Puerto Rico’s community-owned solar power: alternative to frequent blackouts

Enid Medina Guzman always has candles on hand — not for creating ambiance, but because one of the blackouts that plague Puerto Rico could strike at any time.But she is hopeful the lingering hardship will soon be a thing of the past: solar panels are being installed on her home as part of a community program promoting energy independence.At her house nestled high in the mountains of the lush tropical forests of the archipelago’s central city Adjuntas, “it rains a lot and when there’s a little wind, the power goes out really quickly,” Medina Guzman told AFP.She has lived in Adjuntas, which has a population of about 20,000, virtually all her life. She said blackouts have always been a feature.”Sometimes it’s at night when it’s super hot, and you can’t sleep, you can’t rest,” the 60-year-old said. “It’s difficult.”Puerto Rico is a Caribbean territory of more than three million people that has been under US control since 1898. Its chronic infrastructure woes were exacerbated by 2017’s devastating Hurricane Maria, which razed the island’s already deteriorating power grid.After the massive storm, it took roughly 11 months to restore power across the island.The electrical grid went private in June 2021 in an apparent effort to resolve the problem of perennial blackouts.But outages persist: this past year, Puerto Rico experienced massive blackouts in April and also on New Year’s Eve.”It’s not normal,” Medina Guzman said, as a crew installed the battery that will soon store captured energy from the sun.- ‘Hands of the people’ -Like everywhere in Puerto Rico, Adjuntas went dark during Maria — but in the city’s main square, a pink, 1920s-era house was a beacon of light.It was Casa Pueblo, the nucleus of a grassroots non-profit focused on ecological protection and community support. It became a haven in the storm’s aftermath: the solar panels on its roof meant Casa Pueblo had precious power. People could charge their electronic devices, and crucially plug in medical equipment like oxygen machines.Cell towers and power lines were down, but Casa Pueblo’s community radio station still functioned, becoming a vital source of information in the mountain town.Casa Pueblo came into being in 1980 — the brainchild of a citizens group whose original mission was to thwart a series of planned open-pit mines in the region. They were successful. Over the years, the organization bloomed into a model of bottom-up energy independence, on an island frequently hampered by economic crisis and natural disaster.”Our aspiration isn’t just a technological transition away from fossil fuels to solar. Yes, we need to produce clean and renewable energy, but we are aspiring towards a transformation — a just, eco-social transition,” said Casa Pueblo’s director Arturo Massol Deya, a biologist by training.”That means the energy infrastructure being in the hands of the people,” added Massol Deya, whose parents were the group’s original founders.- ‘Path to change’ -Among Casa Pueblo’s efforts is sustaining a community solar belt that gives vulnerable populations control over their own energy. The group also has distributed solar lamps and solar refrigerators, especially in rural communities.Casa Pueblo has so far helped install solar panels on nearly 300 homes, with over 400 projects in total including businesses. Massol Deya told AFP those initiatives are primarily funded through grassroots donations and philanthropy.Their microgrids — a localized energy system — are interconnected and self-sufficient.And net metering — a billing mechanism that credits consumers for excess power produced from renewable systems — allows Casa Pueblo’s center to sell back what it doesn’t use.That is particularly meaningful given that average Puerto Ricans pay more than double the price for electricity than mainland US residents, according to US Energy Information Administration data.”The traditional model is a unilateral, exploitative, monopolistic, dictatorial model,” Massol Deya said. “They decide the price of fuel and whether they give it to you or not. Sometimes they fail and can’t provide the service,” he said.”This energy insecurity translates to many issues — well, not anymore.”Approximately 10 percent of Puerto Rican households currently have solar panels, according to the energy authority, a number that reflects households with net-metering agreements. There is no publicly available data for structures that operate off-grid.Sergio Rivera Rodriguez is part of a team of academic researchers studying the public health impact of energy security on populations like those in Adjuntas. He told AFP the Casa Pueblo model could be successful elsewhere.”I think it’s making a difference — it’s of course just one municipality,” he said. But “structural changes take years.”Casa Pueblo functions above all, Massol Deya said, because it is a social program that fosters communal control of resources.”The people are doing it,” he said. “This is the path to change.”

