Cambodge-Thaïlande: cessez-le-feu “inconditionnel” au cinquième jour des combats

La Thaïlande et le Cambodge, réunis par l’intermédiaire de la Malaisie, se sont mis d’accord pour cesser les hostilités lundi à minuit (17H00 GMT), après cinq jours d’affrontements meurtriers à leur frontière.”Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”, a déclaré le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, après trois heures de discussions avec ses homologues des pays concernés.”C’est un premier pas vital vers la désescalade et le rétablissement de la paix et de la sécurité”, a-t-il assuré aux journalistes, aux côtés de ses homologues thaï et khmer.Pendant la conférence de presse, des journalistes de l’AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont entendu le bruit de tirs d’artillerie.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française, mais rarement dans l’histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région.Les affrontements ont tué depuis jeudi au moins 36 personnes, et provoqué le déplacement d’environ 280.000 habitants. La Thaïlande et le Cambodge se sont accusés mutuellement d’avoir attaqué en premier, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l’adversaire, avant de s’asseoir à la table des négociations, sous l’oeil des Etats-Unis et de la Chine.- retour à la “normale” -Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a salué l’intervention de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), de la Chine et du “président Trump”.”Nous avons convenu d’un cessez-le-feu, qui, nous espérons, sera respecté de bonne foi par les deux parties”, a déclaré le dirigeant.De son côté, le Premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que cet accord de paix offrait une chance d’un “retour à la normale”.”Les solutions que le Premier ministre (malaisien) Anwar vient d’annoncer poseront les conditions pour que nos discussions bilatérales mènent de nouveau à des relations normales”, a-t-il expliqué.Bangkok et Phnom Penh sont à couteaux tirés depuis la mort d’un soldat khmer, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, sur fond de flambée du discours nationaliste, les deux pays se sont engagés dans une surenchère de mesures qui ont affecté les flux économiques et de personnes.Avant le déclenchement des affrontements, la Thaïlande a aussi expulsé l’ambassadeur cambodgien de son territoire, et rappelé le sien présent au Cambodge. Le royaume khmer a répondu en dégradant “au plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.La montée des tensions a dégénéré en combats, en dépit des appels de la France, de l’Union européenne ou de la Chine, qui entretient de bonnes relations avec les deux pays.- “Très heureuse” -Le président américain Donald Trump a appelé le chef des deux camps samedi, les exhortant à s’entendre autour d’un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.”Je suis très heureuse pour le cessez-le-feu. Cela va permettre aux gens de rentrer chez eux et aux enfants de retourner à l’école. S’il vous plaît, arrêtez les combats”, a réagi auprès de l’AFP Soeung Chhivling, une vendeuse cambodgienne vivant près de la frontière.Les deux armées ont rapporté lundi matin des affrontements à plusieurs endroits de leur frontière.”C’est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats”, a déclaré la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. Les affrontements ont officiellement fait 23 morts côté thaïlandais, dont neuf soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.

