Choqués, les socialistes pointent l’antisémitisme derrière les agressions du 1er mai

Attaqués parce que “socialistes” mais aussi parce que “juifs”: choqués par la prise à partie de certains de leurs militants, dont le député Jérôme Guedj, lors de la manifestation parisienne du 1er mai, plusieurs dirigeants du PS pointaient vendredi l’antisémitisme comme une des causes des incidents.L’un des principaux cadres du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé “des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu’ils sont socialistes, et deux, parce que certains d’entre eux sont juifs”. Les incidents se sont produits sur le stand installé par le parti. Des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifas, ont vivement bousculé des élus et militants. Le ministère de l’Intérieur a fait état de quatre blessés légers parmi les socialistes.Depuis une dizaine d’années, et notamment lors des manifestations contre la loi travail de 2016, les socialistes sont habitués à entendre “tout le monde déteste le PS” scandé par l’extrême gauche dans les manifestations.Mais là, “il y a eu des tirs de mortier. On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences. Ça aurait pu être extrêmement grave”, a jugé M. Mayer-Rossignol sur Sud Radio.Le PS a porté plainte, et selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis (tirs de mortier, dégradations et violences).Et plusieurs socialistes ont aussi entendu des insultes à relents antisémites. “Des militants qui se prétendent de la gauche, de l’extrême gauche (….) se sont mis d’abord à nous insulter de +sales sionistes+, de +génocidaires+, de +traîtres+”, a raconté l’eurodéputée Emma Rafowicz.Le député Jérôme Guedj, juif comme Mme Rafowicz, a dû être écarté du cortège après avoir déjà dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie organisé à la suite du meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard. “Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier”, a déclaré M. Guedj pour qui “cela pue l’antisémitisme”. Même s’il a confié lui-même jeudi ne pas avoir entendu d’insulte antisémite dans le cortège du 1er-Mai.- les excuses de Tondelier -Alors que les polémiques sur l’antisémitisme à gauche sont généralement provoquées par LFI (positionnement après le 7 octobre, affiche Hanouna, etc) cette fois-ci c’est la patronne des écologies Marine Tondelier qui a semé le trouble jeudi soir en laissant entendre que Jérome Guedj avait un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations.Elle a fait son mea culpa vendredi matin, expliquant avoir été mal informée des incidents. “Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire (manifester) dans la sérénité (…) Quant à savoir s’il existe un antisémitisme d’extrême gauche, la réponse est oui”, a-t-elle affirmé, en présentant ses excuses.”Ca fait partie des réflexes presque automatiques que de dire que si quelqu’un subit de la violence, il a une part de responsabilité”, a dénoncé dans la soirée la députée écologiste Sandrine Rousseau, critique de Marine Tondelier au sein du parti, sur BFMTV.”Arrêtons avec cela!” a-t-elle mis en garde à l’adresse de “ceux qui ne voient pas le sujet de l’antisémitisme”. De nombreuses personnalités de gauche ont apporté leur soutien à M. Guedj. Mais les Insoumis, accusés par M. Mayer-Rossignol d’entretenir un “climat” par “leur stratégie de fracturation et de brutalisation du débat”, se sont contentés du service minimum sur Jérôme Guedj qui leur est radicalement opposé. “Merci aux médias d’arrêter de nous imputer n’importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes”, avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard après les incidents.”J’ignorais que Guedj était un travailleur tant il occupe l’espace médiatique du 1er-Mai traditionnellement réservé aux travailleuses et travailleurs qui souffrent de leur labeur”, a réagi pour sa part le député LFI Aly Diouara. “Invisibiliser cette date à des fins d’instrumentalisation de l’antisémitisme est dégueulasse”, a-t-il accusé sur X.Même au sein du PS, le climat est tendu. Jérôme Guedj, qui est dans le camp des opposants à Olivier Faure et derrière Nicolas Mayer-Rossignol pour le prochain Congrès, s’en est pris sur X au premier secrétaire qui n’a pas eu “un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis”.

