L’électricité en grande partie rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante

L’électricité revient mardi en Espagne et au Portugal après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Vers 05H00 heure espagnole (03H00 GMT) 92,09% de l’approvisionnement électrique national était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit sur un total de 6,5 millions.Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ne s’est pas risqué à donner une explication sur les causes de ce blackout qui a débuté à 10H33 GMT lundi (12H33 en Espagne).”Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné auprès de l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespérait à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’une amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales.- Trains bloqués -Mardi matin, trois trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports Oscar Puente.Le trafic ferroviaire à grande vitesse doit reprendre normalement mardi matin sur plusieurs lignes principales, dont Madrid-Barcelone et Madrid-Valence, mais reste interrompu sur d’autres comme Barcelone-Alicante et entre Madrid et la Galice (nord-ouest), a écrit sur X M. Puente.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol. Mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 vols sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans la journée de lundi, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/tmt/gmo

L’électricité en grande partie rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante

L’électricité revient mardi en Espagne et au Portugal après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Vers 05H00 heure espagnole (03H00 GMT) 92,09% de l’approvisionnement électrique national était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit sur un total de 6,5 millions.Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ne s’est pas risqué à donner une explication sur les causes de ce blackout qui a débuté à 10H33 GMT lundi (12H33 en Espagne).”Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné auprès de l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespérait à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’une amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales.- Trains bloqués -Mardi matin, trois trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports Oscar Puente.Le trafic ferroviaire à grande vitesse doit reprendre normalement mardi matin sur plusieurs lignes principales, dont Madrid-Barcelone et Madrid-Valence, mais reste interrompu sur d’autres comme Barcelone-Alicante et entre Madrid et la Galice (nord-ouest), a écrit sur X M. Puente.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol. Mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 vols sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans la journée de lundi, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/tmt/gmo

L’électricité en grande partie rétablie en Espagne et au Portugal après une coupure géante