Cambodge-Thaïlande: cessez-le-feu “inconditionnel” au cinquième jour des combats

La Thaïlande et le Cambodge, réunis par l’intermédiaire de la Malaisie, se sont mis d’accord pour cesser les hostilités lundi à minuit (17H00 GMT), après cinq jours d’affrontements meurtriers à leur frontière.”Le Cambodge et la Thaïlande sont parvenus à un accord commun prévoyant un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”, a déclaré le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, après trois heures de discussions avec ses homologues des pays concernés.”C’est un premier pas vital vers la désescalade et le rétablissement de la paix et de la sécurité”, a-t-il assuré aux journalistes, aux côtés de ses homologues thaï et khmer.Pendant la conférence de presse, des journalistes de l’AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont entendu le bruit de tirs d’artillerie.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française, mais rarement dans l’histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région.Les affrontements ont tué depuis jeudi au moins 36 personnes, et provoqué le déplacement d’environ 280.000 habitants. La Thaïlande et le Cambodge se sont accusés mutuellement d’avoir attaqué en premier, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l’adversaire, avant de s’asseoir à la table des négociations, sous l’oeil des Etats-Unis et de la Chine.- retour à la “normale” -Le Premier ministre thaïlandais par intérim, Phumtham Wechayachai, a salué l’intervention de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean), de la Chine et du “président Trump”.”Nous avons convenu d’un cessez-le-feu, qui, nous espérons, sera respecté de bonne foi par les deux parties”, a déclaré le dirigeant.De son côté, le Premier ministre cambodgien Hun Manet a jugé que cet accord de paix offrait une chance d’un “retour à la normale”.”Les solutions que le Premier ministre (malaisien) Anwar vient d’annoncer poseront les conditions pour que nos discussions bilatérales mènent de nouveau à des relations normales”, a-t-il expliqué.Bangkok et Phnom Penh sont à couteaux tirés depuis la mort d’un soldat khmer, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, sur fond de flambée du discours nationaliste, les deux pays se sont engagés dans une surenchère de mesures qui ont affecté les flux économiques et de personnes.Avant le déclenchement des affrontements, la Thaïlande a aussi expulsé l’ambassadeur cambodgien de son territoire, et rappelé le sien présent au Cambodge. Le royaume khmer a répondu en dégradant “au plus bas niveau” les relations diplomatiques avec son voisin.La montée des tensions a dégénéré en combats, en dépit des appels de la France, de l’Union européenne ou de la Chine, qui entretient de bonnes relations avec les deux pays.- “Très heureuse” -Le président américain Donald Trump a appelé le chef des deux camps samedi, les exhortant à s’entendre autour d’un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.”Je suis très heureuse pour le cessez-le-feu. Cela va permettre aux gens de rentrer chez eux et aux enfants de retourner à l’école. S’il vous plaît, arrêtez les combats”, a réagi auprès de l’AFP Soeung Chhivling, une vendeuse cambodgienne vivant près de la frontière.Les deux armées ont rapporté lundi matin des affrontements à plusieurs endroits de leur frontière.”C’est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats”, a déclaré la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. Les affrontements ont officiellement fait 23 morts côté thaïlandais, dont neuf soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 140.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.

Foot: spectateurs, fanzones, buts… un Euro-2025 de tous les records

Avec 29 des 31 matches à guichets fermés, près de 657.300 spectateurs sur l’ensemble du tournoi, l’Euro-2025 a battu le record de public pour cette compétition qui a vu le deuxième sacre consécutif dimanche de l’Angleterre et une pluie de buts.- Le record de l’édition 2022 battuLa Suisse partait de loin. Alors que l’équipe nationale attirait peu de monde et que le championnat n’est pas très développé, remplir les stades sur un mois de compétition semblait compliqué. Mais finalement cette édition 2025 a battu le dernier record de l’Angleterre en 2022 (574.875) avec 657.291 spectateurs sur tout l’Euro, selon l’UEFA (247.041 en 2017).Dans les fanzones du pays, les supporters sont venus en nombre dans une ambiance toujours joviale, même si c’est surtout à Bâle, où ont eu lieu le plus de rencontres, qu’il y avait le plus d’animations.La seule petite ombre au tableau pour l’UEFA est l’absence de son président Alexander Ceferin lors des matches, hormis un en début de compétition et pour la finale.”Je ne trouve pas juste de juger son engagement en faveur du football féminin en fonction des matches auxquels il assiste ou non. Les gens devraient juger ce que nous avons accompli pendant son mandat. À la fin de notre cycle, l’UEFA aura investi 1,5 milliard d’euros”, a répondu au Guardian Nadine Kessler, responsable du foot féminin au sein de l’instance.Sur les terrains, les matches ont été serrés avec peu de confrontations à sens unique et beaucoup de renversements de situations, dont l’Angleterre s’est fait une spécialité en menant au score moins de cinq minutes sur l’intégralité de la phase couperet.Beaucoup de rencontres se sont jouées après le temps réglementaire voire aux tirs au but et le record de buts de 2022 a été battu au stade des quarts de finale avec 106 réalisations (95 en 2022).- Les Suissesses ont rencontré leur public -Après deux Euros remportés par la nation organisatrice, les Pays-Bas en 2017, puis l’Angleterre en 2022, l’engouement du public suisse paraissait plus incertain pour une sélection loin des cadors européens, et qui n’avait jamais franchi les poules.Malgré leur inexpérience et la défaite en ouverture face à la Norvège (2-1), les coéquipières de Lia Wälti ont su battre l’Islande 2-0, arracher au finish un nul 1-1 synonyme de qualification pour les quarts face à la Finlande, puis tomber la tête haute face à une Espagne future finaliste (2-0).”On a perdu un match, mais on a gagné beaucoup tout autour du terrain. C’est un point de départ, un décollage pour la Suisse”, s’est réjouie la sélectionneuse suédoise Pia Sundhage.Au-delà du talent déjà épanoui de Géraldine Reuteler et des promesses des jeunes Sydney Schertenleib, Iman Beney ou Noemi Ivelj, toutes âgées de 18 ans, il y a eu “tous ces gens” restés longtemps après le coup de sifflet final pour remercier leurs joueuses, a souligné la technicienne.Les Suissesses, qui n’avaient jamais joué devant plus de 10.000 personnes à domicile, ont rempli l’enceinte de Bâle, celle de Genève et par deux fois le Wankdorf de Berne, noyant même le centre-ville historique de la capitale de 20.000 supporters avant le quart de finale.- 400 “trains spéciaux” -Pour les 35% de spectateurs étrangers, “représentant 160 nationalités” selon l’UEFA, l’Euro restera indissociable de la découverte des transports publics suisses, leur desserte métronomique et leurs vues imprenables sur les lacs et montagnes.Non seulement les trains, trams et même bateaux étaient inclus dans l’achat d’un billet, une formule déjà en vigueur pour de grands événements comme le festival de jazz de Montreux, mais la compagnie ferroviaire CFF avait prévu 400 “trains spéciaux” pour les spectateurs, prêts à patienter en cas de prolongation.L’ambiance s’en est ressentie, laissant fraterniser dans les mêmes rames vainqueurs et vaincus. Mais aussi le bilan carbone du tournoi, puisque “86% des détenteurs de billets ont rejoint les stades” par les transports publics, la marche ou le vélo, affirme l’UEFA. L’expérience s’annonce radicalement différente pour le Mondial-2027: au dossier “100% accessible en train” présenté par l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, la Fifa a préféré le Brésil et ses longues distances impliquant l’avion.

