Pour son 1er-Mai, Marine Le Pen re-lepénise le RN

Un mois après sa condamnation qui pourrait compromettre une quatrième candidature à l’Elysée, Marine Le Pen a mis en garde contre une “confiscation de la démocratie”, jeudi à Narbonne, en mesurant une popularité intacte chez les militants.”Depuis trente jours, c’est pour mon honneur et pour mon innocence que j’ai dû m’engager dans une nouvelle bataille avec pour seul horizon de vous représenter dans deux ans à la prochaine élection présidentielle”: devant au moins 5.000 personnes, Marine Le Pen a entendu annihiler toute ambiguïté.Et précisé, si nécessaire, que “ce combat” sera mené “avec le soutien de Jordan Bardella”.Il s’agissait ainsi de marteler le caractère incontestable de sa candidature, malgré l’épée de Damoclès judiciaire, et surtout faire taire l’hypothèse d’un “plan B comme Bardella” pour l’Elysée en 2027, relayée ces derniers jours par l’intéressé lui-même.Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Marine Le Pen à une inéligibilité immédiate de cinq ans dans le dossier des assistants d’eurodéputés du parti, qui lui a aussi valu quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme, et 100.000 euros d’amende.Marine Le Pen a fait appel de cette condamnation et un nouveau procès aura lieu au premier semestre 2026.Si le président du RN a eu l’honneur protocolaire de prendre la parole en dernier lors de ce traditionnel meeting du 1er-Mai, c’était bien Marine Le Pen le clou de ce spectacle qui se voulait une démonstration de force et de détermination.La triple candidate malheureuse, après un long bain de foule, en a profité pour insister sur le volet “social” de son programme, à rebours des accents libéraux dont use Jordan Bardella depuis plusieurs mois.Revendiquant une “vision gaullienne”, elle lie “justice sociale” et “justice économique”, loue un “Etat stratège” et promet une “Renaissance”.L’immigration ? Un coût sur la protection sociale, “au-delà des problèmes sécuritaires, identitaires, culturels”.La “préférence nationale” ? Justifiée par “la lutte contre la falsification du marché du travail”. Et lorsqu’elle énumère ses “première priorités” au pouvoir, le “rétablissement de notre modèle énergétique”, “l’abrogation des transpositions européennes”, “la remise en ordre de notre système fiscal” et “la remise à flot de notre système d’éducation” arrivent avant “la maîtrise de l’immigration”.Quelques minutes auparavant, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, s’était d’ailleurs autorisé à célébrer la figure narbonnaise, le socialiste Léon Blum, avant d’entonner a capella “Douce France” de Charles Trénet, l’autre enfant du pays.- Appel à “se lever” -Il restait à Jordan Bardella à évoquer “les racines chrétiennes”, “les clochers”, “les prières anciennes” ou “la tolérance zéro” face à “l’ensauvagement” qui “n’épargne plus aucun territoire.Pas un mot, en revanche sur 2027, lui qui avait estimé samedi dernier que “si (Marine Le Pen) devait être empêchée demain”, il “pensait pouvoir dire” qu’il serait “son candidat”.”Si je passais demain sous un camion, eh bien, (Jordan Bardella) serait très évidemment la personne qui aurait vocation à me remplacer”, avait-elle admis pleine d’ironie trois jours plus tard, manière de mieux renvoyer l’hypothèse à une forme d’incongruité.Reste que le président du Rassemblement national a lui-aussi pu mesurer son immense popularité auprès des sympathisants, déclenchant une ferveur parfois supérieure à celle recueillie par sa patronne lors d’un discours d’ailleurs plus long d’une dizaine de minutes.Les deux, pour qui il s’agissait d’afficher leur unité, se sont quoi qu’il en soit rejoints sur l’importance des élections municipales de 2026.”Ce sont elles qui vous donneront l’occasion de vous lever contre leur entreprise de confiscation de la démocratie pour la reprendre en main au plus près de chez vous”, a lancé Marine Le Pen.Et relevé que “si le système veut m’empêcher d’être candidate à l’élection présidentielle, après avoir voulu empêcher Jordan Bardella d’être Premier ministre, il ne pourra pas empêcher des milliers de Français, partout dans notre pays, d’agir, de s’engager, de prendre des responsabilités”.

