Rentrée des radios: des nouvelles voix et Radio France en grève

Les radios ont fait leur rentrée lundi avec une fausse note à Radio France: des antennes sont perturbées par une grève qui a touché en particulier France Inter, station la plus écoutée du pays, qui pourrait se poursuivre.La matinale de France Inter présentée par Nicolas Demorand a ainsi été largement entrecoupée de plages musicales. Benjamin Duhamel, recrue vedette après le départ de Léa Salamé pour le 20H00 de France 2, a cependant conduit l’interview de la romancière belge Amélie Nothomb, avant la chronique humoristique de Bertrand Chameroy, autre nouvelle voix.M. Demorand a expliqué que cet appel à la grève illimitée des syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA avait été lancé “contre la stratégie éditoriale et contre les réformes menées par la direction” de Radio France. Parmi elles: l’arrêt de la radio Mouv’  dédiée au Rap et au Hip Hop sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu) et l’arrêt d’émissions d’investigation et de reportage.La programmation a également été perturbée sur France Culture, tandis que la matinale de Franceinfo a pu se dérouler normalement. Sur Ici, “nous ne sommes pas en mesure de diffuser tous les programmes”, lisait-on sur le site de l’ancien réseau France Bleu.- “Été indien social” -En assemblée générale des personnels lundi, les représentants syndicaux ont salué la “réussite” de leur mobilisation. Il y a eu 10,7% de grévistes sur la journée, et 4,5% parmi les journalistes, selon la direction. Après un premier round vendredi, de nouvelles discussions lundi après-midi sont restées infructueuses, malgré plusieurs propositions mises sur la table. Ces pourparlers reprendront mercredi.”Deux points durs demeurent: la grille éditoriale d’Ici et les modes de production” (utilisation des technologies notamment), a précisé à l’AFP la directrice des ressources humaines de Radio France, Charlotte Ballero. L’heure n’est pas à “lever la grève”, a prévenu Lionel Thompson (CGT), se félicitant d’avoir “ouvert le bal de l’été indien social”. “Il va falloir tenir”, a ajouté Delphine Merlaud (Sud). Une première grève, très suivie, avait eu lieu du 26 au 29 juin.Elle avait immédiatement été suivie d’une deuxième, mais pour un motif différent: contre le projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Il prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).- Lapix arrive sur RTL -Après un parcours parlementaire heurté, ce texte devrait revenir à l’Assemblée nationale à l’automne.Selon les dernières mesures d’audience de Médiamétrie, Radio France a enregistré une saison 2024-2025 record sur plusieurs antennes et France Inter a augmenté son avance comme première radio du pays.Ailleurs, la rentrée radiophonique s’est déroulée sans encombres.Parmi les nouvelles têtes d’affiche, la journaliste Pascale de la Tour du Pin, ancienne de la chaîne de télévision C8, a donné le coup d’envoi à 05H00 sur RMC au côté de Matthieu Belliard. Cette “pré-matinale” est retransmise également sur la chaîne RMC Story.Pour sa part, Marc-Olivier Fogiel, qui a dirigé la chaîne BFMTV pendant cinq ans, a fait son retour derrière un micro, celui de RTL, pour une interview dans la matinale de Thomas Sotto.La deuxième radio de France a largement remanié sa grille, et recruté l’ex-star du 20H00 de France 2 Anne-Sophie Lapix, qui remplace Yves Calvi au 18/20. La journaliste va également mener des entretiens le dimanche sur la chaîne M6, dans le même groupe audiovisuel.”Je n’ai jamais fait de radio, ça va être excitant, amusant, vivifiant”, a-t-elle assuré à l’AFP.Du côté d’Europe 1, la journaliste Christine Kelly, figure de CNews, a pris l’antenne à 11H30 sur une tranche précédemment occupée par Pascal Praud, qui a basculé sur le 16H00-18H00 auparavant animé par Cyril Hanouna.Ce dernier a quitté les médias du milliardaire Vincent Bolloré et fera une double rentrée le 1er septembre, à la télévision sur W9 et sur Fun Radio.Sud Radio démarrera de même ses nouveaux programmes la semaine prochaine, avec le journaliste licencié par Radio France Jean-François Achilli pour une interview politique matinale et l’influenceuse Magali Berdah pour une émission de débats avec des politiques de 20h à 21h.pr-mch-hh-reb-cka/clr/dro

