Musk deletes post claiming Trump ‘in the Epstein files’

Tech billionaire Elon Musk has deleted an explosive allegation linking Donald Trump with disgraced financier Jeffrey Epstein that he posted on social media during a vicious public fallout with the US president this week.Musk — who just exited his role as a top White House advisor — alleged on Thursday that the Republican leader is featured in unreleased government files on former associates of Epstein, who died by suicide in 2019 while he faced sex trafficking charges. The Trump administration has acknowledged it is reviewing tens of thousands of documents, videos and investigative material that his “MAGA” movement says will unmask public figures complicit in Epstein’s crimes.Trump was named in a trove of deposition and statements linked to Epstein that were unsealed by a New York judge in early 2024. The president has not been accused of any wrongdoing in the case.”Time to drop the really big bomb: (Trump) is in the Epstein files,” Musk posted on his social media platform, X as his growing feud with the president boiled over into a spectacularly public row.”That is the real reason they have not been made public.”Musk did not reveal which files he was talking about and offered no evidence for his claim.He initially doubled down on the claim, writing in a follow-up message: “Mark this post for the future. The truth will come out.”However, he appeared to have deleted both tweets by Saturday morning. Supporters on the conspiratorial end of Trump’s “Make America Great Again” base allege that Epstein’s associates had their roles in his crimes covered up by government officials and others.They point the finger at Democrats and Hollywood celebrities, although not at Trump himself. No official source has ever confirmed that the president appears in any of the as yet unreleased material.Trump knew and socialized with Epstein but has denied spending time on Little Saint James, the private redoubt in the US Virgin Islands where prosecutors alleged Epstein trafficked underage girls for sex.”Terrific guy,” Trump, who was Epstein’s neighbor in both Florida and New York, said in an early 2000s profile of the financier.”He’s a lot of fun to be with. It is even said that he likes beautiful women as much as I do, and many of them are on the younger side.”Just last week, Trump gave Musk a glowing send-off as he left his cost-cutting role at the so-called Department of Government Efficiency (DOGE).But their relationship imploded within days as Musk described as an “abomination” a spending bill that, if passed by Congress, could define Trump’s second term in office. Trump hit back in an Oval Office diatribe and from there the row detonated, leaving Washington and riveted social media users alike stunned by the blistering break-up between the world’s richest person and the world’s most powerful. With real political and economic risks to their row, both then appeared to inch back from the brink on Friday, with Trump telling reporters “I just wish him well,” and Musk responding on X: “Likewise.”But the White House denied reports they would talk. 

