foule, a été placé en garde à vue par la police de Los Angeles et pourrait être poursuivi pour “tentative de meurtre”, a indiqué à la mi-journée l’une de ses responsables, Lillian Carranza, à la chaîne américaine CBS. “Il se trouve dans un état sable”, a-t-elle précisé.La police de la ville californienne avait communiqué plus tôt un bilan de sept personnes se trouvant dans un “état critique” et six dans un “état grave”. Au total, vingt-trois personnes ont été transportées à l’hôpital, selon la même source.Dans le détail, ces trente blessés recensés sont 18 femmes et 12 hommes vingtenaires et trentenaires, selon les autorités locales.Plus de 120 pompiers se sont rendus sur les lieux, à East Hollywood.”Vers 2H00 du matin, les agents de police ont répondu à un appel faisant état d’une agression avec une arme dans le secteur de Vermont Avenue et de Santa Monica Boulevard”, a détaillé la police locale dans un communiqué.”L’enquête préliminaire indique qu’un véhicule a foncé dans la foule pour des raisons encore inconnues”, a-t-elle poursuivi, en précisant que le conducteur du véhicule a été extrait de sa voiture par la foule et “agressé” au cours d’affrontements.- Tireur recherché -Le suspect qui a tiré sur le conducteur a pris la fuite à pied et est activement recherché par la police, qui a détaillé ses caractéristiques physiques dans une publication sur le réseau social X. Un groupe de personnes faisait la queue pour entrer dans la boîte de nuit, à proximité d’un camion vendant des tacos et du service voiturier, quand la voiture leur a foncé dessus, a expliqué le chef des pompiers de Los Angeles, Adam VanGerpen, à la chaîne de télévision ABC News.”Le guichet pour le service voiturier et le camion de tacos ont été renversés, et un grand nombre de personnes ont été touchées par le véhicule”, a-t-il détaillé.”C’est une tragédie déchirante (…) Le cÅ“ur des habitants de Los Angeles est avec toutes les victimes touchées ce matin – une enquête approfondie sur ce qui s’est passé est en cours”, a déclaré la maire de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis, Karen Bass, dans un communiqué.A l’aube samedi, une voiture au pare-chocs arraché et à la portière en pièces était emportée par les autorités locales devant le Vermont Hollywood, une salle de concert et boîte de nuit huppée, et le sol était jonché de débris, a constaté un photographe de l’AFP.Le lieu accueillait un événement de musique reggae et hip-hop de 22H00 à 2H00 du matin, selon son site internet. La zone où l’incident s’est produit est proche d’endroits très fréquentés comme le Sunset Boulevard et le Walk of Fame, le trottoir orné d’étoiles célébrant des personnalités du spectacle.

