Netanyahu veut “prendre” Gaza mais “pas la gouverner”

Israël a “l’intention” de prendre le contrôle de la bande de Gaza mais “pas de la gouverner”, a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, peu avant une réunion de son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans le territoire palestinien.”Nous en avons l’intention”, a répondu sur la chaîne Fox News le Premier ministre, à la question de savoir si son pays comptait prendre le contrôle de la totalité de Gaza.Mais “nous ne voulons pas garder” Gaza, “nous voulons mettre en place un périmètre de sécurité, mais ne voulons pas la gouverner”, a-t-il ajouté. Cette interview a été diffusée peu avant une réunion dans la soirée du cabinet de sécurité à Jérusalem, qui doit décider des suites de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par la sanglante attaque du Hamas en territoire israélien depuis la bande de Gaza.”Les plans de Netanyahu (…) confirment sans l’ombre d’un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste”, a affirmé le Hamas, qui détient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts.- “Pas une promenade de santé” -Dénonçant “un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final”, le Hamas assure que “toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux” pour Israël.La presse israélienne annonce depuis plusieurs jours un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés” situés dans le centre du territoire, une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes.Alors que la presse s’est fait aussi l’écho des réserves du chef d’état-major, voire de son opposition à ce plan présumé, l’intéressé s’est pour la première fois exprimé publiquement jeudi: “Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle”, a commenté le lieutenant-général Eyal Zamir.Et de mettre en garde: “Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs”.L’armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d’évacuation. Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et totalement dépendante de l’aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61.258 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.- 99 morts de faim -Entre un “contrôle militaire à court terme de l’ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et un possible retour des colonies juives”, “l’occupation complète” voulue par Netanyahu n’est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.L’opinion israélienne s’alarme toujours plus du sort des otages encore retenus à Gaza. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Ils étaient encore plusieurs centaines de proches des otages à manifester jeudi soir devant les bureaux du Premier ministre pour exiger la fin de la guerre et un accord qui permettrait la libération des derniers captifs.Le matin même, trois voiliers affrétés par des familles d’otages se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour jeter des bouées à la mer et lancer un cri d’alarme: “Mayday!”.Nouveau front intérieur pour Netanyahu: les juifs orthodoxes ont appelé à la mobilisation contre l’obligation de la conscription militaire, à laquelle la plupart échappe pour le moment, et que l’Etat entend leur imposer. Plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté jeudi à Jérusalem.A Gaza, la Défense civile a fait état d’au moins 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens. L’Organisation mondiale de la santé a annoncé que 99 personnes, dont 29 enfants de moins de cinq ans, étaient mortes de malnutrition depuis le début de l’année, “des chiffres probablement sous-estimés”, a souligné le directeur général de l’agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Netanyahu veut “prendre” Gaza mais “pas la gouverner”

