La première compétition mondiale de robots humanoïdes commence en Chine

Des centaines d’androïdes ont enchaîné chutes saccadées et montées en puissance lors de la toute première compétition mondiale de robots humanoïdes qui a commencé vendredi à Pékin, lors d’affrontements allant du 100 mètres haies au kung-fu.Les Jeux mondiaux de robots humanoïdes, la première compétition mondiale à impliquer des robots qui ressemblent à des humains, ont lieu à l’anneau national de patinage de vitesse de la capitale chinoise, construit spécifiquement pour les jeux Olympiques d’hiver de 2022.Les jeux qui impliquent plus de 500 robots issus de 16 pays incluent aussi bien des sports traditionnels comme des disciplines de l’athlétisme et le basket-ball, que des tâches particulières comme la catégorisation de médicaments ou le nettoyage.”Je pense que d’ici 10 ans environ, les robots seront essentiellement au même niveau que les humains”, a déclaré avec enthousiasme Chen Ruiyuan, un spectateur de 18 ans, à l’AFP.Mais les athlètes humains n’ont pas encore de raison de trembler face à cette concurrence nouvelle.Lors de l’un des premiers événements vendredi matin, un match de football à cinq, 10 robots à taille d’enfants se sont lourdement déplacés sur le terrain, se retrouvant souvent coincés dans une mêlée ou tombant en masse.Cependant, lors d’une course de 1.500 mètres, les humanoïdes de l’entreprise nationale Unitree ont foulé la piste à un rythme impressionnant, distançant facilement leurs rivaux. Le robot le plus rapide observé par l’AFP a toutefois terminé en 6:29:37, bien loin du record mondial masculin humain de 3:26:00.Le gouvernement chinois a placé les humanoïdes au “centre de sa stratégie nationale”, a écrit la Fédération Internationale de Robotique dans un article jeudi.En mars, Pékin a annoncé des plans d’investissements massifs dans les startups technologiques, y compris celles dans la robotique et l’IA.Le pays est déjà le plus grand marché mondial pour les robots industriels, selon les statistiques officielles, et en avril, Pékin a organisé ce que les organisateurs ont qualifié de premier semi-marathon de robots humanoïdes au monde.

Facing US tariffs, India’s Modi vows self-reliance

Prime Minister Narendra Modi said Friday that India is seeking self-reliance in energy independence and the development of its own powerful defence systems, vowing to defend his country’s interests “like a wall”.Modi delivered his annual Independence Day address from the imposing ramparts of New Delhi’s Red Fort at a time when India faces intense pressure and threats of additional tariffs from the United States.”Self-reliance is the foundation of developed India,” Modi said after a flypast of military helicopters scattered flower petals above an invited crowd of thousands.”Freedom becomes meaningless if someone becomes too dependent on others”.Ties between New Delhi and Washington have been strained by Trump’s ultimatum that India end its purchases of Russian oil, a key source of revenue for Moscow as it wages its military offensive in Ukraine.India has said it “stands ready” to support efforts to end the Ukraine war and endorses a summit to be held between Trump and Russian President Vladimir Putin in Alaska on Friday.But the United States says it will double new import tariffs on India from 25 percent to 50 percent by August 27 if New Delhi does not switch crude suppliers.”We know that we remain dependent on many countries to meet our energy needs”, said Modi, leader of the world’s most populous nation and fifth-biggest economy.”But to build a truly self-reliant India, we must achieve energy independence.”US Secretary of State Marco Rubio, in a statement congratulating India’s Independence Day, said the relations between the two nations were “consequential and far-reaching”, and wanted to “ensure a brighter future for both”.- ‘Blood and water’ -Modi urged scientists and engineers to focus on building key sectors and technologies including fighter jet engines, semiconductor chips and military hardware systems.”We will have India-made semiconductor chips in the market by the year’s end,” Modi said.He added that the country was also working towards building a space station and would have a “defence shield” in the next decade, without giving further details.Modi also honoured the Indian armed forces, which took part in a four-day conflict with arch-rival Pakistan that ended in a ceasefire on May 10. “India will give a befitting reply to any other misadventure by the enemy,” he added, and referred to New Delhi’s suspension of its cross-border water sharing treaty with Pakistan.”India has decided that blood and water will not flow together”, he added.Modi did not speak directly about Trump, but said he would “stand like a wall” against any policy that hurts the interests of farmers.Agriculture employs vast numbers of people in India and has been a key sticking point in trade negotiations.”When economic selfishness is rising day by day… we must not just sit and worry about the crisis but instead focus on our strengths,” Modi said.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le réseau de froid, solution “vertueuse” pour climatiser

