Trump aura le dernier mot sur une trêve commerciale avec la Chine, affirment les Américains à Stockholm

Pékin et Washington se sont félicités mardi de discussions “constructives” après deux jours de négociations commerciales à Stockholm, mais c’est Donald Trump qui aura le dernier mot sur l’extension de la trêve sur les taxes douanières entre les deux pays, ont insisté les Américains.”Rien n’est encore décidé jusqu’à ce que nous parlions au président Trump”, a affirmé le secrétaire au Trésor Scott Bessent lors d’une conférence de presse. Il a précisé que lui et le représentant au Commerce Jamieson Greer, qui représentaient les Etats-Unis aux discussions de Stockholm, verraient Donald Trump mercredi pour en discuter avec lui.Le président aura “le dernier mot”, a insisté Jamieson Greer devant les journalistes, précisant qu’une éventuelle nouvelle pause courrait sur 90 jours.Un peu plus tôt, le représentant au commerce international Li Chenggang, qui emmenait la délégation chinoise, avait indiqué que Washington et Pékin allaient “continuer à oeuvrer” en faveur d’une prolongation de la trêve commerciale, selon l’agence de presse officielle Xinhua.Les discussions dans la capitale suédoise visaient entre autres à prolonger la pause de 90 jours négociée en mai à Genève et courant jusqu’au 12 août, qui avait mis fin aux représailles des deux côtés du Pacifique à l’origine de surtaxes prohibitives.Cela avait permis de ramener les droits de douane sur les produits américains et chinois, respectivement à 125% et 145%, à un niveau plus modeste de 10% et 30%, qui viennent s’ajouter à ceux déjà existants sur un certain nombre de produits, avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche fin janvier.- “Constructives” -Les deux parties ont fait état de discussions “constructives” à Stockholm.Les Etats-Unis et la Chine ont échangé leurs points de vue sur les principales questions économiques et commerciales, et comptent maintenir une communication étroite, a déclaré Li Chenggang, cité par Xinhua. Les Américains ont précisé avoir, sans surprise, soulevé la question de l’achat par la Chine de larges volumes de pétrole russe et iranien. “Nous avons fait part de notre préoccupation”, a dit Scott Bessent.Les pourparlers en Suède ont eu lieu au début d’une semaine décisive pour la politique commerciale du président Donald Trump, les droits de douane appliqués à la plupart des principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis devant connaître une brusque hausse le 1er août.Face à cette échéance imminente, plusieurs pays se précipitent pour conclure un accord avec Washington.Dimanche, Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé en Ecosse un accord commercial prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis soient taxés à 15%.Washington n’est pour l’heure parvenu à décrocher que cinq autres accords commerciaux – et plus souvent des déclarations d’intention que des accords formels.L’Indonésie, le Japon, les Philippines, le Royaume-Uni et le Vietnam ont jusqu’ici pu s’entendre avec les Etats-Unis et vu leurs droits de douane potentiels réduits, généralement entre 10% et 20% pour la plupart d’entre eux.Pour les autres pays, le 1er août devra bien marquer l’entrée en vigueur des surtaxes annoncées par Donald Trump.A ce jour, aucun accord durable sur le fond n’a été trouvé entre Pékin et Washington, mais des progrès ont été réalisés sur des sujets jugés essentiels de part et d’autre.Les Etats-Unis ont ainsi obtenu un relâchement des restrictions d’exportation des terres rares chinoises tandis que la Chine a vu son accès aux semi-conducteurs américains les plus performants être en partie rétabli.

Vatican: le pape s’offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes

Le pape Léon XIV s’est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120.000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise.Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500.000 personnes de 146 pays pour cette semaine d’évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu’à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV. Mardi soir, environ 120.000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d’ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l’organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes “du monde entier”, notamment de régions touchées par la guerre, comme “l’Ukraine et la Palestine”. A l’issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa “Papamobile”, sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l’artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.Il s’agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les “Petites journées mondiales de la Jeunesse” (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.- Influenceurs -Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d’évènements aux influenceurs catholiques, signe de l’importance croissante des réseaux sociaux pour l’Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la “dignité humaine” dans un contexte croissant d’utilisation de l’IA et la propagation de fausses informations.Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme “missionnaire numérique” sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l’AFP considérer son activité en ligne comme “une forme d’apostolat plutôt qu’un travail”. “J’aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique”, a-t-elle déclaré. Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l’IA ou le réchauffement climatique.”Le sujet le plus important pour moi c’est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu’il attend de nous”, a expliqué à l’AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, “voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l’humanité”, a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l’étranger.Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à “renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société”.Ce rassemblement international est présenté comme le point d’orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition.

