Stocks retreat as US GDP slumps rattles confidence

Stocks slid on Wall Street on Wednesday, pulling European indexes off earlier highs after the US economy contracted in the first quarter, heightening fears about the fallout of President Donald Trump’s tariffs blitz on the world’s largest economy.Instead of increasing slightly as analysts expected, US GDP fell 0.3 percent — a stark reversal from the 2.4 percent growth seen in the fourth quarter of last year.In particular, consumer spending slowed to 1.8 percent, while a later report by the Commerce Department showed the Federal Reserve’s preferred inflation gauge rose 2.3 percent in March, down from 2.7 percent in February but still slightly higher than most analysts expected.”This puts the Fed in an uncomfortable position: Inflation risks are rising even as growth slows” — a perfect recipe for “stagflation”, said Christopher Boucher, investment director at ABN AMRO Investment Solutions.”This uncertainty is likely to weigh on consumer spending, which has supported the American economy up to now,” he said.The report also bodes ill for US labour market data on Friday, which could reveal a larger-than-expected slowdown in hiring as firms brace for tariff turmoil.”Although the precise extent to which tariffs will dampen growth remains unclear, the prevailing view is that the trajectory will be downward rather than upward,” said Jochen Stanzl, chief market analyst at CMC Markets.European stocks had broadly advanced earlier following data that showed the eurozone economy expanded more than expected in the first quarter, despite the uncertainty over tariffs.But shares in German auto giants Volkswagen and Mercedes-Benz slumped after they reported big drops in the first-quarter net profit.Mercedes-Benz and US-European auto giant Stellantis also suspended their annual financial guidance due to uncertainty over Trump’s 25-percent tariffs on car imports, though the US leader softened the levies on Tuesday.In Asia, data on Wednesday showed that tit-for-tat tariffs between the United States and China began to bite in April, as Chinese manufacturing activity contracted at its fastest pace since July 2023.That came after Chinese exports soared more than 12 percent last month as businesses rushed to get ahead of the swingeing tariffs.”Tariffs are a lose-lose proposition, and the PMI data is our first official look at how it’s affecting China. Our take is that there’s a clear negative shock taking place,” said Lynn Song, chief economist for Greater China at ING.Hong Kong’s stock market advanced, but Shanghai slipped.Tokyo rose, boosted by a 7.1 percent surge in Sony fuelled by a report that it is considering spinning off its chip unit — a move investors hope will unlock value in the Japanese entertainment and electronics company.Equities had clawed back much of the losses suffered in early April as Trump has shown more flexibility on some issues and as governments hold talks with Washington.US Commerce Secretary Howard Lutnick said he had reached a deal with a country but did not name it, while Treasury Secretary Scott Bessent said progress had been made with India, South Korea and Japan. Oil prices extended losses on concerns that the trade war will slow growth and reduce demand, and as traders expect a stronger increase in oil production by OPEC+.- Key figures at 1540 GMT -New York – Dow: DOWN 0.6 percent at 40,279.72 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.9 percent at 5,510.05New York – Nasdaq DOWN 1.4 percent at 17,224.20London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 8,494.85 (close)Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,593.87 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.3 percent at 22,496.98 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.6 percent at 36,045.38 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.5 percent at 22,119.41 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,279.03 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1342 from $1.1390 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.3338 from $1.3399 Dollar/yen: UP at 142.82 yen from 142.22 yenEuro/pound: DOWN at 85.00 pence from 85.08 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.8 percent at $59.91 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 1.0 percent at $62.62 per barrel

Les Bourses européennes terminent la séance en hausse

Les Bourses européennes ont clôturé en hausse mercredi, à l’issue d’une séance en dents de scie marquée par la publication du PIB américain du premier trimestre, en repli, et de celui de la zone euro sur la même période, en progression.Après une incursion en terrain négatif, les principaux indices du Vieux Continent ont finalement terminé sur des gains. Paris a avancé de 0,50%, Francfort de 0,32% et Londres de 0,37%.

