Crash d’un avion militaire sur une école au Bangladesh: le bilan monte à 27 morts

Le bilan provisoire de la chute accidentelle d’un avion de chasse de l’armée de l’air du Bangladesh sur un complexe scolaire de Dacca s’est aggravé mardi pour passer à 27 morts, pour l’essentiel des élèves victimes de brûlures.”A cet instant, 27 personnes sont mortes, dont 25 enfants et le pilote”, a déclaré devant la presse un haut-responsable du ministère de la Santé et de la Famille, Sayedur Rahman.Sur les quelque 170 blessés recensés par les secours dans les heures qui ont suivi l’accident, “78 sont toujours soignés dans différents hôpitaux” de la capitale, a ajouté M. Rahman.Selon l’armée, l’avion, un F-7 BGI de fabrication chinoise, a été victime d’un problème technique et s’est écrasé lundi en début d’après-midi sur le complexe scolaire de Milestone, dans le nord-ouest de Dacca.Cette catastrophe aérienne est la plus meurtrière survenue depuis des décennies au Bangladesh, qui observe mardi une journée de deuil national.Le monoréacteur, qui avait décollé quelques minutes plus tôt d’une base aérienne de la banlieue de Dacca, a percuté un bâtiment de deux étages où se tenaient des cours, qui s’est aussitôt embrasé.Au lendemain de l’accident, le complexe scolaire de Milestone, qui accueille en temps normal quelque 7.000 élèves, est resté largement désert, a constaté une journaliste de l’AFP.”L’école a perdu la vie, comme ses enfants”, a commenté un enseignant, Shahadat Hosein, 45 ans, croisé près d’une aire de jeu vide.Devant le bâtiment détruit par la chute de l’avion, un enfant de 11 ans se tient debout, silencieux.”Il est sorti de la classe deux ou trois minutes avant la catastrophe. Il a perdu son meilleur ami”, a raconté à l’AFP son père, Abul Bashar, un des gardiens de l’école.- “Traumatisme” -“Il n’a pas pu dormir de toute la nuit et m’a demandé ce matin de le conduire à l’école”, poursuit le père. “Je ne sais pas combien de temps il faudra pour revenir à la normale, pour effacer ce traumatisme de l’esprit des élèves”.Autour d’une aire de jeu, des enseignants se sont réunis, en pleurs. A voix basse, certains se demandent comment un avion militaire a pu être autorisé à voler au-dessus de la ville.Sur le site de l’accident, délimité par une banderole jaune et débarrassé pendant la nuit des principaux débris de l’avion, des militaires continuent à fouiller à la recherche d’indices.”Ils continuent à ramasser des éléments de preuve, y compris des restes de corps ou des effets appartenant aux écoliers”, a expliqué à l’AFP un officier de police sur place, Pohone Chakma.Le pilote du F-7, le lieutenant Towkir Islam, 27 ans, qui selon son oncle effectuait son premier vol sans instructeur sur ce type d’appareil, est décédé des suites de ses blessures.Selon l’armée, il a vainement tenté d’éloigner son appareil en chute des zones habitées.Une enquête a été ouverte par l’armée pour déterminer les causes de l’accident, notamment de l’avarie technique subie par l’avion.”Il semble qu’il ait été victime d’un problème mécanique. La cause exacte fait l’objet d’une enquête”, a affirmé l’armée lundi.De nombreux élèves du bâtiment ont été victimes de graves brûlures. La plupart ont été hospitalisés au service des urgences de l’Institut national des grands brûlés de Dacca.Le chef du gouvernement provisoire bangladais, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a décrété mardi un jour de deuil national.

