Guerre à Gaza: un journaliste de l’AFP raconte son quotidien face au risque de “famine”

“Tous les jours, je marche 14 à 15 kilomètres” sous une chaleur accablante pour recueillir des informations dans la bande de Gaza en guerre, où se procurer de la nourriture est devenu extrêmement difficile, raconte Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP.”Ce matin, j’ai parcouru environ 25 kilomètres aller-retour à la recherche d’informations”, a-t-il dit mardi.Plus de 21 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont entraîné le déplacement de la quasi-totalité de la population dans la bande de Gaza, de graves pénuries alimentaires et d’autres produits de première nécessité, ainsi que la destruction d’une grande partie du territoire palestinien.Les déplacements y sont devenus “très, très difficiles”, raconte M. Hassouna, 48 ans. “J’avais l’habitude de changer de chaussures tous les six mois”, mais maintenant, “j’use une paire tous les mois”, dit-il.Qu’il filme une ruée chaotique sur de l’aide humanitaire ou les conséquences sanglantes d’une frappe aérienne, M. Hassouna explique que les pénuries extrêmes de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux compliquent encore plus ses efforts pour couvrir ce conflit dévastateur.La campagne militaire lancée par Israël à Gaza en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol le 7 octobre 2023 a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.Plus de 100 ONG ont mis en garde mercredi contre la propagation d’une “famine” à grande échelle dans le territoire où vivent plus de deux millions d’habitants. Un blocus total imposé en mars par Israël et très partiellement assoupli fin mai y a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.M. Hassouna, qui vit à Gaza-ville, raconte que sa principale difficulté est d’obtenir suffisamment de nourriture pour lui et sa famille.En près de deux ans de guerre, il perdu plus de 40 kilos: “Je pesais environ 110 kilos, aujourd’hui entre 65 et 70 kilos”.- Des prix multipliés par 100 -L’aggravation de la crise alimentaire a fait grimper en flèche les prix de la nourriture disponible, rendant les produits de première nécessité hors de portée pour de nombreux habitants.”Il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture à Gaza. Et quand elle est disponible, les prix sont multipliés par 100″, raconte M. Hassouna.Par exemple, le kilo de lentilles est passé de trois shekels (0,90 dollar) à 80 shekels (24 dollars) aujourd’hui et le prix du riz a été multiplié par 20, dit-il.”L’accès à l’eau est tout aussi difficile, qu’il s’agisse d’eau douce ou d’eau salée”, ajoute M. Hassouna. “Les enfants doivent faire la queue pendant quatre, cinq, six ou même sept heures pour aller la chercher”, dit-il.Par ailleurs, observe-t-il, le travail de journaliste couvrant la guerre pose parfois des problèmes avec des Palestiniens vivant à Gaza, qui craignaient d’être victimes de représailles israéliennes contre les journalistes.”Certains aiment les journalistes, d’autres non”, dit-il.”Ceux qui nous soutiennent viennent me voir pour me dire: +Dites-nous ce qui se passe, quand cette guerre va-t-elle se finir? Faites entendre notre voix à l’étranger, dites au monde entier que nous ne voulons pas de la guerre+. D’autres disent le contraire: +Ne vous approchez pas, ne vous joignez pas à nous+. Les journalistes sont la cible des bombardements israéliens”, explique M. Hassouna.L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a indiqué début juillet que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas ce jour-là en Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.M. Hassouna n’attend qu’une chose, une paix qui dure: “Depuis notre enfance, nous avons vécu dans la guerre, et nous ne voulons pas que nos enfants, ou même les enfants (israéliens), vivent cela”, dit-il: “Nous voulons tous une vie sans conflit”.

