Suède: un jeune de 16 ans soupçonné d’un triple meurtre en plein jour

Un jeune homme de 16 ans a été arrêté après une fusillade ayant tué trois jeunes gens mardi à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm, ravivant la crainte d’un nouvel épisode de la guerre des gangs en Suède.Les trois victimes, âgées de 15 à 20 ans, ont été tuées mardi en fin d’après-midi dans un salon de coiffure, sidérant les passants de cette ville universitaire à la veille des célébrations de la Walpurgis, qui ont lieu le 30 avril et réunissent chaque année plus de 100.000 personnes, surtout des étudiants.”Un adolescent de 16 ans a été arrêté, soupçonné du meurtre de trois personnes abattues mardi dans le centre d’Uppsala”, a déclaré mercredi le parquet suédois dans un communiqué. Le suspect a été arrêté deux heures après les faits à son domicile, a indiqué le procureur en charge de l’affaire, Andreas Nyberg, à l’AFP.Cet adolescent s’était échappé d’un foyer pour jeunes en difficultés, a indiqué le procureur adjoint Magnus Berggren lors d’une conférence de presse, sa fuite remontant à il y a deux semaines, selon la chaîne publique SVT. Selon les médias suédois, au moins l’une des victimes avait des liens avec le crime organisé, ce que n’a pas confirmé la police.”C’est quelque chose que nous examinons évidemment, mais nous ne voulons pas nous engager sur cette seule possibilité”, a dit un porte-parole de la police d’Uppsala, Stefan Larsson, à l’AFP.La Suède tente d’endiguer depuis plusieurs années une vague de fusillades et d’attaques à la bombe menées par des gangs rivaux, notamment pour le contrôle du trafic de drogue.Uppsala a longtemps été la base des deux chefs de gangs rivaux les plus célèbres de Suède, Ismail Abdo et Rawa Majid, mais les deux hommes sont soupçonnés d’orchestrer désormais leurs opérations depuis l’étranger.Le ministre de la Justice Gunnar Strömmer a jugé “extrêmement grave” ces nouvelles violences. Le Premier ministre Ulf Kristersson a déploré “un acte de violence totalement extrême”. “Cela ressemble presque à une exécution”, a-t-il dit à l’agence TT.Plusieurs personnes “considérées comme présentant un intérêt pour l’enquête” ont été interrogées, a précisé un responsable de la police, Erik Ã…kerlund, lors d’une conférence de presse. Selon lui, la police a également obtenu des images de caméras de surveillance de la scène et “réuni de nombreuses preuves”.- Victimes innocentes -“Comme tout le monde, je suis choqué, consterné par ce qui s’est passé, et je suis également en colère que cela puisse arriver”, avait confié le maire d’Uppsala, Erik Pelling, mardi soir. “Nous sommes contraints de vivre avec ces crimes, je suis frustré que nous ne soyons pas parvenus à nous attaquer plus efficacement” à ce problème.Uppsala connaît une vague de violence “depuis 2023 après le meurtre de la mère d’Ismail Abdo”, dans une vendetta liée au conflit qui oppose son gang, Rumba, à celui de Rawa Majid, Foxtrot, a expliqué le procureur.”Je vis dans ce quartier depuis 45 ans. Je n’ai jamais vécu quelque chose de pareil”, a réagi mercredi Nevenka Ristic, une habitante à la retraite, sur la place Vaksala, près des lieux de la fusillade.Si la violence meurtrière a diminué l’an dernier en Suède, des épisodes violents continuent de secouer les grandes villes du pays.Une mère et son jeune enfant ont ainsi été gravement blessés dimanche par un engin explosif artisanal dans une commune au sud-ouest de Stockholm, un voisin soupçonné de liens avec le crime organisé étant probablement la cible réelle, selon les médias.Le 14 avril, deux personnes avaient été tuées dans une fusillade à Göteborg, deuxième ville du pays, attaque qui pourrait également être liée à une rivalité entre gangs.Dans ces attaques, les auteurs sont de plus en plus souvent des adolescents qui sont engagés comme tueurs à gages parce qu’ils ont moins de 15 ans, l’âge de la responsabilité pénale en Suède.La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 dans ce pays de 10,6 millions d’habitants pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20% par rapport à l’année précédente.