Les Français mettent plus d’oeufs dans leur panier

Qui, de la poule ou de l’oeuf, est responsable de la ruée temporaire des consommateurs sur les fragiles boîtes de six en début d’année? La peur d’une pénurie face aux images venues des Etats-Unis et l’appétit grandissant des Français pour les oeufs ont fini par créer des tensions.”Les images passées à la télévision avec des rayons vides aux Etats-Unis fin février, coïncidant avec des rayons pas toujours pleins en France, ont créé un effet panique comme au moment du Covid avec le papier toilette”, explique Loïc Coulombel, directeur de Gruppo Eurovo et vice-président de l’interprofession des oeufs (CNPO).La presse locale puis des médias nationaux évoquent début mars de possibles “pénuries” alors que l’hypothèse est évacuée par les producteurs interrogés, qui parlent de tensions locales d’approvisionnement.Certains évoquent le contexte de grippe aviaire, qui a explosé aux Etats-Unis mais épargné la France cette année. D’autres pays européens ont souffert (Pologne, Hongrie) mais les oeufs non français sont rarissimes dans les rayons des supermarchés.”Quand on parle de tensions, de pénuries, ça incite à stocker”, poursuit Loïc Coulombel.Sur les trois premiers mois de 2025, les achats d’oeufs ont augmenté de 4,2%, selon le CNPO.Certes une augmentation. Mais cela suit la tendance des dernières années avec des Français qui privilégient les sources de protéines moins coûteuses (oeufs et poulet) face à l’inflation.En 2024, la consommation a augmenté de 4,7%, après +3,9% en 2023. Selon le CNPO, cela équivaut à environ 300 millions d’oeufs consommés en plus chaque année.- La poule aux oeufs d’or -En mars, les prix payés aux éleveurs pour les oeufs de consommation ont augmenté de 17,3% sur un mois et de 21,8% sur un an, une hausse expliquée “par des productions d’oeufs limitées (en France comme en Europe) face à une forte demande”, selon Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture.Ce mois-là, la production d’oeufs a progressé de 3% en France, moins vite que la consommation. La filière n’arrive pas à retrouver ses niveaux de production de 2021, avant la dernière flambée de grippe aviaire dans le pays, qui a pris fin avec la vaccination obligatoire des canards à partir de fin 2023.Pour rester quasiment autosuffisant et répondre à la hausse de la consommation, le CNPO estime qu’il faudrait construire 300 poulaillers d’ici 2030, soit une capacité supplémentaire d’un million de poules par an.Après avoir lancé son plan de filière l’année dernière, le CNPO a créé un observatoire des nouveaux projets de construction mais il est trop tôt pour faire un bilan d’étape.Le constat qui se dégage est la “lourdeur” des procédures administratives, avec en moyenne plus de deux ans entre un projet et les premières collectes d’oeufs.- Pas d’omelette sans allègements -La filière des poules pondeuses demande, comme la filière des volailles de chair mais aussi la filière porcine, plusieurs allègements.A partir de certains seuils, les élevages doivent répondre aux exigences des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et des installations industrielles.Les éleveurs voudraient d’abord que le seuil à partir duquel une autorisation environnementale doit être délivrée au lieu d’un simple enregistrement pour un projet ICPE passe de 40.000 à 60.000 poules pondeuses.Le seuil de 40.000 est adossé à la recommandation de la directive européenne sur les émissions industrielles tandis que le seuil de 60.000 figure dans la directive sur l’évaluation des incidences environnementales de certains projets.L’année dernière, la filière avait déjà obtenu du gouvernement français le relèvement du seuil à partir duquel une évaluation de l’impact environnemental d’un projet était obligatoire, pour l’aligner sur la directive européenne dédiée.Mais cela n’est pas suffisant pour la filière qui accuse la loi “industrie verte” de 2023 d’avoir alourdi et rallongé de deux mois la procédure d’enquête publique pour les projets nécessitant une évaluation, qui doivent organiser “deux réunions publiques et créer un site internet obligatoire”.Les éleveurs comptent sur l’examen fin mai à l’Assemblée de la proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb visant à lever les contraintes pesant sur les agriculteurs pour introduire des amendements correspondant à leurs demandes.”Le gouvernement sera au rendez-vous pour poursuivre la simplification des démarches et lever les entraves qui brident les filières”, a écrit mercredi la ministre de l’Agriculture Annie Genevard sur X. 

