Les 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour le conclave

La totalité des 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour participer au conclave, a annoncé lundi le Vatican, ouvrant la voie au processus d’élection du successeur du pape François qui débutera officiellement mercredi.Les cardinaux électeurs, c’est-à-dire ceux âgés de moins de 80 ans, se réuniront ce jour-là dans la chapelle Sixtine et continueront à voter dans le secret jusqu’à ce que l’un d’eux obtienne la majorité des deux tiers et devienne le chef des 1,4 milliard de catholiques dans le monde.Signe concret de l’imminence du conclave : lundi matin, à l’aide d’une grue, des techniciens ont installé sur le balcon de la basilique Saint-Pierre des rideaux rouges à travers lesquels le pape élu fera sa première apparition publique.- Un “guide” -Lundi, les cardinaux, électeurs ou non, se retrouvent en “congrégations générales”, des réunions à huis clos pendant lesquelles ils établissent le portrait robot du successeur de Pierre et les priorités pour le prochain pontificat. Dans la matinée, il ont décrit le futur pape comme “une figure qui doit être présente, proche, capable d’avoir un rôle de pont et de guide” pour “une humanité désorientée”. Ce futur “pasteur proche de la vie concrète des gens” devra affronter de nombreux défis, notamment la crise environnementale, les guerres et la “fragmentation du monde” mais aussi “les divisions internes de l’Eglise”.Un portrait ressemblant à s’y méprendre au pape défunt, “révolutionnaire” pour certains, dont le pontificat fut, 12 années durant, marqué par une très grande popularité mais aussi une farouche opposition interne. Les fidèles ont aussi leur avis sur le futur pape. Interrogée par l’AFP place Saint-Pierre, Isabelle Gervasio, une retraitée de 69 ans de Saint-Raphaël (sud-est de la France), voudrait voir “la prolongation de ce qu’a commencé François”, avec davantage de droits pour les femmes.”Le jour où on aura le droit d’avoir des prêtres, des religieux mariés comme dans certaines religions, je pense qu’il y a beaucoup de monde qui reviendra vers l’Eglise”, poursuit-elle.Francesco Melia, un retraité italien de 69 ans, espère quant à lui “un peu plus d’ouverture vers les jeunes”.- Michel-Ange -Artisan d’une profonde réforme de l’institution deux fois millénaire, François a nommé quelque 80% des électeurs, notamment dans des pays marginalisés par l’Eglise ou éloignés de l’Europe.Conséquence de ce remodelage : avec 70 pays des cinq continents représentés, un record, ce conclave s’annonce déjà comme le plus international de l’Histoire mais aussi parmi les plus ouverts.Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, ceux considérés comme favoris. Mais, à l’image de l’élection de Jorge Bergoglio en 2013, “une surprise” est aussi possible, prévient auprès de l’AFP le vaticaniste italien Marco Politi, qui évoque “le conclave le plus spectaculaire des cinquante dernières années”.Une mise en garde rappelant un dicton célèbre à Rome : “Qui entre pape au conclave en ressort cardinal”.Au Vatican, les préparatifs battent leur plein : la chapelle Sixtine a été aménagée pour accueillir le cérémonial hérité du Moyen-Âge à partir de mercredi après-midi dans le décor majestueux des fresques de Michel-Ange, dont l’impressionnant Jugement Dernier.Lundi, le personnel entourant les cardinaux pendant le conclave – agents d’entretien, cuisiniers, médecins, etc. – devait prêter serment, jurant de garder le secret sous peine d’excommunication.- Paris en ligne -Les jours suivants, coupés du monde, les cardinaux voteront quatre fois par jour – deux fois le matin, deux l’après-midi – à bulletins secrets, qui seront ensuite brûlés dans un poêle.Le monde aura alors les yeux rivés sur la cheminée métallique perçant le toit de la chapelle, d’où émanera, tous les deux tours de scrutins, une fumée blanche en cas d’élection, ou noire si la majorité des deux tiers – 89 voix – n’est pas atteinte.Violences sexuelles, crise des vocations, finances, etc. ; nombreux sont les défis attendant le 267e pape, à la fois chef d’Etat et boussole morale dans un monde en proie à des conflits majeurs et marqué par la montée des gouvernements populistes, le développement de l’intelligence artificielle et la crise écologique.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt inédit, bien au-delà des sphères religieuses, à l’image des millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, du succès des jeux en ligne ou des records du film américano-britannique Conclave, avec Ralph Fiennes, sorti en 2024.Pour le cardinal Jean-Paul Vesco, l’archevêque d’Alger, la ligne de fracture entre cardinaux “n’est ni Nord-Sud, ni fonction des périphéries” mais est plutôt tracée entre “ceux qui jugent nécessaire de recadrer les choses et d’autres qui appellent à poursuivre le chantier”, a-t-il confié à l’AFP.Face aux profondes divisions traversant l’Eglise, “on peut dire ironiquement qu’il y a le choix entre un pape qui freine et un pape qui avance très lentement. Car, on le sait, il n’y aura pas de François II”, prédit Marco Politi.Devant les profondes divisions que traverse l’Eglise, le prochain pape devra être une figure de “consensus” capable de “raccommoder” les différents courants à travers davantage de collégialité, estime-t-il.