Druze regain control of Sweida city after Syria announces ceasefire

Druze fighters pushed out rival armed factions from Syria’s southern city of Sweida on Saturday, a monitor said, after the government ordered a ceasefire following a US-brokered deal to avert further Israeli military intervention.Fighting nonetheless persisted in other parts of Sweida province, even as the Druze regained control of their city following days of fierce battle with armed Bedouin supported by tribal gunmen from other parts of Syria.The Syrian Observatory for Human Rights monitor said that “tribal fighters withdrew from Sweida city on Saturday evening” after Druze fighters launched a large-scale attack.Israel had bombed government forces in both Sweida and Damascus earlier this week to force their withdrawal after they were accused of summary executions and other abuses against Druze civilians during their brief deployment in the southern province.More than 900 people have been killed in Sweida since Sunday as sectarian clashes between the Druze and Bedouin drew in the Islamist-led government, Israel and armed tribes from other parts of Syria.Earlier Saturday, an AFP correspondent saw dozens of torched homes and vehicles and armed men setting fire to shops after looting them.But in the evening, Bassem Fakhr, spokesman for the Men of Dignity, one of the two largest Druze armed groups, told AFP there was “no Bedouin presence in the city”.- Humanitarian corridors -The deal between the Islamist-government and Israel was announced by Washington early on Saturday Damascus time.US pointman on Syria, Tom Barrack, said interim President Ahmed al-Sharaa and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu “have agreed to a ceasefire” negotiated by the United States.Barrack, who is the US ambassador to Ankara, said the deal had the backing of Turkey, a key supporter of Sharaa, as well as neighbouring Jordan.”We call upon Druze, Bedouins and Sunnis to put down their weapons and together with other minorities build a new and united Syrian identity in peace and prosperity with its neighbours,” he wrote on X.Barrack later held a meeting in Amman with the Syrian and Jordanian top diplomats, during which they “agreed on practical steps to support Syria in implementing the agreement”, the US envoy said in a later post on X.The US administration, which alongside Turkey and Saudi Arabia has forged ties with the Islamist president despite his past links with Al-Qaeda, was critical of its Israeli ally’s recent air strikes on Syria and had sought a way out for Sharaa’s government.Sharaa followed up on the US announcement with a televised speech in which he announced an immediate ceasefire in Sweida and renewed his pledge to protect Syria’s ethnic and religious minorities.”The Syrian state is committed to protecting all minorities and communities in the country… We condemn all crimes committed” in Sweida, he said. The president paid tribute to the “important role played by the United States, which again showed its support for Syria in these difficult circumstances and its concern for the country’s stability”.The European Union welcomed the deal between Syria and Israel, saying it had been “appalled” by the deadly sectarian violence of recent days.France urged all parties to “strictly adhere” to the ceasefire.But Israel expressed deep scepticism about Sharaa’s renewed pledge to protect minorities, pointing to deadly violence against Alawites as well as Druze since he led the overthrow of longtime leader Bashar al-Assad in December.In Sharaa’s Syria “it is very dangerous to be a member of a minority — Kurd, Druze, Alawite or Christian”, Foreign Minister Gideon Saar posted on X.- ‘No more room in morgue’ -The Syrian Observatory for Human Rights, a Britain-based war monitor, said at least 940 people had been killed in the violence since Sunday.They included 326 Druze fighters and 262 Druze civilians, 165 of whom were summarily executed, according to the Observatory.They also included 312 government security personnel and 21 Sunni Bedouin, three of them civilians who were “summarily executed by Druze fighters”.Another 15 government troops were killed in Israeli strikes, the Observatory said.Syria’s Information Minister Hamza al-Mustafa on Saturday evening said that after the first phase of the ceasefire, which began on Saturday and involved the deployment of security forces to the province, a second phase would see the opening of humanitarian corridors.Raed al-Saleh, Syria’s minister for emergencies and disaster management, told state television that “the humanitarian situation is bad” and that convoys were waiting to enter Sweida when “the appropriate conditions” present themselves.According to the United Nations, the fighting has displaced least 87,000 people.burs-kir/lg/jsa/ami

Le prince Albert II célèbre ses 20 ans de règne avec les Monégasques

Le prince Albert II de Monaco a fêté ses 20 ans de règne samedi avec les Monégasques, lors d’un cocktail sur la place du palais qu’il a voulu intime et festif, loin des turbulences qui secouent la principauté depuis quelques anneés.Accompagné de son épouse Charlène, de leurs enfants Jacques et Gabriella, de ses soeurs Caroline et Stéphanie et de l’ensemble de la famille princière, Albert II a été applaudi par des milliers d’invités, face à de vastes buffets dressés sous des toiles aux couleurs rouge et blanc de Monaco.”Tout ce que je fais, chaque jour, que ce soit ici, dans les enceintes internationales, dans la solitude de mon bureau ou sur des mers lointaines, je le fais pour vous”, a-t-il lancé, avant de rappeler les “vertus essentielles” pour son pays : “le travail, le sens de l’accueil, l’intérêt pour l’innovation, l’attachement à l’éthique et l’ouverture à l’international”.Sous une chaleur lourde, la famille princière a ensuite déambulé parmi les invités, dans une ambiance jazzy. Célibataire sportif et séducteur en 2005, Albert II a désormais endossé le costume de père de famille comblé.Albert II règne depuis la mort de son père Rainier III le 6 avril 2005, mais son avènement n’avait été célébré qu’en juillet, à l’issue d’une période de deuil. Il avait alors marqué les esprits en assurant: “Argent et vertu doivent se conjuguer en permanence”.En 20 ans, Albert II a réussi à faire entendre sa voix sur l’environnement et à accompagner la réussite économique affolante de son micro-Etat de 2 km2 qui allie climat méditerranéen, luxe, casinos, restaurants étoilés, vues spectaculaires sur la grande bleue, sécurité et absence d’impôt sur les sociétés ou sur le revenu.L’immobilier y est le plus cher du monde et le PIB s’est élevé à 9,4 milliards d’euros en 2023, en hausse de près de 50% depuis 2014. Mais Monaco peine à s’aligner sur les exigences internationales de transparence et de lutte contre le blanchiment ou la corruption. Et le micro-Etat est aussi secoué par une bataille médiatique et judiciaire impliquant d’anciens proches d’Albert II accusés de malversations, qui dénoncent en retour une mainmise du magnat de l’immobilier Patrice Pastor sur la principauté.”Ne prêtons pas attention à ceux qui veulent nous désunir, nous affaiblir, nous décourager”, a lancé le prince dans son discours.”Quand on est une grande famille, qu’on a une belle vie, il y a toujours des moments où des gens sont jaloux”, a commenté de son côté Michèle Robillon, retraitée de 60 ans.

