Le Pakistan dit anticiper une frappe indienne imminente, Washington appelle à la retenue

Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne sous moins de deux jours, après le feu vert donné par le Premier ministre indien Narendra Modi à des représailles à la récente attaque meurtrière au Cachemire. Dans une conversation téléphonique le même jour avec le chef du gouvernement pakistanais Shehbaz Sharif, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a de son côté encouragé Islamabad à condamner cet “abominable” attentat et l’a “exhorté” à coopérer à l’enquête, selon Washington.M. Sharif a, à cette occasion, accusé l’Inde de “provocations” et de “viser l’escalade”, a expliqué son bureau, après la mort de 26 civils dans l’attaque à Pahalgam, au Cachemire sous contrôle indien.Dans un autre échange téléphonique avec son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, M. Rubio a fait part de sa solidarité tout en prônant la retenue, l’Inde tenant le Pakistan pour responsable de cette attaque commise le 22 avril et jamais revendiquée. Le gouvernement pakistanais a nié toute implication dans l’attaque.Le chef de la diplomatie américaine a “également encouragé New Delhi à travailler avec Islamabad pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”.”Le Pakistan ne frappera pas le premier mais n’hésitera pas à répliquer avec force”, avait auparavant martelé le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar, après que Narendra Modi a, selon son entourage, donné mardi carte blanche à son armée pour organiser la “riposte”.- Tensions croissantes -Signe des tensions croissantes entre les deux puissances nucléaires voisines, les autorités indiennes ont annoncé mercredi la fermeture de l’espace aérien du pays aux avions pakistanais, répondant à l’interdiction par Islamabad du survol de son territoire aux avions indiens le 24 avril. Après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d’une partition sanglante ont commencé à échanger des tirs.Pour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont ouvert le feu.La veille pourtant les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. Islamabad a également annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.- Sous “24 à 36 heures” -Si ces escarmouches n’ont fait ni victimes ni dégâts d’importance, “le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l’Inde a l’intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l’incident de Pahalgam comme prétexte”, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le ministre pakistanais de l’Information, Attaullah Tarar.”Toute agression entraînera une riposte décisive. L’Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région”, a-t-il prévenu.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a dit aux chefs d’état-major des forces armées qu’ils “avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, en prévision du pire, le million et demi d’habitants des villages proches de la LoC font de la place dans leurs bunkers de fortune.Mohammed Javed, 42 ans, raconte à l’AFP avoir décidé de construire sa petite pièce souterraine de béton en 2017 après une précédente intensification des tensions.”Avec les provocations indiennes, on s’est tous réunis pour nettoyer les bunkers. Comme ça, en cas d’escalade, on pourra se mettre à l’abri des tirs ennemis”, dit-il.A Karachi, la capitale économique du Pakistan, la Bourse a plongé, les investisseurs redoutant une frappe indienne.L’attaque à Pahalgam “semble avoir donné au gouvernement de Modi le prétexte qu’il attendait pour répondre à son envie d’escalade guerrière”, a commenté mercredi Dawn, le titre pakistanais anglophone de référence.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan douze jours plus tard et ce pays avait riposté. Les hostilités avaient rapidement cessé, en particulier grâce à une médiation américaine.Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.burx/sbh/jma/bds/lgo/phs

Le Pakistan dit anticiper une frappe indienne imminente, Washington appelle à la retenue