Israël a “l’intention” de prendre le contrôle de la bande de Gaza mais “pas de la gouverner”, a assuré jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, peu avant une réunion de son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans le territoire palestinien.”Nous en avons l’intention”, a répondu sur la chaîne Fox News le Premier ministre, à la question de savoir si son pays comptait prendre le contrôle de la totalité de Gaza.Mais “nous ne voulons pas garder” Gaza, “nous voulons mettre en place un périmètre de sécurité, mais ne voulons pas la gouverner”, a-t-il ajouté. Cette interview a été diffusée peu avant une réunion dans la soirée du cabinet de sécurité à Jérusalem, qui doit décider des suites de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par la sanglante attaque du Hamas en territoire israélien depuis la bande de Gaza.”Les plans de Netanyahu (…) confirment sans l’ombre d’un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste”, a affirmé le Hamas, qui détient toujours 49 otages, dont 27 sont présumés morts.- “Pas une promenade de santé” -Dénonçant “un revirement flagrant du processus de négociation (…) malgré la proximité d’un accord final”, le Hamas assure que “toute escalade (…) ne sera pas une promenade de santé et aura un coût élevé et douloureux” pour Israël.La presse israélienne annonce depuis plusieurs jours un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés” situés dans le centre du territoire, une opération de plusieurs mois qui nécessitera une mobilisation massive de réservistes.Alors que la presse s’est fait aussi l’écho des réserves du chef d’état-major, voire de son opposition à ce plan présumé, l’intéressé s’est pour la première fois exprimé publiquement jeudi: “Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle”, a commenté le lieutenant-général Eyal Zamir.Et de mettre en garde: “Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs”.L’armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d’évacuation. Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et totalement dépendante de l’aide humanitaire, distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire qui longe la Méditerranée. Les représailles israéliennes y ont déjà fait 61.258 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.- 99 morts de faim -Entre un “contrôle militaire à court terme de l’ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et un possible retour des colonies juives”, “l’occupation complète” voulue par Netanyahu n’est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.L’opinion israélienne s’alarme toujours plus du sort des otages encore retenus à Gaza. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Ils étaient encore plusieurs centaines de proches des otages à manifester jeudi soir devant les bureaux du Premier ministre pour exiger la fin de la guerre et un accord qui permettrait la libération des derniers captifs.Le matin même, trois voiliers affrétés par des familles d’otages se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour jeter des bouées à la mer et lancer un cri d’alarme: “Mayday!”.Nouveau front intérieur pour Netanyahu: les juifs orthodoxes ont appelé à la mobilisation contre l’obligation de la conscription militaire, à laquelle la plupart échappe pour le moment, et que l’Etat entend leur imposer. Plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté jeudi à Jérusalem.A Gaza, la Défense civile a fait état d’au moins 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens. L’Organisation mondiale de la santé a annoncé que 99 personnes, dont 29 enfants de moins de cinq ans, étaient mortes de malnutrition depuis le début de l’année, “des chiffres probablement sous-estimés”, a souligné le directeur général de l’agence, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Les négociations se poursuivent après l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains

Des pays continuent jeudi de négocier avec Washington dans l’espoir de réduire l’impact des surtaxes massives désormais imposées sur leurs produits par Donald Trump, qui entend remodeler le commerce international au profit des Etats-Unis.Appliquées depuis 00H01 (04H01 GMT) ces surtaxes viennent remplacer, pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, les droits de douane de 10% mis en place en avril, qui restent cependant en vigueur pour plus d’une centaine de pays.Elles ont pour but, selon le président américain, de rééquilibrer les échanges entre les Etats-Unis et leurs partenaires, qui “profitent” d’après lui de la première puissance économique mondiale.”Il est minuit !!! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les Etats-Unis d’Amérique”, a-t-il claironné sur son réseau Truth Social quelques minutes après l’échéance. Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15% et 41%.Parmi les partenaires visés par les taux les plus élevés, la Suisse tentait toujours ces derniers jours de négocier avec Washington, dans l’espoir de faire baisser la surtaxe de 39% désormais appliquée aux produits helvétiques.En signe de bonne volonté, Berne a annoncé jeudi ne pas envisager “pour l’instant” de représailles sur les produits américains.- Autres surtaxes à venir -Le gouvernement sud-africain a annoncé de son côté que le président Cyril Ramaphosa s’était entretenu mercredi avec son homologue américain, Pretoria assurant que “les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre leurs discussions”.L’Afrique du Sud est le pays d’Afrique subsaharienne le plus durement visé, avec des droits de douane additionnels de 30% désormais imposés sur ses exportations.Avant l’entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, le taux effectif moyen appliqué aux produits entrant aux Etats-Unis était déjà de 18,4%, soit le plus élevé depuis 1933, selon le centre de recherche Budget Lab de l’Université Yale.Ce taux devrait maintenant s’établir à près de 20%, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics.Et de nouvelles annonces sont attendues, puisque le locataire de la Maison Blanche souhaite également taxer les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs importés.Ces derniers, ainsi que les puces, devraient se voir appliquer une taxe de 100%, a-t-il précisé mercredi.Wall Street n’a malgré tout pas semblé particulièrement inquiète devant cette nouvelle étape, les indices à la Bourse de New York ouvrant en hausse jeudi, suivant la tendance observée sur les marchés européens.- Impact économique attendu -Les investisseurs estiment que l’entrée en vigueur de ces droits de douane apporte plus de certitudes et observent qu’un certain nombre d’exceptions ont été ajoutées, selon les pays, réduisant l’amplitude des surtaxes.Pour l’heure, alors que le gouvernement américain assurait que “des dizaines d’accords” seraient signés ces derniers mois, tout juste sept ont été annoncés, notamment avec l’UE, le Japon ou le Royaume-Uni.Il s’agit le plus souvent de pré-accords, devant encore être formalisés, accompagnés de promesses d’investissements massifs aux Etats-Unis.Signe que tout ne semble pas encore finalisé, Tokyo et Washington faisaient ces dernières heures une lecture différente sur la manière dont les 15% sont désormais appliqués sur les produits japonais. Le Japon y voit un plafond (si les droits de douane antérieurs étaient inférieurs à 15%), alors que les Etats-Unis soulignaient qu’ils venaient s’ajouter aux taxes pré-existantes.La trêve dans la guerre commerciale avec la Chine reste également en vigueur, les deux premières économies mondiales s’étant accordées le mois dernier sur le maintien d’une pause tarifaire afin de poursuivre leurs négociations: les droits de douane supplémentaires américains sur les produits chinois sont fixés temporairement à 30%, tandis que les taxes chinoises sur les importations américaines restent à 10%.Prévue pour arriver à expiration le 12 août, la trêve devrait être prolongée “de 90 jours supplémentaires”, a estimé sur Fox Business le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, “c’est mon sentiment”.Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, qui gonflent les recettes publiques d’une économie largement endettée.Selon Howard Lutnick, les surtaxes devraient rapporter aux Etats-Unis 50 milliards de dollars chaque mois. “Ce sont des chiffres incroyables. Et personne ne riposte”, a-t-il vanté. L’impact de ces taxes sur les importations continue cependant d’inquiéter les économistes, qui les voient nourrir l’inflation et ralentir la croissance aux Etats-Unis, avec des effets sur l’emploi.

Les négociations se poursuivent après l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains

Des pays continuent jeudi de négocier avec Washington dans l’espoir de réduire l’impact des surtaxes massives désormais imposées sur leurs produits par Donald Trump, qui entend remodeler le commerce international au profit des Etats-Unis.Appliquées depuis 00H01 (04H01 GMT) ces surtaxes viennent remplacer, pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, les droits de douane de 10% mis en place en avril, qui restent cependant en vigueur pour plus d’une centaine de pays.Elles ont pour but, selon le président américain, de rééquilibrer les échanges entre les Etats-Unis et leurs partenaires, qui “profitent” d’après lui de la première puissance économique mondiale.”Il est minuit !!! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les Etats-Unis d’Amérique”, a-t-il claironné sur son réseau Truth Social quelques minutes après l’échéance. Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15% et 41%.Parmi les partenaires visés par les taux les plus élevés, la Suisse tentait toujours ces derniers jours de négocier avec Washington, dans l’espoir de faire baisser la surtaxe de 39% désormais appliquée aux produits helvétiques.En signe de bonne volonté, Berne a annoncé jeudi ne pas envisager “pour l’instant” de représailles sur les produits américains.- Autres surtaxes à venir -Le gouvernement sud-africain a annoncé de son côté que le président Cyril Ramaphosa s’était entretenu mercredi avec son homologue américain, Pretoria assurant que “les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre leurs discussions”.L’Afrique du Sud est le pays d’Afrique subsaharienne le plus durement visé, avec des droits de douane additionnels de 30% désormais imposés sur ses exportations.Avant l’entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, le taux effectif moyen appliqué aux produits entrant aux Etats-Unis était déjà de 18,4%, soit le plus élevé depuis 1933, selon le centre de recherche Budget Lab de l’Université Yale.Ce taux devrait maintenant s’établir à près de 20%, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics.Et de nouvelles annonces sont attendues, puisque le locataire de la Maison Blanche souhaite également taxer les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs importés.Ces derniers, ainsi que les puces, devraient se voir appliquer une taxe de 100%, a-t-il précisé mercredi.Wall Street n’a malgré tout pas semblé particulièrement inquiète devant cette nouvelle étape, les indices à la Bourse de New York ouvrant en hausse jeudi, suivant la tendance observée sur les marchés européens.- Impact économique attendu -Les investisseurs estiment que l’entrée en vigueur de ces droits de douane apporte plus de certitudes et observent qu’un certain nombre d’exceptions ont été ajoutées, selon les pays, réduisant l’amplitude des surtaxes.Pour l’heure, alors que le gouvernement américain assurait que “des dizaines d’accords” seraient signés ces derniers mois, tout juste sept ont été annoncés, notamment avec l’UE, le Japon ou le Royaume-Uni.Il s’agit le plus souvent de pré-accords, devant encore être formalisés, accompagnés de promesses d’investissements massifs aux Etats-Unis.Signe que tout ne semble pas encore finalisé, Tokyo et Washington faisaient ces dernières heures une lecture différente sur la manière dont les 15% sont désormais appliqués sur les produits japonais. Le Japon y voit un plafond (si les droits de douane antérieurs étaient inférieurs à 15%), alors que les Etats-Unis soulignaient qu’ils venaient s’ajouter aux taxes pré-existantes.La trêve dans la guerre commerciale avec la Chine reste également en vigueur, les deux premières économies mondiales s’étant accordées le mois dernier sur le maintien d’une pause tarifaire afin de poursuivre leurs négociations: les droits de douane supplémentaires américains sur les produits chinois sont fixés temporairement à 30%, tandis que les taxes chinoises sur les importations américaines restent à 10%.Prévue pour arriver à expiration le 12 août, la trêve devrait être prolongée “de 90 jours supplémentaires”, a estimé sur Fox Business le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, “c’est mon sentiment”.Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, qui gonflent les recettes publiques d’une économie largement endettée.Selon Howard Lutnick, les surtaxes devraient rapporter aux Etats-Unis 50 milliards de dollars chaque mois. “Ce sont des chiffres incroyables. Et personne ne riposte”, a-t-il vanté. L’impact de ces taxes sur les importations continue cependant d’inquiéter les économistes, qui les voient nourrir l’inflation et ralentir la croissance aux Etats-Unis, avec des effets sur l’emploi.