Suède: un jeune de 16 ans soupçonné d’un triple meurtre en plein jour

Un jeune homme de 16 ans a été arrêté après une fusillade ayant tué trois jeunes gens mardi à Uppsala, à une soixantaine de kilomètres au nord de Stockholm, ravivant la crainte d’un nouvel épisode de la guerre des gangs en Suède.Les trois victimes, âgées de 15 à 20 ans, ont été tuées mardi en fin d’après-midi dans un salon de coiffure, sidérant les passants de cette ville universitaire à la veille des célébrations de la Walpurgis, qui ont lieu le 30 avril et réunissent chaque année plus de 100.000 personnes, surtout des étudiants.”Un adolescent de 16 ans a été arrêté, soupçonné du meurtre de trois personnes abattues mardi dans le centre d’Uppsala”, a déclaré mercredi le parquet suédois dans un communiqué. Le suspect a été arrêté deux heures après les faits à son domicile, a indiqué le procureur en charge de l’affaire, Andreas Nyberg, à l’AFP.Cet adolescent s’était échappé d’un foyer pour jeunes en difficultés, a indiqué le procureur adjoint Magnus Berggren lors d’une conférence de presse, sa fuite remontant à il y a deux semaines, selon la chaîne publique SVT. Selon les médias suédois, au moins l’une des victimes avait des liens avec le crime organisé, ce que n’a pas confirmé la police.”C’est quelque chose que nous examinons évidemment, mais nous ne voulons pas nous engager sur cette seule possibilité”, a dit un porte-parole de la police d’Uppsala, Stefan Larsson, à l’AFP.La Suède tente d’endiguer depuis plusieurs années une vague de fusillades et d’attaques à la bombe menées par des gangs rivaux, notamment pour le contrôle du trafic de drogue.Uppsala a longtemps été la base des deux chefs de gangs rivaux les plus célèbres de Suède, Ismail Abdo et Rawa Majid, mais les deux hommes sont soupçonnés d’orchestrer désormais leurs opérations depuis l’étranger.Le ministre de la Justice Gunnar Strömmer a jugé “extrêmement grave” ces nouvelles violences. Le Premier ministre Ulf Kristersson a déploré “un acte de violence totalement extrême”. “Cela ressemble presque à une exécution”, a-t-il dit à l’agence TT.Plusieurs personnes “considérées comme présentant un intérêt pour l’enquête” ont été interrogées, a précisé un responsable de la police, Erik Ã…kerlund, lors d’une conférence de presse. Selon lui, la police a également obtenu des images de caméras de surveillance de la scène et “réuni de nombreuses preuves”.- Victimes innocentes -“Comme tout le monde, je suis choqué, consterné par ce qui s’est passé, et je suis également en colère que cela puisse arriver”, avait confié le maire d’Uppsala, Erik Pelling, mardi soir. “Nous sommes contraints de vivre avec ces crimes, je suis frustré que nous ne soyons pas parvenus à nous attaquer plus efficacement” à ce problème.Uppsala connaît une vague de violence “depuis 2023 après le meurtre de la mère d’Ismail Abdo”, dans une vendetta liée au conflit qui oppose son gang, Rumba, à celui de Rawa Majid, Foxtrot, a expliqué le procureur.”Je vis dans ce quartier depuis 45 ans. Je n’ai jamais vécu quelque chose de pareil”, a réagi mercredi Nevenka Ristic, une habitante à la retraite, sur la place Vaksala, près des lieux de la fusillade.Si la violence meurtrière a diminué l’an dernier en Suède, des épisodes violents continuent de secouer les grandes villes du pays.Une mère et son jeune enfant ont ainsi été gravement blessés dimanche par un engin explosif artisanal dans une commune au sud-ouest de Stockholm, un voisin soupçonné de liens avec le crime organisé étant probablement la cible réelle, selon les médias.Le 14 avril, deux personnes avaient été tuées dans une fusillade à Göteborg, deuxième ville du pays, attaque qui pourrait également être liée à une rivalité entre gangs.Dans ces attaques, les auteurs sont de plus en plus souvent des adolescents qui sont engagés comme tueurs à gages parce qu’ils ont moins de 15 ans, l’âge de la responsabilité pénale en Suède.La police suédoise a indiqué en janvier que le nombre de fusillades avait diminué en 2024 dans ce pays de 10,6 millions d’habitants pour la deuxième année consécutive, avec 296 fusillades, soit une baisse de 20% par rapport à l’année précédente.

