Wall Street ouvre en baisse, minée par l’image d’une économie américaine vacillante
La Bourse de New York a ouvert en nette baisse mercredi, plombée par le recul surprise du PIB des Etats-Unis et par le ralentissement des embauches dans le secteur privé américain, tandis que la saison des résultats d’entreprises bat toujours son plein.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones perdait 1,46%, l’indice Nasdaq plongeait de 2,38% et l’indice élargi S&P 500 abandonnait 1,81%.”Le marché est sous pression: la crainte d’une récession est le principal moteur de cette tendance à la baisse”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments. Avant l’ouverture de Wall Street, les investisseurs ont été pris de court par le recul du produit intérieur brut (PIB) du pays au premier trimestre, alors que l’économie américaine était encore florissante fin 2024.”Il s’agit d’un mauvais rapport et le marché s’est fortement replié à la suite de cette nouvelle”, observe M. Sarhan.Première mesure trimestrielle du PIB américain depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, ces données étaient particulièrement attendues après des premiers mois chahutés par les droits de douane.En rythme annualisé, mesure privilégiée par les États-Unis, le PIB s’est contracté de 0,3%, selon les données publiées mercredi par le ministère du Commerce, contre +0,4% attendu par les analystes.Donald Trump a jugé mercredi que le ralentissement économique aux Etats-Unis était un “reliquat” de son prédécesseur Joe Biden et n’avait “rien à voir avec les droits de douane”, dans un message sur son réseau Truth Social.Autre indicateur en berne: l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab, selon laquelle les entreprises privées aux Etats-Unis ont créé nettement moins d’emplois en avril qu’attendu par les analystes, évoquant le “malaise” des employeurs face à l’incertitude générée par les nouvelles surtaxes douanières.Le mois dernier, 62.000 emplois ont été créés dans le secteur privé, soit moins qu’attendu par les analystes et moins qu’en mars (147.000 emplois).Les investisseurs attendent désormais la publication de l’indice officiel PCE à 14H00 GMT, jauge d’inflation privilégiée par la banque centrale américaine (Fed).”Chaque donnée publiée est importante, car elle nous donne une idée de ce que sera la politique à suivre”, souligne M. Sarhan.”Non seulement la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), mais aussi la politique budgétaire du Congrès”, détaille l’analyste. L’indice de volatilité Vix, surnommé “indice de la peur”, qui mesure la nervosité des investisseurs sur le marché, s’envolait de plus de 9%.Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait à 4,16%, contre 4,17% mardi en clôture.
C1: malgré la défaite contre le PSG, Arsenal peut gagner “n’importe où”, assure Merino
Malgré la défaite à domicile contre le Paris Saint-Germain en demi-finale aller de Ligue des champions, Mikel Merino a assuré mercredi que son équipe d’Arsenal avait “prouvé que nous pouvions gagner n’importe où” et conservait de bonnes chances d’atteindre la finale.Les joueurs Mikel Arteta sont confrontés à une tâche ardue après qu’Ousmane Dembélé a marqué le seul but du match à l’Emirates mardi.Merino a vu son but refusé pour hors-jeu dans les premiers instants de la deuxième période, et le PSG a été à deux doigts de doubler son avance en frappant la barre transversale vers la fin du match par l’intermédiaire du Portugais Gonçalo Ramos.”Paris est un endroit difficile où aller, mais nous avons toujours prouvé que nous pouvions rivaliser avec n’importe qui, et avec tout le respect que je vous dois, je pense que nous allons gagner le match retour”, a toutefois déclaré le milieu de terrain espagnol des Gunners.”Nous avons prouvé que nous pouvions gagner n’importe où, au Bernabeu (en battant le Real Madrid 2-1 en quart de finale retour de C1) et contre n’importe quelle équipe de Premier League également, ce qui nous donne beaucoup de confiance”, a souligné le joueur de 28 ans.”Le résultat (à l’Emirates) ne change rien car la mentalité de cette équipe est toujours de gagner, même si nous avions trois buts d’avance avant d’aller à Paris”, explique-t-il au sujet de l’affrontement entre deux équipes en quête de leur première Ligue des champions.Merino était aligné au milieu de terrain pour le match aller contre les Parisiens, Thomas Partey étant suspendu. Mais avec le retour du milieu ghanéen pour la rencontre au Parc des Princes mercredi prochain, l’international espagnol pourrait être replacé en pointe, lui qui est souvent utilisé cette saison comme faux neuf par son entraîneur.