Crash d’un avion militaire sur une école au Bangladesh: le bilan monte à 27 morts

Le bilan provisoire de la chute accidentelle d’un avion de chasse de l’armée de l’air du Bangladesh sur un complexe scolaire de Dacca s’est aggravé mardi pour passer à 27 morts, pour l’essentiel des élèves victimes de brûlures.”A cet instant, 27 personnes sont mortes, dont 25 enfants et le pilote”, a déclaré devant la presse un haut-responsable du ministère de la Santé et de la Famille, Sayedur Rahman.Sur les quelque 170 blessés recensés par les secours dans les heures qui ont suivi l’accident, “78 sont toujours soignés dans différents hôpitaux” de la capitale, a ajouté M. Rahman.Selon l’armée, l’avion, un F-7 BGI de fabrication chinoise, a été victime d’un problème technique et s’est écrasé lundi en début d’après-midi sur le complexe scolaire de Milestone, dans le nord-ouest de Dacca.Cette catastrophe aérienne est la plus meurtrière survenue depuis des décennies au Bangladesh, qui observe mardi une journée de deuil national.Le monoréacteur, qui avait décollé quelques minutes plus tôt d’une base aérienne de la banlieue de Dacca, a percuté un bâtiment de deux étages où se tenaient des cours, qui s’est aussitôt embrasé.Au lendemain de l’accident, le complexe scolaire de Milestone, qui accueille en temps normal quelque 7.000 élèves, est resté largement désert, a constaté une journaliste de l’AFP.”L’école a perdu la vie, comme ses enfants”, a commenté un enseignant, Shahadat Hosein, 45 ans, croisé près d’une aire de jeu vide.Devant le bâtiment détruit par la chute de l’avion, un enfant de 11 ans se tient debout, silencieux.”Il est sorti de la classe deux ou trois minutes avant la catastrophe. Il a perdu son meilleur ami”, a raconté à l’AFP son père, Abul Bashar, un des gardiens de l’école.- “Traumatisme” -“Il n’a pas pu dormir de toute la nuit et m’a demandé ce matin de le conduire à l’école”, poursuit le père. “Je ne sais pas combien de temps il faudra pour revenir à la normale, pour effacer ce traumatisme de l’esprit des élèves”.Autour d’une aire de jeu, des enseignants se sont réunis, en pleurs. A voix basse, certains se demandent comment un avion militaire a pu être autorisé à voler au-dessus de la ville.Sur le site de l’accident, délimité par une banderole jaune et débarrassé pendant la nuit des principaux débris de l’avion, des militaires continuent à fouiller à la recherche d’indices.”Ils continuent à ramasser des éléments de preuve, y compris des restes de corps ou des effets appartenant aux écoliers”, a expliqué à l’AFP un officier de police sur place, Pohone Chakma.Le pilote du F-7, le lieutenant Towkir Islam, 27 ans, qui selon son oncle effectuait son premier vol sans instructeur sur ce type d’appareil, est décédé des suites de ses blessures.Selon l’armée, il a vainement tenté d’éloigner son appareil en chute des zones habitées.Une enquête a été ouverte par l’armée pour déterminer les causes de l’accident, notamment de l’avarie technique subie par l’avion.”Il semble qu’il ait été victime d’un problème mécanique. La cause exacte fait l’objet d’une enquête”, a affirmé l’armée lundi.De nombreux élèves du bâtiment ont été victimes de graves brûlures. La plupart ont été hospitalisés au service des urgences de l’Institut national des grands brûlés de Dacca.Le chef du gouvernement provisoire bangladais, le prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a décrété mardi un jour de deuil national.