Le Pakistan a dit mercredi anticiper une frappe militaire indienne sous moins de deux jours, après le feu vert donné par le Premier ministre indien Narendra Modi à des représailles à la récente attaque meurtrière au Cachemire. Dans une conversation téléphonique le même jour avec le chef du gouvernement pakistanais Shehbaz Sharif, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a de son côté encouragé Islamabad à condamner cet “abominable” attentat et l’a “exhorté” à coopérer à l’enquête, selon Washington.M. Sharif a, à cette occasion, accusé l’Inde de “provocations” et de “viser l’escalade”, a expliqué son bureau, après la mort de 26 civils dans l’attaque à Pahalgam, au Cachemire sous contrôle indien.Dans un autre échange téléphonique avec son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, M. Rubio a fait part de sa solidarité tout en prônant la retenue, l’Inde tenant le Pakistan pour responsable de cette attaque commise le 22 avril et jamais revendiquée. Le gouvernement pakistanais a nié toute implication dans l’attaque.Le chef de la diplomatie américaine a “également encouragé New Delhi à travailler avec Islamabad pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud”.”Le Pakistan ne frappera pas le premier mais n’hésitera pas à répliquer avec force”, avait auparavant martelé le ministre pakistanais des Affaires étrangères Ishaq Dar, après que Narendra Modi a, selon son entourage, donné mardi carte blanche à son armée pour organiser la “riposte”.- Tensions croissantes -Signe des tensions croissantes entre les deux puissances nucléaires voisines, les autorités indiennes ont annoncé mercredi la fermeture de l’espace aérien du pays aux avions pakistanais, répondant à l’interdiction par Islamabad du survol de son territoire aux avions indiens le 24 avril. Après des séries de sanctions diplomatiques, des accords rompus et des visas annulés, les deux pays nés en 1947 d’une partition sanglante ont commencé à échanger des tirs.Pour la sixième nuit consécutive, leurs soldats, parfois à quelques dizaines de mètres de distance sur la Ligne de contrôle (LoC), la frontière de facto au Cachemire, ont ouvert le feu.La veille pourtant les deux armées avaient eu leur entretien téléphonique hebdomadaire de “routine”, dont le contenu est habituellement tenu secret, selon les forces pakistanaises et une source militaire indienne. Islamabad a également annoncé avoir abattu deux petits drones de surveillance indiens entrés dans son espace aérien au Cachemire en l’espace de 24 heures.- Sous “24 à 36 heures” -Si ces escarmouches n’ont fait ni victimes ni dégâts d’importance, “le Pakistan dispose de renseignements crédibles selon lesquels l’Inde a l’intention de lancer une frappe militaire dans les prochaines 24 à 36 heures, en utilisant l’incident de Pahalgam comme prétexte”, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi le ministre pakistanais de l’Information, Attaullah Tarar.”Toute agression entraînera une riposte décisive. L’Inde sera pleinement responsable de toute conséquence grave dans la région”, a-t-il prévenu.Selon une source gouvernementale indienne, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a dit aux chefs d’état-major des forces armées qu’ils “avaient la liberté de décider des cibles, du moment et du mode de la riposte”.Au Cachemire pakistanais, en prévision du pire, le million et demi d’habitants des villages proches de la LoC font de la place dans leurs bunkers de fortune.Mohammed Javed, 42 ans, raconte à l’AFP avoir décidé de construire sa petite pièce souterraine de béton en 2017 après une précédente intensification des tensions.”Avec les provocations indiennes, on s’est tous réunis pour nettoyer les bunkers. Comme ça, en cas d’escalade, on pourra se mettre à l’abri des tirs ennemis”, dit-il.A Karachi, la capitale économique du Pakistan, la Bourse a plongé, les investisseurs redoutant une frappe indienne.L’attaque à Pahalgam “semble avoir donné au gouvernement de Modi le prétexte qu’il attendait pour répondre à son envie d’escalade guerrière”, a commenté mercredi Dawn, le titre pakistanais anglophone de référence.- Nombreuses arrestations -En 2019 déjà, après une attaque meurtrière contre ses soldats, l’Inde avait procédé à un raid aérien au Pakistan douze jours plus tard et ce pays avait riposté. Les hostilités avaient rapidement cessé, en particulier grâce à une médiation américaine.Au Cachemire contrôlé par l’Inde, les forces de sécurité sont engagées dans une gigantesque traque pour retrouver les auteurs de l’attentat et leurs complices.Dans cette région en majorité musulmane, elles multiplient arrestations et interrogatoires — 2.000 personnes ont été interpellées — et ont détruit neuf maisons liées aux suspects de l’attaque et à leurs complices.La police indienne a diffusé le portrait-robot de trois d’entre eux, dont deux Pakistanais.Elle les accuse de faire partie d’un groupe proche du LeT, le mouvement jihadiste Lashkar-e-Taiba basé au Pakistan, déjà soupçonné des attaques qui avaient fait 166 morts à Bombay en 2008.burx/sbh/jma/bds/lgo/phs