Les 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour le conclave

La totalité des 133 cardinaux électeurs sont arrivés à Rome pour participer au conclave, a annoncé lundi le Vatican, ouvrant la voie au processus d’élection du successeur du pape François qui débutera officiellement mercredi.Les cardinaux électeurs, c’est-à-dire ceux âgés de moins de 80 ans, se réuniront ce jour-là dans la chapelle Sixtine et continueront à voter dans le secret jusqu’à ce que l’un d’eux obtienne la majorité des deux tiers et devienne le chef des 1,4 milliard de catholiques dans le monde.Signe concret de l’imminence du conclave : lundi matin, à l’aide d’une grue, des techniciens ont installé sur le balcon de la basilique Saint-Pierre des rideaux rouges à travers lesquels le pape élu fera sa première apparition publique.- Un “guide” -Lundi, les cardinaux, électeurs ou non, se retrouvent en “congrégations générales”, des réunions à huis clos pendant lesquelles ils établissent le portrait robot du successeur de Pierre et les priorités pour le prochain pontificat. Dans la matinée, il ont décrit le futur pape comme “une figure qui doit être présente, proche, capable d’avoir un rôle de pont et de guide” pour “une humanité désorientée”. Ce futur “pasteur proche de la vie concrète des gens” devra affronter de nombreux défis, notamment la crise environnementale, les guerres et la “fragmentation du monde” mais aussi “les divisions internes de l’Eglise”.Un portrait ressemblant à s’y méprendre au pape défunt, “révolutionnaire” pour certains, dont le pontificat fut, 12 années durant, marqué par une très grande popularité mais aussi une farouche opposition interne. Les fidèles ont aussi leur avis sur le futur pape. Interrogée par l’AFP place Saint-Pierre, Isabelle Gervasio, une retraitée de 69 ans de Saint-Raphaël (sud-est de la France), voudrait voir “la prolongation de ce qu’a commencé François”, avec davantage de droits pour les femmes.”Le jour où on aura le droit d’avoir des prêtres, des religieux mariés comme dans certaines religions, je pense qu’il y a beaucoup de monde qui reviendra vers l’Eglise”, poursuit-elle.Francesco Melia, un retraité italien de 69 ans, espère quant à lui “un peu plus d’ouverture vers les jeunes”.- Michel-Ange -Artisan d’une profonde réforme de l’institution deux fois millénaire, François a nommé quelque 80% des électeurs, notamment dans des pays marginalisés par l’Eglise ou éloignés de l’Europe.Conséquence de ce remodelage : avec 70 pays des cinq continents représentés, un record, ce conclave s’annonce déjà comme le plus international de l’Histoire mais aussi parmi les plus ouverts.Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille Jean-Marc Aveline ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, ceux considérés comme favoris. Mais, à l’image de l’élection de Jorge Bergoglio en 2013, “une surprise” est aussi possible, prévient auprès de l’AFP le vaticaniste italien Marco Politi, qui évoque “le conclave le plus spectaculaire des cinquante dernières années”.Une mise en garde rappelant un dicton célèbre à Rome : “Qui entre pape au conclave en ressort cardinal”.Au Vatican, les préparatifs battent leur plein : la chapelle Sixtine a été aménagée pour accueillir le cérémonial hérité du Moyen-Âge à partir de mercredi après-midi dans le décor majestueux des fresques de Michel-Ange, dont l’impressionnant Jugement Dernier.Lundi, le personnel entourant les cardinaux pendant le conclave – agents d’entretien, cuisiniers, médecins, etc. – devait prêter serment, jurant de garder le secret sous peine d’excommunication.- Paris en ligne -Les jours suivants, coupés du monde, les cardinaux voteront quatre fois par jour – deux fois le matin, deux l’après-midi – à bulletins secrets, qui seront ensuite brûlés dans un poêle.Le monde aura alors les yeux rivés sur la cheminée métallique perçant le toit de la chapelle, d’où émanera, tous les deux tours de scrutins, une fumée blanche en cas d’élection, ou noire si la majorité des deux tiers – 89 voix – n’est pas atteinte.Violences sexuelles, crise des vocations, finances, etc. ; nombreux sont les défis attendant le 267e pape, à la fois chef d’Etat et boussole morale dans un monde en proie à des conflits majeurs et marqué par la montée des gouvernements populistes, le développement de l’intelligence artificielle et la crise écologique.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt inédit, bien au-delà des sphères religieuses, à l’image des millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, du succès des jeux en ligne ou des records du film américano-britannique Conclave, avec Ralph Fiennes, sorti en 2024.Pour le cardinal Jean-Paul Vesco, l’archevêque d’Alger, la ligne de fracture entre cardinaux “n’est ni Nord-Sud, ni fonction des périphéries” mais est plutôt tracée entre “ceux qui jugent nécessaire de recadrer les choses et d’autres qui appellent à poursuivre le chantier”, a-t-il confié à l’AFP.Face aux profondes divisions traversant l’Eglise, “on peut dire ironiquement qu’il y a le choix entre un pape qui freine et un pape qui avance très lentement. Car, on le sait, il n’y aura pas de François II”, prédit Marco Politi.Devant les profondes divisions que traverse l’Eglise, le prochain pape devra être une figure de “consensus” capable de “raccommoder” les différents courants à travers davantage de collégialité, estime-t-il.