A 13 mètres sous terre, la vague de chaleur pousse à plein régime les machines de la centrale: le réseau de froid de la Part-Dieu, au coeur de Lyon, permet au quartier d’affaires de se climatiser à moindre coût énergétique.A l’extérieur, la vigilance canicule vient de tomber d’un cran mais les températures, avec des pointes à 35°C, continuent de faire souffrir les organismes. Pour se rafraîchir, les Lyonnais se réfugient autant qu’ils peuvent dans des lieux climatisés, comme le centre commercial de la Part-Dieu, le plus grand de France.L’air frais qui les soulage trouve son origine dans une immense salle souterraine en béton immaculé, ouverte à l’occasion d’une visite à la presse, où des tuyaux de toutes tailles quadrillent le champ de vision. La centrale ne recourt pas à un système classique qui, lors de la production de froid, rejette l’air chaud vers l’extérieur. “C’est le pire qu’on puisse faire” parce que cela aggrave les îlots de chaleur urbains, relève Gerald Campbell-Robertson, directeur général d’ELM, filiale de l’opérateur de la centrale Dalkia.L’installation utilise de l’eau à rafraîchir, qu’elle trouve non pas dans une nappe phréatique comme c’est souvent le cas, mais à proximité, dans les parkings sous-terrains du quartier.Le pompage des eaux d’infiltration est inévitable dans les parkings de ce type pour éviter les inondations, mais cette eau n’est pas toujours réutilisée – ce que les spécialistes appellent une “énergie fatale”.- Piscines de glace -Lancée en 2020, en complément d’une première centrale datant des années 1970, la centrale de Mouton-Duvernet fonctionne de façon autonome 24h/24 et 7 jours/7. Seuls des techniciens et opérateurs de maintenance y passent de temps en temps.Dans cette installation, l’eau à 15°C est refroidie à 5°C par deux machines de 47 tonnes. Elle parcourt ensuite les 14 kilomètres du réseau de froid, avant de revenir plus chaude – et le cycle de refroidissement recommence. “L’eau tourne en permanence, depuis des années c’est la même”, souligne Gerald Campbell-Robertson.Dans le fond de la salle, quatre énormes piscines permettent en complément de stocker de la glace. “Ces bacs-là aujourd’hui sont très pleins, on les vide vers 12-14H00 quand il fera très chaud”, explique le directeur.”En terme énergétique, on voit que les solutions collectives de ce type sont plus vertueuses que des solutions individuelles”, se félicite le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.”Avec 1kW électrique, on fait 11 kW de froid” soit un coefficient de performance de 11, explique Gerald Campbell-Robertson. C’est bien mieux qu'”une petite clim’ mobile” (0,7) et même qu’une climatisation de type pompe à chaleur (2,5 à 3), selon lui.- 18 millions -Le réseau de la Part-Dieu précède l’élection des écologistes en 2020 à la tête de l’agglomération. Depuis, un autre réseau de froid a vu le jour dans le sud de Lyon, dans le quartier de Gerland, puisant son eau dans les alluvions du Rhône.”Ce ne sont pas des petits investissements”, observe M. Bernard – 18 millions d’euros pour Gerland. “Mais ce sont des modèles économiques viables au prix du marché”, assure-t-il.A la Part-Dieu, outre le centre commercial, la gare et de nombreux bâtiments comme le Campus Orange, l’hôpital et des data centers sont raccordés au réseau. Soit 750.000 m2 refroidis par la centrale, qui produit environ 27.000 MWh/an.Petit bémol aux yeux de la collectivité: seulement quelques copropriétés ont fait le choix de se raccorder.”Sur un bâtiment neuf, ça ne coûte pas plus cher de raccorder, il faut juste le penser dès le départ”, argue Gerald Campbell-Robertson.Sur le territoire de la métropole, deux réseaux supplémentaires, à la fois producteurs de froid et de chaud, sont attendus d’ici 2027. En France en 2023, on comptabilisait une quarantaine de réseaux de froid.

