Au Canada, une zone industrielle “répugnante” réhabilitée pour faire face aux inondations

A Toronto, au Canada, l’impulsion à l’origine de la construction d’un projet de prévention des inondations extrêmes causées par le changement climatique, d’un coût de 1,4 milliard de dollars canadiens (900 millions d’euros), remonte à un ouragan dévastateur survenu en 1954.Mais ses planificateurs affirment que la prise de conscience sur sa nécessité s’est renforcée au fil des ans, et notamment avec les récentes inondations meurtrières au Texas.Le projet Port Lands a reconnecté la rivière Don – qui traverse cette ville, la plus peuplée du Canada – au lac Ontario, au sud de la métropole, plus d’un siècle après leur séparation lors de la création d’une zone industrielle.Le but était de “guérir le terrain de la façon dont il avait été réaménagé il y a 100 ans”, en mettant l’accent sur “la protection contre les inondations et la naturalisation”, explique à l’AFP Chris Glaisek, directeur de la planification au sein de l’organisme municipal Waterfront TO.Pour réaliser ce projet complexe, l’un des plus importants de l’histoire de Toronto, il a fallu creuser une nouvelle vallée fluviale et créer deux nouvelles embouchures, avec des zones humides et des marais pour absorber l’excès d’eau lors de tempêtes extrêmes. L’embouchure de la rivière Don était autrefois le plus grand marais d’eau douce du réseau des Grands Lacs, un habitat riche et une ressource alimentaire vitale pour les autochtones avant la colonisation. Mais Toronto, comme de nombreuses villes nord-américaines, a connu une croissance industrielle à la fin du 19e siècle.Une grande partie du marais a été asséchée et comblée pour faire place à une zone industrielle portuaire, tandis que la rivière a été détournée vers un canal artificiel.Les terrains portuaires n’ont jamais prospéré, laissant une vaste partie de l’est du centre-ville sous-utilisée, et la rivière Don est devenue polluée. “C’était vraiment sale, c’était répugnant, c’était terrible”, a récemment affirmé la maire de Toronto, Olivia Chow.- Réparer les erreurs du passé -Le 15 octobre 1954, l’ouragan Hazel a frappé Toronto après avoir ravagé certaines régions des Caraïbes et de l’est des États-Unis, causant la mort de 81 personnes dans la région.Chris Glaisek explique que Hazel est l’impulsion initiale pour renaturer les terrains portuaires. Mais, au cours des deux dernières décennies, la prise de conscience croissante du lien entre le changement climatique et les inondations extrêmes a contribué à faire avancer le projet.Pour réhabiliter les terrains, Toronto s’est associée au cabinet d’architecture paysagère américain Michael Van Valkenburgh Associates, dont les projets comprennent le Brooklyn Bridge Park et le Obama Presidential Center à Chicago. Laura Solano, la conceptrice en chef, estime que le projet a “le devoir de répondre aux inondations catastrophiques”, mais souligne qu’il offre “bien plus”.Comme la zone a été réaménagée, certaines parties ont été déclarées sûres pour la construction de nouveaux logements, ce qui répond à un besoin urgent dans cette métropole où le coût de la vie est élevé. Il y a également un nouveau parc, des sentiers et les gens peuvent faire du canoë ou du kayak sur la rivière Don réhabilitée.Laura Solano souligne que la décision initiale de Toronto de modifier la zone était en phase avec son époque, où les villes nord-américaines cherchaient à “industrialiser leurs eaux afin d’améliorer leur position économique”.Mais, aujourd’hui, “toutes les villes cherchent à se réapproprier leurs eaux”, dit-elle, et le projet Port Lands “montre au monde entier qu’il est possible de réparer les erreurs du passé et de transformer des terrains industriels déficitaires et désaffectés en infrastructures vivantes et dynamiques”.- “La rivière va déborder” -Chris Glaisek décrit le projet alors qu’il se trouve sur une berge de la rivière, qui serait à dessein submergée lors d’une tempête majeure. “Tout est prévu pour que cela puisse être inondé, que le niveau de l’eau puisse monter, que la rivière puisse devenir trois, voire quatre fois plus large qu’elle ne l’est actuellement, et absorber tout ce volume d’eau”, explique-t-il.”Lorsque la tempête se calmera, elle reviendra au niveau actuel”, ajoute-t-il.Il s’agit d’une approche de planification qui intègre le fait que “nous assistons à de plus en plus d’événements de ce type”. “Comme au Texas, on constate des conséquences très tragiques lorsqu’on n’a pas vraiment essayé de se préparer aux aléas de la nature”, souligne-t-il, en référence aux inondations meurtrières survenues début juillet dans cet Etat du sud des Etats-Unis.Il exhorte les urbanistes à “redéfinir” leur relation avec la nature et à abandonner l’idée que “les humains (peuvent) tout contrôler”. “Reconnaissons que la rivière va déborder. Construisons l’espace nécessaire pour cela”, dit-il.