Foot: Abriel écarté de la section féminine du PSG à six jours des playoffs

Avant même la fin d’une saison traversée par les tensions, l’entraîneur de la section féminine du Paris Saint-Germain Fabrice Abriel a été écarté lundi, à six jours d’une demi-finale de play-off en championnat.La défaite samedi en finale de la Coupe de France contre le Paris FC (0-0, 5 t.a.b. à 4), précisément l’adversaire que le PSG doit retrouver au Parc des Princes dimanche (17h00), a précipité la chute d’un technicien qui a connu plusieurs conflits avec son groupe depuis son arrivée dans la capitale à l’été 2024.Il sera remplacé par intérim par le Brésilien Paulo Cesar, ancien joueur du PSG et en charge jusqu’ici des U19 féminines, selon une source proche du dossier.Pas plus tard que lors de la finale de la Coupe de France, l’équipe d’Abriel a commencé avec deux de ses cadres sur le banc, les internationales tricolores Sakina Karchaoui et Marie-Antoinette Katoto.Karchaoui avait été écartée lors des matches précédents. Elle payait un entretien à L’Équipe où elle avait évoqué son affinité technique avec son ancien entraîneur à Paris Jocelyn Prêcheur.”Jocelyn connaissait mes qualités, c’était un tacticien, donc on faisait énormément de vidéos individuelles pour pouvoir progresser. C’était un peu plus compliqué avec Fabrice”, affirmait-elle au quotidien sportif.Avec Abriel, “je n’ai pas cette affinité que j’ai eue avec Jocelyn, en toute honnêteté. Donc je travaille autrement”.Voir Katoto, star de l’équipe, débuter la finale sur le banc était une surprise, même si la buteuse de l’équipe de France formée au PSG est en fin de contrat et ne sera vraisemblablement pas conservée par le club.Samedi lors de la finale de Coupe, les entrées simultanées de Karchaoui et Katoto à l’heure de jeu ont réveillé le PSG jusqu’alors atone. De quoi faire regretter les choix tactiques initiaux d’Abriel.Le coach venu de Fleury, qu’il avait conduit jusqu’en finale de la Coupe de France 2024 perdue contre… le PSG (1-0), avait déjà eu plus tôt dans la saison des relations difficiles avec une autre patronne du groupe, Grace Geyoro, elle aussi sortie de l’équipe quelques matches en novembre-décembre.- Le brassard retiré à Geyoro -Abriel avait alors assuré qu’il n’y avait “pas de joueuse écartée”, appelant ses troupes à “accepter les critiques”.Geyoro, “on en a besoin à son meilleur potentiel” mais “il y a un cadre à respecter pour tout le monde”, avait-il ajouté.Dès le début de la saison, Abriel avait souhaité marquer son territoire en retirant lors du stage d’avant-saison à la milieu de terrain son brassard de capitaine, passé au bras de la Polonaise Paulina Dudek, une décision jamais bien comprise par Geyoro.Le technicien avait également des rapports tendus avec la direction sportive, en désaccord avec son système de jeu.”Je sais comment je veux gagner des matches. J’ai une idée très précise et tout cela m’appartient”, disait Abriel, droit dans ses crampons, avant la finale de la Coupe de France.Il a aussi dû composer avec un large renouvellement de l’effectif durant l’été (départs de Baltimore, Jean-François, Picaud et Chawinga, arrivées de Earps, Mbock, Echegini, Leuchter, Dorsin). La saison avait mal commencé pour l’ancien milieu de terrain formé au PSG, son équipe ayant été sèchement éliminée dès les barrages de la Ligue des champions par la Juventus Turin (3-1/2-1).La suite a été émaillée de choix tactiques et d’un management souvent mal compris. Et comme presque à chaque saison, le PSG n’a pas soutenu la comparaison avec son grand rival, l’Olympique Lyonnais, qui l’a battu deux fois en Première Ligue et va terminer premier de la saison régulière loin devant.Il ne reste qu’une journée de championnat mercredi, avant les play-offs du week-end où le PSG peut encore se qualifier pour la finale contre le vainqueur d’OL-Dijon. Sans Abriel.

