La compagnie aérienne Cathay Pacific commande 14 Boeing 777

La compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific va acquérir 14 appareils du 777X, le nouveau gros porteur de Boeing, sa première commande en 12 ans au constructeur aéronautique américain, ont annoncé les deux groupes mercredi.Cathay Pacific a “exercé ses droits (…) pour acheter 14 appareils Boeing 777-9″, a indiqué la compagnie dans un document transmis à la Bourse de Hong Kong.Elle a évoqué une option pour acquérir jusqu’à sept appareils Boeing 777-9 supplémentaires.Les livraisons sont prévues d’ici à 2034, selon un autre document boursier.Cette annonce, pour un montant non précisé, s’ajoute à une commande 21 appareils 777 passée en 2013 et porte donc à 35 le nombre d’exemplaires de ce long-courrier que doit recevoir Cathay Pacific.”La commande fait de Cathay Pacific le plus important exploitant de 777-9 en Asie-Pacifique”, a souligné de son côté Boeing.Les livraisons du biréacteur, présenté en novembre 2013 et qui doit être fabriqué en trois versions – 777-8, 777-9 et 777-8 Fret -, devaient commencer en 2020.La dernière estimation portait sur un début des livraisons en 2026 pour cet appareil qui a vocation à être le plus grand biréacteur opérationnel au monde.Cathay a annoncé cette commande à l’occasion de ses résultats du premier semestre marqués par une légère augmentation (+1%) du bénéfice net à 3,6 milliards de dollars hongkongais (401 millions d’euros).Le transporteur a bénéficié d’une hausse de la demande pour les voyages en Asie, qui a contribué à une hausse de 9% de son chiffre d’affaires à 54 milliards de dollars (5,9 milliards d’euros).

Squeezed by urban growth, Nigerian fishermen stick to traditionWed, 06 Aug 2025 05:42:57 GMT

In the shadow of luxury apartment buildings under construction on the shores of the reservoir, Maniru Umar dips his oar into the water, pushing his shallow, wooden canoe forward through thick reeds.Out of a mix of pride and necessity, Umar and his fellow fishermen in Nigeria’s rapidly expanding capital still do things the old-fashioned way, …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans les monts de Macédoine du Nord, la bataille pour l’une des dernières rivières propres