Kiev propose à Moscou de nouveaux pourparlers

L’Ukraine a proposé à la Russie de tenir de nouveaux pourparlers la semaine prochaine, a annoncé samedi le président Volodymyr Zelensky, quelques jours après avoir obtenu de Donald Trump la reprise des livraisons d’armes américaines.Deux rencontres successives à Istanbul entre délégations russe et ukrainienne, organisées sous la pression du président américain, n’ont guère apporté d’avancées sur un cessez-le-feu, ne débouchant que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.M. Zelensky a indiqué dans son message quotidien aux Ukrainiens que le secrétaire du Conseil de sécurité Roustem Oumerov avait “proposé une nouvelle rencontre avec la partie russe la semaine prochaine”.”Il faut relancer les négociations”, a-t-il ajouté.Le président ukrainien s’est aussi à nouveau dit prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine.”Une rencontre au plus haut niveau est nécessaire pour véritablement assurer la paix”, a-t-il dit.Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait à nouveau présenté des exigences maximales, incluant la cession par l’Ukraine de quatre régions en plus de la Crimée annexée en 2014, et le renoncement à toute aide militaire occidentale.L’Ukraine avait rejeté ce qu’elle avait qualifié d'”ultimatums”, et avait mis en doute la disposition de Moscou à négocier un cessez-le-feu.Le Kremlin a cependant affirmé cette semaine être prêt à poursuivre des négociations avec l’Ukraine, après que le président américain Donald Trump lui a donné 50 jours pour négocier la paix, menaçant de sanctions et annonçant le même jour reprendre des livraisons d’armes à Kiev financées par les pays de l’Otan.L’UE a de son côté renforcé vendredi ses sanctions contre Moscou, en ciblant la manne pétrolière russe par un abaissement sous les 50 dollars du plafond imposé au pétrole russe, principal source de financement du Kremlin.- Nouvelles frappes russes -La Russie n’a fait qu’intensifier ces derniers mois ses frappes et bombardements sur les villes ukrainiennes, y compris Kiev, et son offensive terrestre dans l’est du pays, où ses troupes avancent lentement mais régulièrement.Samedi encore, ses frappes de missiles et de drones ont fait trois morts en Ukraine.La localité de Vassylkivska, dans la région ukrainienne de Dnipropetrovsk (centre-est), a été touchée par un tir de missile qui a causé la mort d’au moins deux personnes, a annoncé sur Telegram le gouverneur Serguiï Lyssak.Un établissement médical, une école et une “institution culturelle” ont été détruits par cette attaque, qui a également endommagé des maisons, a-t-il ajouté.Plus tôt, la ville portuaire d’Odessa et sa banlieue, situées dans le sud de l’Ukraine, ont été la cible dans la nuit de vendredi à samedi d’une attaque de drones.Selon la police nationale, une personne a été tuée et six autres blessées lors de ces bombardements qui ont endommagé des “commerces”, des “habitations” et causé des incendies qui ont été ultérieurement éteints par les pompiers.L’armée de l’air ukrainienne a affirmé que la Russie avait lancé sur l’Ukraine, pendant la nuit, 344 drones ou drones leurres, ainsi que 35 missiles, en affirmant avoir abattu 208 de ces cibles.Dans son rapport quotidien, le ministère russe de la Défense a, lui, assuré avoir frappé en Ukraine pendant la nuit des sites du “complexe militaro-industriel” avec des drones et des missiles.L’armée a également affirmé avoir abattu 83 drones ukrainiens en Russie pendant la nuit, dont 16 au-dessus de la région de Moscou.Parallèlement, les chemins de fer russes ont affirmé que la circulation entre les localités de Likhaïa et Zamtchalovo, situées près de la frontière ukrainienne, dans la région russe de Rostov (sud-ouest), avait été interrompue en raison d’attaques de drones.

