Elu agressé en Gironde: quatre personnes, dont deux mineurs, en garde à vue 

Quatre personnes, dont deux mineurs, ont été placées en garde à vue mardi matin dans le cadre de l’enquête sur les violences subies par un élu qui tentait de mettre fin à un rodéo urbain samedi en Gironde, a indiqué le parquet de Libourne. Les deux mineurs sont âgés de 15 et 17 ans et les deux majeurs de 18 et 21 ans, a simplement précisé le procureur de la République Loïs Raschel, dans un court communiqué.Samedi en fin d’après-midi, ce conseiller municipal s’était adressé à “plusieurs individus effectuant un rodéo urbain”, leur demandant de “cesser cette activité”, avait écrit dimanche soir le magistrat dans un précédent communiqué.L’élu était venu à la rencontre d’une “quinzaine de motards”, sur le terrain de ball-trap de la commune, après avoir failli se faire renverser par une moto, un peu avant 18H00 dans une rue du village, selon ses propos dans le quotidien régional Sud Ouest.Le ton était alors monté et l’élu avait ensuite été “violemment frappé par l’un d’entre eux avec un objet métallique”, selon son témoignage, rapporté par le parquet, qui précise qu’il a ensuite été “roué de nombreux coups”, une fois au sol, avant de perdre connaissance.La victime, qui a ensuite été admise aux urgences, souffre de fractures à l’arcade, au nez et à la pommette droite.En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences. L’une des mesures-phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

Elu agressé en Gironde: quatre personnes, dont deux mineurs, en garde à vue 

Quatre personnes, dont deux mineurs, ont été placées en garde à vue mardi matin dans le cadre de l’enquête sur les violences subies par un élu qui tentait de mettre fin à un rodéo urbain samedi en Gironde, a indiqué le parquet de Libourne. Les deux mineurs sont âgés de 15 et 17 ans et les deux majeurs de 18 et 21 ans, a simplement précisé le procureur de la République Loïs Raschel, dans un court communiqué.Samedi en fin d’après-midi, ce conseiller municipal s’était adressé à “plusieurs individus effectuant un rodéo urbain”, leur demandant de “cesser cette activité”, avait écrit dimanche soir le magistrat dans un précédent communiqué.L’élu était venu à la rencontre d’une “quinzaine de motards”, sur le terrain de ball-trap de la commune, après avoir failli se faire renverser par une moto, un peu avant 18H00 dans une rue du village, selon ses propos dans le quotidien régional Sud Ouest.Le ton était alors monté et l’élu avait ensuite été “violemment frappé par l’un d’entre eux avec un objet métallique”, selon son témoignage, rapporté par le parquet, qui précise qu’il a ensuite été “roué de nombreux coups”, une fois au sol, avant de perdre connaissance.La victime, qui a ensuite été admise aux urgences, souffre de fractures à l’arcade, au nez et à la pommette droite.En mars 2024, le Parlement a adopté une loi visant à mieux protéger les représentants locaux contre les violences. L’une des mesures-phares du texte est l’alignement des sanctions sur celles prévues pour des violences à l’encontre de dépositaires de l’autorité publique, comme les policiers.

Les Bourses européennes ouvrent en petite hausse

Les Bourses européennes ont ouvert mardi en timide hausse, les investisseurs naviguant avec prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane, entre promesses d’accords imminents et annonces de surtaxes dans certains secteurs.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris gagnait 0,11%, Francfort 0,01%, Londres 0,33% et Milan 0,20%.

Fusillade à Rennes sur fond de trafic de drogue: les gardes à vue des 3 suspects prolongées

Les gardes à vue des trois hommes suspectés d’avoir tiré à l’arme automatique à Rennes samedi faisant trois blessés a été prolongée lundi soir, a indiqué mardi le parquet de la capitale bretonne.”Le Juge des libertés et de la détention (JLD) a bien prolongé les gardes à vue hier soir. Le défèrement au palais de justice devrait avoir lieu demain (mercredi) après-midi”, a indiqué à l’AFP Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes. Samedi en début de soirée, dans le quartier populaire et animé de Villejean, “un groupe d’hommes arrivés dans un véhicule en descendent munis d’au moins une arme automatique, et font feu sur un groupe d’individus présent sur place”, selon un communiqué du magistrat transmis dimanche.Une dizaine de coups de feu ont été tirés, blessant deux personnes aux jambes. Un troisième individu est frappé par plusieurs assaillants, d’après la même source. Les trois victimes, des mineurs âgés de 16 à 17 ans, ont été hospitalisées. Les deux blessés par balles ont subi une intervention chirurgicale, sans que leur pronostic vital ne soit engagé, tandis que le troisième a pu rapidement sortir de l’hôpital.Les trois suspects de l’agression, âgés de 19 à 21 ans, ont été arrêtés samedi à Saint-Grégoire, commune jouxtant Rennes, puis placés en garde à vue. Preuve de l’intensité des tirs à Villejean, “sur les lieux des faits, ont été constatés des impacts sur trois véhicules et un autre dans un appartement inoccupé. L’arme probablement utilisée, de type kalachnikov, a été retrouvée sur l’itinéraire de fuite”, avait précisé le procureur.Le parquet JIRS de Rennes, spécialisé dans la criminalité organisée, s’est saisi de l’enquête.

