US government gets a year of ChatGPT Enterprise for $1

OpenAI on Wednesday said it was letting the US government use a version of ChatGPT designed for businesses for a year, charging just $1 for the service.Federal workers in the executive branch will have access to ChatGPT Enterprise in a partnership with the US General Services Administration, according to the pioneering San Francisco-based artificial intelligence (AI) company.”By giving government employees access to powerful, secure AI tools, we can help them solve problems for more people, faster,” OpenAI said in a blog post announcing the alliance.ChatGPT Enterprise does not use business data to train or improve OpenAI models and the same rule will apply to federal use, according to the company.Earlier this year, OpenAI announced an initiative focused on bringing advanced AI tools to US government workers.The news came with word that the US Department of Defense awarded OpenAI a $200 million contract to put generative AI to work for the military.OpenAI planned to show how cutting-edge AI can improve administrative operations, such as how service members get health care, and also has cyber defense applications, the startup said in a post.OpenAI has also launched an initiative to help countries build their own AI infrastructure, with the US government a partner in projects.The tech firm’s move to put its technology at the heart of national AI platforms around the world comes as it faces competition from Chinese rival DeepSeek.DeepSeek’s success in delivering powerful AI models at a lower cost has rattled Silicon Valley and multiplied calls for US big tech to protect its dominance of the emerging technology.The OpenAI for Countries initiative was launched in June under the auspices of a drive — dubbed “Stargate” — announced by US President Donald Trump to invest up to $500 billion in AI infrastructure in the United States.OpenAI, in “coordination” with the US government, will help countries build data centers and provide customized versions of ChatGPT, according to the tech firm.Projects are to involve “local as well as OpenAI capital.”

La France doit agir avec “plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, exhorte Macron

La France doit agir “avec plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, a exhorté mardi Emmanuel Macron qui invoque le “sort réservé” à Boualem Sansal et Christophe Gleizes pour demander au gouvernement français “des décisions supplémentaires”.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore, dans une missive qui marque une nouvelle étape dans la crise diplomatique aiguë que traversent les deux pays.Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Mais, il fait également référence au “non-respect par l’Algérie de ses obligations” en matière migratoire, ainsi que “la cessation de la coopération des 18 consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l’Etat”. Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-t-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)” qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.”Dans le même esprit, lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s’agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire”. “Seule cette reprise nous permettra d’admettre cinq autres consuls en attente d’autorisation”, écrit encore le président français.”La réponse des autorités algériennes à nos exigences en matière de coopération migratoire et consulaire déterminera la suite de nos démarches”, poursuit M. Macron, ajoutant que “dès lors que le dialogue aura été rétabli, il nous faudra également traiter d’autres dossiers bilatéraux sensibles”, citant “la dette hospitalière”, “les menées de certains services de l’État algérien sur le territoire national, mais également les questions mémorielles en suspens”.

La France doit agir avec “plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, exhorte Macron

La France doit agir “avec plus de fermeté et de détermination” vis-à-vis de l’Algérie, a exhorté mardi Emmanuel Macron qui invoque le “sort réservé” à Boualem Sansal et Christophe Gleizes pour demander au gouvernement français “des décisions supplémentaires”.”La France doit être forte et se faire respecter”, fait valoir le chef de l’État français dans une lettre à son Premier ministre, François Bayrou, publiée par Le Figaro. “Elle ne peut l’obtenir de ses partenaires que si elle-même leur témoigne le respect qu’elle exige d’eux. Cette règle de base vaut pour l’Algérie aussi”, écrit-il encore, dans une missive qui marque une nouvelle étape dans la crise diplomatique aiguë que traversent les deux pays.Pour justifier ce tour de vis, Emmanuel Macron mentionne en premier lieu les emprisonnements de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à 5 ans d’emprisonnement ferme notamment pour “atteinte à l’unité nationale”, et du journaliste français Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie pour “apologie du terrorisme”.Mais, il fait également référence au “non-respect par l’Algérie de ses obligations” en matière migratoire, ainsi que “la cessation de la coopération des 18 consulats algériens présents sur notre sol avec les services de l’Etat”. Parmi les mesures demandées au gouvernement, le chef de l’État appelle à suspendre “formellement” l’accord de 2013 avec Alger “concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques”. Une décision qui acte une situation de fait: le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, avait annoncé le 14 mai “le renvoi en Algérie de tous les agents titulaires de passeports diplomatiques qui n’auraient pas actuellement de visa”. La France réagissait alors à une décision “injustifiée et injustifiable” d’Alger d’expulser des fonctionnaires français, avait-t-il dit.Emmanuel Macron demande également au gouvernement d’user “immédiatement” d’une disposition de la loi immigration de 2024, le “levier visa-réadmission (LVR)” qui “permet de refuser les visas de court séjour aux détenteurs de passeports de service et diplomatiques, tout comme les visas de long séjour à tous types de demandeurs”.Le président demande en outre à son Premier ministre “d’instruire le ministre de l’Intérieur”, Bruno Retailleau, tenant d’une ligne dure vis-à-vis d’Alger, “de trouver au plus vite les voies et moyens d’une coopération utile avec son homologue algérien”. Il “souhaite également que, face à la délinquance des individus algériens en situation irrégulière, le ministre de l’Intérieur et ses services agissent sans repos et sans répit”.”Dans le même esprit, lorsque vous estimerez que les conditions sont réunies s’agissant de notre dispositif diplomatique, vous pourrez autoriser les trois consuls algériens déjà présents sur notre territoire à exercer leur mandat, en exigeant toutefois une reprise de la coopération migratoire”. “Seule cette reprise nous permettra d’admettre cinq autres consuls en attente d’autorisation”, écrit encore le président français.”La réponse des autorités algériennes à nos exigences en matière de coopération migratoire et consulaire déterminera la suite de nos démarches”, poursuit M. Macron, ajoutant que “dès lors que le dialogue aura été rétabli, il nous faudra également traiter d’autres dossiers bilatéraux sensibles”, citant “la dette hospitalière”, “les menées de certains services de l’État algérien sur le territoire national, mais également les questions mémorielles en suspens”.