L’électricité revient mardi en Espagne et au Portugal après de longues heures d’une coupure de courant “exceptionnelle”, d’origine inconnue, qui a semé le chaos dans toute la péninsule ibérique.Dans les rues de différents quartiers de Madrid, le retour du courant a souvent été accompagné dans la soirée d’applaudissements et de cris de joie des habitants, après une longue journée sans électricité, mais aussi le plus souvent sans internet et sans téléphone mobile.Vers 05H00 heure espagnole (03H00 GMT) 92,09% de l’approvisionnement électrique national était rétabli en Espagne continentale, a annoncé le gestionnaire du réseau REE.Au Portugal, selon le gestionnaire du réseau électrique, quelque 6,2 millions de foyers avaient de nouveau le courant en milieu de nuit sur un total de 6,5 millions.Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez ne s’est pas risqué à donner une explication sur les causes de ce blackout qui a débuté à 10H33 GMT lundi (12H33 en Espagne).”Aucune hypothèse” n’est “écartée”, a-t-il martelé lors d’une conférence de presse. “Jamais” il n’y avait eu un tel “effondrement” du réseau espagnol, a-t-il poursuivi, précisant que “15 gigawatts” d’électricité avaient été “soudainement perdus” sur le réseau espagnol, le tout “en à peine cinq secondes”.”Quinze gigawatts correspondent approximativement à 60% de la demande” en électricité de l’Espagne à cette heure-là de la journée, a décrit le chef du gouvernement.Son homologue portugais Luis Montenegro a de son côté évoqué une “situation grave et inédite” dont l’origine est à trouver “probablement en Espagne”.Le retour progressif à la normale a constitué une bonne nouvelle des deux côtés de la frontière, après une longue journée passée à jongler avec les difficultés, entre métros fermés, bus saturés, trains bloqués et communications extrêmement difficiles.- Embouteillages monstres -A Lisbonne, “j’étais au bureau quand tout d’un coup mon ordinateur s’est éteint”, a témoigné auprès de l’AFP Edgar Parreira, un publicitaire de 34 ans.”Au début on s’est dit que c’était un problème dans l’immeuble, puis on commencé à appeler nos proches et on a compris que c’était toute la ville et ensuite que ça arrivait aussi en Espagne”, a-t-il ajouté.Dans le centre de Madrid, habitants et touristes se sont réunis devant les façades des hôtels chics ou des banques, pour profiter quelques instants d’un WiFi gratuit encore alimenté par des groupes électrogènes.En fin de journée, des milliers de personnes ont dû traverser patiemment la ville, tentant de rentrer chez elles à pied. Les grandes artères de la capitale ont été en proie à des embouteillages monstres, au milieu desquels zigzaguaient des piétons tentant de se frayer un chemin.Mêmes scènes à Barcelone, où de nombreux habitants sont descendus dans la rue, leur téléphone à la main, en quête d’un hypothétique réseau.De longues files improvisées se sont étirées sur plusieurs centaines de mètres aux arrêts de bus. “Regardez, la queue fait mille virages”, se désespérait à Madrid Rosario Pena, une employée de fast-food de 39 ans. “J’ai déjà mis une heure et demie à arriver ici, et je ne sais pas combien il me reste encore jusqu’à chez moi…”Quelques heures plus tard, feux tricolores et façades des boutiques se sont à nouveau illuminés, signe d’une amélioration de la situation, au moins dans la capitale espagnole.Dans la seule région de Madrid, 286 opérations ont eu lieu pour venir en aide à des personnes piégées à l’intérieur d’ascenseurs, selon les autorités régionales.- Trains bloqués -Mardi matin, trois trains étaient encore bloqués en Espagne avec des passagers à bord, selon le ministre des Transports Oscar Puente.Le trafic ferroviaire à grande vitesse doit reprendre normalement mardi matin sur plusieurs lignes principales, dont Madrid-Barcelone et Madrid-Valence, mais reste interrompu sur d’autres comme Barcelone-Alicante et entre Madrid et la Galice (nord-ouest), a écrit sur X M. Puente.Le trafic aérien a aussi été très perturbé, notamment aux aéroports de Madrid, Barcelone et Lisbonne, selon l’organisme de surveillance du ciel européen Eurocontrol. Mais le Premier ministre espagnol a souligné dans la soirée que seuls 344 vols sur 6.000 programmés dans le pays lundi avaient été annulés.”Il n’y a pas de problèmes d’insécurité. Notre système hospitalier marche correctement”, a assuré Pedro Sanchez dans la journée de lundi, appelant les citoyens “à agir avec responsabilité et civisme”. Et de fait, malgré le chaos et la confusion, l’ambiance est restée calme et bon enfant dans les rues de Madrid tout au long de la panne.L’approvisionnement a été partiellement rétabli grâce aux interconnexions avec la France et le Maroc, et les centrales à gaz et hydroélectriques ont “été réactivées dans tout le pays”, selon M. Sanchez.Les centrales nucléaires espagnoles ont elles été mises à l’arrêt, une procédure de sécurité normale en cas de coupure d’électricité.En Europe, une défaillance du réseau allemand le 4 novembre 2006 avait plongé dans le noir 10 millions de personnes dont la moitié en France et le reste en Allemagne, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, pendant près d’une heure.Trois ans auparavant, l’Italie toute entière, sauf la Sardaigne, avait été privée d’électricité le 28 septembre 2003.burx-cn-mig/mdm/roc/tmt/gmo

US lost seven multi-million-dollar drones in Yemen area since March

The United States has lost seven multi-million-dollar MQ-9 Reaper drones in the Yemen area since March 15, a US official said Monday, as the Navy announced a costly warplane fell off an aircraft carrier into the Red Sea.Washington launched the latest round of its air campaign against Yemen’s Huthis in mid-March, and MQ-9s can be used for both reconnaissance — a key aspect of US efforts to identify and target weaponry the rebels are using to attack shipping in the region — as well as strikes.”There have been seven MQ-9s that have gone down since March 15,” the US official said on condition of anonymity, without specifying what caused the loss of the drones, which cost around $30 million apiece.The US Navy meanwhile announced the loss of another piece of expensive military equipment: an F/A-18E warplane that fell off the USS Harry S. Truman aircraft carrier in an accident that injured one sailor.A tractor that was towing the F/A-18E — a type of aircraft that cost more than $67 million in 2021 — also slipped off the ship into the sea.”The F/A-18E was actively under tow in the hangar bay when the move crew lost control of the aircraft. The aircraft and tow tractor were lost overboard,” the Navy said in a statement.The carrier and its other planes remain in action and the incident is under investigation, the Navy added. No details of recovery work were released.- Weeks of heavy strikes -It is the second F/A-18 operating off the Truman to be lost in less than six months, after another was mistakenly shot down by the USS Gettysburg guided missile cruiser late last year in an incident that both pilots survived.The Truman is one of two US aircraft carriers operating in the Middle East, where US forces have been striking the Huthis on a near-daily basis.The military’s Central Command said Sunday that US forces have struck more than 800 targets and killed hundreds of Huthi fighters, including members of the group’s leadership, as part of the operation.Huthi-controlled media in Yemen said Monday that US strikes hit a migrant detention center in the movement’s stronghold of the capital Saada, killing at least 68 people.Then early Tuesday, rebel channel Al-Masirah reported two strikes on Bani Hashish, northeast of the capital, citing the local governorate. The Iran-backed Huthis began targeting shipping in late 2023, claiming solidarity with Palestinians in Gaza, which has been devastated by Israel’s military after a shock Hamas attack in October of that year.Huthi attacks have prevented ships from passing through the Suez Canal — a vital route that normally carries about 12 percent of the world’s shipping traffic.The United States first began conducting strikes against the Huthis under the Biden administration, and President Donald Trump has vowed that military action against the rebels will continue until they are no longer a threat to shipping.