Choqués, les socialistes pointent l’antisémitisme derrière les agressions du 1er mai

Attaqués parce que “socialistes” mais aussi parce que “juifs”: choqués par la prise à partie de certains de leurs militants, dont le député Jérôme Guedj, lors de la manifestation parisienne du 1er mai, plusieurs dirigeants du PS pointaient vendredi l’antisémitisme comme une des causes des incidents.L’un des principaux cadres du PS, Nicolas Mayer-Rossignol, a dénoncé “des lâches encagoulés, vêtus de noir et qui ont carrément agressé physiquement les militants et les élus socialistes, un parce qu’ils sont socialistes, et deux, parce que certains d’entre eux sont juifs”. Les incidents se sont produits sur le stand installé par le parti. Des manifestants habillés de noir, certains portant des drapeaux antifas, ont vivement bousculé des élus et militants. Le ministère de l’Intérieur a fait état de quatre blessés légers parmi les socialistes.Depuis une dizaine d’années, et notamment lors des manifestations contre la loi travail de 2016, les socialistes sont habitués à entendre “tout le monde déteste le PS” scandé par l’extrême gauche dans les manifestations.Mais là, “il y a eu des tirs de mortier. On a des copains qui se sont retrouvés aux urgences. Ça aurait pu être extrêmement grave”, a jugé M. Mayer-Rossignol sur Sud Radio.Le PS a porté plainte, et selon le parquet de Paris, une personne a été placée en garde à vue après les faits commis (tirs de mortier, dégradations et violences).Et plusieurs socialistes ont aussi entendu des insultes à relents antisémites. “Des militants qui se prétendent de la gauche, de l’extrême gauche (….) se sont mis d’abord à nous insulter de +sales sionistes+, de +génocidaires+, de +traîtres+”, a raconté l’eurodéputée Emma Rafowicz.Le député Jérôme Guedj, juif comme Mme Rafowicz, a dû être écarté du cortège après avoir déjà dû quitter un rassemblement dimanche contre l’islamophobie organisé à la suite du meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard. “Tout cela est cohérent avec la détestation qu’ils ont à l’endroit des socialistes et à mon endroit singulier”, a déclaré M. Guedj pour qui “cela pue l’antisémitisme”. Même s’il a confié lui-même jeudi ne pas avoir entendu d’insulte antisémite dans le cortège du 1er-Mai.- les excuses de Tondelier -Alors que les polémiques sur l’antisémitisme à gauche sont généralement provoquées par LFI (positionnement après le 7 octobre, affiche Hanouna, etc) cette fois-ci c’est la patronne des écologies Marine Tondelier qui a semé le trouble jeudi soir en laissant entendre que Jérome Guedj avait un comportement un peu provocateur en venant aux manifestations.Elle a fait son mea culpa vendredi matin, expliquant avoir été mal informée des incidents. “Jérôme Guedj comme l’ensemble des socialistes et des manifestants, doit pouvoir le faire (manifester) dans la sérénité (…) Quant à savoir s’il existe un antisémitisme d’extrême gauche, la réponse est oui”, a-t-elle affirmé, en présentant ses excuses.”Ca fait partie des réflexes presque automatiques que de dire que si quelqu’un subit de la violence, il a une part de responsabilité”, a dénoncé dans la soirée la députée écologiste Sandrine Rousseau, critique de Marine Tondelier au sein du parti, sur BFMTV.”Arrêtons avec cela!” a-t-elle mis en garde à l’adresse de “ceux qui ne voient pas le sujet de l’antisémitisme”. De nombreuses personnalités de gauche ont apporté leur soutien à M. Guedj. Mais les Insoumis, accusés par M. Mayer-Rossignol d’entretenir un “climat” par “leur stratégie de fracturation et de brutalisation du débat”, se sont contentés du service minimum sur Jérôme Guedj qui leur est radicalement opposé. “Merci aux médias d’arrêter de nous imputer n’importe quelle action contre un tel ou une telle dans les manifestations parisiennes”, avait simplement réagi le coordinateur de LFI Manuel Bompard après les incidents.”J’ignorais que Guedj était un travailleur tant il occupe l’espace médiatique du 1er-Mai traditionnellement réservé aux travailleuses et travailleurs qui souffrent de leur labeur”, a réagi pour sa part le député LFI Aly Diouara. “Invisibiliser cette date à des fins d’instrumentalisation de l’antisémitisme est dégueulasse”, a-t-il accusé sur X.Même au sein du PS, le climat est tendu. Jérôme Guedj, qui est dans le camp des opposants à Olivier Faure et derrière Nicolas Mayer-Rossignol pour le prochain Congrès, s’en est pris sur X au premier secrétaire qui n’a pas eu “un appel ni hier ni depuis dimanche pour le porte-parole du PS que je suis”.