Les Français mettent plus d’oeufs dans leur panier

Qui, de la poule ou de l’oeuf, est responsable de la ruée temporaire des consommateurs sur les fragiles boîtes de six en début d’année? La peur d’une pénurie face aux images venues des Etats-Unis et l’appétit grandissant des Français pour les oeufs ont fini par créer des tensions.”Les images passées à la télévision avec des rayons vides aux Etats-Unis fin février, coïncidant avec des rayons pas toujours pleins en France, ont créé un effet panique comme au moment du Covid avec le papier toilette”, explique Loïc Coulombel, directeur de Gruppo Eurovo et vice-président de l’interprofession des oeufs (CNPO).La presse locale puis des médias nationaux évoquent début mars de possibles “pénuries” alors que l’hypothèse est évacuée par les producteurs interrogés, qui parlent de tensions locales d’approvisionnement.Certains évoquent le contexte de grippe aviaire, qui a explosé aux Etats-Unis mais épargné la France cette année. D’autres pays européens ont souffert (Pologne, Hongrie) mais les oeufs non français sont rarissimes dans les rayons des supermarchés.”Quand on parle de tensions, de pénuries, ça incite à stocker”, poursuit Loïc Coulombel.Sur les trois premiers mois de 2025, les achats d’oeufs ont augmenté de 4,2%, selon le CNPO.Certes une augmentation. Mais cela suit la tendance des dernières années avec des Français qui privilégient les sources de protéines moins coûteuses (oeufs et poulet) face à l’inflation.En 2024, la consommation a augmenté de 4,7%, après +3,9% en 2023. Selon le CNPO, cela équivaut à environ 300 millions d’oeufs consommés en plus chaque année.- La poule aux oeufs d’or -En mars, les prix payés aux éleveurs pour les oeufs de consommation ont augmenté de 17,3% sur un mois et de 21,8% sur un an, une hausse expliquée “par des productions d’oeufs limitées (en France comme en Europe) face à une forte demande”, selon Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture.Ce mois-là, la production d’oeufs a progressé de 3% en France, moins vite que la consommation. La filière n’arrive pas à retrouver ses niveaux de production de 2021, avant la dernière flambée de grippe aviaire dans le pays, qui a pris fin avec la vaccination obligatoire des canards à partir de fin 2023.Pour rester quasiment autosuffisant et répondre à la hausse de la consommation, le CNPO estime qu’il faudrait construire 300 poulaillers d’ici 2030, soit une capacité supplémentaire d’un million de poules par an.Après avoir lancé son plan de filière l’année dernière, le CNPO a créé un observatoire des nouveaux projets de construction mais il est trop tôt pour faire un bilan d’étape.Le constat qui se dégage est la “lourdeur” des procédures administratives, avec en moyenne plus de deux ans entre un projet et les premières collectes d’oeufs.- Pas d’omelette sans allègements -La filière des poules pondeuses demande, comme la filière des volailles de chair mais aussi la filière porcine, plusieurs allègements.A partir de certains seuils, les élevages doivent répondre aux exigences des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) et des installations industrielles.Les éleveurs voudraient d’abord que le seuil à partir duquel une autorisation environnementale doit être délivrée au lieu d’un simple enregistrement pour un projet ICPE passe de 40.000 à 60.000 poules pondeuses.Le seuil de 40.000 est adossé à la recommandation de la directive européenne sur les émissions industrielles tandis que le seuil de 60.000 figure dans la directive sur l’évaluation des incidences environnementales de certains projets.L’année dernière, la filière avait déjà obtenu du gouvernement français le relèvement du seuil à partir duquel une évaluation de l’impact environnemental d’un projet était obligatoire, pour l’aligner sur la directive européenne dédiée.Mais cela n’est pas suffisant pour la filière qui accuse la loi “industrie verte” de 2023 d’avoir alourdi et rallongé de deux mois la procédure d’enquête publique pour les projets nécessitant une évaluation, qui doivent organiser “deux réunions publiques et créer un site internet obligatoire”.Les éleveurs comptent sur l’examen fin mai à l’Assemblée de la proposition de loi portée par le sénateur LR Laurent Duplomb visant à lever les contraintes pesant sur les agriculteurs pour introduire des amendements correspondant à leurs demandes.”Le gouvernement sera au rendez-vous pour poursuivre la simplification des démarches et lever les entraves qui brident les filières”, a écrit mercredi la ministre de l’Agriculture Annie Genevard sur X. 