Wall Street commence la semaine dans le rouge, en proie à des prises de bénéfices

La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, les investisseurs cherchant à vendre massivement leurs actions pour profiter de leurs plus-values après plusieurs séances en hausse, et se montrant prudents à quelques jours de la réunion de la banque centrale américaine (Fed).Vers 14H05 GMT, le Dow Jones reculait de 0,23%, l’indice Nasdaq perdait 0,73% et l’indice élargi S&P 500 lâchait 0,71%.Les acteurs de marché cherchent notamment à engranger quelques bénéfices “après neuf jours consécutifs de hausse de l’indice S&P 500, ce qui n’était pas arrivé depuis 20 ans”, relève auprès de l’AFP Sam Stovall.A la clôture vendredi, l’indice de référence de la Bourse de New York avait effacé toutes ses pertes depuis le 2 avril, date à laquelle Donald Trump a annoncé une vague de droits de douane prohibitifs ciblant les partenaires commerciaux de Washington.La semaine passée, “nous avons reçu des commentaires pleins d’espoir disant que les Etats-Unis sont ouverts à la négociation, que la Chine finira probablement par négocier ou par s’asseoir à la table des négociations”, rappelle Sam Stovall, ce qui avait poussé la place américaine.Tant qu’un accord ne sera pas trouvé entre les deux premières puissances économiques mondiales, “le marché restera très volatil”, anticipe l’analyste, soulignant toutefois que les investisseurs ont pour la plupart “déjà intégré dans le prix des actions” la possibilité d’une absence d’accord.Lors d’une interview diffusée à la télévision américaine dimanche, Donald Trump a défendu sa guerre commerciale, assurant avoir “réussi à faire baisser les prix”.”Nous avons essentiellement rompu les relations commerciales (avec la Chine, ndlr) en imposant des droits de douane aussi élevés”, a rappelé le locataire de la Maison Blanche.”Et ce n’est pas grave”, a-t-il ajouté, assurant toutefois vouloir abaisser ces surtaxes “à un moment donné”.Le président américain a estimé que les Etats-Unis se trouvaient dans “une période de transition” et que le pays connaîtra par la suite “le plus grand boom économique de l’histoire” grâce à ses choix politiques.En milieu de semaine, l’attention de Wall Street se tournera vers la nouvelle réunion de la Réserve fédérale.Malgré les appels répétés de Donald Trump pour une baisse de taux, l’issue de cette réunion ne fait guère de doute aux yeux de l’immense majorité des acteurs de la finance.L’institution monétaire devrait laisser ses taux au niveau qui est le leur depuis décembre, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.Les marchés risquent de ne “pas avoir grand-chose à se mettre sous la dent” car “le président de la Fed, Jerome Powell, finira probablement par répéter ce qui a été dit lors de la réunion de mars au sujet de l’incertitude de la croissance économique et des droits de douane”, anticipe Sam Stovall.Côté indicateurs, l’activité dans les services aux Etats-Unis a progressé en avril, au-delà des attentes, selon l’indice ISM publié lundi.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,35%, contre 4,31% vendredi à la clôture.Au tableau des valeurs, les géants du divertissement étaient à la peine après l’annonce par Donald Trump “de droits de douane de 100%” sur les films diffusés aux Etats-Unis mais produits à l’étranger. Netflix lâchait 2,42%, Warner Bros Discovery 2,28%, AMC 1,50%, Amazon 2,02% et Disney 0,90%.Le conglomérat Berkshire Hathaway, qui possède des dizaines d’entreprises, des piles Duracell à l’assureur américain Geico, reculait nettement (-5,52%) après l’annonce par Warren Buffett de son départ du poste de directeur général à la fin de l’année. Remplacé par son bras droit Greg Abel, M. Buffett conservera son rôle de président du conseil d’administration de son groupe.Le vendeur de chaussures de sport Skechers bondissait (+25,18%) après l’annonce de son rachat par la société d’investissement 3G Capital, et par conséquent son retrait de la cote.

