A Rome, une foule fervente continue d’honorer la mémoire du pape François
La ferveur populaire reste vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles viennent se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure. Et 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d’une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. “Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés”, ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.Depuis 05H00 GMT, des milliers de fidèles ont défilé pour rendre hommage à sa tombe, située dans la partie gauche de la nef. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” (François en latin), est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière. Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.- “témoin lumineux” -Beaucoup des fidèles se trouvant samedi aux funérailles du pape avaient déjà prévu d’être à Rome, notamment pour la canonisation de Carlo Acutis, adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l’honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.A 14H00 GMT, les cardinaux doivent à leur tour se recueillir sur sa tombe à Sainte Marie Majeure, et y célébrer les Vêpres. – Conclave annoncé lundi ? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a honoré samedi la mémoire du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public.Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.
A Rome, une foule fervente continue d’honorer la mémoire du pape François
La ferveur populaire reste vive dimanche à Rome, au lendemain des funérailles grandioses du pape François, sur la tombe duquel de nombreux fidèles viennent se recueillir dans la basilique Sainte Marie Majeure. Et 200.000 personnes lui ont encore rendu hommage lors d’une messe place Saint-Pierre, avant que ne débutent les tractations sur sa succession.”C’était très émouvant”, a témoigné après avoir vu la sépulture du pape Tatiana Alva, une Péruvienne de 49 ans qui vit au Canada. “Il était une figure si importante en raison de son message, de son dévouement envers les pauvres, les abandonnés”, ajoute-t-elle en essuyant ses larmes.François, décédé le lundi de Pâques à 88 ans, a été enterré – comme sept papes avant lui – lors d’une cérémonie privée samedi dans la basilique Sainte Marie Majeure, une église dédiée à la Vierge et l’une des quatre basiliques pontificales de Rome, où il avait choisi d’être inhumé.Depuis 05H00 GMT, des milliers de fidèles ont défilé pour rendre hommage à sa tombe, située dans la partie gauche de la nef. Au-dessus de la pierre tombale de marbre, qui porte pour seule inscription “Franciscus” (François en latin), est accrochée la croix du “bon pasteur”, une copie de celle que portait le pape, éclairée par une sobre lumière. Une rose blanche posée sur la tombe rappelle son lien particulier avec Sainte Thérèse de Lisieux.- “témoin lumineux” -Beaucoup des fidèles se trouvant samedi aux funérailles du pape avaient déjà prévu d’être à Rome, notamment pour la canonisation de Carlo Acutis, adolescent décédé en 2006, reconnu pour son souci des autres et sa grande piété. Dimanche, place Saint-Pierre, une messe en l’honneur de François a réuni, sous un soleil printanier, 200.000 personnes, selon le Vatican, dont beaucoup de jeunes présents pour le Jubilé, année sainte de l’Eglise catholique.”Vous venez de partout: de tous les diocèses d’Italie, d’Europe, des États-Unis, d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie, des Émirats arabes… Avec vous, le monde entier est vraiment présent!”, leur a lancé dans son homélie le cardinal Parolin, ex-numéro deux du Vatican, sous les applaudissements de la foule.Le défunt pape “aurait tant souhaité vous rencontrer, vous regarder dans les yeux, passer parmi vous”, a-t-il poursuivi, soulignant que François a été le “témoin lumineux d’une Église qui se penche avec tendresse vers ceux qui sont blessés”.A 14H00 GMT, les cardinaux doivent à leur tour se recueillir sur sa tombe à Sainte Marie Majeure, et y célébrer les Vêpres. – Conclave annoncé lundi ? -Depuis les obsèques en grande pompe de Jorge Bergoglio, premier pape sud-américain de l’Histoire, auxquelles plus de 400.000 personnes ont pris part, le Vatican observe une période de neuf jours de deuil au cours de laquelle des célébrations auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Au terme de celles-ci, les 135 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – seront convoqués avec pour lourde tâche de choisir, à huis clos dans la chapelle Sixtine, le futur chef de l’Eglise catholique.En vertu des règles vaticanes, le conclave