Meta quarterly profit climbs despite big cloud spending

Tech giant Meta on Wednesday reported quarterly profits that were well above expectations, brushing aside market worries that its heavy investments in cloud computing and artificial intelligence would hamper growth.The company reported a $16.6 billion profit in the first three months of the year on revenue of $42.3 billion, with business spending on ads remaining strong.Shares in the social media giant — which owns Facebook, Instagram and WhatsApp — rose more than four percent in after-market trades.”We’ve had a strong start to an important year, our community continues to grow and our business is performing very well,” said Meta chief executive Mark Zuckerberg.”We’re making good progress on AI glasses and Meta AI, which now has almost one billion monthly actives.”Meta this week unveiled its first standalone AI assistant app, challenging ChatGPT by giving users a direct path to its generative AI models.Zuckerberg said in an Instagram video post that the app “is designed to be your personal AI” and could be primarily accessed through voice conversations, with the interactions personalized to the individual user.Meta is putting AI to work throughout its platforms, from creating and targeting ads to recommending content for users, according to Zuckerberg.- Defending the family -The solid performance comes as Meta defends its group of apps in a US antitrust case that could end with the tech firm ordered to spin off messaging service WhatsApp and photo sharing platform Instagram.Some 3.43 billion people use apps in the Meta family every day, according to the company.Zuckerberg has denied in court that his company bought Instagram and WhatsApp to neutralize competitive threats, as alleged by the Federal Trade Commission.The earnings also come in the wake of significant shifts in Meta’s content policies that are apparently intended to endear the company to US President Donald Trump, including the termination of its US fact-checking operation on Facebook.”Meta robust earnings show that the company’s advertising business remained healthy in Q1, proof that the controversial ending of its fact-checking program hasn’t done much to deter advertisers,” said Emarketer analyst Minda Smiley.”But investors and onlookers alike will be much more concerned with what’s to come in Q2 and beyond, considering the wildly different economic environment the company now operates in because of Trump’s tariffs.”Analysts are keen to see whether the hefty US tariffs will prompt businesses to cut their online advertising budgets, thereby weakening Meta’s main source of revenue.Meta’s first-quarter earnings came “before the economic turmoil really kicked in and before the seesaw of the tariffs began,” and China-based advertisers like Temu and Shein cut ad spending, said Sonata Insights chief analyst Debra Aho Williamson.”If Meta can continue to improve its AI-driven ad performance and targeting tools, it will be able to withstand any shortfall in revenue from China advertisers,” Williamson said.Meta has laid out plans for massive infrastructure investments, with expected capital expenditures of $64-72 billion for 2025, primarily supporting AI initiatives.”The pace of progress across the industry and the opportunities ahead for us are staggering,” Zuckerberg said on an earnings call.”We are accelerating some of our efforts to bring capacity online more quickly this year, as well as some longer term projects, and that has increased our planned investment for this year.”While Meta’s stock has performed strongly, the company faces both regulatory challenges and emerging competition.The rise of Chinese startup DeepSeek’s more economical AI model has reportedly prompted Meta to establish war rooms to study and potentially adapt the innovations for its own Llama AI models.

