Bangladesh crush Zimbabwe by an innings in second Test

Bangladesh won the second and final Test against Zimbabwe by an innings and 106 runs on Wednesday, a decisive victory in less than three days to level the series. Zimbabwe scored 227 in their first innings after winning the toss, with Bangladesh scoring a formidable 444 in response.  The visitors then collapsed for 111 in the second session of the third day in Chattogram.Mehidy Hasan Miraz starred with both bat and ball, scoring a century and then bagging 5-32 with the ball to hand Zimbabwe a crushing defeat.  It was the all-rounder’s third five-wicket haul of the series after five in each innings of the Sylhet Test.His spin-bowling partner Taijul Islam bagged 3-42 for nine wickets in the match. Ben Curran was the only batsman to offer some resistance, scoring 46 off 103 balls in an innings laced with five boundaries.Craig Ervine (25) and Wellington Masakadza (10) were the only other Zimbabweans to reach double digits in the second innings.  Shadman Islam earlier top-scored for Bangladesh with 120 to power the hosts to an imposing total.  Leg-spinner Vincent Masekesa was the most successful among the Zimbabwe bowlers with 5-115, in the process becoming Zimbabwe’s third cricketer to take five wickets on debut after Andy Blignaut and John Nyumbu. However, his efforts could not stop Bangladesh running away with the match.  Bangladesh added 153 more to their overnight total of 291, with Mehidy assisted by tailenders Taijul (20 off 45) and Tanzim Hasan Sakib (41 off 80). It was Zimbabwe’s second successive defeat at the spin-friendly venue and the second time that Bangladesh have defeated Zimbabwe by an innings.The margin of their first defeat of that magnitude, in Dhaka in 2020, was identical: an innings and 106 runs.Brief score: Zimbabwe: 227 (Sean Williams 67, Nick Welch 54; Taijul Islam 6-60) and 111 (Ben Curran 46; Mehidy Hasan Miraz 5-32)Bangladesh: 444 (Shadman Islam 120, Mehidy Hasan Miraz 104; Vincent Masekesa 5-115)Toss: ZimbabweResult: Bangladesh won by an innings and 106 runs. 

Incitation à la haine: Youcef Atal condamné en appel à huit mois de prison avec sursis

Le footballeur international algérien Youcef Atal, poursuivi pour incitation à la haine à raison de la religion pour avoir reposté la vidéo d’un prédicateur palestinien sur Gaza, a de nouveau été condamné en appel mercredi à huit mois de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende.La cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a ainsi confirmé la peine prononcée à son encontre en première instance en janvier 2024 par le tribunal correctionnel de Nice.Outre l’amende, Atal devra également verser aux parties civiles, parmi lesquelles figurent notamment la Ligue de football professionnel, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme Côte d’Azur et le Crif Sud-Est, quelque 15.000 euros de frais de procédure.Lors de son jugement en appel début avril, le footballeur s’était défendu à l’audience en expliquant “ne pas faire de politique”: “Je ne suis qu’un joueur de foot”, avait-il insisté, disant que son post se voulait “juste un message de soutien à des gens en train de souffrir”.”Ce n’est pas parce que j’envoie un message de soutien à la Palestine que je suis contre les juifs ou quoi que ce soit”, avait insisté le joueur de 28 ans. “L’erreur que j’ai faite, c’est que je n’ai pas regardé la vidéo jusqu’à la fin, sinon je ne l’aurais pas partagée. J’aurais dû faire plus attention”.L’avocate générale avait considéré qu’il s’agissait “clairement d’un appel à la haine”, même si “le message est insidieux”. “M. Atal est responsable de ce qu’il poste, il doit assumer”.Cinq jours après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, suivie des bombardements d’Israël sur Gaza, Atal avait partagé avec ses 3,2 millions d’abonnés sur Instagram une vidéo de 35 secondes du prédicateur palestinien Mahmoud Al Hasanat évoquant le sort des enfants de Gaza sous les bombes, puis appelant à “un jour noir sur les juifs”.Prévenu par l’OGC Nice du caractère polémique de ces propos, il avait rapidement supprimé la vidéo de son compte, postant un message d’excuses.Un mois après sa condamnation en première instance, l’OGC Nice, où Youcef Atal évoluait depuis 2018, avait annoncé le départ du joueur pour le club turc d’Adana Demirspor, que celui-ci a ensuite quitté à l’été 2024 pour celui d’Al-Sadd à Doha. 