Guerre à Gaza: un journaliste de l’AFP raconte son quotidien face au risque de “famine”

“Tous les jours, je marche 14 à 15 kilomètres” sous une chaleur accablante pour recueillir des informations dans la bande de Gaza en guerre, où se procurer de la nourriture est devenu extrêmement difficile, raconte Youssef Hassouna, journaliste vidéo de l’AFP.”Ce matin, j’ai parcouru environ 25 kilomètres aller-retour à la recherche d’informations”, a-t-il dit mardi.Plus de 21 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas ont entraîné le déplacement de la quasi-totalité de la population dans la bande de Gaza, de graves pénuries alimentaires et d’autres produits de première nécessité, ainsi que la destruction d’une grande partie du territoire palestinien.Les déplacements y sont devenus “très, très difficiles”, raconte M. Hassouna, 48 ans. “J’avais l’habitude de changer de chaussures tous les six mois”, mais maintenant, “j’use une paire tous les mois”, dit-il.Qu’il filme une ruée chaotique sur de l’aide humanitaire ou les conséquences sanglantes d’une frappe aérienne, M. Hassouna explique que les pénuries extrêmes de nourriture, d’eau potable et de soins médicaux compliquent encore plus ses efforts pour couvrir ce conflit dévastateur.La campagne militaire lancée par Israël à Gaza en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol le 7 octobre 2023 a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.Plus de 100 ONG ont mis en garde mercredi contre la propagation d’une “famine” à grande échelle dans le territoire où vivent plus de deux millions d’habitants. Un blocus total imposé en mars par Israël et très partiellement assoupli fin mai y a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.M. Hassouna, qui vit à Gaza-ville, raconte que sa principale difficulté est d’obtenir suffisamment de nourriture pour lui et sa famille.En près de deux ans de guerre, il perdu plus de 40 kilos: “Je pesais environ 110 kilos, aujourd’hui entre 65 et 70 kilos”.- Des prix multipliés par 100 -L’aggravation de la crise alimentaire a fait grimper en flèche les prix de la nourriture disponible, rendant les produits de première nécessité hors de portée pour de nombreux habitants.”Il est extrêmement difficile d’obtenir de la nourriture à Gaza. Et quand elle est disponible, les prix sont multipliés par 100″, raconte M. Hassouna.Par exemple, le kilo de lentilles est passé de trois shekels (0,90 dollar) à 80 shekels (24 dollars) aujourd’hui et le prix du riz a été multiplié par 20, dit-il.”L’accès à l’eau est tout aussi difficile, qu’il s’agisse d’eau douce ou d’eau salée”, ajoute M. Hassouna. “Les enfants doivent faire la queue pendant quatre, cinq, six ou même sept heures pour aller la chercher”, dit-il.Par ailleurs, observe-t-il, le travail de journaliste couvrant la guerre pose parfois des problèmes avec des Palestiniens vivant à Gaza, qui craignaient d’être victimes de représailles israéliennes contre les journalistes.”Certains aiment les journalistes, d’autres non”, dit-il.”Ceux qui nous soutiennent viennent me voir pour me dire: +Dites-nous ce qui se passe, quand cette guerre va-t-elle se finir? Faites entendre notre voix à l’étranger, dites au monde entier que nous ne voulons pas de la guerre+. D’autres disent le contraire: +Ne vous approchez pas, ne vous joignez pas à nous+. Les journalistes sont la cible des bombardements israéliens”, explique M. Hassouna.L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a indiqué début juillet que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis le 7 octobre 2023.L’attaque du Hamas ce jour-là en Israël, qui a déclenché la guerre, a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.M. Hassouna n’attend qu’une chose, une paix qui dure: “Depuis notre enfance, nous avons vécu dans la guerre, et nous ne voulons pas que nos enfants, ou même les enfants (israéliens), vivent cela”, dit-il: “Nous voulons tous une vie sans conflit”.