Vatican: le pape s’offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes

Le pape Léon XIV s’est offert mardi soir à Rome un bain de foule surprise auprès de quelque 120.000 jeunes catholiques de tous les continents réunis pour une semaine de pèlerinage dans le cadre du Jubilé, “Année sainte” de l’Eglise.Le Vatican a annoncé la participation de quelque 500.000 personnes de 146 pays pour cette semaine d’évènements culturels, religieux et festifs consacrée aux étudiants et jeunes professionnels, et jusqu’à un million pour le week-end de clôture avec le pape Léon XIV. Mardi soir, environ 120.000 personnes selon le Vatican ont participé à la messe d’ouverture sur la place Saint-Pierre, où le responsable de l’organisation du Jubilé a souhaité la bienvenue aux jeunes “du monde entier”, notamment de régions touchées par la guerre, comme “l’Ukraine et la Palestine”. A l’issue de la messe, le pape Léon XIV a fait une apparition surprise avant de bénir les fidèles à bord de sa “Papamobile”, sous les vivats de la foule. Dans une ambiance survoltée, il a parcouru au crépuscule les allées de la célèbre place et descendu la Via della Conciliazione, l’artère principale menant au Vatican, noyée sous les drapeaux de différents pays.Il s’agit de la première rencontre majeure entre les jeunes catholiques et Robert Francis Prevost, qui a succédé le 8 mai au pape François, très populaire auprès de la jeune génération.Depuis lundi, les groupes de fidèles, laïcs et religieux, inondent les rues de la capitale italienne pour cet évènement surnommé les “Petites journées mondiales de la Jeunesse” (JMJ), fondées par le pape Jean-Paul II.- Influenceurs -Pour la première fois, le Vatican a choisi de consacrer une série d’évènements aux influenceurs catholiques, signe de l’importance croissante des réseaux sociaux pour l’Eglise catholique, dont une messe mardi matin avec le pape.Accueilli par une nuée de smartphones dans une ambiance chaleureuse, Léon XIV les a mis en garde contre le danger de porter atteinte à la “dignité humaine” dans un contexte croissant d’utilisation de l’IA et la propagation de fausses informations.Francesca Parisi, influenceuse de 31 ans qui se présente comme “missionnaire numérique” sur Tiktok et Instagram, a expliqué à l’AFP considérer son activité en ligne comme “une forme d’apostolat plutôt qu’un travail”. “J’aime parler de manière légère, surtout parce que nous sommes de toute façon sur les réseaux sociaux, qui ont leur propre registre linguistique”, a-t-elle déclaré. Parmi les sujets de préoccupation les plus cités par les participants figurent les conflits dans le monde, les dangers liés à l’IA ou le réchauffement climatique.”Le sujet le plus important pour moi c’est la guerre, tout le monde ici en parle, y pense, nous voulons vraiment savoir ce que le pape pense et ce qu’il attend de nous”, a expliqué à l’AFP Tiago Santos, jeune Portugais de 25 ans.Malgré la guerre au Proche-Orient et les récentes attaques meurtrières contre des églises, “voir autant de jeunes venir pour ce même but me donne foi en l’humanité”, a pour sa part confié Theophanie Nasta, 26 ans, une Libanaise qui voyage pour la première fois à l’étranger.Plus tôt mardi, quelque 600 catéchumènes (futurs baptisés) et néophytes français ont été reçus au Vatican par le pape américain, qui les a invités à “renoncer à une culture de la mort très présente dans notre société”.Ce rassemblement international est présenté comme le point d’orgue du Jubilé lors duquel les pèlerins peuvent recevoir l'”indulgence plénière”, le pardon des péchés selon la tradition.