US lost seven multi-million-dollar drones in Yemen area since March

The United States has lost seven multi-million-dollar MQ-9 Reaper drones in the Yemen area since March 15, a US official said Monday, as the Navy announced a costly warplane fell off an aircraft carrier into the Red Sea.Washington launched the latest round of its air campaign against Yemen’s Huthis in mid-March, and MQ-9s can be used for both reconnaissance — a key aspect of US efforts to identify and target weaponry the rebels are using to attack shipping in the region — as well as strikes.”There have been seven MQ-9s that have gone down since March 15,” the US official said on condition of anonymity, without specifying what caused the loss of the drones, which cost around $30 million apiece.The US Navy meanwhile announced the loss of another piece of expensive military equipment: an F/A-18E warplane that fell off the USS Harry S. Truman aircraft carrier in an accident that injured one sailor.A tractor that was towing the F/A-18E — a type of aircraft that cost more than $67 million in 2021 — also slipped off the ship into the sea.”The F/A-18E was actively under tow in the hangar bay when the move crew lost control of the aircraft. The aircraft and tow tractor were lost overboard,” the Navy said in a statement.The carrier and its other planes remain in action and the incident is under investigation, the Navy added. No details of recovery work were released.- Weeks of heavy strikes -It is the second F/A-18 operating off the Truman to be lost in less than six months, after another was mistakenly shot down by the USS Gettysburg guided missile cruiser late last year in an incident that both pilots survived.The Truman is one of two US aircraft carriers operating in the Middle East, where US forces have been striking the Huthis on a near-daily basis.The military’s Central Command said Sunday that US forces have struck more than 800 targets and killed hundreds of Huthi fighters, including members of the group’s leadership, as part of the operation.Huthi-controlled media in Yemen said Monday that US strikes hit a migrant detention center in the movement’s stronghold of the capital Saada, killing at least 68 people.Then early Tuesday, rebel channel Al-Masirah reported two strikes on Bani Hashish, northeast of the capital, citing the local governorate. The Iran-backed Huthis began targeting shipping in late 2023, claiming solidarity with Palestinians in Gaza, which has been devastated by Israel’s military after a shock Hamas attack in October of that year.Huthi attacks have prevented ships from passing through the Suez Canal — a vital route that normally carries about 12 percent of the world’s shipping traffic.The United States first began conducting strikes against the Huthis under the Biden administration, and President Donald Trump has vowed that military action against the rebels will continue until they are no longer a threat to shipping.