Les négociations se poursuivent après l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane américains

Des pays continuent jeudi de négocier avec Washington dans l’espoir de réduire l’impact des surtaxes massives désormais imposées sur leurs produits par Donald Trump, qui entend remodeler le commerce international au profit des Etats-Unis.Appliquées depuis 00H01 (04H01 GMT) ces surtaxes viennent remplacer, pour les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis, les droits de douane de 10% mis en place en avril, qui restent cependant en vigueur pour plus d’une centaine de pays.Elles ont pour but, selon le président américain, de rééquilibrer les échanges entre les Etats-Unis et leurs partenaires, qui “profitent” d’après lui de la première puissance économique mondiale.”Il est minuit !!! Des milliards de dollars de droits de douane affluent maintenant vers les Etats-Unis d’Amérique”, a-t-il claironné sur son réseau Truth Social quelques minutes après l’échéance. Ces surtaxes se situent dans une large fourchette, comprise entre 15% et 41%.Parmi les partenaires visés par les taux les plus élevés, la Suisse tentait toujours ces derniers jours de négocier avec Washington, dans l’espoir de faire baisser la surtaxe de 39% désormais appliquée aux produits helvétiques.En signe de bonne volonté, Berne a annoncé jeudi ne pas envisager “pour l’instant” de représailles sur les produits américains.- Autres surtaxes à venir -Le gouvernement sud-africain a annoncé de son côté que le président Cyril Ramaphosa s’était entretenu mercredi avec son homologue américain, Pretoria assurant que “les deux dirigeants se sont engagés à poursuivre leurs discussions”.L’Afrique du Sud est le pays d’Afrique subsaharienne le plus durement visé, avec des droits de douane additionnels de 30% désormais imposés sur ses exportations.Avant l’entrée en vigueur de ces nouvelles taxes, le taux effectif moyen appliqué aux produits entrant aux Etats-Unis était déjà de 18,4%, soit le plus élevé depuis 1933, selon le centre de recherche Budget Lab de l’Université Yale.Ce taux devrait maintenant s’établir à près de 20%, selon les analystes de Pantheon Macroeconomics.Et de nouvelles annonces sont attendues, puisque le locataire de la Maison Blanche souhaite également taxer les produits pharmaceutiques et les semiconducteurs importés.Ces derniers, ainsi que les puces, devraient se voir appliquer une taxe de 100%, a-t-il précisé mercredi.Wall Street n’a malgré tout pas semblé particulièrement inquiète devant cette nouvelle étape, les indices à la Bourse de New York ouvrant en hausse jeudi, suivant la tendance observée sur les marchés européens.- Impact économique attendu -Les investisseurs estiment que l’entrée en vigueur de ces droits de douane apporte plus de certitudes et observent qu’un certain nombre d’exceptions ont été ajoutées, selon les pays, réduisant l’amplitude des surtaxes.Pour l’heure, alors que le gouvernement américain assurait que “des dizaines d’accords” seraient signés ces derniers mois, tout juste sept ont été annoncés, notamment avec l’UE, le Japon ou le Royaume-Uni.Il s’agit le plus souvent de pré-accords, devant encore être formalisés, accompagnés de promesses d’investissements massifs aux Etats-Unis.Signe que tout ne semble pas encore finalisé, Tokyo et Washington faisaient ces dernières heures une lecture différente sur la manière dont les 15% sont désormais appliqués sur les produits japonais. Le Japon y voit un plafond (si les droits de douane antérieurs étaient inférieurs à 15%), alors que les Etats-Unis soulignaient qu’ils venaient s’ajouter aux taxes pré-existantes.La trêve dans la guerre commerciale avec la Chine reste également en vigueur, les deux premières économies mondiales s’étant accordées le mois dernier sur le maintien d’une pause tarifaire afin de poursuivre leurs négociations: les droits de douane supplémentaires américains sur les produits chinois sont fixés temporairement à 30%, tandis que les taxes chinoises sur les importations américaines restent à 10%.Prévue pour arriver à expiration le 12 août, la trêve devrait être prolongée “de 90 jours supplémentaires”, a estimé sur Fox Business le secrétaire au Commerce Howard Lutnick, “c’est mon sentiment”.Le président Trump a vanté les mérites des accords déjà conclus, qui gonflent les recettes publiques d’une économie largement endettée.Selon Howard Lutnick, les surtaxes devraient rapporter aux Etats-Unis 50 milliards de dollars chaque mois. “Ce sont des chiffres incroyables. Et personne ne riposte”, a-t-il vanté. L’impact de ces taxes sur les importations continue cependant d’inquiéter les économistes, qui les voient nourrir l’inflation et ralentir la croissance aux Etats-Unis, avec des effets sur l’emploi.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Dans l’Aude, l’incendie d’une ampleur exceptionnelle est fixé