L’ONU appelle à “inonder” Gaza d’aide alimentaire pour éviter la famine

Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”, où le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la guerre avec Israël avait déjà fait plus de 60.000 morts.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée par Israël, de nouvelles cargaisons d’aide humanitaire ont été acheminées mardi dans le territoire palestinien assiégé, jugées insuffisantes par les organisations internationales. “Le filet d’aide doit devenir un océan”, a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Dans les airs, les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Sur une plage proche de Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, des Palestiniens ont dû se jeter dans la mer pour sauver ce qu’ils pouvaient quand des parachutes sont tombés dans l’eau.”Nous avons dû nager pour récupérer de la nourriture pour nos enfants. La plupart des denrées tombées dans la mer sont perdues”, a raconté à l’AFP un père de famille, Ismaïl al-Aqraa.Malgré la pause des combats, la Défense civile a fait état de 30 morts, “des femmes et des enfants pour la plupart”, dans des raids israéliens sur le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée israélienne a affirmé avoir visé “plusieurs cibles terroristes” dans cette région.- L’Ethiopie et le Biafra -“Nous devons inonder Gaza, immédiatement et sans entrave, d’aide alimentaire massive, et la maintenir chaque jour afin d’éviter une famine généralisée”, a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un appel conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a averti que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”, en raison de la guerre, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire.”Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet” et les hôpitaux ont signalé au moins 16 décès d’enfants de moins de cinq ans depuis le 17 juillet, souligne ce rapport.Pour le PAM, la catastrophe humanitaire à Gaza rappelle les famines en Ethiopie et au Biafra, au Nigeria, au siècle dernier.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui accusé Israël de “tuer par la faim” la population de Gaza, affirmant que les images provenant du territoire palestinien étaient “plus brutales” que celles des camps nazis. Prenant le contre-pied des affirmations du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a lui-même affirmé lundi qu’il y avait des signes d’une “vraie famine” à Gaza.”Nous autorisons déjà des quantités importantes d’aide humanitaire à entrer à Gaza (…) Malheureusement, le Hamas (…) a volé l’aide destinée à la population, souvent en tirant sur des Palestiniens”, s’est défendu mardi le bureau de Benjamin Netanyahu.Les autorités israéliennes ont annoncé que l’aide transportée par plus de 200 camions avait été distribuée lundi par l’ONU et des agences humanitaires et qu’environ 260 autres camions avaient été autorisés à entrer à Gaza, ainsi que quatre camions-citernes de l’ONU transportant du carburant.Mais l’ONU estime qu’il faudrait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour subvenir aux besoins immenses des plus de deux millions d’habitants de Gaza.- Plus de 60.000 morts -Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée de l’aide à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.Ajoutant à l’isolement d’Israël, le Royaume-Uni a rejoint la France mardi en annonçant qu’il reconnaîtrait en septembre l’Etat de Palestine, sauf si Israël prenait un certain nombre d’engagements dont celui d’un cessez-le-feu à Gaza.Israël a rejeté cette annonce et dénoncé une “récompense pour le Hamas”.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 60.034 morts, en majorité des civils, a annoncé mardi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a rejeté les pressions internationales pour un cessez-le-feu. Si Israël cessait la guerre alors que le Hamas est toujours au pouvoir à Gaza et détient des otages, ce serait une “tragédie”. “Cela n’arrivera pas”, a-t-il déclaré.

