Piste islamophobe dans le meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard
La traque se poursuivait samedi soir pour retrouver un jeune homme d’une vingtaine d’années auteur du meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, un crime a priori prémédité après lequel il a filmé sa victime en insultant “Allah” et en manifestant son intention de frapper à nouveau.Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une “ignominie islamophobe”: “Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni”, a ajouté le Premier ministre sur X.”L’islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables”, a martelé de son côté Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise, tandis qu’Eric Ciotti, président de l’UDR, a estimé que “ces atrocités visiblement motivées par des haines religieuses (étaient) une source d’inquiétudes pour la République”. Vendredi, le fuyard avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, a appris l’AFP d’une source proche du dossier. Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a confirmé ces propos à l’AFP, précisant qu’il était désormais “primordial” d’interpeller au plus vite le suspect, “potentiellement extrêmement dangereux”: dans ses “propos très décousus”,  sur sa vidéo, l’homme aurait en effet “manifesté son intention de recommencer”, a expliqué le magistrat.Identifié comme “Olivier H.”, le jeune homme est un ressortissant français âgé d’une vingtaine d’années, issu d’une famille bosnienne et pas musulman. Si les enquêteurs ne savent pas où il réside, il venait régulièrement dans le Gard où vit une partie de sa famille, a expliqué M. Grini.Interpellé samedi dans le Gard, le petit frère mineur du suspect a été placé quelques heures en garde-à -vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le magistrat, ajoutant que “toutes les pistes” restaient envisagées, dont celle d’un crime “raciste et islamophobe”.- “La haine nourrit les drames” -Si le parquet national antiterroriste (Pnat) évalue ce dossier pour éventuellement s’en saisir, l’enquête restait confiée samedi soir au groupement de gendarmerie du Gard, à la section de recherches de Nîmes et à la police judiciaire, sous la houlette du parquet d’Alès.Les faits se sont déroulés vendredi matin vers 8H30 dans la mosquée Khadijia, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, à La Grand-Combe, une commune de quelque 5.000 habitants au nord d’Alès. La victime, un jeune homme de 23-24 ans prénommé Aboubakar, qui venait bénévolement chaque semaine faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi, était seule sur place quand le meurtrier est entré, a expliqué le procureur.Sur les images des caméras de télésurveillance placées à l’extérieur et à l’intérieur de la mosquée – que le meurtrier semble remarquer seulement après le crime, selon sa réaction dans sa propre vidéo -, on voit les deux hommes discuter puis se diriger vers la salle de prière.”La victime se met à prier, l’autre semble l’imiter, puis brusquement il sort un couteau et le frappe”, a expliqué le procureur, soulignant “la très grande froideur” et “la grande maîtrise de lui” dont semblait faire preuve le meurtrier.Le corps de la victime, qui a reçu 40 à 50 coups de couteau selon les premières estimations avant autopsie, a été découvert seulement en fin de matinée, lorsque d’autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi.Selon plusieurs personnes interrogées sur place vendredi par l’AFP, Aboubakar était arrivé du Mali il y a quelques années. Il était bien connu et très apprécié dans le village.”Dans ce paysage national où se mêlent le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la haine envers les musulmans, la parole publique doit retrouver une hauteur et une fermeté afin de ne pas laisser prospérer le terreau de la haine qui nourrit les drames”, a insisté SOS-Racisme dans un communiqué.ol-sm-fcc-bpa-gd/ol/pta
Piste islamophobe dans le meurtre d’un fidèle dans une mosquée du Gard