Rentrée des radios: des nouvelles voix et Radio France en grève

Les radios ont fait leur rentrée lundi avec une fausse note à Radio France: des antennes sont perturbées par une grève qui a touché en particulier France Inter, station la plus écoutée du pays, qui pourrait se poursuivre.La matinale de France Inter présentée par Nicolas Demorand a ainsi été largement entrecoupée de plages musicales. Benjamin Duhamel, recrue vedette après le départ de Léa Salamé pour le 20H00 de France 2, a cependant conduit l’interview de la romancière belge Amélie Nothomb, avant la chronique humoristique de Bertrand Chameroy, autre nouvelle voix.M. Demorand a expliqué que cet appel à la grève illimitée des syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA avait été lancé “contre la stratégie éditoriale et contre les réformes menées par la direction” de Radio France. Parmi elles: l’arrêt de la radio Mouv’  dédiée au Rap et au Hip Hop sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu) et l’arrêt d’émissions d’investigation et de reportage.La programmation a également été perturbée sur France Culture, tandis que la matinale de Franceinfo a pu se dérouler normalement. Sur Ici, “nous ne sommes pas en mesure de diffuser tous les programmes”, lisait-on sur le site de l’ancien réseau France Bleu.- “Été indien social” -En assemblée générale des personnels lundi, les représentants syndicaux ont salué la “réussite” de leur mobilisation. Il y a eu 10,7% de grévistes sur la journée, et 4,5% parmi les journalistes, selon la direction. Après un premier round vendredi, de nouvelles discussions lundi après-midi sont restées infructueuses, malgré plusieurs propositions mises sur la table. Ces pourparlers reprendront mercredi.”Deux points durs demeurent: la grille éditoriale d’Ici et les modes de production” (utilisation des technologies notamment), a précisé à l’AFP la directrice des ressources humaines de Radio France, Charlotte Ballero. L’heure n’est pas à “lever la grève”, a prévenu Lionel Thompson (CGT), se félicitant d’avoir “ouvert le bal de l’été indien social”. “Il va falloir tenir”, a ajouté Delphine Merlaud (Sud). Une première grève, très suivie, avait eu lieu du 26 au 29 juin.Elle avait immédiatement été suivie d’une deuxième, mais pour un motif différent: contre le projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Il prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).- Lapix arrive sur RTL -Après un parcours parlementaire heurté, ce texte devrait revenir à l’Assemblée nationale à l’automne.Selon les dernières mesures d’audience de Médiamétrie, Radio France a enregistré une saison 2024-2025 record sur plusieurs antennes et France Inter a augmenté son avance comme première radio du pays.Ailleurs, la rentrée radiophonique s’est déroulée sans encombres.Parmi les nouvelles têtes d’affiche, la journaliste Pascale de la Tour du Pin, ancienne de la chaîne de télévision C8, a donné le coup d’envoi à 05H00 sur RMC au côté de Matthieu Belliard. Cette “pré-matinale” est retransmise également sur la chaîne RMC Story.Pour sa part, Marc-Olivier Fogiel, qui a dirigé la chaîne BFMTV pendant cinq ans, a fait son retour derrière un micro, celui de RTL, pour une interview dans la matinale de Thomas Sotto.La deuxième radio de France a largement remanié sa grille, et recruté l’ex-star du 20H00 de France 2 Anne-Sophie Lapix, qui remplace Yves Calvi au 18/20. La journaliste va également mener des entretiens le dimanche sur la chaîne M6, dans le même groupe audiovisuel.”Je n’ai jamais fait de radio, ça va être excitant, amusant, vivifiant”, a-t-elle assuré à l’AFP.Du côté d’Europe 1, la journaliste Christine Kelly, figure de CNews, a pris l’antenne à 11H30 sur une tranche précédemment occupée par Pascal Praud, qui a basculé sur le 16H00-18H00 auparavant animé par Cyril Hanouna.Ce dernier a quitté les médias du milliardaire Vincent Bolloré et fera une double rentrée le 1er septembre, à la télévision sur W9 et sur Fun Radio.Sud Radio démarrera de même ses nouveaux programmes la semaine prochaine, avec le journaliste licencié par Radio France Jean-François Achilli pour une interview politique matinale et l’influenceuse Magali Berdah pour une émission de débats avec des politiques de 20h à 21h.pr-mch-hh-reb-cka/clr/dro

