Minerais: Zelensky salue l’accord “véritablement équitable” avec Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi l’accord selon lui “véritablement équitable” signé avec les Etats-Unis et portant sur l’exploitation des ressources minières de l’Ukraine, un document qui faisait l’objet d’âpres négociations depuis des semaines.Ce texte prévoit de donner un accès aux entreprises américaines à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et la création d’un fonds d’investissement commun entre les deux pays. Ses conditions sont plus favorables pour Kiev que celles d’une précédente mouture qui avait suscité des tensions avec Washington.”L’accord a changé de manière significative au cours du processus de préparation. Il s’agit désormais d’un accord véritablement équitable qui crée des opportunités d’investissements significatifs en Ukraine”, s’est félicité M. Zelensky dans son adresse quotidienne.Il a souligné que le document ne prévoyait pas de comptabiliser comme dette de l’Ukraine envers les Etats-Unis l’aide américaine déjà fournie, comme le voulait initialement le président américain Donald Trump.”Un fonds de reconstruction sera créé pour investir en Ukraine et y gagner de l’argent. Il s’agit d’un travail conjoint avec l’Amérique et dans des conditions équitables”, a poursuivi M. Zelensky.Cet accord, signé dans la nuit de mercredi à jeudi à Washington, ne prévoit en revanche pas de garantie de sécurité pour Kiev, un point sur lequel avait pourtant insisté le président ukrainien.Les négociations ont été pendant des semaines source de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial face à l’invasion russe lancée en février 2022.Ces tensions avaient culminé dans une joute verbale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, fin février. Une première mouture du texte avait été rejetée par Kiev car jugée trop défavorable.Selon diverses estimations, l’Ukraine concentre environ 5% des ressources minières mondiales, mais toutes ne sont pas exploitées ou facilement exploitables. D’autres sont dans ces territoires occupés par Moscou ou menacés par l’avancée des forces russes.- Bombardements meurtriers -Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit en Ukraine plus de trois ans après son déclenchement par la Russie, qui butent toutefois sur les positions irréconciliables des deux belligérants.”C’est à eux de trouver un accord et de mettre fin à ce conflit brutal”, a estimé jeudi le vice-président américain JD Vance sur Fox News.”Mais il n’est pas prêt de s’arrêter”, a-t-il également prévenu.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a pour sa part répété que les Etats-Unis pourraient jeter l’éponge face à Kiev et Moscou.”Nous avons tant de problèmes – et je dirais même des problèmes encore plus importants – qui se posent dans le monde entier”, a-t-il déclaré sur Fox News.”Je dirais que ce qui se passe avec la Chine est plus important à long terme pour l’avenir du monde”, a-t-il ajouté.Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivis des deux côtés du front.Quatorze personnes ont été blessées jeudi soir dans une attaque russe contre Zaporijjia, dont neuf ont été hospitalisées, a annoncé Ivan Fedorov, gouverneur de cette région.Quelques heures auparavant, deux personnes avaient été tuées dans une attaque au drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, selon le gouverneur de la région Oleg Kiper. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”.En réaction, M. Zelensky a appelé à mettre “une pression supplémentaire sur la Russie” pour la “contraindre (…) à négocier”.Dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou, sept personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres ont été blessées dans une frappe massive de drones ukrainiens qui a touché un marché d’Olechky, dans la région méridionale de Kherson, a indiqué Vladimir Saldo, le dirigeant local nommé par Moscou.Il a accusé l’armée ukrainienne d’avoir procédé à une “double frappe”, une tactique à laquelle Kiev a plusieurs fois accusé l’armée russe de recourir et qui consiste à lancer une deuxième attaque au même endroit peu après le premier impact afin de frapper les personnes venues aider les victimes.Alors que les négociations séparées initiées par les Américains avec Russes et Ukrainiens et destinées à mettre fin au conflit semblent dans l’impasse, Vladimir Poutine a décrété un cessez-le-feu unilatéral du 8 au 10 mai.La Russie organise le 9 mai un grand défilé militaire à Moscou pour commémorer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, en présence d’une vingtaine de dirigeants, dont le Chinois Xi Jinping.Un premier cessez-le-feu de 30 heures avait été décrété en avril par M. Poutine pour Pâques. Les deux camps se sont accusés mutuellement de l’avoir violé, mais une baisse de l’intensité des combats et des bombardements avait été constatée.