France: le PIB a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, mieux qu’anticipé

La croissance économique de la France a atteint 0,3% au deuxième trimestre, tirée par les stocks et un léger rebond de la consommation des ménages, a indiqué mercredi l’Insee en publiant sa première estimation pour la période.Cette hausse modérée du produit intérieur brut (PIB) entre avril et juin, dans un contexte national et international très incertain, est supérieure à la prévision de l’Institut national de la statistique, qui anticipait une croissance de 0,2% après +0,1% au premier trimestre. Comme en début d’année, ce sont donc les stocks qui ont tiré la croissance avec une contribution positive de 0,5 point, après +0,7 point au premier trimestre. Les stocks représentent les biens produits mais pas encore vendus à la fin d’une période donnée, dans le cas présent des matériels aéronautiques et automobiles. Une hausse des stocks peut signifier qu’on fabrique en prévision d’un boum de la demande. Ou, moins favorablement, que les produits fabriqués n’ont pas trouvé preneur.Hors stocks toutefois, la demande intérieure finale a stagné. Pilier traditionnel de la croissance, la consommation des ménages a légèrement rebondi, de 0,1% après un recul de 0,3% au premier trimestre, portée par une consommation accrue de produits alimentaires. “Ce redressement peut s’expliquer notamment du fait du positionnement des fêtes de Pâques fin avril et d’une météo favorable en avril et mai”, a expliqué l’Insee.Les ménages ont également consommé davantage de services, tandis que les températures clémentes ont en revanche pesé sur la consommation d’énergie, qui a baissé de 2,4% (après +0,8%). En avril et juin, les investissements se sont enfoncés dans le rouge (-0,3% après -0,1%), pénalisés notamment par la construction. Dans un environnement marqué par la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis en avril, la contribution du commerce extérieur à la croissance est restée négative, de -0,2 point après -0,5 point, le léger rebond des exportations ayant été contrebalancé par une accélération des importations. 

France: le PIB a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, mieux qu’anticipé

La croissance économique de la France a atteint 0,3% au deuxième trimestre, tirée par les stocks et un léger rebond de la consommation des ménages, a indiqué mercredi l’Insee en publiant sa première estimation pour la période.Cette hausse modérée du produit intérieur brut (PIB) entre avril et juin, dans un contexte national et international très incertain, est supérieure à la prévision de l’Institut national de la statistique, qui anticipait une croissance de 0,2% après +0,1% au premier trimestre. Comme en début d’année, ce sont donc les stocks qui ont tiré la croissance avec une contribution positive de 0,5 point, après +0,7 point au premier trimestre. Les stocks représentent les biens produits mais pas encore vendus à la fin d’une période donnée, dans le cas présent des matériels aéronautiques et automobiles. Une hausse des stocks peut signifier qu’on fabrique en prévision d’un boum de la demande. Ou, moins favorablement, que les produits fabriqués n’ont pas trouvé preneur.Hors stocks toutefois, la demande intérieure finale a stagné. Pilier traditionnel de la croissance, la consommation des ménages a légèrement rebondi, de 0,1% après un recul de 0,3% au premier trimestre, portée par une consommation accrue de produits alimentaires. “Ce redressement peut s’expliquer notamment du fait du positionnement des fêtes de Pâques fin avril et d’une météo favorable en avril et mai”, a expliqué l’Insee.Les ménages ont également consommé davantage de services, tandis que les températures clémentes ont en revanche pesé sur la consommation d’énergie, qui a baissé de 2,4% (après +0,8%). En avril et juin, les investissements se sont enfoncés dans le rouge (-0,3% après -0,1%), pénalisés notamment par la construction. Dans un environnement marqué par la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis en avril, la contribution du commerce extérieur à la croissance est restée négative, de -0,2 point après -0,5 point, le léger rebond des exportations ayant été contrebalancé par une accélération des importations. 