Le réseau de froid, solution “vertueuse” pour climatiser

A 13 mètres sous terre, la vague de chaleur pousse à plein régime les machines de la centrale: le réseau de froid de la Part-Dieu, au coeur de Lyon, permet au quartier d’affaires de se climatiser à moindre coût énergétique.A l’extérieur, la vigilance canicule vient de tomber d’un cran mais les températures, avec des pointes à 35°C, continuent de faire souffrir les organismes. Pour se rafraîchir, les Lyonnais se réfugient autant qu’ils peuvent dans des lieux climatisés, comme le centre commercial de la Part-Dieu, le plus grand de France.L’air frais qui les soulage trouve son origine dans une immense salle souterraine en béton immaculé, ouverte à l’occasion d’une visite à la presse, où des tuyaux de toutes tailles quadrillent le champ de vision. La centrale ne recourt pas à un système classique qui, lors de la production de froid, rejette l’air chaud vers l’extérieur. “C’est le pire qu’on puisse faire” parce que cela aggrave les îlots de chaleur urbains, relève Gerald Campbell-Robertson, directeur général d’ELM, filiale de l’opérateur de la centrale Dalkia.L’installation utilise de l’eau à rafraîchir, qu’elle trouve non pas dans une nappe phréatique comme c’est souvent le cas, mais à proximité, dans les parkings sous-terrains du quartier.Le pompage des eaux d’infiltration est inévitable dans les parkings de ce type pour éviter les inondations, mais cette eau n’est pas toujours réutilisée – ce que les spécialistes appellent une “énergie fatale”.- Piscines de glace -Lancée en 2020, en complément d’une première centrale datant des années 1970, la centrale de Mouton-Duvernet fonctionne de façon autonome 24h/24 et 7 jours/7. Seuls des techniciens et opérateurs de maintenance y passent de temps en temps.Dans cette installation, l’eau à 15°C est refroidie à 5°C par deux machines de 47 tonnes. Elle parcourt ensuite les 14 kilomètres du réseau de froid, avant de revenir plus chaude – et le cycle de refroidissement recommence. “L’eau tourne en permanence, depuis des années c’est la même”, souligne Gerald Campbell-Robertson.Dans le fond de la salle, quatre énormes piscines permettent en complément de stocker de la glace. “Ces bacs-là aujourd’hui sont très pleins, on les vide vers 12-14H00 quand il fera très chaud”, explique le directeur.”En terme énergétique, on voit que les solutions collectives de ce type sont plus vertueuses que des solutions individuelles”, se félicite le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.”Avec 1kW électrique, on fait 11 kW de froid” soit un coefficient de performance de 11, explique Gerald Campbell-Robertson. C’est bien mieux qu'”une petite clim’ mobile” (0,7) et même qu’une climatisation de type pompe à chaleur (2,5 à 3), selon lui.- 18 millions -Le réseau de la Part-Dieu précède l’élection des écologistes en 2020 à la tête de l’agglomération. Depuis, un autre réseau de froid a vu le jour dans le sud de Lyon, dans le quartier de Gerland, puisant son eau dans les alluvions du Rhône.”Ce ne sont pas des petits investissements”, observe M. Bernard – 18 millions d’euros pour Gerland. “Mais ce sont des modèles économiques viables au prix du marché”, assure-t-il.A la Part-Dieu, outre le centre commercial, la gare et de nombreux bâtiments comme le Campus Orange, l’hôpital et des data centers sont raccordés au réseau. Soit 750.000 m2 refroidis par la centrale, qui produit environ 27.000 MWh/an.Petit bémol aux yeux de la collectivité: seulement quelques copropriétés ont fait le choix de se raccorder.”Sur un bâtiment neuf, ça ne coûte pas plus cher de raccorder, il faut juste le penser dès le départ”, argue Gerald Campbell-Robertson.Sur le territoire de la métropole, deux réseaux supplémentaires, à la fois producteurs de froid et de chaud, sont attendus d’ici 2027. En France en 2023, on comptabilisait une quarantaine de réseaux de froid.

