Valls en Nouvelle-Calédonie: discussions plénières sur l’avenir institutionnel

Une nouvelle phase des discussions sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s’est ouverte vendredi à Nouméa, avec la tenue d’une séance plénière réunissant l’ensemble des forces politiques locales autour du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.Après deux précédentes phases de discussions, cette troisième séquence – qui se poursuivra la semaine prochaine – vise à parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel du territoire français du Pacifique sud, durement marqué par les émeutes de 2024.Vendredi, le ministre a notamment présenté un nouveau document de travail aux différentes délégations indépendantistes et non-indépendantistes. Fruit des précédentes consultations, celui-ci doit servir de base aux discussions en cours pour rapprocher des positions encore très éloignées.La séance au Haut-Commissariat a commencé vers 10H00 locales mais selon des sources concordantes, les représentants des Loyalistes ont menacé de quitter la table.Selon ces mêmes sources, les Loyalistes ont déclaré ne pas avoir de mandat pour négocier le statut d’un territoire qui ne serait plus français.Les échanges se tiennent dans un contexte toujours tendu, près d’un an après les émeutes de mai 2024, déclenchées par un projet de réforme du corps électoral. Ces violences, les plus graves depuis les années 1980, ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.Mercredi, le ministre a mis en garde contre un risque de “chaos” en cas d’échec, rappelant que la stabilité politique était indispensable au redressement économique et social du territoire.

Le CNRS lance son programme pour attirer en France les chercheurs menacés

Vaisseau amiral de la recherche française, le CNRS lance un programme pour attirer des scientifiques étrangers dont le travail est menacé, notamment aux Etats-Unis, dans la ligne du souhait de l’exécutif.Les premiers contacts traduisent un “petit élan”, qui concerne “pour l’immense majorité des non-Américains”, explique à l’AFP Antoine Petit, le PDG du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’organisme, le premier en Europe en matière de recherche avec 34.000 agents, ouvre les bras aux “collègues aujourd’hui empêchés de faire de la recherche”, mais aussi aux chercheurs français expatriés dont certains n’ont “pas envie de vivre et d’élever leurs enfants dans les Etats-Unis de Trump”, dit-il.Cette initiative, baptisée “Choose CNRS” (Choisissez le CNRS), suit celle impulsée par l’exécutif avec l’annonce mi-avril d’une plateforme “Choose France for science”. “Des chercheurs étrangers sont déjà arrivés en France pour se familiariser avec les infrastructures en attente de la mise en place des fonds et de la plateforme”, indique-t-on au ministère de la Recherche.Ces programmes font suite à l’annonce par Emmanuel Macron d’une conférence à Paris de la communauté de la recherche, prévue lundi. Intitulé “Choose Europe for Science”, l’évènement auquel participera la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, entend signifier “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Pionnière de ce mouvement dès le mois de mars avec son programme “Safe place for science” (un endroit sûr pour la science), l’Université d’Aix-Marseille accueillera ses premiers chercheurs en juin.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés.- Nerf de la guerre -Avec son initiative, le CNRS, qui a l’habitude de recruter des chercheurs non-Français à hauteur d’un tiers chaque année dans ses concours classiques, vise quatre publics. D’abord, les plus jeunes – les post-doctorants – dont certains pourraient espérer des emplois pérennes. Puis des chaires de professeur junior, un dispositif assez récent qui va faire l’objet d’une “publicité particulière cette année”, selon M. Petit.Un cran au-dessus, le recrutement annuel de directeurs de recherche externes, c’est-à-dire non issus du corps interne des chargés de recherche, pourrait être redimensionné à la hausse.Enfin, le CNRS veut innover en ciblant des “stars” de la recherche mondiale, sur des chaires internationales. Sans besoin de les payer mieux que ne le sont les meilleurs déjà employés, selon son PDG. Qui se dit convaincu que “la motivation d’un chercheur n’est jamais la rémunération”, mais avant tout “l’environnement de travail, avec ses infrastructures, et la possibilité de se confronter aux meilleurs”.Sans compter qu’une fois intégrés les frais liés à l’éducation, la santé et la protection sociale, les écarts de rémunération paraissent plus faibles.Pour autant, l’argent restant le nerf de la guerre pour financer la recherche, le responsable note que la marge de manoeuvre du CNRS n’est “pas très grande”. Et place ses espoirs dans l’annonce sur la plateforme que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% du coût de projets de recherche, au mérite et sur les fonds du programme France 2030. “C’est au niveau européen que l’effort doit être fait”, remarquait récemment le ministre de la Recherche Philippe Baptiste. Et pas seulement pour de vulgaires questions d’argent, mais aussi sur des thèmes comme la libre circulation des chercheurs ou de la connaissance.”On pense, à France-Universités, que c’est l’échelle à laquelle il faut travailler”, souligne aussi auprès de l’AFP son vice-président Jean-François Huchet, en rappelant que “l’Europe de la recherche doit encore se constituer”. “Ce que nous pouvons faire pour les chercheurs aux Etats-Unis pourrait accélérer le mouvement et améliorer nos dispositifs”, ajoute-t-il. Par exemple, dans l’accès à certaines bases de données, partagées avec les Etats-Unis, qui pourrait être menacé. Ce qui “pose la question de notre souveraineté”, avertit le responsable.