Brésil: Bolsonaro menacé d’emprisonnement pour des déclarations diffusées sur les réseaux sociaux

Un juge de la Cour suprême du Brésil a menacé lundi Jair Bolsonaro “d’emprisonnement immédiat” après la diffusion en ligne de déclarations de l’ancien président, en violation selon lui d’une interdiction d’utiliser les réseaux sociaux.L’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d’Etat contre l’actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux.Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d’inciter, avec son fils Eduardo, à des “actes hostiles” des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire “obstruction” au procès, dont il a la charge.En réaction, l’ancien président, qui a reçu le soutien de Donald Trump, a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l’avertissement judiciaire.Dans un document judiciaire consulté par l’AFP, M. de Moraes a présenté des publications de comptes X, Instagram et Facebook avec des vidéos, des images et le texte des déclarations de M. Bolsonaro devant les journalistes au Congrès.L’ex-président n’a pas publié le discours sur son propre compte, mais ses fils et ses alliés politiques l’ont fait.Le magistrat a ainsi reproché à Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans, de “prononcer un discours destiné à être diffusé sur des plateformes numériques”.M. de Moraes a également demandé aux avocats de l’ex-président de fournir des éclaircissements dans les 24 heures “sur le non-respect des mesures de précaution imposées, sous peine de décréter son emprisonnement immédiat”.Dans une décision antérieure, lundi, M. de Moraes avait prévenu que toute diffusion des interventions publiques de M. Bolsonaro sur les plateformes constituerait une violation des mesures en vigueur et que l’ancien président risquait d’être arrêté.Cependant, le chef de file de la droite et de l’extrême droite brésiliennes s’est présenté devant les caméras pour dénoncer ce qu’il considère comme un acte de “lâcheté” à son encontre.- “Humiliation ultime” -“C’est le symbole de l’humiliation ultime”, a-t-il déclaré en montrant pour la première fois le bracelet électronique qu’il est contraint de porter à la cheville gauche. “Ce qui est valable pour moi, c’est la loi de Dieu”, a-t-il ajouté dans des déclarations qui ont rapidement circulé sur les médias sociaux.La Cour suprême a confirmé lundi, à quatre voix contre une, les restrictions imposées à l’ancien président par le juge Moraes, lors d’une réunion en ligne qui s’est achevée peu avant minuit.Lors d’une conférence de presse, le député bolsonariste Sostenes Cavalcante a dénoncé une “censure” de la justice avec l’avertissement lancé lundi.La pression judiciaire s’accroit sur M. Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” à l’encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d’août. Lula a réprouvé un “chantage inacceptable”.Jair Bolsonaro voit dans son procès une “persécution” et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l’époque pour avoir essayé d’assurer leur “maintien autoritaire au pouvoir”.M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022.Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026.

Brésil: Bolsonaro menacé d’emprisonnement pour des déclarations diffusées sur les réseaux sociaux