Pour son 1er-Mai, Marine Le Pen re-lepénise le RN

Un mois après sa condamnation qui pourrait compromettre une quatrième candidature à l’Elysée, Marine Le Pen a mis en garde contre une “confiscation de la démocratie”, jeudi à Narbonne, en mesurant une popularité intacte chez les militants.”Depuis trente jours, c’est pour mon honneur et pour mon innocence que j’ai dû m’engager dans une nouvelle bataille avec pour seul horizon de vous représenter dans deux ans à la prochaine élection présidentielle”: devant au moins 5.000 personnes, Marine Le Pen a entendu annihiler toute ambiguïté.Et précisé, si nécessaire, que “ce combat” sera mené “avec le soutien de Jordan Bardella”.Il s’agissait ainsi de marteler le caractère incontestable de sa candidature, malgré l’épée de Damoclès judiciaire, et surtout faire taire l’hypothèse d’un “plan B comme Bardella” pour l’Elysée en 2027, relayée ces derniers jours par l’intéressé lui-même.Le 31 mars, le tribunal correctionnel de Paris avait condamné Marine Le Pen à une inéligibilité immédiate de cinq ans dans le dossier des assistants d’eurodéputés du parti, qui lui a aussi valu quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme, et 100.000 euros d’amende.Marine Le Pen a fait appel de cette condamnation et un nouveau procès aura lieu au premier semestre 2026.Si le président du RN a eu l’honneur protocolaire de prendre la parole en dernier lors de ce traditionnel meeting du 1er-Mai, c’était bien Marine Le Pen le clou de ce spectacle qui se voulait une démonstration de force et de détermination.La triple candidate malheureuse, après un long bain de foule, en a profité pour insister sur le volet “social” de son programme, à rebours des accents libéraux dont use Jordan Bardella depuis plusieurs mois.Revendiquant une “vision gaullienne”, elle lie “justice sociale” et “justice économique”, loue un “Etat stratège” et promet une “Renaissance”.L’immigration ? Un coût sur la protection sociale, “au-delà des problèmes sécuritaires, identitaires, culturels”.La “préférence nationale” ? Justifiée par “la lutte contre la falsification du marché du travail”. Et lorsqu’elle énumère ses “première priorités” au pouvoir, le “rétablissement de notre modèle énergétique”, “l’abrogation des transpositions européennes”, “la remise en ordre de notre système fiscal” et “la remise à flot de notre système d’éducation” arrivent avant “la maîtrise de l’immigration”.Quelques minutes auparavant, le maire RN de Perpignan, Louis Aliot, s’était d’ailleurs autorisé à célébrer la figure narbonnaise, le socialiste Léon Blum, avant d’entonner a capella “Douce France” de Charles Trénet, l’autre enfant du pays.- Appel à “se lever” -Il restait à Jordan Bardella à évoquer “les racines chrétiennes”, “les clochers”, “les prières anciennes” ou “la tolérance zéro” face à “l’ensauvagement” qui “n’épargne plus aucun territoire.Pas un mot, en revanche sur 2027, lui qui avait estimé samedi dernier que “si (Marine Le Pen) devait être empêchée demain”, il “pensait pouvoir dire” qu’il serait “son candidat”.”Si je passais demain sous un camion, eh bien, (Jordan Bardella) serait très évidemment la personne qui aurait vocation à me remplacer”, avait-elle admis pleine d’ironie trois jours plus tard, manière de mieux renvoyer l’hypothèse à une forme d’incongruité.Reste que le président du Rassemblement national a lui-aussi pu mesurer son immense popularité auprès des sympathisants, déclenchant une ferveur parfois supérieure à celle recueillie par sa patronne lors d’un discours d’ailleurs plus long d’une dizaine de minutes.Les deux, pour qui il s’agissait d’afficher leur unité, se sont quoi qu’il en soit rejoints sur l’importance des élections municipales de 2026.”Ce sont elles qui vous donneront l’occasion de vous lever contre leur entreprise de confiscation de la démocratie pour la reprendre en main au plus près de chez vous”, a lancé Marine Le Pen.Et relevé que “si le système veut m’empêcher d’être candidate à l’élection présidentielle, après avoir voulu empêcher Jordan Bardella d’être Premier ministre, il ne pourra pas empêcher des milliers de Français, partout dans notre pays, d’agir, de s’engager, de prendre des responsabilités”.

