Première réunion à Paris entre Américains, Européens et Ukrainiens, rendez-vous à Londres

De premières discussions sur l’Ukraine impliquant Américains, Européens et Ukrainiens, se sont déroulées jeudi à Paris, avant une prochaine réunion à Londres, au moment où les négociations de cessez-le-feu initiées par Washington piétinent et où les Européens veulent imposer leur voix.Le président français Emmanuel Macron a salué sur X une “discussion positive et constructive” sur l’Ukraine, estimant que “nous partageons tous la même volonté de paix”, plus de trois ans après l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.”Les échanges se poursuivront dès la semaine prochaine à Londres”, a-t-il précisé, estimant que “la coordination entre alliés est cruciale”, alors que les Européens craignent depuis des semaines d’être mis à l’écart des négociations.”La nouveauté (…) c’est qu’aujourd’hui à Paris, les Etats-Unis, l’Ukraine et les Européens se sont retrouvés autour d’une même table” pour évoquer les pistes vers “une paix juste et durable”, a souligné le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot lors d’une brève allocution.Les Etats-Unis “ont compris qu’une paix juste et durable, une paix durable, ne peut être atteinte qu’avec le consentement et la contribution des Européens”, a insisté le ministre interrogé plus tard sur la chaîne LCI. Tout dialogue avec Moscou sera subordonné au fait qu’elle accepte un “cessez-le-feu sans condition et immédiat”.- Echange Rubio-Lavrov -De son côté, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio, présent à Paris, a appelé son homologue russe Sergueï Lavrov pour lui faire part des intenses échanges de la journée, avant même de s’exprimer publiquement.Il a transmis le “même message” à Moscou qu’aux Européens et aux Ukrainiens, selon un communiqué du département d’Etat: “l’accueil encourageant réservé à Paris au cadre américain montre que la paix est possible si toutes les parties s’engagent à parvenir à un accord”.Les deux hommes “ont convenu de la nécessité de maintenir des canaux de communication rapides, en particulier à la lumière des réunions prévues la semaine prochaine entre des fonctionnaires américains et européens et des représentants ukrainiens”, a pour sa part indiqué le ministère des Affaires étrangères russe sur Telegram.Concernant la réunion de Paris, la présidence ukrainienne a salué “une discussion constructive et positive”, avant de souligner “l’importance du volet humanitaire, notamment le retour des enfants ukrainiens déplacés de force en Russie et la libération des prisonniers de guerre et des otages civils”.Depuis Kiev, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait plus tôt accusé l’émissaire américain Steve Witkoff, qui a aussi participé aux échanges, d’avoir “adopté la stratégie russe”.M. Witkoff, proche ami du président américain Donald Trump, est l’interlocuteur du président russe Vladimir Poutine dans les négociations de cessez-le-feu, et avait déjà été accusé par Kiev de reprendre les éléments de langage du Kremlin.Moscou, pour sa part, a accusé les Européens de vouloir “poursuivre la guerre” et a estimé que “de nombreux pays” tentaient de “perturber” le dialogue bilatéral renaissant entre Moscou et Washington. C’est dans ce climat tendu, et alors que la guerre continue à faire rage sur le terrain – dix personnes ont été tuées par des frappes russes en Ukraine jeudi – que les réunions se sont enchaînées à Paris. Outre les Américains, une délégation ukrainienne de haut niveau dont le chef de la diplomatie Andriï Sybiga, et des conseillers à la sécurité britannique et allemand, ont également participé aux échanges à Paris.Depuis que le président Trump a effectué un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine et dit tenter d’obtenir un cessez-le-feu en Ukraine, les Européens ont été quasiment exclus des discussions.Le président Emmanuel Macron s’est entretenu avec Volodymyr Zelensky à l’issue des réunions, après lui avoir parlé par téléphone en amont des discussions.Le président ukrainien avait appelé jeudi matin à faire “pression” sur le Kremlin pour “mettre fin à (la) guerre et garantir une paix durable”.- Flou sur les garanties de sécurité -Ce troisième déplacement en Europe du secrétaire d’Etat américain intervient alors que des négociations, lancées par l’administration Trump pour une trêve dans le conflit ukrainien qui a débuté en février 2022, peinent à progresser.Sous la pression de Washington, Kiev avait accepté une cessation sans conditions des combats pour 30 jours, ignorée par la Russie.Steve Witkoff a rencontré le président russe pour la troisième fois début avril. Lundi, il a déclaré que les discussions étaient “sur le point” de permettre des avancées.Paris et Londres ont de leur côté monté une “coalition des volontaires”, composée d’une trentaine de pays alliés de l’Ukraine travaillant notamment à la création d’une “force de réassurance” destinée à garantir un éventuel cessez-le-feu et empêcher toute nouvelle attaque de la Russie.Mais un contingent militaire multinational en cas de paix, souhaité par Kiev, est une ligne rouge pour Moscou. Et le sujet n’a pas été abordé en détail dans les compte-rendus émis jeudi par la France. “Les Américains sont prêts à discuter de la question des garanties de sécurité”, s’est borné à dire la présidence française.En parallèle, le ministre américain de la Défense Pete Hegseth a exhorté jeudi son homologue français Sébastien Lecornu, en visite à Washington, à “augmenter les dépenses militaires” et à assumer, avec d’autres pays de l’Otan, “la responsabilité principale de la défense conventionnelle de l’Europe”, selon le Pentagone.bur-cf-fff-cl/dab/phs

Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet

Google a été reconnu coupable jeudi d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet, une deuxième défaite cuisante pour le géant américain des technologies déjà jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne.Une juge fédérale a conclu que Google avait bien établi un monopole sur la publicité numérique, causant des “dommages importants” à ses clients et empêchant ses rivaux de lui faire concurrence.Les autorités américaines de la concurrence accusaient l’entreprise d’imposer des prix artificiellement élevés et un partage inéquitable des recettes aux sites web, grâce à son contrôle des outils de gestion des publicités et des ventes d’espaces publicitaires (comme les bannières).Selon la magistrate, les acquisitions de sociétés spécialisées dans les technologies publicitaires telles que DoubleClick n’étaient pas illégales, mais la façon dont Google les a ensuite utilisées constitue une infraction au droit de la concurrence.Google a fait part de son intention de faire appel, et l’affaire pourrait monter jusqu’à la Cour suprême.”Le tribunal a estimé que nos outils et nos acquisitions, comme DoubleClick, ne nuisent pas à la concurrence”, a souligné Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google, dans une déclaration transmise à l’AFP.  “Nous avons remporté la moitié de cette affaire et nous allons faire appel concernant l’autre moitié”.”L’ampleur des retombées dépendra des recours juridiques utilisés et le calendrier de mise en Å“uvre s’étalera probablement sur des années si Google perd ses appels anticipés”, a commenté pour l’AFP Evelyn Mitchell-Wolf, analyste principale chez Emarketer.- “Marée antitrust” -“Mais le tableau d’ensemble est clair comme de l’eau de roche : la marée antitrust s’est retournée contre Google et d’autres géants de la publicité numérique.”Le groupe californien a déjà été reconnu coupable en août 2024 d’abus de position dominante sur un autre dossier, celui de la recherche sur internet. Sur les outils publicitaires numériques, le gouvernement de Joe Biden avait porté plainte contre la firme en janvier 2023. Le procès a eu lieu en septembre dernier.”Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d’échanges de publicités sur internet”, a conclu la juge fédérale Leonie Brinkem.Dans une décision de 115 pages, elle explique comment la société a lié dans ses contrats les outils technologiques et la vente d’espaces publicitaires, empêchant tout rival d’émerger.”Tout le monde, des grands organes de presse aux petits blogueurs indépendants, a subi un préjudice financier à cause du comportement de Google”, a réagi jeudi Letitia James, la procureure générale de New York, dans un communiqué qui salue une “grande victoire”.Les méthodes de Google “rendent plus difficile d’offrir un contenu en ligne gratuit et de haute qualité pour tout le monde”, a-t-elle insisté.- “Remèdes” -Pendant le procès, la défense avait fustigé une version selon elle dépassée d’internet, ignorant le contexte actuel, où les publicités sont aussi placées dans les résultats de recherche, les applications mobiles et les réseaux sociaux.La juge a donné sept jours aux parties pour lui remettre un calendrier pour la suite de la procédure, afin de déterminer les “remèdes” à cette situation. Elle prononcera ensuite la peine. Mais l’issue du dossier pourrait au final être déterminée par la nouvelle administration.Le président Donald Trump avait en effet laissé entendre en octobre qu’il n’était pas favorable au démantèlement de Google, qui pénaliserait les États-Unis sur la scène internationale.Après des années d’enquêtes et de plaintes contre les entreprises technologiques et leurs monopoles, Google est la première entreprise à faire face à d’éventuelles conséquences.Dans l’affaire sur la recherche en ligne, où Google a été jugé coupable l’année dernière, le parquet réclame qu’il se sépare de son navigateur Chrome. Il veut aussi lui interdire de passer des accords avec les fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils.Le procès de Meta (Facebook, Instagram) s’est par ailleurs ouvert lundi à Washington. Le géant des réseaux sociaux est accusé d’avoir acquis Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans afin d’étouffer toute concurrence potentielle à ses services.

Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet

Google a été reconnu coupable jeudi d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet, une deuxième défaite cuisante pour le géant américain des technologies déjà jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne.Une juge fédérale a conclu que Google avait bien établi un monopole sur la publicité numérique, causant des “dommages importants” à ses clients et empêchant ses rivaux de lui faire concurrence.Les autorités américaines de la concurrence accusaient l’entreprise d’imposer des prix artificiellement élevés et un partage inéquitable des recettes aux sites web, grâce à son contrôle des outils de gestion des publicités et des ventes d’espaces publicitaires (comme les bannières).Selon la magistrate, les acquisitions de sociétés spécialisées dans les technologies publicitaires telles que DoubleClick n’étaient pas illégales, mais la façon dont Google les a ensuite utilisées constitue une infraction au droit de la concurrence.Google a fait part de son intention de faire appel, et l’affaire pourrait monter jusqu’à la Cour suprême.”Le tribunal a estimé que nos outils et nos acquisitions, comme DoubleClick, ne nuisent pas à la concurrence”, a souligné Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google, dans une déclaration transmise à l’AFP.  “Nous avons remporté la moitié de cette affaire et nous allons faire appel concernant l’autre moitié”.”L’ampleur des retombées dépendra des recours juridiques utilisés et le calendrier de mise en Å“uvre s’étalera probablement sur des années si Google perd ses appels anticipés”, a commenté pour l’AFP Evelyn Mitchell-Wolf, analyste principale chez Emarketer.- “Marée antitrust” -“Mais le tableau d’ensemble est clair comme de l’eau de roche : la marée antitrust s’est retournée contre Google et d’autres géants de la publicité numérique.”Le groupe californien a déjà été reconnu coupable en août 2024 d’abus de position dominante sur un autre dossier, celui de la recherche sur internet. Sur les outils publicitaires numériques, le gouvernement de Joe Biden avait porté plainte contre la firme en janvier 2023. Le procès a eu lieu en septembre dernier.”Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d’échanges de publicités sur internet”, a conclu la juge fédérale Leonie Brinkem.Dans une décision de 115 pages, elle explique comment la société a lié dans ses contrats les outils technologiques et la vente d’espaces publicitaires, empêchant tout rival d’émerger.”Tout le monde, des grands organes de presse aux petits blogueurs indépendants, a subi un préjudice financier à cause du comportement de Google”, a réagi jeudi Letitia James, la procureure générale de New York, dans un communiqué qui salue une “grande victoire”.Les méthodes de Google “rendent plus difficile d’offrir un contenu en ligne gratuit et de haute qualité pour tout le monde”, a-t-elle insisté.- “Remèdes” -Pendant le procès, la défense avait fustigé une version selon elle dépassée d’internet, ignorant le contexte actuel, où les publicités sont aussi placées dans les résultats de recherche, les applications mobiles et les réseaux sociaux.La juge a donné sept jours aux parties pour lui remettre un calendrier pour la suite de la procédure, afin de déterminer les “remèdes” à cette situation. Elle prononcera ensuite la peine. Mais l’issue du dossier pourrait au final être déterminée par la nouvelle administration.Le président Donald Trump avait en effet laissé entendre en octobre qu’il n’était pas favorable au démantèlement de Google, qui pénaliserait les États-Unis sur la scène internationale.Après des années d’enquêtes et de plaintes contre les entreprises technologiques et leurs monopoles, Google est la première entreprise à faire face à d’éventuelles conséquences.Dans l’affaire sur la recherche en ligne, où Google a été jugé coupable l’année dernière, le parquet réclame qu’il se sépare de son navigateur Chrome. Il veut aussi lui interdire de passer des accords avec les fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils.Le procès de Meta (Facebook, Instagram) s’est par ailleurs ouvert lundi à Washington. Le géant des réseaux sociaux est accusé d’avoir acquis Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans afin d’étouffer toute concurrence potentielle à ses services.