Percée de l’extrême droite britannique dans des élections locales

Le parti britannique d’extrême droite Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a remporté une élection législative partielle en Angleterre et pris le contrôle de plusieurs conseils régionaux, parvenant à s’implanter sur le territoire au détriment des travaillistes au pouvoir et des conservateurs.Les résultats des élections locales de jeudi, qui se déroulaient dans certaines circonscriptions d’Angleterre, confirment une fragmentation du paysage politique au Royaume-Uni, qui était dominé depuis le début du XXe siècle par le bipartisme.”Nous pouvons et nous allons gagner les prochaines élections” législatives britanniques prévues pour 2029, a exulté Nigel Farage vendredi en fin de journée, assurant avoir “coulé” le parti conservateur, devant une trentaine de nouveaux conseillers Reform UK à Stafford (centre de l’Angleterre).Plus tôt dans la journée, le champion du Brexit, qui a fait campagne sur la lutte contre l’immigration irrégulière, s’était réjoui de “l’effondrement” du vote Labour au cours d’une législative partielle dans la circonscription de Runcorn et Helsby (nord-ouest) remportée par son parti à six voix près.La défaite du Labour à Runcorn est “décevante”, a admis le Premier ministre Keir Starmer, qui a pris ses fonctions en juillet. Mais le gouvernement est déterminé à aller “plus loin et plus vite” dans ses réformes, a-t-il ajouté.Ce résultat à Runcorn, une circonscription où le labour avait nettement gagné en juillet, permet à Reform UK de revenir à cinq députés au Parlement -sur un total de 650-, largement dominé par le parti travailliste.Reform UK a par ailleurs pour la première fois obtenu de diriger deux mairies (Greater Lincolnshire et Hull, dans l’est de l’Angleterre) et pris le contrôle d’une série de conseils locaux.Les travaillistes ont quant à eux remporté trois postes de maire sur les six soumis au vote. Les conservateurs en ont eu un.Un total de 1.641 sièges au sein de collectivités locales étaient à pourvoir, soit une petite partie des 17.000 sièges de conseillers locaux dans toute l’Angleterre.- “Performance impressionnante” -Même si la participation est faible (autour de 30%), il s’agit d’une performance “impressionnante” de la part de Reform, commente l’analyste Tim Bale, de l’université Queen Mary à Londres, interrogé par l’AFP. Il a toutefois estimé que ce n’était pas une surprise, “les deux principaux partis étant clairement très impopulaires en ce moment”.Pour le politologue Anand Menon, les résultats illustrent une “tendance similaire à celle que l’on observe en Europe occidentale, où les grands partis perdent des voix”. “Et la politique devient très, très fragmentée”, souligne-t-il.Christopher Davies, un retraité de 67 ans habitant à Runcorn, a voté toute sa vie pour les travaillistes mais a cette fois choisi Reform. Il a raconté à l’AFP sa “désillusion totale” vis-à-vis du système à deux partis, qui “ne fonctionne simplement pas”.Le résultat doit servir de “signal d’alarme” pour les deux principales formations politiques, juge-t-il.Rebecca Thomas, une assistante pédagogique de 44 ans, se dit “déçue”. Reform “crée beaucoup de haine”, a déploré cette électrice du Labour.  Ces élections étaient le premier scrutin en Angleterre depuis l’arrivée au pouvoir du parti travailliste (centre gauche). La popularité de Keir Starmer a plongé dans les sondages : il lui est reproché de ne pas avoir réussi à redresser l’économie et son gouvernement a été vivement critiqué pour avoir supprimé des aides sociales.Ce scrutin constituait aussi un test pour la dirigeante des Tories Kemi Badenoch, arrivée en fin d’année dernière à la tête du parti conservateur après la débâcle subie aux législatives de juillet.”Les partis protestataires se portent bien aujourd’hui, je le sais, c’est décevant”, a-t-elle reconnu, se disant désolée pour les conseillers conservateurs battus.Le public n’est “pas encore prêt à nous faire confiance”, a-t-elle admis, se disant déterminée à regagner le terrain perdu.En vertu du système électoral à un tour qui favorise les grands partis, les travaillistes ont remporté une majorité parlementaire écrasante en juillet mais avec seulement 33,7% des voix. Soit la proportion la plus faible pour un parti vainqueur de législatives depuis la Deuxième Guerre mondiale.Les conservateurs, quant à eux, avaient obtenu 24% des voix et 121 sièges, leur pire défaite électorale de tous les temps.Reform UK avait remporté 14% des voix et cinq sièges (un chiffre ensuite passé à quatre après le renvoi d’un député Reform puis à nouveau à cinq avec la victoire de vendredi), un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite au Royaume-Uni.Les libéraux-démocrates avaient eu 61 députés de plus par rapport aux précédentes élections et les Verts avaient progressé d’un à quatre élus.