La Bourse de Paris portée par l’accord commercial USA-Japon

La Bourse de Paris a terminé en forte hausse de 1,37% mercredi, portée par l’accord commercial conclu entre les Etats-Unis et le Japon, les investisseurs espérant que celui entre Européens et Américains arrive bientôt.L’indice vedette CAC 40 a bondi de 106,02 points et s’est établi à 7.850,43 points à la clôture. Mardi, il avait terminé en baisse de 53,81 points (-0,69%).”Le principal moteur de la séance a été l’annonce par Trump d’un accord des Etats-Unis avec le Japon sur les droits de douane”, commente à l’AFP Sophie Chauvellier, gérante chez Dorval AM.Donald Trump a annoncé que le Japon “paiera des droits de douane réciproques de 15% aux Etats-Unis”, ce qui est bien en deçà de la surtaxe de 25% dont l’archipel était menacé au 1er août et qui inquiétait les investisseurs.”Le marché retient surtout que le Japon est sorti du bras de fer et qu’on peut avancer. Quand vous êtes une entreprise et que vous ne savez ni ce qui va se passer, ni que vous allez payer, vous attendez, et c’est ce coût de l’incertitude qui pesait énormément”, explique Sophie Chauvellier.Cet accord est aussi “jugé de bon augure pour les Européens”, menacés d’une surtaxe douanière de 30%, d’autant plus que “le CAC 40 est l’indice du luxe et des multinationales, donc un accord tarifaire digeste avec les Etats-Unis permettrait un retour d’intérêt pour les actions françaises”, poursuit la gérante.Par ailleurs, le marché entre au coeur de la saison des résultats d’entreprises pour le deuxième trimestre, l’occasion pour les investisseurs de voir si les droits de douane ont pesé sur les performances financières des sociétés.Ubisoft rassure sur son organisationLe géant français du jeu vidéo a enregistré un chiffre d’affaires en baisse de 3,9% au premier trimestre, à 310,8 millions d’euros, a-t-il annoncé mardi, confirmant toutefois ses objectifs pour l’année et dévoilant les grandes lignes de sa future organisation.Le titre a gagné 5,51% à 8,51 euros.Dassault Aviation et Thales en repliL’avionneur français Dassault Aviation a chuté de 8,46% à 260,60 euros, après avoir vu son bénéfice net reculer de 30% à 334 millions d’euros au premier semestre, sous l’effet notamment “de la surtaxe d’impôt” sur les sociétés appliquée en France en 2025.L’industriel français de défense Thales a aussi reculé (-2,38% à 232,50 euros), malgré un chiffre d’affaires en hausse de 8,1% sur un an au premier semestre 2025, à 10,26 milliards d’euros, légèrement supérieur au consensus des analystes.Alstom en hausseAlstom a pris 5,96% à 22,23 euros, après avoir fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 2,8% au premier trimestre de son exercice décalé 2025/2026, à 4,5 milliards d’euros. Le constructeur ferroviaire a vu ses commandes grimper de 11,8% à plus de 4 milliards d’euros sur la période, signant ainsi “un bon début d’exercice”, a indiqué le groupe mercredi.L’automobile vrombitL’accord entre le Japon et les Etats-Unis prévoit que les droits de douane déjà imposés aux exportations automobiles japonaises vers les Etats-Unis soient ramenés à 15%: soit une division par deux de la surtaxe actuelle de 25%.Ces informations ont provoqué une envolée des titres du secteur sur l’ensemble des Bourses mondiales.A Paris, Stellantis a bondi de 8,96% à 8,60 euros et Renault de 2,69% à 33,95 euros.

Macrons file defamation suit against right-wing US podcaster

Emmanuel Macron and his wife, Brigitte, filed a defamation lawsuit on Wednesday against a right-wing US podcaster who claimed the spouse of the French president used to be a man.The 218-page complaint against Candace Owens, who has millions of followers on X and YouTube, was filed by the Macrons in Delaware Superior Court and seeks a jury trial and unspecified punitive damages.In a statement released by their lawyer, the Macrons said they filed the lawsuit after Owens repeatedly ignored requests to retract false and defamatory statements made on an eight-part YouTube and podcast series called “Becoming Brigitte.””Owens’ campaign of defamation was plainly designed to harass and cause pain to us and our families and to garner attention and notoriety,” they said.”We gave her every opportunity to back away from these claims, but she refused.”It is our earnest hope that this lawsuit will set the record straight and end this campaign of defamation once and for all.”The suit accuses Owens of using her popular podcast to spread “verifiably false and devastating lies” about the Macrons including that Brigitte Macron was born a man, that they are blood relatives and that Macron was chosen to be France’s president as part of a CIA-operated mind control program.”If ever there was a clear-cut case of defamation, this is it,” Tom Clare, a lawyer for the Macrons, said in a statement.”Owens both promoted and expanded on those falsehoods and invented new ones, all designed to cause maximum harm to the Macrons and maximize attention and financial gain for herself.”Brigitte Macron, 72, has also taken to the courts in France to combat claims she was born a man.Two women were convicted in September of last year of spreading false claims after they posted a YouTube video in December 2021 alleging that Brigitte Macron had once been a man named Jean-Michel Trogneux — who is actually her brother.The ruling was overturned by a Paris appeals court and Macron appealed to the highest appeals court, the Court de Cassation, earlier this month.