Avant sa nomination, le PDG d’EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité “compétitive”

Bernard Fontana, le candidat choisi par l’Elysée pour prendre la tête d’EDF, a été confirmé mercredi par le parlement après un grand oral au cours duquel il a tenté d’expliquer comment il voulait pacifier les relations avec les grands clients industriels tout en répondant au défi financier et industriel du chantier du nouveau nucléaire.M. Fontana est passé successivement au gril des questions des députés et sénateurs des commissions des Affaires économiques de chacune des deux assemblées. Toutes deux ont donné leur feu vert à sa nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre, notamment des Ecologistes et de la France insoumise.Mais il reste une étape: un décret présidentiel devra avaliser la nomination, après une assemblée générale d’EDF le 5 mai.”Je mesure bien les défis qui attendent le futur président-directeur général d’EDF et je m’engagerai avec détermination dans ce nouveau challenge”, a déclaré M. Fontana devant le Sénat, un peu plus d’un mois après le départ brutal de l’actuel PDG Luc Rémont, que l’Elysée n’a pas reconduit à son poste. Entre EDF et l’État actionnaire, plusieurs différends s’étaient accumulés: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans leur financement, sur fonds de bras de fer sur les prix de l’électricité avec les clients industriels énergivores. L’objectif est de fournir “une électricité compétitive à l’ensemble des consommateurs français et plus particulièrement aux industriels”, a dit d’emblée M. Fontana.Message reçu cinq sur cinq par ces derniers, regroupés dans le consortium Exeltium, qui achètent ensemble leur électricité. “Nous attendons avec impatience de reprendre les discussions et souhaitons les voir aboutir avant l’été” a déclaré à l’AFP un porte-parole.   En déclinant ses priorités pour EDF, M. Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de l’industrie française et européenne qui se dit étranglée par les prix de l’énergie et demande à EDF de modérer ses prix.”J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il lancé après avoir décliné son itinéraire professionnel passé par les plus grands industriels électro-intensifs du pays – chimie, sidérurgie, ciment.”Je serai particulièrement attentif à identifier rapidement les marges de manÅ“uvre possibles pour conclure des contrats avec eux”, a-t-il ajouté. Alors que son prédécesseur avait ulcéré les industriels en annonçant vouloir vendre de l’électricité aux enchères – notamment à destination des centres de données énergivores -, M. Fontana veut rassurer: “il faut d’abord servir nos collègues, nos partenaires électro-intensifs”.- Priorité au nucléaire -Sinon, la première priorité d’EDF restera de “poursuivre le rétablissement de la production du parc nucléaire” pour atteindre 400 térawatts en 2030. M. Fontana compte notamment “augmenter la puissance là où c’est possible”.Il s’agit aussi de “maîtriser les délais et les coûts du programme de relance du nucléaire”, annoncé en 2022 par Emmanuel Macron, avec la construction de six réacteurs EPR2 et une option pour huit autres: un programme “nécessaire” pour “faire face à l’inévitable effet de vieillissement du parc nucléaire”.Autre “grande priorité”: relancer l’investissement dans les barrages. “La ligne rouge à ne pas franchir est la mise en concurrence des installations”, a-t-il dit, même si c’est ce que demande Bruxelles.Tout cela, en assurant “la soutenabilité de la trajectoire financière de l’entreprise”, toujours lestée d’une dette abyssale de 54,3 milliards d’euros.”Équation impossible”, a réagi le rapporteur de la commission à l’Assemblée nationale Matthias Tavel (LFI) dénonçant les injonctions contradictoires, entre “le besoin de rentabilité” d’EDF “pour financer la filière nucléaire à la demande du gouvernement” et le fait de proposer une électricité à des prix bas pour les ménages et pour les entreprises, “quitte à vendre à perte”.Au Sénat, l’exposé de M. Fontana a suscité une sérieuse opposition avec 28 votes contre sa nomination et seulement 14 votes pour, plusieurs sénateurs soulignant auprès de l’AFP une audition sans relief et sur la réserve. “Beaucoup n’ont pas compris l’éviction de Luc Rémont, ce qui a renforcé la défiance et les attentes sur l’audition de Bernard Fontana. Le défi était d’autant plus grand pour lui” a indiqué un élu LR en requérant l’anonymat.  

Avant sa nomination, le PDG d’EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité “compétitive”