La traque se poursuivait samedi soir pour retrouver un jeune homme d’une vingtaine d’années auteur du meurtre d’un fidèle vendredi dans une mosquée du Gard, un crime a priori prémédité après lequel il a filmé sa victime en insultant “Allah” et en manifestant son intention de frapper à nouveau.Réagissant à ce drame, François Bayrou a dénoncé samedi une “ignominie islamophobe”: “Nous sommes avec les proches de la victime, avec les croyants si choqués. Les moyens de l’Etat sont mobilisés pour que l’assassin soit saisi et puni”, a ajouté le Premier ministre sur X.”L’islamophobie tue. Tous ceux qui y contribuent sont coupables”, a martelé de son côté Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise, tandis qu’Eric Ciotti, président de l’UDR, a estimé que “ces atrocités visiblement motivées par des haines religieuses (étaient) une source d’inquiétudes pour la République”. Vendredi, le fuyard avait porté des dizaines de coups de couteau à un jeune homme en train de prier, dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe. Puis il avait filmé sa victime agonisante avec son téléphone portable, en répétant à deux reprises: “Je l’ai fait (…), ton Allah de merde”, a appris l’AFP d’une source proche du dossier. Le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini, a confirmé ces propos à l’AFP, précisant qu’il était désormais “primordial” d’interpeller au plus vite le suspect, “potentiellement extrêmement dangereux”: dans ses “propos très décousus”,  sur sa vidéo, l’homme aurait en effet “manifesté son intention de recommencer”, a expliqué le magistrat.Identifié comme “Olivier H.”, le jeune homme est un ressortissant français âgé d’une vingtaine d’années, issu d’une famille bosnienne et pas musulman. Si les enquêteurs ne savent pas où il réside, il venait régulièrement dans le Gard où vit une partie de sa famille, a expliqué M. Grini.Interpellé samedi dans le Gard, le petit frère mineur du suspect a été placé quelques heures en garde-à -vue avant d’être relâché sans aucune charge en début de soirée, a précisé le magistrat, ajoutant que “toutes les pistes” restaient envisagées, dont celle d’un crime “raciste et islamophobe”.- “La haine nourrit les drames” -Si le parquet national antiterroriste (Pnat) évalue ce dossier pour éventuellement s’en saisir, l’enquête restait confiée samedi soir au groupement de gendarmerie du Gard, à la section de recherches de Nîmes et à la police judiciaire, sous la houlette du parquet d’Alès.Les faits se sont déroulés vendredi matin vers 8H30 dans la mosquée Khadijia, une salle de prière située dans le hameau de Trescol, à La Grand-Combe, une commune de quelque 5.000 habitants au nord d’Alès. La victime, un jeune homme de 23-24 ans prénommé Aboubakar, qui venait bénévolement chaque semaine faire le ménage dans la mosquée avant la prière du vendredi, était seule sur place quand le meurtrier est entré, a expliqué le procureur.Sur les images des caméras de télésurveillance placées à l’extérieur et à l’intérieur de la mosquée – que le meurtrier semble remarquer seulement après le crime, selon sa réaction dans sa propre vidéo -, on voit les deux hommes discuter puis se diriger vers la salle de prière.”La victime se met à prier, l’autre semble l’imiter, puis brusquement il sort un couteau et le frappe”, a expliqué le procureur, soulignant “la très grande froideur” et “la grande maîtrise de lui” dont semblait faire preuve le meurtrier.Le corps de la victime, qui a reçu 40 à 50 coups de couteau selon les premières estimations avant autopsie, a été découvert seulement en fin de matinée, lorsque d’autres fidèles sont arrivés pour la prière du vendredi.Selon plusieurs personnes interrogées sur place vendredi par l’AFP, Aboubakar était arrivé du Mali il y a quelques années. Il était bien connu et très apprécié dans le village.”Dans ce paysage national où se mêlent le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et la haine envers les musulmans, la parole publique doit retrouver une hauteur et une fermeté afin de ne pas laisser prospérer le terreau de la haine qui nourrit les drames”, a insisté SOS-Racisme dans un communiqué.ol-sm-fcc-bpa-gd/ol/pta
French police hunt suspected killer of Muslim worshipper inside mosqueSat, 26 Apr 2025 20:14:12 GMT