WHO chief says ‘large proportion’ of Gaza’s people ‘starving’

The World Health Organization’s chief warned Wednesday of widespread starvation in Gaza, saying food deliveries into the war-ravaged Palestinian territory were “far below what is needed for the survival of the population”.”A large proportion of the population of Gaza is starving. I don’t know what you would call it other than mass starvation — and it’s man-made,” Tedros Adhanom Ghebreyesus told reporters.His statement added his voice to those of 111 aid organisations and rights groups, including MSF and Oxfam, who warned earlier Wednesday that “mass starvation” was spreading in Gaza.”Our colleagues and those we serve are wasting away,” they said in a joint statement.Israel is facing mounting international pressure over the catastrophic humanitarian situation in Gaza, where more than two million people are facing severe shortages of food and other essentials after 21 months of conflict.Even after Israel began easing a more than two-month aid blockade in late May, Gaza’s population is still suffering extreme scarcities.”The 2.1 million people trapped in the war zone that is Gaza are facing yet another killer on top of bombs and bullets: starvation,” Tedros said.”We are now witnessing a deadly surge in malnutrition-related deaths,” he added.- Children starving to death -Tedros highlighted that “rates of global acute malnutrition exceed 10 percent, and over 20 percent of pregnant and breastfeeding women that have been screened are malnourished, often severely”.The UN health agency has documented 21 deaths in Gaza related to malnutrition of children under the age of five since the beginning of the year, but acknowledges that that the true number is likely higher.The head of Gaza’s largest hospital said Tuesday that 21 children had died due to malnutrition and starvation in the Palestinian territory over the previous three days alone.Tedros warned that “the hunger crisis is being accelerated by the collapse of aid pipelines and restrictions on access”. The starvation is “man-made” and clearly caused by Israel’s blockade on the territory, he said.The WHO chief highlighted how starving people were risking their lives to access aid.The UN rights office said Tuesday that Israeli forces have killed more than 1,000 Palestinians trying to get food aid in Gaza since the US- and Israel-backed Gaza Humanitarian Foundation started operations in late May.”Not only 1,026 were killed while trying to feed themselves or find food for their family. Thousands were also wounded,” Tedros said.”We demand that there is full access, and we demand that there is a ceasefire,” he said. “We demand that there is a political solution to this problem, a lasting solution.”

Du dioxyde de titane, cancérigène potentiel pour l’humain, détecté dans le lait, selon une étude