Sri Lanka government faces first vote test in local polls

Sri Lanka’s leftist government faced its first electoral test with local polls on Tuesday since sweeping parliamentary and presidential votes last year, as the country emerged from economic meltdown.President Anura Kumara Dissanayake urged voters to return all 339 local council bodies to his ruling National People’s Party (NPP) coalition, which enjoys a sweeping two-thirds majority in parliament.Dissanayake, who upset the more established political parties to win the September presidential election, built on his popularity to secure the parliamentary vote held two months later.Since coming to power, Dissanayake, 56, has made a U-turn on his pledge to renegotiate the terms of an unpopular IMF bailout loan agreed by his predecessor, and has maintained high tariffs.”We must understand the nature of the reality before us — an economy that has collapsed to the bottom,” Dissanayake said at his May Day rally in Colombo.He said it was essential for his party to sweep the local councils so that all layers of the administration were “free of corruption and endemic waste”.He also urged trade unions not to agitate over “small issues”, and to give his government more time to deliver on its promises of increased welfare.Some 17.1 million people — the same number that voted in the two previous national elections — are eligible to vote on Tuesday to elect 8,287 councillors from 75,589 candidates.The campaign has been lacklustre, with no high-profile figures in the running. Results are expected by midday on Wednesday.

La garde indigène au service de la forêt amazonienne au Pérou

Armés de leurs arcs, ils sont à l’affût du moindre bruit suspect dans la dense forêt amazonienne. Leur objectif, détecter le vrombissement de tronçonneuses, signe de déforestation illégale. Voici comment fonctionne la garde indigène de Masisea, au Pérou. Sous la conduite d’Abner Ancon, un instituteur, une dizaine de shipibo-konibo vêtus de gilets verts patrouillent ce jour-là, comme ils le font régulièrement, au sein de leur territoire de 4.900 hectares. Soudain, ils aperçoivent un homme en train de scier un tronc.”Vous êtes sur le territoire de Caimito”, lui lance le chef du groupe indigène, lui intimant l’ordre d’éteindre son engin. Une femme et un enfant accompagnent l’homme à la tronçonneuse. La pluie vient de cesser sur le territoire de Caimito, situé dans le district de Masisea, dans l’est du Pérou, laissant place à une chaleur suffocante. Pour cette fois, Abner Ancon, 54 ans, laissera repartir l’homme avec sa tronçonneuse.Ce que “nous conservons n’est pas seulement pour nous, mais pour toute l’humanité”, affirme-t-il. Le territoire de Caimito, où vivent 780 indigènes, est “menacé” par les trafiquants de bois, mais également les cultivateurs de coca qui “empoisonnent” l’eau avec des produits chimiques, ainsi que les pêcheurs illégaux et les mennonites, explique M. Ancon. Les mennonites, des protestants opposés au métissage, ont fondé depuis le 20e siècle quelque 200 colonies agricoles en Amérique latine. Ceux installés à Masisea sont poursuivis en justice pour déforestation.Les shipibo-konibo ont créé leur garde forestière il y a deux ans en réponse à l’absence de l’État, selon Abner Ancon. A l’époque, il s’agissait de la première des 19 forces de sécurité que comptent aujourd’hui les 176 communautés amazoniennes de ce peuple indigène.La garde dirigée par Abner Ancon a compté jusqu’à 80 membres, mais aujourd’hui, ils ne sont plus que 30 à la composer, majoritairement des hommes, beaucoup étant partis chercher du travail ailleurs. Avant de partir en patrouille, ils se regroupent au centre de leur village en criant en espagnol “garde, garde, force, force”. Ils sont armés d’arcs et de machettes.”Nous affrontons les pêcheurs qui prennent des tonnes de notre poisson”, explique notamment à l’AFP Hermogenes Fernandez, un shipibo-konibo de 59 ans. Ils n’ont pas d’armes à feu, pas de radio pour communiquer et aucun soutien de la part des autorités. Ils disposent d’un véhicule et de quelques bateaux. Lors de confrontations passées, certains ont été battus ou menacés avec des fusils de chasse. Lorsque la garde intervient, c’est toujours de manière pacifique, assure Abner Ancon. Il a porté plainte pour des menaces de mort reçues en juillet, mais les responsables n’ont pour l’heure pas été identifiés. “Je me demande encore pourquoi l’environnement a des ennemis”, s’interroge-t-il.