Bernard Fontana, le candidat choisi par l’Elysée pour prendre la tête d’EDF, a été confirmé mercredi par le parlement après un grand oral au cours duquel il a tenté d’expliquer comment il voulait pacifier les relations avec les grands clients industriels tout en répondant au défi financier et industriel du chantier du nouveau nucléaire.M. Fontana est passé successivement au gril des questions des députés et sénateurs des commissions des Affaires économiques de chacune des deux assemblées. Toutes deux ont donné leur feu vert à sa nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre, notamment des Ecologistes et de la France insoumise.Mais il reste une étape: un décret présidentiel devra avaliser la nomination, après une assemblée générale d’EDF le 5 mai.”Je mesure bien les défis qui attendent le futur président-directeur général d’EDF et je m’engagerai avec détermination dans ce nouveau challenge”, a déclaré M. Fontana devant le Sénat, un peu plus d’un mois après le départ brutal de l’actuel PDG Luc Rémont, que l’Elysée n’a pas reconduit à son poste. Entre EDF et l’État actionnaire, plusieurs différends s’étaient accumulés: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans leur financement, sur fonds de bras de fer sur les prix de l’électricité avec les clients industriels énergivores. L’objectif est de fournir “une électricité compétitive à l’ensemble des consommateurs français et plus particulièrement aux industriels”, a dit d’emblée M. Fontana.Message reçu cinq sur cinq par ces derniers, regroupés dans le consortium Exeltium, qui achètent ensemble leur électricité. “Nous attendons avec impatience de reprendre les discussions et souhaitons les voir aboutir avant l’été” a déclaré à l’AFP un porte-parole.   En déclinant ses priorités pour EDF, M. Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de l’industrie française et européenne qui se dit étranglée par les prix de l’énergie et demande à EDF de modérer ses prix.”J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il lancé après avoir décliné son itinéraire professionnel passé par les plus grands industriels électro-intensifs du pays – chimie, sidérurgie, ciment.”Je serai particulièrement attentif à identifier rapidement les marges de manÅ“uvre possibles pour conclure des contrats avec eux”, a-t-il ajouté. Alors que son prédécesseur avait ulcéré les industriels en annonçant vouloir vendre de l’électricité aux enchères – notamment à destination des centres de données énergivores -, M. Fontana veut rassurer: “il faut d’abord servir nos collègues, nos partenaires électro-intensifs”.- Priorité au nucléaire -Sinon, la première priorité d’EDF restera de “poursuivre le rétablissement de la production du parc nucléaire” pour atteindre 400 térawatts en 2030. M. Fontana compte notamment “augmenter la puissance là où c’est possible”.Il s’agit aussi de “maîtriser les délais et les coûts du programme de relance du nucléaire”, annoncé en 2022 par Emmanuel Macron, avec la construction de six réacteurs EPR2 et une option pour huit autres: un programme “nécessaire” pour “faire face à l’inévitable effet de vieillissement du parc nucléaire”.Autre “grande priorité”: relancer l’investissement dans les barrages. “La ligne rouge à ne pas franchir est la mise en concurrence des installations”, a-t-il dit, même si c’est ce que demande Bruxelles.Tout cela, en assurant “la soutenabilité de la trajectoire financière de l’entreprise”, toujours lestée d’une dette abyssale de 54,3 milliards d’euros.”Équation impossible”, a réagi le rapporteur de la commission à l’Assemblée nationale Matthias Tavel (LFI) dénonçant les injonctions contradictoires, entre “le besoin de rentabilité” d’EDF “pour financer la filière nucléaire à la demande du gouvernement” et le fait de proposer une électricité à des prix bas pour les ménages et pour les entreprises, “quitte à vendre à perte”.Au Sénat, l’exposé de M. Fontana a suscité une sérieuse opposition avec 28 votes contre sa nomination et seulement 14 votes pour, plusieurs sénateurs soulignant auprès de l’AFP une audition sans relief et sur la réserve. “Beaucoup n’ont pas compris l’éviction de Luc Rémont, ce qui a renforcé la défiance et les attentes sur l’audition de Bernard Fontana. Le défi était d’autant plus grand pour lui” a indiqué un élu LR en requérant l’anonymat.  

Avant sa nomination, le PDG d’EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité “compétitive”