Foot: spectateurs, fanzones, buts… un Euro-2025 de tous les records

Avec 29 des 31 matches à guichets fermés, près de 657.300 spectateurs sur l’ensemble du tournoi, l’Euro-2025 a battu le record de public pour cette compétition qui a vu le deuxième sacre consécutif dimanche de l’Angleterre et une pluie de buts.- Le record de l’édition 2022 battuLa Suisse partait de loin. Alors que l’équipe nationale attirait peu de monde et que le championnat n’est pas très développé, remplir les stades sur un mois de compétition semblait compliqué. Mais finalement cette édition 2025 a battu le dernier record de l’Angleterre en 2022 (574.875) avec 657.291 spectateurs sur tout l’Euro, selon l’UEFA (247.041 en 2017).Dans les fanzones du pays, les supporters sont venus en nombre dans une ambiance toujours joviale, même si c’est surtout à Bâle, où ont eu lieu le plus de rencontres, qu’il y avait le plus d’animations.La seule petite ombre au tableau pour l’UEFA est l’absence de son président Alexander Ceferin lors des matches, hormis un en début de compétition et pour la finale.”Je ne trouve pas juste de juger son engagement en faveur du football féminin en fonction des matches auxquels il assiste ou non. Les gens devraient juger ce que nous avons accompli pendant son mandat. À la fin de notre cycle, l’UEFA aura investi 1,5 milliard d’euros”, a répondu au Guardian Nadine Kessler, responsable du foot féminin au sein de l’instance.Sur les terrains, les matches ont été serrés avec peu de confrontations à sens unique et beaucoup de renversements de situations, dont l’Angleterre s’est fait une spécialité en menant au score moins de cinq minutes sur l’intégralité de la phase couperet.Beaucoup de rencontres se sont jouées après le temps réglementaire voire aux tirs au but et le record de buts de 2022 a été battu au stade des quarts de finale avec 106 réalisations (95 en 2022).- Les Suissesses ont rencontré leur public -Après deux Euros remportés par la nation organisatrice, les Pays-Bas en 2017, puis l’Angleterre en 2022, l’engouement du public suisse paraissait plus incertain pour une sélection loin des cadors européens, et qui n’avait jamais franchi les poules.Malgré leur inexpérience et la défaite en ouverture face à la Norvège (2-1), les coéquipières de Lia Wälti ont su battre l’Islande 2-0, arracher au finish un nul 1-1 synonyme de qualification pour les quarts face à la Finlande, puis tomber la tête haute face à une Espagne future finaliste (2-0).”On a perdu un match, mais on a gagné beaucoup tout autour du terrain. C’est un point de départ, un décollage pour la Suisse”, s’est réjouie la sélectionneuse suédoise Pia Sundhage.Au-delà du talent déjà épanoui de Géraldine Reuteler et des promesses des jeunes Sydney Schertenleib, Iman Beney ou Noemi Ivelj, toutes âgées de 18 ans, il y a eu “tous ces gens” restés longtemps après le coup de sifflet final pour remercier leurs joueuses, a souligné la technicienne.Les Suissesses, qui n’avaient jamais joué devant plus de 10.000 personnes à domicile, ont rempli l’enceinte de Bâle, celle de Genève et par deux fois le Wankdorf de Berne, noyant même le centre-ville historique de la capitale de 20.000 supporters avant le quart de finale.- 400 “trains spéciaux” -Pour les 35% de spectateurs étrangers, “représentant 160 nationalités” selon l’UEFA, l’Euro restera indissociable de la découverte des transports publics suisses, leur desserte métronomique et leurs vues imprenables sur les lacs et montagnes.Non seulement les trains, trams et même bateaux étaient inclus dans l’achat d’un billet, une formule déjà en vigueur pour de grands événements comme le festival de jazz de Montreux, mais la compagnie ferroviaire CFF avait prévu 400 “trains spéciaux” pour les spectateurs, prêts à patienter en cas de prolongation.L’ambiance s’en est ressentie, laissant fraterniser dans les mêmes rames vainqueurs et vaincus. Mais aussi le bilan carbone du tournoi, puisque “86% des détenteurs de billets ont rejoint les stades” par les transports publics, la marche ou le vélo, affirme l’UEFA. L’expérience s’annonce radicalement différente pour le Mondial-2027: au dossier “100% accessible en train” présenté par l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique, la Fifa a préféré le Brésil et ses longues distances impliquant l’avion.