L’ONU appelle à “inonder” Gaza d’aide alimentaire pour éviter la famine

Les agences de l’ONU ont appelé mardi à “inonder” d’aide alimentaire la bande de Gaza, menacée d’une “famine généralisée”, où le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que la guerre avec Israël avait déjà fait plus de 60.000 morts.A la faveur d’une pause partielle dans les bombardements annoncée par Israël, de nouvelles cargaisons d’aide humanitaire ont été acheminées mardi dans le territoire palestinien assiégé, jugées insuffisantes par les organisations internationales. “Le filet d’aide doit devenir un océan”, a lancé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.Dans les airs, les parachutages de vivres, autorisés depuis dimanche par Israël, se multiplient, menés par la Jordanie, les Emirats arabes unis et pour la première fois mardi par le Royaume-Uni, tandis que la France a annoncé qu’elle larguerait 40 tonnes d’aide sur Gaza à partir de vendredi.Sur une plage proche de Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, des Palestiniens ont dû se jeter dans la mer pour sauver ce qu’ils pouvaient quand des parachutes sont tombés dans l’eau.”Nous avons dû nager pour récupérer de la nourriture pour nos enfants. La plupart des denrées tombées dans la mer sont perdues”, a raconté à l’AFP un père de famille, Ismaïl al-Aqraa.Malgré la pause des combats, la Défense civile a fait état de 30 morts, “des femmes et des enfants pour la plupart”, dans des raids israéliens sur le camp de Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza.L’armée israélienne a affirmé avoir visé “plusieurs cibles terroristes” dans cette région.- L’Ethiopie et le Biafra -“Nous devons inonder Gaza, immédiatement et sans entrave, d’aide alimentaire massive, et la maintenir chaque jour afin d’éviter une famine généralisée”, a déclaré Cindy McCain, directrice du Programme alimentaire mondial (PAM), dans un appel conjoint avec l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Unicef.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a averti que le “pire scénario de famine est en cours à Gaza”, en raison de la guerre, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l’aide humanitaire.”Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet” et les hôpitaux ont signalé au moins 16 décès d’enfants de moins de cinq ans depuis le 17 juillet, souligne ce rapport.Pour le PAM, la catastrophe humanitaire à Gaza rappelle les famines en Ethiopie et au Biafra, au Nigeria, au siècle dernier.Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lui accusé Israël de “tuer par la faim” la population de Gaza, affirmant que les images provenant du territoire palestinien étaient “plus brutales” que celles des camps nazis. Prenant le contre-pied des affirmations du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président américain Donald Trump a lui-même affirmé lundi qu’il y avait des signes d’une “vraie famine” à Gaza.”Nous autorisons déjà des quantités importantes d’aide humanitaire à entrer à Gaza (…) Malheureusement, le Hamas (…) a volé l’aide destinée à la population, souvent en tirant sur des Palestiniens”, s’est défendu mardi le bureau de Benjamin Netanyahu.Les autorités israéliennes ont annoncé que l’aide transportée par plus de 200 camions avait été distribuée lundi par l’ONU et des agences humanitaires et qu’environ 260 autres camions avaient été autorisés à entrer à Gaza, ainsi que quatre camions-citernes de l’ONU transportant du carburant.Mais l’ONU estime qu’il faudrait chaque jour au moins 500 à 600 camions de nourriture, de médicaments et de produits d’hygiène pour subvenir aux besoins immenses des plus de deux millions d’habitants de Gaza.- Plus de 60.000 morts -Début mars, Israël avait totalement interdit l’entrée de l’aide à Gaza, avant d’autoriser fin mai des quantités très limitées.Mais face à une forte pression internationale, Israël a annoncé dimanche une pause des hostilités durant la journée dans certains secteurs, à des fins humanitaires.Ajoutant à l’isolement d’Israël, le Royaume-Uni a rejoint la France mardi en annonçant qu’il reconnaîtrait en septembre l’Etat de Palestine, sauf si Israël prenait un certain nombre d’engagements dont celui d’un cessez-le-feu à Gaza.Israël a rejeté cette annonce et dénoncé une “récompense pour le Hamas”.L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 60.034 morts, en majorité des civils, a annoncé mardi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a rejeté les pressions internationales pour un cessez-le-feu. Si Israël cessait la guerre alors que le Hamas est toujours au pouvoir à Gaza et détient des otages, ce serait une “tragédie”. “Cela n’arrivera pas”, a-t-il déclaré.

