Foot: Son Heung-min, nouvel astre de Los Angeles et de sa communauté sud-coréenne

Le Sud-Coréen Son Heung-min s’est engagé mercredi avec le Los Angeles FC, qui espère passer dans une nouvelle dimension sportive, commerciale et culturelle avec l’attaquant vedette.Son transfert en provenance de Tottenham, attendu depuis plusieurs jours, est estimé à 26 millions de dollars (environ 22 millions d’euros) par ESPN et The Athletic, un nouveau record pour le championnat nord-américain (MLS).Son, 33 ans, avait assisté mardi soir en tribunes au succès de sa nouvelle équipe contre le club mexicain Tigres UANL 2-1 en Leagues Cup.”J’ai trouvé le match incroyable, les supporters n’ont pas arrêté de chanter. Je n’avais qu’une envie, c’était de courir sur la pelouse pour montrer de quoi je suis capable”, a expliqué le joueur lors d’une conférence de presse alternant entre anglais et coréen mercredi après-midi au BMO Stadium.Pull gris, t-shirt et pantalon noirs répondant à ses cheveux de jais, Son a été présenté en grande pompe devant une centaine de personnes mêlant fans, médias et invités, dont la maire de la ville Karen Bass qui a souhaité “bienvenue à la maison” à “Sonny”.Le joueur, qui s’est dit “en bonne forme et prêt à jouer”, a signé un contrat jusqu’en 2027 avec des options pour deux années supplémentaires.Son débarque en pleine saison MLS auréolé de son statut de star de Premier League après dix saisons à Tottenham (454 matches, 173 buts) dont il était sur la fin le capitaine, finissant par remporter un trophée au printemps avec la Ligue Europa.- Atout sportif et coup marketing -L’attaquant va retrouver en Californie le gardien français Hugo Lloris, son ancien coéquipier chez les Spurs, avec lequel il avait terminé 2e du championnat anglais en 2017 ou encore finaliste malheureux de la Ligue des champions en 2019.”On a beaucoup parlé lorsque les rumeurs de transfert ont débuté, il ne me disait que des bonnes choses à propos de LA. Hugo m’a aidé dans mon choix. Le revoilà, mon capitaine”, a souri Son, très à l’aise.Si le Sud-Coréen s’ajoute à la liste des stars dans leur trentaine à rejoindre la MLS (David Beckham, Zlatan Ibrahimovic, Thierry Henry…), qui compte dans ses rangs l’Argentin Lionel Messi à Miami, son arrivée revêt une importance particulière pour le LAFC, sacré champion en 2022 puis finaliste en 2023.La jeune équipe créée en 2018 saisit ainsi l’opportunité marketing de séduire l’importante communauté coréenne du pays (1,8 million de personnes selon le Pew Research Center) et surtout de la ville de Los Angeles (320.000 personnes), en enrôlant cette icône nationale.”Vous verrez des drapeaux, coréens ou de la ville de Los Angeles, que nous serons fiers d’agiter (…) on a commencé à préparer quelques motifs pour des tifos pour qu’il se sente bienvenu”, explique à l’AFP Josh Lee, coprésident du groupe de supporters “Tigers”, basé dans le quartier très animé de Koreatown, situé à quelques kilomètres du stade.Justin Huh, qui sort de la boutique du stade maillot or et noir sur le dos, veut, lui, “faire partie de cette vague”, et planifie de “venir autant que possible au stade”, notamment lors du prochain match à domicile le 1er septembre contre San Diego.”J’anticipe avec sa signature un impact similaire à celui qu’a pu avoir l’arrivée de Shohei Ohtani (star du baseball) aux Los Angeles Dodgers sur le marché japonais”, raconte cet Américain d’origine coréenne, habitant de Koreatown âgé de 26 ans, tout juste converti en faveur du LAFC.- Objectif Mondial-2026 -Sportivement, Son a les moyens de briller rapidement en MLS, même si sa dernière année dans le nord de Londres s’est avérée moins flamboyante que les précédentes.Le LAFC avait fait de la place dans son effectif avec le départ début juillet de l’attaquant français Olivier Giroud pour Lille, après être sorti la tête basse de la Coupe du monde des clubs en juin (deux défaites, un nul).La franchise de la mégapole californienne, actuellement 6e de la conférence Ouest de MLS avec trois matches en moins que le leader San Diego, pourra aligner Son en attaque avec l’ancien Stéphanois Denis Bouanga ou encore le Turc Cengiz Ünder.Le capitaine de la Corée du Sud, qui compte plus de 130 sélections et trois Coupes du monde (2014, 2018 et 2022) à son actif, va ouvrir dès cet été un chapitre important de sa carrière en Amérique du nord, avant la Coupe du monde 2026, co-organisée par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, pour laquelle son pays est déjà qualifié.Clin d’œil de l’histoire, son sélectionneur Hong Myung-bo, héros de l’équipe nationale lors de la Coupe du monde 2002 à domicile (4e place), avait, lui, terminé sa carrière de joueur en MLS, dans le club rival du LA Galaxy (2003-2004).

