L’UE va investir 500 millions d’euros pour attirer les chercheurs

L’Union européenne va proposer une “nouvelle enveloppe de 500 millions d’euros” pour la période 2025-2027 “afin de faire de l’Europe un pôle d’attraction pour les chercheurs”, a annoncé lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.”Le rôle de la science à l’heure actuelle est remis en cause. L’investissement dans la recherche fondamentale, libre et ouverte est remis en question. Quelle énorme erreur d’appréciation (…) La science est la clé de notre avenir ici en Europe”, a-t-elle affirmé, en clôture de la conférence “Choose Europe for Science”.Cette conférence, organisée à Paris à l’initiative du président français Emmanuel Macron, vise notamment à attirer les scientifiques en poste aux Etats-Unis, dont les travaux de recherche sont menacés par les politiques de l’administration Trump.Vantant les “investissements stables et soutenus” et l'”infrastructure” favorables à la recherche en Europe, Ursula von der Leyen a annoncé des mesures pour pallier ses “lacunes”, notamment “une nouvelle +super-subvention+ d’une durée de sept ans” ainsi que le doublement jusqu’en 2027 du “complément” versé aux bourses de recherche. “À moyen et long terme: avec nos États membres, nous voulons atteindre l’objectif de 3% du PIB pour l’investissement dans la recherche et le développement d’ici à 2030″, a-t-elle ajouté.Elle a également répété sa volonté d'”inscrire la liberté de la recherche scientifique dans le droit au moyen d’un nouvel acte législatif sur l’Espace européen de la recherche”.Afin de faciliter la venue des chercheurs, “nous voulons aider les institutions publiques et privées à mieux se rapprocher des travailleurs et des chercheurs hautement qualifiés” et “accélérer et simplifier l’entrée des chercheurs de haut niveau” dans l’Union européenne, a-t-elle assuré.”Faire venir les meilleurs chercheurs du monde entier, c’est faire ressortir le meilleur de l’Europe”, a-t-elle fait valoir.

Une lycéenne exclue de Stanislas dépose plainte pour faux contre le rapport “édulcoré”

Une ex-lycéenne qui dénonçait une discrimination dans son exclusion en juin 2022 de l’établissement privé parisien Stanislas a déposé plainte pour faux visant les conclusions possiblement “édulcorées” du rapport d’inspection, a appris l’AFP lundi de source proche du dossier.Pauline (prénom modifié), scolarisée entre 2013 et 2022 à Stanislas, avait déposé une première plainte en juillet dernier, accusant trois anciens responsables de Stanislas dont son ancien directeur de l’avoir exclue pour avoir manifesté son opposition à de “nombreux propos homophobes, sexistes et racistes du personnel dirigeant de l’établissement”.Vendredi, elle a déposé une nouvelle plainte contre X pour faux en écriture publique par une personne chargée de mission de service public, une infraction passible de quinze ans de réclusion criminelle.Un rapport de l’Inspection générale de l’Education (IGESR) de juillet 2023, révélé par Mediapart et consulté par l’AFP, dévoilait de possibles “dérives” dans cet établissement. Le 29 avril, la présidente PS de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires Fatiha Keloua Hachi a annoncé qu’elle allait auditionner les quatre inspecteurs auteurs du rapport après avoir notamment reçu le courrier d’une inspectrice, aujourd’hui à la retraite, évoquant un rapport “plutôt édulcoré” dans ses conclusions “par rapport aux témoignages recueillis lors de cette inspection, et notamment autour de l’homophobie dans l’établissement”.Mediapart a assuré qu’aurait été ajoutée au courrier de mission conclusif, résumant le rapport et divulgué début 2024 dans les médias, une mention à décharge pour l’établissement : “Au terme de la mission, l’équipe ne confirme pas les faits d’homophobie, de sexisme, et d’autoritarisme mis en avant” par la presse dès l’été 2022.D’après Le Monde, une deuxième inspectrice, elle aussi à la retraite, a également fait parvenir vendredi une lettre comparable aux députés. La commission d’enquête a confirmé à l’AFP avoir reçu ce nouveau courrier.Selon la nouvelle plainte de Pauline déposée vendredi, ces “conclusions modifiées” ont “remis en cause sa parole” et ont “a minima ralenti la manifestation de la vérité” sur les faits dénoncés dans sa plainte.”Ces faits sont de nature à sérieusement affecter la crédibilité des conclusions du rapport s’agissant d’agissements graves. Ils accréditent un traitement administratif complaisant envers l’établissement au prix du camouflage des résultats”, d’après l’avocat de Pauline, Me Vincent Brengarth.Deux associations avaient déjà annoncé en janvier 2024 avoir déposé une première plainte pour discrimination homophobe contre l’établissement privé au sujet du cas de Pauline, qui fait par ailleurs déjà l’objet d’une enquête sur des propos à caractère homophobe et sexiste d’un ex-intervenant bénévole, après un signalement de l’IGESR.