La chaîne Claire’s en faillite aux Etats-Unis et dans plusieurs pays

Le groupe de bijoux fantaisie Claire’s a placé mercredi sous la protection de la loi américaine sur les faillites, dite Chapter 11, ses activités américaines et plusieurs de ses filiales opérant des magasins sous enseigne Claire’s et Icing.Il a précisé dans un communiqué qu’une procédure en ce sens allait également être initiée au Canada, sans donner de précision sur le calendrier.Les magasins vont rester ouverts et les employés vont continuer d’être payés, a-t-il relevé.Sa filiale française a déjà été placée en redressement judiciaire en juillet, a indiqué à l’AFP l’avocat des représentants du personnel.La décision d’engager une procédure de faillite aux Etats-Unis “est difficile mais nécessaire”, a affirmé Chris Cramer, patron de Claire’s depuis juin 2024, cité dans un communiqué.”Une concurrence accrue, les tendances de dépenses des consommateurs et la prise de distance continue avec le commerce de rue, associés à nos obligations actuelles en matière d’endettement et les facteurs macroéconomiques, nécessitent cette mesure”, a-t-il poursuivi.”Nous continuons de mener des discussions actives avec de potentiels partenaires stratégiques et financiers”, a-t-il assuré, évoquant la détermination des dirigeants à mener à bien une “revue des alternatives stratégiques”.Pour Neil Saunders, directeur chez GlobalData, cette faillite “n’est pas vraiment une surprise. La chaîne est submergée par un cocktail de problèmes, à la fois internes et externes, qui rendent sa rentabilité impossible”.”Se réinventer sera difficile dans l’environnement actuel”, a-t-il estimé.Les nouveaux droits de douane américains semblent être la goutte de trop, que “Claire’s n’est pas en mesure de gérer efficacement”, ajoute-t-il, mentionnant aussi la concurrence de nouveaux acteurs ciblant sa jeune clientèle traditionnelle, comme Lovisa, ou le commerce sur internet avec Amazon en tête de gondole.C’est la seconde fois que Claire’s se place sous la protection du Chapter 11. En 2018, elle avait déjà utilisé ce dispositif pour réduire une dette colossale de 2,1 milliards de dollars.Créée en 1961, Claire’s avait été racheté en 2007 par la société d’investissements Apollo Global Management.- Environ 3.000 boutiques -D’après les dizaines de documents déposés mercredi auprès d’un tribunal des faillites de l’Etat du Delaware, la société d’investissements Elliott Management est désormais son plus gros actionnaire avec une participation cumulée d’au moins 39,61%.Dans ces centaines de pages, elle précise notamment employer environ 7.000 personnes aux Etats-Unis dont environ 2.000 à temps plein et y disposer d’un réseau de 1.350 boutiques. Et sa dette est comprise entre un et dix milliards de dollars, dont plus de 600 millions arrivant à échéance en 2026.Selon le site internet de Claire’s, le groupe opère au total plus de 2.750 magasins à son nom dans dix-sept pays d’Amérique du Nord et d’Europe ainsi que 190 magasins Icing en Amérique du Nord.Il dispose aussi de plus de 300 magasins franchisés au Moyen-Orient et en Afrique du Sud et vend ses produits dans des milliers de concessions dans le monde.Les derniers résultats disponibles sur son site portaient sur l’exercice fiscal 2021, il s’agissait alors de données préliminaires non auditées: le groupe prévoyait des ventes nettes de 1,39 milliard de dollars et un résultat opérationnel à données comparables entre 273 et 277 millions.Sollicité par l’AFP concernant notamment des données plus récentes, le groupe n’a pas été en mesure d’en fournir à ce stade.En France, le tribunal des activités économiques de Paris a ouvert le 24 juillet une procédure de redressement judiciaire, avec une période d’observation de six mois, selon l’avocat interrogé par l’AFP quelques jours plus tard.A l’issue de cette période d’observation, le tribunal décidera si un plan de continuation est possible, avec un éventuel repreneur, ou si une liquidation judiciaire, synonyme de cessation d’activité, doit être prononcée.  