Ligue des nations: Yamal, plus haut plus tôt par rapport à CR7

Phénomène de précocité, Lamine Yamal est en avance sur les temps de passage de Cristiano Ronaldo, qu’il affronte en finale de la Ligue des nations dimanche (21h00) à Munich avec 23 ans d’écart entre le jeune prodige espagnol et la mégastar portugaise.CR7 a attendu 2008 et ses 23 ans pour décrocher son premier Ballon d’Or, début du duel avec l’Argentin Lionel Messi (8 fois lauréat), alors que Lamine Yamal est en course pour soulever la récompense le 22 septembre à 18 ans, à la lutte avec le Français Ousmane Dembélé, vainqueur avec le PSG de la Ligue des champions, trophée majeur de la saison.. 104 matches en clubLamine Yamal a disputé son premier match avec l’équipe professionnelle du FC Barcelone le 29 avril 2023, sept minutes jouées contre le Betis Séville en championnat à 15 ans et 9 mois. Depuis, il a joué 104 matches, dont deux saisons complètes en Liga (35 en 2024/25, 37 en 2023/24).Formé au Sporting Portugal, Cristiano Ronaldo joue pour la première fois avec les pros le 14 août 2002 à 17 ans. Avant de rejoindre Manchester United à l’été 2003, alors qu’il a 18 ans passés, il a joué 31 matches avec le club lisboète, 20 au moment d’atteindre la majorité, cinq fois moins que Yamal.. 20 capes en sélectionAvec la sélection espagnole, Lamine Yamal a connu sa première cape à seulement 16 ans, 1 mois et 26 jours, le 8 septembre 2023 en qualifications pour l’Euro-2024 contre la Géorgie, inscrivant par la même occasion son premier but. Depuis, il a déjà joué 20 fois avec la Roja, a marqué à six reprises et a délivré neuf passes décisives.De son côté, CR7 a dû attendre 18 ans et demi (18 ans, 6 mois et 15 jours précisément) pour revêtir le maillot de la Seleçao portugaise pour la première fois.Dimanche, en finale de la Ligue des nations, Lamine Yamal disputera son 21e match en sélection, chiffre que CR7 a atteint avec le Portugal après ses 20 ans, le 30 mars 2005.. 23 matches de Ligue des championsPassé par la célèbre Masia, le centre de formation du FC Barcelone, Lamine Yamal a intégré très rapidement l’équipe professionnelle et a déjà disputé 23 matches de Ligue des champions, s’arrêtant en quarts de finale en 2024 (contre le Paris SG) et en demi-finales en 2025 (contre l’Inter Milan).Au même âge, Cristiano Ronaldo ne comptait qu’un match de barrage de C1 avec le Sporting et deux matches de barrage en Coupe de l’UEFA, ancêtre de la Ligue Europa. Ronaldo a quitté les Lisboètes à l’été 2003 à 18 ans pour s’engager avec Manchester United, où il découvrira la compétition reine du foot européen avec les Red Devils.. 5 trophéesDouble champion d’Espagne avec le Barça (2023 et 2025), vainqueur de la Coupe du Roi (2025) et de la Supercoupe d’Espagne (2025) et surtout champion d’Europe avec l’Espagne en 2024 à tout juste 17 ans, Lamine Yamal a aussi pris de l’avance sur CR7 au niveau du palmarès.Au même âge, Ronaldo ne comptait qu’une Supercoupe du Portugal remportée en août 2002 à 17 ans (il reste sur le banc), quelques jours seulement après avoir intégré l’équipe professionnelle.