Amnesty accuses Israel of ‘live-streamed genocide’ against Gaza Palestinians

Amnesty International on Tuesday accused Israel of committing a “live-streamed genocide” against Palestinians in Gaza by forcibly displacing most of the population and deliberately creating a humanitarian catastrophe.In its annual report, Amnesty charged that Israel had acted with “specific intent to destroy Palestinians in Gaza, thus committing genocide”.Israel has rejected accusations of “genocide” from Amnesty, other rights groups and some states in its war in Gaza.The conflict erupted after the Palestinian militant group Hamas’s deadly October 7, 2023 attacks inside Israel that resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Militants also abducted 251 people, 58 of whom are still held in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.Israel in response launched a relentless bombardment of the Gaza Strip and a ground operation that according to the health ministry in the Hamas-run territory has left at least 52,243 dead.”Since 7 October 2023, when Hamas perpetrated horrific crimes against Israeli citizens and others and captured more than 250 hostages, the world has been made audience to a live-streamed genocide,” Amnesty’s secretary general Agnes Callamard said in the introduction to the report.”States watched on as if powerless, as Israel killed thousands upon thousands of Palestinians, wiping out entire multigenerational families, destroying homes, livelihoods, hospitals and schools,” she added.- ‘Extreme levels of suffering’ -Gaza’s civil defence agency said early Tuesday that four people were killed and others injured in an Israeli air strike on displaced persons’ tents near the Al-Iqleem area in Southern Gaza.The agency earlier warned fuel shortages meant it had been forced to suspend eight out of 12 emergency vehicles in Southern Gaza, including ambulances.The lack of fuel “threatens the lives of hundreds of thousands of citizens and displaced persons in shelter centres,” it said in a statement.Amnesty’s report said the Israeli campaign had left most of the Palestinians of Gaza “displaced, homeless, hungry, at risk of life-threatening diseases and unable to access medical care, power or clean water”.Amnesty said that throughout 2024 it had “documented multiple war crimes by Israel, including direct attacks on civilians and civilian objects, and indiscriminate and disproportionate attacks”. It said Israel’s actions forcibly displaced 1.9 million Palestinians, around 90 percent of Gaza’s population, and “deliberately engineered an unprecedented humanitarian catastrophe”.Even as protesters hit the streets in Western capitals, “the world’s governments individually and multilaterally failed repeatedly to take meaningful action to end the atrocities and were slow even in calling for a ceasefire”.Meanwhile, Amnesty also sounded alarm over Israeli actions in the occupied Palestinian territory of the West Bank, and repeated an accusation that Israel was employing a system of “apartheid”. “Israel’s system of apartheid became increasingly violent in the occupied West Bank, marked by a sharp increase in unlawful killings and state-backed attacks by Israeli settlers on Palestinian civilians,” it said.Heba Morayef, Amnesty director for the Middle East and North Africa region, denounced “the extreme levels of suffering that Palestinians in Gaza have been forced to endure on a daily basis over the past year” as well as “the world’s complete inability or lack of political will to put a stop to it”.