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sud de l’Espagne: l’incendie de Tarifa “stabilisé”, retour des vacanciers évacués

L’incendie qui s’est déclaré mardi dans une forêt de la station balnéaire de Tarifa, dans l’extrême sud de l’Espagne, entraînant l’évacuation de milliers de touristes est “stabilisé”, et les vacanciers qui avaient dû quitter la zone peuvent revenir, ont annoncé mercredi soir les autorités.Le feu est désormais “stabilisé”, s’est réjouit sur le réseau social X Antonio Sanz, en charge de la sécurité au sein du gouvernement régional andalou, indiquant que le “retour de toutes les personnes évacuées (était) autorisé”.L’incendie, qui s’est déclaré mardi après-midi, n’a pas fait de victimes mais avait obligé à évacuer 1.550 personnes des campings, hôtels et logements, ainsi que des milliers de véhicules, la plupart appartenant aux baigneurs venus profiter des plages de la région. Selon la télévision publique TVE, le feu a commencé dans un camping-car d’un camping du mont La Peña, près d’une plage, et s’est rapidement propagé en raison du vent fort, très courant dans cette région d’Andalousie et du détroit de Gibraltar, prisée par les amateurs de surf.L’incendie n’a pas affecté le centre ville de Tarifa, une ville d’environ 19.000 habitants dans la province de Cadix, dont la population grossit en été en raison des touristes, et qui est située à l’ouest de l’endroit où les flammes ont commencé, car le vent soufflait dans la direction opposée.L’Espagne connaît cette semaine une intense vague de chaleur, avec des températures frôlant 40ºC dans de nombreux endroits et avec un risque “très élevé et extrême d’incendies de forêt dans une grande partie du pays”, a de nouveau averti mercredi la protection civile.

Sud de l’Espagne: l’incendie de Tarifa “stabilisé”, retour des vacanciers évacués

L’incendie qui s’est déclaré mardi dans une forêt de la station balnéaire de Tarifa, dans l’extrême sud de l’Espagne, entraînant l’évacuation de milliers de touristes est “stabilisé”, et les vacanciers qui avaient dû quitter la zone peuvent revenir, ont annoncé mercredi soir les autorités.Le feu est désormais “stabilisé”, s’est réjouit sur le réseau social X Antonio Sanz, en charge de la sécurité au sein du gouvernement régional andalou, indiquant que le “retour de toutes les personnes évacuées (était) autorisé”.L’incendie, qui s’est déclaré mardi après-midi, n’a pas fait de victimes mais avait obligé à évacuer 1.550 personnes des campings, hôtels et logements, ainsi que des milliers de véhicules, la plupart appartenant aux baigneurs venus profiter des plages de la région. Selon la télévision publique TVE, le feu a commencé dans un camping-car d’un camping du mont La Peña, près d’une plage, et s’est rapidement propagé en raison du vent fort, très courant dans cette région d’Andalousie et du détroit de Gibraltar, prisée par les amateurs de surf.L’incendie n’a pas affecté le centre ville de Tarifa, une ville d’environ 19.000 habitants dans la province de Cadix, dont la population grossit en été en raison des touristes, et qui est située à l’ouest de l’endroit où les flammes ont commencé, car le vent soufflait dans la direction opposée.L’Espagne connaît cette semaine une intense vague de chaleur, avec des températures frôlant 40ºC dans de nombreux endroits et avec un risque “très élevé et extrême d’incendies de forêt dans une grande partie du pays”, a de nouveau averti mercredi la protection civile.