Bernard Fontana, le candidat choisi par l’Elysée pour prendre la tête d’EDF, a été confirmé mercredi par le parlement après un grand oral au cours duquel il a tenté d’expliquer comment il voulait pacifier les relations avec les grands clients industriels tout en répondant au défi financier et industriel du chantier du nouveau nucléaire.M. Fontana est passé successivement au gril des questions des députés et sénateurs des commissions des Affaires économiques de chacune des deux assemblées. Toutes deux ont donné leur feu vert à sa nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre, notamment des Ecologistes et de la France insoumise.Mais il reste une étape: un décret présidentiel devra avaliser la nomination, après une assemblée générale d’EDF le 5 mai.”Je mesure bien les défis qui attendent le futur président-directeur général d’EDF et je m’engagerai avec détermination dans ce nouveau challenge”, a déclaré M. Fontana devant le Sénat, un peu plus d’un mois après le départ brutal de l’actuel PDG Luc Rémont, que l’Elysée n’a pas reconduit à son poste. Entre EDF et l’État actionnaire, plusieurs différends s’étaient accumulés: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans leur financement, sur fonds de bras de fer sur les prix de l’électricité avec les clients industriels énergivores. L’objectif est de fournir “une électricité compétitive à l’ensemble des consommateurs français et plus particulièrement aux industriels”, a dit d’emblée M. Fontana.Message reçu cinq sur cinq par ces derniers, regroupés dans le consortium Exeltium, qui achètent ensemble leur électricité. “Nous attendons avec impatience de reprendre les discussions et souhaitons les voir aboutir avant l’été” a déclaré à l’AFP un porte-parole.   En déclinant ses priorités pour EDF, M. Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de l’industrie française et européenne qui se dit étranglée par les prix de l’énergie et demande à EDF de modérer ses prix.”J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il lancé après avoir décliné son itinéraire professionnel passé par les plus grands industriels électro-intensifs du pays – chimie, sidérurgie, ciment.”Je serai particulièrement attentif à identifier rapidement les marges de manÅ“uvre possibles pour conclure des contrats avec eux”, a-t-il ajouté. Alors que son prédécesseur avait ulcéré les industriels en annonçant vouloir vendre de l’électricité aux enchères – notamment à destination des centres de données énergivores -, M. Fontana veut rassurer: “il faut d’abord servir nos collègues, nos partenaires électro-intensifs”.- Priorité au nucléaire -Sinon, la première priorité d’EDF restera de “poursuivre le rétablissement de la production du parc nucléaire” pour atteindre 400 térawatts en 2030. M. Fontana compte notamment “augmenter la puissance là où c’est possible”.Il s’agit aussi de “maîtriser les délais et les coûts du programme de relance du nucléaire”, annoncé en 2022 par Emmanuel Macron, avec la construction de six réacteurs EPR2 et une option pour huit autres: un programme “nécessaire” pour “faire face à l’inévitable effet de vieillissement du parc nucléaire”.Autre “grande priorité”: relancer l’investissement dans les barrages. “La ligne rouge à ne pas franchir est la mise en concurrence des installations”, a-t-il dit, même si c’est ce que demande Bruxelles.Tout cela, en assurant “la soutenabilité de la trajectoire financière de l’entreprise”, toujours lestée d’une dette abyssale de 54,3 milliards d’euros.”Équation impossible”, a réagi le rapporteur de la commission à l’Assemblée nationale Matthias Tavel (LFI) dénonçant les injonctions contradictoires, entre “le besoin de rentabilité” d’EDF “pour financer la filière nucléaire à la demande du gouvernement” et le fait de proposer une électricité à des prix bas pour les ménages et pour les entreprises, “quitte à vendre à perte”.Au Sénat, l’exposé de M. Fontana a suscité une sérieuse opposition avec 28 votes contre sa nomination et seulement 14 votes pour, plusieurs sénateurs soulignant auprès de l’AFP une audition sans relief et sur la réserve. “Beaucoup n’ont pas compris l’éviction de Luc Rémont, ce qui a renforcé la défiance et les attentes sur l’audition de Bernard Fontana. Le défi était d’autant plus grand pour lui” a indiqué un élu LR en requérant l’anonymat.  

Avant sa nomination, le PDG d’EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité “compétitive”