Trump says fell out with Epstein because he was taking Mar-a-Lago spa staff

US President Donald Trump said Tuesday that he fell out with Jeffrey Epstein because the convicted sex offender had poached staff from his club’s spa, including the woman at the center of an underage sex scandal involving Prince Andrew.The White House has said previously that Trump threw Epstein out of his Mar-a-Lago club two decades ago “for being a creep” and US media has reported that they became estranged over a Florida real estate deal.Speaking to reporters on Air Force One while flying home from Scotland, Trump gave some of his most expansive public comments yet about his falling out with Epstein, the wealthy and well-connected financier who died in a New York jail in 2019 while awaiting trial for sex trafficking underage girls.”People were taken out of the (Mar-a-Lago) spa, hired by him, in other words gone,” Trump said. “When I heard about it, I told him, I said, ‘Listen, we don’t want you taking our people.'”And then not too long after that, he did it again. And I said, ‘Out of here.'”Trump also confirmed that one of the Mar-a-Lago spa attendants taken by his longtime friend Epstein was Virginia Giuffre, who brought a civil case against Epstein friend Prince Andrew, accusing him of sexually assaulting her when she was 17.Giuffre, who accused Epstein of using her as a sex slave, committed suicide at her home in Australia in April.”I think she worked at the spa,” Trump said. “I think that was one of the people. He stole her.”Before taking office in January, Trump promised to release more information about Epstein, who right-wing conspiracy theorists allege trafficked young girls for VIPs.Trump infuriated some of supporters, however, when the FBI and Justice Department announced in early July that they had not discovered any new elements warranting the release of additional information about Epstein.Scrutiny has been intensifying ever since on Trump’s own relationship with Epstein.- ‘Clemency’ -Seeking to tamp down the furor, the Justice Department has sought the release of grand jury transcripts from the investigation into Epstein and interviewed Ghislaine Maxwell, Epstein’s imprisoned accomplice, last week.Deputy Attorney General Todd Blanche — who is also Trump’s former personal attorney — met with Maxwell over two days but declined to say what was discussed in the highly unusual meetings between a convicted felon and a top Justice Department official.Maxwell, 63, who is serving a 20-year prison sentence after being convicted in 2021 of recruiting underage girls for Epstein, offered meanwhile to testify before a House of Representatives committee but only if granted immunity.Maxwell’s lawyers, in a letter to the House committee which has subpoenaed her to testify next month, said she would be prepared to do so “if a fair and safe path forward can be established.””If Ms Maxwell were to receive clemency, she would be willing — and eager — to testify openly and honestly, in public,” they said.Without clemency, the former British socialite would only testify if granted immunity.”Ms Maxwell cannot risk further criminal exposure in a politically charged environment without formal immunity,” her lawyers said.Maxwell would also need to see potential questions in advance and would not agree to be interviewed at the Florida prison where she is being held, they said.Finally, her lawyers said, any testimony could only come after the Supreme Court decides whether or not to hear Maxwell’s appeal seeking to have her conviction overturned.They said that if the conditions could not be met Maxwell would invoke her Fifth Amendment rights against self-incrimination.