Percée de l’extrême droite britannique dans des élections locales

Le parti britannique d’extrême droite Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a remporté une élection législative partielle en Angleterre et pris le contrôle de plusieurs conseils régionaux, parvenant à s’implanter sur le territoire au détriment des travaillistes au pouvoir et des conservateurs.Les résultats des élections locales de jeudi, qui se déroulaient dans certaines circonscriptions d’Angleterre, confirment une fragmentation du paysage politique au Royaume-Uni, qui était dominé depuis le début du XXe siècle par le bipartisme.”Nous pouvons et nous allons gagner les prochaines élections” législatives britanniques prévues pour 2029, a exulté Nigel Farage vendredi en fin de journée, assurant avoir “coulé” le parti conservateur, devant une trentaine de nouveaux conseillers Reform UK à Stafford (centre de l’Angleterre).Plus tôt dans la journée, le champion du Brexit, qui a fait campagne sur la lutte contre l’immigration irrégulière, s’était réjoui de “l’effondrement” du vote Labour au cours d’une législative partielle dans la circonscription de Runcorn et Helsby (nord-ouest) remportée par son parti à six voix près.La défaite du Labour à Runcorn est “décevante”, a admis le Premier ministre Keir Starmer, qui a pris ses fonctions en juillet. Mais le gouvernement est déterminé à aller “plus loin et plus vite” dans ses réformes, a-t-il ajouté.Ce résultat à Runcorn, une circonscription où le labour avait nettement gagné en juillet, permet à Reform UK de revenir à cinq députés au Parlement -sur un total de 650-, largement dominé par le parti travailliste.Reform UK a par ailleurs pour la première fois obtenu de diriger deux mairies (Greater Lincolnshire et Hull, dans l’est de l’Angleterre) et pris le contrôle d’une série de conseils locaux.Les travaillistes ont quant à eux remporté trois postes de maire sur les six soumis au vote. Les conservateurs en ont eu un.Un total de 1.641 sièges au sein de collectivités locales étaient à pourvoir, soit une petite partie des 17.000 sièges de conseillers locaux dans toute l’Angleterre.- “Performance impressionnante” -Même si la participation est faible (autour de 30%), il s’agit d’une performance “impressionnante” de la part de Reform, commente l’analyste Tim Bale, de l’université Queen Mary à Londres, interrogé par l’AFP. Il a toutefois estimé que ce n’était pas une surprise, “les deux principaux partis étant clairement très impopulaires en ce moment”.Pour le politologue Anand Menon, les résultats illustrent une “tendance similaire à celle que l’on observe en Europe occidentale, où les grands partis perdent des voix”. “Et la politique devient très, très fragmentée”, souligne-t-il.Christopher Davies, un retraité de 67 ans habitant à Runcorn, a voté toute sa vie pour les travaillistes mais a cette fois choisi Reform. Il a raconté à l’AFP sa “désillusion totale” vis-à-vis du système à deux partis, qui “ne fonctionne simplement pas”.Le résultat doit servir de “signal d’alarme” pour les deux principales formations politiques, juge-t-il.Rebecca Thomas, une assistante pédagogique de 44 ans, se dit “déçue”. Reform “crée beaucoup de haine”, a déploré cette électrice du Labour.  Ces élections étaient le premier scrutin en Angleterre depuis l’arrivée au pouvoir du parti travailliste (centre gauche). La popularité de Keir Starmer a plongé dans les sondages : il lui est reproché de ne pas avoir réussi à redresser l’économie et son gouvernement a été vivement critiqué pour avoir supprimé des aides sociales.Ce scrutin constituait aussi un test pour la dirigeante des Tories Kemi Badenoch, arrivée en fin d’année dernière à la tête du parti conservateur après la débâcle subie aux législatives de juillet.”Les partis protestataires se portent bien aujourd’hui, je le sais, c’est décevant”, a-t-elle reconnu, se disant désolée pour les conseillers conservateurs battus.Le public n’est “pas encore prêt à nous faire confiance”, a-t-elle admis, se disant déterminée à regagner le terrain perdu.En vertu du système électoral à un tour qui favorise les grands partis, les travaillistes ont remporté une majorité parlementaire écrasante en juillet mais avec seulement 33,7% des voix. Soit la proportion la plus faible pour un parti vainqueur de législatives depuis la Deuxième Guerre mondiale.Les conservateurs, quant à eux, avaient obtenu 24% des voix et 121 sièges, leur pire défaite électorale de tous les temps.Reform UK avait remporté 14% des voix et cinq sièges (un chiffre ensuite passé à quatre après le renvoi d’un député Reform puis à nouveau à cinq avec la victoire de vendredi), un résultat sans précédent pour un parti d’extrême droite au Royaume-Uni.Les libéraux-démocrates avaient eu 61 députés de plus par rapport aux précédentes élections et les Verts avaient progressé d’un à quatre élus.