Minerais: Zelensky salue l’accord “véritablement équitable” avec Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi l’accord selon lui “véritablement équitable” signé avec les Etats-Unis et portant sur l’exploitation des ressources minières de l’Ukraine, un document qui faisait l’objet d’âpres négociations depuis des semaines.Ce texte prévoit de donner un accès aux entreprises américaines à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et la création d’un fonds d’investissement commun entre les deux pays. Ses conditions sont plus favorables pour Kiev que celles d’une précédente mouture qui avait suscité des tensions avec Washington.”L’accord a changé de manière significative au cours du processus de préparation. Il s’agit désormais d’un accord véritablement équitable qui crée des opportunités d’investissements significatifs en Ukraine”, s’est félicité M. Zelensky dans son adresse quotidienne.Il a souligné que le document ne prévoyait pas de comptabiliser comme dette de l’Ukraine envers les Etats-Unis l’aide américaine déjà fournie, comme le voulait initialement le président américain Donald Trump.”Un fonds de reconstruction sera créé pour investir en Ukraine et y gagner de l’argent. Il s’agit d’un travail conjoint avec l’Amérique et dans des conditions équitables”, a poursuivi M. Zelensky.Cet accord, signé dans la nuit de mercredi à jeudi à Washington, ne prévoit en revanche pas de garantie de sécurité pour Kiev, un point sur lequel avait pourtant insisté le président ukrainien.Les négociations ont été pendant des semaines source de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial face à l’invasion russe lancée en février 2022.Ces tensions avaient culminé dans une joute verbale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, fin février. Une première mouture du texte avait été rejetée par Kiev car jugée trop défavorable.Selon diverses estimations, l’Ukraine concentre environ 5% des ressources minières mondiales, mais toutes ne sont pas exploitées ou facilement exploitables. D’autres sont dans ces territoires occupés par Moscou ou menacés par l’avancée des forces russes.- Bombardements meurtriers -Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit en Ukraine plus de trois ans après son déclenchement par la Russie, qui butent toutefois sur les positions irréconciliables des deux belligérants.”C’est à eux de trouver un accord et de mettre fin à ce conflit brutal”, a estimé jeudi le vice-président américain JD Vance sur Fox News.”Mais il n’est pas prêt de s’arrêter”, a-t-il également prévenu.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a pour sa part répété que les Etats-Unis pourraient jeter l’éponge face à Kiev et Moscou.”Nous avons tant de problèmes – et je dirais même des problèmes encore plus importants – qui se posent dans le monde entier”, a-t-il déclaré sur Fox News.”Je dirais que ce qui se passe avec la Chine est plus important à long terme pour l’avenir du monde”, a-t-il ajouté.Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivis des deux côtés du front.Quatorze personnes ont été blessées jeudi soir dans une attaque russe contre Zaporijjia, dont neuf ont été hospitalisées, a annoncé Ivan Fedorov, gouverneur de cette région.Quelques heures auparavant, deux personnes avaient été tuées dans une attaque au drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, selon le gouverneur de la région Oleg Kiper. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”.En réaction, M. Zelensky a appelé à mettre “une pression supplémentaire sur la Russie” pour la “contraindre (…) à négocier”.Dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou, sept personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres ont été blessées dans une frappe massive de drones ukrainiens qui a touché un marché d’Olechky, dans la région méridionale de Kherson, a indiqué Vladimir Saldo, le dirigeant local nommé par Moscou.Il a accusé l’armée ukrainienne d’avoir procédé à une “double frappe”, une tactique à laquelle Kiev a plusieurs fois accusé l’armée russe de recourir et qui consiste à lancer une deuxième attaque au même endroit peu après le premier impact afin de frapper les personnes venues aider les victimes.Alors que les négociations séparées initiées par les Américains avec Russes et Ukrainiens et destinées à mettre fin au conflit semblent dans l’impasse, Vladimir Poutine a décrété un cessez-le-feu unilatéral du 8 au 10 mai.La Russie organise le 9 mai un grand défilé militaire à Moscou pour commémorer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, en présence d’une vingtaine de dirigeants, dont le Chinois Xi Jinping.Un premier cessez-le-feu de 30 heures avait été décrété en avril par M. Poutine pour Pâques. Les deux camps se sont accusés mutuellement de l’avoir violé, mais une baisse de l’intensité des combats et des bombardements avait été constatée.