Un juge de la Cour suprême du Brésil a menacé lundi Jair Bolsonaro “d’emprisonnement immédiat” après la diffusion en ligne de déclarations de l’ancien président, en violation selon lui d’une interdiction d’utiliser les réseaux sociaux.L’ancien dirigeant d’extrême droite (2019-2022), jugé pour tentative de coup d’Etat contre l’actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est vu contraint vendredi de porter dorénavant un bracelet électronique et de ne plus recourir aux réseaux sociaux.Le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes a justifié ces mesures en lui reprochant d’inciter, avec son fils Eduardo, à des “actes hostiles” des Etats-Unis contre le Brésil et de tenter de faire “obstruction” au procès, dont il a la charge.En réaction, l’ancien président, qui a reçu le soutien de Donald Trump, a fait lundi des déclarations aux médias, qui ont été rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, provoquant l’avertissement judiciaire.Dans un document judiciaire consulté par l’AFP, M. de Moraes a présenté des publications de comptes X, Instagram et Facebook avec des vidéos, des images et le texte des déclarations de M. Bolsonaro devant les journalistes au Congrès.L’ex-président n’a pas publié le discours sur son propre compte, mais ses fils et ses alliés politiques l’ont fait.Le magistrat a ainsi reproché à Jair Bolsonaro, âgé de 70 ans, de “prononcer un discours destiné à être diffusé sur des plateformes numériques”.M. de Moraes a également demandé aux avocats de l’ex-président de fournir des éclaircissements dans les 24 heures “sur le non-respect des mesures de précaution imposées, sous peine de décréter son emprisonnement immédiat”.Dans une décision antérieure, lundi, M. de Moraes avait prévenu que toute diffusion des interventions publiques de M. Bolsonaro sur les plateformes constituerait une violation des mesures en vigueur et que l’ancien président risquait d’être arrêté.Cependant, le chef de file de la droite et de l’extrême droite brésiliennes s’est présenté devant les caméras pour dénoncer ce qu’il considère comme un acte de “lâcheté” à son encontre.- “Humiliation ultime” -“C’est le symbole de l’humiliation ultime”, a-t-il déclaré en montrant pour la première fois le bracelet électronique qu’il est contraint de porter à la cheville gauche. “Ce qui est valable pour moi, c’est la loi de Dieu”, a-t-il ajouté dans des déclarations qui ont rapidement circulé sur les médias sociaux.La Cour suprême a confirmé lundi, à quatre voix contre une, les restrictions imposées à l’ancien président par le juge Moraes, lors d’une réunion en ligne qui s’est achevée peu avant minuit.Lors d’une conférence de presse, le député bolsonariste Sostenes Cavalcante a dénoncé une “censure” de la justice avec l’avertissement lancé lundi.La pression judiciaire s’accroit sur M. Bolsonaro en pleine crise diplomatique entre le Brésil et les Etats-Unis. Dénonçant une “chasse aux sorcières” à l’encontre de son allié, le président américain Donald Trump a menacé le Brésil de droits de douane supplémentaires de 50% à partir d’août. Lula a réprouvé un “chantage inacceptable”.Jair Bolsonaro voit dans son procès une “persécution” et risque plus de 40 ans de prison. Le parquet a demandé sa condamnation et celle de sept de ses collaborateurs de l’époque pour avoir essayé d’assurer leur “maintien autoritaire au pouvoir”.M. Bolsonaro est en outre inéligible jusqu’en 2030 pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé pour le scrutin de 2022.Plaidant pour une large amnistie, il espère faire annuler son inéligibilité pour concourir à la présidentielle de 2026.

Fin des soldes d’été en France, les ventes en baisse

Les soldes d’été, ponctuées cette année par la canicule, s’achèvent mardi soir dans la plupart des régions de France avec des ventes moroses après un début d’année positif, et la question de la pertinence de cette période de promotions agite les entreprises du secteur.Les ventes en magasin ont baissé de 5% sur les trois premières semaines de soldes par rapport à la même période l’an passé, et les ventes en ligne de 3%, selon le panel d’enseignes de l’habillement de Retail Int. pour l’Alliance du Commerce.Seul Paris tire son épingle du jeu, avec un rebond de 3% après avoir pâti en 2024 des Jeux olympiques.”La période des soldes n’est plus ce qu’elle était il y a 10, 15, 20 ans, ça n’est plus la seule période promotionnelle de l’année”, a relevé auprès de l’AFP Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce.Il appelle néanmoins à “relativiser”: au premier semestre, les ventes ont progressé de 1,7% par rapport aux six premiers mois de 2024.Et il met en avant “une très belle météo au printemps et sur le début de l’été, donc beaucoup de Français (…) n’ont peut-être pas attendu (la) période de soldes”, débutée le 25 juin, pour faire leurs achats.Le démarrage des soldes s’est par ailleurs accompagné d’une vague de chaleur dans l’Hexagone, décourageant les consommateurs de se déplacer.”A part un peu en matinée, on n’a eu quasiment personne les jours de canicule, c’était vraiment très calme”, raconte ainsi une commerçante parisienne citée dans le Crocis, l’observatoire économique de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Ile-de-France, publié lundi.”Les soldes n’ont pas vraiment séduit cet été, en partie en raison des fortes chaleurs qui ont découragé la clientèle mais aussi d’une vampirisation par les ventes privées”, remarque cette étude.”Les ventes privées s’inscrivent de plus en plus dans le paysage”, ce qui “empiète sur la clientèle des soldes”, souligne Bénédicte Gualbert, responsable de cette enquête.- Les soldes restent “un moment unique” -Le résultat de ces quatre semaines de remises est “dans l’ensemble très moyen”, déplore Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement (FNH), faisant état d’un “manque d’appétence pour les soldes de la part du consommateur”.”On réclame de décaler les soldes en fin de saison”, a-t-il précisé à l’AFP, soulignant la nécessité d’acheter “mieux, mais moins”, d’un “changement de paradigme”.Malgré tout, les commerçants restent attachés à ce rendez-vous, qui reste “un moment unique parce que c’est le seul moment rassembleur et fédérateur de tout le commerce”, souligne Yohann Petiot.”Ce que nous disent les commerçants c’est qu’il y a toujours un effet un peu magique [des soldes], bien qu’émoussé par rapport à ce que c’était il y a 15 ans”, ajoute Bénédicte Gualbert.Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, pointe lui du doigt la concurrence des chinois Shein et Temu pour expliquer ces soldes médiocres.”Il y avait toutes les raisons pour que ça soit positif (…), malheureusement non”, souligne-t-il. “Vivement que la loi anti-fast-fashion sorte!”Adoptée à l’Assemblée nationale, puis, début juin, au Sénat, cette proposition de loi doit désormais faire l’objet d’un accord députés-sénateurs lors d’une commission mixte paritaire (CMP) attendue à l’automne.Pour Yann Rivoallan, il y a “quelque chose à réinventer” au niveau des soldes, “mais tant qu’il y a Shein et Temu qui font tout et n’importe quoi, ça nous empêche de construire un écosystème sain pour les clients”.