Des particules de dioxyde de titane, un cancérigène potentiel chez l’être humain, pourtant interdit dans l’alimentation, ont été retrouvées dans le lait maternel, des laits maternisés et du lait vendu dans le commerce, révèlent des travaux de scientifiques de l’INRAE, de l’AP-HP et du CNRS publiés mercredi.”Massivement employé dans une multitude de produits du quotidien” (dentifrices, crèmes solaires, médicaments, plastiques, maquillage, papier, peintures…) et utilisé comme colorant blanc et opacifiant dans l’alimentation (E171), le dioxyde de titane a été interdit par mesure de précaution en France en 2020 puis dans l’Union européenne en 2022, rappellent les chercheurs.Leurs travaux, publiés dans la revue Science of the Total Environment, montrent pourtant que ce composé utilisé dans la plupart des secteurs industriels, a été détecté dans des laits humains, animaux et infantiles, notamment sous forme de nanoparticules.”On savait déjà qu’il y en avait dans les écosystèmes, dans l’eau, les mers, les lacs, les rivières, dans le monde entier, grâce à beaucoup d’études récentes, mais il n’y a pas grand-chose sur l’imprégnation des êtres vivants”, a précisé à l’AFP Anne Burtey, chargée de recherche à l’INRAE, qui a supervisé le projet.Or différentes formes de particules de dioxyde de titane ont été retrouvées dans “les laits maternels de dix femmes volontaires vivant à Paris ou en proche banlieue, à des taux variables, certaines femmes présentant jusqu’à 15 fois plus de particules que d’autres”, ce qui prouve que cette substance “peut passer la barrière de la glande mammaire”, rapporte l’étude.Il était aussi présent dans “100% des laits animaux (frais ou en poudre, issus de vaches, d’ânesses ou de chèvres)”, tant issus de l’agriculture biologique que conventionnelle, et 83% des laits infantiles (issus du commerce, du 1er au 3e âge, bio ou pas) analysés par les chercheurs.Dans le détail, 6 millions à 3,9 milliards de particules de titane ont été détectées par litre de lait infantile, et 16 à 348 millions par litre dans les laits animaux. Les effets de cette imprégnation sur la santé humaine ne sont pas connus, faute d’études sur le sujet.”Cet état des lieux de la contamination actuelle des laits reflète le niveau d’exposition des nouveaux-nés et des mères, mais également des consommateurs adultes de lait”, précisent les chercheurs. Et ce, en dépit de l’interdiction du E171 dans l’alimentation, laissant supposer “l’existence d’une contamination autre” qu’alimentaire, soulignent-ils.Le dioxyde de titane a été classé cancérigène potentiel chez l’être humain par inhalation depuis 2006, rappellent les scientifiques de l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), de l’AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris), du synchrotron SOLEIL et du CNRS, le Centre national de la recherche scientifique. Il avait déjà été démontré que les nanoparticules présentes dans l’additif E171 traversaient le placenta.”Il faut se poser la question des effets sur les organes du nouveau-né et des consommateurs qui sont exposés à tout âge” à cette substance, “et comprendre d’où ça vient, si on veut espérer contrôler” cette exposition, “et pour cela il faut d’autres études”, estime Mme Burtey. “Nous allons poursuivre nos recherches mais il faut que la communauté scientifique prenne le relais”, a-t-elle ajouté.

Israël, sous les critiques, se défend d’être responsable de la pénurie de nourriture à Gaza

Israël s’est défendu mercredi d’être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza et a accusé le Hamas d’avoir provoqué une crise humanitaire, en réponse aux critiques d’organisations internationales sur “une propagation de la famine” dans le territoire. Israël fait face à une extrême pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants du territoire palestinien, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale.Mercredi, la Défense civile a annoncé la mort de 17 personnes parmi lesquelles une femme enceinte dans des frappes israéliennes, tandis que l’armée a affirmé avoir bombardé des dizaines de “cibles terroristes”. Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé une nouvelle mission de leur émissaire, Steve Witkoff, pour discuter d’un couloir humanitaire. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.”C’est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine”, a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. “Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger”, a-t-il ajouté.Des dizaines de Palestiniens couraient derrière un camion chargé de sacs de farine, selon des images de l’AFP, avant que des hommes montent à bord et s’emparent de sacs ou se les arrachent.”Nous dormons l’estomac vide, nous avons faim!”, a lancé un autre Palestinien.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu’une “grande proportion” de la population de Gaza “mourait de faim”.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël. – 4.500 camions selon Israël -Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.”Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent”, ont déclaré conjointement une centaine d’ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty international et Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de passages pour l’aide.”Juste à l’extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l’intérieur, des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer”, ont-elles ajouté.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable de la pénurie de nourriture.”A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a déclaré son porte-parole, David Mencer. “Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a-t-il ajouté, en accusant le mouvement d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’armée israélienne a nié bloquer l’aide humanitaire et affirmé que 950 camions se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales distribuent leurs cargaisons. Le Cogat, un organisme qui dépend du ministère israélien de la Défense, a affirmé que près de 4.500 camions étaient entrés récemment à Gaza, transportant de la farine et des aliments pour bébés et enfants. Mais, selon lui, “la collecte de l’aide (par les organisations internationales) a baissé de manière significative” depuis un mois.- Witkoff en Europe -Dans ce contexte, M. Witkoff se rend cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains.Son objectif est de parvenir à “un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un couloir humanitaire pour l’acheminement de l’aide” à Gaza, d’après le département d’Etat.Lancées début juillet, de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n’avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien de Gaza et l’arrêt de la guerre.L’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël, sous les critiques, se défend d’être responsable de la pénurie de nourriture à Gaza