Minerais: Zelensky salue l’accord “véritablement équitable” avec Washington

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué jeudi l’accord selon lui “véritablement équitable” signé avec les Etats-Unis et portant sur l’exploitation des ressources minières de l’Ukraine, un document qui faisait l’objet d’âpres négociations depuis des semaines.Ce texte prévoit de donner un accès aux entreprises américaines à l’extraction de minerais, de pétrole et de gaz en Ukraine et la création d’un fonds d’investissement commun entre les deux pays. Ses conditions sont plus favorables pour Kiev que celles d’une précédente mouture qui avait suscité des tensions avec Washington.”L’accord a changé de manière significative au cours du processus de préparation. Il s’agit désormais d’un accord véritablement équitable qui crée des opportunités d’investissements significatifs en Ukraine”, s’est félicité M. Zelensky dans son adresse quotidienne.Il a souligné que le document ne prévoyait pas de comptabiliser comme dette de l’Ukraine envers les Etats-Unis l’aide américaine déjà fournie, comme le voulait initialement le président américain Donald Trump.”Un fonds de reconstruction sera créé pour investir en Ukraine et y gagner de l’argent. Il s’agit d’un travail conjoint avec l’Amérique et dans des conditions équitables”, a poursuivi M. Zelensky.Cet accord, signé dans la nuit de mercredi à jeudi à Washington, ne prévoit en revanche pas de garantie de sécurité pour Kiev, un point sur lequel avait pourtant insisté le président ukrainien.Les négociations ont été pendant des semaines source de tensions entre Kiev et Washington, dont le soutien est crucial face à l’invasion russe lancée en février 2022.Ces tensions avaient culminé dans une joute verbale entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, fin février. Une première mouture du texte avait été rejetée par Kiev car jugée trop défavorable.Selon diverses estimations, l’Ukraine concentre environ 5% des ressources minières mondiales, mais toutes ne sont pas exploitées ou facilement exploitables. D’autres sont dans ces territoires occupés par Moscou ou menacés par l’avancée des forces russes.- Bombardements meurtriers -Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit en Ukraine plus de trois ans après son déclenchement par la Russie, qui butent toutefois sur les positions irréconciliables des deux belligérants.”C’est à eux de trouver un accord et de mettre fin à ce conflit brutal”, a estimé jeudi le vice-président américain JD Vance sur Fox News.”Mais il n’est pas prêt de s’arrêter”, a-t-il également prévenu.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a pour sa part répété que les Etats-Unis pourraient jeter l’éponge face à Kiev et Moscou.”Nous avons tant de problèmes – et je dirais même des problèmes encore plus importants – qui se posent dans le monde entier”, a-t-il déclaré sur Fox News.”Je dirais que ce qui se passe avec la Chine est plus important à long terme pour l’avenir du monde”, a-t-il ajouté.Sur le terrain, les bombardements se sont poursuivis des deux côtés du front.Quatorze personnes ont été blessées jeudi soir dans une attaque russe contre Zaporijjia, dont neuf ont été hospitalisées, a annoncé Ivan Fedorov, gouverneur de cette région.Quelques heures auparavant, deux personnes avaient été tuées dans une attaque au drone sur une zone résidentielle à Odessa, dans le sud de l’Ukraine, selon le gouverneur de la région Oleg Kiper. Les services d’urgence ukrainiens ont dénoncé une “attaque russe massive”.En réaction, M. Zelensky a appelé à mettre “une pression supplémentaire sur la Russie” pour la “contraindre (…) à négocier”.Dans les territoires ukrainiens occupés par Moscou, sept personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres ont été blessées dans une frappe massive de drones ukrainiens qui a touché un marché d’Olechky, dans la région méridionale de Kherson, a indiqué Vladimir Saldo, le dirigeant local nommé par Moscou.Il a accusé l’armée ukrainienne d’avoir procédé à une “double frappe”, une tactique à laquelle Kiev a plusieurs fois accusé l’armée russe de recourir et qui consiste à lancer une deuxième attaque au même endroit peu après le premier impact afin de frapper les personnes venues aider les victimes.Alors que les négociations séparées initiées par les Américains avec Russes et Ukrainiens et destinées à mettre fin au conflit semblent dans l’impasse, Vladimir Poutine a décrété un cessez-le-feu unilatéral du 8 au 10 mai.La Russie organise le 9 mai un grand défilé militaire à Moscou pour commémorer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, en présence d’une vingtaine de dirigeants, dont le Chinois Xi Jinping.Un premier cessez-le-feu de 30 heures avait été décrété en avril par M. Poutine pour Pâques. Les deux camps se sont accusés mutuellement de l’avoir violé, mais une baisse de l’intensité des combats et des bombardements avait été constatée.