Débouté par la justice, le prince Harry veut se réconcilier avec sa famille

Le prince Harry, en rupture avec la famille royale depuis 2020, a assuré vendredi vouloir se “réconcilier” avec elle, et s’est dit “abattu” par une décision de justice qui selon lui l’empêche de revenir avec sa femme et leurs deux enfants au Royaume-Uni pour des raisons de sécurité.”Je ne sais pas combien de temps il reste à mon père (…),  mais ce serait bien qu’on se réconcilie”, a déclaré le fils cadet de Charles III dans un long entretien à la BBC où il est apparu affecté.Le duc de Sussex, 40 ans, a également déclaré ne plus avoir de contact avec le roi, atteint d’un cancer dont la nature n’a jamais été dévoilée, à cause de la procédure judiciaire qu’il mène depuis 2021 contre une décision gouvernementale sur sa sécurité. Il a perdu en appel dans cette procédure vendredi.Réagissant à la décision de justice, qui débouté Harry, le palais de Buckingham a estimé que “toutes ces questions ont été examinées à plusieurs reprises et méticuleusement par les tribunaux, qui sont arrivés à chaque fois à la même conclusion”.Après avoir quitté le Royaume-Uni en 2020, Harry et son épouse Meghan, qui vivent en Californie, ont perdu la protection systématique prévue pour les membres actifs de la famille royale, payée par le contribuable britannique.Désormais, le ministère de l’Intérieur évalue au cas par cas le besoin de protection du prince lorsqu’il vient dans le pays, décision qu’Harry conteste.Dans sa décision vendredi, le juge Geoffrey Vos a estimé que la décision du gouvernement avait été “logique” car “le duc de Sussex s’est retiré des fonctions royales et a quitté le Royaume-Uni pour vivre principalement à l’étranger”.Il a toutefois ajouté qu’il était las des batailles judiciaires et n’envisageait pas de saisir la Cour suprême. “Cela ne sert à rien de continuer à se battre. La vie est précieuse”, a-t-il dit. Mais dans ce contexte, il a indiqué ne pas “imaginer un monde dans lequel je ramènerais (sa) femme et (ses) enfants au Royaume-Uni”. Il a appelé le gouvernement à intervenir.- “J’aime mon pays” -Harry ne vient plus que rarement au Royaume-Uni, et Meghan ne s’y est pas rendue depuis les obsèques de la reine Elizabeth II en 2022.Ce souhait de renouer avec sa famille, avec laquelle il est encore plus en froid depuis la publication de ses mémoires “le Suppléant” début 2023, le duc de Sussex l’avait déjà formulé à la télé américaine en 2023.”J’aime mon pays, je l’ai toujours aimé, malgré ce que certaines personnes dans ce pays ont fait. Le Royaume-Uni me manque, certaines régions du Royaume-Uni me manquent”, a-t-il ajouté, se disant “vraiment triste de ne pas pouvoir montrer (sa) patrie à (ses) enfants”.Les liens entre le duc de Sussex et “la firme” – le surnom attribué à la famille royale – se sont distendus en 2020 lorsque sa femme Meghan et lui ont renoncé à leurs obligations royales et déménagé en Californie.Une interview explosive du couple à l’Américaine Oprah Winfrey au cours de laquelle ils ont révélé qu’un membre de la famille royale s’était interrogé, lorsque Meghan était enceinte, sur la couleur de peau qu’aurait leur fils Archie, et une mini-série Netflix très critique