Paris: des élus saisissent la justice contre la malle géante Louis Vuitton sur les Champs-Elysées

Les élus écologistes parisiens et des associations ont saisi la justice pour demander à la mairie de retirer l’autorisation accordée au groupe de luxe LVMH d’habiller la façade d’un de ses immeubles d’une malle géante de sa marque Louis Vuitton.Les écologistes, ainsi que les associations SOS Paris et Résistance à l’agression publicitaire (RAP), ont saisi le tribunal administratif le 23 avril pour demander la “suppression immédiate” de cette “publicité géante illégale” installée sur le bâtiment classé monument historique, ont-ils annoncé mercredi dans un communiqué.Ce recours intervient après un recours gracieux adressé en décembre dernier à la maire Anne Hidalgo, auquel l’édile socialiste n’a pas répondu. Sollicitée par l’AFP, la mairie de Paris n’a pas souhaité réagir.Depuis l’automne 2023, le grand immeuble du 103-111 avenue des Champs-Elysées, qui doit accueillir un nouveau magasin Louis Vuitton, est enveloppé par une gigantesque malle d’acier et de bois, symbole de l’histoire du célèbre maroquinier.L’installation avait été autorisée par la municipalité comme “enseigne temporaire” courant jusqu’en 2027, date prévue pour l’ouverture de ce futur magasin de LVMH, numéro un mondial du luxe. La “bâche” n’était pas considérée comme une publicité par la mairie dans la mesure où le bâtiment appartient au groupe de Bernard Arnault, qui a versé une redevance de 1,7 million d’euros à la ville de Paris. Mais pour Emile Meunier, conseiller écologiste de Paris et président de la commission urbanisme, il s’agit d’une “publicité monumentale pour une marque de luxe, installée sur un bâtiment classé aux monuments historiques, ce qui est interdit par la loi”, a-t-il expliqué à l’AFP.Les plaignants arguent que la malle, qui empiète sur deux rues adjacentes, dépasse largement l’espace dédié (6.000 m2) au futur magasin au sein de l’immeuble, où doivent aussi être installés un hôtel, un spa, un restaurant et des galeries d’art.L’habillage miroitant et éclairé la nuit, ainsi que le logo “très reconnaissable” du maroquinier de luxe, visent “à attirer les passants et automobilistes non pas sur le seul projet de rénovation de l’immeuble, mais exclusivement sur la marque Louis Vuitton”, contrairement selon eux au règlement local de publicité.”Il est urgent de mettre un terme à la marchandisation de l’espace public parisien”, estime David Belliard, adjoint écologiste à l’Hôtel de ville et candidat aux municipales de 2026.”Ce n’est pas la première fois que LVMH bénéficie d’un traitement un peu trop favorable par la ville de Paris”, regrette Emile Meunier, citant notamment la “privatisation” du Pont Neuf, en 2023, par le groupe de Bernard Arnault pour un défilé.