Le réseau de froid, solution “vertueuse” pour climatiser

A 13 mètres sous terre, la vague de chaleur pousse à plein régime les machines de la centrale: le réseau de froid de la Part-Dieu, au coeur de Lyon, permet au quartier d’affaires de se climatiser à moindre coût énergétique.A l’extérieur, la vigilance canicule vient de tomber d’un cran mais les températures, avec des pointes à 35°C, continuent de faire souffrir les organismes. Pour se rafraîchir, les Lyonnais se réfugient autant qu’ils peuvent dans des lieux climatisés, comme le centre commercial de la Part-Dieu, le plus grand de France.L’air frais qui les soulage trouve son origine dans une immense salle souterraine en béton immaculé, ouverte à l’occasion d’une visite à la presse, où des tuyaux de toutes tailles quadrillent le champ de vision. La centrale ne recourt pas à un système classique qui, lors de la production de froid, rejette l’air chaud vers l’extérieur. “C’est le pire qu’on puisse faire” parce que cela aggrave les îlots de chaleur urbains, relève Gerald Campbell-Robertson, directeur général d’ELM, filiale de l’opérateur de la centrale Dalkia.L’installation utilise de l’eau à rafraîchir, qu’elle trouve non pas dans une nappe phréatique comme c’est souvent le cas, mais à proximité, dans les parkings sous-terrains du quartier.Le pompage des eaux d’infiltration est inévitable dans les parkings de ce type pour éviter les inondations, mais cette eau n’est pas toujours réutilisée – ce que les spécialistes appellent une “énergie fatale”.- Piscines de glace -Lancée en 2020, en complément d’une première centrale datant des années 1970, la centrale de Mouton-Duvernet fonctionne de façon autonome 24h/24 et 7 jours/7. Seuls des techniciens et opérateurs de maintenance y passent de temps en temps.Dans cette installation, l’eau à 15°C est refroidie à 5°C par deux machines de 47 tonnes. Elle parcourt ensuite les 14 kilomètres du réseau de froid, avant de revenir plus chaude – et le cycle de refroidissement recommence. “L’eau tourne en permanence, depuis des années c’est la même”, souligne Gerald Campbell-Robertson.Dans le fond de la salle, quatre énormes piscines permettent en complément de stocker de la glace. “Ces bacs-là aujourd’hui sont très pleins, on les vide vers 12-14H00 quand il fera très chaud”, explique le directeur.”En terme énergétique, on voit que les solutions collectives de ce type sont plus vertueuses que des solutions individuelles”, se félicite le président écologiste de la métropole Bruno Bernard.”Avec 1kW électrique, on fait 11 kW de froid” soit un coefficient de performance de 11, explique Gerald Campbell-Robertson. C’est bien mieux qu'”une petite clim’ mobile” (0,7) et même qu’une climatisation de type pompe à chaleur (2,5 à 3), selon lui.- 18 millions -Le réseau de la Part-Dieu précède l’élection des écologistes en 2020 à la tête de l’agglomération. Depuis, un autre réseau de froid a vu le jour dans le sud de Lyon, dans le quartier de Gerland, puisant son eau dans les alluvions du Rhône.”Ce ne sont pas des petits investissements”, observe M. Bernard – 18 millions d’euros pour Gerland. “Mais ce sont des modèles économiques viables au prix du marché”, assure-t-il.A la Part-Dieu, outre le centre commercial, la gare et de nombreux bâtiments comme le Campus Orange, l’hôpital et des data centers sont raccordés au réseau. Soit 750.000 m2 refroidis par la centrale, qui produit environ 27.000 MWh/an.Petit bémol aux yeux de la collectivité: seulement quelques copropriétés ont fait le choix de se raccorder.”Sur un bâtiment neuf, ça ne coûte pas plus cher de raccorder, il faut juste le penser dès le départ”, argue Gerald Campbell-Robertson.Sur le territoire de la métropole, deux réseaux supplémentaires, à la fois producteurs de froid et de chaud, sont attendus d’ici 2027. En France en 2023, on comptabilisait une quarantaine de réseaux de froid.

