Présidence LR: Wauquiez met Retailleau sous pression sur sa présence au gouvernement

Le patron des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, a mis dimanche sous pression son concurrent à la présidence du parti Bruno Retailleau, l’obligeant à assumer des désaccords avec des positions gouvernementales sur la proportionnelle ou encore la possible suppression d’un abattement fiscal pour les retraités.Chassé-croisé sur BFMTV dimanche des deux rivaux pour la tête des LR qui, faute de débattre face à face, se sont répondus par média interposé.Alors que M. Retailleau est donné favori de l’élection du 17 mai – “je ne le sens pas mal”, a-t-il admis dimanche – M. Wauquiez a sonné la charge contre son concurrent. Un exercice délicat, avec l’écueil d’offrir le spectacle d’un parti déchiré.Le patron des députés LR, qui a clamé dimanche “je vais gagner”, a creusé un de ses sillons favoris: le manque supposé “d’indépendance” du pensionnaire de Beauvau, qui serait tenu par la solidarité gouvernementale, quand lui nourrirait “une parole libre”.Exemple avec l’instauration de la proportionnelle aux législatives – une idée défendue de longue date par François Bayrou qui entame lundi des consultations sur le sujet, mais historiquement combattue par la droite.”La proportionnelle aboutira à ce qu’on va institutionnaliser le chaos politique qu’on connaît en ce moment et qui deviendra la règle. La proportionnelle, c’est les régimes partisans, ce sont les petits accords d’arrière-boutique. C’est les Français qui ne choisissent plus leurs candidats. Je déteste ça”, a tonné M. Wauquiez.”Ce que je demande donc, c’est que Bruno Retailleau, dont c’est la compétence, s’oppose à cette volonté de François Bayrou” et “impose au Premier ministre” d’abandonner l’idée de légiférer dessus, a-t-il poursuivi.Même coup de boutoir sur un autre sujet: la suppression de l’abattement fiscal de 10% pour certains retraités évoquée par Bercy. M. Wauquiez est “radicalement contre”. “Mais on est complètement fou ! Enfin, les propositions qui sont en train de sortir de Bercy sont la tête à l’envers”, s’est-il indigné. Et de mettre en garde: il est prêt à initier un “débat” sur la participation au gouvernement de son parti, si le prochain budget comprenait des augmentations d’impôts.- Haro sur les Frères musulmans -Sur le même plateau quelques heures plus tard, M. Retailleau a donc dû jouer les équilibristes. Invoquant notamment sa “discipline”: “Aucune petite phrase donc je ne rétorquerai pas” à Laurent Wauquiez. Le ministre de l’Intérieur a toutefois bien dû admettre son opposition à la proportionnelle, qui “provoquerait une instabilité chronique structurelle”. “Ca fera du mal au pays et pour moi, c’est rédhibitoire”, a-t-il lancé, promettant de répéter sa position à François Bayrou… sans esquisser de porte de sortie s’il n’était pas entendu.Quant à toucher à l’abattement des retraités, “il faut faire autrement”, a-t-il dit, refusant toute “augmentation d’impôts”. De là à quitter le gouvernement ?”Vous me connaissez, je suis un homme de convictions. Jamais je ne resterais si mes convictions étaient abîmées, simplement”, a-t-il répondu, renvoyant la question à plus tard.Après avoir monté le volume sur la fermeté de ses sorties – il a récemment suggéré d’expédier les personnes sous le coup d’une obligation de quitter le territoire à Saint-Pierre-et-Miquelon – M. Wauquiez s’est de nouveau invité sur le terrain de son rival en lui demandant, cette fois, de classer le mouvement des Frères musulmans comme organisation terroriste. Une décision urgente selon lui – “nous n’avons que trop tardé” – qui “doit s’accompagner de l’interdiction des organisations qui sont affiliées” à ce mouvement promouvant l’instauration d’un islam politique conservateur.Une façon d’enchérir aussi pour M. Wauquiez alors que M. Retailleau doit rendre public dans quelques jours un rapport qu’il qualifie d'”accablant”, sur “les Frères musulmans et leur entrisme”. “On ne peut pas interdire les Frères musulmans en tant que tel” mais “on peut (le faire) dans la manifestation de leur organisation”, a répondu le ministre de l’Intérieur, évoquant des écoles, associations, etc. “Nous n’hésiterons pas dès lors qu’on aura ces preuves à dissoudre”, a-t-il poursuivi. “Il y a des règles de droit. Moi je suis ministre de l’Intérieur et je dois les respecter.”