Bernard Fontana, le candidat choisi par l’Elysée pour prendre la tête d’EDF, a été confirmé mercredi par le parlement après un grand oral au cours duquel il a tenté d’expliquer comment il voulait pacifier les relations avec les grands clients industriels tout en répondant au défi financier et industriel du chantier du nouveau nucléaire.M. Fontana est passé successivement au gril des questions des députés et sénateurs des commissions des Affaires économiques de chacune des deux assemblées. Toutes deux ont donné leur feu vert à sa nomination, avec un total cumulé de 55 voix pour et de 40 voix contre, notamment des Ecologistes et de la France insoumise.Mais il reste une étape: un décret présidentiel devra avaliser la nomination, après une assemblée générale d’EDF le 5 mai.”Je mesure bien les défis qui attendent le futur président-directeur général d’EDF et je m’engagerai avec détermination dans ce nouveau challenge”, a déclaré M. Fontana devant le Sénat, un peu plus d’un mois après le départ brutal de l’actuel PDG Luc Rémont, que l’Elysée n’a pas reconduit à son poste. Entre EDF et l’État actionnaire, plusieurs différends s’étaient accumulés: maîtrise du programme de construction de réacteurs EPR2, part de l’État dans leur financement, sur fonds de bras de fer sur les prix de l’électricité avec les clients industriels énergivores. L’objectif est de fournir “une électricité compétitive à l’ensemble des consommateurs français et plus particulièrement aux industriels”, a dit d’emblée M. Fontana.Message reçu cinq sur cinq par ces derniers, regroupés dans le consortium Exeltium, qui achètent ensemble leur électricité. “Nous attendons avec impatience de reprendre les discussions et souhaitons les voir aboutir avant l’été” a déclaré à l’AFP un porte-parole.   En déclinant ses priorités pour EDF, M. Fontana a voulu se montrer à l’écoute des problématiques de compétitivité de l’industrie française et européenne qui se dit étranglée par les prix de l’énergie et demande à EDF de modérer ses prix.”J’aime l’industrie”, “je les connais bien”, a-t-il lancé après avoir décliné son itinéraire professionnel passé par les plus grands industriels électro-intensifs du pays – chimie, sidérurgie, ciment.”Je serai particulièrement attentif à identifier rapidement les marges de manÅ“uvre possibles pour conclure des contrats avec eux”, a-t-il ajouté. Alors que son prédécesseur avait ulcéré les industriels en annonçant vouloir vendre de l’électricité aux enchères – notamment à destination des centres de données énergivores -, M. Fontana veut rassurer: “il faut d’abord servir nos collègues, nos partenaires électro-intensifs”.- Priorité au nucléaire -Sinon, la première priorité d’EDF restera de “poursuivre le rétablissement de la production du parc nucléaire” pour atteindre 400 térawatts en 2030. M. Fontana compte notamment “augmenter la puissance là où c’est possible”.Il s’agit aussi de “maîtriser les délais et les coûts du programme de relance du nucléaire”, annoncé en 2022 par Emmanuel Macron, avec la construction de six réacteurs EPR2 et une option pour huit autres: un programme “nécessaire” pour “faire face à l’inévitable effet de vieillissement du parc nucléaire”.Autre “grande priorité”: relancer l’investissement dans les barrages. “La ligne rouge à ne pas franchir est la mise en concurrence des installations”, a-t-il dit, même si c’est ce que demande Bruxelles.Tout cela, en assurant “la soutenabilité de la trajectoire financière de l’entreprise”, toujours lestée d’une dette abyssale de 54,3 milliards d’euros.”Équation impossible”, a réagi le rapporteur de la commission à l’Assemblée nationale Matthias Tavel (LFI) dénonçant les injonctions contradictoires, entre “le besoin de rentabilité” d’EDF “pour financer la filière nucléaire à la demande du gouvernement” et le fait de proposer une électricité à des prix bas pour les ménages et pour les entreprises, “quitte à vendre à perte”.Au Sénat, l’exposé de M. Fontana a suscité une sérieuse opposition avec 28 votes contre sa nomination et seulement 14 votes pour, plusieurs sénateurs soulignant auprès de l’AFP une audition sans relief et sur la réserve. “Beaucoup n’ont pas compris l’éviction de Luc Rémont, ce qui a renforcé la défiance et les attentes sur l’audition de Bernard Fontana. Le défi était d’autant plus grand pour lui” a indiqué un élu LR en requérant l’anonymat.  

Incendies dévastateurs dans la région de Jérusalem, l’armée mobilisée

Les secours israéliens sont en état d’alerte maximale mercredi après le départ de plusieurs incendies dévastateurs, principalement à l’ouest de Jérusalem, les plus importants depuis des années, qui ont fait plusieurs blessés légers et conduit à l’évacuation de plusieurs communes.”Nous affrontons probablement le plus grand incendie en Israël depuis une décennie”, a déclaré Eyal Caspi, le commandant des pompiers, lors d’un point presse. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l’armée de se déployer pour maîtriser ces incendies qui se propagent rapidement en raison des vents violents et des températures élevées, qualifiant la situation d'”urgence nationale”.Les services d’urgence du Magen David Adom (MDA) ont déclaré avoir pris en charge au moins 23 personnes légèrement blessées, ajoutant que le seuil d’alerte avait été relevé à son niveau maximal.La police israélienne a fermé mercredi l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv et évacué des communes le long de cet axe routier, dans une zone déjà ravagée par le feu il y a une semaine.”Nous sommes en situation d’urgence nationale et toutes les forces disponibles doivent être mobilisées pour sauver des vies et maîtriser les incendies”, a déclaré Israël Katz dans un communiqué.Des soldats sont arrivés sur les lieux dès le milieu d’après-midi, selon un journaliste de l’AFP sur place, qui les a vus aider à l’évacuation de personnes piégées sur les routes entre d’épais nuages de fumée noire.Au moins cinq localités ont été évacuées, a indiqué la police. Ces localités se situent à environ 30 kilomètres à l’ouest de Jérusalem.- Secours à moto -Les flammes dévorent des zones boisées près de la route reliant Latrun à Bet Shemesh où plusieurs hélicoptères s’efforcent de les éteindre, selon le journaliste de l’AFP.De nombreux conducteurs ont abandonné leur véhicule au milieu de la route et pris la fuite.Des équipes d’ambulances ont été positionnées près des communes proches des incendies et sont prêtes à intervenir, a expliqué un secouriste du MDA, Saar Shai.M. Shai a ajouté qu’une unité de motards avait été envoyée pour venir en aide aux personnes bloquées dans les embouteillages.”Des équipes d’ambulanciers, unités de soins intensifs et véhicules d’intervention immédiate apportent un soutien médical aux opérations de lutte contre les incendies près de Neve Shalom et d’Eshtaol”, des secteurs forestiers à l’ouest de Jérusalem, avaient auparavant déclaré les services d’urgence.Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui supervise le service de lutte anti-incendie, a annoncé s’être rendu sur les lieux.Dans une vidéo, il a affirmé que des efforts supplémentaires étaient fournis pour venir en aide aux habitants piégés.- Origine criminelle? -Dans un communiqué, ce ministre a laissé entendre plus tard que les incendies pourraient être d’origine criminelle, la police ayant déclaré avoir arrêté un habitant de Jérusalem-Est qui avait été surpris “en train de tenter de mettre le feu à un champ dans le sud de la ville”.Cependant, aucune déclaration officielle n’a établi de lien direct entre les deux incidents.”La police poursuivra ses efforts pour appréhender toutes les personnes impliquées dans ces actes terroristes incendiaires”, a ajouté M. Ben Gvir.La mairie de Jérusalem a annoncé l’annulation de tous les événements prévus mercredi soir dans la ville pour la fête nationale du Jour de l’Indépendance.”Les services de secours et de réponse aux incendies ne seront pas en mesure de participer à la sécurisation d’évènements”, a déclaré un porte-parole des pompiers, suggérant que de nombreux rassemblements pour la fête nationale pourraient être annulés.Des avions de lutte contre les incendies doivent rejoindre Israël “le plus vite possible” depuis plusieurs pays dont l’Italie, ont annoncé mercredi les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu.La semaine dernière, lorsque des incendies dans la même zone s’approchaient de Jérusalem, M. Netanyahu avait dit envisager de demander des renforts internationaux, avant que les feux ne soient finalement maîtrisés.