Les violences sexuelles dans l’Eglise, défi majeur du prochain pape

Pendant des décennies, les violences sexuelles sur des enfants par des clercs ont été dissimulées par l’Eglise catholique. Les cardinaux les ont pourtant inscrites parmi les principaux “défis” auxquels devra faire face le prochain pape, dont le processus d’élection débutera le 7 mai.Lors d’une réunion préparatoire lundi, les cardinaux ont évoqué “l’évangélisation, le rapport avec les autres confessions” et “la question des abus (sexuels)” comme “des sujets particulièrement importants pour l’avenir de l’Eglise”.Une déclaration saluée par la militante Anne Barrett Doyle, cofondatrice de l’ONG américaine BishopAccountability, qui documente ce sujet.”L’Eglise mondiale, avec ses paroisses, écoles, hôpitaux et orphelinats, s’occupe de dizaines de millions d’enfants”, a-t-elle rappelé auprès de l’AFP.”L’obligation la plus sacrée du prochain pape doit être de les protéger contre les abus. Leur sécurité est en jeu, tout comme l’autorité morale de l’Eglise”, a-t-elle insisté.Le pape François, décédé le 21 avril à 88 ans, a lutté contre ce fléau, qui avait miné le pontificat de son prédécesseur allemand Benoît XVI.Mais pour nombre d’observateurs critiques, les mesures de l’Argentin au cours de ses 12 ans de pontificat ont été bien en deçà de la “tolérance zéro” qu’il avait promise. “Ce que nous attendons du prochain pape, c’est une action significative, pas plus de rhétorique”, souligne Anne Barrett Doyle. “Nous avons besoin qu’il adopte une loi universelle de l’Eglise démettant définitivement de leurs fonctions publiques tous les agresseurs avérés d’enfants”, poursuit la militante.Elle souhaite aussi “qu’il publie les noms des milliers de prêtres reconnus coupables à ce jour en vertu de la loi de l’Eglise”.- Signalement obligatoire -A l’élection de François en mars 2013, l’Eglise peine à répondre à une avalanche de révélations, qui horrifie alors de nombreux catholiques.Un tournant décisif survient en 2018, lors d’un voyage au Chili. Mal informé, François, le premier pape sud-américain de l’Histoire, défend d’abord un évêque chilien soupçonné d’avoir tu les crimes d’un prêtre et demande aux victimes présumées des “preuves”.Avant de présenter des excuses personnelles pour ses propos et de dépêcher au Chili un enquêteur. L’affaire débouchera sur de spectaculaires exclusions et démissions au sein de l’Eglise chilienne.En quelques mois, le jésuite argentin prend des décisions fortes, en défroquant notamment l’influent cardinal américain Theodore McCarrick, reconnu coupable de violences sexuelles sur mineurs, une première historique. A un sommet inédit au Vatican sur la protection des mineurs en 2019 succède une série de mesures: levée du secret pontifical sur les violences sexuelles du clergé, plateformes d’écoute dans les diocèses du monde entier…Avec le texte “Vos Estis Lux Mundi” (“Vous êtes la lumière du monde”), il rend aussi obligatoire le signalement dans l’Eglise de tout soupçon d’agression sexuelle ou de harcèlement, et de toute tentative de couverture par la hiérarchie, tout en fixant une procédure sur la manière de traiter les cas.- “Demi-mesure” -Mais le clergé n’est pas obligé de dénoncer d’éventuels crimes auprès de la justice civile, sauf si les lois du pays l’y obligent. Et le secret de la confession demeure absolu.Le texte Vos Estis Lux Mundi “n’obligeait pas à un contrôle externe”, ni à une “transparence envers le public”, relève encore Anne Barrett Doyle.”Et il n’impliquait même pas de signalement aux forces de l’ordre. C’était, en quelque sorte, une continuation de ce que nous avons toujours eu”, déplore-t-elle.François n’a pas non plus reconnu le caractère systémique de ces violences et n’a jamais reçu la Commission française (Ciase) qui avait publié en 2021 un rapport accablant estimant à 330.000 le nombre de mineurs victimes dans l’Eglise en France depuis 1950.Dans un rapport de février 2025, le réseau américain de défense des victimes “Snap” a estimé qu’en réalité, le Vatican continuait de dissimuler des documents sur les cas de violences sexuelles, et a également condamné le signalement obligatoire comme une “demi-mesure”.Snap et BishopAccountability se tournent désormais vers le prochain pape.Anne Barrett Doyle s’est rendue à Rome pour défendre sa cause. Et Snap a mis en place un site web dédié, ConclaveWatch.org, qui examine la façon dont les cardinaux ont répondu au problème dans leurs diocèses, ordres religieux ou au sein de la Curie.”Les trois derniers papes ont tous couvert les abus sexuels du clergé. Nous ne pouvons pas nous permettre un quatrième” qui fasse de même, note le site.

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’ouvre à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste, Majdi Nema, s’ouvre mardi devant la cour d’assises de Paris, qui va le juger pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, en vertu du principe de la compétence universelle de la justice française.Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), âgé aujourd’hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il va comparaître pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d’avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents dans les rangs des “Lionceaux de l’islam” et à les former à l’action armée.Pour ces faits, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.”Ce dossier sera l’occasion de mettre en lumière toute la complexité du conflit syrien qui ne se limitait pas aux crimes du régime”, estime Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et de plusieurs parties civiles aux côtés de Me Clémence Bectarte. Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, il affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.- Compétence contestée -Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Au terme de la procédure, il avait aussi été renvoyé devant les assises pour complicité de disparitions forcées. Il était mis en cause, en tant que membre de JAI, dans l’enlèvement le 9 décembre 2013 de quatre militants des droits humains, dont l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, jamais retrouvés.Mais la cour d’appel de Paris a annulé ces poursuites en novembre 2023 pour des raisons procédurales, même si elle affirmait dans son arrêt que “Jaysh al-Islam doit être considéré comme responsable de la disparition” des quatre activistes. Ce qui avait été ensuite validé par la Cour de cassation.Pendant l’instruction, la défense de Majdi Nema a contesté le principe de la compétence universelle de la justice française, qui lui permet de juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers, mais la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.Pour les avocats de l’accusé, Romain Ruiz et Raphaël Kempf, la chute en décembre 2024 du régime de Bachar al-Assad ouvre de nouvelles perspectives et pose la “question de la légitimité” de ce procès.Me Bailly rétorque qu'”en l’état actuel, il est impossible de faire un procès en Syrie pour ces crimes”.D’autant que le flou règne sur les rapports entre le groupe et les nouvelles autorités syriennes.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, JAI avait des liens avec le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham, dirigé par Ahmad al-Chareh, désormais président par intérim du pays. JAI pourrait agir sous d’autres noms depuis que le nouveau pouvoir a annoncé la dissolution des groupes armés et leur intégration dans la nouvelle armée.Verdict prévu le 27 mai.