Rentrée des radios: des nouvelles voix et Radio France en grève

Les radios ont fait leur rentrée lundi avec une fausse note à Radio France: des antennes sont perturbées par une grève qui a touché en particulier France Inter, station la plus écoutée du pays, qui pourrait se poursuivre.La matinale de France Inter présentée par Nicolas Demorand a ainsi été largement entrecoupée de plages musicales. Benjamin Duhamel, recrue vedette après le départ de Léa Salamé pour le 20H00 de France 2, a cependant conduit l’interview de la romancière belge Amélie Nothomb, avant la chronique humoristique de Bertrand Chameroy, autre nouvelle voix.M. Demorand a expliqué que cet appel à la grève illimitée des syndicats CFDT, CGT, FO, SNJ, SUD et UNSA avait été lancé “contre la stratégie éditoriale et contre les réformes menées par la direction” de Radio France. Parmi elles: l’arrêt de la radio Mouv’  dédiée au Rap et au Hip Hop sur la FM, des changements éditoriaux au sein d’Ici (ex-France Bleu) et l’arrêt d’émissions d’investigation et de reportage.La programmation a également été perturbée sur France Culture, tandis que la matinale de Franceinfo a pu se dérouler normalement. Sur Ici, “nous ne sommes pas en mesure de diffuser tous les programmes”, lisait-on sur le site de l’ancien réseau France Bleu.- “Été indien social” -En assemblée générale des personnels lundi, les représentants syndicaux ont salué la “réussite” de leur mobilisation. Il y a eu 10,7% de grévistes sur la journée, et 4,5% parmi les journalistes, selon la direction. Après un premier round vendredi, de nouvelles discussions lundi après-midi sont restées infructueuses, malgré plusieurs propositions mises sur la table. Ces pourparlers reprendront mercredi.”Deux points durs demeurent: la grille éditoriale d’Ici et les modes de production” (utilisation des technologies notamment), a précisé à l’AFP la directrice des ressources humaines de Radio France, Charlotte Ballero. L’heure n’est pas à “lever la grève”, a prévenu Lionel Thompson (CGT), se félicitant d’avoir “ouvert le bal de l’été indien social”. “Il va falloir tenir”, a ajouté Delphine Merlaud (Sud). Une première grève, très suivie, avait eu lieu du 26 au 29 juin.Elle avait immédiatement été suivie d’une deuxième, mais pour un motif différent: contre le projet de réforme de l’audiovisuel public porté par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Il prévoit de créer une holding, France Médias, qui chapeauterait France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).- Lapix arrive sur RTL -Après un parcours parlementaire heurté, ce texte devrait revenir à l’Assemblée nationale à l’automne.Selon les dernières mesures d’audience de Médiamétrie, Radio France a enregistré une saison 2024-2025 record sur plusieurs antennes et France Inter a augmenté son avance comme première radio du pays.Ailleurs, la rentrée radiophonique s’est déroulée sans encombres.Parmi les nouvelles têtes d’affiche, la journaliste Pascale de la Tour du Pin, ancienne de la chaîne de télévision C8, a donné le coup d’envoi à 05H00 sur RMC au côté de Matthieu Belliard. Cette “pré-matinale” est retransmise également sur la chaîne RMC Story.Pour sa part, Marc-Olivier Fogiel, qui a dirigé la chaîne BFMTV pendant cinq ans, a fait son retour derrière un micro, celui de RTL, pour une interview dans la matinale de Thomas Sotto.La deuxième radio de France a largement remanié sa grille, et recruté l’ex-star du 20H00 de France 2 Anne-Sophie Lapix, qui remplace Yves Calvi au 18/20. La journaliste va également mener des entretiens le dimanche sur la chaîne M6, dans le même groupe audiovisuel.”Je n’ai jamais fait de radio, ça va être excitant, amusant, vivifiant”, a-t-elle assuré à l’AFP.Du côté d’Europe 1, la journaliste Christine Kelly, figure de CNews, a pris l’antenne à 11H30 sur une tranche précédemment occupée par Pascal Praud, qui a basculé sur le 16H00-18H00 auparavant animé par Cyril Hanouna.Ce dernier a quitté les médias du milliardaire Vincent Bolloré et fera une double rentrée le 1er septembre, à la télévision sur W9 et sur Fun Radio.Sud Radio démarrera de même ses nouveaux programmes la semaine prochaine, avec le journaliste licencié par Radio France Jean-François Achilli pour une interview politique matinale et l’influenceuse Magali Berdah pour une émission de débats avec des politiques de 20h à 21h.pr-mch-hh-reb-cka/clr/dro