Big Marco: Rubio swiftly takes rare dual power role

Donald Trump once clashed with Marco Rubio in bitter and vulgar terms. Nearly a decade later, the president has crowned Rubio with the rare dual role of the two top US foreign policy jobs, putting the hawkish former senator at the forefront of a proudly disruptive administration.Trump on Thursday made Rubio, his secretary of state,the interim national security advisor, a powerful White House role tasked with coordinating foreign policy across the administration.Just 101 days into his second term, Trump removed national security advisor Mike Waltz, who faced criticism over a leaked group chat on war plans, and pledged to nominate him as US ambassador to the United Nations.No person has run both the State Department and National Security Council at the same time since the legendary Henry Kissinger, who did so for two years as former president Richard Nixon was being brought down by the Watergate scandal.It remains doubtful that Rubio can amass as much influence as Kissinger, a ruthless tactician both in Washington and overseas.Trump, who sours quickly on aides, has already given some of the most sensitive assignments — from Russia to Iran to Gaza — to special envoy Steve Witkoff, his longtime golfing partner and business friend with no previous diplomatic experience.But Rubio has found a politically winning formula, not by fighting for turf, but by seizing on his own issues that endear himself to Trump’s base — starting with deportations.- Winning over base -Rubio has been cheered on by much of Trump’s base, some of whom after his nomination derided him as an establishment “warmongering” hawk.It is an even further shift from the 2016 presidential race when Trump mocked him as “Little Marco” and Rubio questioned the size of Trump’s genitals.Rubio, the first Hispanic secretary of state, on one of his first stops reached a deal to send migrants and possibly even Americans to El Salvador, whose President Nayib Bukele has championed mass incarceration to curb crime.Rubio at a 100th day cabinet meeting with Trump repeatedly said he was unapologetic about seeking more such prison deals overseas, despite a court order that the Trump administration has resisted to bring back a Salvadoran man mistakenly deported.Rubio has shown similar gusto in deporting foreign students over protests against Israel, insisting that he alone can revoke visas despite US constitutional protections of freedom of speech.”Every time I find one of these lunatics, I take away their visas,” he said.- ‘Normal’ cabinet member -Rubio, the son of Cuban immigrants fiercely opposed to communism, has always held conservative views.But on Capitol Hill, he was known as an affable player with mainstream views and, unusually in such partisan times, was unanimously confirmed by fellow senators.Foreign interlocutors still largely see him as the most understandable person in the Trump orbit.”We feel that he’s one person who is still ‘normal’ and will at least listen to our concerns and say he’ll take them back,” said one diplomat from a US ally involved in a meeting with Rubio, granted anonymity to speak frankly.But Rubio has been careful not to break publicly with Trump.He disagreed during a closed-door White House meeting with Elon Musk, the billionaire who has imposed sweeping cuts in government, according to a person familiar with the encounter.But Rubio, who championed foreign aid as a senator, has watched as the US Agency for International Development was demolished.In a scene that drew wide parody, Rubio appeared to silently sink deep into the White House couch as Trump and Vice President JD Vance berated Ukrainian President Volodymyr Zelensky in a stunning February 28 meeting.At least two Democratic senators afterward said they regretted voting for Rubio, with Chris Murphy saying he had expected Rubio to “stand up” to Trump on issues dear to him such as Ukraine.Making clear his affinity with Trump’s Make America Great Again movement, Rubio in April gave an interview to a podcast by the president’s son, Donald Trump Jr., in which he agreed that foreign aid had been turned “into a tool to export our domestic policies of the far left.”Describing former president Joe Biden’s policy on Venezuela, the once bipartisan-sounding senator said undiplomatically, “It’s really both weakness and stupidity.”