C1: l’Inter et le Barça prêts pour une nouvelle éruption

Six jours après la spectaculaire éruption de buts et de beau jeu de l’aller (3-3), l’Inter Milan et le FC Barcelone sont sur des charbons ardents pour décrocher mardi (21h00) leur billet pour la finale de la Ligue des champions.La dernière fois que le Barça a disputé une demi-finale de C1 à San Siro, en 2010, le géant catalan, porté alors par Lionel Messi et Zlatan Ibrahimovic, avait mis deux jours en car pour rallier Milan.Cette fois, le Barça n’a rien à redouter des caprices de l’Eyjafjöll, ce volcan islandais dont les cendres avaient paralysé il y a quinze ans le trafic aérien.Mais après une première manche enflammée par l’ouverture du score de Marcus Thuram d’une improbable talonnade et les coups de génie du phénomène Lamine Yamal, San Siro, rempli de 70.000 spectateurs, se prépare à vivre un choc qui pourrait envoyer de nouvelles répliques sismiques à travers tout le football européen.”C’est une très grande opportunité de marquer l’histoire” du club, a admis l’international espagnol Dani Olmo.Son entraîneur Hansi Flick, qui enregistre le retour de Robert Lewandowski sur le banc, deux semaines après une blessure à la cuisse gauche, a lui invité ses joueurs à “profiter” sur le terrain, sans se mettre la pression et à “démontrer à quel point ils sont forts”.- Six jours décisifs -Le technicien allemand a déjà remporté deux trophées, la Supercoupe d’Espagne et la Coupe du Roi, mais les six prochains jours seront décisifs pour déterminer si sa première saison catalane est un succès.Il peut en effet offrir au Barça mardi une première finale de Ligue des champions depuis 2015, une éternité pour le club catalan et ses supporters, et quasiment assurer un 28e titre de champion en remportant à domicile le Clasico dimanche. Pour aborder cette semaine capitale, Flick a fait tourner son effectif samedi contre la lanterne rouge Valladolid que le Barça a eu toutes les peines du monde à renverser (2-1).Il a fallu les entrées de Yamal, dès la 38e minute, puis de Raphinha et de Frenkie de Jong à la pause pour que son équipe décroche sa 13e victoire lors des 14 dernières journées de Liga.Son homologue de l’Inter, Simone Inzaghi, a adopté exactement la même stratégie et l’a même poussée à l’extrême avec pas moins de dix changements par rapport à l’équipe alignée la semaine dernière au stade Montjuic.L’Inter, dont le troisième et dernier sacre dans la compétition-reine remonte à cette volcanique année 2010 où il avait éliminé le Barça, est difficilement venu à bout du mal classé Vérone (1-0).- Avec Lautaro ? -Mais le champion d’Italie en titre, devancé de trois points par Naples, n’a plus son destin en mains en Serie A et semble vouloir se concentrer sur la Ligue des champions.”On n’est plus qu’à deux matches d’un titre, malgré toutes les difficultés qu’on a rencontrées. On a porté l’Inter au sommet du classement UEFA alors qu’on était 16e ou 17e il y a quatre ans, on a déjà fait quelque chose de très grand, mais on veut aller plus loin”, a prévenu Inzaghi en conférence de presse.S’il refuse de parler d’un plan anti-Yamal qui du haut de ses 17 ans avait relancé à l’aller son équipe menée 2-0 avec une prestation qualifiée de “Messiesque”, le technicien italien a laissé entendre que museler la pépite catalane sera la clef.”C’est très difficile de le priver de ballon, on va essayer. On va lui porter une attention particulière, il y aura un double marquage sur lui, mais comme il l’a montré à l’aller, c’est un talent exceptionnel, très dangereux quand il a le ballon, qui m’a impressionné par la rapidité de ses prises de décisions”, a-t-il poursuivi.”Mais, a-t-il prévenu, dans cette équipe, il y beaucoup de joueurs spéciaux”.Pour rallier le 31 mai à Munich leur deuxième finale sur les trois dernières éditions de la C1, après celle perdue contre Manchester City en 2023 (1-0), les Nerazzurri pourraient enregistrer le retour quasiment inespéré de Lautaro Martinez. Sorti à l’aller à cause d’une blessure à la cuisse gauche, le capitaine et buteur argentin pourrait finalement tenir sa place, tout comme Benjamin Pavard.”Une décision sera prise (mardi matin)”, a prévenu Inzaghi.