French Prime Minister Francois Bayrou on Saturday denounced the fatal stabbing of a Muslim worshipper inside a mosque as police hunted the killer, who filmed his victim as he lay dying.The attacker stabbed the worshipper dozens of times then filmed him with a mobile phone while shouting insults at Islam in Friday’s attack in the …
Un an après, le FC Lorient fait son retour en Ligue 1
En surclassant Caen 4-0 alors que Metz a perdu à Pau 2-1, samedi, lors de la 32e journée de Ligue 2, Lorient a réussi son pari d’une remontée immédiate en Ligue 1, un an après l’avoir quittée. “On sait qu’il ne suffit pas de déclarer que l’on va remonter pour le faire même si je note que, cette année, deux des clubs qui sont descendus sont remontés immédiatement (Angers, Auxerre). On va s’en inspirer”, avait promis le président Loïc Féry, au soir d’une relégation directe en L2 éminemment frustrante, le 19 mai 2024.Lorient, qui n’avait pris qu’un point en neuf journées avant ce soir-là , avait battu Clermont 5-0 au Moustoir mais, malgré sa défaite à domicile (0-2) face au Paris SG, c’était Metz qui avait fini barragiste, à la différence de buts particulière.Malgré cela, Loïc Féry avait clairement fixé le cap pour 2024/2025: remonter pour fêter le centenaire du FCL – en avril 2026 – en Ligue 1.Et avec 68 points alors que le Grenats n’en comptent que 61 à deux journées de la fin, le contrat est rempli.Pour y parvenir, la direction a d’abord remis de l’ordre dans l’organigramme sportif avec le départ de l’entraîneur Régis Le Bris, à Sunderland (D2 Anglaise), et le retour au poste de directeur général d’Arnaud Tanguy un an après l’avoir quitté.- “Un travail psychologique important” -Laurent Koscielny, ancien de la maison et ex-joueur d’Arsenal, a pris la direction sportive dans une organisation plus classique qui a rapidement fait table rase de la saison noire.Le plus gros budget de Ligue 2 (50 M EUR) a également donné les clés du sportif à Olivier Pantaloni.Le Corse de 58 ans qui avait réussi l’exploit de mener à deux reprises l’AC Ajaccio dans l’élite (2010-2011 et 2021-2022), a cette fois endossé le statut de “favori” à la remontée, doté d’un effectif pléthorique, aux antipodes de ses saisons sur l’ÃŽle de beauté.Seuls Tiémoué Bakayoko et Benjamin Mendy sont partis, Julien Ponceau, Laurent Abergel, Montassar Talbi ou encore Yvon Mvogo sont restés et, malgré la pression, les qualités humaines du coach ont fait merveille.”Il a fallu effectuer un travail psychologique important”, avait-il admis, jeudi.L’été dernier, “beaucoup de joueurs souhaitaient quitter le club. Il a fallu réussir à les garder et à les inscrire dans le projet. Cela a pris du temps”, a-t-il admis.Après une entame un peu chaotique, les Merlus n’ont plus quitté le podium après la 9e journée, et occupent la plus haute marche depuis la 16e.- “Des plans à un an” -Cette montée était quasiment vitale pour le FCL qui avait choisi de conserver un fonctionnement identique à celui de la Ligue 1 mais le plus dur commence dans une économie du football toujours plus fragile.”Faire des plans à trois ans dans le football, on le voit encore avec l’histoire des droits TV actuellement: c’est presque faire de la science-fiction. Des plans à un an, c’est réaliste. Donc on gérera les problèmes quand ils arriveront”, avait confié, durant l’hiver, Arnaud Tanguy.L’hiver dernier, les Bretons avaient ainsi cédé leur pépite Eli Junior Kroupi (18 ans) au club anglais de Bournemouth — dont le propriétaire Bill Foley détient 40% du capital du FCL — pour près de 20 M EUR afin de renflouer les caisses, tout en le conservant en prêt.D’autres joueurs à bonne valeur marchande et très en vue cette saison pourraient partir, comme Darlin Yongwa ou Mohamed Bamba, alors que Ponceau, Mvogo et Julien Laporte sont en fin de contrat.Mais pour perdurer dans une Ligue 1 à dix-huit clubs, Lorient devra surtout être plus judicieux dans son recrutement que lors des derniers mercatos dans l’élite.Pour l’heure, il lui reste un déplacement hautement symbolique à Ajaccio et la réception du mal classé Martigues pour espérer fêter le titre de champion de France de Ligue 2 devant son public, le samedi 10 mai.