Pakistan says India planning strike after deadly Kashmir attack

Pakistan said on Wednesday it had “credible intelligence” that India was planning an imminent military strike and vowed to retaliate, as the United States appeals to both sides to de-escalate after a deadly attack in Kashmir.Already frosty relations between the nuclear-armed neighbours have plummeted further since New Delhi blamed its arch-rival Pakistan for last week’s assault on tourists in Pahalgam in Indian-administered Kashmir, the deadliest attack on civilians there in a quarter of a century.Indian Prime Minister Narendra Modi gave the military “complete operational freedom” to respond to the attack during a closed-door meeting on Tuesday, a senior government source told AFP.Pakistan’s government has denied any involvement in the shooting and vowed that “any act of aggression will be met with a decisive response”.”Pakistan has credible intelligence that India intends to launch a military strike within the next 24 to 36 hours using the Pahalgam incident as a false pretext,” information minister Attaullah Tarar said in a statement early on Wednesday.However, Foreign Minister Ishaq Dar also said Pakistan would not strike first.Later in the day, Pakistan’s Prime Minister Shehbaz Sharif issued a statement saying he had protested “India’s escalatory and provocative behaviour” in a phone call with US Secretary of State Marco Rubio.Rubio, in a US readout of the call, told Sharif of the “need to condemn the terror attack” in Kashmir.Rubio “urged Pakistani officials’ cooperation in investigating this unconscionable attack,” State Department spokeswoman Tammy Bruce said.The United States has close relations with India and has voiced solidarity.But Rubio, in a telephone call with India’s top diplomat Subrahmanyam Jaishankar, also “encouraged India to work with Pakistan to de-escalate tensions and maintain peace and security in South Asia,” Bruce said.In a sign of mounting tensions, New Delhi on Wednesday closed its airspace to Pakistani airplanes, after Islamabad banned Indian planes from overflying, in the latest tit-for-tat measure.Muslim-majority Kashmir, a region of around 15 million people, is divided but claimed in full between Pakistan and India which have fought three full-fledged wars since their separation at birth in 1947. About 1.5 million people live near the ceasefire line on the Pakistani side of the border, where residents were preparing for violence by readying simple, mud-walled underground bunkers reinforced with concrete if they could afford it. “We are cleaning the bunker to ensure that if the enemy attacks at any time, we are not caught off guard and we can bring our children to safety,” 42-year-old Muhammad Javed told AFP in the village of Chakothi.- De-escalation calls -Both sides said on Wednesday they had repeatedly traded gunfire for a sixth straight night across the Line of Control (LoC), a heavily fortified zone of high-altitude Himalayan outposts that represents the de facto Kashmir border.Another Pakistani security source told AFP that two drones were shot down on Tuesday near the LoC “after violating our airspace”. The two sides discussed the violations in a weekly call on Tuesday, the country’s army spokesman Lieutenant General Ahmed Sharif Chaudhry told a press conference on Wednesday, adding that the details of the routine call are not usually made public.A defence source in India confirmed the director generals of military operations in both countries talked over a hotline.Since the Pahalgam attack there have been tit-for-tat diplomatic barbs, expulsion of citizens and border crossings shut.Modi vowed last week to pursue those who carried out the attack and those who had supported it.”We will pursue them to the ends of the Earth,” he said.- Wanted posters -Rebels in the Indian-run area of Kashmir have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.Indian police have issued wanted posters for three men accused of carrying out the Kashmir attack — two Pakistanis and an Indian — who they say are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation.They have announced a two million rupee ($23,500) bounty for information leading to each man’s arrest and carried out sweeping detentions seeking anyone suspected of links to the alleged killers.The worst attack in recent years in Indian-run Kashmir was at Pulwama in 2019, when a suicide bomber rammed a car packed with explosives into a security forces convoy, killing 40 and wounding 35.Indian fighter jets carried out air strikes on Pakistani territory 12 days later.burs-pjm/ecl/md-sct/md/jgc

Loi simplification: l’Assemblée rétablit un “test PME” différent de la version gouvernementale

Les députés ont rétabli mercredi un article attendu de la loi de “simplification”, pour mesurer les effets de nouvelles normes sur les petites et moyennes entreprises, mais dans la version défendue par les ciottistes et leurs alliés du RN, qui ont fait passer plusieurs amendements.L’esprit de la mesure, qui figurait dans la version initiale du projet du gouvernement, examiné en première lecture à l’Assemblée, consiste à analyser les effets d’une norme créée par un texte, pour anticiper d’éventuels effets délétères, notamment sur les petites entreprises.Le Sénat avait densifié l’article en proposant la création d’un Haut Conseil à la simplification pour les entreprises. Trop complexe pour une loi de simplification, avait décidé la commission spéciale de l’Assemblée, qui l’avait supprimé du texte avant la séance publique.La ministre du Commerce Véronique Louwagie avait prévenu qu’elle proposerait la réintroduction de cette mesure, l’une des vitrines du projet de loi.Plusieurs groupes politiques et le gouvernement ont proposé leur propre réécriture. C’est finalement le groupe UDR d’Eric Ciotti qui a fait adopter à une voix près un amendement confiant au “comité interministériel de la Transformation publique” la mission d’analyser “l’impact attendu des normes sur les petites et moyennes entreprises ainsi que sur les auto-entrepreneurs”.Dans la soirée, les députés ont commencé l’examen d’un article particulièrement irritant pour les écologistes, qui vise à faciliter le déploiement de centres de données (datacenters) en les qualifiant de projet “d’intérêt national majeur”.Ce statut accélère le lancement des chantiers et facilite une Reconnaissance impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), ouvrant la voie à une dérogation à la protection de certaines espèces.L’article, comme d’autres dispositions du projet de loi, simplifie aussi les dérogations au dispositif “Zéro artificialisation nette” (ZAN), destiné à lutter contre la bétonisation des zones rurales.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a défendu un enjeu “de souveraineté numérique”, pour éviter que ces datacenters ne s’installent “ailleurs en Europe ou hors d’Europe”.Un datacenter “où les vidéos Netflix sont stockées” ou “pour être plus provoquant des vidéos porno” serait “d’intérêt national majeur?”, a interrogé le député écologiste Nicolas Bonnet au cours de débats animés.”Quand toutes nos terres seront bétonnées, quand la biodiversité se sera effondrée (…) croyez-vous alors que notre pays sera souverain ?”, a lancé, à son tour, la députée insoumise Claire Lejeune.Durant l’examen de l’article, les députés ont confirmé une disposition introduite en commission qui ouvre la possibilité de déclarer “d’intérêt national majeur” les projets d'”infrastructures”, remettant au cÅ“ur des débats le chantier A69 dans le Tarn, suspendu après une décision de justice.La disposition devra toutefois être confirmée avec le vote final de l’article, les députés n’ayant pas fini d’examiner les 136 amendements en deux heures et demi de discussions. L’examen reprendra les 30 et 31 mai. Il restera alors des dizaines d’autres articles et plus de 850 amendements à discuter pour aller au bout de ce projet de loi qui s’éternise. Les débats s’annoncent aussi tendus, par exemple autour des “zones à faibles émissions” (ZFE), supprimées par la droite et l’extrême droite en commission.A la fin de la séance  le président de la commission chargée d’examiner le texte, Ian Boucard (LR), a plaidé pour qu’une semaine pleine de débats complémentaires soit trouvée, quitte à retarder la reprise de l’examen, pour éviter qu’il ne soit de nouveau interrompu.  