Londres envisage une reconnaissance de l’État de Palestine en septembre

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé mardi que son pays reconnaîtrait l’État de Palestine en septembre, sauf si Israël prenait une série d’engagements, dont celui d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.”Je peux confirmer que le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine d’ici à l’Assemblée générale des Nations unies en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la situation épouvantable à Gaza, convienne d’un cessez-le-feu et s’engage dans une paix durable et à long terme, ravivant la perspective d’une solution à deux États”, a déclaré le dirigeant travailliste.Il demande aussi à Israël de “permettre aux Nations unies de reprendre la fourniture d’aide et de s’engager à ce qu’il n’y ait pas d’annexions en Cisjordanie”.Le ministère israélien des Affaires étrangères a dans la foulée dit “rejeter” l’annonce de Londres, qualifiant “le changement de position du gouvernement britannique” de “récompense pour le Hamas”.- “Le moment d’agir” -Parallèlement, Downing Street a annoncé avoir procédé à des largages d’aide humanitaire sur la bande de Gaza, menacée de “famine”, selon l’ONU.La pression s’est intensifiée ces derniers jours sur le Premier ministre britannique, après que le président français Emmanuel Macron a annoncé jeudi que son pays allait reconnaître un Etat palestinien à l’occasion de l’Assemblée générale de l’ONU, devenant ainsi le premier Etat du G7 à le faire.”J’ai toujours dit que nous reconnaîtrions un État palestinien comme une contribution à un véritable processus de paix, au moment où cela aurait le plus d’impact pour une solution à deux États. Maintenant que cette solution est menacée, c’est le moment d’agir”, a poursuivi Keir Starmer à l’issue d’une réunion de son gouvernement, qu’il avait rappelé d’urgence mardi.Il exige du Hamas la libération des otages restants  – 27 des 49 ont été déclarés morts par l’armée israélienne – ainsi que la démilitarisation totale de ce mouvement, afin qu’il “ne joue plus aucun rôle clé” dans la bande de Gaza.Starmer s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant l’annonce, lui disant que “la situation à Gaza était intolérable”, a déclaré une porte-parole de Downing Street.”Il a exhorté le Premier ministre à prendre des mesures immédiates pour lever toutes les restrictions à l’accès à l’aide”, a-t-elle ajouté dans un compte rendu de l’appel. Starmer s’est également entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui a “salué” l’annonce de la reconnaissance, a noté la porte-parole.La veille, le président américain Donald Trump s’était abstenu de toute critique à propos d’une éventuelle reconnaissance, au cours d’une conférence de presse dans son complexe de golf de Turnberry, en Ecosse.- Solution à deux Etats – Quand les journalistes lui avaient demandé si Keir Starmer devait céder à la pression croissante des députés britanniques et reconnaître comme Paris l’Etat de Palestine, Trump avait simplement répondu : “Je ne vais pas prendre position, ça ne me dérange pas que lui (Starmer) le fasse”.Selon le décompte de l’AFP, au moins 142 des 193 Etats membres de l’ONU, dont la France, reconnaissent l’Etat palestinien proclamé par la direction palestinienne en exil en 1988.Plus d’un tiers des députés britanniques avaient exhorté M. Starmer à emboîter le pas à M. Macron dans une lettre rendue publique vendredi.La question n’est pas de savoir “si” l’Etat palestinien sera reconnu mais “quand”, avait relevé mardi un porte-parole de Downing Street, quelques heures avant cette annonce, ajoutant que le Premier ministre cherchait une voie “durable vers une solution à deux Etats”.Pendant sa visite d’Etat au Royaume-Uni le 10 juillet, Emmanuel Macron avait appelé Keir Starmer à une reconnaissance commune de la Palestine, soulignant “la nécessité d’unir nos voix à Paris, à Londres et partout ailleurs”, avant de se résoudre à une annonce en solitaire quinze jours plus tard.”Ensemble (…), nous enrayons le cycle infini de la violence et rouvrons la perspective de la paix” dans la région, a salué le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot peu après l’annonce de Keir Starmer.Le Labour, retourné au pouvoir au Royaume-Uni il y a un an après sa victoire aux élections législatives, s’était engagé dans son programme de campagne à “reconnaître un Etat palestinien comme contribution à un processus de paix renouvelé aboutissant à une solution à deux Etats”.En mai 2024, l’Irlande, l’Espagne et la Norvège, rejointes un mois plus tard par la Slovénie, avaient déjà sauté le pas en Europe.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiégés à Gaza par Israël depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmé mardi que le “pire scénario de famine” était “en cours à Gaza” et Israël fait l’objet de pressions croissantes à l’échelle mondiale pour mettre fin à ces souffrances.