Migrants’ dreams buried under rubble after deadly strike on Yemen centreWed, 30 Apr 2025 15:35:07 GMT

Africans in search of a better future became the latest casualties of Yemen’s decade-long conflict after a deadly strike blamed on the United States hit a migrant detention centre, killing dozens of people.The pre-dawn attack on Monday killed more than 60 people in their sleep, the country’s Huthi rebels said, attributing the raid to the …

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Migrants’ dreams buried under rubble after deadly strike on Yemen centre

Africans in search of a better future became the latest casualties of Yemen’s decade-long conflict after a deadly strike blamed on the United States hit a migrant detention centre, killing dozens of people.The pre-dawn attack on Monday killed more than 60 people in their sleep, the country’s Huthi rebels said, attributing the raid to the US military.Rubble, blood and body parts dotted the grounds of the compound in rebel-held Saada, with several buildings left in ruins, twisted metal glittering in the sun.In a nearby hospital, emaciated African men were recovering from their wounds after surviving the attack that tore their friends to pieces. “The planes struck close by twice. The third time they hit us,” said Abed Ibrahim Saleh, 34, a soft-spoken Ethiopian whose head and leg were wrapped in white gauze.”Dead bodies ripped apart, I can’t describe what I saw… A hand here, a leg there. I don’t want to remember,” he said with a blank stare. Since mid-March, Washington has conducted near-daily air strikes on the Iran-backed Huthis in a bid to stop their campaign of attacks on shipping in the Red Sea and Gulf of Aden, launched in solidarity with Palestinians after the outbreak of the Gaza war.US strikes on the rebels began under former president Joe Biden, but have resumed and intensified under his successor Donald Trump.- ‘Targeting poor migrants’ -Footage broadcast by the Huthis’ Al-Masirah TV at the time of the attack showed bodies lying under the rubble as rescue teams searched for survivors.The tragedy brought back memories of a March 2021 blaze at a Sanaa migrant centre that killed 45 people and was sparked by teargas canisters fired by Huthi forces responding to a protest.In 2022, air strikes blamed on a Saudi-led coalition battling the Huthis hit the same detention complex that was struck on Monday, killing dozens of people.Each year, tens of thousands of migrants cross the Red Sea from the Horn of Africa, fleeing conflict, natural disasters and poor economic prospects.Many hope for employment as labourers or domestic workers in Saudi Arabia and other wealthy Gulf countries, though they first face a perilous journey through war-torn Yemen.Inspecting the wreckage, Ibrahim Abdul Qadir Mohammed Al-Moallem, a member of Yemen’s Somali community, denounced the “heinous crime” against innocent people.”This brutal aggression that killed the sons of Palestine and the Yemeni people is now targeting poor migrants,” he said, blaming the United States for the attack.The Huthis, who have also repeatedly launched missiles and drones at Israel, paused their attacks during a recent two-month ceasefire in Gaza, but had threatened to resume them after Israel cut off aid to the territory over an impasse in negotiations.Before they could, however, the intensified US campaign resumed, hitting more than 1,000 targets in rebel-held Yemen since March 15. The Huthi’s attacks since then have only targeted US warships.”There is no justification for this,” Moallem said, calling on African leaders to take a stance and urging the international community to “break your silence”.- ‘Alarming’ civilian deaths -Asked about the strike, a US defence official told AFP the army was aware of reports of civilian casualties “and we take those claims very seriously”.”We are currently conducting our battle-damage assessment and inquiry into those claims,” they said on condition of anonymity .The United Nations expressed deep concern at Monday’s strike, while Niku Jafarnia of Human Rights Watch said US attacks “are appearing to kill and injure civilians in Yemen at an alarming rate over the past month”.”Failing to take all feasible precautions to mitigate civilian harm constitutes a violation of international humanitarian law,” HRW said.