Incendies dévastateurs dans la région de Jérusalem, l’armée mobilisée

Les secours israéliens sont en état d’alerte maximale mercredi après le départ de plusieurs incendies dévastateurs, principalement à l’ouest de Jérusalem, les plus importants depuis des années, qui ont fait plusieurs blessés légers et conduit à l’évacuation de plusieurs communes.”Nous affrontons probablement le plus grand incendie en Israël depuis une décennie”, a déclaré Eyal Caspi, le commandant des pompiers, lors d’un point presse. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a ordonné à l’armée de se déployer pour maîtriser ces incendies qui se propagent rapidement en raison des vents violents et des températures élevées, qualifiant la situation d'”urgence nationale”.Les services d’urgence du Magen David Adom (MDA) ont déclaré avoir pris en charge au moins 23 personnes légèrement blessées, ajoutant que le seuil d’alerte avait été relevé à son niveau maximal.La police israélienne a fermé mercredi l’autoroute entre Jérusalem et Tel-Aviv et évacué des communes le long de cet axe routier, dans une zone déjà ravagée par le feu il y a une semaine.”Nous sommes en situation d’urgence nationale et toutes les forces disponibles doivent être mobilisées pour sauver des vies et maîtriser les incendies”, a déclaré Israël Katz dans un communiqué.Des soldats sont arrivés sur les lieux dès le milieu d’après-midi, selon un journaliste de l’AFP sur place, qui les a vus aider à l’évacuation de personnes piégées sur les routes entre d’épais nuages de fumée noire.Au moins cinq localités ont été évacuées, a indiqué la police. Ces localités se situent à environ 30 kilomètres à l’ouest de Jérusalem.- Secours à moto -Les flammes dévorent des zones boisées près de la route reliant Latrun à Bet Shemesh où plusieurs hélicoptères s’efforcent de les éteindre, selon le journaliste de l’AFP.De nombreux conducteurs ont abandonné leur véhicule au milieu de la route et pris la fuite.Des équipes d’ambulances ont été positionnées près des communes proches des incendies et sont prêtes à intervenir, a expliqué un secouriste du MDA, Saar Shai.M. Shai a ajouté qu’une unité de motards avait été envoyée pour venir en aide aux personnes bloquées dans les embouteillages.”Des équipes d’ambulanciers, unités de soins intensifs et véhicules d’intervention immédiate apportent un soutien médical aux opérations de lutte contre les incendies près de Neve Shalom et d’Eshtaol”, des secteurs forestiers à l’ouest de Jérusalem, avaient auparavant déclaré les services d’urgence.Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, qui supervise le service de lutte anti-incendie, a annoncé s’être rendu sur les lieux.Dans une vidéo, il a affirmé que des efforts supplémentaires étaient fournis pour venir en aide aux habitants piégés.- Origine criminelle? -Dans un communiqué, ce ministre a laissé entendre plus tard que les incendies pourraient être d’origine criminelle, la police ayant déclaré avoir arrêté un habitant de Jérusalem-Est qui avait été surpris “en train de tenter de mettre le feu à un champ dans le sud de la ville”.Cependant, aucune déclaration officielle n’a établi de lien direct entre les deux incidents.”La police poursuivra ses efforts pour appréhender toutes les personnes impliquées dans ces actes terroristes incendiaires”, a ajouté M. Ben Gvir.La mairie de Jérusalem a annoncé l’annulation de tous les événements prévus mercredi soir dans la ville pour la fête nationale du Jour de l’Indépendance.”Les services de secours et de réponse aux incendies ne seront pas en mesure de participer à la sécurisation d’évènements”, a déclaré un porte-parole des pompiers, suggérant que de nombreux rassemblements pour la fête nationale pourraient être annulés.Des avions de lutte contre les incendies doivent rejoindre Israël “le plus vite possible” depuis plusieurs pays dont l’Italie, ont annoncé mercredi les services du Premier ministre Benjamin Netanyahu.La semaine dernière, lorsque des incendies dans la même zone s’approchaient de Jérusalem, M. Netanyahu avait dit envisager de demander des renforts internationaux, avant que les feux ne soient finalement maîtrisés.