Clashes, homes torched in south Syria’s Sweida despite ceasefire

Smoke rose from burning houses in south Syria’s Sweida on Saturday and an Arab tribal fighter vowed to “slaughter” residents as deadly clashes with Druze fighters persisted.Just hours earlier, Syrian interim President Ahmed al-Sharaa had announced an immediate ceasefire, but Bedouins and tribal fighters who are allied with the Syrian authorities pushed on in the west of the Druze-majority city.”Go forward, tribes!” said fighter Abu Jassem, addressing fellow combatants in the area, where the streets were largely deserted.”We will slaughter them in their homes,” he said, referring to the Druze.The tribal fighters have converged on Sweida from other parts of Syria to support the Bedouins who have been clashing with Druze fighters since July 13.The violence has killed at least 940 people, according to a monitor.An AFP correspondent on Saturday saw dozens of torched homes and vehicles and armed men setting fire to shops after looting them.Some fighters, their faces covered, opened fire in the streets with automatic weapons while others moved around on vehicles and motorbikes.One fighter wore a black band around his head that bore the Islamic profession of faith.Another was carrying scissors, after footage in recent days showed fighters cutting the moustaches of Druze elderly and clergy, a grave insult to members of the minority community.The Druze, followers of an esoteric religion that split from Shiite Islam, are regarded at best with suspicion by more hard-line Sunni Islamists who count among the ranks of Syria’s new authorities.- ‘Nothing left’ -In Sweida city, where around 150,000 people live, residents have been holed up in their homes without electricity and water.Food supplies are scarce despite repeated appeals for humanitarian assistance, and communications have largely been cut off.Near the city’s main hospital, an AFP photographer said bloated bodies were being taken for burial in a nearby pit as the morgue was overflowing.A doctor had told AFP that the facility had received more than 400 bodies.Security forces on Saturday were deploying in the province with the stated aim of protecting civilians and ending the chaos.Near a village north of Sweida, an AFP correspondent saw government forces deploying at a checkpoint and seeking in vain to prevent armed tribal fighters from advancing.Interior ministry spokesman Noureddine al-Baba told AFP in the province’s north that security forces were deploying “to protect public and private property and guarantee the security of civilians”.Government forces were to “supervise the withdrawal of the tribes that were in battle with outlaw groups,” he added, referring to Druze fighters.An AFP correspondent said some tribal fighters withdrew from the city on Saturday afternoon, and also reported armed men dragging bodies from a street.According to the United Nations, the fighting has displaced at least 87,000 people.In recent days, brutal videos have circulated on social media, some appearing to show the execution of people in civilian clothing and the abuse of elderly Druze clerics, as dozens of people published shocking accounts of the deaths of loved ones.One resident of the city who fled days earlier told AFP that “We have nothing left.””Most of the people we know — our relatives and friends — are dead,” said the resident, requesting anonymity due to the security situation.”Sweida has been destroyed, and we are trying to keep our families away until this madness ends.”strs-lar/lg/ami