Tensions Inde-Pakistan: Islamabad teste un 2e missile, médiation iranienne

Le Pakistan, en pleine tension avec l’Inde voisine, a mené lundi un deuxième tir d’essai de missile, alors que le chef de la diplomatie iranienne entame une médiation à Islamabad avant de se rendre à New Delhi dans la semaine.Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 civils au Cachemire administré par l’Inde. Depuis, New Delhi pointe du doigt Islamabad qui renvoie l’accusation de “soutien au terrorisme transfrontalier” à son voisin. Alors que les deux puissances nucléaires multiplient les déclarations belliqueuses, faisant redouter un nouveau conflit entre les deux pays nés en 1947 d’une douloureuse partition, Téhéran s’est proposé comme médiateur, au même titre que son rival régional, l’Arabie saoudite.Au moment où le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi entamait sa visite officielle à Islamabad, l’armée pakistanaise a annoncé avoir mené “un lancement test réussi d’un missile sol-sol Fatah, d’une portée de 120 km”.Comme lors d’un premier tir samedi d’un autre missile sol-sol, cette fois d’une portée de 450 km – soit la distance entre la frontière pakistano-indienne et New Delhi -, l’armée n’a pas donné plus de détails sur ce tir.Elle s’est bornée à dire qu’il visait à “préparer” les troupes et à “valider” notamment “le système de navigation avancé du missile ainsi que sa précision”.La défense du Pakistan est “entre de bonnes mains”, s’est aussitôt félicité le Premier ministre Shehbaz Sharif, qui a annulé lundi son départ pour la Malaisie, annonçant qu’il effectuerait cette visite officielle prévue vendredi “dans le courant de l’année”.Le président pakistanais, Asif Ali Zardari, a lui aussi salué “un test réussi”.Depuis que le Premier ministre du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi, Narendra Modi, a donné son feu vert la semaine dernière à une “riposte” militaire après l’attentat au Cachemire, Islamabad dit anticiper une frappe indienne imminente.- Médiation iranienne – Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rencontré son homologue pakistanais Ishaq Dar et M. Sharif.Il a dit vouloir “examiner les derniers développements dans la région”, tandis que M. Sharif a “réaffirmé la détermination du Pakistan à travailler étroitement avec l’Iran pour la paix”, selon leurs bureaux respectifs.”Le Pakistan veut exposer sa vision aux pays amis”, a expliqué le ministre de l’Information Attaullah Tarar, lors d’une visite au Cachemire pakistanais, insistant sur “son droit à la légitime défense”.Le chef de la diplomatie iranienne ira ensuite en Inde “ce jeudi après ses entretiens avec les responsables pakistanais à Islamabad”, a annoncé l’ambassade iranienne à New Delhi sur X.”Nous ne voulons pas que les tensions prennent de l’ampleur et nous ferons tous les efforts pour aider à la désescalade entre les deux pays”, a indiqué de son côté le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaeil Baqaei.Depuis le début de ce nouvel épisode de tensions, le gouvernement pakistanais s’est entretenu avec plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, selon Ishaq Dar.Disant suivre “avec beaucoup d’inquiétude les tensions qui règnent actuellement à la frontière”, le Kremlin a appelé les deux voisins à “apaiser les tensions”.Plus tôt, l’armée indienne avait de nouveau annoncé avoir échangé des tirs avec des soldats pakistanais le long de la frontière de facto qui divise le Cachemire, région à majorité musulmane, dont les deux voisins se disputent la souveraineté totale.- “Réplique bien pire” -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard, auquel Islamabad avait riposté.Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le remettre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine.”La dernière fois, nous avons abattu deux de leurs avions; cette fois-ci, la réplique pourrait être bien pire”, a mis en garde M. Tarar.Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés dans les deux pays, les 15 millions d’habitants du Cachemire – côtés pakistanais et indien – vivent de nouveau dans la peur.Au Cachemire indien, une vaste chasse à l’homme se poursuit à la recherche des assaillants de l’attentat du 22 avril.Anticipant des actions militaires indiennes, le Cachemire pakistanais a fermé pour dix jours ses 1.100 écoles coraniques. Dans les 6.000 écoles publiques, toujours ouvertes, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours des formations aux premiers secours.

