L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro assigné à résidence

L’étau judiciaire s’est brutalement resserré lundi sur l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, assigné à résidence avant même l’issue de son procès pour tentative présumée de coup d’Etat, où il encourt plus de 40 ans de prison.Sanctionné pour avoir bravé une interdiction de s’exprimer sur les réseaux sociaux, l’ancien chef d’Etat (2019-2022), déjà inéligible jusqu’en 2030, se retrouve entravé comme jamais.Et ce malgré le soutien du président américain Donald Trump, qui a lancé une guerre commerciale contre le Brésil en représailles à une supposée “chasse aux sorcières” contre son allié.Le Département d’Etat, à travers son bureau des affaires pour l’hémisphère occidental, a condamné la dernière mesure prise contre lui: “Laissez Bolsonaro parler!”, a-t-il dit sur la plateforme X.L’assignation à résidence de M. Bolsonaro, désormais confiné chez lui à Brasilia, a été prise par le juge Alexandre de Moraes, son ennemi intime en charge de son procès à la Cour suprême. Tout nouveau faux pas entraînera “immédiatement un ordre de détention provisoire”, a averti le magistrat.- Grand absent dimanche -Le champion du courant conservateur dans la première puissance économique d’Amérique latine doit connaître l’épilogue de son procès historique dans les prochaines semaines.Avec sept de ses collaborateurs, il est accusé d’avoir tenté d’assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.Motif de son assignation à résidence: des interventions à distance de l’ex-président lors de manifestations dimanche à travers le pays, qui ont été ensuite relayées par des personnalités de son camp sur les réseaux sociaux.Le capitaine de l’armée à la retraite était le grand absent de ces rassemblements.Visé par une enquête pour obstruction présumée à son procès, il était contraint dans ce cadre depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique et de rester chez lui soir et week-end. Il lui est aussi interdit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, directement ou par le biais de tiers.Lundi, lui a également été interdite toute utilisation d’un téléphone mobile. Plusieurs appareils ont été saisis chez lui, a annoncé la police.Hormis ses avocats, toute visite à son domicile est également prohibée, sauf autorisation préalable.”La justice est aveugle, mais elle n’est pas idiote”, a martelé le juge Moraes, magistrat aussi puissant que clivant. Drapeau brésilien sur les épaules ou à la main, plusieurs dizaines de partisans de M. Bolsonaro se sont rassemblés lundi soir à Brasilia, encouragés par un concert de klaxons d’autres sympathisants. La sécurité était renforcée devant la Cour suprême, a constaté l’AFP.- “Psychopathe” -L’appui spectaculaire de l’administration Trump n’a jusque-là pas arrangé les affaires de l’ancien chef d’Etat. Le 30 juillet, le département américain du Trésor a infligé des sanctions financières au juge Moraes.Le même jour, Donald Trump a officialisé une surtaxe douanière de 50% sur une bonne part des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis. La mesure entre en vigueur mercredi.Instigateur des pressions américaines, un fils de l’ex-président, le député Eduardo Bolsonaro, a vu dans l’assignation à résidence de son père un “abus de pouvoir pour réduire au silence le leader de l’opposition”. Pour lui, le juge Moraes est un “psychopathe hors de contrôle”.Le magistrat reproche en particulier à Jair Bolsonaro le fait qu’un échange téléphonique avec son fils aîné Flavio ait été relayé sur les réseaux sociaux.Au moment de cet appel dimanche, le sénateur Flavio Bolsonaro haranguait des milliers de manifestants à Rio de Janeiro.Après que l’ancien chef d’Etat eut enfreint une première fois l’interdiction de recourir aux plateformes numériques – mesure critiquée au-delà même de la mouvance bolsonariste, parmi la presse et les juristes -, le juge Moraes l’avait averti que le couperet tomberait en cas de nouvel écart.Inéligible pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé en 2022, l’ex-président dit encore espérer concourir à la présidentielle de 2026.Lula, 79 ans, affiche sa volonté de briguer un quatrième mandat, s’il est “à 100% côté santé”. Il a lui-même été incarcéré pendant 580 jours en 2018 et 2019 après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment. Une condamnation annulée par la suite pour vice de forme.