devrait s’ouvrir entre le 15e et le 20e jour après le décès du pape, soit entre les 5 et 10 mai. Pour le cardinal luxembourgeois Jean-Claude Hollerich, il débutera “probablement” le 5 ou le 6 mai.Sa date pourrait être annoncée lundi au terme d’une cinquième “congrégation générale” – une nouvelle réunion préparatoire des cardinaux, électeurs et non-électeurs.François “était très gentil, humble, il utilisait un langage que les jeunes pouvaient comprendre. Je ne pense pas que le prochain pape puisse être pareil, mais j’espère qu’il aura l’esprit ouvert et qu’il sera conscient des défis du monde actuel”, relève encore Tatiana Alva.Pour la Péruvienne, “l’Église doit également reconnaître les dégâts qu’elle a causés: les abus sexuels, les abus envers les Amérindiens. Le pape François a demandé pardon et j’espère que le prochain pape poursuivra cet héritage”.Une marée humaine, dont un aréopage de chefs d’Etat, a honoré samedi la mémoire du “pape proche des gens, avec un cÅ“ur ouvert à tous”, selon les mots du cardinal italien Giovanni Battista Re, que ce soit lors de ses funérailles place Saint-Pierre ou au passage de son cortège funèbre dans les rues de Rome.- Rupture ou continuité ? -“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération (…). Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, a confié samedi à l’AFP Marine De Parcevaux, étudiante lyonnaise de 21 ans.Si François a laissé l’image d’un pape réformiste au franc-parler notoire, rien ne dit que le prochain souverain pontife s’inscrira dans la même ligne, préviennent des experts, même si le jésuite argentin a nommé la majorité des cardinaux appelés à élire son successeur.François, ancien archevêque de Buenos Aires qui défendait ardemment les laissés-pour-compte, était très différent de son prédécesseur Benoît XVI, un intellectuel allemand peu à l’aise en public.Une personnalité qui contrastait à son tour avec le charismatique, athlétique et immensément populaire pape polonais Jean-Paul II.”J’espère que nous aurons un autre pape aussi compétent que François pour parler au cÅ“ur des gens, pour être proche de chaque personne, peu importe qui elles sont”, espère Maria Simoni, une Romaine de 53 ans.
Bétharram: pour les écologistes, Bayrou coupable de parjure devant l’Assemblée
La secrétaire nationale et la cheffe des députés Écologistes Marine Tondelier et Cyrielle Chatelain ont estimé dimanche que François Bayrou s’était parjuré devant l’Assemblée nationale en assurant n’avoir rien su de l’affaire Bétharram. La fille de l’actuel Premier ministre a témoigné vendredi que son père et elle avaient évoqué le sujet des violences perpétrées dans cet établissement d’enseignement catholique en 1998 et que son père lui avait dit en avoir parlé au juge en charge d’une affaire de viol. Mi-février, lors de plusieurs séances de questions au gouvernement, François Bayrou avait assuré n’avoir “jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais”.  Quelque 200 plaintes ont été déposées auprès du parquet de Pau dans cette affaire concernant une institution fréquentée par plusieurs de ses enfants. Pour Marine Tondelier, invitée dimanche de l’émission Question politiques (France inter/Le Monde/FranceTV) le mensonge “est manifeste depuis le départ”. “On a l’impression qu’il ne réalise pas vraiment de quoi il était complice, qu’il a menti, qu’il est Premier ministre et doit être exemplaire là -dessus”, a-t-elle regretté, disant attendre de lui “des mots d’excuses, des mots forts pour dire +J’ai compris+”. “Soit il démissionne, soit il en fait le combat de sa vie”, a encore complété Marine Tondelier. François Bayrou “s’est parjuré”, “il a commencé par dire qu’il ne connaissait pas l’affaire, puis par dire qu’il n’avait pas rencontré le juge, puis après qu’il l’avait rencontré mais que le juge ne lui avait rien dévoilé: aujourd’hui, on sait que tout cela est faux”, a insisté la présidente du groupe Écologistes à l’Assemblée Cyrielle Chatelain sur Radio J. “La seule décision digne serait qu’il démissionne”, a-t-elle ajouté, comme ce serait le cas selon elle “dans n’importe quel autre pays européen”.Â
Gaza ministry says hundreds of war missing confirmed dead, toll at 52,243