Poursuivi pour viols, le comédien britannique Russell Brand devant le tribunal

Le comédien britannique Russell Brand, poursuivi pour viols et agressions sexuelles, doit comparaître vendredi devant le tribunal de Westminster à Londres.L’humoriste devenu influenceur complotiste de 49 ans, ex-mari de la star de la pop Katy Perry, a été inculpé début avril pour ces faits présumés commis entre 1999 et 2005.Il est poursuivi pour deux viols et plusieurs agressions sexuelles, contre quatre femmes au total, dans la région côtière de Bournemouth (sud de l’Angleterre) et à Londres.L’audience de vendredi est la première dans le cadre de cette affaire en amont d’éventuel procès.Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux juste après son inculpation, M. Brand, qui vit aux Etats-Unis, avait rejeté les accusations et s’était dit “reconnaissant” d’avoir “l’occasion” de se défendre.”J’étais un idiot avant de vivre dans la lumière du Seigneur. J’étais un toxicomane, un accro au sexe, et un imbécile, mais je n’ai jamais été un violeur”, avait-il affirmé, assurant n’avoir “jamais été impliqué dans une (relation) non consentie”.Une enquête de police avait été ouverte contre lui après la diffusion d’un documentaire sur la chaîne britannique Channel 4 en septembre 2023.- Millions de fans -La police de Londres a précisé que l’enquête était toujours ouverte et appelé “toute personne concernée ou ayant des informations sur cette affaire” à la contacter.Né en 1975 dans une famille d’origine modeste dans l’Essex, à l’est de Londres, Russell Brand a commencé sa carrière dans le stand-up à l’adolescence.Il s’est fait connaître avec son humour provocateur et volontiers lubrique, avant de se muer en acteur star, puis en gourou anti-establishment aux idées complotistes, suivi par des millions de personnes en ligne.Il a près de 7 millions d’abonnés sur YouTube, 11,3 millions sur X et 4,8 millions sur Instagram.Il a présenté une émission sur la station Radio 2 de la BBC entre 2006 et 2008, mais quitté l’antenne après avoir laissé un message sexuellement explicite à un acteur au sujet de sa petite-fille. Il a également présenté une émission dérivée de “Big Brother” pendant plusieurs années, écrit des chroniques pour le journal The Guardian et rédigé deux autobiographies.Il a été marié à Katy Perry pendant 14 mois, entre 2010 et 2012. Il est aujourd’hui marié à l’auteure et illustratrice Laura Gallacher, avec qui il a trois enfants.

Le prince Harry fixé vendredi sur son recours concernant sa sécurité au Royaume-Uni