Trump fait passer à 50% les droits de douane pour l’Inde, avant une hausse générale

Donald Trump a imposé mercredi 25% de droits de douane supplémentaires sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe, peu avant l’entrée en vigueur de nouvelles surtaxes pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Cette surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur à 00H01 (04H01 GMT), en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas à un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Parmi les exemptions, il y a notamment les produits concernés par les droits de douane sectoriels, tels que l’acier et l’aluminium, ou ceux qui le seront prochainement, comme les produits pharmaceutiques ou les semi-conducteurs.Cela concerne également, dans l’immédiat, les smartphones. Apple, notamment, déplace de plus en plus sa production d’iPhone en Inde, jusque-là fabriqués en Chine.Le président américain a cependant annoncé mercredi sa volonté de taxer les semi-conducteurs à 100%, sans pour l’instant préciser la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle surtaxe sectorielle.Les nouveaux droits de douane sur les produits indiens visent à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achetaient du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix s’est voulu pragmatique alors que la production des pays du Golfe allait prioritairement vers l’Europe quand celle-ci a choisi de se passer des hydrocarbures russes, forçant l’Inde à chercher d’autres fournisseurs.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.- Impact économique évident -Si cette surtaxe constitue un choc pour l’Inde, elle reste cependant inférieure à la menace brandie depuis plusieurs semaines par Donald Trump d’imposer 100% de droits de douane sur les produits des pays achetant du pétrole russe si Moscou refuse un cessez-le-feu en Ukraine.Ce décret est intervenu moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité, selon lui, de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi, lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 15% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Initialement épargné, le Brésil a finalement été visé en représailles des poursuites lancées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, allié de M. Trump et accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Mais du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Quant au cas du Japon, Washington et Tokyo semblent en désaccord sur les détails des surtaxes devant entrer en vigueur. L’ordre exécutif signé par M. Trump indique que les produits japonais seront frappés à compter de jeudi de surtaxes “réciproques” de 15%, qui s’ajoutent aux droits de douane précédemment déjà appliqués. Ce qu’a confirmé mercredi à l’AFP un responsable américain.Tokyo assure, selon le quotidien Nikkei, s’être pourtant entendu avec Washington pour que ce niveau de 15% soit en réalité le plafond des droits appliqués en intégrant les droits préexistants, selon une méthode dont bénéficie déjà l’UE.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 1930, selon le Budget Lab de l’Université Yale.

Trump fait passer à 50% les droits de douane pour l’Inde, avant une hausse générale

Donald Trump a imposé mercredi 25% de droits de douane supplémentaires sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe, peu avant l’entrée en vigueur de nouvelles surtaxes pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Cette surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur à 00H01 (04H01 GMT), en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas à un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Parmi les exemptions, il y a notamment les produits concernés par les droits de douane sectoriels, tels que l’acier et l’aluminium, ou ceux qui le seront prochainement, comme les produits pharmaceutiques ou les semi-conducteurs.Cela concerne également, dans l’immédiat, les smartphones. Apple, notamment, déplace de plus en plus sa production d’iPhone en Inde, jusque-là fabriqués en Chine.Le président américain a cependant annoncé mercredi sa volonté de taxer les semi-conducteurs à 100%, sans pour l’instant préciser la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle surtaxe sectorielle.Les nouveaux droits de douane sur les produits indiens visent à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achetaient du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix s’est voulu pragmatique alors que la production des pays du Golfe allait prioritairement vers l’Europe quand celle-ci a choisi de se passer des hydrocarbures russes, forçant l’Inde à chercher d’autres fournisseurs.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.- Impact économique évident -Si cette surtaxe constitue un choc pour l’Inde, elle reste cependant inférieure à la menace brandie depuis plusieurs semaines par Donald Trump d’imposer 100% de droits de douane sur les produits des pays achetant du pétrole russe si Moscou refuse un cessez-le-feu en Ukraine.Ce décret est intervenu moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité, selon lui, de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi, lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 15% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Initialement épargné, le Brésil a finalement été visé en représailles des poursuites lancées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, allié de M. Trump et accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Mais du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Quant au cas du Japon, Washington et Tokyo semblent en désaccord sur les détails des surtaxes devant entrer en vigueur. L’ordre exécutif signé par M. Trump indique que les produits japonais seront frappés à compter de jeudi de surtaxes “réciproques” de 15%, qui s’ajoutent aux droits de douane précédemment déjà appliqués. Ce qu’a confirmé mercredi à l’AFP un responsable américain.Tokyo assure, selon le quotidien Nikkei, s’être pourtant entendu avec Washington pour que ce niveau de 15% soit en réalité le plafond des droits appliqués en intégrant les droits préexistants, selon une méthode dont bénéficie déjà l’UE.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 1930, selon le Budget Lab de l’Université Yale.