Chikungunya à La Réunion : toujours “un haut niveau de transmission”, mais quelques signes de baisse

L’épidémie de chikungunya à La Réunion demeure à “un haut niveau de transmission” malgré une légère baisse de certains indicateurs, a indiqué mercredi l’agence sanitaire publique, alors que la gestion de la crise par les autorités a alimenté une passe d’armes à l’Assemblée.En médecine de ville, l’activité liée au chikungunya reste à “un niveau très élevé”, avec plus de 23.300 consultations du 21 au 27 avril et plus de 160.000 depuis début 2025, selon le dernier bilan de Santé publique France (SpF).A l’hôpital, la dynamique de l’épidémie varie d’une zone à l’autre avec “une diminution des passages aux urgences dans le sud (mais à un niveau toujours élevé), dans l’ouest et l’est, et une tendance à la stabilisation dans le nord”, a-t-elle précisé.Neuf décès liés au chikungunya de personnes âgées de plus de 70 ans porteuses de comorbidités ont été enregistrés par l’agence sanitaire. Vingt autres décès, dont celui d’un nourrisson, sont en cours d’investigation, selon le nouveau bilan.Et, à ce stade, 57 cas graves ont été signalés, principalement chez des plus de 65 ans avec des comorbidités et des nourrissons de moins de trois mois.Depuis le début de l’année, 2.139 passages aux urgences dus au chikungunya ont été recensés dans les quatre hôpitaux de l’île, dont 332 la semaine du 21 au 27 avril, contre 389 la semaine précédente, en recul tant chez les adultes que les nourrissons.Le nombre de cas confirmés comptabilisés a aussi diminué, passant de 5.542 à 3.245 en une semaine,mais ce nombre provisoire pourrait augmenter, précise SpF.Près de 120.000 personnes ont été contaminées par le virus, transmis par le moustique tigre, depuis le début de l’année à La Réunion, selon les estimations de l’ARS.Face à cette épidémie généralisée et majeure, une campagne de vaccination a été lancée début avril, avec le premier vaccin contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe et le feu vert des autorités sanitaires en France, Ixchiq (Valneva).Les plus de 65 ans en ont été exclus samedi “sans délai”, après trois “événements indésirables graves”, dont un décès, chez des personnes de plus de 80 ans récemment vaccinées. Quelque 3.000 personnes ont été vaccinées contre le chikungunya à La Réunion, selon des chiffres annoncés le 22 avril au président Emmanuel Macron en visite sur l’île.La crise a pris une tournure politique depuis la suspension de la vaccination des seniors.”Monsieur le ministre, cette crise a été mal gérée, cette épidémie a été sous-estimée, les Réunionnais ont été abandonnés”, a ainsi lancé mercredi à l’Assemblée nationale la députée réunionnaise Karine Lebon (GDR) au ministre de la Santé Yannick Neuder. “Comment encore croire les autorités alors que l’ARS avait juré que le vaccin était sans risque?”, a-t-elle demandé.Peu après, Jean-Hugues Ratenon (LFI) a accusé: “Vous savez (que le vaccin) n’avait pas prouvé son efficacité en vie réelle: après les singes, voilà les Réunionnais comme cobayes”, a-t-il lâché.”Je ne peux pas vous laisser dire que la population de La Réunion sert de cobaye”, a répliqué le ministre, rappelant les feux verts scientifiques et la surveillance des effets indésirables mais épinglant “l’obscurantisme”. Face au “désarroi du peuple réunionnais”, “nous avons une obligation de moyens” contre le chikungunya, a-t-il assuré. 

Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son “ambition européenne”