Un an après, le FC Lorient fait son retour en Ligue 1
En surclassant Caen 4-0 alors que Metz a perdu à Pau 2-1, samedi, lors de la 32e journée de Ligue 2, Lorient a réussi son pari d’une remontée immédiate en Ligue 1, un an après l’avoir quittée. “On sait qu’il ne suffit pas de déclarer que l’on va remonter pour le faire même si je note que, cette année, deux des clubs qui sont descendus sont remontés immédiatement (Angers, Auxerre). On va s’en inspirer”, avait promis le président Loïc Féry, au soir d’une relégation directe en L2 éminemment frustrante, le 19 mai 2024.Lorient, qui n’avait pris qu’un point en neuf journées avant ce soir-là , avait battu Clermont 5-0 au Moustoir mais, malgré sa défaite à domicile (0-2) face au Paris SG, c’était Metz qui avait fini barragiste, à la différence de buts particulière.Malgré cela, Loïc Féry avait clairement fixé le cap pour 2024/2025: remonter pour fêter le centenaire du FCL – en avril 2026 – en Ligue 1.Et avec 68 points alors que le Grenats n’en comptent que 61 à deux journées de la fin, le contrat est rempli.Pour y parvenir, la direction a d’abord remis de l’ordre dans l’organigramme sportif avec le départ de l’entraîneur Régis Le Bris, à Sunderland (D2 Anglaise), et le retour au poste de directeur général d’Arnaud Tanguy un an après l’avoir quitté.- “Un travail psychologique important” -Laurent Koscielny, ancien de la maison et ex-joueur d’Arsenal, a pris la direction sportive dans une organisation plus classique qui a rapidement fait table rase de la saison noire.Le plus gros budget de Ligue 2 (50 M EUR) a également donné les clés du sportif à Olivier Pantaloni.Le Corse de 58 ans qui avait réussi l’exploit de mener à deux reprises l’AC Ajaccio dans l’élite (2010-2011 et 2021-2022), a cette fois endossé le statut de “favori” à la remontée, doté d’un effectif pléthorique, aux antipodes de ses saisons sur l’ÃŽle de beauté.Seuls Tiémoué Bakayoko et Benjamin Mendy sont partis, Julien Ponceau, Laurent Abergel, Montassar Talbi ou encore Yvon Mvogo sont restés et, malgré la pression, les qualités humaines du coach ont fait merveille.”Il a fallu effectuer un travail psychologique important”, avait-il admis, jeudi.L’été dernier, “beaucoup de joueurs souhaitaient quitter le club. Il a fallu réussir à les garder et à les inscrire dans le projet. Cela a pris du temps”, a-t-il admis.Après une entame un peu chaotique, les Merlus n’ont plus quitté le podium après la 9e journée, et occupent la plus haute marche depuis la 16e.- “Des plans à un an” -Cette montée était quasiment vitale pour le FCL qui avait choisi de conserver un fonctionnement identique à celui de la Ligue 1 mais le plus dur commence dans une économie du football toujours plus fragile.”Faire des plans à trois ans dans le football, on le voit encore avec l’histoire des droits TV actuellement: c’est presque faire de la science-fiction. Des plans à un an, c’est réaliste. Donc on gérera les problèmes quand ils arriveront”, avait confié, durant l’hiver, Arnaud Tanguy.L’hiver dernier, les Bretons avaient ainsi cédé leur pépite Eli Junior Kroupi (18 ans) au club anglais de Bournemouth — dont le propriétaire Bill Foley détient 40% du capital du FCL — pour près de 20 M EUR afin de renflouer les caisses, tout en le conservant en prêt.D’autres joueurs à bonne valeur marchande et très en vue cette saison pourraient partir, comme Darlin Yongwa ou Mohamed Bamba, alors que Ponceau, Mvogo et Julien Laporte sont en fin de contrat.Mais pour perdurer dans une Ligue 1 à dix-huit clubs, Lorient devra surtout être plus judicieux dans son recrutement que lors des derniers mercatos dans l’élite.Pour l’heure, il lui reste un déplacement hautement symbolique à Ajaccio et la réception du mal classé Martigues pour espérer fêter le titre de champion de France de Ligue 2 devant son public, le samedi 10 mai.