The health ministry in Hamas-run Gaza announced Sunday that the death toll from the war had risen to more than 52,000 people, after hundreds previously listed as missing were confirmed dead.”An additional 697 martyrs have been added to the cumulative statistics after their data was completed and verified by the committee monitoring missing persons,” the health ministry said in a statement, giving the overall toll of 52,243.Several United Nations agencies that operate in Gaza have said the ministry’s data is credible and they are frequently cited by international organisations.One hospital in the Palestinian territory confirmed the data and elaborated on the process.”The families of those initially reported missing had informed authorities of their disappearance, but their bodies were subsequently recovered -— either from beneath the rubble or from areas previously inaccessible to medical teams due to the presence of the Israeli army,” said Khalil al-Daqran, spokesman for Al-Aqsa Martyrs Hospital.He said the ministry’s release of the 697 figure came after a “judicial committee” that collects and checks data completed its documentation, “confirming their martyrdom and transferring their status from missing persons to martyrs.”When asked why such a large number was announced simultaneously, the Hamas government’s Media Office in Gaza explained that statistics are released periodically.It is not the first time the health ministry has made such a revision.”Because the judicial committee issues its report periodically rather than daily. They follow their own procedural protocols, and once their report was finalised, it was officially adopted,” Ismail al-Thawabta, director general of the Media Office, told AFP.With Gaza largely in ruins after more than 18 months of war, the health ministry has struggled to count the death toll.Israel has repeatedly questioned the credibility of the daily figures put out by the ministry, criticising the Gaza authorities for failing to distinguish between combatants and civilians.But neither the Israeli military nor top Israeli officials have denied the scale of the overall toll.Earlier this year, Israel and Hamas agreed to a truce, which began on January 19, but collapsed two months later on March 18 due to disagreements over the next phase of the deal.Since then, Israel has resumed its military campaign in Gaza, resulting in at least 2,151 additional deaths.
Meurtre dans une mosquée: rassemblement anti-islamophobie à Paris
Un appel à rassemblement “contre l’islamophobie” a été lancé pour dimanche 18H00 à Paris sur les réseaux sociaux après le meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, tandis que plusieurs représentants religieux ou communautaires ont dit leur effroi devant la “haine anti-musulmane”. Le rassemblement prévu place de la République sera ponctué par une minute de silence en mémoire de la victime, un jeune homme d’une vingtaine d’années. L’appel est notamment relayé par plusieurs figures de LFI comme Eric Coquerel ou Rima Hassan ou la N.1 des Verts, Marine Tondelier. Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une “ignominie islamophobe”: “Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni”, a ajouté le Premier ministre sur X.Le Conseil français du culte musulman (CFCM), ex-instance de représentation de l’islam en France, s’est dit “horrifié” par cet “attentat terroriste anti-musulman” et appelle les musulmans de France à “l’extrême vigilance”, selon un communiqué. Le CFCM, qui fustige “les conséquences dramatiques de la banalisation et de la médiatisation de la haine antimusulmane”, recommande aux fidèles de ne pas rester seuls ou isolés dans les mosquées. Il appelle en outre les pouvoirs publics “à déclencher immédiatement un plan national de protection renforcée des lieux de culte musulmans”.”Il fait peu de doute que son auteur a été motivé par la haine des musulmans. Face aux dernières informations révélées”, a souligné la Grande Mosquée de Paris sur X.Celle-ci demande désormais aux autorités  de communiquer au public si la piste terroriste est privilégiée: “nous devons considérer la dimension et la gravité d’un tel acte, et agir pour la sécurité de tous”, a-t-elle ajouté. “Profondément choqué”, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) a dénoncé un acte “raciste” qui “s’inscrit dans un climat de haine amplifié par le silence des responsables politiques, quand il ne sont pas eux-mêmes à l’origine d’une stigmatisation inadmissible d’une partie de la population”.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé dimanche qu’il se rendait dans l’après-midi dans le Gard.”L’assassinat d’un fidèle dans une mosquée est un crime ignoble qui doit révulser le coeur de tous les Français”, a également réagi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).Le délégué national de la Conférence des évêques de France, Jean-François Bour a dit sur X condamner “fermement l’assassinat”. “Une réponse ferme à la haine anti-musulmane est urgente!”, a-t-il souligné.Vendredi, le suspect toujours en fuite avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, a appris l’AFP d’une source proche du dossier.Â