Tensions Inde-Pakistan: Islamabad teste un 2e missile, médiation iranienne

Le Pakistan, en pleine tension avec l’Inde voisine, a mené lundi un deuxième tir d’essai de missile, alors que le chef de la diplomatie iranienne entame une médiation à Islamabad avant de se rendre à New Delhi dans la semaine.Le 22 avril, des hommes armés ont abattu 26 civils au Cachemire administré par l’Inde. Depuis, New Delhi pointe du doigt Islamabad qui renvoie l’accusation de “soutien au terrorisme transfrontalier” à son voisin. Alors que les deux puissances nucléaires multiplient les déclarations belliqueuses, faisant redouter un nouveau conflit entre les deux pays nés en 1947 d’une douloureuse partition, Téhéran s’est proposé comme médiateur, au même titre que son rival régional, l’Arabie saoudite.Au moment où le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi entamait sa visite officielle à Islamabad, l’armée pakistanaise a annoncé avoir mené “un lancement test réussi d’un missile sol-sol Fatah, d’une portée de 120 km”.Comme lors d’un premier tir samedi d’un autre missile sol-sol, cette fois d’une portée de 450 km – soit la distance entre la frontière pakistano-indienne et New Delhi -, l’armée n’a pas donné plus de détails sur ce tir.Elle s’est bornée à dire qu’il visait à “préparer” les troupes et à “valider” notamment “le système de navigation avancé du missile ainsi que sa précision”.La défense du Pakistan est “entre de bonnes mains”, s’est aussitôt félicité le Premier ministre Shehbaz Sharif, qui a annulé lundi son départ pour la Malaisie, annonçant qu’il effectuerait cette visite officielle prévue vendredi “dans le courant de l’année”.Le président pakistanais, Asif Ali Zardari, a lui aussi salué “un test réussi”.Depuis que le Premier ministre du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi, Narendra Modi, a donné son feu vert la semaine dernière à une “riposte” militaire après l’attentat au Cachemire, Islamabad dit anticiper une frappe indienne imminente.- Médiation iranienne – Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rencontré son homologue pakistanais Ishaq Dar et M. Sharif.Il a dit vouloir “examiner les derniers développements dans la région”, tandis que M. Sharif a “réaffirmé la détermination du Pakistan à travailler étroitement avec l’Iran pour la paix”, selon leurs bureaux respectifs.”Le Pakistan veut exposer sa vision aux pays amis”, a expliqué le ministre de l’Information Attaullah Tarar, lors d’une visite au Cachemire pakistanais, insistant sur “son droit à la légitime défense”.Le chef de la diplomatie iranienne ira ensuite en Inde “ce jeudi après ses entretiens avec les responsables pakistanais à Islamabad”, a annoncé l’ambassade iranienne à New Delhi sur X.”Nous ne voulons pas que les tensions prennent de l’ampleur et nous ferons tous les efforts pour aider à la désescalade entre les deux pays”, a indiqué de son côté le porte-parole de la diplomatie iranienne Esmaeil Baqaei.Depuis le début de ce nouvel épisode de tensions, le gouvernement pakistanais s’est entretenu avec plus d’une vingtaine de chefs d’Etat, selon Ishaq Dar.Disant suivre “avec beaucoup d’inquiétude les tensions qui règnent actuellement à la frontière”, le Kremlin a appelé les deux voisins à “apaiser les tensions”.Plus tôt, l’armée indienne avait de nouveau annoncé avoir échangé des tirs avec des soldats pakistanais le long de la frontière de facto qui divise le Cachemire, région à majorité musulmane, dont les deux voisins se disputent la souveraineté totale.- “Réplique bien pire” -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan 12 jours plus tard, auquel Islamabad avait riposté.Le Pakistan avait capturé un pilote indien, avant de le remettre à son pays et les hostilités avaient rapidement cessé grâce à une médiation américaine.”La dernière fois, nous avons abattu deux de leurs avions; cette fois-ci, la réplique pourrait être bien pire”, a mis en garde M. Tarar.Après une salve de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés dans les deux pays, les 15 millions d’habitants du Cachemire – côtés pakistanais et indien – vivent de nouveau dans la peur.Au Cachemire indien, une vaste chasse à l’homme se poursuit à la recherche des assaillants de l’attentat du 22 avril.Anticipant des actions militaires indiennes, le Cachemire pakistanais a fermé pour dix jours ses 1.100 écoles coraniques. Dans les 6.000 écoles publiques, toujours ouvertes, les autorités locales ont lancé il y a quelques jours des formations aux premiers secours.

