Iranian president visits Azerbaijan as ties warm

Iranian President Masoud Pezeshkian met Monday with his Azerbaijani counterpart in a rare visit to Baku, the latest sign of a thaw in relations between the two neighbours.Tensions between the two have run high for years, largely due to Azerbaijan’s close ties with Iran’s arch-enemy Israel, then further exacerbated by a January 2023 attack on Azerbaijan’s embassy in Tehran.”The two countries can resolve all issues jointly, through negotiations… and strengthen relations, with mutual respect for each other’s territorial integrity,” Pezeshkian said at a joint press conference.”Iran will make efforts to ensure that its relations with Azerbaijan are strategic across all spheres,” he added. “We must not allow others to set us against one another.”Azerbaijani President Ilham Aliyev said Pezeshkian’s visit “is a reflection of the high level of relations between the two countries”. “Our peoples have lived for centuries in an atmosphere of friendship and brotherhood. Today, our interstate relations are developing on this solid foundation,” he added.Last week, Pezeshkian expressed hopes for a “rapid and serious improvement” in relations and cooperation between the two countries as part of a broader effort to “mend ties”.In a recent sign of rapprochement, Iran and Azerbaijan held two days of joint naval exercises in the Caspian Sea in November, according to Iranian media reports. But Tehran has long expressed concerns that Azerbaijani territory could be used by Israel — a major arms supplier to Baku — to stage a potential attack on Iran. In the embassy attack, a gunman killed an Azerbaijani diplomat and wounded two security guards. Iran condemned the attack but attributed it to “personal” grievances.In the aftermath, Baku shut its embassy in Tehran and both countries then ordered expulsions of the other’s diplomats. Azerbaijan reopened the embassy in mid-2024 after an Iranian court sentenced the attacker to death. Another point of dispute between the two countries has been the so-called Zangezur corridor, a proposed direct land link between Azerbaijan and Tehran’s historic rival Turkey.Tehran strongly opposes the project, which would run along Iran’s border with Armenia. Tehran has historically been wary of separatist sentiment among its ethnic Azerbaijani minority, which makes up around 10 million of Iran’s 83 million citizens.

CIJ: Israël utilise le blocage de l’aide comme “arme de guerre” à Gaza, selon le représentant palestinien

Le représentant de l’État de Palestine a affirmé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) qu’Israël utilisait le blocage de l’aide humanitaire comme “arme de guerre” à Gaza, alors qu’a débuté à La Haye une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Israël, qui ne participe pas aux audiences, a immédiatement riposté, dénonçant une “persécution systématique”.La CIJ, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert sa semaine d’audiences plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. “Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur dix n’ont pas accès à l’eau potable”, a déclaré lundi Ammar Hijazi, représentant de l’État de Palestine auprès des organisations internationales, lors de l’ouverture de l’audience.”Les locaux des Nations unies et d’autres agences internationales sont vides… La faim est ici. L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre”, a-t-il ajouté devant le panel de 15 juges.Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’exprimant à Jérusalem, la procédure “s’inscrit dans le cadre d’une persécution et d’une délégitimation systématiques d’Israël”. “Ce n’est pas Israël qui devrait être jugé. C’est l’ONU et l’Unrwa” (l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), a-t-il déclaré aux journalistes. Israël a promulgué une loi interdisant à l’agence subsidiaire de l’ONU, d’opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d’avoir participé à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.Des enquêtes indépendantes indiquent qu’Israël n’a pas fourni de preuves concernant ces allégations.”En tant que puissance occupante, l’État d’Israël doit fournir des services ou faciliter leur fourniture – y compris par l’intermédiaire de l’Unrwa – à la population qu’il occupe”, a déclaré lundi dans un communiqué Philippe Lazzarini, le chef de l’Unrwa. Vendredi, il avait dénoncé “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.- “De toute urgence” -En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif “à titre prioritaire et de toute urgence”.  La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d’Israël concernant la présence de l’ONU, de ses agences, d’organisations internationales ou d’États tiers pour “assurer et faciliter l’acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne”. Israël contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l’effondrement d’un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants. Vendredi, le Programme alimentaire mondial a prévenu que toutes les cuisines communautaires de Gaza “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Des images de l’AFP provenant d’un des ces établissements de la ville de Gaza montrent une foule compacte d’enfants à l’extérieur, tendant désespérément leurs casseroles et poêles pour obtenir de la nourriture.Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, tuant au moins 2.111 Palestiniens et déclenchant ce que les Nations unies ont décrit comme “probablement la pire” crise humanitaire du territoire depuis le début de la guerre.Les attaques du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël avaient causé la mort de 1.218 personnes côté israélien, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. Les représailles militaires d’Israël ont depuis tué au moins 52.243 personnes à Gaza, là encore majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire, considérés fiables par l’ONU.Les responsables israéliens répètent que la pression militaire est le seul moyen de contraindre le Hamas à libérer les 58 otages encore détenus à Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne. En janvier 2024, la CIJ avait sommé Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide envers les Palestiniens et de permettre l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. En mars 2024, elle avait réclamé de nouvelles mesures israéliennes face à “la famine qui s’installe” dans le territoire palestinien.En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant “illégale” l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu’elle cesse dès que possible.Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.Devant le Palais de la Paix, l’ambassadeur de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré aux journalistes que les Palestiniens étaient en train de monter un dossier de droit international contre Israël, “bloc après bloc”.”Nous sommes convaincus qu’après cette horrible tragédie qui frappe notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, la balance de la justice s’inclinera vers la Palestine”.