Le Libanais Georges Abdallah bientôt libre, après 40 ans derrière les barreaux en France

C’est le jour J pour l’un des plus anciens détenus de France: le militant libanais propalestinien Georges Abdallah, condamné dans les années 80 pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien, sort vendredi de prison après plus de 40 ans derrière les barreaux en France, pour rentrer dans son pays.Georges Abdallah, 74 ans, doit quitter le centre pénitentiaire de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) au petit matin, et sera ensuite emmené à Roissy pour y prendre un vol vers Beyrouth.Lors d’une conférence de presse mercredi au Liban, son frère Robert Abdallah avait annoncé qu’il y était attendu “samedi entre midi et 14H00”. Mais, selon d’autres sources, il pourrait arriver dès vendredi.Son avocat Jean-Louis Chalanset l’a vu une dernière fois dans sa prison, jeudi. “Il semblait très heureux de sa prochaine libération, même s’il sait qu’il arrive au Moyen-Orient dans un contexte extrêmement lourd pour les populations libanaises et palestiniennes”, a-t-il indiqué à l’AFP après la visite.La cour d’appel de Paris a ordonné sa libération la semaine dernière, “à compter du 25 juillet”, à condition qu’il quitte le territoire français et n’y revienne plus. Il était libérable depuis 1999 mais avait vu jusque-là sa dizaine de demandes échouer.Le parquet général de Paris a annoncé lundi un pourvoi en cassation contre la décision de libération. Ce recours, qui ne sera pas examiné avant plusieurs semaines, n’est pas suspensif et n’empêchera donc pas le départ de Georges Abdallah de France.Ces derniers jours, Georges Abdallah a donc vidé sa cellule, décorée d’un drapeau rouge de Che Guevara et débordant de piles de journaux et de livres, qu’il a confiés à son petit comité de soutien, dont quelque 200 personnes manifestaient encore devant la prison jeudi après-midi.Il a aussi donné la majorité de ses vêtements à des codétenus, et n’emporte qu'”une petite valise”, a témoigné son avocat.Ses proches espèrent qu’il sera accueilli au “salon d’honneur” de l’aéroport de Beyrouth. Ils ont demandé l’autorisation aux autorités libanaises, qui réclamaient depuis des années à la France la libération de Georges Abdallah.Ce dernier se rendra ensuite dans son village natal de Kobayat (nord du Liban), où “un accueil populaire et officiel lui sera réservé” selon sa famille.- “Symbole passé” -L’AFP l’a rencontré le jour de la décision, dans sa cellule, en accompagnant une parlementaire. “Quarante ans, c’est beaucoup, mais on ne les sent pas quand il y a une dynamique de lutte”, avait assuré le détenu à l’épaisse barbe devenue blanche. La durée de sa détention est “disproportionnée” par rapport aux crimes commis et au vu de l’âge de l’ancien chef des FARL (Fractions armées révolutionnaires libanaises), ont jugé les magistrats de la cour d’appel.Ce groupuscule de chrétiens libanais marxistes, dissous depuis longtemps, n’a “pas commis d’action violente depuis 1984”, a aussi rappelé la cour, voyant en Georges Abdallah un “symbole passé de la lutte palestinienne”.Tout en regrettant qu’il n’ait pas “évolué” ni exprimé de “regret ou compassion pour les victimes qu’il considère comme des ennemis”, les juges ont estimé que Georges Abdallah, qui veut “finir ses jours” dans son village, peut-être en s’engageant en politique locale, ne représente plus aujourd’hui de risque de trouble à l’ordre public. A l’époque des faits, dans le contexte de la guerre civile libanaise et de l’invasion israélienne au Sud-Liban en 1978, les FARL ciblaient les intérêts d’Israël et de son allié américain à l’étranger. Avant l’arrestation de Georges Abdallah en 1984, le groupuscule avait frappé cinq fois en France, tuant deux diplomates en 1982: le lieutenant-colonel américain Charles Ray, puis l’Israélien Yacov Barsimantov, considéré comme le responsable du Mossad en France, abattu par une femme devant son épouse et ses deux enfants.Identifié par ses empreintes découvertes dans une planque bourrée d’explosifs et d’armes dont le pistolet qui avait servi aux deux assassinats, Georges Abdallah avait comparu seul au palais de justice en 1987, dans un contexte particulier: il était devenu l’ennemi public numéro 1 et le prisonnier le plus célèbre de France car on le croyait, à tort, derrière la vague d’attentats de 1985-86 qui a fait 13 morts et installé la psychose dans les rues de Paris. Il avait été condamné à la perpétuité.L’ancien instituteur a toutes ces années nié son implication dans l’assassinat des diplomates, tout en refusant de condamner des “actes de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine”. 