Ligue 1: la raison et l’ambition pour l’OM, qui débute à Rennes

Deuxième du championnat l’an passé, l’OM aura vendredi l’honneur de donner les trois coups de la nouvelle saison de Ligue 1 lors d’un déplacement à Rennes, qui doit montrer que le club marseillais a bien fait de miser, pour une fois, sur la continuité.”Le coach continue et c’est la première fois que ça m’arrive à l’OM”, a raconté jeudi en conférence de presse le capitaine marseillais Leonardo Balerdi, ce qui a fait sourire tous les présents.Il faut dire que l’Argentin est tout de même arrivé à Marseille à l’été 2020, pour les débuts de la deuxième et dernière saison (avortée) d’Andre Villas-Boas sur le banc du club provençal. Depuis, Jorge Sampaoli, Igor Tudor, Marcelino ou Gennaro Gattuso s’y sont assis à leur tour mais aucun n’a enchaîné deux préparations estivales de suite, comme vient de le faire Roberto De Zerbi.”C’est bien pour la continuité et pour les joueurs qui sont restés. On a la même idée que lui et on croit tous qu’on peut faire de belles choses”, a assuré Balerdi à la veille du premier match de la saison, sur la pelouse de Rennes.- Des cadres fidèles -Le technicien italien, lui, s’est dit satisfait de la préparation, avec des blocs de travail répartis entre deux stages aux Pays-Bas puis en Andorre, et deux matches amicaux exigeants contre Séville (1-1) et Aston Villa (3-1). “On a bien travaillé, on a fait de bons stages et il n’y a pas eu de blessure. C’est très bien mais on a toujours zéro point au classement. La victoire contre Aston Villa ne nous donne rien et c’est demain qui compte. Jusque là, ça ne compte pas”, a-t-il déclaré devant la presse.S’il sait que le mercato “est encore ouvert, dans les deux sens”, De Zerbi s’est également dit “très content” de l’équipe mise à sa disposition par le directeur du football Medhi Benatia et le président Pablo Longoria.Moins frénétique que certains étés, le mercato marseillais a lui aussi été marqué par une certaine continuité, la plupart des cadres ayant choisi de rester en Provence et de voir à quoi ressemble la Ligue des Champions vue du Stade Vélodrome.”On est plus compétitifs que la saison dernière. Que Rulli, Hojbjerg, Balerdi, Rabiot ou Greenwood aient décidé de rester, c’est bien pour moi mais aussi pour l’OM. C’est ce qu’ils ont choisi et cela nous rend fiers”, a jugé De Zerbi.- Greenwood attendu -Dès vendredi à Rennes, les dirigeants marseillais pourront juger de la pertinence de leurs choix sur le marché des transferts, là aussi dans les deux sens, puisqu’ils retrouveront face à eux Valentin Rongier et Quentin Merlin, qui viennent de quitter le club, et Lilian Brassier, qui avait fait le même trajet au mois de janvier.”Rongier ça m’a touché quand il est parti et que je l’ai vu sous le maillot de Rennes. Moi j’ai toujours connu l’OM avec lui, alors c’était bizarre”, a raconté Balerdi à propos de celui qui était avant lui le capitaine de l’OM.”Mais je crois que c’était son moment. Et si c’est ce qu’il a décidé, je suis content pour lui. Je lui souhaite le meilleur, c’est un bon ami. Mais pas demain et ça il le sait !”, a ajouté le défenseur marseillais.Pour tenter de renverser Rennes sur ses terres, l’OM comptera en priorité sur Mason Greenwood, auteur d’une préparation étincelante (sept buts), et sait qu’il dispose de deux avant-centres de valeur avec Amine Gouiri et Pierre-Emerick Aubameyang.Une victoire lancerait idéalement une saison lors de laquelle l’ambition marseillaise reste identique: trouver la seule continuité qui compte, celle de la performance, avec une nouvelle qualification pour la Ligue des Champions.