L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro assigné à résidence

L’étau judiciaire s’est brutalement resserré lundi sur l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro, assigné à résidence avant même l’issue de son procès pour tentative présumée de coup d’Etat, où il encourt plus de 40 ans de prison.Sanctionné pour avoir bravé une interdiction de s’exprimer sur les réseaux sociaux, l’ancien chef d’Etat (2019-2022), déjà inéligible jusqu’en 2030, se retrouve entravé comme jamais.Et ce malgré le soutien du président américain Donald Trump, qui a lancé une guerre commerciale contre le Brésil en représailles à une supposée “chasse aux sorcières” contre son allié.Le Département d’Etat, à travers son bureau des affaires pour l’hémisphère occidental, a condamné la dernière mesure prise contre lui: “Laissez Bolsonaro parler!”, a-t-il dit sur la plateforme X.L’assignation à résidence de M. Bolsonaro, désormais confiné chez lui à Brasilia, a été prise par le juge Alexandre de Moraes, son ennemi intime en charge de son procès à la Cour suprême. Tout nouveau faux pas entraînera “immédiatement un ordre de détention provisoire”, a averti le magistrat.- Grand absent dimanche -Le champion du courant conservateur dans la première puissance économique d’Amérique latine doit connaître l’épilogue de son procès historique dans les prochaines semaines.Avec sept de ses collaborateurs, il est accusé d’avoir tenté d’assurer son “maintien autoritaire au pouvoir” malgré sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.Motif de son assignation à résidence: des interventions à distance de l’ex-président lors de manifestations dimanche à travers le pays, qui ont été ensuite relayées par des personnalités de son camp sur les réseaux sociaux.Le capitaine de l’armée à la retraite était le grand absent de ces rassemblements.Visé par une enquête pour obstruction présumée à son procès, il était contraint dans ce cadre depuis la mi-juillet de porter un bracelet électronique et de rester chez lui soir et week-end. Il lui est aussi interdit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, directement ou par le biais de tiers.Lundi, lui a également été interdite toute utilisation d’un téléphone mobile. Plusieurs appareils ont été saisis chez lui, a annoncé la police.Hormis ses avocats, toute visite à son domicile est également prohibée, sauf autorisation préalable.”La justice est aveugle, mais elle n’est pas idiote”, a martelé le juge Moraes, magistrat aussi puissant que clivant. Drapeau brésilien sur les épaules ou à la main, plusieurs dizaines de partisans de M. Bolsonaro se sont rassemblés lundi soir à Brasilia, encouragés par un concert de klaxons d’autres sympathisants. La sécurité était renforcée devant la Cour suprême, a constaté l’AFP.- “Psychopathe” -L’appui spectaculaire de l’administration Trump n’a jusque-là pas arrangé les affaires de l’ancien chef d’Etat. Le 30 juillet, le département américain du Trésor a infligé des sanctions financières au juge Moraes.Le même jour, Donald Trump a officialisé une surtaxe douanière de 50% sur une bonne part des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis. La mesure entre en vigueur mercredi.Instigateur des pressions américaines, un fils de l’ex-président, le député Eduardo Bolsonaro, a vu dans l’assignation à résidence de son père un “abus de pouvoir pour réduire au silence le leader de l’opposition”. Pour lui, le juge Moraes est un “psychopathe hors de contrôle”.Le magistrat reproche en particulier à Jair Bolsonaro le fait qu’un échange téléphonique avec son fils aîné Flavio ait été relayé sur les réseaux sociaux.Au moment de cet appel dimanche, le sénateur Flavio Bolsonaro haranguait des milliers de manifestants à Rio de Janeiro.Après que l’ancien chef d’Etat eut enfreint une première fois l’interdiction de recourir aux plateformes numériques – mesure critiquée au-delà même de la mouvance bolsonariste, parmi la presse et les juristes -, le juge Moraes l’avait averti que le couperet tomberait en cas de nouvel écart.Inéligible pour désinformation sur le système de vote électronique utilisé en 2022, l’ex-président dit encore espérer concourir à la présidentielle de 2026.Lula, 79 ans, affiche sa volonté de briguer un quatrième mandat, s’il est “à 100% côté santé”. Il a lui-même été incarcéré pendant 580 jours en 2018 et 2019 après avoir été condamné pour corruption passive et blanchiment. Une condamnation annulée par la suite pour vice de forme.