Une journaliste russe critique de l’invasion de l’Ukraine exfiltrée en France par RSF

La journaliste et critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu’à dix ans de prison pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a été exfiltrée de son pays vers la France par Reporters sans frontières (RSF), a annoncé lundi l’ONG lors d’une conférence de presse en sa présence.”Merci à tous pour votre soutien”, a déclaré la journaliste au siège de RSF à Paris. Elle a indiqué qu’elle avait dû se résoudre à quitter sa mère de 96 ans pour mener à bien sa fuite de Russie.”C’est un immense soulagement et un immense plaisir de l’avoir saine et sauve parmi nous à Paris”, a renchéri le directeur général de Reporters sans frontières, Thibaut Bruttin.Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril que Mme Barabach, 64 ans, était placée sur la liste des personnes recherchées.Elle avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu’elle était assignée à résidence dans le cadre d’une enquête pour diffusion de “fausses informations” sur l’armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après l’arrestation de Mme Barabach fin février.La journaliste, née à Kharkiv sous l’URSS (en Ukraine actuelle), avait critiqué avec virulence l’offensive de la Russie menée chez son voisin ukrainien depuis février 2022.”Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l’Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d’enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d’une vie normale, forcées de partir à l’étranger?”, avait-elle indiqué dans une publication citée par le média indépendant Meduza.Elle risquait jusqu’à dix ans de prison.En octobre 2022, RSF avait déjà organisé l’évasion d’une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d’Etat.

Francis’s popemobile converted into clinic for Gazan children

Before his death, Pope Francis donated one of his popemobiles to be converted into a children’s clinic in war-torn Gaza, Catholic charity Caritas said on Monday.The iconic open-sided vehicle, designed to allow the pontiff to greet crowds of well-wishers, has been transferred to Caritas Jerusalem and will head to Gaza if and when Israel opens a humanitarian corridor.The car, a converted Mitsubishi, was used by the pope during a 2014 visit to Bethlehem and had since been on display, gathering dust and rust. It has now been repaired and refurbished as a mobile clinic.  “With the vehicle, we will be able to reach children who today have no access to healthcare — children who are injured and malnourished,” said Peter Brune, secretary general of Caritas Sweden.Brune told AFP that Sweden’s Cardinal Anders Arborelius had asked the late pope, who died on April 21 aged 88, that the spare vehicle be put to use providing essential frontline healthcare to Palestinian children.It will be fitted with medical equipment and a fridge for medicines and be assigned a driver and a team of doctors.”This vehicle represents the love, care and closeness shown by His Holiness for the most vulnerable, which he expressed throughout the crisis,” said Anton Asfar, secretary general of Caritas Jerusalem.It was not clear, however, if or when the aid agency’s hoped-for humanitarian corridor would open.Israel resumed major operations across Gaza on March 18 amid political deadlock over how to build on a two-month ceasefire in its war against Hamas, which was sparked by the militants’ October 2023 attack.On Monday, Israel’s security cabinet approved an expansion of military operations that would lead to what an official described as the “conquest” of the Palestinian territory. The health ministry in Hamas-run Gaza said Sunday that at least 2,436 people had been killed since Israel resumed its campaign on March 18, bringing the overall death toll from the war to 52,535.Hamas’s attack on October 7, 2023 resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.