Trump fait passer à 50% les droits de douane pour l’Inde, avant une hausse générale

Donald Trump a imposé mercredi 25% de droits de douane supplémentaires sur les produits indiens, reprochant à New Delhi ses achats de pétrole russe, peu avant l’entrée en vigueur de nouvelles surtaxes pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Cette surtaxe vient s’ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur à 00H01 (04H01 GMT), en même temps que les droits de douane que Donald Trump présente comme “réciproques”, et ne sera effective que dans 21 jours, selon un décret du président américain. Elle ne s’appliquera pas à un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée.Parmi les exemptions, il y a notamment les produits concernés par les droits de douane sectoriels, tels que l’acier et l’aluminium, ou ceux qui le seront prochainement, comme les produits pharmaceutiques ou les semi-conducteurs.Cela concerne également, dans l’immédiat, les smartphones. Apple, notamment, déplace de plus en plus sa production d’iPhone en Inde, jusque-là fabriqués en Chine.Le président américain a cependant annoncé mercredi sa volonté de taxer les semi-conducteurs à 100%, sans pour l’instant préciser la date d’entrée en vigueur de cette nouvelle surtaxe sectorielle.Les nouveaux droits de douane sur les produits indiens visent à réduire la capacité de Moscou à financer le conflit en Ukraine, présenté dans le décret comme “une menace inhabituelle et extraordinaire à la sécurité nationale et la politique étrangère des Etats-Unis”.Dans un communiqué, le ministère indien des Affaires étrangères a jugé cette surtaxe “extrêmement regrettable”, soulignant que “plusieurs autres pays” achetaient du pétrole russe “dans leur propre intérêt national”.Après la Chine, l’Inde est le principal client russe pour son pétrole, qui représentait en 2024 près de 36% de ses importations en la matière, contre environ 2% avant le début de la guerre en 2022, selon les données du ministère indien du Commerce.Pour New Delhi, ce choix s’est voulu pragmatique alors que la production des pays du Golfe allait prioritairement vers l’Europe quand celle-ci a choisi de se passer des hydrocarbures russes, forçant l’Inde à chercher d’autres fournisseurs.”Cela marque un point bas dans les relations indo-américaines”, a estimé dans une note la directrice de la South Asia Initiative, Farwa Aamer. “L’Inde ne veut pas remettre en cause ses relations avec la Russie”, mais sera sous pression pour trouver une solution avec Washington.- Impact économique évident -Si cette surtaxe constitue un choc pour l’Inde, elle reste cependant inférieure à la menace brandie depuis plusieurs semaines par Donald Trump d’imposer 100% de droits de douane sur les produits des pays achetant du pétrole russe si Moscou refuse un cessez-le-feu en Ukraine.Ce décret est intervenu moins de 24 heures avant l’entrée en vigueur des droits de douane visant la majeure partie des partenaires commerciaux des Etats-Unis et que Donald Trump justifie par la nécessité, selon lui, de rééquilibrer les échanges.Plusieurs dizaines d’entre eux doivent en effet voir les surtaxes appliquées à leurs produits augmenter significativement jeudi, lors de leur entrée sur le territoire américain, avec une fourchette allant de 15% à 41%, la Syrie étant le pays visé par le taux le plus élevé.Pour l’Inde, le taux appliqué sur ses produits entrant aux Etats-Unis sera dans un premier temps de 25%.Les 25% supplémentaires prévus par le nouveau décret le porteraient au niveau du taux en vigueur depuis mercredi sur les produits brésiliens, soit 50%.Initialement épargné, le Brésil a finalement été visé en représailles des poursuites lancées contre l’ex-président Jair Bolsonaro, allié de M. Trump et accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite lors de l’élection présidentielle de 2022.Mais du fait des nombreuses exemptions prévues par le décret, seules 36% des exportations du pays vers les Etats-Unis sont réellement concernées, selon le gouvernement brésilien.Quant au cas du Japon, Washington et Tokyo semblent en désaccord sur les détails des surtaxes devant entrer en vigueur. L’ordre exécutif signé par M. Trump indique que les produits japonais seront frappés à compter de jeudi de surtaxes “réciproques” de 15%, qui s’ajoutent aux droits de douane précédemment déjà appliqués. Ce qu’a confirmé mercredi à l’AFP un responsable américain.Tokyo assure, selon le quotidien Nikkei, s’être pourtant entendu avec Washington pour que ce niveau de 15% soit en réalité le plafond des droits appliqués en intégrant les droits préexistants, selon une méthode dont bénéficie déjà l’UE.Au total, les nouvelles surtaxes douanières devraient porter à partir de jeudi le taux effectif moyen à près de 20% aux Etats-Unis, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics. Ce qui constituerait le taux le plus élevé appliqué aux produits importés depuis le début des années 1930, selon le Budget Lab de l’Université Yale.