Le monde du cinéma sonné par les droits de douane proposés par Trump

Le monde du cinéma est sonné par les droits de douane proposés sur les films étrangers par le président américain Donald Trump, qui fait planer l’incertitude sur l’avenir de productions largement mondialisées.Le chef d’Etat a annoncé dimanche qu’il demandait à son administration de “lancer immédiatement le processus pour instituer des droits de douane de 100% sur tous les films importés dans notre pays qui sont produits dans des pays étrangers”.Comme souvent avec les annonces fracassantes de ce type, les détails ne sont pas connus. Cela n’a pas empêché l’industrie du cinéma dans le monde entier de réagir vivement face au dilemme qui s’annonce: ne plus pouvoir montrer un film aux États-Unis, pour des questions de coûts, ou le produire entièrement dans ce pays.”Cela a l’air potentiellement désastreux pour l’industrie internationale du film”, a dit un agent britannique au site internet spécialisé Screen Daily, sous couvert de l’anonymat.- Subventions, exonérations fiscales -“Il y a beaucoup d’inconnues pour notre secteur mais, tant que nous n’en saurons pas plus, il n’y a pas de doute que cela enverra des secousses dans le monde entier”, a déclaré le directeur de l’organisation des producteurs audiovisuels en Australie, Matthew Deaner, à l’agence de presse AAP.Donald Trump répond à un modèle économique prisé des studios et cinéastes américains: l’obtention de subventions ou d’exonérations fiscales pour tourner dans des pays (comme la Hongrie, le Canada, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Irlande, etc.) qui, en retour, comptent sur les emplois générés et les retombées touristiques.”L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement. D’autres pays offrent toutes sortes d’incitations pour attirer nos cinéastes et nos studios loin des États-Unis”, a écrit le président.Le New York Times, peu suspect de sympathie pour les idées de Donald Trump, avait consacré mi-avrilune enquête aux effets de cette délocalisation. Elle évoquait la destruction des emplois de la classe moyenne dans le cinéma et la télévision à Los Angeles.”C’est rien moins que l’avenir de Hollywood qui est en jeu”, écrivait le quotidien pour synthétiser les commentaires recueillis. Un syndicaliste comparait le déclin du secteur en Californie à celui de l’automobile à Détroit il y a un demi-siècle. Les grands constructeurs y ont toujours leur siège mais les usines sont parties.- “Qui a envie de ça ?” -“Les grandes productions réalisées de A à Z aux États-Unis sont rares”, a confirmé une porte-parole d’un syndicat canadien de techniciens du cinéma, Evelyne Snow, interrogée par le quotidien La Presse.Elle s’inquiète pour les emplois menacés dans la province du Québec. D’après elle, “une production américaine à Montréal fait vivre 2.000 personnes, en partant du cameraman jusqu’au chauffeur de limousine”.En France, le directeur de l’établissement public de soutien au cinéma (CNC), Gaëtan Bruel, disait déjà en avril que les Européens devaient “se préparer à toute hypothèse” face à “une possible offensive américaine contre notre modèle” de soutien des États à la culture.Sollicités par l’AFP en France, la Société civile des auteurs, réalisateurs et producteurs (ARP), la Fédération nationale des éditeurs de films (FNEF) et l’Union des producteurs de cinéma (UPC) n’ont pas réagi lundi. Le CNC n’a pas souhaité faire de commentaires.Mais ce que la mesure proposée par Donald Trump menace, c’est l’économie tout entière des films. L’obligation de tout faire aux États-Unis, sous peine de se voir barrer l’accès aux salles américaines, risque de tuer dans l’Å“uf de nombreux projets.Le magazine culturel américain Variety, qui pose “sept questions” sur ce projet, écrit dans l’une d’elles: “Qui a envie de ça ? Pas Hollywood. L’activité des cinémas se bat pour revenir aux niveaux antérieurs à la pandémie. La dernière chose dont on a besoin est une nouvelle taxe”.