CIJ: Israël utilise le blocage de l’aide comme “arme de guerre” à Gaza, selon le représentant palestinien

Le représentant de l’État de Palestine a affirmé lundi devant la Cour internationale de justice (CIJ) qu’Israël utilisait le blocage de l’aide humanitaire comme “arme de guerre” à Gaza, alors qu’a débuté à La Haye une semaine d’audiences consacrées aux obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens.Israël, qui ne participe pas aux audiences, a immédiatement riposté, dénonçant une “persécution systématique”.La CIJ, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert sa semaine d’audiences plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre. “Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur dix n’ont pas accès à l’eau potable”, a déclaré lundi Ammar Hijazi, représentant de l’État de Palestine auprès des organisations internationales, lors de l’ouverture de l’audience.”Les locaux des Nations unies et d’autres agences internationales sont vides… La faim est ici. L’aide humanitaire est en train d’être utilisée comme une arme de guerre”, a-t-il ajouté devant le panel de 15 juges.Selon le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, s’exprimant à Jérusalem, la procédure “s’inscrit dans le cadre d’une persécution et d’une délégitimation systématiques d’Israël”. “Ce n’est pas Israël qui devrait être jugé. C’est l’ONU et l’Unrwa” (l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens), a-t-il déclaré aux journalistes. Israël a promulgué une loi interdisant à l’agence subsidiaire de l’ONU, d’opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d’avoir participé à l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.Des enquêtes indépendantes indiquent qu’Israël n’a pas fourni de preuves concernant ces allégations.”En tant que puissance occupante, l’État d’Israël doit fournir des services ou faciliter leur fourniture – y compris par l’intermédiaire de l’Unrwa – à la population qu’il occupe”, a déclaré lundi dans un communiqué Philippe Lazzarini, le chef de l’Unrwa. Vendredi, il avait dénoncé “une famine provoquée par l’homme et motivée par des raisons politiques”.- “De toute urgence” -En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif “à titre prioritaire et de toute urgence”.  La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d’Israël concernant la présence de l’ONU, de ses agences, d’organisations internationales ou d’États tiers pour “assurer et faciliter l’acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne”. Israël contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l’effondrement d’un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants. Vendredi, le Programme alimentaire mondial a prévenu que toutes les cuisines communautaires de Gaza “devraient être totalement à court de nourriture dans les prochains jours”.Des images de l’AFP provenant d’un des ces établissements de la ville de Gaza montrent une foule compacte d’enfants à l’extérieur, tendant désespérément leurs casseroles et poêles pour obtenir de la nourriture.Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, tuant au moins 2.111 Palestiniens et déclenchant ce que les Nations unies ont décrit comme “probablement la pire” crise humanitaire du territoire depuis le début de la guerre.Les attaques du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël avaient causé la mort de 1.218 personnes côté israélien, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens. Les représailles militaires d’Israël ont depuis tué au moins 52.243 personnes à Gaza, là encore majoritairement des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du territoire, considérés fiables par l’ONU.Les responsables israéliens répètent que la pression militaire est le seul moyen de contraindre le Hamas à libérer les 58 otages encore détenus à Gaza, dont 34 sont morts, selon l’armée israélienne. En janvier 2024, la CIJ avait sommé Israël de prévenir tout éventuel acte de génocide envers les Palestiniens et de permettre l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. En mars 2024, elle avait réclamé de nouvelles mesures israéliennes face à “la famine qui s’installe” dans le territoire palestinien.En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant “illégale” l’occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu’elle cesse dès que possible.Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.Devant le Palais de la Paix, l’ambassadeur de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a déclaré aux journalistes que les Palestiniens étaient en train de monter un dossier de droit international contre Israël, “bloc après bloc”.”Nous sommes convaincus qu’après cette horrible tragédie qui frappe notre peuple, en particulier dans la bande de Gaza, la balance de la justice s’inclinera vers la Palestine”.