Top Justice Dept official grills Epstein accomplice Maxwell

A top US Justice Department official spent hours on Thursday grilling Ghislaine Maxwell, the imprisoned accomplice of sex offender Jeffrey Epstein, as President Donald Trump struggles to tamp down a furor over his handling of the explosive case.David Markus, Maxwell’s attorney, said the former British socialite answered every question she was asked during a day-long meeting at a courthouse in Tallahassee, Florida.”She never invoked a privilege. She never declined to answer,” Markus told reporters. “She answered all the questions truthfully, honestly, and to the best of her ability.”Deputy Attorney General Todd Blanche said he would continue interviewing Maxwell on Friday and “share additional information about what we learned at the appropriate time.”Markus said he was not going to comment on the “substance” of the meeting with Blanche, Trump’s former personal lawyer for his hush money trial and two federal criminal cases.Maxwell, 63, is serving a 20-year sentence after being convicted in 2021 of recruiting underage girls for Epstein, who died in a New York jail in 2019 while awaiting trial in his own sex trafficking case.Earlier this week, Blanche said if Maxwell has “information about anyone who has committed crimes against victims, the FBI and the DOJ will hear what she has to say.”No one is above the law — and no lead is off-limits,” he said.Trump, 79, was once a close friend of Epstein and The Wall Street Journal reported on Wednesday that the president’s name was among hundreds found during a DOJ review of the so-called “Epstein files,” though there has not been evidence of wrongdoing.Trump filed a $10 billion defamation suit against the Journal last week after it reported that he had penned a sexually suggestive letter to Epstein for his 50th birthday in 2003.Maxwell is the only former Epstein associate convicted in connection with his activities, which right-wing conspiracy theorists allege included trafficking young models for VIPs.The meeting with Maxwell marks another attempt by the Trump administration to defuse anger among the Republican president’s supporters over what they have long seen as a cover-up of sex crimes by Epstein, who was a wealthy financier with high-level connections.- ‘Corrupt deal’ -Democratic Senate minority leader Chuck Schumer said the meeting between Maxwell and a Justice Department official who used to be Trump’s own lawyer smacks of a “corrupt deal so that she can exonerate Donald Trump.”Democratic Senator Sheldon Whitehouse said it raises a number of troubling questions.”Is he really going as (deputy attorney general) or is he going de facto as Trump’s personal criminal attorney, Tom Hagen style?” the senator said in a reference to the Corleone family lawyer in “The Godfather.””Will he promise her a pardon for silence, or for a Trump-friendly tale?” Whitehouse asked.Many of the president’s core supporters want more transparency on the Epstein case, and Trump had promised to deliver that on retaking the White House in January.But he has since dismissed the controversy as a “hoax” and a “witch hunt” and the DOJ and FBI released a memo this month claiming the Epstein files did not contain evidence that would justify further investigation.Epstein committed suicide while in jail and was not murdered, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list,” according to the July 7 FBI-DOJ memo.Seeking to redirect public attention, the White House has promoted unfounded claims in recent days that former president Barack Obama led a “years-long coup” against Trump around his victorious 2016 election.The extraordinary narrative claims that Obama had ordered intelligence assessments to be manipulated to accuse Russia of election interference to help Trump.Yet it runs counter to four separate probes between 2019 and 2023 — each of them concluding that Russia did interfere and did, in various ways, help Trump.Epstein was found hanging dead in his New York prison cell while awaiting trial on charges that he sexually exploited hundreds of victims at his homes in New York and Florida.