General Motors abaisse ses prévisions 2025 à cause des droits de douane

Le constructeur automobile américain General Motors a abaissé jeudi ses prévisions pour 2025, une conséquence directe des droits de douane instaurés sur ce secteur par l’administration Trump.GM avait annoncé mardi des résultats meilleurs qu’attendu au premier trimestre, tout en indiquant réexaminer ses prévisions pour l’année car celles communiquées auparavant n’incluaient pas les nouveaux droits de douane.Pour ces nouvelles prévisions, le groupe a estimé l’impact brut des surtaxes autour de 4 à 5 milliards de dollars pour cette année, a-t-il précisé dans un communiqué.Lors d’une audioconférence avec des analystes, le directeur financier Paul Jacobson a indiqué qu’environ deux milliards seraient issus de véhicules importés de Corée du Sud ainsi que du Canada et du Mexique, “en plus d’importations indirectes d’équipements”.Selon lui, le groupe compte compenser “au moins 30%” de l’impact total via des “initiatives propres”, notamment avec ses fournisseurs, qui s’ajouteront à “plusieurs stratégies” déjà en place pour atténuer le choc.”Des mesures supplémentaires sont à l’étude”, a-t-il assuré, sans autre détail.Les prix des véhicules devraient rester dans la lignée du trimestre précédent sur l’ensemble de l’année, sauf en Amérique du Nord où ils devraient augmenter de 0,5 à 1% sur un an au lieu de baisser de 1 à 1,5% selon les anciennes prévisions.Depuis le 3 avril, les véhicules importés sont taxés à 25% mais ceux venant du Canada et du Mexique – avec lesquels les Etats-Unis ont un accord de libre-échange (ACEUM) – peuvent avoir un taux inférieur à certaines conditions.Les importations de pièces détachées doivent être taxées à partir du 3 mai à 04H01 GMT.Mary Barra, patronne de GM, a précisé aux analystes que la totalité des véhicules fabriqués par son groupe en Amérique du Nord et plus de 80% des pièces détachées utilisées aux Etats-Unis entraient dans le cadre de l’ACEUM.- Réindustrialisation -L’administration Trump considère les droits de douane comme un moyen d’inciter les entreprises à produire aux Etats-Unis, pour réindustrialiser le pays. Mais, pour des secteurs comme l’automobile, cela ne peut se faire du jour au lendemain.Jim Farley, patron de Ford, n’a pas caché ses craintes concernant les conséquences de ces droits de douane sur l’industrie automobile américaine, parlant notamment de catastrophe.Il affirmait également qu’ils allaient provoquer un déséquilibre au profit des constructeurs asiatiques et européens qui importent également aux Etats-Unis.Après avoir notamment rencontré plusieurs patrons du secteur, le président américain Donald Trump a annoncé mardi soir un allègement temporaire.Pour tous les véhicules fabriqués et vendus aux Etats-Unis avec des pièces détachées importées, constructeurs américains et étrangers pourront ainsi déduire 15% du prix de vente recommandé la première année – et 10% la seconde – des frais de douane de 25% sur les importations suivantes.Selon un responsable du ministère du Commerce, cette période de deux ans a été jugée suffisante par les industriels pour installer une chaîne d’approvisionnement aux Etats-Unis.M. Trump a également signé un décret exemptant les constructeurs automobiles du paiement d’autres taxes douanières, comme celles sur l’acier ou l’aluminium, pour éviter un cumul.Ces annonces sont intervenues alors qu’il célébrait mardi soir ses 100 premiers jours au pouvoir lors d’un meeting à Warren, près de Detroit, le coeur de l’industrie automobile américaine. Il a remporté ce très disputé Etat du Michigan lors du scrutin de novembre.General Motors, numéro un des ventes aux Etats-Unis avec une part de marché croissante revendiquée de 17,2%, les a incorporées dans ses prévisions annoncées jeudi matin.Dans le détail, GM s’attend désormais en 2025 à un bénéfice net par action hors éléments exceptionnels compris entre 10 et 12,5 milliards de dollars (13,7 à 15,7 dollars auparavant) et à un flux de trésorerie positif proforma de 7,5 à 10 milliards de dollars (11 à 13 milliards auparavant).Le groupe a assuré que, même au niveau bas de la fourchette concernant cette dernière valeur, il aurait “la capacité de continuer à investir dans l’innovation et la production aux Etats-Unis”.Mais il a décidé de suspendre “temporairement” son programme de rachats d’actions “jusqu’à ce que nous ayons davantage de certitudes concernant notre environnement opérationnel”.Il dispose d’une enveloppe restante de 4,3 milliards pour ce programme, après avoir réduit de 15% le nombre d’actions sur un an.”L’environnement reste fluide et nous avons espoir que l’administration va continuer à travailler à des accords commerciaux à travers le monde”, a relevé M. Jacobson.Vers 15H05 GMT, l’action General Motors gagnait 1,03% à la Bourse de New York.