Villagers on India’s border with Pakistan fear war

India’s Daoke village is fenced from Pakistan on three sides and 65-year-old resident Hardev Singh, who has lived through multiple wars between the arch-rivals, knows the drill if another erupts.”All women, children, cattle and most younger men moved back to safe shelters in 1999 and 1971,” Hardev said, referring to two of the worst outbreaks of fighting between the neighbours.”We couldn’t go to our fields,” he said, adding that it was only the village’s elderly men who “stayed back to ensure that our homes were not looted”.Relations between the nuclear-armed neighbours have plummeted after India accused Pakistan of backing the deadliest attack in years on civilians in Indian-administered Kashmir on April 22.Islamabad has rejected the charge, and both countries have since exchanged gunfire across the de facto frontier in contested Kashmir, diplomatic barbs, expelled citizens and ordered the border shut.Residents of the frontier villages in India’s Punjab state say nothing has changed on the ground yet — but there is a growing anxiety about the coming weeks.”The barbaric attack on the civilians in Kashmir was tragic, but no matter what, the lives lost are not coming back,” Hardev said.”Any war would push both our countries back by many years, and there would be an even bigger loss of human lives.”A border fence patrolled by troops slices in two the farmlands near Daoke, home to around 1,500 people. Gurvinder Singh, 38, recalls the last major conflict in 1999.Fighting then took place far from Punjab — in the icy Himalayan district of Kargil — but the sun-baked fields around his village did not escape unscathed.”Mines were planted on our fields, and we could not work,” Gurvinder said.He hopes that, if the bellicose statements issued by leaders on either side do turn into military action, his village will be left alone.”We feel that the actual conflict would happen only in the Himalayas,” Gurvinder said, adding that his village is “normal right now”.- ‘Not just us’ -In the nearby frontier village of Rajatal, between the Indian city of Amritsar and Lahore in Pakistan, residents remember the days when the golden farmland stretched without restriction.The frontier was a colonial creation at the violent end of British rule in 1947 which divided the sub-continent into Hindu-majority India and Muslim-majority Pakistan.Sardar Lakha Singh’s memory stretches back to before the fence was erected.”We used to go to the open ground on the other side to graze our cattle,” 77-year-old Lakha said, sitting about 100 metres (328 feet) from fences topped with barbed wire.Farmers can obtain special passes to go close to the border, including beyond the fence but still within Indian territory.But they must always be accompanied by a soldier.”We can’t go there whenever we want,” said farmer Gurvil Singh, 65. “This reduces the time we get to work on our fields”.Panic gripped border villages last week after rumours suggested farmers would be stopped from accessing fields too close to Pakistan.Sikh elder Sardar Lakha Singh advised younger villagers to accept their fate and not to worry.”Whatever is going to happen will happen anyway,” he said.”We didn’t know when the 1965 war suddenly started, same in 1971 when the planes suddenly started crossing the border,” the grey-beared farmer added.”So, if it happens again, we don’t need to worry in advance.”Gurvinder Singh, 35, said he tried to take the lesson to heart.”It would be a high-tech war, and not an invasion or a battle of swords like the past,” he said.”When the situation worsens, it would be for the entire country — and not just us.”