Explosion meurtrière en Iran: le guide suprême ordonne une “enquête approfondie”

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné dimanche une “enquête approfondie” sur les causes de l’explosion dans le plus grand port d’Iran, qui a fait au moins 40 morts et plus d’un millier de blessés.”Les responsables de la sécurité et de la justice sont tenus de mener une enquête approfondie, afin de découvrir toute négligence ou intention” de causer cette explosion, a dit M. Khamenei, dans un communiqué.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui avait ordonné lui aussi l’ouverture d’une enquête, s’est rendu dans l’après-midi au port, toujours en proie au feu, pour exprimer sa “gratitude” aux secouristes, selon des images diffusées par la télévision publique.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, où transitent 85% des marchandises en Iran. Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où passe un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.”Pour l’heure, 40 personnes ont perdu la vie des suites de blessures causées par l’explosion”, a indiqué à la télévision Mohammad Ashouri, le responsable de la province d’Hormozgan (sud), où se trouve le port Shahid Rajaï.Un précédent bilan du Croissant-Rouge iranien faisait état de 28 morts et plus d’un millier de blessés.- Matières chimiques -Le sinistre est probablement dû à un incendie dans une zone de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon les Douanes. “Seule une zone du port (…) a été touchée par un incendie, et les opérations de chargement et de déchargement de marchandises se poursuivent normalement dans plusieurs autres zones”, a déclaré la ministre du Développement urbain, Farzaneh Sadegh, selon des médias officiels.Les nombreux entrepôts du port sont répartis sur une superficie de 2.400 hectares.  Le ministère de la Défense a affirmé qu'”il n’y avait et il n’y a à l’heure actuelle aucune cargaison (…) pour le carburant militaire ou pour un usage militaire dans la zone de l’incendie”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Dimanche en début de soirée, la télévision d’Etat a diffusé des images de l’incendie toujours en cours dans le port, où seuls les médias iraniens étaient autorisés à prendre des images.Des avions et des hélicoptères sont mobilisés pour lutter contre les flammes, selon des images diffusées plus tôt par la télévision. La Russie a annoncé l’envoi de deux avions pour aider à lutter contre le feu, selon le ministère russe des Situations d’urgence.- Deuil national -Les autorités ont ordonné la fermeture dimanche -jour ouvré en Iran- des bureaux et établissements scolaires à Bandar Abbas, ville d’environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs. Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre”. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.Les autorités ont décrété un jour de deuil national lundi, et trois jours à partir de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. La déflagration a complètement soufflé une rangée de semi-remorques, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité. Sur d’autres images prises d’un hélicoptère, une épaisse fumée noire semble indiquer plusieurs départs de feu.L’ONU et de nombreux pays, dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Inde, la Turquie et la Russie, ont présenté leurs condoléances à l’Iran. Le Hezbollah libanais a exprimé sa solidarité pour ce “tragique accident”.Dans la première réaction d’un grand pays européen, l’ambassade d’Allemagne à Téhéran a publié ce message sur Instagram: “Bandar Abbas, nous sommes en deuil avec vous”.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir de doter de l’arme nucléaire comme d’autres pays occidentaux, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre son ennemi juré.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port de Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.

