La Bourse de Paris profite de l’accalmie pour la guerre commerciale
La Bourse de Paris évolue en petite hausse lundi, les investisseurs se montrant optimistes en l’absence de nouvelles sur le front de la guerre commerciale entre Washington et Pékin, et avant une nouvelle salve de résultats d’entreprises.Vers 09H30, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, prenait 0,66%, soit un gain de 49,63 points, à 7.585,89 points. Vendredi, ce même indice avait terminé en hausse de 0,45% à 7.536,26 points.”Un climat d’optimisme prudent plane sur les marchés européens, malgré l’incertitude entourant la politique commerciale américaine et ses conséquences sur l’économie mondiale”, commente Susannah Streeter, responsable des marchés financiers chez Hargreaves Lansdown.L’optimisme a fait son retour sur les marchés financiers depuis que Donald Trump a “adouci son ton vis-à -vis du président de la Fed (Réserve fédérale américaine, ndlr) Jerome Powell, affirmant n’avoir +aucune intention+ de le limoger, ce qui a rassuré les investisseurs”, note Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.”Trump a signalé sa volonté de conclure un accord avec la Chine et a indiqué que les tarifs pourraient +substantiellement+ baisser par rapport au niveau actuel de 145%”, poursuit-il.La Chine a cependant assuré lundi qu’aucun appel téléphonique n’avait eu lieu dernièrement entre le président Xi Jinping et son homologue américain, contredisant les affirmations de Donald Trump qui dit avoir parlé avec le dirigeant chinois.La Chine a aussi reconnu lundi que la tempête commerciale déclenchée par Donald Trump a des répercussions sur son activité économique, qui reste très dépendante des exportations.Les investisseurs se préparent par ailleurs à digérer une nouvelle salve de résultats d’entreprises cette semaine.Airbus décolleLe constructeur européen Airbus a annoncé lundi la signature de l’accord final pour le rachat d’une partie des activités du sous-traitant américain SpiritAeroSystems, dont la plus grande partie est reprise par Boeing.Vers 09H30 à Paris, le titre du groupe prenait 2,22% à 143,72 euros.Ce projet avait été annoncé en juillet 2024. Spirit AeroSystems est l’un des plus importants fournisseurs au monde de structures pour avions commerciaux comme les fuselages ou les ailes.Valneva sombreLes autorités sanitaires françaises ont annoncé samedi retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin Ixchiq du laboratoire Valneva dans les îles françaises de Mayotte et La Réunion (océan Indien) après trois “événements indésirables graves” dont un décès.”La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué alors que l’épidémie de chikungunya a provoqué à ce stade la mort de neuf personnes à La Réunion. Le titre de Valneva dévissait de 11,35% à 2,80 euros vers 09H30 à Paris.
Le Canada vote après une campagne à l’ombre de Trump
Le Canada vote lundi pour choisir le Premier ministre chargé de faire face à une crise sans précédent et de négocier avec Donald Trump dont la guerre commerciale et les menaces d’annexion ont bouleversé le pays.C’est le nom qui ne figure sur aucun bulletin de vote canadien mais bien celui qui est dans toutes les têtes: le président américain Donald Trump a hanté la campagne des législatives anticipées canadiennes.La question qui agite les électeurs depuis des semaines est donc: qui est le plus à même de lui faire face? Qui défendra le mieux les intérêts canadiens dans ce moment charnière pour le pays? Deux candidats devancent les autres dans les intentions de vote, avec une longueur d’avance pour le premier: le candidat libéral et actuel Premier ministre Mark Carney et le chef des conservateurs Pierre Poilievre.La campagne s’est déroulée dans un climat tendu, et a été bouleversée samedi par une attaque à la voiture-bélier à Vancouver, par un homme souffrant de problèmes de santé mentale, selon la police, qui a tué onze personnes et en a blessé des dizaines d’autres. Le suspect, un habitant de Vancouver de 30 ans, a été inculpé pour huit chefs de meurtre. Dans cet immense pays, qui s’étale sur six fuseaux horaires, les premiers bureaux de vote ouvrent à 8H30 locales (11H00 GMT) dans les provinces atlantiques. Au total, près de 29 millions d’électeurs sont appelés à voter mais plus de sept d’entre eux ont déjà fait leur choix par anticipation, une participation record. Les résultats devraient être connus quelques heures après la clôture du vote, à 19H00 côté Pacifique (2H00 GMT mardi). – Incarner le changement -Le Canada est confronté depuis des mois à une crise politique aggravée par le retour de Donald Trump à la Maison blanche et son offensive sans précédent contre son voisin du nord, grand partenaire commercial et allié de longue date.Entré dans l’arène politique, il y a seulement un mois, Mark Carney, ancien banquier et