Un haut responsable du gouvernement Trump interroge la complice d’Epstein

Dans ses tentatives tous azimuts pour éteindre l’incendie de l’affaire Epstein, le gouvernement américain a dépêché jeudi un haut responsable, ancien avocat de Donald Trump, pour interroger Ghislaine Maxwell, complice de Jeffrey Epstein, en Floride, où elle purge sa peine de prison.”J’ai rencontré Ghislaine Maxwell aujourd’hui, et je vais poursuivre mon entretien avec elle demain”, a déclaré en fin de journée sur X Todd Blanche, le numéro 2 du ministère de la Justice.La mort de Jeffrey Epstein, riche homme d’affaires retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019 avant d’être jugé pour crimes sexuels, a alimenté d’innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes sur des personnalités de premier plan.Donald Trump, qui pendant des mois a promis à sa base des révélations explosives sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris dans son propre camp, depuis que son gouvernement a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires.Le ministère de la Justice et le FBI, la police fédérale, ont conclu qu’il n’existait aucune preuve de l’existence d’une liste secrète de “clients” de Jeffrey Epstein et confirmé qu’il s’était bien suicidé.- “Répondu à toutes les questions” -Dans ce contexte tendu, Todd Blanche a rencontré Ghislaine Maxwell, ex-compagne et collaboratrice de Jeffrey Epstein, à Tallahassee, capitale de la Floride, où elle purge une peine de 20 ans de prison pour trafic sexuel.Todd Blanche a “pris toute une journée et a posé beaucoup de questions, et Mme Maxwell a répondu à toutes les questions”, a déclaré son avocat, David Markus, à l’issue de la rencontre au tribunal de Tallahassee. Elle a répondu “honnêtement et autant qu’elle le pouvait”, a-t-il ajouté.”Le ministère de la Justice partagera davantage d’information sur ce que nous avons appris au moment opportun”, a précisé Todd Blanche sur X.Ghislaine Maxwell a été condamnée en 2022 pour avoir recruté entre 1994 et 2004 des jeunes filles mineures afin qu’Epstein les exploite sexuellement.- “Corruption à plein nez” -Cette entrevue hautement inhabituelle entre le numéro 2 du ministère de la Justice et une personne condamnée dans un dossier clos suscitait de nombreuses questions parmi les experts juridiques et les détracteurs de l’administration Trump.”Envoyer l’avocat personnel de Donald Trump, Todd Blanche, interroger Ghislaine Maxwell alors qu’elle est en prison, une femme qui a été reconnue coupable d’avoir exploité des personnes, pour lui proposer un marché malhonnête afin qu’elle disculpe Donald Trump sent la corruption à plein nez”, a déclaré le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux.Le 14 juillet, le ministère de la Justice s’était opposé à son recours devant la Cour suprême pour obtenir l’annulation des poursuites qui ont amené à sa condamnation.Mais il semble avoir changé de ton à l’égard de la complice de Jeffrey Epstein.Entre-temps, le Wall Street Journal a fait état la semaine dernière d’une lettre salace attribuée à Donald Trump à l’intention de Jeffrey Epstein en 2003 pour le 50e anniversaire du financier, dont il était alors très proche.Le président américain a catégoriquement démenti et poursuit en diffamation le quotidien.Faisant feu de tout bois, il a également tenté de détourner l’attention en ciblant son prédécesseur démocrate Barack Obama, accusé par la Maison Blanche d’avoir orchestré les accusations d’ingérence russe dans l’élection de 2016, remportée par Donald Trump. Un contre-feu qui révèle à quel point l’affaire Epstein embarrasse l’exécutif et divise la droite américaine.La Chambre des représentants a été paralysée cette semaine par la tentative d’un élu républicain, appuyé par les démocrates, de forcer un vote sur une résolution appelant à la publication des documents judiciaires sur le financier déchu.Mais le président républicain de la Chambre basse, Mike Johnson, a fait en sorte de bloquer ce vote, invoquant la nécessité de protéger les victimes.Face à cette paralysie, les responsables républicains ont décidé d’envoyer dès mercredi les élus en vacances pour tout le mois d’août, un jour plus tôt que prévu.