Le CNRS lance son programme pour attirer en France les chercheurs menacés

Vaisseau amiral de la recherche française, le CNRS lance un programme pour attirer des scientifiques étrangers dont le travail est menacé, notamment aux Etats-Unis, dans la ligne du souhait de l’exécutif.Les premiers contacts traduisent un “petit élan”, qui concerne “pour l’immense majorité des non-Américains”, explique à l’AFP Antoine Petit, le PDG du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). L’organisme, le premier en Europe en matière de recherche avec 34.000 agents, ouvre les bras aux “collègues aujourd’hui empêchés de faire de la recherche”, mais aussi aux chercheurs français expatriés dont certains n’ont “pas envie de vivre et d’élever leurs enfants dans les Etats-Unis de Trump”, dit-il.Cette initiative, baptisée “Choose CNRS” (Choisissez le CNRS), suit celle impulsée par l’exécutif avec l’annonce mi-avril d’une plateforme “Choose France for science”. “Des chercheurs étrangers sont déjà arrivés en France pour se familiariser avec les infrastructures en attente de la mise en place des fonds et de la plateforme”, indique-t-on au ministère de la Recherche.Ces programmes font suite à l’annonce par Emmanuel Macron d’une conférence à Paris de la communauté de la recherche, prévue lundi. Intitulé “Choose Europe for Science”, l’évènement auquel participera la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, entend signifier “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Pionnière de ce mouvement dès le mois de mars avec son programme “Safe place for science” (un endroit sûr pour la science), l’Université d’Aix-Marseille accueillera ses premiers chercheurs en juin.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés.- Nerf de la guerre -Avec son initiative, le CNRS, qui a l’habitude de recruter des chercheurs non-Français à hauteur d’un tiers chaque année dans ses concours classiques, vise quatre publics. D’abord, les plus jeunes – les post-doctorants – dont certains pourraient espérer des emplois pérennes. Puis des chaires de professeur junior, un dispositif assez récent qui va faire l’objet d’une “publicité particulière cette année”, selon M. Petit.Un cran au-dessus, le recrutement annuel de directeurs de recherche externes, c’est-à-dire non issus du corps interne des chargés de recherche, pourrait être redimensionné à la hausse.Enfin, le CNRS veut innover en ciblant des “stars” de la recherche mondiale, sur des chaires internationales. Sans besoin de les payer mieux que ne le sont les meilleurs déjà employés, selon son PDG. Qui se dit convaincu que “la motivation d’un chercheur n’est jamais la rémunération”, mais avant tout “l’environnement de travail, avec ses infrastructures, et la possibilité de se confronter aux meilleurs”.Sans compter qu’une fois intégrés les frais liés à l’éducation, la santé et la protection sociale, les écarts de rémunération paraissent plus faibles.Pour autant, l’argent restant le nerf de la guerre pour financer la recherche, le responsable note que la marge de manoeuvre du CNRS n’est “pas très grande”. Et place ses espoirs dans l’annonce sur la plateforme que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% du coût de projets de recherche, au mérite et sur les fonds du programme France 2030. “C’est au niveau européen que l’effort doit être fait”, remarquait récemment le ministre de la Recherche Philippe Baptiste. Et pas seulement pour de vulgaires questions d’argent, mais aussi sur des thèmes comme la libre circulation des chercheurs ou de la connaissance.”On pense, à France-Universités, que c’est l’échelle à laquelle il faut travailler”, souligne aussi auprès de l’AFP son vice-président Jean-François Huchet, en rappelant que “l’Europe de la recherche doit encore se constituer”. “Ce que nous pouvons faire pour les chercheurs aux Etats-Unis pourrait accélérer le mouvement et améliorer nos dispositifs”, ajoute-t-il. Par exemple, dans l’accès à certaines bases de données, partagées avec les Etats-Unis, qui pourrait être menacé. Ce qui “pose la question de notre souveraineté”, avertit le responsable.