S.Africa urges more countries to stand up to Israel’s ‘genocidal activities’Tue, 05 Aug 2025 18:00:10 GMT

More countries must recognise a Palestinian state and stand up to Israel to stop its “genocidal activities”, South Africa’s Foreign Minister Ronald Lamola told AFP in an interview Tuesday.Pretoria has been a leading critic of Israel’s actions in Gaza, bringing a case before the UN’s top court in December 2023 arguing that its war in …

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S.Africa urges more countries to stand up to Israel’s ‘genocidal activities’

More countries must recognise a Palestinian state and stand up to Israel to stop its “genocidal activities”, South Africa’s Foreign Minister Ronald Lamola told AFP in an interview Tuesday.Pretoria has been a leading critic of Israel’s actions in Gaza, bringing a case before the UN’s top court in December 2023 arguing that its war in the Palestinian territory amounted to genocide.As some of Israel’s allies “are now also saying, no, this can’t continue, it means that it is bringing us closer and closer to the Israel regime (stopping) the genocidal activities”, Lamola said.South Africa’s case before the International Court of Justice argues that the war in Gaza, which began with the militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, breached the 1948 United Nations Genocide Convention. Israel has strongly denied that accusation.Several nations have added their weight to the proceedings, including Spain, Bolivia, Colombia, Mexico, Turkey, Chile and Libya.The leaders of France, the United Kingdom and Canada have meanwhile said they plan to recognise a Palestinian state in September, and urged other nations to do so.”We call for more countries to continue to recognise Palestine,” Lamola told AFP.”This will put the pressure so that we can end up with a ceasefire.”After 22 months of combat sparked by the October 7, 2023 attacks by Hamas that killed 1,219 people and saw hundreds kidnapped, the Israeli army has devastated large parts of the Palestinian territory.More than 60,933 Palestinians have been killed, according to figures from Hamas-run Gaza’s health ministry, and humanitarian agencies have warned that the territory’s 2.4 million people are slipping into a catastrophic famine.Lamola said that had the world acted when South Africa made its case at the ICJ, “we would not be where we are”.”It’s clear starvation is emerging, famine, and all these are things we warned about in our ICJ case — that this will lead to famine, will lead to complete cleansing of the population,” he said.”It’s rather late, yes, but it’s better than never. So let them act, let them support, let them put the pressure.”- Relations at ‘a low’ -South Africa-US relations have “reached a low” with Washington attempting to interfere in domestic issues, the minister said.The two nations have been at odds over a range of domestic and international policies, including Pretoria’s ICJ case and debunked claims by US President Donald Trump that white South Africans face discrimination.Tariffs of 30 percent — the highest on any sub-Saharan African country — are set to hit certain South African exports Friday in the absence of a trade deal.”In the past we have not had this situation where another government would want to interfere on a domestic issue like it is now,” Lamola said.”Since the last 30 years, there have been disagreements with the US administration on a number of issues, but the diplomatic lines of engagement have always been open,” he said.South Africa’s failure to reach a new trade deal has been criticised at home, including by parties in the coalition government which have accused President Cyril Ramaphosa and his team of diplomatic missteps.But Lamola told AFP that Pretoria had done “everything possible under the sun” to reach a deal.Political disagreements had not come up in trade talks with the United States, he said.- Trump ‘welcome’ at G20 -“The situation with the US for any country, not just for South Africa, is unpredictable,” he said.Equally uncertain is US participation in the G20 summit hosted in November in Johannesburg, which Trump last week said he “probably won’t” attend.”He’s welcome to come to South Africa and participate,” Lamola said, “but it’s his decision.”The minister reiterated Pretoria’s intent to promote its theme of “Solidarity, Equality, Sustainability” at the high-level summit.”The period of unilateralism has passed. We will no longer ever go back there,” he said.”The world must accept it is now the period where we are all interconnected, we all have to act together to find solutions for climate change, inequality, artificial intelligence. We all have to work as one global community.”