Loi simplification: l’Assemblée rétablit un “test PME” différent de la version gouvernementale

Les députés ont rétabli mercredi un article attendu de la loi de “simplification”, pour mesurer les effets de nouvelles normes sur les petites et moyennes entreprises, mais dans la version défendue par les ciottistes et leurs alliés du RN, qui ont fait passer plusieurs amendements.L’esprit de la mesure, qui figurait dans la version initiale du projet du gouvernement, examiné en première lecture à l’Assemblée, consiste à analyser les effets d’une norme créée par un texte, pour anticiper d’éventuels effets délétères, notamment sur les petites entreprises.Le Sénat avait densifié l’article en proposant la création d’un Haut Conseil à la simplification pour les entreprises. Trop complexe pour une loi de simplification, avait décidé la commission spéciale de l’Assemblée, qui l’avait supprimé du texte avant la séance publique.La ministre du Commerce Véronique Louwagie avait prévenu qu’elle proposerait la réintroduction de cette mesure, l’une des vitrines du projet de loi.Plusieurs groupes politiques et le gouvernement ont proposé leur propre réécriture. C’est finalement le groupe UDR d’Eric Ciotti qui a fait adopter à une voix près un amendement confiant au “comité interministériel de la Transformation publique” la mission d’analyser “l’impact attendu des normes sur les petites et moyennes entreprises ainsi que sur les auto-entrepreneurs”.Dans la soirée, les députés ont commencé l’examen d’un article particulièrement irritant pour les écologistes, qui vise à faciliter le déploiement de centres de données (datacenters) en les qualifiant de projet “d’intérêt national majeur”.Ce statut accélère le lancement des chantiers et facilite une Reconnaissance impérative d’intérêt public majeur (RIIPM), ouvrant la voie à une dérogation à la protection de certaines espèces.L’article, comme d’autres dispositions du projet de loi, simplifie aussi les dérogations au dispositif “Zéro artificialisation nette” (ZAN), destiné à lutter contre la bétonisation des zones rurales.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a défendu un enjeu “de souveraineté numérique”, pour éviter que ces datacenters ne s’installent “ailleurs en Europe ou hors d’Europe”.Un datacenter “où les vidéos Netflix sont stockées” ou “pour être plus provoquant des vidéos porno” serait “d’intérêt national majeur?”, a interrogé le député écologiste Nicolas Bonnet au cours de débats animés.”Quand toutes nos terres seront bétonnées, quand la biodiversité se sera effondrée (…) croyez-vous alors que notre pays sera souverain ?”, a lancé, à son tour, la députée insoumise Claire Lejeune.Durant l’examen de l’article, les députés ont confirmé une disposition introduite en commission qui ouvre la possibilité de déclarer “d’intérêt national majeur” les projets d'”infrastructures”, remettant au cÅ“ur des débats le chantier A69 dans le Tarn, suspendu après une décision de justice.La disposition devra toutefois être confirmée avec le vote final de l’article, les députés n’ayant pas fini d’examiner les 136 amendements en deux heures et demi de discussions. L’examen reprendra les 30 et 31 mai. Il restera alors des dizaines d’autres articles et plus de 850 amendements à discuter pour aller au bout de ce projet de loi qui s’éternise. Les débats s’annoncent aussi tendus, par exemple autour des “zones à faibles émissions” (ZFE), supprimées par la droite et l’extrême droite en commission.A la fin de la séance  le président de la commission chargée d’examiner le texte, Ian Boucard (LR), a plaidé pour qu’une semaine pleine de débats complémentaires soit trouvée, quitte à retarder la reprise de l’examen, pour éviter qu’il ne soit de nouveau interrompu.  