Israeli settlers attack West Bank Christian village

Israeli settlers attacked the Palestinian Christian village of Taybeh in the occupied West Bank overnight, torching cars and spray-painting threatening graffiti, a witness and the Palestinian Authority said Monday.Jeries Azar, a Taybeh resident and journalist for Palestine TV, told AFP his house and car were targeted in the pre-dawn assault.”I looked outside and saw my car on fire, and they were throwing something at the vehicle and in the direction of the house,” Azar said.The Palestinian Authority issued a statement blaming “Israeli colonial settlers” for the attack on Taybeh. Azar said he was terrified and put himself in the shoes of the Dawabsheh family, a couple who burned to death with their baby after settlers attacked their West Bank village of Duma in 2015.”My greatest fear was for my two-year-old son. After we escaped, he cried nonstop for an hour”, Azar said, adding that the Israeli army had surveyed the area after the attack.Israeli police and the military said in a joint statement that a unit was dispatched to Taybeh and reported “two burned Palestinian vehicles and graffiti”.The statement said that no suspects were apprehended but that Israeli police have launched an investigation.A photo shared by a Palestinian government agency on social media showed graffiti on a Taybeh wall that read: “Al-Mughayyir, you will regret”, referring to a nearby village that was also attacked by settlers earlier this year.The Palestinian Authority’s foreign ministry condemned the attack, calling it “settler terrorism”.Germany’s ambassador to Israel, Steffen Seibert, also condemned the action, writing on X: “These extremist settlers may claim that God gave them the land. But they are nothing but criminals abhorrent to any faith”.Taybeh and its surroundings have experienced several bouts of settler violence in recent months, including an arson attack at an ancient Byzantine church.The village — home to about 1,300 mostly Christian Palestinians, many holding US dual citizenship — is known for its brewery, the oldest in the Palestinian territories.Settlers have attacked neighbouring communities in recent months, resulting in three deaths, damage to Palestinian water wells and the displacement of at least one rural herding community.Israel has occupied the West Bank since 1967. The territory is home to about three million Palestinians and around 700,000 Israeli settlers, including about 200,000 in east Jerusalem.Last week, 71 members of Israel’s 120-seat parliament, or Knesset, passed a motion calling on the government to annex the West Bank.