Le scénariste de BD Xavier Dorison, star méconnue du 9e art

Scénariste de bande dessinée, un métier ingrat? L’une des vedettes de la profession, Xavier Dorison, est un exemple de grand nom du 9e art qui reste méconnu du grand public.”Undertaker”, western dont le tome 8 sortira en septembre, “1629 ou l’effrayante histoire des naufragés du Jakarta”, récit d’épouvante maritime inspiré de faits réels, “Le Château des animaux”, saga d’une révolution menée par des bêtes… Autant de grands succès critiques et en librairie.En 30 ans de carrière, il en est à plus de quatre millions d’exemplaires. Et si réclamé qu’il s’en amuse. “Je pense que je donnerais le Bottin en BD à un éditeur, il me dirait: +C’est vachement bien, il y a une vraie idée, un projet, on va le faire+”.”Mais je ne suis pas fou. Je lui dirais que non, c’est nul, on ne va pas le faire”, plaisante-t-il auprès de l’AFP.Plus prometteuse est la série dans laquelle il vient de se lancer, aux Éditions Casterman: “Les Gorilles du Général”, qui évoque la présidence de Charles de Gaulle du point de vue de ses quatre gardes du corps.Le dessinateur est Julien Telo, 38 ans, qui avait fait auparavant quelques essais avec Xavier Dorison, 52 ans, sans être retenu.- “Pas de livres” -Le tome 1 s’intitule “Septembre 59”, moment de tension où de Gaulle proclame que “le sort des Algériens appartient aux Algériens” et se met à dos une bonne partie de l’opinion, pro-Algérie française.Pour les gardes du corps, le contrecoup est immédiat: de lourdes menaces pèsent sur la vie du chef de l’État, qui vont se répercuter sur leur vie personnelle.”J’ai dû écrire une soixantaine d’albums et, sur les 60, il y en a bien, allez, une moitié qui est un mélange de la grande Histoire et de petites histoires”, explique le scénariste.Son nouveau synopsis pourrait être utilisé pour un film ou un roman. Alors pourquoi avoir privilégié la bande dessinée ?”Même s’il faut un budget pour faire une BD, par rapport à celui d’un épisode de série télé ou d’un film, ce n’est rien du tout. Et là où il n’y a pas d’argent, il y a de la liberté. On peut être exigeant, c’est-à-dire passer du temps”, explique Xavier Dorison.Ce choix du 9e art n’est pas le fruit d’une stratégie très réfléchie.”Je venais d’un milieu où il n’y avait pas de livres, pas de BD”, raconte l’auteur. “Quand j’ai fait mes études en école de commerce, j’ai participé à la création d’une association qui montait le Festival de bande dessinée des grandes écoles. Et, là, j’ai eu l’occasion de rencontrer quelqu’un qui est devenu depuis un très grand dessinateur, Alex Alice”.- Attelage léger -Il lui propose de passer à l’action: “Je lui dis: écoute, j’écris déjà des histoires, comme ça pour le plaisir… Je vois ton dessin, ça te dirait qu’on fasse une BD ensemble?”Ce fut “Le Troisième Testament”, série fantastique médiévale qui atteignit un million d’exemplaires, en neuf tomes entre 1997 et 2018.Xavier Dorison ne s’est pas limité à la BD. Il est aussi, entre autres, coscénariste du film “Les Brigades du Tigre” (2006).Mais, d’après lui, le livre offre un autre avantage indéniable: il se contente d’attelages plus légers qui arrivent plus aisément à destination. “Il m’est arrivé plusieurs fois d’être payé pendant un an pour écrire des films qui n’existeront pas pour des raisons complètement indépendantes de ma volonté”, rembobine-t-il.Pour “Les Gorilles du Général”, la confiance de l’éditeur est là, quelles que soient les ventes. Des tomes 2 (“Colombey”) et 3 (“L’Ami américain”) paraîtront. Des synopsis pour six ou sept albums sont déjà prêts.

Gaza: la Défense civile fait état d’au moins 36 morts, tirs près d’un centre d’aide

La Défense civile de Gaza a indiqué qu’au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d’entre elles près d’un centre d’aide soutenu par les Etats-Unis, l’armée faisant état de tirs de sommation en direction de “suspects”.Les forces israéliennes ont par ailleurs annoncé samedi avoir ramené au cours d’une opération spéciale à Gaza le corps d’un otage thaïlandais enlevé lors de l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Après 21 mois de guerre, Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse, l’ONU mettant en garde contre une famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide humanitaire.L’armée israélienne y a intensifié à la mi-mai son offensive dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.Samedi à l’aube, “six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d’occupation israéliennes, près du rond-point d’Alam”, où des habitants s’étaient rassemblés pour obtenir de l’aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.- “Danger” -Un Gazaoui témoin de la scène, Samir Abou Hadid, a raconté à l’AFP que des milliers de personnes s’étaient rassemblées près du rond-point, et “au moment où certaines tentaient d’avancer vers le centre d’aide, les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l’air, puis sur des civils”.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient “appelé des suspects à s’éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation”, a-t-elle dit, ajoutant être “au courant d’informations faisant état de victimes”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès à mesure que les combats s’étendent, il est extrêmement difficile de confirmer de façon indépendante les bilans et les circonstances des morts dont fait état la Défense civile.Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d’un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois. Les Nations unies refusent de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Effondrement du système de santé” -Le porte-parole de la Défense civile a rapporté d’autres bombardements à travers le territoire depuis l’aube, avec un bilan total d’au moins 36 morts depuis l’aube.Dans un communiqué publié samedi, l’Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre “l’effondrement du système de santé de la bande de Gaza”, où “il n’y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord” du territoire.L’armée israélienne a par ailleurs indiqué avoir récupéré dans la région de Rafah le corps de l’otage thaïlandais Natthapong Pinta, enlevé lors de l’attaque du 7-Octobre, dans le kibboutz Nir Oz. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué qu’il était venu en Israël pour travailler dans l’agriculture et avait été “tué en captivité”.De son coté, le ministère thaïlandais des Affaires étrangères s’est déclaré samedi “profondément attristé” par cette nouvelle.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là, 55 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Plus de 54.677 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile fait état d’au moins 36 morts, tirs près d’un centre d’aide