Proportionnelle: Bayrou défend un “scrutin du pluralisme”
François Bayrou a vanté mercredi le “pluralisme” qu’induit selon lui le scrutin à la proportionnelle, sur lequel il a entamé une série de consultations des forces politiques, divisées à son sujet.”Dieu sait que dans la société où nous vivons, dont le président du Sénat a rappelé à quel point elle était fragmentée, éclatée, opposée archipellisée, (…) on a besoin d’apaiser la réalité du pluralisme”, a affirmé le Premier ministre devant le Sénat, lors de la séance des questions du gouvernement.Il répondait au chef de file des sénateurs Les Républicains, Mathieu Darnaud, opposé à ce mode de scrutin qu’il a associé à un “poison électoral”.Le scrutin majoritaire, utilisé pour les élections législatives sous la Ve République sauf en 1986, “obéit à une règle simple : il faut être ou tout pour ou tout contre. Et Dieu sait que les problèmes que nous avons à régler exigent des prises de conscience plus élaborées, plus concertées, mieux mises au point que l’affrontement systématique”, a aussi fait valoir M. Bayrou.La proportionnelle, “c’est la garantie pour tous les grands courants politiques du pays, c’est-à -dire pour tous les citoyens, d’être représentés à mesure de leur engagement et de leur vote”, a-t-il conclu.”La représentation proportionnelle est un système évidemment raisonnable et juste”, lui a répondu M. Darnaud, mais “partout où on l’a essayée, elle a produit des effets imprévus et tout à fait funestes, par la formation d’une poussière de partis dont chacun est sans force pour gouverner, mais très puissant pour empêcher”.
US economy unexpectedly shrinks on import surge ahead of Trump tariffs
The US economy unexpectedly contracted in the first three months of the year, according to fresh data published Wednesday, due largely to a surge in imports as businesses and consumers stockpiled ahead of the introduction of President Donald Trump’s sweeping tariffs.The gross domestic product of the world’s largest economy decreased at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, after growing 2.4 percent in the final months of 2024, according to an estimate from the US Commerce Department.Wednesday’s data was sharply below the market consensus estimate of 0.4 percent growth, according to Briefing.com.”The downturn in real GDP in the first quarter reflected an upturn in imports, a deceleration in consumer spending, and a downturn in government spending,” the Commerce Department said in a statement. US financial markets reacted negatively to the news, with all three major indices opening sharply lower on Wall Street.- Trump denies tariff link -In a social media post, Trump blamed his predecessor Joe Biden for the bad economic news. “This is Biden’s Stock Market, not Trump’s,” the US president wrote in a post to his Truth Social account. “Our Country will boom, but we have to get rid of the Biden ‘Overhang.'””This will take a while, has NOTHING TO DO WITH TARIFFS,” he said. “When the boom begins, it will be like no other. BE PATIENT!!!” he added. The figures were published on the 101st day since Trump’s return to office on January 20. In that time, he has announced several rounds of tariffs, laying out plans in March to impose sweeping levies on top trading partners from early April in a bid to reset US trade relations. The introduction of tariffs sparked a selloff in financial markets, sending volatility surging to levels not seen since the Covid-19 pandemic and spooking investors.”Usually, government policy doesn’t change that much, particularly not in the first 100 days of a presidency,” George Washington University economics professor Tara Sinclair told AFP before the data was published. “But this one’s different.””I think it’s pretty clear that there were dramatic policy changes that are directly weakening the economy,” she said. “100 days into his presidency, Donald Trump’s red-light, green-light tariffs are shrinking our economy, with businesses stockpiling imports in anticipation of tariff doomsday,” Democratic Senator Elizabeth Warren said in a statement after the GDP data was published. Following April’s dramatic market movement, the Trump administration announced a 90-day pause to the higher tariffs for dozens of countries to allow for trade talks, while maintaining a baseline 10 percent rate for most countries.It also announced sector-specific measures on steel, aluminum and automobiles and parts not made in the United States, and new sweeping tariffs totalling 145 percent on China.Beijing responded with its own steep, targeted duties against US goods. – ‘Direct response’ to Trump -The US economy grew 2.8 percent last year, according to the Commerce Department, and most analysts had expected growth to cool slightly this year. But since Trump’s return to office, and the introduction of new tariffs, many analysts have sharply cut their growth outlook.  Imports have a negative effect on growth, and counteract the positive effects of exports in the GDP calculations. “This spike in imports, that’s coming directly from people trying to get ahead of tariffs,” said Sinclair from George Washington University. “And that is in direct response to the policies of this president.”The drop in imports was “partly offset by increases in investment, consumer spending, and exports,” the Commerce Department said.The effects of tariffs on growth and inflation are a “quandary” for the Federal Reserve as it attempts to maintain stable prices and maximum sustainable employment, MBA chief economist Mike Fratantoni wrote in a note to clients shared with AFP. “We expect that the Fed will hold rates steady at its meeting next week and will indicate that it will continue to hold at this level until it becomes clear whether a recession or inflation is the bigger risk,” he said.
Wall Street ouvre en baisse, minée par l’image d’une économie américaine vacillante
La Bourse de New York a ouvert en nette baisse mercredi, plombée par le recul surprise du PIB des Etats-Unis et par le ralentissement des embauches dans le secteur privé américain, tandis que la saison des résultats d’entreprises bat toujours son plein.Dans les premiers échanges, le Dow Jones perdait 0,70%, l’indice Nasdaq reculait de 2,07% et l’indice élargi S&P 500 abandonnait 1,35%.