Explosion meurtrière en Iran: le guide suprême ordonne une “enquête approfondie”

Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a ordonné dimanche une “enquête approfondie” sur les causes de l’explosion dans le plus grand port d’Iran, qui a fait au moins 40 morts et plus d’un millier de blessés.”Les responsables de la sécurité et de la justice sont tenus de mener une enquête approfondie, afin de découvrir toute négligence ou intention” de causer cette explosion, a dit M. Khamenei, dans un communiqué.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, qui avait ordonné lui aussi l’ouverture d’une enquête, s’est rendu dans l’après-midi au port, toujours en proie au feu, pour exprimer sa “gratitude” aux secouristes, selon des images diffusées par la télévision publique.La déflagration, entendue à des dizaines de kilomètres à la ronde, s’est produite samedi vers midi (08H30 GMT) sur un quai du port Shahid Rajaï, où transitent 85% des marchandises en Iran. Ce port stratégique est proche de la grande ville côtière de Bandar Abbas (sud), sur le détroit d’Ormuz, par où passe un cinquième de la production mondiale de pétrole, à un millier de kilomètres au sud de Téhéran.”Pour l’heure, 40 personnes ont perdu la vie des suites de blessures causées par l’explosion”, a indiqué à la télévision Mohammad Ashouri, le responsable de la province d’Hormozgan (sud), où se trouve le port Shahid Rajaï.Un précédent bilan du Croissant-Rouge iranien faisait état de 28 morts et plus d’un millier de blessés.- Matières chimiques -Le sinistre est probablement dû à un incendie dans une zone de stockage de matières dangereuses et chimiques, selon les Douanes. “Seule une zone du port (…) a été touchée par un incendie, et les opérations de chargement et de déchargement de marchandises se poursuivent normalement dans plusieurs autres zones”, a déclaré la ministre du Développement urbain, Farzaneh Sadegh, selon des médias officiels.Les nombreux entrepôts du port sont répartis sur une superficie de 2.400 hectares.  Le ministère de la Défense a affirmé qu'”il n’y avait et il n’y a à l’heure actuelle aucune cargaison (…) pour le carburant militaire ou pour un usage militaire dans la zone de l’incendie”.Le New York Times, citant une source anonyme proche des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, avait auparavant affirmé que l’explosion avait été provoquée par du perchlorate de sodium, une substance entrant dans la composition de carburants solides pour missiles.Dimanche en début de soirée, la télévision d’Etat a diffusé des images de l’incendie toujours en cours dans le port, où seuls les médias iraniens étaient autorisés à prendre des images.Des avions et des hélicoptères sont mobilisés pour lutter contre les flammes, selon des images diffusées plus tôt par la télévision. La Russie a annoncé l’envoi de deux avions pour aider à lutter contre le feu, selon le ministère russe des Situations d’urgence.- Deuil national -Les autorités ont ordonné la fermeture dimanche -jour ouvré en Iran- des bureaux et établissements scolaires à Bandar Abbas, ville d’environ 650.000 habitants, alors que la fumée continue à se propager dans les environs. Le ministère de la Santé a appelé les habitants à rester chez eux “jusqu’à nouvel ordre”. Un appel aux dons de sang a été lancé pour les blessés.Les autorités ont décrété un jour de deuil national lundi, et trois jours à partir de dimanche dans la province d’Hormozgan, dont Bandar Abbas est le chef-lieu. La ville abrite la principale base de la marine iranienne. La déflagration a complètement soufflé une rangée de semi-remorques, selon des images sur les réseaux sociaux dont l’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité. Sur d’autres images prises d’un hélicoptère, une épaisse fumée noire semble indiquer plusieurs départs de feu.L’ONU et de nombreux pays, dont l’Arabie saoudite, le Pakistan, l’Inde, la Turquie et la Russie, ont présenté leurs condoléances à l’Iran. Le Hezbollah libanais a exprimé sa solidarité pour ce “tragique accident”.Dans la première réaction d’un grand pays européen, l’ambassade d’Allemagne à Téhéran a publié ce message sur Instagram: “Bandar Abbas, nous sommes en deuil avec vous”.L’explosion a coïncidé avec la tenue à Oman de pourparlers cruciaux sur le programme nucléaire de Téhéran entre l’Iran et les Etats-Unis, ennemis depuis quatre décennies.Israël, qui soupçonne l’Iran de vouloir de doter de l’arme nucléaire comme d’autres pays occidentaux, se livre depuis des années à une guerre de l’ombre contre son ennemi juré.Selon le Washington Post, Israël avait lancé en 2020 une cyberattaque contre le port de Shahid Rajaï. La thèse d’un sabotage n’a pour l’heure pas été évoquée par Téhéran pour l’explosion de samedi.