Russia strikes kill 25 in Ukraine as Trump shortens Moscow deadline

Russia said on Tuesday it wanted peace in Ukraine hours after mounting attacks that killed at least 25 people, including a 23-year-old pregnant woman and more than a dozen prison inmates. US President Donald Trump on Tuesday twice shortened his deadline for Russia to end its invasion of Ukraine — now into a fourth year — or face new sanctions, saying hours after the latest deaths the Kremlin had 10 days to act.Ukrainian President Volodymyr Zelensky accused Russia of wilfully targeting a prison in the Zaporizhzhia region, which Russia claims as its own territory, killing 16 people and wounding dozens of others.”It was a deliberate strike, intentional, not accidental. The Russians could not have been unaware that they were targeting civilians in that facility,” Zelensky said on social media in response.The Kremlin denied the claim.”The Russian army does not strike civilian targets,” spokesman Dmitry Peskov told reporters, including from AFP.The attacks came hours after Trump said he was cutting the deadline for President Vladimir Putin to halt the war from 50 days to 10-12 days.Hours later, Trump solidified the deadline to 10 days, threatening to impose “tariffs and stuff” and conceding he did not know if the measures would have any effect.Trump told reporters flying with him back from a visit to Scotland that he had not heard from Putin, adding “It’s a shame.”After the first deadline from Trump, Peskov said Moscow had “taken note” and that it remained “committed to the peace process to resolve the conflict around Ukraine and secure our interests”.- ‘War crimes’ -Ukraine’s justice ministry said Russian forces hit the prison in Bilenke with four glide bombs. Police said 16 inmates were killed and 43 wounded.Bricks and debris and blown out windows were strewn on the ground, according to images released by the ministry. The facility’s perimeter was intact and there was no threat that inmates would escape, it added.Rescue workers searched for survivors in pictures released by the region’s emergency services.A senior Ukrainian source said that 274 people were serving sentences in the Bilenkivska facility.The source added there were no Russian war prisoners at the centre.Nadiya, a resident of Bilenke, told AFP the attack damaged her house.”At about 10 minutes to six, a neighbour called and said: ‘Come quickly, your roof is gone.’ Is that normal? Not a single window is intact,” the 74-year-old said.The Ukrainian air force said Russia also launched 37 drones and two missiles overnight, adding that its air defence systems had downed 32 of the drones.One attack targeted a hospital in the town of the Kamyanske in the Dnipropetrovsk region, wounding 22 people. “Putin is rejecting a ceasefire, avoiding a leaders’ meeting, and prolonging the war,” Ukrainian Foreign Minister Andriy Sybiga said on social media.”He will only end his terror if we break the spine of his economy,” he added, calling on Western allies to consolidate around sanctions on Moscow.- Hospital targeted -“Three people were killed in the attack, including a pregnant woman. Her name was Diana. She was only 23 years old,” Zelensky said.Separate strikes in the eastern Kharkiv region that borders Russia killed six people, regional authorities said.In the southern Russian region of Rostov, a Ukrainian drone attack killed one person, the region’s acting governor said.Kyiv has been trying to repel Russia’s summer offensive, which has made fresh advances into areas largely spared since the start of the invasion in 2022.The Russian defence ministry claimed fresh advances across the front line on Tuesday, saying its forces had taken two more villages — one in the Donetsk region, and another in Zaporizhzhia region.The prison strike on Tuesday came on the third anniversary of an attack on another detention facility.Ukraine and Russia blamed each other for the night-time strike three years ago on the Olenivka detention centre in Russian-occupied Donetsk, Ukrainian territory claimed by Moscow.Ukraine says dozens of its soldiers who laid down their arms after a long Russian siege of the port city of Mariupol were killed in the attack.burs-jxb/gv