Trump blames Biden’s record after US economy shrinks

President Donald Trump lashed out at his predecessor’s economic record Wednesday after US financial markets fell on the news that the American economy unexpectedly contracted in the first three months of the year.The gross domestic product of the world’s largest economy decreased at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter, after growing 2.4 percent in the final months of 2024, according to Wednesday’s estimate from the US Commerce Department.This was sharply below the market consensus estimate of 0.4 percent growth, according to Briefing.com, and marked the first quarterly contraction since 2022.All three major Wall Street indices fell at the open, with the Nasdaq sliding more than two percent before paring some losses in morning trading.”The downturn in real GDP in the first quarter reflected an upturn in imports, a deceleration in consumer spending, and a downturn in government spending,” the Commerce Department said in a statement. The surge in imports reflects businesses and consumers stockpiling foreign goods to get ahead of Trump’s sweeping tariffs, which went into effect earlier this month.”That’s Biden, that’s not Trump,” the US president said at the start of a cabinet meeting in Washington, referring to the poor GDP figures.Striking a more positive tone, he highlighted the “whopping” 22 percent rise in gross domestic investment during the first quarter. Annual economic growth stayed above two percent in every year of Biden’s presidency, reaching 2.8 percent in 2024. – ‘A blaring warning’ -In a statement published later Wednesday, the White House called GDP a “backward-looking indicator.””It’s no surprise the leftovers of Biden’s economic disaster have been a drag on economic growth,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said.”But the underlying numbers tell the real story of the strong momentum President Trump is delivering.”The GDP figures were published on the 101st day since Trump returned to White House on January 20, along with fresh data showing a slowdown in the US Federal Reserve’s favored inflation gauge last month. Since returning to Washington, the president has announced several rounds of tariffs, laying out plans in March to impose sweeping levies on top trading partners from early April in a bid to reshape US trade relations. The introduction of tariffs sparked a selloff in financial markets, sending volatility surging to levels not seen since the Covid-19 pandemic.”Today’s GDP number shows Donald Trump is running America the same way he ran his business — straight into the ground,” top Senate Democrat Chuck Schumer said in a statement.”This decline in GDP is a blaring warning to everyone that Donald Trump and Congressional Republicans’ failed MAGA experiment is killing our economy,” he added.- ‘Greater risk of recession’ -Following the dramatic market movements in early April, the Trump administration announced a 90-day pause to the higher tariffs for dozens of countries to allow for trade talks, while maintaining a baseline 10 percent rate for most countries.It also announced sector-specific measures on steel, aluminum and automobiles and parts not made in the United States, and new sweeping tariffs totalling 145 percent on China.Beijing has responded with its own steep, targeted measures against US goods.Speaking at the cabinet meeting on Wednesday, Trump said China was getting “hammered” by the tariffs, and said he still hoped to make a deal with Beijing.”We’re talking to China, but their factories are closing all over China because we’re not taking their product,” he said. “We don’t want their product unless they’re going to be fair with us.” “The U.S. economy is at a greater risk of recession now than it was a month ago, but this 0.3 percent contraction in Q1 GDP is not the start of one,” economists at Wells Fargo wrote in an investor note. “It reflects instead the sudden change in trade policy that culminated in the biggest drag from net exports in data going back more than a half-century,” they said.