Italie: l’Inter chute à domicile, Naples peut passer seul en tête

Rien ne va plus pour l’Inter Milan qui a concédé dimanche à domicile contre l’AS Rome (1-0) une troisième défaite consécutive qui peut permettre à Naples de passer seul en tête du Championnat d’Italie.L’Inter est au bout du rouleau avant de défier le FC Barcelone mercredi en demi-finale aller de la Ligue des champions.Battus à Bologne (1-0) le week-end dernier en Serie A, humiliés par l’AC Milan en demi-finale de la Coupe d’Italie (3-0) mercredi, les Nerazzurri ont peut-être perdu tout espoir de conserver leur titre de champion en l’espace de huit jours. Toujours privés de Marcus Thuram, touché à une cuisse depuis dix jours, ils ont été mis KO par un but de Matias Soulé à la 22e minute.Mais l’absence de Thuram et l’inefficacité de ses doublures, Marko Arnautovic ce dimanche,  n’expliquent pas tous les maux actuels de l’Inter. Sa défense a souffert pendant 90 minutes notamment face à la rapidité de Soulé et a concédé au moins un but sur ces neuf derniers matches, une série inédite depuis que Simone Inzaghi entraîne l’Inter. Autre mauvaise nouvelle pour le technicien italien, son latéral droit Benjamin Pavard s’est blessé à la cheville gauche et est incertain pour le choc contre le Barça.”Trois défaites en une semaine, cela fait mal, nous ne sommes pas habitués à une telle série. C’était un match très important, mais on a manqué de lucidité. Il faut tenter de retrouver de l’énergie, on ira à Barcelone avec beaucoup de respect pour cette équipe, mais sans peur”, a analysé Inzaghi.- Kolo Muani marque -Si ce dimanche en début de soirée (20h45), le Napoli (71 points comme l’Inter) dispose à domicile du Torino (10e), il sera le nouveau leader de la Serie A, avec trois points d’avance à quatre journées du terme de la saison.De son côté, l’AS Rome a réalisé une bonne opération en vue d’une qualification européenne. Après ce 18e match consécutif sans défaite en championnat (13 victoires, cinq nuls), l’équipe entraînée depuis novembre par Claudio Ranieri est passée briévement de la 7e à la 5e place (60 pts), avant de redescendre au 6e rang à la suite de la victoire de la Juventus Turin face à la lanterne rouge Monza (2-0) qui file vers la Serie B.La Juve, réduite à dix juste avant la pause après l’exclusion de Kenan Yildiz pour avoir donné un coup de coude à un adversaire, s’est imposée grâce à Nico Gonzalez (11e) et Randal Kolo Muani (33e) pour son premier but depuis deux mois et demi.Les Bianconeri, qui restaient sur une défaite à Parme (1-0), se sont emparés provisoirement de la très convoitée 4e place (62 pts), la dernière qualificative pour la C1.Mais pas moins de quatre équipes ont la même ambition: seuls trois points séparent le 4e du 8e, la Fiorentina, victorieuse d’Empoli (2-1).Le programme de cette 34e journée a été remaniée après la mort du pape François dont les funérailles ont eu lieu samedi à Rome. Les trois matches prévus samedi, dont celui de l’Inter, ont été reprogrammés dimanche.