Une conférence pour attirer les chercheurs américains, une rencontre pour “retrouver le réflexe franco-allemand”, puis un traité franco-polonais inédit: Emmanuel Macron enchaînera la semaine prochaine les rendez-vous pour mettre en scène son “ambition européenne”.Dans l’attente d’un “signal russe”, encore très “incertain”, sur la possibilité d’un “véritable cessez-le-feu” en Ukraine, le président français a prévu de renforcer les liens avec deux alliés clés au sein de l’Union européenne, l’Allemagne et la Pologne, a expliqué mercredi l’Elysée à la presse.La semaine s’ouvrira lundi avec une conférence intitulée “Choose Science, Choose Europe” et organisée à la Sorbonne, prestigieuse université parisienne, pour attirer les chercheurs étrangers, notamment les Américains ébranlés par les politiques de Donald Trump. Emmanuel Macron aura à cette occasion un entretien avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Il va plaider auprès d’elle, selon son entourage, pour que “la Commission accélère dans sa traduction concrète” des initiatives prises ces derniers mois en faveur de la compétitivité et du renforcement de la défense des Vingt-Sept face au désengagement américain.Cette “accélération”, la France entend l’afficher dans ses propres alliances, avec une succession d’événements qui marquent “un aboutissement et aussi une sorte de nouveau départ de notre ambition européenne”, a avancé un conseiller du chef de l’Etat.Dès mercredi 7 mai, au lendemain de son arrivée officielle à la tête du gouvernement en Allemagne, le nouveau chancelier conservateur Friedrich Merz est attendu à Paris. Et avec une certaine impatience, tant les points de friction ont été nombreux sous le mandat de son prédécesseur social-démocrate Olaf Scholz.- Trêve “insuffisante” -La présidence française salue une “volonté de la part du chancelier Merz, très clairement marquée y compris dans le contrat de coalition” avec les sociaux-démocrates, “sur le fait de retrouver le réflexe franco-allemand”.Les deux hommes ont déjà commencé à travailler depuis les élections allemandes de février et vont donc entrer directement dans le vif des dossiers, fait valoir l’Elysée.Ils souhaitent d’abord “solder les malentendus” en vue d’une “resynchronisation”, selon l’expression d’un conseiller d’Emmanuel Macron, qu’il s’agisse des questions liées à l’énergie ou au commerce.Ensuite, ils visent une “accélération” d’un “agenda franco-allemand de croissance et de compétitivité pour l’Europe”, avec des positions conjointes sur la simplification réglementaire, l’union des marchés de capitaux, l’investissement public et privé. Jeudi, pour les 80 ans du 8 mai 1945 et de la fin de la Seconde Guerre mondiale, Emmanuel Macron doit présider une cérémonie nationale à l’Arc de Triomphe. “Nous n’avons pas d’événement international prévu à ce stade”, a dit l’Elysée, sans l’exclure totalement, alors que cela avait un temps été envisagé.Vendredi 9 mai, Journée de l’Europe, le président français et le Premier ministre polonais Donald Tusk signeront à Nancy, dans l’est de la France, un “traité d’amitié et de coopération” avec la Pologne. Il sera inspiré des traités qui lient la France à ses voisins, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, et abordera tous les champs de la coopération, de la défense au nucléaire civil.La Pologne “est un pays avec lequel nous resserrons nos liens”, “notamment dans le domaine de la sécurité et de la défense”, en partie en conséquence de la guerre en Ukraine, a dit la présidence française.Le sort des efforts de Washington pour mettre fin à ce conflit laisse planer l’incertitude sur le reste de l’agenda diplomatique. Alors que l’idée d’un déplacement à Kiev commun de plusieurs dirigeants européens, dont Friedrich Merz, a pu circuler, aucune date n’est fixée pour une visite d’Emmanuel Macron, a assuré mercredi son entourage.De nouvelles réunions de la “coalition des volontaires”, ces pays, pilotés par la France et le Royaume-Uni, disposés à apporter des garanties de sécurité à l’Ukraine en cas de paix sont suspendues aux tractations entre les Etats-Unis et la Russie.La trêve du 8 au 10 mai annoncée par le président russe Vladimir Poutine est “très insuffisante” et “très faible”, a répondu l’Elysée. La France plaide pour un cessez-le-feu “immédiat et complet”, préalable à des négociations de paix impliquant Moscou et Kiev, seules à même de trancher la “question des territoires”.Paris assure que les Ukrainiens et les Européens sont désormais sur la même longueur d’ondes à ce sujet avec l’équipe de Donald Trump.