Food arrives in Gaza after Israel pauses some fighting

Truckloads of food reached hungry Gazans on Monday after Israel promised to open secure aid routes, but humanitarian agencies warned vast amounts more were needed to stave off starvation.With Gaza’s population of more than two million facing famine and malnutrition, Israel bowed to international pressure at the weekend and announced a daily “tactical pause” in fighting in some areas.”For the first time, I received about five kilos of flour, which I shared with my neighbour,” said 37-year-old Jamil Safadi, who shelters with his wife, six children and a sick father in a tent near the Al-Quds hospital in Tel al-Hawa.Safadi, who has been up before dawn for two weeks searching for food, said Monday was his first success. Other Gazans were less fortunate; some complained aid trucks had been stolen or that guards had fired at them near US-backed aid centres.”I saw injured and dead people. People have no choice but to try daily to get flour. What entered from Egypt was very limited,” said 33-year-old Amir al-Rash, still without food and living in a tent.Israel imposed a blockade on Gaza on March 2 after talks to extend a six-week ceasefire broke down. Nothing was allowed into the territory until late May, when a trickle of aid resumed.Now, the Israeli defence ministry’s civil affairs agency says the UN and aid agencies had been able to pick up 120 truckloads of aid on Sunday and distribute it inside Gaza, with more on the way Monday.- Basic supplies -Jordan and the United Arab Emirates have begun air-dropping aid packages by parachute over Gaza, while Egypt has sent trucks through its Rafah border crossing to an Israeli post just inside Gaza. The UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, cautiously welcomed Israel’s “humanitarian pauses” but warned Gaza needed at least 500 to 600 trucks of basic food, medicine and hygiene supplies daily.”We hope that UNRWA will finally be allowed to bring in thousands of trucks loaded with food, medicine and hygiene supplies. They are currently in Jordan and Egypt waiting for the green light,” the agency said. “Opening all the crossings and flooding Gaza with assistance is the only way to avert further deepening of starvation among the people of Gaza.”Prime Minister Benjamin Netanyahu has strongly denied Israel was deliberately starving civilians as part of its intense 21-month-old war to crush the Palestinian group Hamas.Military spokesmen say the UN and aid agencies should quickly make use of the lull in fighting and secure aid routes, urging them to pick up and distribute aid delivered to Gaza border crossings.”An additional 180 trucks entered Gaza and are now awaiting collection and distribution, along with hundreds of others still queued for UN pickup,” said COGAT, a defence ministry body that oversees Palestinian affairs.”More consistent collection and distribution by UN agencies and international organisations equals more aid reaching those who need it most in Gaza.”UNRWA insisted it was ready to step up distribution, with 10,000 staff inside Gaza, waiting for deliveries.”According to our latest data one in every five children is malnourished in Gaza City. More children have reportedly died of hunger; bringing the death toll of starving people to over 100,” the statement said.Over the weekend aid trucks began arriving from Egypt and Jordan and dropping their loads at distribution platforms just inside Gaza, ready to be picked up by agencies working inside the war-shattered territory.But their number still falls far short of what is needed, aid agencies warn, calling for a permanent ceasefire, the reopening of more border crossings and a long-term large-scale humanitarian operation.- Field hospital C-section -Truce talks between Israel and Hamas — mediated by Egypt, Qatar and the United States — have stumbled, and Netanyahu remains determined to push on with the campaign to destroy Hamas and recover Israeli hostages held in Gaza.Gaza’s civil defence agency said 16 people were killed by Israeli fire Monday.Agency spokesman Mahmud Bassal said they included five people killed in an overnight strike on a residential building in the southern Gaza district of Al-Mawasi.A pregnant woman was among the dead, according to the Palestinian Red Crescent, which said its teams saved the woman’s foetus by performing a Caesarean section in a field hospital.The violence in Gaza came against the backdrop of a UN conference in New York where France and Saudi Arabia will lead a diplomatic effort to revive the moribund push for a two-state peace deal between Israel and the Palestinians.

Charente: trois morts et deux disparus dans l’incendie d’un gîte accueillant des adultes handicapés