Russie: audience à huis clos pour le Français Laurent Vinatier

Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, a comparu lundi lors d’une audience à huis clos devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, laissant présager d’une possible prolongation de sa peine.La raison et le déroulé de cette audience restent obscures pour l’heure. A son issue, la justice russe et l’avocat de Laurent Vinatier n’ont fait aucune déclaration.Laurent Vinatier est arrivé au tribunal menotté, vêtu d’un pull et d’un pantalon de jogging noirs, escorté par deux hommes, selon des journalistes de l’AFP sur place.A la sortie de la salle d’audience, où il a passé une vingtaine de minutes, il a déclaré être “fatigué” et il a répondu “oui” lorsque une journaliste lui a demandé s’il s’estimait “otage” du pouvoir russe.Plus tôt dans la journée, une porte-parole du tribunal de Lefortovo, où se déroulait l’audience, avait confirmé à l’AFP qu’une enquête pour “espionnage” était lancée à l’encontre de Laurent Vinatier.Les autorités russes n’ont toutefois pas indiqué pour l’heure s’il avait été inculpé pour ces accusations, ou non, ou s’il avait été placé en détention provisoire dans l’attente d’un procès. Aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonnés qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier, peu avant l’audience lundi.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.

Russie: audience à huis clos pour le Français Laurent Vinatier

Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, a comparu lundi lors d’une audience à huis clos devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, laissant présager d’une possible prolongation de sa peine.La raison et le déroulé de cette audience restent obscures pour l’heure. A son issue, la justice russe et l’avocat de Laurent Vinatier n’ont fait aucune déclaration.Laurent Vinatier est arrivé au tribunal menotté, vêtu d’un pull et d’un pantalon de jogging noirs, escorté par deux hommes, selon des journalistes de l’AFP sur place.A la sortie de la salle d’audience, où il a passé une vingtaine de minutes, il a déclaré être “fatigué” et il a répondu “oui” lorsque une journaliste lui a demandé s’il s’estimait “otage” du pouvoir russe.Plus tôt dans la journée, une porte-parole du tribunal de Lefortovo, où se déroulait l’audience, avait confirmé à l’AFP qu’une enquête pour “espionnage” était lancée à l’encontre de Laurent Vinatier.Les autorités russes n’ont toutefois pas indiqué pour l’heure s’il avait été inculpé pour ces accusations, ou non, ou s’il avait été placé en détention provisoire dans l’attente d’un procès. Aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonnés qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier, peu avant l’audience lundi.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.