Bangladesh’s influential Islamists promise sharia as they ready for polls

Bangladesh’s Islamists are readying to make political gains after being crushed for years by the government that was overthrown in a mass uprising last year, rallying hardline loyalists for eagerly anticipated elections.”We are pretty confident about entering the parliament in the next election,” Muhammad Mamunul Haque, joint secretary of Hefazat-e-Islam, an influential coalition of Islamic schools, told AFP in an interview.The coalition will hold a mass rally in the capital Dhaka on Saturday in what is expected to be one of their biggest public shows of strength for years as religiously fuelled activism gains popularity.Haque, 52, said the group will push to implement sharia, or Islamic law, and believes the group’s network of tens of thousands of seminaries — claiming to have some 500,000 members — means they will do well if the vote “is free and fair”.Hefazat-e-Islam is an alliance of different parties and Muslim organisations, including Haque’s Khilafat-e-Majlish party.A hugely influential pressure group, it has been courted by political parties since it was founded 15 years ago.No date has been set for elections but caretaker leader Muhammad Yunus, the Nobel Peace Prize winner who heads the interim government, has promised polls will be held by June 2026 at the latest.- Strength after revolution – The South Asian nation of some 170 million people last held elections in January 2024, when Sheikh Hasina won a fourth term as prime minister in the absence of genuine opposition parties.Her opponents boycotted the vote after a crackdown.Hasina, who was blamed for extensive human rights abuses, took a tough stand against Islamist movements during her autocratic 15-year rule.Thousands were detained, including Haque, who was arrested in 2021 and spent three years in jail.He faced around a dozen charges after Islamists tried to protest against a visit by Hasina’s key ally Prime Minister Narendra Modi, the Hindu-nationalist leader of neighbouring India.Hasina fled to New Delhi in August as crowds stormed her palace.She remains in self-imposed exile in India, infuriating Bangladeshis determined that she face trial for alleged “mass murder”.Islamist groups have gained strength with Hasina gone and have increasingly sought to impose their vision on the wider population. That has sparked worries from smaller groups, including Muslim Sufi worshippers and the Hindu minority, who together account for less than a tenth of the population.Women, in particular, have expressed concern.Islamists have demanded an end to a swath of activities, including cultural events deemed “anti-Islamic” — from music to theatre festivals, women’s football matches and kite-flying celebrations.Mobs have vandalised Sufi shrines. Supporters of Haque’s Khilafat-E-Majlis group stormed a public library last month and carted away hundreds of books before returning them.Golam Rabbani, a leader of Khilafat-E-Majlish’s youth wing, said they had targeted books that “promoted atheism”, including Nobel laureate Rabindranath Tagore and the national poet Kazi Nazrul Islam.- ‘Implement sharia’ -Hefazat-e-Islam’s rally on Saturday follows two days of marches by other key parties who are also seeking their support.Those include the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP), expected to be the largest political force, and the National Citizens Party (NCP), formed by students who spearheaded the uprising against Hasina.It also includes the largest single Islamist political party, Jamaat-e-Islami.Haque said the group opposed a government women’s commission and its recommendations to end discriminatory provisions, including equal inheritance rights for men and women.”The commission is disrespectful to Islamic family traditions,” Haque said.”It seems they want to destroy the religious values attached to marriage and divorce and want to establish a Western society.”Muslim-majority Bangladesh has a constitution based on the four pillars of nationalism, socialism, democracy and secularism.However, Haque said his supporters wanted Islamic law.”We will implement sharia,” Haque said, insisting all would be treated fairly.”Everything will be guided by the Koran… under an Islamic welfare state, all, regardless of their faith, will be treated justly.”That would include capital punishment for blasphemy against Islam.”We demand death sentences for speaking against Allah, tarnishing the image of the Prophet, and offending Muslims,” Haque said.”There is no room for negotiation in this regard.”