Fin des soldes d’été en France, les ventes en baisse

Les soldes d’été, ponctuées cette année par la canicule, s’achèvent mardi soir dans la plupart des régions de France avec des ventes moroses après un début d’année positif, et la question de la pertinence de cette période de promotions agite les entreprises du secteur.Les ventes en magasin ont baissé de 5% sur les trois premières semaines de soldes par rapport à la même période l’an passé, et les ventes en ligne de 3%, selon le panel d’enseignes de l’habillement de Retail Int. pour l’Alliance du Commerce.Seul Paris tire son épingle du jeu, avec un rebond de 3% après avoir pâti en 2024 des Jeux olympiques.”La période des soldes n’est plus ce qu’elle était il y a 10, 15, 20 ans, ça n’est plus la seule période promotionnelle de l’année”, a relevé auprès de l’AFP Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce.Il appelle néanmoins à “relativiser”: au premier semestre, les ventes ont progressé de 1,7% par rapport aux six premiers mois de 2024.Et il met en avant “une très belle météo au printemps et sur le début de l’été, donc beaucoup de Français (…) n’ont peut-être pas attendu (la) période de soldes”, débutée le 25 juin, pour faire leurs achats.Le démarrage des soldes s’est par ailleurs accompagné d’une vague de chaleur dans l’Hexagone, décourageant les consommateurs de se déplacer.”A part un peu en matinée, on n’a eu quasiment personne les jours de canicule, c’était vraiment très calme”, raconte ainsi une commerçante parisienne citée dans le Crocis, l’observatoire économique de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Ile-de-France, publié lundi.”Les soldes n’ont pas vraiment séduit cet été, en partie en raison des fortes chaleurs qui ont découragé la clientèle mais aussi d’une vampirisation par les ventes privées”, remarque cette étude.”Les ventes privées s’inscrivent de plus en plus dans le paysage”, ce qui “empiète sur la clientèle des soldes”, souligne Bénédicte Gualbert, responsable de cette enquête.- Les soldes restent “un moment unique” -Le résultat de ces quatre semaines de remises est “dans l’ensemble très moyen”, déplore Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement (FNH), faisant état d’un “manque d’appétence pour les soldes de la part du consommateur”.”On réclame de décaler les soldes en fin de saison”, a-t-il précisé à l’AFP, soulignant la nécessité d’acheter “mieux, mais moins”, d’un “changement de paradigme”.Malgré tout, les commerçants restent attachés à ce rendez-vous, qui reste “un moment unique parce que c’est le seul moment rassembleur et fédérateur de tout le commerce”, souligne Yohann Petiot.”Ce que nous disent les commerçants c’est qu’il y a toujours un effet un peu magique [des soldes], bien qu’émoussé par rapport à ce que c’était il y a 15 ans”, ajoute Bénédicte Gualbert.Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, pointe lui du doigt la concurrence des chinois Shein et Temu pour expliquer ces soldes médiocres.”Il y avait toutes les raisons pour que ça soit positif (…), malheureusement non”, souligne-t-il. “Vivement que la loi anti-fast-fashion sorte!”Adoptée à l’Assemblée nationale, puis, début juin, au Sénat, cette proposition de loi doit désormais faire l’objet d’un accord députés-sénateurs lors d’une commission mixte paritaire (CMP) attendue à l’automne.Pour Yann Rivoallan, il y a “quelque chose à réinventer” au niveau des soldes, “mais tant qu’il y a Shein et Temu qui font tout et n’importe quoi, ça nous empêche de construire un écosystème sain pour les clients”.