Russie: audience à huis clos pour le Français Laurent Vinatier

Le chercheur français Laurent Vinatier, déjà condamné à trois ans de prison en Russie, a comparu lundi lors d’une audience à huis clos devant un tribunal de Moscou pour des accusations d'”espionnage”, laissant présager d’une possible prolongation de sa peine.La raison et le déroulé de cette audience restent obscures pour l’heure. A son issue, la justice russe et l’avocat de Laurent Vinatier n’ont fait aucune déclaration.Laurent Vinatier est arrivé au tribunal menotté, vêtu d’un pull et d’un pantalon de jogging noirs, escorté par deux hommes, selon des journalistes de l’AFP sur place.A la sortie de la salle d’audience, où il a passé une vingtaine de minutes, il a déclaré être “fatigué” et il a répondu “oui” lorsque une journaliste lui a demandé s’il s’estimait “otage” du pouvoir russe.Plus tôt dans la journée, une porte-parole du tribunal de Lefortovo, où se déroulait l’audience, avait confirmé à l’AFP qu’une enquête pour “espionnage” était lancée à l’encontre de Laurent Vinatier.Les autorités russes n’ont toutefois pas indiqué pour l’heure s’il avait été inculpé pour ces accusations, ou non, ou s’il avait été placé en détention provisoire dans l’attente d’un procès. Aucune accusation spécifique n’a été dévoilée par les enquêteurs ou le Parquet. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels, notamment s’agissant de l’Ukraine.Laurent Vinatier a été condamné en octobre 2024 à trois ans de prison pour ne pas s’être enregistré en tant qu'”agent de l’étranger”, un label utilisé par les autorités russes pour réprimer leurs détracteurs.Les nouvelles accusations d’espionnage le visant sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.”Connaissant le gouvernement russe on n’a pas été étonnés qu’ils le poursuivent à nouveau, qu’ils trouvent encore des choses à lui reprocher”, a déclaré à l’AFP la mère du chercheur français, Brigitte Vinatier, peu avant l’audience lundi.Se disant “prise de court” par ces nouvelles accusations, Mme Vinatier a dit ne s’attendre “à rien de bien, à rien de positif”.”Les autorités françaises ont réclamé des nouvelles et des informations tout le temps avec un manque de réponses de la part des autorités russes qui leur ont dit simplement qu’elles seraient prévenues en temps voulu”, a-t-elle indiqué.- Relations glaciales -Selon elle, son fils a été transféré récemment à la prison moscovite de Lefortovo, notamment connue pour accueillir des détenus visés par des affaires à résonance politique.Paris a exigé de Moscou la libération de son ressortissant, accusant la Russie de chercher à prendre des Occidentaux en otage, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis l’assaut russe contre l’Ukraine lancé en 2022 et les sanctions qui ont suivi.Lors de son premier procès en octobre, M. Vinatier avait été reconnu coupable d’avoir manqué à son obligation de s’enregistrer sous le label d'”agent de l’étranger”, alors même qu’il collectait des “informations dans le domaine des activités militaires” pouvant être “utilisées contre la sécurité” de la Russie.L’intéressé avait reconnu les faits, mais plaidé l’ignorance. Il s’est également excusé, espérant l’indulgence de la justice.Selon des sources interrogées par l’AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine, avant même l’offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des Etats. Jusqu’à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.Cette nouvelle affaire survient après une série d’actes de déstabilisation et de désinformation imputées à la Russie sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien militaire à l’Ukraine ou encore de censurer les médias russes.La semaine dernière, alors que les efforts diplomatiques s’intensifiaient pour tenter de trouver une issue au conflit en Ukraine, le président français, Emmanuel Macron, avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, d'”ogre à nos portes” et de “prédateur” qui “ne veut pas la paix”.