Israël s’est défendu mercredi d’être responsable de la pénurie de nourriture dans la bande de Gaza et a accusé le Hamas d’avoir provoqué une crise humanitaire, en réponse aux critiques d’organisations internationales sur “une propagation de la famine” dans le territoire. Israël fait face à une extrême pression internationale pour mettre fin aux souffrances des plus de deux millions d’habitants du territoire palestinien, soumis à un blocus qui les prive d’une aide humanitaire vitale.Mercredi, la Défense civile a annoncé la mort de 17 personnes parmi lesquelles une femme enceinte dans des frappes israéliennes, tandis que l’armée a affirmé avoir bombardé des dizaines de “cibles terroristes”. Les Etats-Unis ont par ailleurs annoncé une nouvelle mission de leur émissaire, Steve Witkoff, pour discuter d’un couloir humanitaire. Après avoir assiégé Gaza au début de la guerre contre le mouvement islamiste Hamas en octobre 2023, Israël a imposé au territoire un blocus total début mars, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant.”C’est la souffrance pour nourrir mes enfants. Je risque ma vie pour leur apporter un sac de farine”, a raconté Mohamed Abou Jabal, un déplacé à Beit Lahia, dans le nord de Gaza. “Nous sommes en train de mourir, ayez pitié de nous, nous voulons manger”, a-t-il ajouté.Des dizaines de Palestiniens couraient derrière un camion chargé de sacs de farine, selon des images de l’AFP, avant que des hommes montent à bord et s’emparent de sacs ou se les arrachent.”Nous dormons l’estomac vide, nous avons faim!”, a lancé un autre Palestinien.Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a affirmé mercredi qu’une “grande proportion” de la population de Gaza “mourait de faim”.Pour la France, le “risque de famine” à Gaza est “le résultat du blocus” imposé par Israël. – 4.500 camions selon Israël -Mardi, un hôpital de Gaza a affirmé que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim en 72 heures.”Alors qu’une famine se propage à Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent”, ont déclaré conjointement une centaine d’ONG parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty international et Oxfam international, en appelant à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de passages pour l’aide.”Juste à l’extérieur de Gaza, dans des entrepôts, et même à l’intérieur, des tonnes de nourriture, d’eau potable, de fournitures médicales, de matériel d’hébergement et de carburant restent inutilisées, les organisations humanitaires étant empêchées d’y accéder ou de les livrer”, ont-elles ajouté.Le gouvernement israélien s’est défendu en affirmant qu’il n’était pas responsable de la pénurie de nourriture.”A Gaza aujourd’hui, il n’y a pas de famine causée par Israël”, a déclaré son porte-parole, David Mencer. “Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas”, a-t-il ajouté, en accusant le mouvement d’empêcher la distribution et de piller l’aide.Le Hamas a toujours rejeté de telles accusations.L’armée israélienne a nié bloquer l’aide humanitaire et affirmé que 950 camions se trouvaient à Gaza et attendaient que les agences internationales distribuent leurs cargaisons. Le Cogat, un organisme qui dépend du ministère israélien de la Défense, a affirmé que près de 4.500 camions étaient entrés récemment à Gaza, transportant de la farine et des aliments pour bébés et enfants. Mais, selon lui, “la collecte de l’aide (par les organisations internationales) a baissé de manière significative” depuis un mois.- Witkoff en Europe -Dans ce contexte, M. Witkoff se rend cette semaine en Europe et pourrait ensuite aller au Moyen-Orient, selon des responsables américains.Son objectif est de parvenir à “un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un couloir humanitaire pour l’acheminement de l’aide” à Gaza, d’après le département d’Etat.Lancées début juillet, de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur une trêve n’avancent pas. Israël veut chasser le Hamas de Gaza et en prendre le contrôle. Le mouvement palestinien réclame le retrait israélien de Gaza et l’arrêt de la guerre.L’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a lancé une offensive à Gaza qui a coûté la vie à 59.219 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.