La justice britannique se prononce vendredi sur le recours du prince Harry contre la décision du gouvernement de rétrograder la protection policière dont il bénéficie au Royaume-Uni.Après leur décision de quitter le pays en 2020, le fils cadet du roi Charles III et son épouse Meghan ont perdu la protection systématique prévue pour les membres actifs de la famille royale et payée par le contribuable britannique.Désormais, le ministère de l’Intérieur évalue au cas par cas le besoin de protection du prince lorsqu’il se rend au Royaume-Uni.Harry, qui vit désormais aux Etats-Unis et se rend rarement dans son pays natal, a engagé une action en justice en 2021 pour contester cette décision.La cour d’appel se prononcera à partir de 14H00 (13H00 GMT) vendredi. On ne sait pas si Harry sera présent pour entendre la décision.L’année dernière, il avait été débouté en première instance, la justice estimant que la décision des autorités était “légalement fondée”.Si son recours est rejeté, il s’agira de la deuxième défaite en justice pour le prince en ce qui concerne la prise en charge de sa sécurité.Dans une autre procédure conclue en mai 2023, il s’était vu refuser le droit de bénéficier d’une protection policière en la payant avec ses fonds personnels.- “Vie en jeu” -Le sujet est sensible pour Harry, qui tient la presse et les paparazzis pour responsables de l’accident de voiture qui a tué sa mère, la princesse Diana, à Paris en 1997.Le duc de Sussex avait d’ailleurs fait le voyage jusqu’à Londres pour assister aux deux jours d’audience les 8 et 9 avril et appuyer son recours.”La vie et la sécurité” du prince “sont en jeu”, avait alors plaidé son avocate Shaheed Fatima. Sa défense a aussi fait valoir que le prince a notamment reçu des menaces d’Al-Qaïda et a été pris dans une “dangereuse course-poursuite” avec des paparazzis à New York en mai 2023.L’avocat du ministère de l’Intérieur, James Eadie, avait lui défendu l’approche “sur mesure” adoptée par les autorités britanniques, qui correspond mieux au changement de statut du prince au sein de la famille royale.Lors de l’examen de son recours en première instance, Harry avait affirmé que ses craintes pour sa sécurité et celle de sa famille – dont ses deux enfants Archie (5 ans) et Lilibet (3 ans) – l’empêchaient de venir plus régulièrement dans le pays.Le prince est en froid avec le reste de la famille royale, contre laquelle il a multiplié les attaques ces dernières années. Sa dernière entrevue connue avec son père remonte à plus d’un an, peu après l’annonce du cancer de Charles III.Le prince Harry s’est aussi engagé dans une croisade judiciaire contre les tabloïds au Royaume-Uni, avec plus ou moins de réussite.Il a aussi fait la Une des médias récemment, après avoir démissionné de sa fonction de parrain d’une association oeuvrant en Afrique et qu’il avait créée à la mémoire de sa mère, en raison d’un conflit avec sa présidente. Celle-ci l’a accusé de “harcèlement et d’intimidation”, et le régulateur britannique des associations a ouvert une enquête.Dénonçant les “mensonges” de la présidente, Harry a dit espérer que l’enquête révèle “la vérité sur ce qui nous a collectivement contraints à démissionner”, avec le cofondateur de l’ONG, le prince Seeiso du Lesotho.

Le prince Harry fixé vendredi sur son recours concernant sa sécurité au Royaume-Uni

La justice britannique se prononce vendredi sur le recours du prince Harry contre la décision du gouvernement de rétrograder la protection policière dont il bénéficie au Royaume-Uni.Après leur décision de quitter le pays en 2020, le fils cadet du roi Charles III et son épouse Meghan ont perdu la protection systématique prévue pour les membres actifs de la famille royale et payée par le contribuable britannique.Désormais, le ministère de l’Intérieur évalue au cas par cas le besoin de protection du prince lorsqu’il se rend au Royaume-Uni.Harry, qui vit désormais aux Etats-Unis et se rend rarement dans son pays natal, a engagé une action en justice en 2021 pour contester cette décision.La cour d’appel se prononcera à partir de 14H00 (13H00 GMT) vendredi. On ne sait pas si Harry sera présent pour entendre la décision.L’année dernière, il avait été débouté en première instance, la justice estimant que la décision des autorités était “légalement fondée”.Si son recours est rejeté, il s’agira de la deuxième défaite en justice pour le prince en ce qui concerne la prise en charge de sa sécurité.Dans une autre procédure conclue en mai 2023, il s’était vu refuser le droit de bénéficier d’une protection policière en la payant avec ses fonds personnels.- “Vie en jeu” -Le sujet est sensible pour Harry, qui tient la presse et les paparazzis pour responsables de l’accident de voiture qui a tué sa mère, la princesse Diana, à Paris en 1997.Le duc de Sussex avait d’ailleurs fait le voyage jusqu’à Londres pour assister aux deux jours d’audience les 8 et 9 avril et appuyer son recours.”La vie et la sécurité” du prince “sont en jeu”, avait alors plaidé son avocate Shaheed Fatima. Sa défense a aussi fait valoir que le prince a notamment reçu des menaces d’Al-Qaïda et a été pris dans une “dangereuse course-poursuite” avec des paparazzis à New York en mai 2023.L’avocat du ministère de l’Intérieur, James Eadie, avait lui défendu l’approche “sur mesure” adoptée par les autorités britanniques, qui correspond mieux au changement de statut du prince au sein de la famille royale.Lors de l’examen de son recours en première instance, Harry avait affirmé que ses craintes pour sa sécurité et celle de sa famille – dont ses deux enfants Archie (5 ans) et Lilibet (3 ans) – l’empêchaient de venir plus régulièrement dans le pays.Le prince est en froid avec le reste de la famille royale, contre laquelle il a multiplié les attaques ces dernières années. Sa dernière entrevue connue avec son père remonte à plus d’un an, peu après l’annonce du cancer de Charles III.Le prince Harry s’est aussi engagé dans une croisade judiciaire contre les tabloïds au Royaume-Uni, avec plus ou moins de réussite.Il a aussi fait la Une des médias récemment, après avoir démissionné de sa fonction de parrain d’une association oeuvrant en Afrique et qu’il avait créée à la mémoire de sa mère, en raison d’un conflit avec sa présidente. Celle-ci l’a accusé de “harcèlement et d’intimidation”, et le régulateur britannique des associations a ouvert une enquête.Dénonçant les “mensonges” de la présidente, Harry a dit espérer que l’enquête révèle “la vérité sur ce qui nous a collectivement contraints à démissionner”, avec le cofondateur de l’ONG, le prince Seeiso du Lesotho.