Pas de traité plastique à Genève

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.

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Pas de traité plastique à Genève

Il n’y aura pas de traité contre la pollution plastique à Genève: dix jours de pourparlers diplomatiques tendus se sont terminés vendredi à l’aube par un constat d’échec cuisant pour l’environnement et la diplomatie.Le représentant de la Norvège, co-président d’un groupe de pays qui défendait un traité de “haute ambition” pour protéger l’environnement et la santé humaine face au danger grandissant de la pollution plastique, l’a annoncé en ouverture d’une réunion plénière des 185 gouvernements: “nous n’aurons pas de traité sur la pollution plastique ici à Genève”.Le président des négociations, l’Equatorien Luis Vayas Valdivieso avait présenté en 24 heures deux versions différentes d’une proposition de compromis, dont le dernier dans la nuit du 14 au 15 août dans une ambiance fiévreuse et inquiète. Mais les chefs de délégation réunis en session exceptionnelle à l’aube n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur cette dernière version en dépit d’une sensible évolution dans la formulation.Ce texte, qui comportait encore plus d’une centaine de points à clarifier, constituait une “base acceptable de négociation”, avaient indiqué deux sources gouvernementales distinctes interrogées par l’AFP juste après la mise en ligne du texte sur le site onusien des négociations. En séance, il n’a pas fait consensus, comme l’ont signalé les représentants de l’Arabie Saoudite, de l’Inde et de l’Uruguay.- Multilatéralisme affaibli -A ce titre, certains membres ont demandé que les textes non retenus ne soient pas joints à une prochaine session de négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement Jessika Roswal a estimé en revanche que le travail mené représente une bonne base pour une reprise des négociations.Beaucoup de délégués ont fait part de leur déception, la représentante de Fiji estimant que cet échec “affaiblit le multilatéralisme”.”Une poignée de pays, guidés par des intérêts financiers de court terme et non par la santé de leurs populations et la durabilité de leur économie, ont bloqué l’adoption d’un traité ambitieux contre la pollution plastique”, a regretté la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier Runacher, dans une déclaration.Tout au long du processus une guerre de tranchées a en effet opposé deux camps qui semblent irréconciliables.Les “ambitieux”, dont l’Union européenne, le Canada, l’Australie, beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’îles, qui voulaient réduire la production mondiale de plastique et contrôler les molécules les plus préoccupantes pour la santé, afin de réduire la pollution.En face, des pays essentiellement pétroliers qui refusent toute contrainte sur la production d’hydrocarbures à la base de l’industrie plastique et toute interdiction de molécules ou additifs dangereux. Ces pays ne supportaient pas que toute la négociation soit basée sur “toute la durée de vie” du plastique, c’est-à-dire depuis la substance dérivée du pétrole jusqu’à son état de déchet.Ils ont mené une guerre de pilonnage pour obtenir le changement du “scope” ou de la portée du texte du traité, qui avait été fixée en 2022 lors de l’assemblée générale Environnement des Nations Unies.La Chine, premier producteur mondial de plastique, avait au début des négociations signé des documents avec ce groupe, mais est restée relativement discrète durant tout le processus.Sous l’œil des représentants des industries pétrochimiques présents dans les couloirs, les pays avaient déjà échoué une fois à produire un texte commun lors de la dernière séquence de négociations, à Busan en Corée du Sud fin 2024.Le sujet est d’autant plus important que la planète a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, en majorité des produits à usage unique et des emballages. Et la tendance s’accélère: si rien n’est fait, la production actuelle, de quelque 450 millions de tonnes par an, devrait tripler d’ici 2060, selon les prévisions de l’OCDE. Moins de 10% est recyclé.