Rassemblement à Paris en mémoire d’Aboubakar Cissé et contre l’islamophobie

Au moins un millier de personnes se sont rassemblées à Paris pour rendre hommage à Aboubakar Cissé, un musulman tué la semaine dernière dans une mosquée du Gard, et dénoncer l'”islamophobie”, a constaté une journaliste de l’AFP.”Le racisme tue, non à la haine contre les musulmans”, a-t-on pu lire sur des pancartes tenues par des manifestants réunis à l’appel de SOS Racisme et de la militante associative Assa Traoré.”Je n’ai pas l’impression que l’on (les musulmans) soit entendu et représenté dans les médias ou au gouvernement. Si cela avait été une victime d’une autre religion, d’un autre nom et d’une autre culture nous, nous aurions été au soutien. Il existe un deux poids deux mesures”, commente Yasmina, 52 ans, fonctionnaire, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille.”On arrive encore à dire que ce n’était pas un musulman qui était visé mais on ne va pas se mentir il n’y a que les musulmans en France qui fréquentent les mosquées. À un moment il faut poser les mots comme on le fait à juste titre contre l’antisémitisme, et appeler ça de l’islamophobie”, a souligné Myriam, 30 ans, assistante dentaire, qui n’a pas souhaité non plus donner son nom. Aboubakar Cissé, un jeune Malien, a été lardé de plusieurs dizaines de coups de couteau dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe, où il était venu tôt comme chaque semaine pour faire le ménage, avant la prière du vendredi. Son assassin, un Français d’origine bosnienne de 21 ans, s’est rendu à la police italienne.Dans la vidéo qu’il avait lui-même réalisée juste après son meurtre, le suspect a insulté la religion de sa victime.Un juge d’instruction du pôle criminel de Nîmes a été saisi et une information judiciaire ouverte pour meurtre avec préméditation et à raison de la race ou de la religion.Outre une marche blanche à La Grand-Combe, un rassemblement en mémoire de la victime et contre l’islamophobie a déjà été organisé dimanche à Paris et une manifestation s’est déroulée mardi à Lyon.  