Budget 2026/contribution pour les collectivités: “rien n’est arbitré” par le gouvernement, assure sa porte-parole

La piste d’une nouvelle “contribution” fiscale pour financer les services publics des communes, avancée par le ministre François Rebsamen, “ne correspond (pas) à la position du gouvernement”, a affirmé lundi sa porte-parole Sophie Primas, martelant que “rien n’est arbitré” concernant la préparation du budget 2026.”Il y a beaucoup aujourd’hui d’initiatives, d’idées qui sont sur la table, mais absolument rien n’est arbitré, absolument rien ne correspond à la position finale du gouvernement”, a déclaré Mme Primas lors du compte-rendu du Conseil des ministres.La veille, son collègue M. Rebsamen avait pourtant suggéré dans un entretien à Ouest-France la création d’une “contribution modeste” pour le “financement des services publics de la commune”. Une manière de “renouer le lien” entre les collectivités et les citoyens qui y résident, selon le ministre de l’Aménagement du territoire.Certes, “l’autonomie fiscale des collectivités territoriales et l’équité entre les différents habitants, qu’ils soient propriétaires ou locataires (…) nécessitent probablement un réflexion très en profondeur”, a reconnu Mme Primas.Mais “c’est un sujet comme les autres” et “aujourd’hui rien n’est décidé”, a-t-elle insisté, même si “chacun peut avoir des idées, y compris à l’intérieur du gouvernement”.La position de l’exécutif, elle, “sera affinée dans les semaines qui viennent, dans le cadre des différentes discussions que nous avons avec l’ensemble des partenaires”, puis “fera l’objet d’une déclaration sur les orientations budgétaires à la mi-juillet”, comme s’y est déjà engagé le Premier ministre François Bayrou, a-t-elle rappelé.

Budget 2026/contribution pour les collectivités: “rien n’est arbitré” par le gouvernement, assure sa porte-parole

La piste d’une nouvelle “contribution” fiscale pour financer les services publics des communes, avancée par le ministre François Rebsamen, “ne correspond (pas) à la position du gouvernement”, a affirmé lundi sa porte-parole Sophie Primas, martelant que “rien n’est arbitré” concernant la préparation du budget 2026.”Il y a beaucoup aujourd’hui d’initiatives, d’idées qui sont sur la table, mais absolument rien n’est arbitré, absolument rien ne correspond à la position finale du gouvernement”, a déclaré Mme Primas lors du compte-rendu du Conseil des ministres.La veille, son collègue M. Rebsamen avait pourtant suggéré dans un entretien à Ouest-France la création d’une “contribution modeste” pour le “financement des services publics de la commune”. Une manière de “renouer le lien” entre les collectivités et les citoyens qui y résident, selon le ministre de l’Aménagement du territoire.Certes, “l’autonomie fiscale des collectivités territoriales et l’équité entre les différents habitants, qu’ils soient propriétaires ou locataires (…) nécessitent probablement un réflexion très en profondeur”, a reconnu Mme Primas.Mais “c’est un sujet comme les autres” et “aujourd’hui rien n’est décidé”, a-t-elle insisté, même si “chacun peut avoir des idées, y compris à l’intérieur du gouvernement”.La position de l’exécutif, elle, “sera affinée dans les semaines qui viennent, dans le cadre des différentes discussions que nous avons avec l’ensemble des partenaires”, puis “fera l’objet d’une déclaration sur les orientations budgétaires à la mi-juillet”, comme s’y est déjà engagé le Premier ministre François Bayrou, a-t-elle rappelé.