Burkina junta rallies supporters after claimed coup ‘plot’Wed, 30 Apr 2025 13:03:11 GMT

Several thousand people rallied in support of Burkina Faso’s ruling junta Wednesday, days after the military authorities said they had uncovered a “plot” to overthrow the government.Demonstrators carried giant posters of junta leader Captain Ibrahim Traore and Burkinabe and Russian flags.With placards bearing slogans such as: “Down with imperialism and its local lackeys” and “Full …

Burkina junta rallies supporters after claimed coup ‘plot’Wed, 30 Apr 2025 13:03:11 GMT Read More »

À Paris, les trésors de bronze du Cambodge se dévoilent

Au-delà des temples en pierre, l’art khmer regorge de trésors de bronze auxquels le musée Guimet, à Paris, consacre une exposition, avec en point d’orgue la version restaurée d’une monumentale statue de Vishnu, surnommée “la Joconde du Cambodge”.Intitulée “Bronzes royaux d’Angkor, un art du divin”, l’exposition qui s’ouvre mercredi “va transformer complètement la vision qu’on a de cette cité mythique”, a assuré à la presse Yannick Lintz, présidente du musée national des arts asiatiques – Guimet.Angkor, capitale du royaume khmer pendant plus de six siècles (du IXe au XIV-XVe), inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, est en effet surtout connue pour l’architecture de ses temples, notamment Angkor Vat, et ses statues en pierre.C’est oublier que ces monuments abritaient toute une population de divinités et d’objets de culte fondus en métal précieux, dont le bronze.Mêlant histoire de l’art, technique et religieuse, l’exposition dresse “un panorama complet de l’art du bronze depuis le premier millénaire avant notre ère jusqu’à aujourd’hui”, indique à l’AFP Pierre Baptiste, directeur des collections et de la conservation au musée Guimet.À travers un parcours au sein des sites majeurs du patrimoine khmer, le visiteur découvre ainsi les premières mines de cuivre du Cambodge, les débuts de la métallurgie, les premiers bronzes bouddhiques et hindous au VIIe siècle jusqu’à leur apogée lors de la période angkorienne et, enfin, les réalisations les plus contemporaines. Le tout avec pour fil conducteur la relation entre les souverains commanditaires et les artisans spécialisés, qui démontre que le pouvoir et l’art sont étroitement associés. – “Joconde du Cambodge” – Le clou de cette exposition est, sans aucun doute, le “Vishnu du Mébon occidental”, une sculpture monumentale surnommée par certains “la Joconde du Cambodge”, en référence à l’importance qu’elle revêt pour son pays.Datée du XIe siècle, la sculpture, qui mesurait à l’origine plus de cinq mètres de long, compte parmi les rares représentations de ce dieu de l’hindouisme sous sa forme couchée.Habituellement conservée au musée national du Cambodge, qui a exceptionnellement prêté 126 pièces sur les quelque 210 exposées, cette statue découverte en 1936 sur le site d’Angkor y est montrée de manière jamais vue auparavant. Jusqu’à présent, seulement une partie de l’oeuvre était exposée, à savoir le buste de la statue, la tête, les épaules et les deux bras qui restent. Après un passage l’an dernier au centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), à Paris, pour une série d’analyses, et au laboratoire Arc’Antique, à Nantes, pour une restauration, elle a retrouvé une partie de ses jambes et de son buste grâce à des fragments collectés au fil des années sur son site d’origine mais jusque-là restés en réserve.Rien à voir, cependant, avec la version d’origine qui représentait Vishnu allongé sur un immense serpent, avec la tête du reptile se dressant au-dessus de sa tête et à ses pieds peut-être son épouse Lakshmi, la déesse hindoue de la fortune et la beauté, qui lui massait les jambes, explique Pierre Baptiste.”Et de son nombril, peut-être, sortait une fleur de lotus dirigée vers le ciel sur laquelle était assis le dieu Brahma, le Créateur dans l’hindouisme, qui, doté de quatre visages, crée le nouveau monde”, poursuit le spécialiste.”Parce que c’est ça qu’est cette statue en fait, c’est le symbole de la création du monde”, conclut-il.