Une espèce de cigale périodique de retour aux Etats-Unis après 17 ans d’absence

La dernière fois que ces cigales aux yeux rouges ont envahi banlieues et forêts américaines, c’était au début de l’été 2008. Mais des signalements effectués sur l’application participative Cicada Safari ont montré le retour de ces insectes – qui réapparaissent tous les 17 ans aux Etats-Unis – dans le sud du pays.Et tandis que les températures se réchauffent dans le nord, des millions de cigales dites “périodiques”, issues de la couvée XIV (“Brood XIV”), devraient sortir de terre sous forme de nymphes puis muer, s’accoupler, pondre et mourir, le tout sur fond du bruit assourdissant que font les mâles pour séduire les femelles.Les cigales sont des insectes hémiptères, qui comprennent notamment les punaises diaboliques, les punaises de lit et les pucerons. Il existe près de 3.500 espèces de cigales différentes dans le monde, dont beaucoup ne sont pas encore nommées.Mais les cigales périodiques, qui émergent en masse tous les 13 ou 17 ans, n’existent que dans l’est américain, avec deux autres espèces non apparentées trouvées dans le nord-est de l’Inde et dans les îles Fidji, explique Chris Simon, spécialiste des cigales à l’université du Connecticut.”Tout le monde est fasciné par ces insectes, parce que vous ne voyez rien pendant 13 ou 17 ans, et puis tout d’un coup, votre maison et votre voiture en sont recouvertes”, selon la scientifique.”C’est un phénomène merveilleux que vous pouvez montrer à vos enfants, les regarder sortir de leur coquille et se demander comment ils ont évolué”, ajoute-t-elle, exhortant le public à les apprécier, et non à les craindre.Les “cicadas” sont souvent pensées comme des “créatures de l’histoire”, qui marquent le temps qui passe et des périodes de vie. Elles sont inoffensives et ne se nourrissent pas de nourriture solide, une fois l’âge adulte atteint.Ainsi, leur meilleure défense reste leur abondance. Elles pullulent en si grand nombre qu’elles rassasient les prédateurs tels que les oiseaux, les ratons laveurs, les renards et les tortues, jouant ainsi un rôle crucial dans l’écosystème. Mais leur survie est de plus en plus mise en danger par les perturbations de leur environnement, provoquées par l’homme. La déforestation ainsi que l’urbanisation ont détruit leur habitat. Et le changement climatique entraîne l’apparition plus fréquente de cigales qui émergent quatre ans trop tôt ou trop tard, souvent en trop petit nombre pour survivre, ce qui pourrait menacer la population à long terme.

Sri Lanka vows closer ties with China and India’s left

Sri Lanka’s government pledged closer ties on Thursday with Communist parties in China and India, two regional powers competing for influence in the small but strategically important nation.The leftist government of President Anura Kumara Dissanayake held its first May Day rally with special guests from the Chinese Communist Party (CCP) and Communist parties in India.CCP official Peng Xiubin told the mass rally in Colombo that his party had been working closely with Dissanayake’s JVP, or People’s Liberation Front.”We will make China–Sri Lanka relations even stronger,” the Chinese official said.JVP General Secretary Tilvin Silva said he hoped cooperation with China would help address rural poverty.”China has done tremendous work in this area and we want to get their expertise,” Silva said.A.R. Sindhu, a Central Committee member of the Communist Party of India (Marxist), which governs India’s southern Kerala state, said they were drawing inspiration from the JVP’s rapid rise to power.”We proudly tell the people that, yes, Kerala will follow the Sri Lankan way. Not only Kerala –- the entire India will be following the Sri Lankan way,” Sindhu said.The JVP, which held just three seats in the previous parliament, went on to win 159 -– just over two-thirds –- in the 225-member assembly at the November elections.With the leftist Dissanayake in office, New Delhi has been concerned about Beijing’s growing influence in Sri Lanka, which India considers to be within its sphere of geopolitical influence.Sri Lanka lies just south of India and is located at a halfway point along the main east–west international shipping lane, making it a strategic location in the Indian Ocean.Dissanayake has been trying to balance relations with the two regional super powers. His first overseas visit was to India after coming to power following September presidential election.He then travelled to China, which is also the island’s largest single lender.Beijing was the first to restructure its loans to Sri Lanka after the country declared a sovereign default in April 2022, following an acute shortage of foreign exchange that triggered an unprecedented economic meltdown.India extended credit lines to help salvage the Sri Lankan economy after it declared bankruptcy three years ago.