‘Sinners’ tops N.America box office for second week

Ryan Coogler’s 1930s vampire thriller “Sinners” sunk its teeth into another huge weekend at the North American box office, taking in $45 million, industry estimates showed Sunday. Michael B. Jordan (“Black Panther,” “Creed”) stars as twins in Coogler’s supernatural horror flick set in Mississippi, which has a near-perfect 98 percent fresh rating on movie review aggregator Rotten Tomatoes.Hailee Steinfeld and Delroy Lindo also star in the music-driven Warner Bros film, which has a cumulative domestic take of $122.5 million.In second place was the 20th anniversary re-release of Disney’s “Star Wars: Episode III — Revenge of the Sith,” with a whopping $25.2 million, according to data from Exhibitor Relations.The result, one of the best ever for a re-release, “clearly demonstrates the audience and fan passion for this beloved franchise,” said Comscore senior media analyst Paul Dergarabedian.Ben Affleck’s “The Accountant 2” debuted in third place at $24.5 million. The Amazon MGM Studios film stars Affleck as a neurodivergent math genius with ties to the criminal underworld and Jon Bernthal as his hit man brother.Video game adaptation “A Minecraft Movie” from Warner Bros., starring Jack Black and Jason Momoa, finished in fourth place with $22.7 million. It has so far grossed $380 million in North America — the top release so far this year — and another $436 million internationally, putting it on track to rake in a billion dollars. In fifth place was new Sony horror film “Until Dawn” at $8 million.Rounding out the top 10 were:”The King of Kings” ($4 million)”The Amateur” ($3.8 million)”Warfare” ($2.7 million)”The Legend of Ochi” ($1.4 million)”Pink Floyd: Live at Pompeii” ($1.3 million)

FA Cup: Manchester City élimine Nottingham et rejoint Crystal Palace en finale

Manchester City s’est qualifié dimanche pour une troisième finale consécutive en Coupe d’Angleterre, où il affrontera Crystal Palace, après sa victoire (2-0) contre Nottingham Forest.Les hommes de Pep Guardiola, seulement quatrièmes de Premier League et éliminés dès les barrages de la Ligue des champions comptent sur cette compétition pour éviter une saison sans grand titre — une première depuis la saison 2016-2017.Les Citizens, qui excellent en FA Cup avec sept titres et sept demi-finales consécutives, atteignent désormais leur troisième finale d’affilée, une première dans l’histoire du club. Ils avaient gagné contre Manchester United en 2023 et perdu contre le même rival l’an passé.Dimanche, le suspense n’a pas duré longtemps. Dès la 2e minute de jeu, Rico Lewis a ouvert le score d’une frappe rasante qui a terminé dans le petit filet du gardien de Nottingham.À peine revenus des vestiaires, Josko Gvardiol a alourdi le score d’une tête sur corner (51e).Nottingham Forest, bien plus inspiré en seconde période, a failli renverser la tendance mais a heurté les montants à trois reprises, deux fois par Morgan Gibbs-White (65e) et une par Taiwo Awoniyi (80e).Les hommes de Nuno Espirito Santo, sixièmes de Premier League, gardent en ligne de mire la qualification en Ligue des champions et sont à égalité de points à la 5e place, synonyme de qualification, avec Chelsea qui compte un match d’avance.La finale de la Cup aura lieu le 17 mai et opposera Manchester City à Crystal Palace, qui avait éliminé Aston Villa.

Meurtre dans une mosquée: rassemblement de plusieurs centaines de personnes à Paris

Un rassemblement contre l’islamophobie a réuni plusieurs centaines de personnes dimanche à Paris dont Jean-Luc Mélenchon qui a accusé Bruno Retailleau de cultiver un “climat islamophobe” après le meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, a constaté l’AFP.Une minute de silence a été respectée en mémoire d’Aboubakar Cissé, le jeune Malien âgé d’une vingtaine d’années, tué vendredi de plusieurs coups de couteau dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe.”Nous sommes venus en soutien à Aboubakar. Derrière sa mort, c’est l’islamophobie qui se banalise en France”, a déclaré à l’AFP Mariame, une trentenaire parisienne venue place de la République.  “L’islamophobie est normalisée. Au bout d’une heure de télé, on entend parler de musulmans. C’est de plus en plus tendu. On suffoque, c’est banalisé d’être raciste”, a-t-elle complété.  “On a l’impression que les vies n’ont pas la même valeur, ce meurtre en est la preuve”, a ajouté Kamel qui accompagne la jeune femme. Après s’être exprimé au micro des organisateurs, Yoro Cissé présenté comme le frère de la victime d’Alès, a déclaré à l’AFP: “Ca m’a vraiment choqué, fait mal au cÅ“ur mais voir tout ce soutien me soulage.” “C’est avant tout un acte de barbarie. Je n’aime pas ce mot racisme”, a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir vu son frère depuis un an. “Mon frère était très attaché à la mosquée. C’était quelqu’un de bien qui aime tout le monde et de très respecté”, a-t-il complété.Plusieurs personnalités politiques comme le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon ou la patronne des Verts Marine Tondelier ont participé à cette manifestation dont l’appel a été relayé notamment par des partis de gauche sur les réseaux sociaux.”Une ambiance, un climat islamophobe a été entretenu, cultivé, et des mois durant, et chacun jusqu’aux plus officiels, s’est senti autorisé à faire des déclarations dont sans doute, ils ne mesuraient pas toute la portée et toute la violence pour ceux qui avaient à la subir”, a déclaré M. Mélenchon à la presse visant le ministre Bruno Retailleau.  “Quand le ministre de l’Intérieur, dans une réunion (le 27 mars, lors d’un meeting contre l’islamisme), dit +à bas le voile+, imagine-t-on que quelqu’un ait crié à bas les crucifix ?”, s’est-il interrogé. “Lorsque on entretient une telle ambiance, on ne doit pas s’attendre à autre chose que les esprits les plus dérangés y trouvent une justification pour leurs actes”, a-t-il complété.Interrogé au même moment sur BFMTV, M. Retailleau a exclu de participer à ce rassemblement place de la République, jugeant que les Insoumis “instrumentalisent ce crime”.