Les Etats-Unis et l’Inde vont lancer un puissant satellite d’observation terrestre

Un puissant satellite, développé par l’Inde et les Etats-Unis, doit être lancé mercredi pour répertorier les changements terrestres et glaciers infimes afin d’anticiper les risques naturels et ceux causés par l’homme.Baptisé NISAR, le satellite, qui a la taille d’une camionnette, doit décoller à 17H40 heure locale (12H10 GMT) du centre spatial de Satish Dhawan, sur la côte sud-est de l’Inde.Très attendue par les scientifiques, cette mission est considérée comme une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Inde de Narendra Modi et les Etats-Unis de Donald Trump. Elle a pour objectif de cartographier “la surface de notre planète” et “ses changements constants et significatifs”, a déclaré Karen St. Germain, à la tête du département des sciences de la Terre de la Nasa, l’agence spatiale américaine.”Certains changements se font lentement. D’autres brusquement. Certains sont conséquents, quand d’autres sont subtils”, a-t-elle souligné.Avec la capacité de détecter ces changements infimes, de l’ordre d’un centimètre, les scientifiques seront en mesure de détecter les signes avant-coureurs de catastrophes naturelles et d’origine humaine, comme des tremblements de terre, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou encore le vieillissement d’infrastructures comme des barrages ou des ponts.- “Radar le plus sophistiqué” -“Nous observerons la formation de la terre et le mouvement, le gonflement, la transformation et la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l’Antarctique. Et, bien sûr, nous verrons aussi les feux de forêts”, a souligné Karen St. Germain, qualifiant le NISAR de “radar le plus sophistiqué” que les Etats-Unis aient jamais construit.Equipé d’une antenne parabolique de 12 mètres qui se déploiera dans l’espace, le satellite photographiera près de la totalité de la surface terrestre et ses surfaces glaciaires deux fois tous les 12 jours, depuis ses 747 kilomètres d’altitude.La Nasa et l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont partagé la charge de travail, construisant chacun des composants du satellite, avant de le tester dans le sud de l’Inde.La Nasa a contribué au projet à hauteur de 1,2 milliard de dollars, quand l’ISRO a dépensé environ 90 millions de dollars.Le programme spatial indien a considérablement évolué ces dernières années, en plaçant notamment une sonde en orbite autour de Mars en 2014 et en posant un robot et un rover sur la Lune en 2023.L’Inde a aussi envoyé pour la première fois un astronaute, Shubhanshu Shukla, séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”).

Les Etats-Unis et l’Inde vont lancer un puissant satellite d’observation terrestre

Un puissant satellite, développé par l’Inde et les Etats-Unis, doit être lancé mercredi pour répertorier les changements terrestres et glaciers infimes afin d’anticiper les risques naturels et ceux causés par l’homme.Baptisé NISAR, le satellite, qui a la taille d’une camionnette, doit décoller à 17H40 heure locale (12H10 GMT) du centre spatial de Satish Dhawan, sur la côte sud-est de l’Inde.Très attendue par les scientifiques, cette mission est considérée comme une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Inde de Narendra Modi et les Etats-Unis de Donald Trump. Elle a pour objectif de cartographier “la surface de notre planète” et “ses changements constants et significatifs”, a déclaré Karen St. Germain, à la tête du département des sciences de la Terre de la Nasa, l’agence spatiale américaine.”Certains changements se font lentement. D’autres brusquement. Certains sont conséquents, quand d’autres sont subtils”, a-t-elle souligné.Avec la capacité de détecter ces changements infimes, de l’ordre d’un centimètre, les scientifiques seront en mesure de détecter les signes avant-coureurs de catastrophes naturelles et d’origine humaine, comme des tremblements de terre, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou encore le vieillissement d’infrastructures comme des barrages ou des ponts.- “Radar le plus sophistiqué” -“Nous observerons la formation de la terre et le mouvement, le gonflement, la transformation et la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l’Antarctique. Et, bien sûr, nous verrons aussi les feux de forêts”, a souligné Karen St. Germain, qualifiant le NISAR de “radar le plus sophistiqué” que les Etats-Unis aient jamais construit.Equipé d’une antenne parabolique de 12 mètres qui se déploiera dans l’espace, le satellite photographiera près de la totalité de la surface terrestre et ses surfaces glaciaires deux fois tous les 12 jours, depuis ses 747 kilomètres d’altitude.La Nasa et l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont partagé la charge de travail, construisant chacun des composants du satellite, avant de le tester dans le sud de l’Inde.La Nasa a contribué au projet à hauteur de 1,2 milliard de dollars, quand l’ISRO a dépensé environ 90 millions de dollars.Le programme spatial indien a considérablement évolué ces dernières années, en plaçant notamment une sonde en orbite autour de Mars en 2014 et en posant un robot et un rover sur la Lune en 2023.L’Inde a aussi envoyé pour la première fois un astronaute, Shubhanshu Shukla, séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”).