Fin des soldes d’été en France, les ventes en baisse

Les soldes d’été, ponctuées cette année par la canicule, s’achèvent mardi soir dans la plupart des régions de France avec des ventes moroses après un début d’année positif, et la question de la pertinence de cette période de promotions agite les entreprises du secteur.Les ventes en magasin ont baissé de 5% sur les trois premières semaines de soldes par rapport à la même période l’an passé, et les ventes en ligne de 3%, selon le panel d’enseignes de l’habillement de Retail Int. pour l’Alliance du Commerce.Seul Paris tire son épingle du jeu, avec un rebond de 3% après avoir pâti en 2024 des Jeux olympiques.”La période des soldes n’est plus ce qu’elle était il y a 10, 15, 20 ans, ça n’est plus la seule période promotionnelle de l’année”, a relevé auprès de l’AFP Yohann Petiot, directeur général de l’Alliance du Commerce.Il appelle néanmoins à “relativiser”: au premier semestre, les ventes ont progressé de 1,7% par rapport aux six premiers mois de 2024.Et il met en avant “une très belle météo au printemps et sur le début de l’été, donc beaucoup de Français (…) n’ont peut-être pas attendu (la) période de soldes”, débutée le 25 juin, pour faire leurs achats.Le démarrage des soldes s’est par ailleurs accompagné d’une vague de chaleur dans l’Hexagone, décourageant les consommateurs de se déplacer.”A part un peu en matinée, on n’a eu quasiment personne les jours de canicule, c’était vraiment très calme”, raconte ainsi une commerçante parisienne citée dans le Crocis, l’observatoire économique de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Paris Ile-de-France, publié lundi.”Les soldes n’ont pas vraiment séduit cet été, en partie en raison des fortes chaleurs qui ont découragé la clientèle mais aussi d’une vampirisation par les ventes privées”, remarque cette étude.”Les ventes privées s’inscrivent de plus en plus dans le paysage”, ce qui “empiète sur la clientèle des soldes”, souligne Bénédicte Gualbert, responsable de cette enquête.- Les soldes restent “un moment unique” -Le résultat de ces quatre semaines de remises est “dans l’ensemble très moyen”, déplore Pierre Talamon, président de la Fédération nationale de l’habillement (FNH), faisant état d’un “manque d’appétence pour les soldes de la part du consommateur”.”On réclame de décaler les soldes en fin de saison”, a-t-il précisé à l’AFP, soulignant la nécessité d’acheter “mieux, mais moins”, d’un “changement de paradigme”.Malgré tout, les commerçants restent attachés à ce rendez-vous, qui reste “un moment unique parce que c’est le seul moment rassembleur et fédérateur de tout le commerce”, souligne Yohann Petiot.”Ce que nous disent les commerçants c’est qu’il y a toujours un effet un peu magique [des soldes], bien qu’émoussé par rapport à ce que c’était il y a 15 ans”, ajoute Bénédicte Gualbert.Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, pointe lui du doigt la concurrence des chinois Shein et Temu pour expliquer ces soldes médiocres.”Il y avait toutes les raisons pour que ça soit positif (…), malheureusement non”, souligne-t-il. “Vivement que la loi anti-fast-fashion sorte!”Adoptée à l’Assemblée nationale, puis, début juin, au Sénat, cette proposition de loi doit désormais faire l’objet d’un accord députés-sénateurs lors d’une commission mixte paritaire (CMP) attendue à l’automne.Pour Yann Rivoallan, il y a “quelque chose à réinventer” au niveau des soldes, “mais tant qu’il y a Shein et Temu qui font tout et n’importe quoi, ça nous empêche de construire un écosystème sain pour les clients”.