Sean ‘Diddy’ Combs: the rap mogul facing life in prison

Once hip-hop’s flashy impresario, Sean “Diddy” Combs now sports unruly, gray hair and only appears publicly in court, where he will be a regular starting Monday as his federal sex crimes trial gets underway in New York. Jury selection will kick off the blockbuster proceedings, the next chapter for the once-powerful mogul, whose efforts in recent years to rebrand as “Brother Love” were thwarted by a criminal indictment and a mountain of civil suits alleging he committed harrowing sexual abuse.The 55-year-old founded the Bad Boy record label in 1993, with proteges including the late Notorious B.I.G. and Mary J. Blige, and is frequently credited with moving hip-hop into the mainstream.Combs, who has used various monikers over the years including Puff Daddy and P Diddy, amassed vast wealth, not least from his ventures in the liquor industry.But despite his efforts to cultivate an image of a smooth party kingpin and businessman, the federal criminal case and multiple civil suits describe Combs as a violent predator who weaponized his fame to victimize men and women.He has no major convictions but has long been trailed by allegations of physical assault, dating back to the 1990s.One of the key elements in the New York trial will be his relationship with singer Cassie, whose real name is Casandra Ventura. The pair met when Ventura was 19 and he was 37, after which he signed her to his label and they began a romantic relationship.In late 2023, she opened the floodgates against Combs with a litany of allegations against him, including a 2018 rape.Though that case was quickly settled out of court, a string of similarly lurid sexual assault claims followed — including one in December by a woman who alleged Combs and others gang-raped her when she was 17.Combs has denied every accusation against him, but the case has left his reputation and legacy in tatters.- Dark shadow over global fame -Born Sean John Combs on November 4, 1969, in Harlem, the artist entered the industry as an intern in 1990 at Uptown Records where he eventually became a talent director.He gained a reputation as a party planner, which would be central to his brand as his fame rose.In 1991, he promoted a celebrity basketball game and concert at the City College of New York that ended in a stampede, leaving nine people dead.The event was over-capacity by the thousands and resulted in a string of lawsuits, with Combs blamed for hiring inadequate security.He was fired from Uptown, and founded his own label, Bad Boy Records.Thus began his quick ascent to the top of East Coast hip-hop.His disciple The Notorious B.I.G. became the genre’s king following the release of his landmark debut album “Ready to Die” in 1994, up until his shock murder in 1997.Combs boasted a number of major signed acts and production collaborations with the likes of Blige, Usher, Lil’ Kim, TLC, Mariah Carey and Boyz II Men.He was also a Grammy-winning rapper in his own right, debuting with the chart-topping single “Can’t Nobody Hold Me Down” and his album “No Way Out.”The single “I’ll Be Missing You” was a tribute to Biggie and an instant hit, with other major tracks including “It’s All About The Benjamins” and “Been Around the World.”He built an image as a brash hustler with unapologetic swagger, a major producer who also ventured into Hollywood, reality television and fashion and had high-profile romantic links with the likes of Jennifer Lopez.For more than a decade beginning in 1998, his lavish White Parties were the toast of the showbiz A-list party circuit.As recently as two years ago, he hammed it up for cameras at Manhattan’s flashy Met Gala, where he was a regular.The high-profile fundraiser coincidentally will take place on Monday, the same day that lawyers start questioning the prospective jurors who will determine Combs’s fate.