Meurtre dans une mosquée: rassemblement de plusieurs centaines de personnes à Paris

Un rassemblement contre l’islamophobie a réuni plusieurs centaines de personnes dimanche à Paris dont Jean-Luc Mélenchon qui a accusé Bruno Retailleau de cultiver un “climat islamophobe” après le meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, a constaté l’AFP.Une minute de silence a été respectée en mémoire d’Aboubakar Cissé, le jeune Malien âgé d’une vingtaine d’années, tué vendredi de plusieurs coups de couteau dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe.”Nous sommes venus en soutien à Aboubakar. Derrière sa mort, c’est l’islamophobie qui se banalise en France”, a déclaré à l’AFP Mariame, une trentenaire parisienne venue place de la République.  “L’islamophobie est normalisée. Au bout d’une heure de télé, on entend parler de musulmans. C’est de plus en plus tendu. On suffoque, c’est banalisé d’être raciste”, a-t-elle complété.  “On a l’impression que les vies n’ont pas la même valeur, ce meurtre en est la preuve”, a ajouté Kamel qui accompagne la jeune femme. Après s’être exprimé au micro des organisateurs, Yoro Cissé présenté comme le frère de la victime d’Alès, a déclaré à l’AFP: “Ca m’a vraiment choqué, fait mal au cÅ“ur mais voir tout ce soutien me soulage.” “C’est avant tout un acte de barbarie. Je n’aime pas ce mot racisme”, a-t-il poursuivi, affirmant ne pas avoir vu son frère depuis un an. “Mon frère était très attaché à la mosquée. C’était quelqu’un de bien qui aime tout le monde et de très respecté”, a-t-il complété.Plusieurs personnalités politiques comme le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon ou la patronne des Verts Marine Tondelier ont participé à cette manifestation dont l’appel a été relayé notamment par des partis de gauche sur les réseaux sociaux.”Une ambiance, un climat islamophobe a été entretenu, cultivé, et des mois durant, et chacun jusqu’aux plus officiels, s’est senti autorisé à faire des déclarations dont sans doute, ils ne mesuraient pas toute la portée et toute la violence pour ceux qui avaient à la subir”, a déclaré M. Mélenchon à la presse visant le ministre Bruno Retailleau.  “Quand le ministre de l’Intérieur, dans une réunion (le 27 mars, lors d’un meeting contre l’islamisme), dit +à bas le voile+, imagine-t-on que quelqu’un ait crié à bas les crucifix ?”, s’est-il interrogé. “Lorsque on entretient une telle ambiance, on ne doit pas s’attendre à autre chose que les esprits les plus dérangés y trouvent une justification pour leurs actes”, a-t-il complété.Interrogé au même moment sur BFMTV, M. Retailleau a exclu de participer à ce rassemblement place de la République, jugeant que les Insoumis “instrumentalisent ce crime”.