Pour la justice américaine, Google a monopolisé le marché de la publicité sur internet

Google a été reconnu coupable jeudi d’avoir abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité sur internet, une deuxième défaite cuisante pour le géant américain des technologies déjà jugé coupable de pratiques anticoncurrentielles dans la recherche en ligne.Une juge fédérale a conclu que Google avait bien établi un monopole sur la publicité numérique, causant des “dommages importants” à ses clients et empêchant ses rivaux de lui faire concurrence.Les autorités américaines de la concurrence accusaient l’entreprise d’imposer des prix artificiellement élevés et un partage inéquitable des recettes aux sites web, grâce à son contrôle des outils de gestion des publicités et des ventes d’espaces publicitaires (comme les bannières).Selon la magistrate, les acquisitions de sociétés spécialisées dans les technologies publicitaires telles que DoubleClick n’étaient pas illégales, mais la façon dont Google les a ensuite utilisées constitue une infraction au droit de la concurrence.Google a fait part de son intention de faire appel, et l’affaire pourrait monter jusqu’à la Cour suprême.”Le tribunal a estimé que nos outils et nos acquisitions, comme DoubleClick, ne nuisent pas à la concurrence”, a souligné Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google, dans une déclaration transmise à l’AFP.  “Nous avons remporté la moitié de cette affaire et nous allons faire appel concernant l’autre moitié”.”L’ampleur des retombées dépendra des recours juridiques utilisés et le calendrier de mise en Å“uvre s’étalera probablement sur des années si Google perd ses appels anticipés”, a commenté pour l’AFP Evelyn Mitchell-Wolf, analyste principale chez Emarketer.- “Marée antitrust” -“Mais le tableau d’ensemble est clair comme de l’eau de roche : la marée antitrust s’est retournée contre Google et d’autres géants de la publicité numérique.”Le groupe californien a déjà été reconnu coupable en août 2024 d’abus de position dominante sur un autre dossier, celui de la recherche sur internet. Sur les outils publicitaires numériques, le gouvernement de Joe Biden avait porté plainte contre la firme en janvier 2023. Le procès a eu lieu en septembre dernier.”Les plaignants ont prouvé que Google avait sciemment entrepris une série d’actions anticoncurrentielles pour atteindre et conserver un pouvoir de monopole dans le serveur de publications publicitaires et dans les marchés d’échanges de publicités sur internet”, a conclu la juge fédérale Leonie Brinkem.Dans une décision de 115 pages, elle explique comment la société a lié dans ses contrats les outils technologiques et la vente d’espaces publicitaires, empêchant tout rival d’émerger.”Tout le monde, des grands organes de presse aux petits blogueurs indépendants, a subi un préjudice financier à cause du comportement de Google”, a réagi jeudi Letitia James, la procureure générale de New York, dans un communiqué qui salue une “grande victoire”.Les méthodes de Google “rendent plus difficile d’offrir un contenu en ligne gratuit et de haute qualité pour tout le monde”, a-t-elle insisté.- “Remèdes” -Pendant le procès, la défense avait fustigé une version selon elle dépassée d’internet, ignorant le contexte actuel, où les publicités sont aussi placées dans les résultats de recherche, les applications mobiles et les réseaux sociaux.La juge a donné sept jours aux parties pour lui remettre un calendrier pour la suite de la procédure, afin de déterminer les “remèdes” à cette situation. Elle prononcera ensuite la peine. Mais l’issue du dossier pourrait au final être déterminée par la nouvelle administration.Le président Donald Trump avait en effet laissé entendre en octobre qu’il n’était pas favorable au démantèlement de Google, qui pénaliserait les États-Unis sur la scène internationale.Après des années d’enquêtes et de plaintes contre les entreprises technologiques et leurs monopoles, Google est la première entreprise à faire face à d’éventuelles conséquences.Dans l’affaire sur la recherche en ligne, où Google a été jugé coupable l’année dernière, le parquet réclame qu’il se sépare de son navigateur Chrome. Il veut aussi lui interdire de passer des accords avec les fabricants de smartphones pour installer son moteur de recherche par défaut sur leurs appareils.Le procès de Meta (Facebook, Instagram) s’est par ailleurs ouvert lundi à Washington. Le géant des réseaux sociaux est accusé d’avoir acquis Instagram et WhatsApp il y a plus de dix ans afin d’étouffer toute concurrence potentielle à ses services.