ex-gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne, promet pour y faire face de “réinventer” l’économie canadienne.Depuis qu’il a remplacé Justin Trudeau au poste de Premier ministre, il s’efforce de convaincre les électeurs que son parcours fait de lui le candidat idéal pour cette crise historique que vit le pays avec des droits de douane qui affectent déjà des secteurs clés comme l’automobile et l’acier.Les États-Unis de Donald Trump “veulent nous briser pour pouvoir nous posséder”, a-t-il répété à plusieurs reprises pendant la campagne.”J’ai déjà géré des budgets, des économies et des crises. L’heure est à l’expérience, pas à l’expérimentation”, a lancé cet anglophone de 60 ans, né dans l’ouest de ce pays bilingue et dont le français est limité. En face, le chef conservateur, homme politique de carrière de 45 ans, veut que le pays, 9e puissance économique mondiale, tourne le dos aux libéraux. Il promet d’incarner un “changement” en réduisant les impôts, les dépenses publiques et en s’attaquant à l'”idéologie woke”.Des mesures qui le plaçaient largement en tête des sondages, il y a quelques mois encore, avant que Donald Trump ne vienne tout bousculer. “Nous ne pouvons pas supporter quatre années supplémentaires comme cela”, a-t-il estimé lors des derniers jours de campagne parlant d’une trajectoire menant à plus “de désespoir, plus d’inflation”.- “Bon CV” -“Cette élection est extrêmement importante”, estime Jeff Sims, scientifique qui vit au Québec à Gatineau, ville proche de la capitale fédérale Ottawa.”Je ne pense pas que nous ayons déjà subi une attaque contre notre souveraineté comme celle-ci auparavant”, ajoute-t-il estimant que Mark Carney “a le bon CV” pour gérer la situation. Mais dans le camp d’en face, les partisans de Pierre Poilievre rêvent de changement après dix années de gouvernement du libéral Justin Trudeau.”Si les conservateurs ne gagnent pas, je ne sais pas ce qui va arriver”, s’inquiète Janice Wyner de Burlington en Ontario. Cette femme de 70 ans déplore le “chaos” qui règne aujourd’hui dans le pays, selon elle, et dit s’inquiéter pour ses petits-enfants.Selon les derniers sondages, les libéraux sont crédités de 42,8% des voix et les conservateurs de 38,8%. En termes de projections de sièges, les libéraux pourraient être en mesure d’obtenir autour de 200 députés pour une majorité placée à 172.Les autres partis – le Nouveau parti démocratique (gauche), le Bloc québécois (indépendantiste) et les Verts – pourraient subir de lourdes défaites, victimes en partie du vote utile.
Trump dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l’aube d’une “semaine cruciale”
Donald Trump a dit croire que Volodomyr Zelensky est prêt à renoncer à récupérer la Crimée occupée par la Russie, au moment où les négociations sur l’Ukraine entrent lundi dans une “semaine cruciale”, selon Washington.Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner cette péninsule annexée par la Russie en 2014, le président américain a estimé dimanche que la position de son homologue ukrainien à ce sujet pourrait changer.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à des journalistes au cours d’un déplacement dans le New Jersey, en réponse à la question de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à “abandonner” ce territoire dans le contexte d’un recul des troupes ukrainiennes sur le front.La renonciation de l’Ukraine à la Crimée est régulièrement avancée par Washington comme étant une condition pour un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprendrait également un gel de la ligne de front dans les projets de l’administration américaine.Le président américain a tenu ces propos après que Moscou eut affirmé avoir entièrement “libéré” la région russe de Koursk, dont l’Ukraine avait conquis plusieurs centaines de kilomètres carrés en août 2024 et que M. Zelensky avait dit vouloir monnayer dans le cadre d’un “échange” territorial.MM. Trump et le chef de l’Etat ukrainien se sont depuis parlé en tête-à -tête à Rome en marge des funérailles du pape François samedi.Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a estimé dimanche que des progrès pourraient être accomplis dans les prochains jours.”Nous sommes proches (d’un accord) mais pas assez proches”, a-t-il dit à la chaîne de télévision NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Il s’est également entretenu dimanche soir au téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les deux responsables insistant sur “l’importance de consolider les prémisses pour entamer des négociations afin de se mettre d’accord sur un chemin fiable vers une paix durable à long terme”, selon un communiqué de la diplomatie russe.Donald Trump a toutefois exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé dimanche le président américain. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius considère pour sa part que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait M. Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit dimanche à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”Trente-huit mois après avoir déclenché une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait en particulier rendu hommage à l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – c’était la première fois que Moscou reconnaissait leur participation au conflit.- Futur monument à Pyongyang -La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi, rompant avec son silence jusqu’alors sur cette question, la présence d’un contingent de ses soldats en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays.”Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par l’agence de presse officielle KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses forces poursuivaient les combats en territoire russe.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (frontalières russes) de Koursk et Belgorod”, a assuré dimanche M. Zelensky dans son discours du soir.Un commandant russe dans la région de Koursk a admis que les militaires russes y réalisaient toujours des opérations, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.Le président ukrainien a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer les opportunités d’une “véritable diplomatie”.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a-t-il jugé.Parallèlement aux combats, les deux belligérants se livrent quasi quotidiennement à des attaques aériennes. Dans la nuit de dimanche à lundi, une personne, un civil, a été tuée et une autre blessée dans une “attaque massive de drones ukrainiens” sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, a signalé le gouverneur local Alexandre Bogomaz.Les forces russes ont affirmé quant à elles lundi avoir abattu dans la nuit 115 drones ukrainiens au-dessus de plusieurs régions russes.
Trump dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l’aube d’une “semaine cruciale”
Donald Trump a dit croire que Volodomyr Zelensky est prêt à renoncer à récupérer la Crimée occupée par la Russie, au moment où les négociations sur l’Ukraine entrent lundi dans une “semaine cruciale”, selon Washington.Bien que Kiev ait jusqu’à présent toujours exclu l’idée d’abandonner cette péninsule annexée par la Russie en 2014, le président américain a estimé dimanche que la position de son homologue ukrainien à ce sujet pourrait changer.”Je pense que oui. La Crimée, c’était il y a 12 ans”, a déclaré M. Trump à des journalistes au cours d’un déplacement dans le New Jersey, en réponse à la question de savoir s’il pensait que M. Zelensky était prêt à “abandonner” ce territoire dans le contexte d’un recul des troupes ukrainiennes sur le front.La renonciation de l’Ukraine à la Crimée est régulièrement avancée par Washington comme étant une condition pour un plan de paix avec Moscou. Celui-ci comprendrait également un gel de la ligne de front dans les projets de l’administration américaine.Le président américain a tenu ces propos après que Moscou eut affirmé avoir entièrement “libéré” la région russe de Koursk, dont l’Ukraine avait conquis plusieurs centaines de kilomètres carrés en août 2024 et que M. Zelensky avait dit vouloir monnayer dans le cadre d’un “échange” territorial.MM. Trump et le chef de l’Etat ukrainien se sont depuis parlé en tête-à -tête à Rome en marge des funérailles du pape François samedi.Dans ce contexte, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a estimé dimanche que des progrès pourraient être accomplis dans les prochains jours.”Nous sommes proches (d’un accord) mais pas assez proches”, a-t-il dit à la chaîne de télévision NBC. “Je pense que cette semaine sera cruciale.”Il s’est également entretenu dimanche soir au téléphone avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, les deux responsables insistant sur “l’importance de consolider les prémisses pour entamer des négociations afin de se mettre d’accord sur un chemin fiable vers une paix durable à long terme”, selon un communiqué de la diplomatie russe.Donald Trump a toutefois exprimé des doutes ces derniers jours sur la volonté de Vladimir Poutine de mettre un terme à la guerre.- “Asseyez-vous et signez !” -“Je veux qu’il arrête de tirer. Asseyez-vous et signez l’accord”, a lancé dimanche le président américain. “Nous avons les bases d’un accord, je crois, et je veux qu’il le signe”, a-t-il ajouté.Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius considère pour sa part que l’Ukraine ne devrait pas céder tous les territoires occupés par la Russie comme le voudrait M. Trump.”L’Ukraine sait bien sûr depuis longtemps qu’un cessez-le-feu ou un accord de paix durable et crédible pourrait impliquer des concessions territoriales”, a-t-il dit dimanche à la chaîne de télévision ARD. “Mais celles-ci n’iront certainement pas aussi loin (…) que la dernière proposition du président américain.”Trente-huit mois après avoir déclenché une invasion à grande échelle de l’Ukraine en février 2022, la Russie occupe environ 20% du territoire ukrainien, en incluant la Crimée.Samedi, le chef d’état-major de l’armée russe, Valéri Guérassimov, avait assuré que la région de Koursk avait été entièrement “libérée” des troupes ukrainiennes.Le général avait en particulier rendu hommage à l'”héroïsme” des soldats nord-coréens combattant pour la Russie – c’était la première fois que Moscou reconnaissait leur participation au conflit.- Futur monument à Pyongyang -La Corée du Nord a elle aussi confirmé lundi, rompant avec son silence jusqu’alors sur cette question, la présence d’un contingent de ses soldats en Russie pour participer “aux opérations de libération des zones de Koursk” dans le cadre de l’accord de défense mutuelle entre les deux pays.”Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie”, a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, cité par l’agence de presse officielle KCNA. Il a ajouté qu’un monument commémorant les “exploits de la bataille” serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.L’Ukraine a cependant affirmé dimanche que ses forces poursuivaient les combats en territoire russe.”Notre armée continue de mener des opérations dans les régions (frontalières russes) de Koursk et Belgorod”, a assuré dimanche M. Zelensky dans son discours du soir.Un commandant russe dans la région de Koursk a admis que les militaires russes y réalisaient toujours des opérations, selon une émission de la télévision d’Etat diffusée dimanche.Le président ukrainien a appelé à faire davantage pression sur Moscou afin de créer les opportunités d’une “véritable diplomatie”.”La situation sur les lignes de front et les activités actuelles de l’armée russe prouvent que les pressions exercées en ce moment sur la Russie pour arrêter cette guerre sont insuffisantes”, a-t-il jugé.Parallèlement aux combats, les deux belligérants se livrent quasi quotidiennement à des attaques aériennes. Dans la nuit de dimanche à lundi, une personne, un civil, a été tuée et une autre blessée dans une “attaque massive de drones ukrainiens” sur la ville russe de Briansk, au sud-ouest de Moscou, a signalé le gouverneur local Alexandre Bogomaz.Les forces russes ont affirmé quant à elles lundi avoir abattu dans la nuit 115 drones ukrainiens au-dessus de plusieurs régions russes.
Fires rage 2 days after Iran port blast killed 40
Firefighters in Iran battled raging fires on Monday at the country’s largest commercial port, two days after a massive explosion killed at least 40 people, state TV reported.The blast took place on Saturday at Shahid Rajaee Port in Iran’s south near the strategic Strait of Hormuz, a waterway through which one-fifth of global oil output passes. It killed at least 40 people and injured more than 1,000 others, officials said, after triggering smaller explosions and fires in nearby containers.Iran’s state TV showed images of firefighters dousing the flames, and said the damage will be assessed after the fire is fully brought under control. Thick, swirling plumes of smoke rose over the stacked containers at the site, the TV images showed.It was not immediately clear what caused the explosion but the port’s customs office said it likely resulted from a fire that broke out at the hazardous and chemical materials storage depot. Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei ordered a probe into the incident to determine if there were “any negligence or intent”. – Smoke, then a fireball -CCTV images on social media showed the incident began gradually, with a small fire and orange-brown smoke before a fireball erupted.The images appeared to show the small fire starting among a few containers stacked outside across from a warehouse. A small forklift truck drove past the smoking area and men walked nearby.About one minute and eight seconds after the small fire and smoke were visible, a fireball erupted as vehicles passed nearby. Men ran for their lives.President Masoud Pezeshkian on Sunday visited hospitals treating the wounded in the nearby city of Bandar Abbas. Since the explosion, authorities have ordered all schools and offices in the area closed and urged residents to avoid going outside “until further notice” and to use protective masks.The New York Times quoted a person with ties to Iran’s Islamic Revolutionary Guard Corps, speaking on condition of anonymity to discuss security matters, as saying that what exploded was sodium perchlorate — a major ingredient in solid fuel for missiles.Defence ministry spokesman Reza Talaei-Nik later told state TV that “there has been no imported or exported cargo for military fuel or military use in the area”.Russia dispatched specialists to help battle the blazes.Authorities have declared Monday a national day of mourning, while three days of mourning began Sunday in Hormozgan province, where the port is located.The blast occurred as Iranian and US delegations met in Oman for high-level talks on Tehran’s nuclear programme, with both sides reporting progress.While Iranian authorities so far appear to be treating the blast as an accident, it also comes against the backdrop of years of shadow war with regional foe Israel.According to the Washington Post, Israel launched a cyberattack targeting the Shahid Rajaee Port in 2020
Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe s’est rendu en Italie
 Traqué depuis trois jours, le meurtrier d’un jeune Malien dans la mosquée de la petite commune gardoise de La Grand-Combe s’est rendu dans un commissariat du centre de l’Italie, a annoncé lundi à l’AFP le procureur en charge de cette affaire.Le suspect, “Olivier A.”, né à Lyon en 2004 et de nationalité française, “s’est rendu de lui-même dans un commissariat de Pistoia”, non loin de Florence, “dimanche vers 23h00”, a indiqué lundi à l’AFP le procureur de la République d’Alès, Abdelkrim Grini.- “Complicités” -Un juge d’instruction “va être saisi” et un mandat d’arrêt européen émis en vue de son transfèrement en France, une procédure qui pourrait prendre “quelques jours ou quelques semaines”, a précisé le procureur d’Alès.”C’est une très grande satisfaction pour le procureur que je suis. Face à l’efficacité et à la détermination des moyens mis en place, l’auteur n’a eu pour seule issue que de se rendre et c’est la meilleure chose qu’il pouvait faire”, a-t-il ajouté.Sur le réseau X, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a félicité “chaleureusement” les “magistrats et les enquêteurs (qui) ont fait preuve d’une grande détermination et d’un grand professionnalisme qui a permis d’obtenir des résultats dans des temps très courts”.Plus de 70 policiers et gendarmes étaient mobilisés depuis vendredi pour “localiser et interpeller” cet homme considéré comme “potentiellement extrêmement dangereux”, selon le procureur.”Après s’être glorifié de son acte, après l’avoir quasiment revendiqué, il avait tenu des propos qui laisseraient penser qu’il entendait commettre encore des faits de même nature”, avait-il souligné dimanche.Dans la vidéo qu’il avait lui-même réalisée vendredi juste après son meurtre, face à sa victime agonisante, le meurtrier se félicitait de son acte et insultait la religion de sa victime: “Je l’ai fait, (…) ton Allah de merde”, avait-il répété à deux reprises.”Je l’ai dit et je le confirme, la piste de l’acte antimusulman et islamophobe est la piste privilégiée”, mais le meurtrier avait “peut-être également des motivations de fascination de la mort, d’envie de donner la mort, d’envie aussi d’être considéré comme un tueur en série”, a souligné lundi sur BFMTV M. Grini.Au passage, il a révélé que les enquêteurs savaient “déjà depuis ce week-end” que le meurtrier avait quitté la France et s’était rendu en Italie, et que, pour ce faire, il a “manifestement bénéficié de complicités”. “Il a été certainement pris en charge par certaines personnes. Est-ce que ce sont des membres de sa famille ? Est-ce que ce sont des amis, pour le moment nous ne savons pas”, a-t-il ajouté, en expliquant qu’une des tâches du magistrat instructeur sera plus largement de “déterminer s’il a bénéficié de complicités ou pas”.- “Sous les radars de la justice” -Les éléments officiellement communiqués jusque là sur le suspect étaient restés peu nombreux: “Olivier A.” est issu d’une famille bosnienne, sans emploi, avec des attaches dans le Gard.”C’est quelqu’un qui était resté sous les radars de la justice et des services de police et qui, à aucun moment, n’avait fait parler de lui jusqu’à ces tragiques événements”, avait expliqué dimanche M. Grini.A La Grand-Combe, une marche blanche en souvenir de la victime, Aboubakar Cissé, un Malien d’une vingtaine d’années, avait rassemblé plus d’un millier de personnes dimanche.Parmi eux, Abdallah Zekri, recteur de la mosquée de la Paix à Nîmes, n’avait pas caché son “sentiment de colère et de haine à l’égard de ceux qui ont commis ce crime”, dénonçant un climat islamophobe.Plusieurs centaines de personnes s’étaient également rassemblées en début de soirée à Paris, dont le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, qui avait accusé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau de cultiver un “climat islamophobe”. “Le racisme et la haine en raison de la religion n’auront jamais leur place en France”, avait assuré dimanche après-midi le président Emmanuel Macron, en adressant “le soutien de la Nation” à la famille de la victime et “à nos compatriotes de confession musulmane”.