Syria Druze leader condemns ‘genocidal campaign’ against community

Syrian Druze spiritual leader Sheikh Hikmat al-Hijri on Thursday condemned what he described as a “genocidal campaign” against his community, following two days of deadly sectarian clashes that left 73 people dead.The unrest poses a serious challenge to the Islamist authorities who ousted longtime ruler Bashar al-Assad in December, and comes after a wave of massacres last month in Syria’s Alawite coastal stronghold.In a statement, Hijri denounced the violence in Jaramana and Sahnaya, near Damascus, as an “unjustifiable genocidal campaign” and called for immediate intervention by “international forces to maintain peace and prevent the continuation of these crimes.”His remarks follow fighting between Syrian security forces, allied fighters, and local Druze groups, according to the UK-based Syrian Observatory for Human Rights (SOHR).The Britain-based monitor, which relies on a network of sources in Syria, said that the death toll from Jaramana and Sahnaya includes 30 members of the security forces, 15 fighters from the Druze minority and one civilian. In the southern Suweyda province, 27 Druze gunmen were killed, 23 of them in an “ambush” on the Suweyda-Damascus road on Wednesday.The fighters were killed in an attack “carried out by forces affiliated with the ministries of interior and defence and gunmen associated with them”, the monitor told AFP.- ‘Protect all components’ -The violence was sparked by the circulation of an audio recording attributed to a Druze citizen and deemed blasphemous.AFP was unable to confirm the recording’s authenticity.A truce agreement was reached on Wednesday in Jaramana and Sahnaya following meetings between Druze representatives and government officials.Syrian authorities announced the deployment of their forces in Sahnaya to ensure security, accusing “outlaw groups” of instigating the clashes.However, Hijri said he no longer trusts “an entity pretending to be a government… because the government does not kill its people through its extremist militias… and then claim they were unruly elements after the massacres”.”The government (should) protect its people,” he added.In March, security forces and allied groups killed more than 1,700 civilians, mostly Alawites, according to the Observatory.It was the worst bloodshed since the December ouster of longtime ruler Bashar al-Assad, who is from the minority community.- External intervention -Syria’s new Islamist authorities, who have roots in the Al-Qaeda jihadist network, have vowed inclusive rule in the multi-confessional, multi-ethnic country, but must also contend with pressures from radical Islamists within their ranks.In a statement on Wednesday, Syria’s foreign ministry vowed to “protect all components” of society, including the Druze, and expressed its rejection of “foreign interference”.Foreign Minister Assaad al-Shaibani reiterated on Thursday his country’s rejection of any demands for international intervention, saying on social media platform X that “national unity is the solid foundation for any process of stability or revival”.”Any call for external intervention, under any pretext or slogan, only leads to further deterioration and division,” he added.Israel, which sees Syria’s new forces as jihadists carried out strikes on Syria on Wednesday, with its army saying troops were instructed to hit Syrian government targets “should the violence against Druze communities continue”.”A stern message was conveyed to the Syrian regime — Israel expects them to act to prevent harm to the Druze community,” said a statement from Netanyahu’s office.Israel’s Foreign Minister Gideon Saar on Thursday called on the international community to “fulfill its role in protecting the minorities in Syria — especially the Druze — from the regime and its gangs of terror”.Israel has launched hundreds of strikes on military sites in Syria since Assad’s downfall.It has also sent troops into the demilitarised buffer zone of the Israeli-annexed Syrian Golan Heights and voiced support for Syria’s Druze.Lebanese Druze leader Walid Jumblatt on Wednesday urged Syria’s Druze to “reject Israeli interference”.Syria’s top Muslim cleric Osama al-Rifai warned that “if strife ignites in our country… all of us will lose”.