Netflix earnings top forecasts despite economic turmoil

Netflix on Thursday reported quarterly earnings slightly better than analysts expected, saying it is staying focused on what it can control as the overall economy is roiled by US President Donald Trump’s trade war.The streaming television service declared itself “off to a good start in 2025″ with a profit of $2.9 billion on revenue of $10.5 billion in the first quarter of the year. Revenue grew thanks to higher subscription and ad earnings, along with the timing of some expenses, according to Netflix.Shares in the Silicon Valley-based company were up nearly three percent in after-market trades.”The will-they-or-won’t-they tariff situation is destruction to many industries and will make entertainment more expensive to produce,” said Emarketer senior analyst Ross Benes.”But Netflix is poised to withstand the strain better than most of its competitors, at least initially, due to its low reliance on ad revenues and its favorable cancellation rates compared to its peers.”Netflix is paying close attention to consumer sentiment and the direction of the broader economy, co-chief executive Greg Peters told financial analysts on an earnings call.”We remain focused on the things that we can control, and improving the value of Netflix is the big one,” co-chief executive Ted Sarandos added.”Historically, in tougher economies, home entertainment value is really important to consumer households.”Netflix does most of its spending on content in the United States, but produces original shows or films in some 50 countries, according to Sarandos.- Live programming and games -Netflix early this year increased prices in Argentina, Canada, Portugal and the United States.In a bid to boost sputtering growth, the company launched an ad-subsidized offering in late 2023 around the same time as a crackdown on sharing passwords.Netflix has been steadily improving its ad platform as viewers continue to turn away from traditional television to streaming shows on demand.”We’re executing on our 2025 priorities: improving our series and film offering and growing our ads business; further developing newer initiatives like live programming and games; and sustaining healthy revenue and profit growth,” Netflix said in a letter to shareholders.Netflix forecast revenue growth of 15 percent in the current quarter, crediting its lineup of shows and films along with improvements to its ad platform.”We remain optimistic about our 2025 slate with a lineup that includes returning favorites, series finales, new discoveries and unexpected surprises designed to thrill our members,” Netflix told shareholders.Netflix touted hits including its “Adolescence” series that has logged some 124 million views, and the Spanish-language film “Counterattack” from Mexico.Netflix said in February it would spend $1 billion over four years producing content in Mexico, in a boost to that government’s efforts to attract investment in the face of US tariff threats.Investors view Netflix as a rare haven in a stock market vexed by Trump’s stop-start tariff plans targeting dozens of trade partners.This quarter marks a shift by Netflix to stop reporting subscriber numbers along with its earnings figures.The company, considered by analysts as the leading video streaming service, finished out last year with more than 300 million subscribers.”Netflix is part of a broader industry shift away from focusing on how many new viewers are obtained to focusing on how much money viewers are bringing in,” analyst Benes said.