US chip maker Intel says revenue rose as it cut ranks

Intel on Thursday posted quarterly revenue that topped market expectations, saying it has cut about 15 percent of its workforce to be “more agile.”The US chip maker also said it “will no longer move forward” with projects in Germany and Poland as part of a push to save billions of dollars.The struggling chip maker’s earnings report came as rivals specializing in graphics processing units (GPUs) for artificial intelligence thrive due to rapid adoption of the technology.Intel is one of Silicon Valley’s most iconic companies, but its fortunes have been dwarfed by Asian powerhouses TSMC and Samsung, which dominate the made-to-order semiconductor business. The company was also caught by surprise with the emergence of Nvidia as the world’s preeminent AI chip provider.Intel’s niche has been in chips used in traditional computing processes, steadily being eclipsed by the AI revolution.Intel reported $12.9 billion in sales in the recently ended quarter, topping forecasts, but logged a $2.9 billion loss that included $1.9 billion in restructuring charges.”Intel has completed the majority of the planned headcount actions it announced last quarter to reduce its core workforce by approximately 15 percent,” the company said in an earnings release.”These changes are designed to create a faster-moving, flatter and more agile organization.”Intel shares were down slightly in after-hours trades that followed the release of the earnings figures.Intel chief executive Lip-Bu Tan took the helm in March, announcing layoffs as White House tariffs and export restrictions muddied the market.Malaysia-born tech industry veteran Tan has said it “won’t be easy” to overcome challenges faced by the company.- Demand and Turmoil -Meanwhile, South Korean chip giant SK hynix reported record quarterly profits Thursday thanks to soaring demand for artificial intelligence technology.The world’s second-largest memory chip maker dominates the market for high-bandwidth memory semiconductors and is a key supplier for US titan Nvidia.Riding the AI wave, last week Taiwan chip giant TSMC announced a surge in net profit for the second quarter.”Nvidia suppliers like SK hynix will continue to enjoy strong demand in the coming months and years for memory chips due to the high memory content needed to make AI chips functional,” G. Dan Hutcheson of TechInsights told AFP.Dutch tech giant ASML last week said it booked higher net profits in the second quarter of 2025 compared with the same period last year.The firm, which makes cutting-edge machines for the manufacture of semiconductors, warned that the growth outlook for next year was somewhat less rosy than before.”Looking at 2026, we see that our AI customers’ fundamentals remain strong,” said Chief Executive Officer Christophe Fouquet in a statement.”At the same time, we continue to see increasing uncertainty driven by macro-economic and geopolitical developments,” he cautioned.Washington has sought to curb exports of state-of-the-art chips to China, concerned that they could be used to advance Beijing’s military systems and otherwise undermine American dominance in AI.

Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 12 morts

La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes et Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 12 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état de 12 morts, dont 11 civils, et 35 blessés. Huit civils ont été tués dans la province de Sisaket, où une attaque à la roquette a touché une supérette près d’une station-service.”J’ai entendu un grand bruit trois ou quatre fois, et quand j’ai tourné la tête, il y avait un énorme nuage de fumée”, a décrit à l’AFP Praphas Intaracheun, un jardinier de 53 ans, qui se trouvait dans une station-service à 300 m de celle ciblée, au moment des faits.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.Des obus ont aussi touché un hôpital d’une trentaine de lits à Phanom Dong Rak, dans la province de Surin, près de la frontière, provoquant l’effondrement partiel du toit.Le bâtiment avait été partiellement évacué dans la nuit de mercredi à jeudi par précaution. “On ne sait pas quand les patients pourront revenir en toute sécurité”, a déclaré à l’AFP un soldat à l’entrée, souhaitant gardé l’anonymat. Les combats se concentrent autour de six endroits, a indiqué l’armée thaïlandaise, qui a déployé jeudi matin six avions F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon.Le Cambodge n’a communiqué aucun bilan jusque-là. La porte-parole du ministère khmer de la Défense Maly Socheata a refusé de répondre à une question sur d’éventuelles victimes lors d’une conférence de presse.- “Avide de guerre” -L’Union européenne et la Chine, pays qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, se sont déclarées “profondément préoccupées” par les affrontements et ont appelé au dialogue.La France, ancienne puissance coloniale au Cambodge, a également demandé l’arrêt immédiat des combats et l’ouverture de pourparlers. Elle a “fortement déconseillé” les déplacements dans une zone frontalière allant de Phanom Dong Rak à Chong Bok, côté thaïlandais.Les Etats-Unis ont aussi appelé à une “cessation immédiate des hostilités, la protection des civils et un règlement pacifique”.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) et s’est entretenu avec les deux pays, a appelé à la “retenue”.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.Un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, survenu jeudi après 08H00 (01H00 GMT) au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest), a remis le feu aux poudres.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier.A la demande du Premier ministre cambodgien Hun Manet, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion en urgence et à huis clos vendredi à 15H00 (19H00 GMT) pour discuter des affrontements meurtriers, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- “Guerres du passé” -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines à la frontière, selon les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.