Mercedes-Benz abaisse ses objectifs annuels du fait des droits de douane américains

Le constructeur de voitures haut de gamme Mercedes-Benz a fait état mercredi d’une chute drastique de son bénéfice net au deuxième trimestre, plombé par ses ventes en Chine et par les droits de douane américains, qui l’ont conduit à abaisser ses prévisions pour l’année.Le groupe allemand a dégagé un bénéfice de 957 millions d’euros, bien en dessous des attentes des experts et en baisse de 68,7% sur un an, a-t-il indiqué dans un communiqué. Pour l’année 2025, il prévoit désormais des ventes “nettement” inférieures à celles de l’an dernier, ainsi qu’une marge opérationnelle des ventes de voitures comprise entre 4% et 6%, contre 6% et 8% précédemment.Les experts interrogés par la plateforme financière Factset tablaient sur une bénéfice plus élevé, à 1,52 milliard d’euros. Il s’agit du 8e trimestre consécutif en recul, après trois années de profits spectaculaires qui ont succédé au restrictions sanitaires de 2020.Le chiffre d’affaire a baissé de près de 10%, à 33,15 milliards d’euros, plombé par une baisse des livraisons des voitures de 9% dans le monde.D’avril à juin, le groupe de Stuttgart a subi la chute de 19% de ses livraisons en Chine, son marché principal, où il a longtemps réalisé plus d’un tiers de ses ventes.Au Etats-Unis, ses livraisons aux concessionnaires ont chuté de 12% à cause des droits de douanes américains supplémentaires entrés en vigueur en avril, qui ont porté les taxes sur les voitures importées à 27,5%.Mercedes évoque également des prix moins élevés et des coûts liés à des mesures d’économies.Conséquence: la marge opérationnelle des ventes de voitures à plongé à seulement 5,1% au deuxième trimestre, contre 7,3% au premier trimestre.Sans les droits de douane américains, celle-ci aurait atteint 6,6%, assure le communiqué.A partir du 1er août, les constructeurs automobiles ne subiront plus que 15% de droits de douane, comme les autres industriels européens, grâce à un accord entre Washington et Bruxelles annoncé dimanche.Ces taxes, quoique moins élevées, coûteront toutefois “des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes”, a déclaré Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA.Pour la filière automobile, pilier de l’économie allemande et premier secteur industriel du pays, ces surtaxes douanières viennent s’ajouter à une situation déjà difficile entre concurrence chinoise accrue et coût du virage vers la mobilité électrique.Le premier constructeur automobile européen Volkswagen, en difficulté, a également annoncé vendredi dernier abaisser ses prévisions pour l’année en raison des droits de douane.