Trump hikes India levy over Russian oil as tariff deadline looms

US President Donald Trump on Wednesday ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil, opening a new front in his trade wars hours before another wave of duties takes effect.The additional 25-percent tariff on Indian goods, coming into place in three weeks, stacks atop a separate 25-percent duty entering into force Thursday, taking the level to 50 percent for many products.Trump’s order also threatens penalties on other countries who “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Exemptions remain however for goods targeted under sector-specific duties such as steel and aluminum, and categories that could be hit later, like pharmaceuticals and semiconductors.Smartphones are in this list of exempted products for now, shielding Apple from a major hit as the US tech titan shifts production from China to India.India’s foreign ministry condemned Trump’s announcement Wednesday, calling the move “unfair, unjustified and unreasonable.”The ministry previously said India began importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over the war — noting that Washington had “actively encouraged” such imports to strengthen “global energy market stability.”But Trump recently raised pressure on India over the oil purchases, threatening new tariffs as part of a campaign to force Moscow into ending its devastating invasion of Ukraine.India’s national security adviser was in Moscow on Wednesday, media in New Delhi reported, coinciding with US envoy Steve Witkoff’s visit.The 25-percent additional tariff is lower than the 100 percent Trump floated last month when he told Russia to end the war in Ukraine within 50 days or face massive new economic sanctions.The Republican said at the time that these would be “secondary tariffs” targeting Russia’s remaining trade partners, seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.”This marks a low point in US-India relations,” said Farwa Aamer, the Asia Society Policy Institute’s director of South Asia Initiatives.She expects domestic pressure for India to accede to US demands, but said “this will be a tough road to navigate.”- Tariff turmoil -Trump has separately taken aim at Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro — who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, although broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are expected to soften the blow.Brazil took the first formal step Wednesday at the World Trade Organization to begin dispute proceedings against the tariffs, government sources told AFP.And come Thursday, a new wave of tariffs impacting dozens of other economies, from the European Union to Taiwan, is set to kick in.These updated “reciprocal” tariffs, meant to address trade practices Washington deems unfair, go up to 41 percent for Syria.US trading partners face varying increases from a current 10-percent level, starting at 15 percent for economies like the EU, Japan and South Korea.Countries not targeted by these “reciprocal” tariff hikes continue facing a 10-percent levy Trump imposed in April.Trump’s plans have sparked a rush to avert steeper duties, with Switzerland’s President Karin Keller-Sutter hurrying to Washington ahead of the Thursday deadline. It was unclear if she would meet Trump or any top economic officials.While Switzerland’s key pharmaceutical sector has been spared from the incoming 39-percent duty for now, Trump has warned that future pharma tariffs could eventually rise to 250 percent.Many of Trump’s sweeping tariffs also face legal challenges over his use of emergency economic powers, with the cases likely to ultimately reach the Supreme Court.Tokyo’s tariffs envoy Ryosei Akazawa was also in Washington, pressing for clarity on when promised cuts to tariffs on Japan’s auto imports from 25 to 15 percent would take effect.A US official said meanwhile that, unlike for the European Union, tariffs on other Japanese imports would not be capped at 15 percent but that these “reciprocal” levies would be added to existing ones.Japan averted threatened extra tariffs of 25 percent in a deal struck in July, but the two sides appear at odds over key details, including over Japanese investments of $550 billion into the United States.”That’s like a signing bonus that a baseball player would get,” Trump told CNBC on Tuesday. “It’s our money to invest as we like.” 