Oil prices slide after OPEC+ output hike

Oil prices slumped on Monday after OPEC+ countries announced a production hike despite oversupply concerns and growing fears that US President Donald Trump’s trade war could weaken demand.Stock markets were mostly down in holiday-thinned trading ahead of central bank decisions later in the week, while shares in film companies fell after Trump announced tariffs on movies made outside the United States.Saudi Arabia, Russia and six other members of the oil cartel announced over the weekend an output increase of 411,000 barrels a day for June, a month after a similar move had already caused prices to fall.The price of crude has also been sliding because of fears of a global economic slowdown on the back of Trump’s tariff onslaught.The OPEC+ move “confirms a stark turnaround away from the production cuts that have persisted since 2022″, said a Deutsche Bank research note.Oil prices fell almost four percent before paring back some losses. Brent, the international benchmark, briefly fell below $60 per barrel for the first time since 2020.Analysts were still trying to pinpoint the oil cartel’s motivation.”The weekend news wasn’t a shocker but the reasons behind the move remain uncertain,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.”The official communication says the group is bringing barrels back to the market because ‘fundamentals are healthy and inventories are low’,” Ozkardeskaya said.”Yet global growth expectations have been crumbling due to a heated trade war between the US and the rest of the world, and rising output only worsens oversupply concerns. So the real reason must be something else,” she added.She said some argued that the Saudis were “punishing” OPEC members who had not complied fully with the previous policy of cutting production.Other theories include that Trump has pressed for lower oil prices to hurt Russian finances and speed up the end of the Ukraine war, or that Riyadh wants to push out US shale businesses and increase its market share.”We don’t know for sure. The exact motive remains unclear,” Ozkardeskaya said.- Fed move -On stock markets, Wall Street’s three main indices slid lower at the opening bell.US stocks are coming off two strong weeks, with gains last Friday driven by strong jobs data and improving sentiment about US-China trade talks.Shares in Berkshire Hathaway fell more than five percent after influential billionaire investor Warren Buffett said Saturday he would retire from leading the firm which he built into a conglomerate worth more than $1 trillion.Shares in entertainment firms slid after Trump said Sunday he was ordering new tariffs on all films made outside the United States, claiming Hollywood was being “devastated” by a trend of US filmmakers and studios working abroad.Shares in Netflix and Warner Bros. Discovery were down around three percent, while Lionsgate fell more than five percent.Shares in Paramount dropped more than two percent and Disney 1.5 percent.In Europe, Paris was down in afternoon deals while Frankfurt pushed higher.London was closed for a public holiday, as were Tokyo and Hong Kong in Asia.Investors are waiting for interest rate decisions this week, with the US Federal Reserve and Bank of England holding policy meetings on Wednesday and Thursday respectively.”Our US economists expect the Fed to keep rates steady and avoid explicit forward guidance about the policy path ahead,” Deutsche Bank analysts said.The dollar fell against other major currencies.But the Australian dollar gained against the US dollar after Prime Minister Anthony Albanese’s election victory on Saturday, while the S&P/ASX 200 fell almost one percent.- Key figures at around 1330 GMT -West Texas Intermediate: DOWN 1.7 percent at $57.29 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.5 percent at $60.37 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.5 percent at 41,107.23 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.7 percent at 5,647.28New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.8 percent at 17,832.95Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,726.57 Frankfurt – DAX: UP 0.8 percent at 23,273.07London – FTSE 100: closed for holidayTokyo – Nikkei 225: closed for holidayHong Kong – Hang Seng Index: closed for holiday Shanghai – Composite: closed for holidayEuro/dollar: UP at $1.1359 from $1.1299 on FridayPound/dollar: UP at $1.3329 from $1.3268Dollar/yen: DOWN at 143.67 yen from 144.97Euro/pound: UP at 85.21 pence from 85.14burs-rl/lth