Egypt sets opening of $1 bn Pyramids museum for Nov 1Wed, 06 Aug 2025 18:22:28 GMT

Egypt said on Wednesday that its much-anticipated new $1-billion archaeological museum near the Pyramids of Giza will officially open on November 1 after several delays.Authorities hope that the Grand Egyptian Museum (GEM), which boasts the treasures of Tutankhamun among its collection of more than 100,000 ancient Egyptian artefacts, will attract visitors from around the world.Official …

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Egypt sets opening of $1 bn Pyramids museum for Nov 1

Egypt said on Wednesday that its much-anticipated new $1-billion archaeological museum near the Pyramids of Giza will officially open on November 1 after several delays.Authorities hope that the Grand Egyptian Museum (GEM), which boasts the treasures of Tutankhamun among its collection of more than 100,000 ancient Egyptian artefacts, will attract visitors from around the world.Official say that at 50 hectares (124 acres), the museum will be the largest in the world dedicated to a single civilisation.Prime Minister Moustafa Madbouly told a cabinet meeting that President Abdel Fattah al-Sisi had approved the new opening date.He said the opening would “an exceptional event” that would showcase Egypt’s cultural heritage and attract visitors from around the world.It had been set for July 3 but was postponed when Israel attacked Iranian nuclear facilities on June 13 sparking a 12-day war that closed airspace across much of the Middle East.The project has faced a series of setbacks, including political unrest and the impact of the Covid-19 pandemic.Authorities anticipate that the museum will draw five million visitors per year in a major boost to the tourism industry, which is a key foreign exchange earner for Egypt.

Ukraine : l’émissaire de Trump reçu par Poutine à deux jours de l’expiration de l’ultimatum américain

L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a eu mercredi à Moscou des échanges qualifiés de “productifs” avec Vladimir Poutine, à deux jours de l’expiration de l’ultimatum des Etats-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine.La rencontre s’est achevée dans l’après-midi à l’issue de “près de trois heures” de discussions, selon l’agence de presse étatique russe TASS.”Une conversation très utile et constructive a eu lieu” au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l’Etat russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait “envoyé certains signaux” sur le dossier ukrainien et en avait reçu de la part de Washington.Le président américain a lui aussi assuré sur son réseau Truth Social que la réunion entre Steve Witkoff et M. Poutine avait été “très productive” et que de “grands progrès” avaient été faits.Un haut responsable américain a toutefois précisé que les Etats-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c’est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes.Après cette rencontre entre MM. Poutine et Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier, précisant que des dirigeants européens avaient également assisté” à cet entretien, sans préciser lesquels.”Notre position commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit cesser”, a lancé M. Zelensky.- Menace de sanctions -M. Witkoff, qui est l’homme de confiance de Donald Trump pour les “missions de paix”, a déjà rencontré M. Poutine à plusieurs reprises mais aucun de ces entretiens n’a amené ce dernier à changer de cap.Vladimir Poutine et l’envoyé américain se sont chaleureusement serré la main, l’air souriant, au début de leur réunion dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par la présidence russe.Les relations entre la Russie et les Etats-Unis connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l’annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d’une dispute en ligne avec l’ancien chef de l’Etat russe, Dmitri Medvedev.Donald Trump a donné jusqu’à vendredi à la Russie pour qu’elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d’infliger des “droits de douane secondaires” aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l’Inde.Dans ce contexte, il a annoncé augmenter à 50% les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l’Inde ses achats de pétrole russe.Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison Blanche dans l’espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l’égard du maître du Kremlin.Les efforts américains ont poussé Russes et Ukrainiens à organiser trois sessions de pourparlers à Istanbul mais elles n’ont débouché que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués.- Achat d’armes pour l’Ukraine -Malgré la pression exercée par Washington, l’offensive russe contre son voisin se poursuit.En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l’aube dans la région méridionale de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, également dans le sud, selon les autorités régionales.De l’autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l’interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi.Pour renforcer les défenses de l’Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d’acheter des armes provenant de réserves américaines.Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don de 500 millions de dollars de matériel militaire, comprenant des systèmes de défense antiaérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées.Donald Trump avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l’Otan Mark Rutte pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes antiaériens Patriot, afin de les envoyer en Ukraine.Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu’il souhaitait une paix durable mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.La Russie réclame à l’Ukraine qu’elle lui cède quatre régions partiellement occupées (celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia, Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Alliance atlantique. Des conditions jugées inacceptables par Kiev.