US Supreme Court to hear Trump birthright citizenship case next month

The US Supreme Court announced Thursday it would hear arguments next month on President Donald Trump’s push to end birthright citizenship — a principle enshrined in the Constitution for over 150 years.The Trump administration had filed an emergency application asking the justices to lift or limit lower court rulings that paused an executive order he signed on his first day in office.Under that order, which was due to take effect February 19, children born to parents in the United States illegally or on temporary visas would not automatically become US citizens, radically altering the interpretation of the Constitution’s 14th Amendment.Offering no commentary on the case, the court said it would hear oral arguments on May 15, while leaving the halts in place.When asked about the development Thursday, Trump said he was “so happy.””I think the case has been so misunderstood — that case, birthright citizenship, is about slavery,” he told reporters in the Oval Office.The 14th Amendment was one of several amendments enacted in the wake of the Civil War to guarantee rights to formerly enslaved people, and says, in part: “All persons born or naturalized in the United States, and subject to the jurisdiction thereof, are citizens of the United States.”Trump’s order was premised on the idea that anyone in the United States illegally, or on a visa, was not “subject to the jurisdiction” of the country, and therefore excluded from this category.The Supreme Court, in a landmark 1898 case, previously rejected such a narrow definition.District Judge John Coughenour, who heard one of the cases challenging the action in Washington state, described the executive order as “blatantly unconstitutional.””I’ve been on the bench for over four decades, I can’t remember another case where the question presented is as clear as this one is,” said Coughenour, who was appointed by a Republican president, Ronald Reagan.The birthright citizenship issue will be just one at play in the May 15 hearing, as the justices have technically been asked in the case to limit nationwide injunctions against Trump’s policies.Like the halt on his birthright citizenship order, many of his other actions have been blocked by lower courts as they work their way through the legal system.The Trump administration argues that lower courts should be limited in applying halts to policy on a national scale, saying they “gravely encroach on the President’s executive power.””This situation is intolerable,” the Trump administration wrote in its emergency request, noting that the number of such injunctions have soared under his presidency.The Supreme Court has a 6-3 conservative majority, though it is unclear if the case will break down along ideological lines.The issue has become a rallying cry for Trump and his Republican allies, who accuse the judiciary of stymying his agenda against the will of voters.Democratic opponents however point to the onslaught of actions by the Trump administration in its rampaging first few months.The Republican-controlled House of Representatives passed a bill last week to limit judges’ power to issue nationwide injunctions, though the text likely has no chance of passing the Senate.

Présidentielle en Côte d’Ivoire: Tidjane Thiam élu candidat du principal parti d’opposition