Syrians protest Sweida killings in London, Paris

Dozens of Syrians from minority communities rallied on Saturday in London and Paris, calling for action to protect the Druze in their Sweida heartland, where sectarian violence has killed hundreds.In central London, around 80 protesters chanted “God protect Druze” and “Stop supporting Jolani”, referring to Syrian interim leader Ahmed al-Sharaa’s nom de guerre, which he had abandoned after his Islamist group seized Damascus late last year.Demonstrators in the British capital held up placards calling for an end to the deadly violence in Sweida and for a humanitarian corridor to be opened up via the Jordanian border.More than 900 people have been killed in the Druze-majority province since Sunday, according to the Syrian Observatory for Human Rights monitor.The sectarian clashes between the Druze and Bedouin tribes, who are Sunni Muslim, have drawn in the Islamist-led government as well as Israel and armed tribes from other parts of Syria.In London, protest organiser Emad al Eismy told AFP atrocities were still going on in Sweida.”Shootings, beheadings, raping, killing children, (torching) shops, homes. It’s a barbarian movement going on in Sweida,” he said at the protest outside BBC headquarters.-‘Like ethnic cleansing’ -AFP correspondents in Sweida reported clashes on Saturday, despite a ceasefire ordered by the government following a US-brokered deal to avert further Israeli military intervention.The Observatory, a Britain-based war monitor, said armed volunteers had been deployed with the support of the Islamist-led government.Druze fighters said those who had arrived to support the Bedouin were mostly Islamists.Protester Maan Radwan, who has family in Sweida, fought back tears as he said some of his relatives had died in a massacre at their guesthouse. He reproached British Foreign Secretary David Lammy for his visit to Syria earlier this month, when he met al-Sharaa.The United Nations has called for an end to the bloodshed and demanded an independent investigation of the violence.William Salha, like most of the protesters, also has family members still living in Sweida.He said they were “helpless”, shut in their homes, attempting to keep themselves safe.”It’s like ethnic cleansing. They want the city without its people,” he said, accusing the Syrian government of complicity.A teenager from south London at the protest with his mother said multiple members of his father’s family had been gunned down and killed, with the news filtering out through an aunt.”The armed groups came to them, they tried to resist and they shot them,” he said.- ‘Where is France?’ -At the Paris protest, Aida Haladi wore black and clutched a picture of her 52-year-old brother whom she said was killed in front of his home Thursday morning in Sweida city.She said he had stepped out to grab some blood pressure medication he had forgotten.”He was an honest man. He never tried to hurt a soul,” she said.”Where is France?” Haladi said, accusing Syria’s interim president of complicity and angry at France’s leader Emmanuel Macron for having hosted him in Paris in May.Hours later, France urged all sides to “strictly adhere” to the ceasefire.Eva Radwan, a 41-year-old PhD student, held up a picture of her 34-year-old cousin and his two nephews, aged 13 and 16, who she said had been shot dead inside their home.She said her parents had been forced to move houses after their neighbourhood was bombarded earlier this week.”Jolani get out, Syria is not yours,” she shouted into a megaphone in front of the Eiffel Tower, leading around 20 other protesters.She also called for Jordan to open its border to let in aid.The Observatory said at least 940 people had been killed since Sunday, including 326 Druze fighters and 262 Druze civilians, 165 of whom were summarily executed.