Dîner mortel aux champignons en Australie: l’accusée n’a jamais demandé de nouvelles des invités, selon son mari

L’Australienne accusée d’avoir tué trois personnes dont ses beaux-parents en leur servant un “repas spécial” aux champignons vénéneux n’a jamais demandé de nouvelles de ses invités mourants, a déclaré vendredi son mari, au troisième jour de son procès.Erin Patterson, 50 ans, doit répondre de trois meurtres et d’une tentative de meurtre dont le mobile est inconnu, lors de ce procès très suivi par les médias et qui doit durer six semaines dans l’Etat australien de Victoria (sud-est).A l’ouverture du procès mercredi, la quinquagénaire a plaidé non coupable de tous les chefs d’accusation, sa défense affirmant qu’il s’agissait d’un “terrible accident”.Au troisième jour du procès, le mari de l’accusée, Simon Patterson, a indiqué qu’elle ne s’était pas enquise de la santé de sa famille hospitalisée. “Cela m’a intrigué qu’elle n’ait jamais posé de question”, a-t-il déclaré au jury du tribunal de Morwell, au sud-est de Melbourne. L’avocat de la défense, Colin Mandy, a demandé au mari s’il lui avait expliqué à quel point ses parents étaient malades. “Nous n’avons jamais eu cette conversation, je pense, à aucun moment”, a répondu ce dernier.En juillet 2023, la mère de famille avait organisé un déjeuner dans son village de Leongatha, dans le sud-est de l’Australie, au cours duquel elle avait servi à ses invités une spécialité de la cuisine anglaise à base de viande de bÅ“uf et de pâte feuilletée, mais avec des champignons vénéneux.Simon Patterson était séparé de l’accusée depuis 2015 et avait décliné l’invitation au repas. Mais quatre membres de sa famille ont accepté l’invitation: ses parents, Don et Gail Patterson, sa tante, Heather Wilkinson, et son mari le pasteur Ian Wilkinson.Les quatre invités ont développé des diarrhées et des vomissements dans les douze heures suivant le repas et ont été transportés d’urgence à l’hôpital. Seul Ian Wilkinson a survécu après avoir passé près de deux mois à l’hôpital.L’autopsie des trois invités ainsi que des analyses sur le survivant avaient révélé qu’ils avaient été victimes d’un empoisonnement aux champignons vénéneux, selon le parquet.Erin Patterson s’est rendue à l’hôpital deux jours après son déjeuner, disant ne pas se sentir bien. Elle s’est montrée réticente à laisser les médecins examiner ses enfants, affirmant qu’elle avait enlevé les champignons de leurs repas parce qu’ils étaient difficiles en ce qui concerne la nourriture.Son mari a expliqué qu’Erin Patterson “détestait” les hôpitaux à cause de problèmes comme une dépression postnatale et l’arythmie – un rythme cardiaque irrégulier. Leurs enfants aussi ont eu de mauvaises expériences avec les hôpitaux, a-t-il dit.Le parquet considère qu’Erin Patterson a délibérément empoisonné ses invités et qu’elle a veillé à ce que ni elle ni ses enfants ne consomment les champignons mortels.