Trump hikes India levy over Russian oil as tariff deadline looms

US President Donald Trump on Wednesday ordered steeper tariffs on Indian goods over New Delhi’s continued purchase of Russian oil, opening a new front in his trade wars hours before another wave of duties takes effect.The additional 25-percent tariff on Indian goods, coming into place in three weeks, stacks atop a separate 25-percent duty entering into force Thursday, taking the level to 50 percent for many products.Trump’s order also threatens penalties on other countries who “directly or indirectly” import Russian oil, a key revenue source for Moscow’s war in Ukraine.Exemptions remain however for goods targeted under sector-specific duties such as steel and aluminum, and categories that could be hit later, like pharmaceuticals and semiconductors.Smartphones are in this list of exempted products for now, shielding Apple from a major hit as the US tech titan shifts production from China to India.India’s foreign ministry condemned Trump’s announcement Wednesday, calling the move “unfair, unjustified and unreasonable.”The ministry previously said India began importing oil from Russia as traditional supplies were diverted to Europe over the war — noting that Washington had “actively encouraged” such imports to strengthen “global energy market stability.”But Trump recently raised pressure on India over the oil purchases, threatening new tariffs as part of a campaign to force Moscow into ending its devastating invasion of Ukraine.India’s national security adviser was in Moscow on Wednesday, media in New Delhi reported, coinciding with US envoy Steve Witkoff’s visit.The 25-percent additional tariff is lower than the 100 percent Trump floated last month when he told Russia to end the war in Ukraine within 50 days or face massive new economic sanctions.The Republican said at the time that these would be “secondary tariffs” targeting Russia’s remaining trade partners, seeking to impede Moscow’s ability to survive already sweeping Western sanctions.”This marks a low point in US-India relations,” said Farwa Aamer, the Asia Society Policy Institute’s director of South Asia Initiatives.She expects domestic pressure for India to accede to US demands, but said “this will be a tough road to navigate.”- Tariff turmoil -Trump has separately taken aim at Brazil over the trial of his right-wing ally, former president Jair Bolsonaro — who is accused of planning a coup.US tariffs on various Brazilian goods surged from 10 percent to 50 percent Wednesday, although broad exemptions including for orange juice and civil aircraft are expected to soften the blow.Brazil took the first formal step Wednesday at the World Trade Organization to begin dispute proceedings against the tariffs, government sources told AFP.And come Thursday, a new wave of tariffs impacting dozens of other economies, from the European Union to Taiwan, is set to kick in.These updated “reciprocal” tariffs, meant to address trade practices Washington deems unfair, go up to 41 percent for Syria.US trading partners face varying increases from a current 10-percent level, starting at 15 percent for economies like the EU, Japan and South Korea.Countries not targeted by these “reciprocal” tariff hikes continue facing a 10-percent levy Trump imposed in April.Trump’s plans have sparked a rush to avert steeper duties, with Switzerland’s President Karin Keller-Sutter hurrying to Washington ahead of the Thursday deadline. It was unclear if she would meet Trump or any top economic officials.While Switzerland’s key pharmaceutical sector has been spared from the incoming 39-percent duty for now, Trump has warned that future pharma tariffs could eventually rise to 250 percent.Many of Trump’s sweeping tariffs also face legal challenges over his use of emergency economic powers, with the cases likely to ultimately reach the Supreme Court.Tokyo’s tariffs envoy Ryosei Akazawa was also in Washington, pressing for clarity on when promised cuts to tariffs on Japan’s auto imports from 25 to 15 percent would take effect.A US official said meanwhile that, unlike for the European Union, tariffs on other Japanese imports would not be capped at 15 percent but that these “reciprocal” levies would be added to existing ones.Japan averted threatened extra tariffs of 25 percent in a deal struck in July, but the two sides appear at odds over key details, including over Japanese investments of $550 billion into the United States.”That’s like a signing bonus that a baseball player would get,” Trump told CNBC on Tuesday. “It’s our money to invest as we like.”