‘He must be saved!’: Brother of emaciated Israeli hostage pleads for his release

The brother of Israeli hostage Evyatar David called on the world to “come together” to secure his freedom following the publication of a video in which the emaciated captive was shown purportedly digging his own grave.David, 24, is one of 251 people taken captive by Hamas and its allies during their October 7, 2023 attack on southern Israel, which triggered the war in Gaza.Last week, Hamas released propaganda videos showing him severely undernourished and visibly weakened, including one in which he digs with a shovel in the sandy floor of a tunnel, saying he is preparing his grave.”The world must come together now… and demand his release. He must be saved!” his brother Ilay David said in an interview Tuesday with AFP in Kfar Saba, near Tel Aviv, at the family home where they both were raised.The recent videos of Evyatar David and fellow hostage Rom Braslavski have sparked outrage and fear for their safety among Israelis, as well as condemnations of Hamas from abroad.  In captivity for nearly 22 months, David has since become a symbol of the ongoing ordeal of the 20 hostages believed to still be alive among the 49 held by Hamas. Red and black posters demanding his release hang on the walls of the family’s living room, the same posters that plaster walls across Israel in solidarity with the hostages.On February 23, Hamas had released a video showing David sitting in a vehicle alongside another hostage as they were forced to watch a staged ceremony marking the release of three other captives during a brief ceasefire that later collapsed.”That was the last sign of life we had from him,” Ilay David told AFP. “We thought then that was the worst possible cruelty,” he added. “We didn’t think (Hamas) could go any lower.””These new images show just how urgent it is to get him out of that tunnel.”- Unable to watch -Ilay admitted he had only seen still images from the latest five-minute Hamas video showing his brother. “I wasn’t able to watch it or listen to it. Seeing it with my mother would completely wreck us,” he told AFP.Evyatar “is my little brother. We grew up together, played music together. I was raised to protect my younger siblings,” he continued. “He hasn’t given up — and neither will we, until he comes home.”In a statement, the David family warned that their son “has only a few days left to live in his current condition”, expressing outrage at the “deliberate starvation, torture, and abuse” he is enduring.Evyatar David was abducted along with his childhood friend Guy Gilboa-Dalal from the Nova music festival near the Gaza border, where more than 370 people were killed and 44 taken hostage.The two friends spent more than eight months in Hamas tunnels with Tal Shoham, a man abducted from a kibbutz and released in February after more than 500 days in captivity.- Only in a cemetery -In an interview with AFP on Tuesday, Shoham, now 40 years old, described the torment the three hostages endured together. “We suffered from severe starvation. I lost 30 kilograms (66 pounds) during my captivity, Guy and Evyatar each lost at least 25. And now, I believe they’ve lost another 15 to 20 kilos.”He recalled the cruelty of their captors, who ate meat in front of them while giving them as little as a single portion of pita bread a day.The three captives were held inside an apartment until June 2024, when they were moved into a tunnel.”I thought I had already experienced the worst, but I was wrong,” Shoham said of his time underground.He said he recognised the tunnel shown in the latest video as the one where he spent months on a mattress, haunted by “the hunger, the humidity and the inability to breathe”.In the most recent footage, Shoham said he could see in David’s eyes that “he has lost all hope”.”I used to imagine their return — the tears, the reunion, the hugs,” he said, referring to David and Gilboa-Dallal.”But today… I don’t know anymore,” he admitted. “Maybe I’ll only see them again in a cemetery.”