La Défense civile de Gaza a indiqué qu’au moins 36 personnes avaient été tuées samedi par les forces israéliennes dans différents endroits, six d’entre elles près d’un centre d’aide soutenu par les Etats-Unis, l’armée faisant état de tirs de sommation en direction de “suspects”.Les forces israéliennes ont par ailleurs annoncé samedi avoir ramené au cours d’une opération spéciale à Gaza le corps d’un otage thaïlandais enlevé lors de l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre.Après 21 mois de guerre, Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre dans le territoire palestinien où la situation humanitaire est désastreuse, l’ONU mettant en garde contre une famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l’aide humanitaire.L’armée israélienne y a intensifié à la mi-mai son offensive dans le but affiché de libérer les derniers otages du 7-Octobre, prendre le contrôle de tout le territoire et anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza.Samedi à l’aube, “six personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées par les forces d’occupation israéliennes, près du rond-point d’Alam”, où des habitants s’étaient rassemblés pour obtenir de l’aide humanitaire du centre américain situé à environ un kilomètre, dans le gouvernorat de Rafah (sud), a déclaré à l’AFP le porte-parole de cette organisation de premiers secours, Mahmoud Bassal.- “Danger” -Un Gazaoui témoin de la scène, Samir Abou Hadid, a raconté à l’AFP que des milliers de personnes s’étaient rassemblées près du rond-point, et “au moment où certaines tentaient d’avancer vers le centre d’aide, les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à partir de véhicules blindés stationnés près du centre, tirant en l’air, puis sur des civils”.Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué que des soldats dans la région de Tel al-Sultan pendant la nuit avaient “appelé des suspects à s’éloigner, mais comme ils continuaient à avancer, mettant les troupes en danger, les soldats ont répondu par des tirs de sommation”, a-t-elle dit, ajoutant être “au courant d’informations faisant état de victimes”.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès à mesure que les combats s’étendent, il est extrêmement difficile de confirmer de façon indépendante les bilans et les circonstances des morts dont fait état la Défense civile.Plusieurs drames sont survenus récemment à proximité de ce centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël.La GHF a débuté ses opérations fin mai à Gaza, après la levée partielle d’un blocus total imposé par Israël pendant plus de deux mois. Les Nations unies refusent de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.- “Effondrement du système de santé” -Le porte-parole de la Défense civile a rapporté d’autres bombardements à travers le territoire depuis l’aube, avec un bilan total d’au moins 36 morts depuis l’aube.Dans un communiqué publié samedi, l’Organisation mondiale de la Sante (OMS) a mis en garde contre “l’effondrement du système de santé de la bande de Gaza”, où “il n’y a déjà plus aucun hôpital en service dans le nord” du territoire.L’armée israélienne a par ailleurs indiqué avoir récupéré dans la région de Rafah le corps de l’otage thaïlandais Natthapong Pinta, enlevé lors de l’attaque du 7-Octobre, dans le kibboutz Nir Oz. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué qu’il était venu en Israël pour travailler dans l’agriculture et avait été “tué en captivité”.De son coté, le ministère thaïlandais des Affaires étrangères s’est déclaré samedi “profondément attristé” par cette nouvelle.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Sur les 251 personnes enlevées par le Hamas ce jour-là, 55 sont toujours retenues dans la bande de Gaza, dont au moins 31 sont mortes, selon les autorités israéliennes. Le Hamas retient également la dépouille d’un soldat israélien tué lors d’une précédente guerre à Gaza, en 2014.Plus de 54.677 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Përmet, la ville albanaise qui voit la vie en roses