New York mass shooter blamed NFL for his brain injuries

A man who gunned down four people then killed himself in a Manhattan skyscraper may have targeted the American football league because he blamed it for brain injuries he claimed he suffered, Mayor Eric Adams said Tuesday.Information that the killer carried in a note referring to the degenerative brain disease CTE offered a possible motive for the Monday shootings at offices used by the National Football League, among others.A source confirmed that in a three-page handwritten note found in the gunman’s wallet, he wrote “Chronic traumatic encephalopathy (CTE). Study my brain please. I’m sorry.””Football gave me CTE and it cause me to drink a gallon of antifreeze. You can’t go against the NFL. They’ll squash you.”The suspected shooter, identified as 27-year-old Shane Tamura, went on to ask that his brain be studied for CTE, and alleged that the league “knowingly concealed the dangers to our brains to maximize profits.”Armed with a semi-automatic rifle, the attacker shot a police officer outside the tower on Park Avenue, then opened fire in the lobby before trying to access the NFL’s offices.Tamura had never actually played for the top professional league, Adams said, though he was reportedly a star player in high school in California.The bloodshed sparked a massive police response in the teeming center of the city — not far from where a man with a grievance against UnitedHealthcare gunned down the medical insurance company’s CEO last December.New York Police Commissioner Jessica Tisch told a news conference that Tamura had a history of mental health issues.President Donald Trump on Tuesday called the mass shooting a “senseless act of violence” carried out by a “lunatic.”- Deadly journey -New details emerged Tuesday about the gunman’s bloody attack and final journey.Authorities said he had driven across the country from Nevada and stopped outside the skyscraper in a black BMW, carrying a rifle.He killed a police officer immediately, then began “spraying the lobby” with bullets,” Tisch said.A female bystander and a security guard were hit, Adams said, explaining that this prevented anyone pushing a panic button that would have stopped the elevators from working.As the guard “attempted to hide himself behind the counter, he was killed as well, and the suspect then took the elevator upstairs,” Adams said. “If he was able to get to the button, he could have froze the elevator.”One of the victims shot was an NFL employee, who was “seriously injured” but stable in hospital, league commissioner Roger Goodell said in a statement to employees.But while his target was determined to be the NFL offices, Tamura “took the wrong elevator,” Adams said, ending up on the 33rd floor, which houses the building’s management. He murdered one person there and then shot himself in the chest.Adams said the fallen police officer was a 36-year-old immigrant from Bangladesh.Office worker Shad Sakib told AFP that he was preparing to leave work when a public address announcement warned him and his colleagues to shelter in place. “Everyone was confused,” he said.There have been 254 mass shootings in the United States this year including Monday’s in New York, according to the Gun Violence Archive — which defines a mass shooting as four or more people shot.

Le gouvernement Trump recule sur la régulation des émissions de gaz à effet de serre

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, des pots d’échappement aux centrales à gaz, mettant à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.  “Si elle est finalisée, l’annonce d’aujourd’hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l’histoire des Etats-Unis”, a déclaré Lee Zeldin, le patron de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA), depuis une concession automobile d’Indianapolis, dans le nord du pays.Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique. Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l’histoire.L’annonce de mardi, qui doit encore passer par une phase de consultation publique de 45 jours, s’attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l’ex-président Barack Obama. Cet “Endangerment Finding” de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales visant à lutter contre le réchauffement climatique.Poussée par un jugement de la Cour suprême, l’EPA y a estimé que les gaz à effet de serre étaient dangereux pour la santé publique et que, en conséquence, elle était compétente pour réguler leurs émissions en vertu d’une loi de 1970, le Clean Air Act.- “Raccourcis intellectuels” -Selon l’actuel patron de l’EPA, l’agence avait fait à l’époque des “raccourcis intellectuels” lors de l’élaboration de cette décision, qui s’appuie pourtant sur un large consensus scientifique. “Les conservateurs aiment l’environnement, veulent être des bons gardiens de l’environnement”, a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast “Ruthless Podcast”, marqué à droite. Mais “il y a des personnes qui (…) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale.”Cette réforme devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d’émissions de gaz à effet de serre, l’essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l’ONG Natural Resources Defense Council.La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l’électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.- “Très politisée” -Dan Becker, de l’association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l’AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. “Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement lui-même qui mène l’attaque”, a-t-il déploré.Ce retour en arrière de l’exécutif américain sera, selon toute vraisemblance, contesté devant la justice, probablement jusqu’à la Cour suprême. Donner raison à l’administration Trump reviendrait à un revirement de jurisprudence: c’est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l’origine même de l'”Endangerment Finding”.”J’espère que (les juges) vont reconnaître qu’il s’agit là de science, et non de politique”, a ajouté Dan Becker. Mais la Cour Suprême est “très politisée”, dit-il.Elle est aujourd’hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.Depuis son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a quitté l’Accord de Paris sur le climat et favorisé l’exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l’Alaska.Cette annonce intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, et alors que la planète a vécu en 2024 l’année la plus chaude jamais enregistrée.