Incendies dévastateurs dans la région de Jérusalem, l’armée mobilisée

Les services de secours israéliens étaient en état d’alerte maximale mercredi après le départ de plusieurs incendies dévastateurs, notamment à l’ouest de Jérusalem, les plus importants depuis des années, qui ont fait plusieurs blessés légers et conduit à l’évacuation de plusieurs localités.Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l’armée de se déployer pour maîtriser ces incendies qui se propagent rapidement en raison des vents violents et des températures élevées, qualifiant la situation d'”urgence nationale”.Les services d’urgence du Magen David Adom (MDA) ont déclaré avoir pris en charge au moins 16 personnes légèrement blessées, ajoutant que le seuil d’alerte a été relevé à son niveau maximal.La police israélienne a fermé mercredi l’autoroute entre Jérusalem et Tel Aviv et évacué des communes le long de cet axe routier, dans une zone déjà ravagée par le feu il y a une semaine.”Nous sommes en situation d’urgence nationale et toutes les forces disponibles doivent être mobilisées pour sauver des vies et maîtriser les incendies”, a déclaré Israël Katz dans un communiqué.Au moins cinq localités ont été évacuées, a indiqué la police. Ces localités se situent à environ 30 kilomètres à l’ouest de Jérusalem.Les flammes dévorent des zones boisées près de la route ralliant Latrun à Bet Shemesh et plusieurs hélicoptères s’efforcent de les éteindre, selon un journaliste de l’AFP présent sur place.De nombreux conducteurs ont abandonné leur véhicule au milieu de la route et ont pris la fuite au milieu d’énormes nuages de fumée.- Secours à moto -Des équipes d’ambulances ont été positionnées près des communes proches des incendies et sont prêtes à intervenir, a expliqué un secouriste du MDA, Saar Shai.M. Shai a ajouté qu’une unité de motards avait été envoyée pour venir en aide aux personnes bloquées dans les embouteillages.”Des équipes d’ambulanciers, unités de soins intensifs et véhicules d’intervention immédiate apportent un soutien médical aux opérations de lutte contre les incendies près de Neve Shalom et d’Eshtaol”, des secteurs forestiers à l’ouest de Jérusalem, avait déclaré plus tôt le MDA dans un communiqué.Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui supervise le service de lutte contre les incendies, a annoncé s’être rendu sur les lieux.Dans une vidéo, il a affirmé que des efforts supplémentaires étaient fournis pour venir en aide aux habitants piégés.En raison des conditions météorologiques, la ministre chargée de l’organisation des cérémonies nationales, Miri Regev, a annoncé l’annulation de la principale manifestation du Jour de l’Indépendance prévue mercredi soir à Jérusalem.La semaine dernière, lorsque des incendies dans la même zone s’approchaient de Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait dit envisager de demander des renforts internationaux, avant que les feux ne soient finalement maîtrisés. Les incendies sont fréquents en Israël au printemps et en été en raison des températures élevées.

Une semaine avant le conclave, le suspense reste entier

Quel nom pour le prochain pape? Une semaine avant le début du conclave, les discussions à huis clos s’intensifient au Vatican entre les cardinaux qui laissent filtrer peu d’indices sur leur choix mais évoquent un dénouement rapide.”L’atmosphère est très paisible, c’est un moment de dialogue”, a affirmé le cardinal colombien Jorge Enrique Jimenez Carvajal mercredi matin aux nombreux journalistes qui l’attendaient devant la salle Paul VI au Vatican.C’est là, derrière les grilles du plus petit Etat du monde que se tenait la septième “congrégation générale”, réunion à huis clos où plus de 180 “princes de l’Eglise” dont 124 électeurs ont débattu des priorités pour l’avenir de l’institution deux fois millénaire.Ils ont parlé de la situation économique et financière du Saint-Siège, a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Puis 14 interventions se sont succédé jusqu’à 12H30, notamment sur la polarisation de l’Eglise, les vocations et l’évangélisation, a ajouté M. Bruni, en précisant que la prochaine congrégation générale aurait lieu vendredi à 09H00.Ces réunions permettent aussi de tracer le portrait robot du successeur du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans après 12 ans de pontificat.Parmi eux, un nombre record de 133 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – entreront le 7 mai dans la Chapelle Sixtine, deux cardinaux ayant annoncé leur absence pour raisons de santé.Dans les réunions préparatoires, certains cardinaux venus de très loin doivent déjà se familiariser avec les rouages de l’institution vaticane et apprendre à se connaître entre eux, dans un collège à la diversité inédite.Dans un conclave “on ne parle pas de pression, de polarisation, ni de manipulations”, a assuré Mgr Carvajal. Loin donc de l’image du film américano-britannique “Conclave” qui a suscité un engouement inédit pour l’élection du pape dans le grand public.- “Diversité” -Le successeur s’inscrira-t-il dans la continuité du pape François, défenseur des périphéries, et qui n’a pas hésité à bousculer l’Eglise avec sa parole tranchée et ses réformes? Dans ce collège d’électeurs, quelque 80% des cardinaux ont été désignés par le pape argentin.Toutefois le prochain pape “ne doit pas nécessairement être un François bis, un imitateur de François”, a nuancé dans un entretien à l’AFP le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat.”Je ne suis pas nerveux, mais je suis curieux”, a-t-il ajouté en confiant être “un peu inquiet” devant la responsabilité de la tâche.Interrogé sur la probabilité d’une continuité avec Jorge Bergoglio, le prélat salvadorien Gregorio Rosa Chavez a assuré mercredi: “C’est ce que je ressens, c’est ce que je perçois dans l’atmosphère”.Le poids croissant des évêques africains et asiatiques pourrait aussi peser dans cette élection.”Ce qui me frappe le plus, c’est la diversité: quand les Africains ou les Sud-Américains parlent, ce sont des mondes différents. Pas opposés mais nous, nous avons un regard très euro-centré (…) On voit que nous n’avons pas les mêmes priorités”, a confié mardi un cardinal électeur européen.Pour lui, les réunions sont “une phase d’analyse” où “on écoute, on essaye de comprendre”. Puis “le conclave sera une synthèse avec une personne”.Au conclave, qui sera présidé par le cardinal italien Pietro Parolin, les deux tiers des voix seront nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera ensuite annoncé “urbi et orbi”, autrement dit à la ville de Rome et au monde.Quant à la durée probable du processus, les rares cardinaux acceptant de répondre aux questions pressantes des médias semblaient tabler sur une décision rapide. “Au maximum trois jours”, a prédit le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez.En attendant le début du conclave, les préparatifs se poursuivent pour aménager la chapelle Sixtine, fermée depuis lundi au public.