Trump eyes N.Korea meet as he ambushes S.Korea leader

US President Donald Trump said Monday he hoped again to meet North Korea’s leaders as he fired off an extraordinary attack against the South’s leader hours before opening talks with him.Trump, who met Kim Jong Un three times in his first term, hailed their relationship and that he knew him “better than anybody, almost, other than his sister.””Someday I’ll see him. I look forward to seeing him. He was very good with me,” Trump told reporters.Trump contended that North Korea has been firing fewer rockets since he returned to the White House on January 20.Trump has boasted that he has solved seven wars in as many months back in the job — a claim that is contested — but has been quiet on North Korea despite the unusually personal diplomacy during his 2017-2021 tenure.Trump once said that he and Kim “fell in love.” Their meetings reduced tensions but failed to produce a lasting agreement.Since then, Kim has forged a close relationship with Russia, including sending troops to fight against Ukraine, and has dug in on refusing any dismantlement of North Korea’s nuclear program.- ‘Purge or revolution’ -South Korea’s new President Lee Jae Myung is a progressive who supports dialogue with North Korea, a potential area in common with Trump.But hours before starting what he hoped would be a friendly first White House meeting, Trump took to social media to launch a surprise attack that was extraordinary even by the standards of the volatile US leader — who acknowledged he did not know if his claims were true.”WHAT IS GOING ON IN SOUTH KOREA? Seems like a Purge or Revolution. We can’t have that and do business there,” Trump posted on his Truth Social platform.He did not initially specify to what he was referring.Asked later by a reporter at the White House for clarification, Trump said: “Well, I heard that there were raids on churches over the last few days.””Very vicious raids on churches by the new government in South Korea, that they even went into our military base and got information. They probably shouldn’t have done that,” he said.”I heard bad things. I don’t know if it’s true or not. I’ll be finding out.”He said he looked forward to seeing Lee, but added: “We won’t stand for that.”Trump did not explain further but South Korea last month carried out raids on locations connected to the Unification Church, the religious movement often referred to by the derogatory term Moonies.Known for mass weddings, the church was founded by the late Sun Myung Moon, who was an avid supporter of conservative causes both in South Korea and the United States.The church, which has also come under fire in Japan, is under investigation for allegedly offering luxury items as part of lobbying efforts in Seoul.Prosecutors are investigating whether a shaman passed along a diamond necklace and designer handbag on behalf of the Unification Church to the wife of impeached former president Yoon Suk Yeol.South Korean prosecutors have also probed a far-right pastor accused of inciting a riot against a court that ordered the arrest of Yoon.Yoon, a conservative with close ties with the United States, was impeached after he briefly imposed martial law in December in a massive expansion of power in the face of a deadlock in parliament.His tactic was a throwback to South Korea’s earlier era of military rule and was swiftly reversed after an impromptu popular revolt.Trump has tested the limits of his own presidential authority, sending troops into both Washington and Los Angeles.It is not the first time Trump has stunned an unsuspecting foreign leader with a disputable claim.In May, Trump ambushed South African President Cyril Ramaphosa in a White House meeting by alleging a “genocide” against white farmers by the post-apartheid government, which denies any such campaign.

Même aux Etats-Unis, les voitures électriques sont plus écologiques

Même aux Etats-Unis où l’électricité est encore très carbonée, une voiture électrique émettra beaucoup moins de gaz à effet de serre sur tout son cycle de vie qu’une voiture thermique, ont calculé des chercheurs de l’université du Michigan dans une étude publiée lundi.Certes, la fabrication d’une voiture électrique, avec ses centaines de kilogrammes de batteries, émet plus de gaz à effet de serre que la fabrication d’une voiture thermique, ont noté les auteurs de l’étude: près de 12 tonnes d’équivalent CO2 pour un SUV moyen électrique contre moins de 8 pour son équivalent thermique.Mais cette surpollution est largement compensée ensuite lors de l’usage, le carburant d’une voiture thermique étant beaucoup plus polluant en termes d’émission de gaz à effet de serre que la production d’électricité d’une voiture électrique.Les chercheurs ont calculé qu’un SUV thermique de taille moyenne qui aura roulé pendant 15 ans sur une distance retenue d’environ 210.000 miles (337.000 km) sera à l’origine de l’émission de 84 tonnes d’équivalent CO2, contre 18 tonnes pour son équivalent électrique dans les mêmes conditions.En moyenne, un véhicule électrique avec une autonomie de 300 miles (482 kilomètres) sera à l’origine de 30% de moins d’émissions sur tout son cycle de vie qu’une voiture hybride rechargeable, autour de 60% de moins qu’une hybride non rechargeable et environ 70% de moins qu’un voiture à moteur thermique à essence.La chercheuse Elizabeth Smith et les autres auteurs de l’étude, publiée dans la revue “Environmental Science & Technology”, ont “été les premiers à démontrer que l’électrification amenait une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans tous les comtés américains”, avancent-ils.Ainsi, même dans le comté d’Apache dans l’Arizona, “qui possède le réseau électrique le plus intensif en carbone”, un pick-up électrique émettra 40% moins de gaz à effet de serre sur tout son cycle de vie que son équivalent thermique.L’étude s’est appuyée sur un modèle statistique d’estimation des émissions de CO2 que les auteurs ont nourri avec des variables liées au profil du conducteur américain moyen ou encore à l’intensité carbone de l’électricité dans le pays.Les Etats-Unis, encore très dépendants du gaz et du charbon, ont une électricité en moyenne bien plus carbonée que dans beaucoup de pays européens.Sur les trois derniers mois, chaque kilowatt-heure d’électricité produite y a engendré 424 grammes d’équivalent CO2, contre 269 en Allemagne, 195 au Royaume-Uni, 36 en Norvège et 26 en France, selon les calculs du site franco-danois Electricity Maps.L’électrification des véhicules aux Etats-Unis est encore limitée: 2,7% des voitures en circulation sont électriques, selon des chiffres de 2024 de l’Agence internationale de l’énergie, contre 4,4% au sein de l’Union européenne et 11% en Chine.