Trump calls to investigate ‘fake’ low approval polls

US President Donald Trump hit out Monday at “fake polls” showing dismal approval ratings for the Republican less than 100 days after returning to the White House.A Washington Post-ABC News survey last week revealed just 39 percent of Americans approved of Trump’s job performance, while a New York Times poll put that figure at 42 percent.More than 40 percent of Americans “disapprove strongly” of Trump, The Post found.”Great Pollster John McLaughlin, one of the most highly respected in the industry, has just stated that The Failing New York Times Poll, and the ABC/Washington Post Poll…are FAKE POLLS FROM FAKE NEWS ORGANIZATIONS,” Trump posted on his Truth Social platform.McLaughlin is a close supporter of the president and a Republican researcher who has consistently published survey results favorable to Trump.The president, who has long seen the mainstream press as an enemy, accused pollsters and news organizations of suffering from “Trump Derangement Syndrome.””These people should be investigated for ELECTION FRAUD, and add in the FoxNews Pollster while you’re at it,” he said.With the exception of Bill Clinton and now Trump, US presidents dating back to Ronald Reagan have had an approval rating topping 50 percent after their first 100 days in office, according to the Pew Research Center.Trump has come racing out of the gates in his second term in office, slashing government agencies, launching trade wars with friends and foes alike and even taking on the judiciary over his immigration crackdown.While the opinion polls reflect a growing mistrust of White House economic policy, the pessimism appears yet to reach Trump’s core base of supporters, whose adulation of the president largely has remained strong through thick and thin.Polls have pointed out that the low ratings for Trump, ever the divider who plays to his strengths, are essentially on par with those in 2017, at the same time in his first term.In today’s hyper-divided political America, 70 percent of Republican voters and Republican-leaning independents still support Trump’s tariff hikes, while 90 percent of Democrats oppose them, according to Pew.

A Rivesaltes, la ministre Miralles face aux interrogations des familles de harkis privés de sépulture

La ministre déléguée à la Mémoire et aux Anciens combattants, Patricia Miralles, a commencé lundi au mémorial du camp de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) à recevoir les familles de 60 harkis morts et enterrés sans sépulture dans ce camp pour répondre à leurs interrogations sur les ossements de leurs proches déplacés qui ne leur ont jamais été rendus.Dans un paysage de bruyère et de garrigue, une soixantaine de proches des disparus ont pu accéder lundi matin, certains pour la première fois, au lieu des fouilles où leurs défunts, en majorité des enfants, avaient été ensevelis au début des années 60, a constaté une équipe de l’AFP.Devant un rectangle de terre rase, ça et là remuée, d’environ 30 par 50 mètres, entouré de grillage, des archéologues ont expliqué aux familles, photos aériennes de 1978 et 1987 à l’appui, avoir retrouvé la trace des dents d’une pelleteuse ayant creusé les emplacements des tombes pour prendre les ossements des défunts. “Qui a fait çà ? Pourquoi, comment? Et pourquoi on nous l’a caché?”, a demandé Marie Gougache du collectif des disparus du camp de Rivesaltes. “La ministre a promis de faire toute la lumière sur cette affaire”, a ajouté Mme Gougache à l’AFP.Soixante corps, dont ceux de 52 bébés, n’ont jamais été retrouvés. A l’automne 2024, des tombes ont été découvertes sur le périmètre du camp lors de fouilles réclamées par les familles, mais une fois ouvertes, les tombes étaient vides.Les familles ont appris avec stupéfaction, le 21 février lors de la précédente visite de Mme Miralles, que les dépouilles avaient en fait été déplacées en septembre 1986.Le maire de Rivesaltes André Bascou, en poste depuis 1983 mais qui disait jusqu’ici ne plus se souvenir, a indiqué ce jour-là avoir retrouvé dans les archives municipales la trace du transfert des ossements au cimetière communal Saint-Saturnin.- Plainte contre X -Au coeur des interrogations: le devenir de quatre caisses d’ossements retrouvées début avril dans un ossuaire du cimetière Saint-Saturnin de Rivesaltes où ils avaient été déplacés, selon Ali Amrane, un représentant des familles.”Les ossements sont maintenant au laboratoire à Marseille pour datation au carbone 14″, a ajouté Mme Gougache sur le site des fouilles, “mais le collectif des disparus n’est pas prêt à attendre un an comme à Saint-Maurice-L’Ardoise (camp dans le Gard où des harkis ont été également enterrés sans sépulture, ndlr) où les tests n’ont toujours pas été faits”.Et une fois que l’âge des ossements retrouvés dans l’ossuaire sera connu, “l’étape d’après sera la saisie du procureur de la République pour effectuer des tests ADN, et une plainte contre X”, avait déclaré à l’AFP Ali Amrane.”Aujourd’hui si on me dit +tenez Monsieur, prenez le corps de votre frère+, on le récupère et on ferme le dossier”, a pour sa part déclaré Nordine, dont l’aîné est mort à Rivesaltes à moins de quatre mois en novembre 1962.- Projet de zone commerciale -Aux familles regroupées devant le grillage, les scientifiques de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et de l’Onac (Office national des anciens combattants) ont expliqué que les fouilles avaient seulement permis de retrouver des alignements établissant la présence de tombes, ainsi que des plaques métalliques effacées et des pieux. Ils ont évoqué différents projets expliquant le déplacement des ossements, dont celui de créer une zone commerciale.Patricia Miralles se verra remettre lundi les conclusions des fouilles par le président de l’Inrap, Dominique Garcia. Des documents doivent être également remis aux familles venues de toute la France lundi, en particulier du Nord, de Lozère, du Var et d’Alsace.Près de 22.000 harkis (le nom donné aux auxiliaires algériens de l’armée française) et membres de leurs familles sont passés par le camp Joffre, situé non loin de Perpignan, après l’indépendance de l’Algérie, entre 1962 et 1965. Au moins 146, dont 101 enfants, sont décédés sur place ou à l’hôpital de Perpignan. “Un peu plus de la moitié (des 22.000 réfugiés) étaient des enfants, forcément plus fragiles, dont beaucoup de bébés”, a précisé à l’AFP l’historienne Fatima Besnaci-Lancou, elle-même passée par le camp de Rivesaltes entre l’âge de huit et neuf ans et membre du Conseil scientifique du mémorial. “Beaucoup sont morts, surtout à l’hiver 1962-1963, parce que les familles étaient sous des tentes (…) sans chauffage, sans beaucoup d’hygiène, confrontées à la rareté de l’eau, etc.”, a-t-elle ajouté.