Everything is fine: Trump’s cabinet shrugs off shrinking economy

Contraction? What contraction? As far as US President Donald Trump and his cabinet were concerned on Wednesday all was well with the economy — and with everything else too.News that the US economy unexpectedly shrank amid the chaos of Trump’s tariffs did not stop his top team from heaping praise on the president at a meeting the day after his 100th day back in power.In a nationalistic touch, red and black baseball caps embroidered with the words “Gulf of America” were placed in front of each senior official around the huge wooden cabinet table at the White House.Billionaire Elon Musk even put one of the red hats — which use the name the administration has unilaterally decreed for the Gulf of Mexico — on top of his own signature black baseball cap.”Everybody is outstanding,” Trump said during the marathon two-hour cabinet meeting in front of reporters. “I’ve never been so impressed.”- ‘Unparalleled’ -The 78-year-old Trump began by trumpeting his core topic of migration, hailing what he said was an “amazing job” of cutting migrant crossings over the border from Mexico.When it came to the economy Trump’s main message was to insist on the success of his sweeping tariffs — and to blame his Democratic predecessor Joe Biden for the economy contracting in the first months of the Republican’s term.The billionaire tycoon had promised during his 2024 election campaign to boost the economy and lower inflation, but figures released Wednesday showed US GDP contracted at an annual rate of 0.3 percent in the first quarter.”It’s a big ship to turn around, and we’re going to have the greatest country, financially, in the history of the world,” Trump insisted.Trump then turned to Defense Secretary Pete Hegseth to his left, joking that he was “my least controversial person” — despite the growing “Signalgate” scandal over Hegseth’s use of the commercial app to discuss airstrikes against Yemen.One by one, Trump’s cabinet — which contains the most billionaires of any president’s top team — then took turns to sing the praises of their leader.Hegseth, wearing a camouflage tie, credited Trump with a “recruiting renaissance” in the armed forces. Commerce Secretary Howard Lutnick hailed “unbelievable” investment. Trump’s chief of staff Susie Wiles said it was “100 days that’s been unparalleled in my memory, and the best, I can tell, ever.” Scott Bessent, Trump’s treasury secretary widely regarded as a stabilizing voice on tariffs, hailed Trump’s leadership as “momentous.”The ever-combative Vice President JD Vance then launched into an attack on reporters in the room for “focusing on fake BS.” – ‘Kim Jong Il-style’ -On it went, with Musk eventually taking his turn.”Elon, I love the double hat,” Trump said of the Tesla and Space X tycoon. “He’s the only one who can get away with that.””They say I wear a lot of hats. It’s true — even my hat has a hat,” quipped Musk, who has been heading Trump’s cost-cutting drive at the so-called Department of Government Efficiency in addition to running his businesses.But it could also be one of Musk’s last appearances around the cabinet table.Musk recently said he will start to take a step back from his cost-cutting role to focus on his Tesla electric car business, amid protests at his involvement in Trump’s administration.This time it was Trump’s term to dish out praise.”You’ve done a fantastic job,” Trump said as the other cabinet members applauded. In a later event at the White House, Trump paraded a series of business leaders who pledged to invest in the United States, including the CEO of chip maker Nvidia, Jensen Huang.Not everyone was impressed, though. Conservative Ann Coulter compared the gushing cabinet meeting to North Korea. “Would it be possible to have a cabinet meeting without the Kim Jong Il-style tributes?” Coulter said on X, referring to Pyongyang’s former leader.