Même aux Etats-Unis, les voitures électriques sont plus écologiques

Même aux Etats-Unis où l’électricité est encore très carbonée, une voiture électrique émettra beaucoup moins de gaz à effet de serre sur tout son cycle de vie qu’une voiture thermique, ont calculé des chercheurs de l’université du Michigan dans une étude publiée lundi.Certes, la fabrication d’une voiture électrique, avec ses centaines de kilogrammes de batteries, émet plus de gaz à effet de serre que la fabrication d’une voiture thermique, ont noté les auteurs de l’étude: près de 12 tonnes d’équivalent CO2 pour un SUV moyen électrique contre moins de 8 pour son équivalent thermique.Mais cette surpollution est largement compensée ensuite lors de l’usage, le carburant d’une voiture thermique étant beaucoup plus polluant en termes d’émission de gaz à effet de serre que la production d’électricité d’une voiture électrique.Les chercheurs ont calculé qu’un SUV thermique de taille moyenne qui aura roulé pendant 15 ans sur une distance retenue d’environ 210.000 miles (337.000 km) sera à l’origine de l’émission de 84 tonnes d’équivalent CO2, contre 18 tonnes pour son équivalent électrique dans les mêmes conditions.En moyenne, un véhicule électrique avec une autonomie de 300 miles (482 kilomètres) sera à l’origine de 30% de moins d’émissions sur tout son cycle de vie qu’une voiture hybride rechargeable, autour de 60% de moins qu’une hybride non rechargeable et environ 70% de moins qu’un voiture à moteur thermique à essence.La chercheuse Elizabeth Smith et les autres auteurs de l’étude, publiée dans la revue “Environmental Science & Technology”, ont “été les premiers à démontrer que l’électrification amenait une réduction des émissions de gaz à effet de serre dans tous les comtés américains”, avancent-ils.Ainsi, même dans le comté d’Apache dans l’Arizona, “qui possède le réseau électrique le plus intensif en carbone”, un pick-up électrique émettra 40% moins de gaz à effet de serre sur tout son cycle de vie que son équivalent thermique.L’étude s’est appuyée sur un modèle statistique d’estimation des émissions de CO2 que les auteurs ont nourri avec des variables liées au profil du conducteur américain moyen ou encore à l’intensité carbone de l’électricité dans le pays.Les Etats-Unis, encore très dépendants du gaz et du charbon, ont une électricité en moyenne bien plus carbonée que dans beaucoup de pays européens.Sur les trois derniers mois, chaque kilowatt-heure d’électricité produite y a engendré 424 grammes d’équivalent CO2, contre 269 en Allemagne, 195 au Royaume-Uni, 36 en Norvège et 26 en France, selon les calculs du site franco-danois Electricity Maps.L’électrification des véhicules aux Etats-Unis est encore limitée: 2,7% des voitures en circulation sont électriques, selon des chiffres de 2024 de l’Agence internationale de l’énergie, contre 4,4% au sein de l’Union européenne et 11% en Chine.