India face Bumrah dilemma as England search for top order stability

India must make a crucial call on the fitness of star pace bowler Jasprit Bumrah for the fourth Test against England at Old Trafford.England can clinch the series with a victory in Manchester but they have top order questions to resolve, while Ben Stokes and Ravindra Jadeja will be looking to repeat their third Test exploits.AFP Sport looks at three talking points ahead of the first day of the Test on Wednesday:India weigh up Bumrah decisionTrailing 2-1 in the five-match series after their painful 22-run loss at Lord’s, India cannot afford another defeat if they are to win a Test trip to England for the first time since 2007.That perilous position has increased the pressure to make the right decision on the fitness of Bumrah.India coach Gautam Gambhir made it clear at the start of the series that Bumrah would only be available for three matches due to a nagging back injury.Bumrah, 31, played in the first and third Tests against England, with India losing both matches, and missed the second game, which the tourists won.If India opt to use the world’s top ranked Test bowler in Manchester, it would likely rule him out of a potential series decider in the fifth Test.”We know we have got him for one of the last two Tests. It’s pretty obvious that the series is on the line now in Manchester so there will be a leaning towards playing him,” Gambhir’s assistant Ryan ten Doeschate said.The need to play Bumrah at Old Trafford has been heightened by injuries to India all-rounder Nitish Kumar Reddy and seamer Arshdeep Singh.England’s brittle top orderEngland may be within touching distance of winning the series, but questions about their fragile top order remain unsolved.Polarising opener Zak Crawley could only muster scores of 18 and 22 at Lord’s.Ollie Pope, filling the number three spot, reached 44 in the first innings but perished for just four in the second, while Crawley’s opening partner Ben Duckett was dismissed for 23 and 12.England must decide whether to keep faith with Crawley, whose international career has been filled with highs and lows.Scores of 267 against Pakistan and 189 against Australia showcased Crawley’s ability, but the 27-year-old’s frustrating habit of surrendering his wicket cheaply has led to calls for a change at the top of the line-up.However, England have backed Crawley and Duckett to the hilt, and captain Stokes said: “They complement each other. Left-hand, right-hand. “One is a giant, one is not. It is very hard for bowlers to settle in.”Jadeja v StokesAfter England’s Stokes rose to the occasion at Lord’s and Jadeja nearly delivered a match-winning innings for India, the all-rounders will carry hefty expectations in Manchester.Stokes led by example in England’s third Test triumph, scoring 77 runs in two innings, taking five wickets and producing a vital run-out of Rishabh Pant.Significantly, Stokes was able to push his body through 44 overs, including spells of 9.2 and 10 overs on the dramatic final day.Now 34, that was the most he has bowled in over six years after being plagued by injuries.”It was an incredible effort to be able to do that, but that’s just how he’s built, I guess. He’s just desperate to be the man and make things happen,” England batsman Joe Root said.Age was no barrier for the 36-year-old Jadeja either as he kept India in the Lord’s Test until the last moments.Now an elder statesman of the team after the Test retirements of Virat Kohli and Rohit Sharma, Jadeja’s gritty 61 not out from 181 balls took the tourists within a whisker of their 193-run target.He also scored 72 in the first innings and made 89 and 69 in the second Test at Edgbaston.”I always felt he has the ability to take pressure. With so much of experience, he normally comes with something that the team needs in any challenging conditions. Really, really valuable to the team,” India batting coach Sitanshu Kotak said.