Une semaine avant le conclave, le suspense reste entier

Quel nom pour le prochain pape? Une semaine avant le début du conclave, les discussions à huis clos s’intensifient au Vatican entre les cardinaux qui laissent filtrer peu d’indices sur leur choix mais évoquent un dénouement rapide.”L’atmosphère est très paisible, c’est un moment de dialogue”, a affirmé le cardinal colombien Jorge Enrique Jimenez Carvajal mercredi matin aux nombreux journalistes qui l’attendaient devant la salle Paul VI au Vatican.C’est là, derrière les grilles du plus petit Etat du monde que se tenait la septième “congrégation générale”, réunion à huis clos où plus de 180 “princes de l’Eglise” dont 124 électeurs ont débattu des priorités pour l’avenir de l’institution deux fois millénaire.Ils ont parlé de la situation économique et financière du Saint-Siège, a indiqué Matteo Bruni, le directeur du service de presse du Vatican.Puis 14 interventions se sont succédé jusqu’à 12H30, notamment sur la polarisation de l’Eglise, les vocations et l’évangélisation, a ajouté M. Bruni, en précisant que la prochaine congrégation générale aurait lieu vendredi à 09H00.Ces réunions permettent aussi de tracer le portrait robot du successeur du pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans après 12 ans de pontificat.Parmi eux, un nombre record de 133 cardinaux électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – entreront le 7 mai dans la Chapelle Sixtine, deux cardinaux ayant annoncé leur absence pour raisons de santé.Dans les réunions préparatoires, certains cardinaux venus de très loin doivent déjà se familiariser avec les rouages de l’institution vaticane et apprendre à se connaître entre eux, dans un collège à la diversité inédite.Dans un conclave “on ne parle pas de pression, de polarisation, ni de manipulations”, a assuré Mgr Carvajal. Loin donc de l’image du film américano-britannique “Conclave” qui a suscité un engouement inédit pour l’élection du pape dans le grand public.- “Diversité” -Le successeur s’inscrira-t-il dans la continuité du pape François, défenseur des périphéries, et qui n’a pas hésité à bousculer l’Eglise avec sa parole tranchée et ses réformes? Dans ce collège d’électeurs, quelque 80% des cardinaux ont été désignés par le pape argentin.Toutefois le prochain pape “ne doit pas nécessairement être un François bis, un imitateur de François”, a nuancé dans un entretien à l’AFP le cardinal espagnol Cristobal Lopez Romero, archevêque de Rabat.”Je ne suis pas nerveux, mais je suis curieux”, a-t-il ajouté en confiant être “un peu inquiet” devant la responsabilité de la tâche.Interrogé sur la probabilité d’une continuité avec Jorge Bergoglio, le prélat salvadorien Gregorio Rosa Chavez a assuré mercredi: “C’est ce que je ressens, c’est ce que je perçois dans l’atmosphère”.Le poids croissant des évêques africains et asiatiques pourrait aussi peser dans cette élection.”Ce qui me frappe le plus, c’est la diversité: quand les Africains ou les Sud-Américains parlent, ce sont des mondes différents. Pas opposés mais nous, nous avons un regard très euro-centré (…) On voit que nous n’avons pas les mêmes priorités”, a confié mardi un cardinal électeur européen.Pour lui, les réunions sont “une phase d’analyse” où “on écoute, on essaye de comprendre”. Puis “le conclave sera une synthèse avec une personne”.Au conclave, qui sera présidé par le cardinal italien Pietro Parolin, les deux tiers des voix seront nécessaires pour désigner un pape, dont le nom sera ensuite annoncé “urbi et orbi”, autrement dit à la ville de Rome et au monde.Quant à la durée probable du processus, les rares cardinaux acceptant de répondre aux questions pressantes des médias semblaient tabler sur une décision rapide. “Au maximum trois jours”, a prédit le cardinal salvadorien Gregorio Rosa Chavez.En attendant le début du conclave, les préparatifs se poursuivent pour aménager la chapelle Sixtine, fermée depuis lundi au public.