Ecrans, drones et massages: le futur de l’automobile s’expose à Shanghai
On ne parle plus de moteurs mais seulement de technologie et de confort au salon de l’automobile de Shanghai.Des centaines de constructeurs et équipementiers y exposent depuis mercredi des voitures bardées d’écrans et d’options en tout genre, mais aussi des taxis volants.. Écrans partoutDes écrans de 15 à 65 pouces, devant chaque passager, dans les portières, le pare-soleil ou sur le capot: livrés à une concurrence effrénée, les constructeurs chinois tentent de séduire des consommateurs très connectés.Les géants de l’électronique Huawei et Xiaomi font fureur sur le salon en touchant des jeunes clients qui possèdent déjà des portables de leur marque, et peuvent y connecter facilement leur voiture.  Les constructeurs européens ne sont pas en reste: la nouvelle marque chinoise de Volkswagen, AUDI (en majuscules) propose un écran occupant tout le tableau de bord sur son premier modèle, conçu pour contre-attaquer sur le marché.A l’arrêt, ces écrans servent à regarder des vidéos ou chanter, comme dans un karaoké. Sur la route, les systèmes d’aide à la conduite avancés promettent déjà de vous conduire d’un point A à un point B, en ne touchant le volant qu’en cas d’urgence.”Avec l’évolution de l’intelligence artificielle (…) les tableaux de bord intelligents vont devenir un critère essentiel”, note le cabinet McKinsey dans son rapport 2025 sur les goûts des consommateurs chinois. “Les voitures ne seront plus vues seulement comme un moyen de transport, mais aussi un espace de vie secondaire”.. Sièges massantsLe confort intérieur est un autre critère de choix essentiel pour les Chinois, plus encore que sur d’autres marchés. Au salon de Shanghai, les visiteurs faisaient la queue pour s’asseoir dans de luxueux monospaces aux grilles de radiateurs chromées, avec des sièges arrières inclinables.Mercedes a choisi le salon pour présenter un prototype de sa future génération de monospaces électriques de luxe, le “Vision V”. Cette version veut séduire les PDG du futur avec ses sièges tubulaires en aluminium, ses décorations en bois et en soie, et son écran de cinéma qui sort du plancher. Les frigos, télévisions ou sièges inclinables sont très prisés des Chinois, ainsi que les options qui améliorent le confort de conduite comme les suspensions pilotées et les roues arrières tournantes, note McKinsey. Et “à mesure que le tarif des véhicules augmente, les consommateurs demandent toujours plus ces options, et sont aussi prêts à payer plus”, souligne McKinsey.Sur le salon vendredi, le constructeur Nio faisait rebondir ses passagers pour démontrer l’efficacité de ses suspensions.  Certains revoient aussi des classiques: l’équipementier français Forvia propose un siège qui masse, pince, pique son occupant, “en s’inspirant des massages traditionnels chinois et thaïlandais”, explique sur son stand l’ingénieur Zong Li.Développé par les équipes de Forvia en Chine, “il est trois à quatre fois plus puissant qu’un siège ordinaire”, selon l’ingénieur, et doit équiper un véhicule chinois dès cette année.. DronesPlusieurs géants à hélices trônent au milieu des voitures sur le salon de Shanghai: ces taxis électriques volants à décollage et à atterrissage vertical (eVTOL), encore à l’état de prototypes, promettent de transporter plusieurs personnes sur des dizaines de kilomètres. Le leader mondial des batteries CATL expose son imposant concept d’eVTOL après avoir annoncé un investissement de “centaines de millions de dollars” dans la startup chinoise AutoFlight. Il s’agit surtout de démontrer la fiabilité et la densité de ses batteries, qui équipent des dizaines de modèles de voitures électriques.Même le constructeur historique Hongqi, qui fournit les limousines du président Xi, a présenté son concept de “voiture volante” pour deux passagers avec une autonomie annoncée de 200 kilomètres, qui doit encore être confirmé lors de tests annoncés pour la fin 2025.La Chine veut montrer son avance dans la jungle des eVTOL, où elle est en compétition directe avec les acteurs américains, tandis que les Européens sont à la peine.L’équipementier automobile chinois Wanfeng a annoncé mi-mars qu’il allait reprendre le constructeur allemand d’eVTOL Volocopter, en faillite, et dont les aéronefs promis pour les Jeux olympiques 2024 sont toujours en attente de certification.