Fearing Indian police, Kashmiris scrub ‘resistance’ tattoos

Thousands in Indian-administered Kashmir with “resistance tattoos” including assault rifles inked to oppose New Delhi’s authority have been lining up to scrub them from their bodies, fearing police retribution after a deadly attack on tourists last week.Basit Bashir receives up to 100 people, mostly men, every day at his laser clinic in the main city of Srinagar, hovering swiftly over designs ranging from AK-47 rifles to Islamic symbols such as a crescent moon.”I have safely removed AK-47 and similar type tattoos from the arms and necks of more than 1,000 young people using laser,” Bashir told AFP at his clinic in the old quarter of Srinagar as he blasted high-intensity light pulses to break up the ink.Muslim-majority Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence from British rule in 1947, with both governing the disputed territory separately and claiming it in its entirety.That long-running conflict has shot back to attention after gunmen targeting tourists carried out the deadliest attack on civilians in a quarter of a century in the Himalayan territory, killing 26 men on April 22 in Pahalgam.Indian police have issued wanted posters for three men accused of carrying out the Kashmir attack — two Pakistanis and an Indian — who they say are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation.India blames Pakistan and, while Islamabad denies any role, troops from the nuclear-armed neighbours have repeatedly fired at each other across the Line of Control, the de facto border in contested Kashmir.”After Pahalgam, we have seen a rise in the number of people with a crescent or AK-47 tattoos coming in for removal,” 28-year-old Bashir said.One young man came in this week with an AK-47 tattoo after friends told him it was “better to get it removed” since the situation was “very precarious”, he said.- ‘Fearful young’ -In Indian-controlled Kashmir, body tattoos have been a form of political expression, like graffiti, since an armed rebellion against Indian rule erupted in 1989.Rebel groups — largely crushed in recent years — demand Kashmir’s independence or its merger with Pakistan, and tens of thousands of people have been killed in the conflict.But deeply held anti-India sentiment has remained.Many who grew up during the violent uprising had their bodies inked with symbols expressing not just resentment towards Indian rule but also their religious identity.Bashir, the laser technician, said he initially started erasing tattoos depicting Muslim religious symbols.”They wanted the tattoos removed, believing it was prohibited in Islam, and wanted to be buried as pure after death,” he said.But others with pro-independence slogans started coming in big numbers after 2019, when New Delhi cancelled the region’s partial autonomy and clamped down on dissent and protests.Thousands were arrested and civil liberties were drastically curtailed.Police and security forces increased surveillance following the 2019 change in the territory’s status.They punished political expression hinting at resistance or a reference to the disputed nature of Kashmir in any form — even on social media.”I started getting a stream of fearful young men and women seeking their tattoos to be safely removed,” Bashir said.On some days more than 150 people turned up at his clinic, prompting him to buy a new machine for a million rupees (nearly $12,000).”Many of them told me their stories of being harassed by police for their tattoos showing any anti-India sentiment”, he said. – ‘Interrogation’ -The rush for having tattoos erased for fear of police reprisal has now spawned more than 20 other laser clinics across Srinagar, charging between 300 and 3,000 rupees ($3.50-$35) for the job, depending on the tattoo’s size.Sensing the rush, Bashir said he had trained in India’s Gujarat state to learn how to erase tattoos safely.”People come from all across Kashmir,” Bashir said. “Many have told me their horrific stories of facing police interrogation for their tattoos.”Many were hesitant, fearful of speaking about younger motivations for the tattoo.”I get rebuked by my family and school friends all the time for my tattoos,” a student said, clenching his teeth during the painful procedure.”I can’t deal with it anymore, that is why I came here”.Another, a lawyer hoping to find a match for marriage, said she had an assault rifle tattooed on her arm during the 1990s when the armed rebellion was at its peak.”That is what I had seen all around me during my childhood — soldiers and militants wielding and firing from their AK-47s,” she said, declining to be identified for fear of reprisal.”Everything has changed since then,” she said, showing the blisters that now replaced the rifle after two rounds of laser. “These things are trouble.”

Attaques de prisons: 21 suspects présentés à la justice en vue d’une mise en examen