Venezuela says migrants were tortured in Salvadoran prison

Venezuela announced a probe Monday into torture claims by 252 migrants the United States had sent to a notorious Salvadoran prison where they said they were beaten, sexually abused and fed rotten food.Attorney General Tarek William Saab presented photos and testimonies at a news conference in Caracas of some of the men, who said they had feared not making it out alive.Several had bruises on their bodies, marks of being shot with rubber bullets, and one had a split lip.Andry Hernandez Romero, a 32-year-old beautician among those sent to the notorious CECOT prison as part of US President Donald Trump’s migrant crackdown, said he barely survived the ordeal.”We were going through torture, physical aggressions, psychological aggressions,” he said in a video presented by Saab.”I was sexually abused.”Saab said the prosecutor’s office was interviewing the returned migrants.Many spoke of being held in “inhuman cells,” deprived of sunlight and ventilation, and given rotten food and unsafe drinking water.The men had no access to lawyers or their relatives, and the last time many of them were seen was when President Nayib Bukele’s government issued photos of them arriving at the prison shackled and with their heads shorn.- ‘Mom, it’s Mervin’ -By Monday afternoon, the migrants had not yet been reunited with their families.Officials said they were undergoing medical exams, being issued with new Venezuelan ID cards, and interviewed by the prosecutor’s office.Mercedes Yamarte, 46, told AFP she was preparing a welcome party for her 29-year-old son Mervin — one of the men released from the prison Bukele built as part of his mass anti-gang crackdown.She had put up balloons, banners and prepared food at their home in a poor neighborhood of Maracaibo in northern Venezuela, but had no idea when to expect him.At lunchtime on Monday, she received a call, and heard the words: “Mom, it’s Mervin.””I hadn’t heard my son’s voice in four months and seven days, listening to him was a joy, a joy I cannot describe,” she told AFP.- Crimes against humanity -The men were accused in the United States of being gang members and flown in March to El Salvador, after Trump invoked rarely used wartime laws to deport the men without court hearings.Their treatment elicited an international outcry.Saab said the Venezuelan investigation would target Bukele and other Salvadoran officials for alleged crimes against humanity.And he urged the International Criminal Court (ICC) and the UN Human Rights Council to act.The men were freed last Friday and flown back home in what the Trump administration said was an exchange for 10 Americans or US residents and dozens of “political prisoners” held in Venezuela.President Nicolas Maduro on his TV show Monday claimed Bukele had tried “last minute” to prevent the migrants from leaving.”You could not stop the first plane, but for the second plane he put some car on the runway… to provoke either an accident or prevent them from leaving,” he said. Venezuelan opposition leader Maria Corina Machado labeled the process as an “exchange of prisoners of war” during a television interview Monday.Venezuela itself faces an investigation by the ICC in The Hague, with similar allegations of torturing prisoners and denying them access to legal representation.Hundreds of people are held for political reasons in Venezuela, according to rights group Foro Penal.Some 2,400 people were arrested, 28 killed and 200 injured in a crackdown on protests that broke out last July after Maduro claimed victory in elections he is widely accused of having stolen.On Sunday, Maduro’s government insisted negotiations for the migrants’ release were held “only with the United States of America” and not “the clown” Bukele.Â