Le procès d’un ex-rebelle syrien pour complicité de crimes de guerre s’ouvre à Paris

Le procès d’un ex-rebelle salafiste, Majdi Nema, s’ouvre mardi devant la cour d’assises de Paris, qui va le juger pour complicité de crimes de guerre commis entre 2013 et 2016 en Syrie, en vertu du principe de la compétence universelle de la justice française.Cet ancien membre de Jaysh al-Islam (JAI, Armée de l’islam), âgé aujourd’hui de 36 ans, conteste les accusations, affirmant n’avoir eu qu’un “rôle limité” dans ce groupe prônant la charia et qui combattait le régime syrien.Placé en détention provisoire depuis janvier 2020, il va comparaître pour complicité de crimes de guerre et entente en vue de la préparation de crimes de guerre. Il est notamment soupçonné d’avoir aidé à enrôler des enfants ou des adolescents dans les rangs des “Lionceaux de l’islam” et à les former à l’action armée.Pour ces faits, il encourt 20 ans de réclusion criminelle.”Ce dossier sera l’occasion de mettre en lumière toute la complexité du conflit syrien qui ne se limitait pas aux crimes du régime”, estime Marc Bailly, avocat de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) et de plusieurs parties civiles aux côtés de Me Clémence Bectarte. Il s’agit du deuxième procès qui se tient en France concernant les crimes commis en Syrie, après un premier tenu par défaut en mai 2024 visant de hauts dignitaires du régime syrien, condamnés pour la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens.Ex-officier de l’armée syrienne, Majdi Nema avait fait défection en novembre 2012 pour rejoindre Zahran Alloush, fondateur et commandant en chef de Liwa al-Islam, devenu JAI en 2013. Ce groupe avait pris dès 2011 le contrôle de la Ghouta orientale, au nord-est de Damas, et est aujourd’hui soupçonné d’être impliqué dans la commission de crimes de guerre commis notamment au préjudice de la population civile.Connu sous le nom de guerre d’Islam Alloush, il affirme avoir quitté la Ghouta orientale fin mai 2013 pour rejoindre la Turquie, d’où il agissait comme porte-parole de JAI, ce qui prouverait qu’il n’a pu commettre les crimes reprochés. Il dit avoir quitté le groupe en 2016.En novembre 2019, il était arrivé en France pour suivre comme étudiant un cycle de conférences à l’Institut de recherche sur le monde arabe et musulman de l’université Aix-Marseille.- Compétence contestée -Alors qu’une plainte avait été déposée en France contre JAI quelques mois auparavant, il avait été interpellé en janvier 2020 et mis en examen par un juge du pôle crimes contre l’humanité du tribunal de Paris.Au terme de la procédure, il avait aussi été renvoyé devant les assises pour complicité de disparitions forcées. Il était mis en cause, en tant que membre de JAI, dans l’enlèvement le 9 décembre 2013 de quatre militants des droits humains, dont l’avocate et journaliste syrienne Razan Zeitouneh, jamais retrouvés.Mais la cour d’appel de Paris a annulé ces poursuites en novembre 2023 pour des raisons procédurales, même si elle affirmait dans son arrêt que “Jaysh al-Islam doit être considéré comme responsable de la disparition” des quatre activistes. Ce qui avait été ensuite validé par la Cour de cassation.Pendant l’instruction, la défense de Majdi Nema a contesté le principe de la compétence universelle de la justice française, qui lui permet de juger un étranger pour des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre commis à l’étranger contre des étrangers, mais la Cour de cassation a rejeté son pourvoi.Pour les avocats de l’accusé, Romain Ruiz et Raphaël Kempf, la chute en décembre 2024 du régime de Bachar al-Assad ouvre de nouvelles perspectives et pose la “question de la légitimité” de ce procès.Me Bailly rétorque qu'”en l’état actuel, il est impossible de faire un procès en Syrie pour ces crimes”.D’autant que le flou règne sur les rapports entre le groupe et les nouvelles autorités syriennes.Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, JAI avait des liens avec le groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham, dirigé par Ahmad al-Chareh, désormais président par intérim du pays. JAI pourrait agir sous d’autres noms depuis que le nouveau pouvoir a annoncé la dissolution des groupes armés et leur intégration dans la nouvelle armée.Verdict prévu le 27 mai.