Gaza civil defence says Israeli fire kills 32 near two aid centres

Gaza’s civil defence agency said on Saturday that Israeli fire killed 32 people and wounded more than 100 near two aid centres, in the latest deaths of Palestinians seeking food.Deaths of people waiting for handouts in huge crowds near food points in Gaza have become a regular occurrence, with the territory’s authorities frequently blaming Israeli fire.But the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation (GHF), which has replaced UN agencies as the main distributor of aid in the territory, has accused militant group Hamas of fomenting unrest and shooting at civilians.Civil defence agency spokesman Mahmud Bassal said the deaths happened near a site southwest of Khan Yunis and another centre northwest of Rafah, both in southern Gaza, attributing the fatalities to “Israeli gunfire”.One witness said he headed to the Al-Tina area of Khan Yunis before dawn with five of his relatives to try to get food when “Israeli soldiers” started shooting.”My relatives and I were unable to get anything,” Abdul Aziz Abed, 37, told AFP. “Every day I go there and all we get is bullets and exhaustion instead of food.”Three other witnesses also accused troops of opening fire.- ‘Warning shots’ -In response, the Israeli military said it “identified suspects who approached them during operational activity in the Rafah area, posing a threat to the troops”.Soldiers called for them to turn back and “after they did not comply, the troops fired warning shots”, it said, adding that it was aware of the reports about casualties.”The incident is under review. The shots were fired approximately one kilometre (more than half a mile) away from the aid distribution site at nighttime when it’s not active,” it said in a statement.GHF said reports of deaths near its sites were “false”.”We have repeatedly warned aid-seekers not to travel to our sites overnight and early morning hours,” it wrote on X.Elsewhere, the civil defence agency reported that an Israeli strike on a house near Nuseirat, in central Gaza, killed 12 people. Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify tolls and details provided by the civil defence agency and other parties.The war in Gaza, sparked by militant group Hamas’s deadly attack on Israel on October 7, 2023, has created dire humanitarian conditions for the more than two million people who live in the coastal territory.Most people have been displaced at least once by the fighting, and doctors and aid agencies say they were seeing the physical and mental health effects of 21 months of war, including more acute malnutrition.The World Food Programme said nearly one in three people in Gaza were not eating for days at a stretch and “thousands” were “on the verge of catastrophic hunger”.The UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, on Saturday said it had enough food for all of Gaza for more than three months but it was stockpiled in warehouses and blocked from being delivered.The free flow of aid into Gaza is a key demand of Hamas in indirect negotiations with Israel for a 60-day ceasefire in the war, alongside a full Israeli military withdrawal.- ‘Agitators’ -After a more than two-month Israeli aid blockade, GHF took over the running of aid distribution in late May, despite criticism from the United Nations which previously coordinated handouts, that it was designed to cater to Israeli military objectives.GHF acknowledged for the first time that 20 people died at its Khan Yunis site on Wednesday but blamed “agitators in the crowd… armed and affiliated with Hamas” for creating “a chaotic and dangerous surge” and firing at aid-seekers.The previous day, the UN said it had recorded 875 people killed in Gaza while trying to get food, including 674 “in the vicinity of GHF sites”, since it began operating.Hamas’s 2023 attack on Israel led to the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory military action has killed 58,765 Palestinians, most of them civilians, according to the health ministry in Hamas-run Gaza.

Gaza: la Défense civile annonce la mort de 32 Palestiniens près de centres d’aide

La Défense civile locale a affirmé que 32 Palestiniens avaient été tués et plus de 100 blessés samedi par des tirs israéliens près de centres d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas.Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 32 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées près d’un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d’un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des “tirs israéliens”.Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d’aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient “fausses”.Un témoin a raconté à l’AFP s’être rendu avant l’aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l’un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui.- “Que des balles” -“Nous n’avons rien pu avoir”, a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. “Chaque jour, je m’y rends mais nous ne recevons que des balles “.Trois autres témoins ont également accusé les soldats d’avoir ouvert le feu.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des “suspects” qui se sont approchés de soldats.Ils n’ont pas obtempéré aux appels de quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d’avertissement, a précisé l’armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes.”Nous examinons l’incident” qui s’est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d’aide fermé à ce moment-là, selon l’armée. “Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d’aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin”, a déclaré la GHF sur X, faisant état de “fausses” informations sur des morts près de ses sites.Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l’ONU sur un risque imminent de famine à Gaza.L’ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l’aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l’un de ses sites.En début de semaine, l’ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 “à proximité des sites de la GHF”.  – “Ouvrez les passages” -Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. “Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l’Unrwa accomplir sa mission”, a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile annonce la mort de 32 Palestiniens près de centres d’aide

La Défense civile locale a affirmé que 32 Palestiniens avaient été tués et plus de 100 blessés samedi par des tirs israéliens près de centres d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas.Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que 32 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées près d’un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d’un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des “tirs israéliens”.Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d’aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient “fausses”.Un témoin a raconté à l’AFP s’être rendu avant l’aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l’un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui.- “Que des balles” -“Nous n’avons rien pu avoir”, a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. “Chaque jour, je m’y rends mais nous ne recevons que des balles “.Trois autres témoins ont également accusé les soldats d’avoir ouvert le feu.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des “suspects” qui se sont approchés de soldats.Ils n’ont pas obtempéré aux appels de quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d’avertissement, a précisé l’armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes.”Nous examinons l’incident” qui s’est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d’aide fermé à ce moment-là, selon l’armée. “Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d’aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin”, a déclaré la GHF sur X, faisant état de “fausses” informations sur des morts près de ses sites.Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l’ONU sur un risque imminent de famine à Gaza.L’ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l’aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l’un de ses sites.En début de semaine, l’ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 “à proximité des sites de la GHF”.  – “Ouvrez les passages” -Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. “Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l’Unrwa accomplir sa mission”, a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.