L’ancien ministre et banquier international Tidjane Thiam a été élu jeudi candidat du principal parti d’opposition pour la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire, lors d’une convention à laquelle il était le seul à se présenter.Mais tout n’est pas gagné pour autant: actuellement hors du pays, M. Thiam, 62 ans, est bousculé par une polémique sur sa nationalité qui pourrait le fragiliser dans sa course à la présidence.Dans le même temps, à six mois du scrutin dans le pays le plus riche de l’Afrique de l’ouest francophone, des tensions secouent le paysage politique, notamment liées à l’inéligibilité de trois opposants, dont l’ancien président Laurent Gbagbo.De son côté, le président Alassane Ouattara, 83 ans, n’a pas indiqué s’il comptait ou non briguer un quatrième mandat mais s’est dit en janvier “désireux de continuer à servir son pays”.Tidjane Thiam a obtenu 99,50% des voix exprimées, soit 5.321, avec un taux de participation de 93,17%, selon les résultats globaux provisoires. A l’annonce des résultats, la centaine de militants a scandé “Titi président”, le surnom de leur champion, avant d’entonner l’hymne du parti.”Nous sommes aux anges, très heureux, très fiers du résultat. C’est la confirmation que notre chef a toujours été le choix de la base”, a indiqué à l’AFP Eugénie Kouadio, conseillère régionale. Grâce à ses années passées à l’étranger, “il n’a pas de passé conflictuel, contrairement aux autres candidats”, a renchéri André N’Guessan, 48 ans, qui travaille dans une institution internationale.Plusieurs milliers de militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) – seulement des membres d’organes décisionnaires ou des responsables de sections – étaient appelés mercredi à glisser leur bulletin dans près de 400 bureaux installés dans le pays et à l’étranger.- Pas “bien connu” -Pour le politologue Geoffroy Kouao, M. Thiam n’est pas “bien connu des Ivoiriens” et “le PDCI doit redoubler d’efforts en termes de communication politique et de rencontres”.Le chef du PDCI a en effet été absent du pays pendant plus de 20 ans pour une carrière à l’étranger à la tête de grandes entreprises financières telles Aviva, Prudential ou Credit Suisse.Dans son entourage, on assure que son expérience internationale est un atout et que sa popularité reste intacte à travers tout le pays.La campagne de Tidjane Thiam est d’autre part parasitée depuis plusieurs semaines par une polémique concernant sa nationalité.Né en Côte d’Ivoire, il a acquis la nationalité française en 1987 et y a renoncé en mars dernier, afin de se présenter à la présidentielle, scrutin pour lequel un candidat ne peut être binational.Mais selon ses détracteurs, l’acquisition d’une autre nationalité l’a automatiquement déchu de sa nationalité ivoirienne, en vertu de l’article 48 du code de la nationalité, datant des années 1960.Le PDCI a dénoncé des “manÅ“uvres” du pouvoir afin d’empêcher M. Thiam d’être candidat. “Ce sont des manipulations du parti au pouvoir pour empêcher un candidat qui fait peur d’aller aux élections”, a renchéri Claude M’Bahia, ingénieur de 59 ans, présent lors de la proclamation des résultats.Jeudi soir, Tidjane Thiam s’est réjouit de sa victoire et a remercié ses militants qui l’ont “honoré” en dépit de “tout le venin qui a été distillé” concernant sa “nationalité” et “sa personnalité”.”Octobre 2025 est encore loin, je sais que je ne serai pas épargné”, a-t-il ajouté dans une interview diffusée sur les réseaux sociaux.La commission électorale a par ailleurs rejeté jeudi les requêtes contestant l’inscription de M.Thiam sur les listes électorales, une procédure judiciaire est toutefois toujours en cours.- Des opposants inéligibles -Mais à mesure que l’échéance approche, les tensions montent dans l’opposition, qui multiplie les meetings. Trois figures politiques ont affirmé leur intention d’être candidates à la présidentielle, même si elles sont inéligibles en raison de condamnations judiciaires.Il s’agit de l’ancien président Laurent Gbagbo (2000-2011), investi par le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), de son ancien bras droit Charles Blé Goudé, et de l’ancien Premier ministre et ex-chef rebelle Guillaume Soro, en exil. Le nom des trois hommes n’apparaît pas sur la liste électorale provisoire, dont la version définitive sera publiée en juin.En outre, le PDCI de Thiam et le PPA-CI de Gbagbo ont annoncé suspendre leur participation à la Commission électorale, en dénonçant le manque d’indépendance de cet organe chargé d’organiser les élections.Le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), a répondu qu’il “n’entend pas se laisser distraire par tout ce vacarme orchestré par une opposition qui, en réalité, a peur des élections”.