Palestinian official tells ICJ Israel using aid blockage as ‘weapon of war’

A top Palestinian official told the International Court of Justice Monday that Israel was blocking humanitarian aid to Palestinians in Gaza as a “weapon of war”, at the start of a week of hearings at the UN’s top court.Israel is not participating at the ICJ but hit back immediately, dismissing the hearings as “part of the systematic persecution and delegitimisation” of the country.The ICJ is hearing dozens of nations and organisations to draw up a so-called advisory opinion on Israel’s humanitarian obligations to Palestinians, more than 50 days into its total blockage on aid entering war-ravaged Gaza.Top Palestinian official Ammar Hijazi told judges that “all UN-supported bakeries in Gaza have been forced to shut their doors”.”Nine of every 10 Palestinians have no access to safe drinking water. Storage facilities of the UN and other international agencies are empty,” added Hijazi.”These are the facts. Starvation is here. Humanitarian aid is being used as a weapon of war,” concluded the Palestinian representative.Speaking in Jerusalem, Israeli Foreign Minister Gideon Saar said the case in The Hague was “part of a systematic persecution and delegitimisation of Israel”.”It is not Israel that should be on trial. It is the UN and UNRWA,” he told reporters, referring to the United Nations aid agency for Palestinian refugees.Israel has banned UNRWA from operating on Israeli soil, after accusing some of the agency’s staff of participating in the Hamas October 7, 2023 attack that sparked the conflict.Independent investigations say it has not provided evidence for its headline allegation.UNRWA Secretary-General Philippe Lazzarini urged Israel “as an occupying power” to “provide services or facilitate their delivery — including through UNRWA — to the population it is occupying”.- ‘Utmost urgency’ -In December, the UN’s General Assembly asked the ICJ for an advisory opinion “on a priority basis and with the utmost urgency”.The UN asked judges to clarify Israel’s legal duties towards the UN and its agencies, international organisations or third-party states to “ensure and facilitate the unhindered provision of urgently needed supplies essential to the survival of the Palestinian civilian population”.Israel strictly controls all inflows of international aid vital for the 2.4 million Palestinians in the Gaza Strip.It halted aid deliveries to Gaza on March 2, days before the collapse of a ceasefire that had significantly reduced hostilities after 15 months of war.Supplies are dwindling and the UN’s World Food Programme (WFP) on Friday said it had sent out its “last remaining food stocks” to kitchens.AFP footage from a community kitchen in Gaza City shows scores of boys and girls crowded outside the facility, pushing their pots and pans forward in a desperate attempt to secure whatever food they can.The UN estimates 500,000 Palestinians have been displaced since the two-month ceasefire ended in mid-March.Israel resumed air bombardment on March 18, followed by renewed ground attacks.This has triggered what the UN has described as “likely the worst” humanitarian crisis the occupied Palestinian territory has faced since the war started after the Hamas October 7, 2023, attack.That attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s retaliatory military offensive has killed at least 52,243 people in Gaza since October 2023, also mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.At least 2,111 Palestinians have been killed since March 18.The UN considers the ministry’s figures reliable.The Israeli government says the assault aims to force Hamas to free the remaining captives, 58 of whom are still being held in Gaza.Hostages’ relatives have said it could “sacrifice” their loved ones.Although the ICJ’s advisory opinions are not legally binding, the court believes they “carry great legal weight and moral authority”.Palestinian envoy to the UN Riyad Mansour told reporters the Palestinians were building an international law case against Israel “block on top of another block”.”We are very confident that after this horrific tragedy of our people, especially in the Gaza Strip, the arc of justice is bending toward Palestine, toward accomplishing our objectives.”