fin 2022, ont ajouté aux tensions.Le coup de grâce est venu début 2023 avec la publication du “Suppléant”, un énorme succès de librairie. Harry y cible son frère William, le prince héritier, la reine Camilla, sa belle-soeur Kate, adorée des Britanniques, ou encore son père, le roi Charles III.Harry s’est aussi engagé dans une croisade judiciaire contre les tabloïds au Royaume-Uni, avec plus ou moins de réussite. Il juge qu’ils sont responsables de la mort de sa mère Diana, pourchassée par des paparazzi à Paris en 1997, et les a aussi accusés de harcèlement envers son épouse Meghan.Plus récemment, il a  fait la Une des médias après avoir démissionné de sa fonction de parrain d’une association oeuvrant en Afrique, qu’il avait créée à la mémoire de sa mère la princesse Diana, en raison d’un conflit avec sa présidente. 

Gaza rescuers say 42 killed in Israeli strikes

Gaza’s civil defence agency said Israeli strikes killed at least 42 people Friday in the Palestinian territory, devastated by war and under a total Israeli aid blockade for two months.Israel resumed its military campaign in the Gaza Strip on March 18 after the collapse of a ceasefire that had largely halted the fighting.Nine people were killed when an Israeli air strike hit a home in Bureij refugee camp in central Gaza, civil defence official Mohammed al-Mughayyir told AFP.AFP footage in the aftermath of a strike on Bureij camp showed Palestinians searching for casualties in the rubble of a flattened building.”They gave us no warning, no phone call -— we woke up at midnight to smoke, rubble, stones, and shrapnel raining down on us”, said Mohammed al-Sheikh, standing amongst collapsed concrete slabs.”We pulled out martyrs — bodies and limbs from under the rubble.”Another six people were killed in a strike targeting the Al-Masri family home in the northern city of Beit Lahia, civil defence official Mughayyir added.In Gaza City, a strike on a community kitchen claimed the lives of six more, the civil defence agency reported.Across the Gaza Strip, at least 21 other deaths were reported in similar attacks, the agency said.The health ministry in Hamas-run Gaza said on Thursday that at least 2,326 people have been killed since Israel resumed its campaign in Gaza, bringing the overall death toll since the war broke out to 52,418.The war erupted after Hamas attacked Israel on October 7, 2023. That attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still being held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.The Israeli government says its renewed campaign aims to force Hamas to free the remaining captives, although critics charge it puts them in mortal danger.Israel halted aid deliveries to Gaza on March 2, days before the collapse of the ceasefire which had come into effect on January 19. The United Nations has repeatedly warned of the scale of the humanitarian catastrophe on the ground, with famine again looming.On Friday, the International Committee of the Red Cross said the humanitarian response in Gaza was on the “verge of total collapse”.”This situation must not — and cannot — be allowed to escalate further,” its deputy director of operations, Pascal Hundt, said in a statement.