A Përmet, ville nichée dans la vallée de Vjosa, dans le sud de l’Albanie, la culture de la rose est reine, qu’elle serve à faire des parfums, de l’eau aromatisée où des loukoums qui font les délices des milliers de touristes.”Ici tout tourne autour des roses, ces roses qui libèrent leur parfum, utilisées en cuisine ou pour leurs vertus médicinales… Ici, la vie est en rose”, sourit Ariana Nikolla, enseignante en biologie à Përmet.Depuis toute petite, cette femme de 57 ans taille à la main les buissons épineux et cueille délicatement les pétales de sa rose préférée, “la rose du marié”, baptisée ainsi pour son odeur délicate.A Përmet, 7.000 habitants, la rose est un rituel : c’est le premier cadeau que l’on doit offrir à la personne dont on est épris – et elle se doit d’être rose, pour symboliser amour et fidélité.Cette ville où chaque famille cultive des dizaines de variétés de roses dans son jardin, dont la Rosa Damascena et la Rose à cent-feuille, est connue dans tous les Balkans pour son eau de rose artisanale.Impossible pourtant de l’acheter – cela coûterait trop cher, expliquent les habitants, qui n’offrent que quelques gouttes de temps à autre, et veillent jalousement sur leurs réserves.   “L’eau de rose, c’est comme l’amour, il faut en prendre soin”, explique Resmie Tuçi, 70 ans.”Obtenir l’eau de rose de haute qualité est un travail difficile et méticuleux, il faut des récipients particuliers – en cuivre -, il est aussi crucial de reconnaître les roses et de choisir celles dont les pétales seront les plus parfumés”, explique cette femme en pratiquant les gestes qui ont traversé des générations.La tradition, transmise de génération en génération, est inscrite à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel : d’abord, tendre un tissu sur une écuelle de cuivre, elle-même placée dans une grande bassine d’eau à fond plat. Disposer les pétales de rose soigneusement cueillis sur le tissu, puis les recouvrir d’une pierre très plate, sur laquelle on place des cendres. Les pétales placés en dessous vont suer, grâce à la condensation. “Un processus qui prend des heures”, explique Resmie.”Mais chaque goutte est précieuse”, lance joyeusement Ariana Nikolla, remplissant d’eau de rose une petite bouteille qu’elle conservera ensuite plusieurs semaines dans un endroit ensoleillé. “Aussi précieuse que l’or”. – Délices -Chaque famille l’utilise pour ses bienfaits supposés. En remède pour apaiser les yeux irrités, en crème anti-inflammatoire pour aider à calmer les démangeaisons, en cuisine …Eftali Qerimi, 63 ans, le jure : les loukoums d’amande à l’eau de rose qu’elle cuisine dans son atelier ne ressemblent à aucun autre.Avec uniquement de la poudre d’amande, du sucre et de l’eau de rose, elle confectionne ses gâteaux en forme de … rose, évidemment, qui marquent les événements importants de toutes les familles de la région. Considérés comme des porte-bonheurs, ils sont servis pour les anniversaires, les noces, les ‘baby shower’ …Avec les femmes qui travaillent dans son atelier, Eftali Qerimi produit jusqu’à dix kilos de loukoums par jour, qu’elle vend à 50 euros le kilo.De temps en temps, elle abandonne les formes de roses pour fabriquer deux petits loukoums en forme de pied de bébé – une façon, selon la tradition, de souhaiter une longue vie aux nouveau-nés.Entre deux fournées, ces femmes mitonnent de la confiture de pétales de rose dont le parfum embaume tout l’atelier.”La rose est tout pour nous, elle symbolise le cÅ“ur, l’amour et le bonheur de vie”, philosophe Eftali, pour qui la haute saison commence. “Les touristes affluent dans la ville, et après les beautés naturelles, ils veulent aussi savourer ses délices”.