One man’s 30 years of toil to save Sierra Leone’s orphaned chimpsWed, 30 Jul 2025 05:05:19 GMT

Bala Amarasekaran has never felt like running his world-renowned sanctuary for orphaned chimpanzees in Sierra Leone was truly work, having come to his calling only after several unexpected twists of fate.Standing in his Tacugama Chimpanzee Sanctuary not far from the capital Freetown, he tenderly patted a young ape’s nose and stroked its cheek, whispering a …

One man’s 30 years of toil to save Sierra Leone’s orphaned chimpsWed, 30 Jul 2025 05:05:19 GMT Read More »

Huge quake off Russia sparks Pacific tsunami warnings

One of the strongest earthquakes ever recorded struck Russia’s sparsely populated Far East early Wednesday, causing tsunamis of up to four metres (12 feet) across the Pacific and sparking evacuations from Hawaii to Japan.The magnitude 8.8 quake struck at 8:24 am (2304 GMT Tuesday) off Petropavlovsk on Russia’s remote Kamchatka peninsula and was one of the 10 biggest recorded, according to the USGS.Russian authorities said a tsunami hit and flooded the port town of Severo-Kurilsk, while local media said one of between three and four metres high was recorded in the Elizovsky district of Kamchatka.A video posted on Russian social media appeared to show buildings in the town submerged in seawater. Authorities said the population of around 2,000 people was evacuated.Several people were injured in Russia by the quake, state media reported, but none of them seriously. “The walls were shaking,” an Elizovsky resident told state media Zvezda. “It’s good that we packed a suitcase, there was one with water and clothes near the door. We quickly grabbed it and ran out… It was very scary,” she said.Officials from countries with a Pacific coastline in North and South America — including the United States, Mexico and Ecuador — issued warnings to avoid affected beaches.In Japan, people evacuated by car or on foot to higher ground — including in Hokkaido, where a first wave measuring 30 centimetres was observed.There were no injuries or damage reported in Japan as of midday (0300 GMT).In Hawaii, Honolulu Mayor Rick Blangiardi said residents and the thousands of visitors should get to safety on upper floors of buildings or on higher ground.”People should not, and I will say it one more time, should not, as we have seen in the past, stay around the shoreline or risk their lives just to see what a tsunami looks like,” governor Josh Green said.”It is not a regular wave. It will actually kill you if you get hit by a tsunami,” Green said.- Pacific warnings -Wednesday’s quake was the strongest since 1952 in the Kamchatka region, the regional seismic monitoring service said, warnings of aftershocks of up to 7.5 magnitude.The epicenter of the earthquake is roughly the same as the massive 9.0 temblor that year which resulted in a destructive, Pacific-wide tsunami, according to the USGS. At least six aftershocks have further rattled the region, including one of 6.9 magnitude and another listed at 6.3.The US Tsunami Warning Centers said waves exceeding three metres above the tide level were possible along some coasts of Ecuador, northwestern Hawaiian islands and Russia.Between one- and three-metre waves were possible along some coasts of Chile, Costa Rica, French Polynesia, Guam, Hawaii, Japan and other islands and island groups in the Pacific, it said.Waves of up to one metre were possible elsewhere, including Australia, Colombia, Mexico, New Zealand, Tonga and Taiwan.It described the potential conditions as “hazardous.”At Inage Beach in Chiba prefecture in Japan, a security perimeter was set up, and a rescue worker told AFP that the seaside area was off limits until further notice.”I didn’t expect there to be a tsunami; I actually made a joke about it when we heard (the alert),” Canadian tourist Leana Lussier, 17, told AFP.”We came here hoping to swim, but once we heard a tsunami warning had been issued, we didn’t go in at all, not even close to the water,” local Tomoyo Fujita, 35, told AFP as she left the area with her young daughter.Television footage showed several whales washed up on a beach.Workers at the stricken Fukushima nuclear plant in northeast Japan — destroyed by a huge quake and tsunami in 2011 — were evacuated, its operator said.- Aftershocks -Tsunami alerts were pushed to mobile phones in California, according to local AFP reporters.”STAY STRONG AND STAY SAFE!” US President Donald Trump said on social media.Tsunami sirens blared near Hawaii’s popular Waikiki surf beach where an AFP photographer observed gridlocked traffic as Hawaiians escaped to higher ground.The US Tsunami Warning Centers issued a Tsunami Warning — its highest level alert — for the entire US state of Hawaii, with the first waves expected at 7:17 pm local time (0517 GMT).”People are also advised to stay away from the beach and not to go to the coast,” the seismology centre said in a warning.Vessels were ordered to head to open water ahead of the expected arrival of waves up to 2 metres, while government employees in Honolulu were sent home early.