Ecrans, drones et massages: le futur de l’automobile s’expose à Shanghai
On ne parle plus de moteurs mais seulement de technologie et de confort au salon de l’automobile de Shanghai.Des centaines de constructeurs et équipementiers y exposent depuis mercredi des voitures bardées d’écrans et d’options en tout genre, mais aussi des taxis volants.. Écrans partoutDes écrans de 15 à 65 pouces, devant chaque passager, dans les portières, le pare-soleil ou sur le capot: livrés à une concurrence effrénée, les constructeurs chinois tentent de séduire des consommateurs très connectés.Les géants de l’électronique Huawei et Xiaomi font fureur sur le salon en touchant des jeunes clients qui possèdent déjà des portables de leur marque, et peuvent y connecter facilement leur voiture.  Les constructeurs européens ne sont pas en reste: la nouvelle marque chinoise de Volkswagen, AUDI (en majuscules) propose un écran occupant tout le tableau de bord sur son premier modèle, conçu pour contre-attaquer sur le marché.A l’arrêt, ces écrans servent à regarder des vidéos ou chanter, comme dans un karaoké. Sur la route, les systèmes d’aide à la conduite avancés promettent déjà de vous conduire d’un point A à un point B, en ne touchant le volant qu’en cas d’urgence.”Avec l’évolution de l’intelligence artificielle (…) les tableaux de bord intelligents vont devenir un critère essentiel”, note le cabinet McKinsey dans son rapport 2025 sur les goûts des consommateurs chinois. “Les voitures ne seront plus vues seulement comme un moyen de transport, mais aussi un espace de vie secondaire”.. Sièges massantsLe confort intérieur est un autre critère de choix essentiel pour les Chinois, plus encore que sur d’autres marchés. Au salon de Shanghai, les visiteurs faisaient la queue pour s’asseoir dans de luxueux monospaces aux grilles de radiateurs chromées, avec des sièges arrières inclinables.Mercedes a choisi le salon pour présenter un prototype de sa future génération de monospaces électriques de luxe, le “Vision V”. Cette version veut séduire les PDG du futur avec ses sièges tubulaires en aluminium, ses décorations en bois et en soie, et son écran de cinéma qui sort du plancher. Les frigos, télévisions ou sièges inclinables sont très prisés des Chinois, ainsi que les options qui améliorent le confort de conduite comme les suspensions pilotées et les roues arrières tournantes, note McKinsey. Et “à mesure que le tarif des véhicules augmente, les consommateurs demandent toujours plus ces options, et sont aussi prêts à payer plus”, souligne McKinsey.Sur le salon vendredi, le constructeur Nio faisait rebondir ses passagers pour démontrer l’efficacité de ses suspensions.  Certains revoient aussi des classiques: l’équipementier français Forvia propose un siège qui masse, pince, pique son occupant, “en s’inspirant des massages traditionnels chinois et thaïlandais”, explique sur son stand l’ingénieur Zong Li.Développé par les équipes de Forvia en Chine, “il est trois à quatre fois plus puissant qu’un siège ordinaire”, selon l’ingénieur, et doit équiper un véhicule chinois dès cette année.. DronesPlusieurs géants à hélices trônent au milieu des voitures sur le salon de Shanghai: ces taxis électriques volants à décollage et à atterrissage vertical (eVTOL), encore à l’état de prototypes, promettent de transporter plusieurs personnes sur des dizaines de kilomètres. Le leader mondial des batteries CATL expose son imposant concept d’eVTOL après avoir annoncé un investissement de “centaines de millions de dollars” dans la startup chinoise AutoFlight. Il s’agit surtout de démontrer la fiabilité et la densité de ses batteries, qui équipent des dizaines de modèles de voitures électriques.Même le constructeur historique Hongqi, qui fournit les limousines du président Xi, a présenté son concept de “voiture volante” pour deux passagers avec une autonomie annoncée de 200 kilomètres, qui doit encore être confirmé lors de tests annoncés pour la fin 2025.La Chine veut montrer son avance dans la jungle des eVTOL, où elle est en compétition directe avec les acteurs américains, tandis que les Européens sont à la peine.L’équipementier automobile chinois Wanfeng a annoncé mi-mars qu’il allait reprendre le constructeur allemand d’eVTOL Volocopter, en faillite, et dont les aéronefs promis pour les Jeux olympiques 2024 sont toujours en attente de certification.