Au fond des denses forets de Macédoine du Nord, une poignée de militants s’oppose à la construction de deux centrales hydroélectriques, mettant en garde contre les promesses d’une énergie verte qui pourrait finir par tuer les cours d’eau du pays.Depuis plus d’un mois, les manifestants bloquent la route qui mène vers les chantiers de deux centrales sur la Dosnica, l’une des dernières rivières potables de ce pays des Balkans.”Tant que les permis de construire ne seront pas annulés et que toutes les machines n’auront pas quitté la rivière, nous ne bougerons pas d’ici”, explique à l’AFP Marina Tomova depuis le campement sur le mont Kozuf (sud), à quelques kilomètres de la frontière avec la Grèce.Les opposants craignent que les centrales ne détruisent un écosystème vital dans un bassin déjà mis à rude épreuve par des précipitations en baisse et des étés de plus en plus chauds.En Macédoine du Nord – 25.713 km2, 1,8 million d’habitants – 125 petites centrales ont déjà été construites et d’autres dizaines sont en projet. Ces installations ont une puissance maximale de 10 mégawatts et ne représentaient que 4% de la production d’énergie du pays en 2020, selon les dernières données officielles disponibles.Ces dernières années, toute la région des Balkans a vu fleurir ces petites centrales hydroélectriques, généreusement subventionnées, et des investisseurs venus exploiter une source d’énergie fiable et renouvelable.Selon un rapport de 2024 des associations EuroNatur et Riverwatch, il y en aurait environ 1.800 dans les Balkans et plus de 3.000 projets de construction, en grande majorité de petites centrales, comme celles prévues sur la Dosnica.Mais les mouvements de résistance se sont aussi multipliés, et la mobilisation a eu des effets, souligne le rapport, évoquant des centaines de projets abandonnés.- A sec -Sur le mont Kozuf, les manifestants accusent l’investisseur, la compagnie locale Hydro Dosnica, d’abattre illégalement des pans entiers de forêt et de causer des dommages irréparables au bassin supérieur de la rivière.La compagnie affirme, dans une déclaration écrite envoyée à l’AFP, que les accusations des militants sont “incorrectes et tendancieuses” et que le projet “est menée en toute transparence et dans le respect de toutes les normes environnementales et techniques”.Elle ajoute être prête à collaborer avec des experts sur toute nouvelle remarque concernant le site.Le ministère de l’Environnement n’a pas répondu aux questions de l’AFP.Les petites centrales détournent l’eau par un tuyau et l’emmènent jusqu’à une turbine située deux ou trois kilomètres en aval. La législation oblige les développeurs à laisser au moins 10% du débit d’eau s’écouler naturellement. Or en été, le débit de la Dosnica se résume à un mince filet d’eau, explique Kiril Ruzinov, l’un des militants, et toute déviation du cours d’eau serait synonyme d’assèchement.”C’est trop faible, ça ne peut même pas remplir un dixième des canaux – et si [l’eau] est envoyée vers un tuyau, c’est la rivière entière qui disparait”, ajoute-t-il.Des étés plus chauds et plus secs, combinés à des épisodes d’inondations extrêmes causés par le changement climatique, posent un défi à la production hydroélectrique dans le monde entier. Une étude de 2023 financée par la Commission économique des Nations unies pour l’Europe et portant sur le bassin fluvial de Drim, qui commence en Macédoine du Nord et s’écoule vers l’Albanie et le Monténégro, a révélé que le changement climatique pourrait y réduire la production hydroélectrique de 15 à 52% d’ici 2050.- Espèces protégées -La Dosnica, affluent du Vardar, le plus grand fleuve du pays, abrite des espèces “exceptionnellement” précieuses – dont certaines protégées, selon l’ONG Eko Svest. Avec un groupe de scientifiques de renom, l’organisation a appelé le gouvernement à protéger officiellement la rivière. Dans un communiqué publié récemment, après avoir prolongé la licence d’Hydro Dosnica jusqu’en 2026 pour construire les centrales, le gouvernement a répondu “suivre de près les réactions et être prêt à encourager un dialogue (…) avec toutes les parties prenantes”.Fin juillet, l’activiste suédoise Greta Thunberg a rendu visite aux militants du mont Kozuf, amenant avec elle plusieurs médias internationaux. Devant les caméras, la jeune femme de 22 ans a dansé et manifesté son soutien. Mais même avec le soutien de Greta Thunberg, les militants le savent, un long combat les attend. Leur précédente bataille – qui a débouché sur une victoire – l’arrêt d’un projet de mine d’or dans la région, leur a pris des années.”Les projets dévastateurs ici doivent cesser”, martèle Risto Kamov, de l’ONG Changemakers4All. “Nous ne reculerons pas, et nous resterons là, pour protéger la Dosnica et le mont Kozuf”.

Un immense yacht saisi par les Etats-Unis à un oligarque russe mis aux enchères

L’Amadea, un superyacht de 300 millions de dollars saisi en 2022 par Washington à l’oligarque russe Suleiman Kerimov, sous sanctions américaines, va être mis aux enchères, selon la société en charge de la vente.Les enchères sont ouvertes jusqu’au 10 septembre, avec le dépôt d’une caution minimale de dix millions de dollars, selon un site internet dédié à la vente, organisée par la société National Maritime Services.L’affaire à saisir: un navire de 106 mètres de long avec piscine, jacuzzi, héliport et salle de sport pouvant accueillir jusqu’à 16 passagers dans huit cabines de luxe.La justice fédérale avait rejeté en mars une ultime revendication de propriété sur le yacht, présumé appartenir à l’oligarque Suleiman Kerimov, permettant sa mise aux enchères.Un autre Russe richissime, Edouard Khoudaïnatov, ancien dirigeant de la société pétrolière et gazière russe Rosneft, qui ne fait pas l’objet de sanctions américaines, affirmait aussi en être le propriétaire. Mais convoqué par la justice en 2024 pour prouver ses dires, l’homme a manqué tous ses rendez-vous pour raisons médicales et a été définitivement débouté, les juges estimant qu’il n’était qu’un “homme de paille” de Kerimov.L’Amadea avait été saisi en 2022 aux Fidji à la demande de la justice américaine puis remis aux Etats-Unis. Il est désormais à San Diego, en Californie.Son propriétaire présumé, le milliardaire et homme politique Suleiman Kerimov, ciblé en 2018 par Washington pour blanchiment d’argent présumé, fait partie des oligarques russes sanctionnés par les Etats-Unis et l’Union européenne à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022.Le Congrès américain a voté en 2024, sous la présidence de Joe Biden, une loi autorisant la vente au bénéfice de Kiev de biens d’oligarques russes saisis.Mais Pam Bondi, ministre de la Justice du président Donald Trump, qui s’est rapproché de Moscou, avait annoncé en février la suppression de la cellule “Kleptocapture” créée par l’administration Biden pour faire la chasse aux biens des oligarques russes sous sanctions.