UK-France migrant returns deal to take effectTue, 05 Aug 2025 17:53:45 GMT

A “one-in, one-out” deal in which Britain can return some migrants who cross the Channel in small boats back to France will come into force on Wednesday, the UK government has announced.The interior ministry said that British authorities were “operationally ready” and that migrant detentions were expected to begin “within days” following the ratification of …

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Israël prépare la suite à Gaza, Netanyahu veut la défaite totale du Hamas

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”, selon les services du Premier ministre.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international. La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Israël doit prendre “toutes les mesures nécessaires pour vaincre le Hamas” à Gaza, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz. Comme d’autres médias, le quotidien Maariv souligne que “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des zones à fortes concentration de civils.Des médias spéculent sur une “tactique de négociation” ou une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal est prêt à mettre en œuvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre, à l’issue de la réunion de mardi soir.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages du 7 octobre, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international, de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacée de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des dernières négociations en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles”. “Bien que le CICR maintienne un dialogue constant avec l’ensemble des parties, il ne participe pas aux négociations”, a souligné l’organisation.- Vivres, business et espions -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées mardi dans les opérations israéliennes.A Khan Younès (sud), des images de l’AFP montrent des Palestiniens fouillant des tentes éventrées après une frappe nocturne dans un camp de déplacés. Adham Mohammad Younes décrit une “scène terrifiante”. “Il n’y a aucune sécurité à Gaza, tout le monde est exposé à la mort”, s’indigne ce trentenaire. Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide dans le territoire en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

Israël prépare la suite à Gaza, Netanyahu veut la défaite totale du Hamas

Israël devra “vaincre totalement” le Hamas à Gaza pour assurer la libération des otages, selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a tenu mardi une réunion de sécurité sur la prochaine phase de la guerre, annoncée comme imminente.  “Il est nécessaire de vaincre totalement l’ennemi à Gaza, de libérer tous nos otages et de s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël. Nous n’abandonnons aucune de ces missions”, a affirmé M. Netanyahu lors d’une visite sur une base militaire.Dans l’après-midi, il a tenu une “réunion restreinte de sécurité de près de trois heures” au cours de laquelle “le chef d’état-major de l’armée lui a présenté les options pour la poursuite des opérations à Gaza”, selon les services du Premier ministre.Le Conseil de sécurité de l’ONU tient mardi une session consacrée à la question des otages israéliens à Gaza, initiée par Israël qui a dit vouloir mettre ce sujet “au centre” de l’agenda international. La presse israélienne, citant des officiels s’exprimant sous couvert d’anonymat, est unanime à prédire une nouvelle escalade des opérations dans le territoire palestinien: “Netanyahu veut que l’armée israélienne conquière toute la bande de Gaza”, résume la radio publique Kan.- “Tsahal prêt” à agir -Plusieurs ministres “ont confirmé qu’il a décidé d’étendre le combat aux zones où des otages pourraient être détenus”, toujours selon Kan. Israël doit prendre “toutes les mesures nécessaires pour vaincre le Hamas” à Gaza, a déclaré le ministre de la Défense, Israël Katz. Comme d’autres médias, le quotidien Maariv souligne que “cette décision dramatique” signifie que l’armée va “commencer à combattre dans des zones” où elle s’est abstenue de le faire ces derniers mois, là où les otages pourraient être détenus et dans des zones à fortes concentration de civils.Des médias spéculent sur une “tactique de négociation” ou une possible opposition du chef d’état-major de l’armée, le lieutenant-général Eyal Zamir.  “Tsahal est prêt à mettre en œuvre toute décision prise” par le gouvernement, a balayé le bureau du Premier ministre, à l’issue de la réunion de mardi soir.En guerre contre le Hamas depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023, le gouvernement israélien fait face à une pression croissante pour trouver une issue au conflit. L’opinion israélienne s’alarme du sort des 49 otages du 7 octobre, dont 27 déclarés morts par l’armée, tandis qu’à l’international, de plus en plus de voix s’élèvent face aux souffrances des plus de deux millions de Palestiniens, menacée de “famine généralisé” selon l’ONU.”La balle est dans le camp de l’occupant (ndlr: Israël) et des Américains”, a commenté à l’AFP un dirigeant politique du Hamas, Hossam Badran, affirmant la volonté du mouvement “d’arrêter la guerre et mettre fin à la famine”.”Les médiateurs sont toujours en contact avec nous, mais jusqu’à présent, il n’y a pas de nouvelles propositions ou idées, et aucun développement concernant la reprise des négociations”, a-t-il ajouté, après l’échec des dernières négociations en juillet.Le Comité international de la Croix-Rouge s’est dit prêt mardi à apporter aux otages “des médicaments, des vivres ainsi que des nouvelles de leurs familles”. “Bien que le CICR maintienne un dialogue constant avec l’ensemble des parties, il ne participe pas aux négociations”, a souligné l’organisation.- Vivres, business et espions -Sur le terrain, la Défense civile a fait état de 26 personnes tuées mardi dans les opérations israéliennes.A Khan Younès (sud), des images de l’AFP montrent des Palestiniens fouillant des tentes éventrées après une frappe nocturne dans un camp de déplacés. Adham Mohammad Younes décrit une “scène terrifiante”. “Il n’y a aucune sécurité à Gaza, tout le monde est exposé à la mort”, s’indigne ce trentenaire. Mardi matin, le Cogat, un organisme du ministère de la Défense en charge de l’administration civile à Gaza, y a à nouveau autorisé l’entrée partielle des marchandises privées de manière “contrôlée et progressive” pour “augmenter” l’aide “tout en réduisant la dépendance à l’égard de (…) l’ONU et des organisations internationales”. Un nombre limité de commerçants locaux pourront mettre à disposition “des produits alimentaires de base, aliments pour bébés, fruits et légumes et articles d’hygiène” sous réserve “d’un contrôle de sécurité rigoureux”, a détaillé le Cogat.  Israël a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars au territoire, totalement dépendant de l’aide internationale, mais les quantités autorisées à entrer, par voie terrestre ou largages aériens, sont jugées insuffisantes par l’ONU.Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont par ailleurs appelé mardi à la dissolution immédiate de la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), soutenue par Israël et les Etats-Unis, qui a commencé à distribuer de l’aide dans le territoire en mai. La GHF “est un exemple tout à fait troublant de la manière dont l’aide humanitaire peut être exploitée à des fins militaires et géopolitiques secrètes, en violation flagrante du droit international”, ont estimé les experts, pointant “l’imbrication des services de renseignement israéliens, d’entrepreneurs américains et d’entités non gouvernementales ambiguës”.