Intenses affrontements entre la Thaïlande et le Cambodge, au moins 12 morts

La Thaïlande a mené jeudi des frappes contre des cibles militaires cambodgiennes et Phnom Penh a lancé contre son voisin des tirs d’artillerie et de roquettes, faisant au moins 12 morts selon Bangkok, dans des affrontements frontaliers d’une rare intensité.Les deux royaumes d’Asie du Sud-Est se déchirent de longue date sur le tracé de leur frontière commune, définie durant l’Indochine française, mais des affrontements à ce niveau de violence n’avaient pas secoué la région depuis presque quinze ans.Le ministère thaïlandais de la Santé a fait état de 12 morts, dont 11 civils, et 35 blessés. Huit civils ont été tués dans la province de Sisaket, où une attaque à la roquette a touché une supérette près d’une station-service.”J’ai entendu un grand bruit trois ou quatre fois, et quand j’ai tourné la tête, il y avait un énorme nuage de fumée”, a décrit à l’AFP Praphas Intaracheun, un jardinier de 53 ans, qui se trouvait dans une station-service à 300 m de celle ciblée, au moment des faits.Un enfant de huit ans a aussi perdu la vie dans la province de Surin (nord-est), selon les autorités.Des obus ont aussi touché un hôpital d’une trentaine de lits à Phanom Dong Rak, dans la province de Surin, près de la frontière, provoquant l’effondrement partiel du toit.Le bâtiment avait été partiellement évacué dans la nuit de mercredi à jeudi par précaution. “On ne sait pas quand les patients pourront revenir en toute sécurité”, a déclaré à l’AFP un soldat à l’entrée, souhaitant gardé l’anonymat. Les combats se concentrent autour de six endroits, a indiqué l’armée thaïlandaise, qui a déployé jeudi matin six avions F-16 pour frapper “deux cibles militaires cambodgiennes au sol”, a déclaré le porte-parole adjoint des forces armées, Ritcha Suksuwanon.Le Cambodge n’a communiqué aucun bilan jusque-là. La porte-parole du ministère khmer de la Défense Maly Socheata a refusé de répondre à une question sur d’éventuelles victimes lors d’une conférence de presse.- “Avide de guerre” -L’Union européenne et la Chine, pays qui entretient traditionnellement de bonnes relations avec les deux pays, se sont déclarées “profondément préoccupées” par les affrontements et ont appelé au dialogue.La France, ancienne puissance coloniale au Cambodge, a également demandé l’arrêt immédiat des combats et l’ouverture de pourparlers. Elle a “fortement déconseillé” les déplacements dans une zone frontalière allant de Phanom Dong Rak à Chong Bok, côté thaïlandais.Les Etats-Unis ont aussi appelé à une “cessation immédiate des hostilités, la protection des civils et un règlement pacifique”.Le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim, qui occupe la présidence tournante de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) et s’est entretenu avec les deux pays, a appelé à la “retenue”.Bangkok et Phnom Penh sont engagés dans un bras-de-fer depuis la mort d’un soldat khmer fin mai, lors d’un échange nocturne de tirs dans une zone contestée surnommée le “Triangle d’émeraude”.Des mesures de représailles, décrétées par les deux camps malgré des appels à l’apaisement, ont déjà affecté l’économie et le sort de nombreux habitants des régions concernées.Un nouvel échange de coups de feu près de vieux temples disputés, survenu jeudi après 08H00 (01H00 GMT) au niveau de la province thaïlandaise de Surin (nord-est) et celle cambodgienne d’Oddar Meanchey (nord-ouest), a remis le feu aux poudres.Les deux armées se sont mutuellement accusées d’avoir fait feu en premier.A la demande du Premier ministre cambodgien Hun Manet, le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion en urgence et à huis clos vendredi à 15H00 (19H00 GMT) pour discuter des affrontements meurtriers, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP.Le porte-parole du gouvernement thaïlandais Jirayu Houngsub a condamné les actions du Cambodge “avide de guerre” en ciblant des civils.L’ambassade thaïlandaise au Cambodge a appelé ses concitoyens à quitter le pays “le plus tôt possible”.- “Guerres du passé” -Mercredi, Bangkok a rappelé son ambassadeur en place à Phnom Penh et expulsé de son territoire l’ambassadeur cambodgien, après qu’un soldat thaïlandais a perdu une jambe en marchant sur une mine à la frontière.Une enquête de l’armée thaïlandaise a permis de déterminer que le Cambodge avait posé de nouvelles mines à la frontière, selon les autorités thaïlandaises.Le Cambodge a rejeté ces accusations et indiqué que des zones frontalières restent infestées de mines actives datant de “guerres du passé”.L’épisode moderne le plus violent lié à la frontière remonte à des affrontements autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011, qui avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.