Vingt-et-un suspects sont présentés vendredi à des juges à Paris en vue de leur mise en examen pour des attaques contre des prisons et agents pénitentiaires, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat) qui se dessaisit de cette enquête au profit de la Junalco (criminalité organisée).Le placement en détention provisoire a été requis contre ces 21 personnes, dont deux mineurs et sept en détention, précisent dans un communiqué commun le Pnat et la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), désormais chargée des investigations.”Parmi les mis en cause” figure “celui qui est susceptible d’être le créateur du premier compte Telegram intitulé DDPF”, pour “Défense des prisonniers français”, et “proche de la DZ Mafia”, soulignent-ils.Au total, 30 personnes, dont quatre mineurs, ont été interpellées entre lundi et mercredi lors d’un vaste coup de filet dans toute la France. Sept gardes à vue ont été levées sans poursuite à ce stade. “Au terme de cette opération, il n’apparait pas que ces actions coordonnées procèdent d’une entreprise terroriste dont l’objet aurait été la commission d’infractions ayant pour seul but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur”, développent le Pnat et la Junalco.”Aucune idéologie radicale violente, aucune ingérence étrangère, pistes pleinement explorées, n’ont pu être caractérisées”, poursuivent-ils.”En revanche, les investigations ont permis d’inscrire résolument ces actions dans la très grande criminalité organisée”, selon le communiqué.L’information judiciaire, ouverte vendredi pour notamment association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et de délits, porte sur quinze actions menées contre des prisons et des agents pénitentiaires à partir du 13 avril. Le 13 avril à Agen était apparu pour la première fois le tag “DDPF” près de sept voitures incendiées sur le parking de l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire (Enap).S’en était suivie une série d’incendies de voitures de personnels pénitentiaires un peu partout en France, des tirs de mortiers d’artifices sur des prisons, voire des tirs de kalachnikov comme à Toulon.L’enquête porte aussi sur des tirs par arme à feu et des jets de deux cocktails Molotov ayant visé le 21 avril un lotissement à Villefontaine (Isère) où résident des agents pénitentiaires, non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait imputé dès le début les attaques à la criminalité organisée alors que le Parlement a définitivement adopté mardi une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants.

La Bourse de Paris optimiste sur l’évolution des relations sino-américaines

La Bourse de Paris évolue en nette hausse vendredi après que Pékin a annoncé évaluer des propositions de négociations de Washington, dans la guerre commerciale qui oppose les deux premières puissances économiques du monde.L’indice phare de la Bourse de Paris, le CAC 40, était en forte hausse de 1,21% vers 09H40, s’octroyant 91,58 points à 7.685,45 points, reprenant les échanges après le 1er mai férié. Mercredi, il avait avancé de 0,50% pour terminer à 7.593,87 points.”Les commentaires des autorités chinoises suggérant une volonté des deux parties d’entamer des négociations commerciales donne un coup de fouet aux marchés” a commenté Derren Nathan, analyste chez Hargreaves Lansdown.”Les Etats-Unis ont récemment pris l’initiative à de nombreuses reprises pour transmettre des informations à la Chine (…), affirmant qu’ils (espéraient) discuter avec la Chine”, a indiqué le ministère du Commerce à Pékin.”La Chine est en train d’évaluer cela”, ajoute le communiqué.Donald Trump a affirmé mercredi qu’il y a “de très fortes chances” que Pékin et Washington parviennent à un accord. La Chine se dit pour sa part régulièrement ouverte au dialogue mais sur la base du “respect mutuel”, et a déclaré être prête à se battre “jusqu’au bout” si nécessaire.Washington impose une surtaxe de 145% sur de nombreux produits chinois depuis le mois d’avril. Pékin a réagi en dégainant des droits de douane de 125% sur les marchandises importées des Etats-Unis.C’est “une ouverture que nous n’avons pas vue depuis que Trump a porté les droits de douane à des niveaux inégalés depuis un siècle”, commente Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.LVMH allège ses effectifsLe géant français du luxe LVMH (-0,24% à 486,75 euros) envisage de supprimer quelque 10% de la masse salariale de Moët Hennessy, qui rassemble les marques de champagne, de vins et de spiritueux du groupe, selon le média La Lettre, des informations confirmées jeudi partiellement à l’AFP par la division qui ne donne pas de chiffres.Airbus décolleFort de ses bonnes performances financières, l’avionneur européen Airbus (+3,90% à 152,88 euros) a maintenu ses prévisions pour 2025 en dépit de l’incertitude sur les droits de douane de Trump qu’il espère voir annulés ou compensés par les contre-mesures européennes.Teleperformance sanctionnéLe géant mondial des centres d’appels Teleperformance a confirmé ses objectifs de croissance pour 2025 et compte poursuivre ses investissements dans l’intelligence artificielle, s’estimant non affecté “directement” par la hausse des droits de douane américains. Son titre reculait toutefois de 2,51% à 94,04 euros.