Stock markets mostly rise amid trade talk hopes

Stocks mostly rose on Monday as investors welcomed the absence of further trade war escalation over the weekend and as countries seek to temper US President Donald Trump’s tariffs.Investors were also keeping tabs on China after President Xi Jinping and other top leaders last week discussed plans to boost consumption in the world’s number two economy.Markets started Monday on a tepid note after a much-needed positive run-up last week, with eyes on the upcoming earnings season and key economic data.”A weekend light on drama was just what the doctor ordered for financial markets,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Analysts said that market sentiment has calmed since Trump dialled down pressure on Federal Reserve boss Jerome Powell and hinted at progress in trade talks with economic partners.”This week will be the first for a while where data and earnings will compete with tariff headlines,” said Jim Reid, global head of macro research at Deutsche Bank. Investors will be poring over the outlook statements in a slew of corporate earnings, including from US giants Amazon, Apple, Meta and Microsoft, to assess the impact of tariffs on businesses. Eyes will also be on the release of several closely-watched US economic indicators which “may either dampen or revive concerns about recession in the world’s largest economy,” Mould added.Asian markets enjoyed a largely healthy start after a strong end to last week on Wall Street. Tokyo rose along with London, Paris and Frankfurt.But Shanghai edged down while Hong Kong was flat.In company news, shares in wealth management firm Banca Generali soared six percent in Milan after Italian bank Mediobanca announced a takeover bid. The more positive mood weighed on gold, which hit a record high around $3,500 last week as investors flocked to safe havens.Traders are hoping governments can hammer out deals with Trump to soften the impact of his sweeping tariffs, with reports last week saying China was considering exempting some US goods from its hefty retaliatory measures.Beijing has said there are no active negotiations between the economic superpowers and on Monday an official denied Trump’s claims to have spoken with Xi by phone.Japanese media reported that a second round of trade talks in Washington was set for Thursday.The discussions will be closely watched as a barometer for efforts by other countries seeking tariff relief.US Treasury Secretary Scott Bessent said a trade “understanding” between South Korea and the United States could be reached by this week.In Beijing, senior economic planner Zhao Chenxin said China was on the “right side of history” in its gruelling trade war with the United States- Key figures at 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,424.54 pointsParis – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,584.04Frankfurt – DAX: UP 0.5 percent at 22,351.31Tokyo – Nikkei 225: UP 0.4 percent at 35,839.99 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 21,971.96 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,288.41 (close)New York – Dow: UP 0.1 percent at 40,113.50 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1348 from $1.1359 on FridayPound/dollar: UP at $1.3337 from $1.3314 Dollar/yen: DOWN at 143.47 yen from 143.69 yenEuro/pound: DOWN at 85.08 pence from 85.31 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $62.63 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $65.42 per barrel