Fire rages after major blast at Iran port kills 8, injures hundreds
An explosion of unknown origin tore through Iran’s most advanced container port on Saturday, triggering a major fire, killing eight people and injuring hundreds, state media said.Around 10 hours after the blast at Shahid Rajaee Port in southern Iran, state TV reported the fire had intensified.With choking smoke spreading throughout the area, all schools and offices 23 kilometres (14 miles) away in Bandar Abbas, the Hormozgan provincial capital, have been ordered closed on Sunday, state TV said, to allow authorities to focus on the emergency effort.Although the cause of the blast was not immediately clear, the port’s customs office said in a statement carried by state TV that it probably resulted from a fire that broke out at the hazmat and chemical materials storage depot.”The intensity of the fire in Shahid Rajaee Port has increased and it is possible that the fire could spread to other areas and containers”, state TV said late Saturday.Strong winds were complicating efforts to extinguish the flames, a reporter for the broadcaster said.Shahid Rajaee is the country’s largest commercial port, located near the Strait of Hormuz through which a fifth of world oil output passes.Images from the official IRNA news agency showed rescuers and survivors walking along a wide boulevard carpeted with debris after the blast.Flames engulfed a truck trailer and blood stained the side of a crushed car, while a helicopter dropped water on massive black smoke clouds billowing from behind stacked shipping containers.Citing local emergency services, state TV reported that “hundreds have been transferred to nearby medical centres”, while the provincial blood transfusion centre issued a call for donations.Iranian President Masoud Pezeshkian expressed sympathy for the victims of the deadly blast, adding he had “issued an order to investigate the situation and the causes”.He said Interior Minister Eskandar Momeni would go to the area to look into the incident.Speaking later at the scene, Momeni told state TV: “This incident has left eight people dead and 750 injured. All resources from other cities and Tehran have been dispatched… and we hope to be able to extinguish the fire in the coming hours.”In a video posted to social media, which AFP was not able to verify, a man filming the disaster said “my truck was completely destroyed and my friend died”. A dead body can be seen on the ground.Saturday is the start of the working week in Iran, meaning the port would have been busy with employees. Three Chinese nationals were “lightly injured”, China’s state broadcaster CCTV reported, citing its Bandar Abbas consulate.Shahid Rajaee, more than 1,000 kilometres south of Tehran, is Iran’s most advanced container port, according to IRNA.- Containers exploded -Mehrdad Hassanzadeh, head of the province’s crisis management authority, told state TV that “the cause of this incident was the explosion of several containers stored in the Shahid Rajaee Port wharf area”.The explosion was so powerful that it was felt and heard about 50 kilometres away, Fars news agency reported.”The shockwave was so strong that most of the port buildings were severely damaged,” Tasnim news agency reported.The United Arab Emirates expressed “solidarity with Iran” over the explosion and Saudi Arabia sent condolences.The state-owned National Iranian Oil Products Distribution Company said in a statement carried by local media that the explosion “has no connection to refineries, fuel tanks, distribution complexes or oil pipelines”.It added that “Bandar Abbas oil facilities are currently operating without interruption”.The explosion comes several months after one of Iran’s deadliest work accidents in years.The coal mine blast in September, caused by a gas leak, killed more than 50 people at Tabas in the east of the country.Saturday’s explosion also came as Iranian and US delegations met in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme. Both sides reported progress.