Pakistan conducts second missile test since renewed India standoff

The Pakistan military said on Monday it had conducted a second missile test since a fresh stand-off with India over the disputed region of Kashmir.New Delhi has blamed Islamabad for backing a deadly attack on tourists on the Indian side of the divided territory last month, sparking a series of heated threats and diplomatic tit-for-tat measures.The missile test comes as Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi was in Islamabad on Monday for talks with Prime Minister Shehbaz Sharif, before heading to New Delhi later this week.Araghchi will be the first senior foreign diplomat to visit both countries, after Iran offered to mediate between the two nuclear-armed neighbours.”We do not want tensions to develop in this region and we will spare no effort to help de-escalate the situation between the two countries,” Iranian foreign ministry spokesperson Esmaeil Baqaei said.The Pakistan military tested a surface-to-surface missile with a range of 120 kilometres (75 miles), according to Monday’s statement.”The launch was aimed at ensuring the operational readiness of troops and validating key technical parameters, including the missile’s advanced navigation system and enhanced accuracy,” the military said.On Saturday, the military said it had tested a surface-to-surface missile with a range of 450 kilometres.It did not say where either of the tests took place.Sharif said he was satisfied with the military’s “full preparedness for national defence”.”The successful training launch clearly shows that Pakistan’s defence is in strong hands,” he said in a statement.- Calls to de-escalate -Muslim-majority Kashmir, a region of around 15 million people, is divided between Pakistan and India but claimed in full by both.No group has claimed responsibility for the April 22 attack in Pahalgam that killed 26 people, but rebels in the Muslim-majority region have waged an insurgency since 1989.Pakistan has denied any involvement and called for an independent probe.Indian Prime Minister Narendra Modi said last week he has given his military “full operational freedom” to respond and Islamabad has warned it will respond with force to any aggression.International pressure has been piled on both New Delhi and Islamabad — who have fought several wars over the disputed Kashmir region — to de-escalate.US Vice President JD Vance has called on India to respond to the attack in a way “that doesn’t lead to a broader regional conflict”.In an interview with Fox News, he also urged Pakistan to “make sure that the terrorists sometimes operating in their territory are hunted down and dealt with”.Russia called for de-escalation between the two countries, with Kremlin spokesman Dmitry Peskov telling reporters on Monday that Moscow was “following with great concern the atmosphere that has developed on the border”.”Pakistan is presenting its case to friendly countries,” Information Minister Attaullah Tarar told reporters on a visit to Pakistan-administered Kashmir on Monday.The two sides have exchanged nightly gunfire for more than a week along the militarised Line of Control, the de facto border, according to Indian defence sources.In Indian-run Kashmir, a vast manhunt seeking the gunmen continues across the territory, while those living along the frontier are moving further away — or cleaning out bunkers fearing conflict.On the Pakistani side, emergency drills have been carried out on playing fields, residents have been told to stock up on food and medicine, and religious schools have been closed.Sharif has postponed an official visit to Malaysia scheduled for Friday, Malaysian Prime Minister Anwar Ibrahim said on Monday.burs-ecl/dhw

Les Britanniques célèbrent en fanfare les 80 ans de la fin de la dernière guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre pendant quatre jours à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Ces célébrations doivent commencer à la mi-journée par la lecture d’extraits du discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945, et par un défilé militaire de plus de 1.000 membres des forces armées britanniques, sept fanfares jouant de la musique d’époque, mais aussi des troupes de l’Otan, et en signe de soutien, des troupes ukrainiennes.Des membres de la famille royale et le Premier ministre Keir Starmer y assisteront. Plusieurs heures avant le défilé jusqu’à Buckingham palace, des centaines de personnes attendaient déjà sur le parcours, venus parfois avec leurs sièges de camping.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre-nord). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente. Où serions-nous sans eux ?”, dit-il à l’AFP.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol de 23 avions anciens et modernes.Après l’interview polémique du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- dette de gratitude -“Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer sur X.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Les Britanniques célèbrent en fanfare les 80 ans de la fin de la dernière guerre mondiale

Défilé militaire, fêtes populaires et famille royale au balcon, le Royaume-Uni célèbre pendant quatre jours à partir de lundi les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Ces célébrations doivent commencer à la mi-journée par la lecture d’extraits du discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945, et par un défilé militaire de plus de 1.000 membres des forces armées britanniques, sept fanfares jouant de la musique d’époque, mais aussi des troupes de l’Otan, et en signe de soutien, des troupes ukrainiennes.Des membres de la famille royale et le Premier ministre Keir Starmer y assisteront. Plusieurs heures avant le défilé jusqu’à Buckingham palace, des centaines de personnes attendaient déjà sur le parcours, venus parfois avec leurs sièges de camping.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre-nord). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente. Où serions-nous sans eux ?”, dit-il à l’AFP.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.Entouré des membres actifs de la famille royale, le roi de 76 ans, soigné depuis 15 mois pour un cancer, doit apparaître au balcon de Buckingham palace en début d’après-midi, pour admirer un survol de 23 avions anciens et modernes.Après l’interview polémique du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.La princesse qui avait servi durant la guerre comme conductrice et mécanicienne bénévole, était en uniforme, sa casquette initialement enfoncée jusqu’aux yeux, car, dira-t-elle, “terrifiée d’être reconnue”.- dette de gratitude -“Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer sur X.Lundi, une réception à Buckingham palace célèbrera une cinquantaine d’anciens combattants et personnes de cette génération. Les Britanniques sont également invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”C’est important de se souvenir de certains des pauvres diables qui n’ont pas réussi à s’en sortir”, déclare à l’AFP Dennis Bishop, 99 ans, vétéran de la Royal Air Force.Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à midi (11H00 GMT), et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.