Trois personnes sont mortes et deux sont toujours portées disparues lundi après l’incendie dans la nuit d’un gîte accueillant des adultes handicapés en Charente, à l’origine encore indéterminée.Les pompiers, arrivés sur place moins de 20 minutes après l’alerte déclenchée vers 04h30, ont d’abord pu évacuer une personne “qui n’a pas pu être réanimée et qui est décédée, asphyxiée”, a indiqué le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Angoulême, Jean-Charles Jobart.Puis deux nouveaux corps ont été retrouvés dans les décombres, a annoncé en fin de matinée M. Jobart lors d’un point-presse.”Les chiens viennent de marquer deux endroits à l’intérieur de la maison, donc probablement le bilan va s’alourdir”, a-t-il encore indiqué. L’incendie a également fait quatre blessés, dont un en urgence absolue mais dont le pronostic vital n’est pas engagé selon le parquet. Quatorze adultes âgés de 20 à 75 ans se trouvaient à l’intérieur du gîte: huit personnes souffrant d’un handicap mental et quatre encadrants, présents pour un séjour d’une semaine, et les deux propriétaires, selon M. Jobart.- Feu éteint -“Certaines familles découvrent l’horreur de ces faits et vont être prises en charge, raison pour laquelle on ne divulguera pas d’identité à ce stade”, a déclaré Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’Angoulême, qui a toutefois confirmé que l’une des trois personnes décédées était la propriétaire du gîte.Jusqu’à 24 véhicules et 85 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour lutter contre cet incendie, qui n’a été considéré comme éteint qu’en fin de matinée. Vers 10H00, des pompiers étaient toujours en cours d’intervention, notamment sur la toiture calcinée de l’ancien corps de ferme isolé, entouré d’arbres et d’un champ de tournesols, avaient constaté des journalistes de l’AFP. De la fumée était alors encore visible. Le parquet a ouvert “une enquête de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journée, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiqué M. Auriol.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajouté.- Contrôlé il y a deux ans -Ce gîte n’était “pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais il “avait été visité par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a précisé M. Jobart.”Il y avait les détecteurs de fumée, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrôle, il y a deux ans, tout était aux normes”, a-t-il ajouté.Le gîte était “en très bon état, tout était aux normes”, a également déclaré à la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’années qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaît le couple de propriétaires depuis plus de dix ans. Il les a décrits comme des gens “très professionnels”.  L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformée en gîte accueillant des personnes handicapés légers à Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapés et un accompagnateur ont péri dans le sinistre. La ministre chargée des Personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, a annoncé sur X qu’elle se rendrait sur place en milieu d’après-midi.

Charente: trois morts et deux disparus dans l’incendie d’un gîte accueillant des adultes handicapés

Trois personnes sont mortes et deux sont toujours portées disparues lundi après l’incendie dans la nuit d’un gîte accueillant des adultes handicapés en Charente, à l’origine encore indéterminée.Les pompiers, arrivés sur place moins de 20 minutes après l’alerte déclenchée vers 04h30, ont d’abord pu évacuer une personne “qui n’a pas pu être réanimée et qui est décédée, asphyxiée”, a indiqué le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Angoulême, Jean-Charles Jobart.Puis deux nouveaux corps ont été retrouvés dans les décombres, a annoncé en fin de matinée M. Jobart lors d’un point-presse.”Les chiens viennent de marquer deux endroits à l’intérieur de la maison, donc probablement le bilan va s’alourdir”, a-t-il encore indiqué. L’incendie a également fait quatre blessés, dont un en urgence absolue mais dont le pronostic vital n’est pas engagé selon le parquet. Quatorze adultes âgés de 20 à 75 ans se trouvaient à l’intérieur du gîte: huit personnes souffrant d’un handicap mental et quatre encadrants, présents pour un séjour d’une semaine, et les deux propriétaires, selon M. Jobart.- Feu éteint -“Certaines familles découvrent l’horreur de ces faits et vont être prises en charge, raison pour laquelle on ne divulguera pas d’identité à ce stade”, a déclaré Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’Angoulême, qui a toutefois confirmé que l’une des trois personnes décédées était la propriétaire du gîte.Jusqu’à 24 véhicules et 85 sapeurs-pompiers ont été mobilisés pour lutter contre cet incendie, qui n’a été considéré comme éteint qu’en fin de matinée. Vers 10H00, des pompiers étaient toujours en cours d’intervention, notamment sur la toiture calcinée de l’ancien corps de ferme isolé, entouré d’arbres et d’un champ de tournesols, avaient constaté des journalistes de l’AFP. De la fumée était alors encore visible. Le parquet a ouvert “une enquête de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journée, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiqué M. Auriol.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajouté.- Contrôlé il y a deux ans -Ce gîte n’était “pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais il “avait été visité par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a précisé M. Jobart.”Il y avait les détecteurs de fumée, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrôle, il y a deux ans, tout était aux normes”, a-t-il ajouté.Le gîte était “en très bon état, tout était aux normes”, a également déclaré à la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’années qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaît le couple de propriétaires depuis plus de dix ans. Il les a décrits comme des gens “très professionnels”.  L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformée en gîte accueillant des personnes handicapés légers à Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapés et un accompagnateur ont péri dans le sinistre. La ministre chargée des Personnes handicapées, Charlotte Parmentier-Lecocq, a annoncé sur X qu’elle se rendrait sur place en milieu d’après-midi.