Lower profits at US oil giants amid fall in crude prices

US oil giants ExxonMobil and Chevron reported lower profits Friday, reflecting the hit from falling crude prices amid global economic uncertainty surrounding President Donald Trump’s tariffs.The results showed the companies remained highly profitable in the first quarter despite about a 20 percent decline in crude prices since Trump’s January return to the White House, a drop also spurred by the moves of Saudi Arabia and other crude exporters to boost output.But the environment marks a change from the surge in profits after Russia’s invasion of Ukraine sent oil prices skyrocketing. Both ExxonMobil and Chevron also cited weak refining margins as a negative factor in the first quarter.ExxonMobil reported profits of $7.7 billion, down 6.2 percent from the year-ago level. Revenues were essentially flat at $83.1 billion.The 2024 purchase of Pioneer Natural Resources for around $60 billion lifted ExxonMobil’s volumes from the Permian Basin, a fast-growing petroleum region in the southwestern United States.ExxonMobil also saw petroleum production growth in Guyana, which helped to compensate for headwinds in the first quarter, including “significantly weaker” refining margins, the company said in a press release.ExxonMobil said it is on track to start up 10 “advantaged projects” across its businesses in 2025.From this group, the company has already started and is ramping production at an “enormous” chemical complex in China that will serve the domestic market and will be “protected from tariff impacts,” according to prepared remarks for the company’s earnings conference call.ExxonMobil has also launched an advanced recycling unit in Baytown, Texas. Chief Executive Darren Woods said ExxonMobil’s progress in weeding out inefficient, high-cost projects means the company can “excel in any environment,” according to the earnings press release.During Friday’s conference call with analysts, Woods confirmed that ExxonMobil plans to continue to repurchase shares at a fast clip after buying back $4.8 billion last quarter.Such repurchases reduce the dividend burden after ExxonMobil’s all-stock purchase of Pioneer.”Our stock price is heavily correlated with crude and crude prices… and so it moves down with crude prices,” Woods said. “In my mind, that’s a great buying opportunity.”- Chevron tempers buybacks -At Chevron, profits dropped 36 percent to $3.5 billion, while revenues dipped 2.3 percent to $47.6 billion.The company pointed to recent production increases in Kazakhstan, the Permian Basin and in the Gulf of Mexico.Chevron plans to temper its share repurchases in the second quarter to between $2.5 billion and $3 billion after spending $3.9 billion in the first quarter.Chief Executive Mike Wirth said the moderation comes off an extremely robust pace of buybacks in 2023 and 2024.”The rate at which we’re buying shares back now is higher than at any point in our history,” Wirth said on a conference call, noting that slowing those purchases makes sense now the crude was moving to the “lower part” of the expected trading range.The oil giant could make other adjustments if the business conditions worsen, executives said.”The trade and tariff situation has been dynamic and we need to see how that manifests itself over time,” said Wirth, who pointed to the shift in oil exporters as another watch item, while adding “We’re very well prepared.” Shares of ExxonMobil dipped 0.1 percent in early-afternoon trading, while Chevron gained 1.3 percent.