1er mai: 50.000 policiers et près de 400 arrestations à Istanbul

Près de 400 personnes participant aux célébrations du 1er mai ont été arrêtées jeudi à Istanbul, ont annoncé les autorités qui ont déployé plus de 50.000 policiers et paralysé une partie de la ville pour empêcher tout rassemblement sur l’emblématique place Taksim.”384 individus qui s’étaient rassemblés pour organiser des manifestations non autorisées ont été arrêtés”, a indiqué dans un communiqué le gouvernorat d’Istanbul, précisant qu’un total de 52.656 policiers étaient mobilisés “pour assurer la paix et la sécurité à Istanbul”.Une association d’avocats turcs avait fait état plus tôt de plus de 400 arrestations parmi les manifestants descendus dans les rues de la mégapole turque.Des journalistes de l’AFP ont été témoins de plusieurs dizaines d’arrestations dans les quartiers de Besiktas et de Mecidiyeköy, sur la rive européenne de la ville, où la police bloquait les axes menant à la place Taksim.À de rares exceptions, les rassemblements sont interdits sur cette vaste esplanade, théâtre par le passé de grandes luttes pour la démocratie, depuis que des manifestations, parties du parc Gezi voisin, y avaient fait trembler le pouvoir en 2013.Comme les années précédentes, la police avait bouclé la place depuis plusieurs jours et les quartiers avoisinants depuis la veille dans un large périmètre, paralysant la ville. La presse locale avait fait état d’une centaine d’arrestations préventives parmi les personnes ayant appelé à manifester place Taksim.Amnesty International a qualifié mercredi ces restrictions de “totalement fallacieuses”, exhortant les autorités à les “lever de toute urgence”.Quelque 65.000 personnes ont, elles, été autorisées à se rassembler dans deux quartiers de la rive asiatique d’Istanbul à l’appel de syndicats, selon le gouvernorat.”Taksim doit être repris à ce régime oppressif”, a lancé Özgür Özel, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d’opposition, à l’un de ces rassemblements.”Ils ont bloqué toutes les rues, comme si c’était l’état d’urgence. Cela montre que le gouvernement a peur. Il a peur des jeunes, des travailleurs, des ouvriers”, a déclaré à l’AFP Murat, un étudiant stambouliote.Istanbul a été le théâtre d’importantes manifestations fin mars, d’une ampleur inédite depuis 2013, après l’arrestation du maire d’opposition de la ville Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan.Près de 2.000 personnes avaient été arrêtées pour avoir pris part à des manifestations interdites, selon les autorités.

1er mai: 50.000 policiers et près de 400 arrestations à Istanbul

Près de 400 personnes participant aux célébrations du 1er mai ont été arrêtées jeudi à Istanbul, ont annoncé les autorités qui ont déployé plus de 50.000 policiers et paralysé une partie de la ville pour empêcher tout rassemblement sur l’emblématique place Taksim.”384 individus qui s’étaient rassemblés pour organiser des manifestations non autorisées ont été arrêtés”, a indiqué dans un communiqué le gouvernorat d’Istanbul, précisant qu’un total de 52.656 policiers étaient mobilisés “pour assurer la paix et la sécurité à Istanbul”.Une association d’avocats turcs avait fait état plus tôt de plus de 400 arrestations parmi les manifestants descendus dans les rues de la mégapole turque.Des journalistes de l’AFP ont été témoins de plusieurs dizaines d’arrestations dans les quartiers de Besiktas et de Mecidiyeköy, sur la rive européenne de la ville, où la police bloquait les axes menant à la place Taksim.À de rares exceptions, les rassemblements sont interdits sur cette vaste esplanade, théâtre par le passé de grandes luttes pour la démocratie, depuis que des manifestations, parties du parc Gezi voisin, y avaient fait trembler le pouvoir en 2013.Comme les années précédentes, la police avait bouclé la place depuis plusieurs jours et les quartiers avoisinants depuis la veille dans un large périmètre, paralysant la ville. La presse locale avait fait état d’une centaine d’arrestations préventives parmi les personnes ayant appelé à manifester place Taksim.Amnesty International a qualifié mercredi ces restrictions de “totalement fallacieuses”, exhortant les autorités à les “lever de toute urgence”.Quelque 65.000 personnes ont, elles, été autorisées à se rassembler dans deux quartiers de la rive asiatique d’Istanbul à l’appel de syndicats, selon le gouvernorat.”Taksim doit être repris à ce régime oppressif”, a lancé Özgür Özel, le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d’opposition, à l’un de ces rassemblements.”Ils ont bloqué toutes les rues, comme si c’était l’état d’urgence. Cela montre que le gouvernement a peur. Il a peur des jeunes, des travailleurs, des ouvriers”, a déclaré à l’AFP Murat, un étudiant stambouliote.Istanbul a été le théâtre d’importantes manifestations fin mars, d’une ampleur inédite depuis 2013, après l’arrestation du maire d’opposition de la ville Ekrem Imamoglu, principal rival du président Recep Tayyip Erdogan.Près de 2.000 personnes avaient été arrêtées pour avoir pris part à des manifestations interdites, selon les autorités.