Ligue 1: Montpellier, la chute libre
Champion de France en 2012 et installé en Ligue 1 depuis plus de 15 ans, Montpellier a été officiellement relégué samedi, avant même son match contre Reims dimanche, aboutissement logique d’un exercice raté de bout en bout par un club fragilisé économiquement depuis quelques années.Douze défaites d’affilée depuis le mercato, 13 points de retard sur le premier non-relégable, attaque à l’arrêt (22 buts seulement), défense aux abonnés absents, trois entraîneurs consommés: l’équipe montpelliéraine, très tôt en difficulté, a plongé à pic en seconde moitié de saison, sans le moindre ressort, ni réveil de cadres pointés du doigt.Samedi, c’est le nul du Havre contre Monaco (1-1) qui a condamné le club héraultais: alors qu’il ne leur reste que quatre matchs à jouer, dont la réception de Reims dimanche, les Montpelliérains ne peuvent plus rattraper les Normands, actuellement en position de barragistes.”Nous remercions nos fidèles supporters pour le soutien durant cette saison très difficile. Nous aurons besoin de votre passion et vos encouragements pour la saison à venir. Les Pailladins ne lâchent rien”, a écrit le club sur son compte X, actant la descente à l’étage inférieur.Mais cette saison manquée de A à Z est aussi l’aboutissement d’un déclin amorcé depuis 2021 sous l’effet du fiasco Mediapro et de la dégradation des droits télé, desquels Montpellier, club de milieu de tableau, était très dépendant.Avec une affluence modeste au stade de la Mosson et la construction d’une nouvelle enceinte repoussée depuis dix ans, la famille Nicollin, propriétaire du club, n’a pas réussi à trouver d’autres ressources et s’est retrouvée prise au piège d’une masse salariale trop importante. – mercato fatal -Faute de moyens financiers, Montpellier a encore dû cet hiver compenser avec le transfert de ses meilleurs joueurs offensifs, Akor Adams, Arnaud Nordin et Mousa Tamari, un choix qui s’est révélé fatal sportivement.Si Laurent Nicollin, successeur de son père +Loulou+, fondateur du club décédé en 2017, avait jusque-là un temps d’avance dans sa gestion, il a cette fois couru en vain après un destin qui lui échappait.”Il y a eu une faillite de la direction, des coachs, des joueurs. C’est un tout qui a fait que ça ne va pas. Le mal est profond. Ce n’est pas que cette année”, a-t-il ainsi expliqué lors de l’intronisation de son nouvel entraîneur Zoumana Camara.Et, depuis la retraite du capitaine Vitorino Hilton en 2021, Montpellier n’a jamais réussi à renouveler les cadres de son vestiaire, censés accompagner les jeunes du centre de formation tout en assumant leurs responsabilités sur le terrain. Si le meneur de jeu et ancien capitaine Téji Savanier a masqué longtemps certaines carences, il a sombré cette saison et son influence s’est diluée. Les autres, Jordan Ferri, Wahbi Khazri ou Andy Delort, n’ont jamais pris le relais.- l’épisode Sakho -“Il y a des personnes qui n’ont plus et qui n’auront plus à porter le maillot de la Paillade parce qu’elles ne sont pas représentatives de ses valeurs. Les cadres ont fauté, les jeunes n’ont pas su prendre le pouvoir”, a encore lâché Nicollin, désireux de se séparer de la plupart des trentenaires.Revenu aux commandes en février 2023, Michel Der Zakarian avait pourtant restauré un cadre de travail et de vie propice à la performance, avant une altercation avec Mamadou Sakho qui a fragilisé son pouvoir et rompu les liens avec son vestiaire.”L’épisode Sakho a laissé beaucoup de traces sur le coach. Michel avait lâché en début de saison. À partir du moment où il a lâché, les joueurs ont lâché, tout le monde a lâché. J’ai essayé, mais je n’ai pas réussi à trouver les leviers”, a encore récemment raconté Nicollin.Der Zakarian a été écarté après la débâcle (5-0) à domicile devant Marseille, le 20 octobre, et son successeur Jean-Louis Gasset, tout aussi expérimenté, n’a pas non plus trouvé la clé pour remettre d’aplomb une équipe défaillante physiquement et mentalement. Juste avant la trêve, elle a chuté dans de rares profondeurs (4-0) en 32e de finale de la Coupe de France face au Puy-en-Velay, un club de National 2 (4e division). Le symbole de la déliquescence et de la chute libre d’un club qui semblait être une valeur sûre de la L1.