Sean ‘Diddy’ Combs sex crimes trial to begin Monday

Jury selection is set to begin Monday in New York in the blockbuster trial of music mogul Sean “Diddy” Combs, who dramatically fell from grace following his incarceration on charges of sex trafficking and racketeering.Combs, 55, has been awaiting his day in court since last year on accusations of leading a crime ring that prosecutors say coerced victims into drug-fueled sex parties using threats and violence.Combs has pleaded not guilty to all charges, insisting that any sex acts were consensual. At a recent hearing, his attorney Marc Agnifilo offered a preview of his team’s defense by describing the artist’s free-wheeling “swinger” lifestyle.The prosecution said in court it had offered Combs a plea deal — the specifics were not disclosed — but that he had rejected it.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in ushering hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison.Over the decades, the artist — who has gone by various stage names including Puff Daddy and P Diddy — amassed vast wealth for his work in music but also his ventures in the liquor industry.The jury selection start date is notably the first Monday in May — which annually marks New York’s Met Gala, a glittering celebrity charity bash where Combs was once a red carpet mainstay.Just two years ago, he posed for the cameras at that event uptown — but on Monday, he will be in downtown in federal court, as the panel of citizens tasked with determining his fate face a barrage of questions from lawyers on both sides.Jury selection is expected to wrap up in about a week, with opening statements tentatively scheduled for May 12.Combs was arrested by federal agents in New York in September 2024 and denied bail multiple times. He is being held at Brooklyn’s notorious Metropolitan Detention Center, a facility plagued by complaints of vermin and decay as well as violence.High-profile inmates there have included disgraced R&B star R. Kelly, Jeffrey Epstein associate Ghislaine Maxwell and Sam Bankman-Fried, the cryptocurrency entrepreneur convicted of fraud.During pre-trial hearings, Combs has appeared in court looking remarkably aged, his once jet-black, styled coif now overgrown and gray.- ‘Freak-offs’ -Central to the case is Combs’s relationship with his former girlfriend, the singer Casandra “Cassie” Ventura, who is expected to be a key trial witness.A disturbing surveillance video from 2016, which was aired by CNN last year, shows Combs physically assaulting Ventura at a hotel.Prosecutors say the encounter occurred following one of the “freak-offs” they argue were a feature of his pattern of abuse.The so-called “freak-offs” were coercive, drug-fueled sexual marathons including sex workers that were sometimes filmed, according to the indictment.It’s unclear how much of the CNN video will be shown to jurors as evidence in court — the footage’s quality has been a sticking point between the opposing legal teams — but Judge Arun Subramanian has ruled that at least some of it will be admissible.Combs has no major convictions but has long been trailed by allegations of physical assault, dating back well into the 1990s.The floodgates against the Grammy winner opened after Ventura filed a civil suit alleging Combs subjected her to more than a decade of coercion by physical force and drugs as well as a 2018 rape.That 2023 suit was quickly settled out of court, but a string of similarly lurid sexual assault claims from both women and men followed — and the federal criminal indictment dropped after a raid of his luxury properties in Miami and Los Angeles.The indictment includes a charge of racketeering conspiracy, the federal statute known by its acronym RICO that was once seen as primarily targeting the mafia but in recent years has also been wielded frequently in cases of sexual abuse.It allows government attorneys to project a long view of criminal activity rather than prosecuting isolated sex crimes, and requires proving “predicate acts” — the crimes elemental to the wider pattern of illegal wrongdoing.In 2021, it was successfully used to convict R. Kelly, the fallen R&B hitmaker who was sentenced to more than 30 years of prison including for child sex crimes.Industry watchers are also monitoring Combs’s case as a potential inflection point in the music world which, beyond the case of Kelly, has largely evaded the #MeToo reckoning that has rocked Hollywood.