Family mourn ponyman hero who died fighting Kashmir attacker

Slain Kashmiri Muslim horseman Syed Adil Shah’s grieving family say they are proud of his “sacrifice” after he wrestled with a gunman as he tried to save tourists in last week’s attack.Shah, 30, had taken visitors on his pony up to the meadows near Pahalgam, a lush green field nestled beneath snow-capped Himalayan peaks on April 22 when gunmen emerged from the treelines.Holidaymakers were enjoying the tranquil meadows when at least three gunmen, still at large despite a massive manhunt, raked the crowds with automatic gunfire, killing 26 men including Shah.”He showed his humanity and that allows us to live on,” his inconsolable father Syed Haidar Shah said from their modest home nestled on wooded slopes.”He sacrificed his own life while trying to save innocent visitors.”Shah was the only Kashmiri killed in the attack. All of the dead were Indians, except for one tourist from neighbouring Nepal, and most were Hindus.It was the worst attack on civilians for a quarter of a century in Muslim-majority Kashmir, for decades a touchstone for conflict between nuclear-armed neighbours India and Pakistan who both claim the region.Survivors said the gunmen separated the men, asked several about their religion, and shot them at close range.They also reported that the gunmen ordered some of the men to recite the Muslim declaration of faith.Those who could not were shot.”He left home that morning after three days of rain to take tourists around on his pony as usual,” Syed Haidar Shah said. “Who knew that this was the last time?”- ‘I am proud of my son’ -Indian police say the gunmen are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba (LeT), designated a terrorist organisation by the United Nations, and two are Pakistani citizens.Pakistan has denied any role in the Pahalgam attack and responded to India’s punitive diplomatic sanctions — including withdrawing visas and closing the main border — with tit-for-tat restrictions.Bellicose statements have prompted worries of a spiral into military action, with calls from several nations for restraint.Indians from Kashmir have reported harassment and intimidation in the wake of the attack.However, commentators such as Shashi Tharoor, writing in the Indian Express, pointed to the “heroism” of Kashmiris such as Shah — and others who helped in the aftermath — and said their courage should be an opportunity to build “national unity”, not division.Shah’s brother, Naushad Hussain, described his horror at hearing reports of the shooting. He set off for the nearest hospital fearing the worst after Shah did not answer his telephone.”Many injured and dead people were being brought to Pahalgam hospital, but I was not allowed to go in to look for my brother,” Hussain said, speaking in their home village of Hapatnar.”One Indian tourist, a woman outside the hospital, told me she was saved by a local ponyman when her husband was killed,” Hussain said.”She said the local man was shot while trying to hold the attacker back.”It was only hours later, after following ambulances carrying the dead to the main city of Srinagar, that he discovered that the dead ponyman was his brother Shah.”There, I saw my brother’s body lying on a stretcher with his shirt torn,” Hussain said.He said he could see “three bullet wounds on his body, one across his neck and two on his upper chest.”Hussain said he also saw marks on his brother’s body.”I could see bruises on his left arm and wrists, which to me clearly indicated he had fought with the attacker,” he said.His father said his son had a very “sharp sense of right and wrong”.”We are not alone in our grief,” Shah senior said. “There are 25 other families, but I am proud of what my son did”.