Ligue Europa: l’OL finit en enfer chez Manchester (5-4)

Lyon est passé du rêve au cauchemar jeudi à Old Trafford, fauché 5-4 au bout d’une prolongation où il a mené de deux buts, à dix contre onze, avant de laisser filer Manchester United en demi-finale de Ligue Europa.Les “Red Devils” ont remporté une bataille épique, diabolique, historique et époustouflante face à des Lyonnais passés par toutes les émotions, jusqu’à la terrible désillusion de l’élimination.L’OL a encaissé deux buts en première période, opéré une remontée fantastique en seconde, perdu son capitaine Corentin Tolisso sur carton rouge juste avant une prolongation infernale, où il a marqué deux buts avant d’en encaisser trois.”On croyait que c’était déjà fini. Un match comme ça, c’est jamais fini, ici. On doit être plus exigeant”, a réagi Malick Fofana sur Canal Plus. “Honnêtement je pense que c’est le match le plus incroyable de ma vie. Trois buts en cinq minutes…”, s’est extasié Leny Yoro dans le camp opposé.Le “Théâtre des rêves”, surnom du mythique stade d’Old Trafford, s’est réveillé au coeur d’une saison morose pour l’actuel quatorzième de Premier League, qui n’a plus que la Ligue Europa pour enivrer ses supporters.L’équipe de Ruben Amorim affrontera l’Athletic Bilbao le mois prochain, avec l’espoir de se hisser en finale et de décrocher, en cas de victoire, le précieux ticket qualificatif pour la Ligue des champions.Pour la jouer la saison prochaine, les Lyonnais devront eux poursuivre leur mission en Ligue 1 après avoir effacé cette incroyable sortie de route dans le nord de l’Angleterre.Rayan Cherki (105e, 3-2) et Alexandre Lacazette (110e, 4-2), sur penalty, ont bien crû offrir à leurs bruyants supporters un final de rêve, mais les Red Devils les ont envoyé en enfer avec un penalty de Bruno Fernandes (114e) et des buts de Kobbie Mainoo (120e) et Harry Maguire (120e+1).Ces trois coups de poignard ont représenté l’ultime moment dramatique d’une rencontre qui en a connu de multiples tout au long d’une soirée à rebondissements, où chaque équipe a dominé l’autre à tour de rôle.- Onana en première ligne -Les Lyonnais ont d’abord péché par tendresse et naïveté, été pris en défaut par des longs ballons dans le dos, souvent, et peut-être été pris aussi, un peu, par l’enjeu d’un sommet qu’ils n’ont pas l’habitude de disputer.Dix minutes ont suffi à Manchester pour punir les visiteurs, surpris par une ouverture sautée de Noussair Mazraoui en direction de Bruno Fernandes, un bon contrôle orienté de Rasmus Hojlund puis un centre en retrait du Danois vers Manuel Ugarte, laissé seul (10e, 1-0).Sur un long ballon, encore, Maguire a trouvé Diogo Dalot dans la surface, le Portugais a mis son corps en opposition devant Nicolas Tagliafico et déclenché, en tombant, un tir entré avec l’aide d’un poteau (45e+1).Le même Dalot avait adressé plus tôt une passe longue distance calibrée pour le capitaine Fernandes, auteur d’une sublime volée sur la barre transversale (36e).Et contrairement au match aller, où Andre Onana avait fauté deux fois sur les buts lyonnais (2-2), le gardien camerounais s’est longtemps montré intraitable quand les Français sont parvenus à créer le danger.Il a marqué son territoire avec une sortie autoritaire, poing en avant (17e), il a claqué une tête de Paul Akouokou (22e) après un corner de Rayan Cherki, et mis fin à une chevauchée dont le dribbleur français a le secret (32e).En seconde période, il était encore là pour écarter une frappe en pivot de Corentin Tolisso (54e) et un missile d’Ainsley Maitland-Niles (75e).La pression était pourtant énorme sur lui, après une polémique ayant précédé le match aller (il avait jugé son équipe “meilleure” que l’OL), ses erreurs au Groupama stadium et sa mise à l’écart le week-end dernier en championnat, officiellement pour lui permettre de s’oxygéner.Les supporters lyonnais l’ont copieusement sifflé et insulté dès les premières minutes, et le gardien est venu célébrer l’ouverture du score devant eux, avec un geste chambreur et une petite danse.Le parcage visiteur a retrouvé toute sa voix quand Tolisso (71e, 2-1) et Nicolas Tagliafico (78e, 2-2) ont remis l’OL à flots. Mais il s’est éteint au bout d’une nuit finalement tragique.