Përmet, la ville albanaise qui voit la vie en roses

A Përmet, ville nichée dans la vallée de Vjosa, dans le sud de l’Albanie, la culture de la rose est reine, qu’elle serve à faire des parfums, de l’eau aromatisée où des loukoums qui font les délices des milliers de touristes.”Ici tout tourne autour des roses, ces roses qui libèrent leur parfum, utilisées en cuisine ou pour leurs vertus médicinales… Ici, la vie est en rose”, sourit Ariana Nikolla, enseignante en biologie à Përmet.Depuis toute petite, cette femme de 57 ans taille à la main les buissons épineux et cueille délicatement les pétales de sa rose préférée, “la rose du marié”, baptisée ainsi pour son odeur délicate.A Përmet, 7.000 habitants, la rose est un rituel : c’est le premier cadeau que l’on doit offrir à la personne dont on est épris – et elle se doit d’être rose, pour symboliser amour et fidélité.Cette ville où chaque famille cultive des dizaines de variétés de roses dans son jardin, dont la Rosa Damascena et la Rose à cent-feuille, est connue dans tous les Balkans pour son eau de rose artisanale.Impossible pourtant de l’acheter – cela coûterait trop cher, expliquent les habitants, qui n’offrent que quelques gouttes de temps à autre, et veillent jalousement sur leurs réserves.   “L’eau de rose, c’est comme l’amour, il faut en prendre soin”, explique Resmie Tuçi, 70 ans.”Obtenir l’eau de rose de haute qualité est un travail difficile et méticuleux, il faut des récipients particuliers – en cuivre -, il est aussi crucial de reconnaître les roses et de choisir celles dont les pétales seront les plus parfumés”, explique cette femme en pratiquant les gestes qui ont traversé des générations.La tradition, transmise de génération en génération, est inscrite à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel : d’abord, tendre un tissu sur une écuelle de cuivre, elle-même placée dans une grande bassine d’eau à fond plat. Disposer les pétales de rose soigneusement cueillis sur le tissu, puis les recouvrir d’une pierre très plate, sur laquelle on place des cendres. Les pétales placés en dessous vont suer, grâce à la condensation. “Un processus qui prend des heures”, explique Resmie.”Mais chaque goutte est précieuse”, lance joyeusement Ariana Nikolla, remplissant d’eau de rose une petite bouteille qu’elle conservera ensuite plusieurs semaines dans un endroit ensoleillé. “Aussi précieuse que l’or”. – Délices -Chaque famille l’utilise pour ses bienfaits supposés. En remède pour apaiser les yeux irrités, en crème anti-inflammatoire pour aider à calmer les démangeaisons, en cuisine …Eftali Qerimi, 63 ans, le jure : les loukoums d’amande à l’eau de rose qu’elle cuisine dans son atelier ne ressemblent à aucun autre.Avec uniquement de la poudre d’amande, du sucre et de l’eau de rose, elle confectionne ses gâteaux en forme de … rose, évidemment, qui marquent les événements importants de toutes les familles de la région. Considérés comme des porte-bonheurs, ils sont servis pour les anniversaires, les noces, les ‘baby shower’ …Avec les femmes qui travaillent dans son atelier, Eftali Qerimi produit jusqu’à dix kilos de loukoums par jour, qu’elle vend à 50 euros le kilo.De temps en temps, elle abandonne les formes de roses pour fabriquer deux petits loukoums en forme de pied de bébé – une façon, selon la tradition, de souhaiter une longue vie aux nouveau-nés.Entre deux fournées, ces femmes mitonnent de la confiture de pétales de rose dont le parfum embaume tout l’atelier.”La rose est tout pour nous, elle symbolise le cÅ“ur, l’amour et le bonheur de vie”, philosophe Eftali, pour qui la haute saison commence. “Les touristes affluent dans la ville, et après les beautés naturelles, ils veulent aussi savourer ses délices”.