Standing on White House roof, Trump jokes about installing missiles

Donald Trump made an unexpected appearance Tuesday on a White House rooftop and joked about installing nuclear missiles at a time of escalating tensions with Russia.The US president, flanked by bodyguards and under the protection of snipers, strolled for 20 minutes on the flat roof above the press room as he looked across to the site of his proposed new ballroom.Asked why he was on the roof, he replied he was just “taking a little walk.”Quizzed about what he intended to build, he joked “nuclear missiles,” before appearing to mimic the launch of a weapon with his arm.The United States and Russia have engaged in heated rhetoric for several days. Trump last week ordered the deployment of two nuclear submarines near Russia in response to remarks he deemed provocative by former Russian president Dmitri Medvedev.- $200 million project -With his planned ballroom and other projects, Trump is determined to leave an imprint on the White House, drawing inspiration from the opulent style of his private properties.He has paved the lawn of the famous Rose Garden and adorned the Oval Office with lavish golden ornamentation.The 79-year-old leader recently announced plans for the ballroom, in what is shaping up to be the most significant project at 1600 Pennsylvania Avenue in over a century.He has vowed that he — with perhaps some help from private donors — would pay for all the work, estimated at $200 million.”It’s just another way to spend my money for the country,” he said Tuesday.A former reality TV host, Trump is known for his public appearances that are half-comical, half-provocative, delighting his supporters and providing television networks with the images they relish.In 2015, he announced his presidential candidacy after slowly descending a golden escalator. And during the last presidential campaign, he staged photo ops in a garbage truck cabin and served fries in a McDonald’s restaurant.