Le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, qui a coûté la vie à une personne, a été fixé jeudi soir dans l’Aude, après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation en un peu plus de 48 heures.”Le feu est fixé”, a déclaré à l’AFP Lucie Roesch, secrétaire générale de la préfecture de l’Aude.C’est le résultat de “la lutte menée depuis le début”, se sont félicités les pompiers du département. “C’était un travail classique mais d’une ampleur extraordinaire”, ont-ils précisé à l’AFP.”La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, écrit la préfecture dans un communiqué, ajoutant que “les personnes sinistrées, sauf autorisation des autorités locales sur place, ne peuvent pas encore regagner leur domicile”.”Les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de cables électriques sur les routes”, poursuit-elle.Parti mardi après-midi de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, l’incendie a parcouru 17.000 hectares de pinède et de garrigue, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. – “Encore beaucoup de travail” -“La journée a été très largement consacrée à traiter les foyers qui étaient encore actifs”, ont indiqué auparavant les pompiers de l’Aude.Leur patron, le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations, avait annoncé que “l’objectif (était) de pouvoir fixer” le feu au plus tard en fin de journée.De son côté, le préfet de l’Aude, Christian Pouget, a expliqué que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant: “Il y a encore beaucoup de travail”.Jeudi soir, 1.500 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir à l’AFP Enedis, pour qui “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.”Il faut d’abord sécuriser le réseau électrique, dont des poteaux ont brûlé”, a expliqué le préfet.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins sont restés mobilisés jeudi, appuyés d’un dispositif aérien important. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau venu sur place.- Vignobles perdus -D’après les premiers éléments de l’enquête, le feu a démarré à Ribaute, sur le bord d’une route, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écœure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.- Naufragés du feu -Le préfet de l’Aude a également indiqué que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi, “plusieurs centaines de personnes ont été accueillies dans les salles polyvalentes mise à disposition” par les communes, selon le communiqué de la préfecture.La salle des fêtes de Lézignan, a accueilli près de “200 personnes en état de stress”, explique Max Valette, le chef de la réserve communale de la Sécurité civile.”Jusqu’à 17 de ces lieux d’accueil ont été ouverts par les mairies, soit concernées directement par les incendies, soit en solidarité pour accueillir les personnes ne pouvant pas retourner chez elles ou naufragées de la route”, a ajouté le préfet venu rencontrer les sinistrés de Lézignan.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.

Municipales: le Conseil constitutionnel valide le nouveau mode de scrutin à Paris, Lyon et Marseille

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi un nouveau mode de scrutin pour les élections municipales à Paris, Lyon et Marseille, dont les conseillers des mairies centrales seront désormais élus directement, en plus des représentants d’arrondissements et de secteurs.Les “Sages” ont relevé que pour ces trois communes, les plus peuplées de France, le législateur était fondé à vouloir “améliorer la représentation des diverses sensibilités politiques au sein (de leurs) assemblées délibérantes”, “conformément à l’objectif de valeur constitutionnelle de pluralisme des courants de pensées et d’opinions”.La réforme, portée par le député de Paris Renaissance Sylvain Maillard qui s’est réjoui jeudi de “la fin d’une anomalie démocratique”, était soutenue par le gouvernement. Elle avait été votée début juillet par l’Assemblée malgré l’hostilité du Sénat.  Elle doit s’appliquer dès le scrutin municipal de mars 2026, conduisant à un système de double élection, et donc deux urnes, l’une pour élire les membres du Conseil de la mairie centrale (Conseil de Paris, Conseils municipaux de Lyon et de Marseille) – lesquels élisent ensuite le maire -, l’autre pour élire ceux de l’arrondissement (à Paris) ou du secteur (à Lyon et Marseille).A Lyon, la réforme entraîne l’organisation d’un triple scrutin, puisque les administrés des communes de la Métropole de Lyon votent déjà directement pour leurs représentants métropolitains, en même temps que pour leurs conseillers municipaux.Notamment saisi sur ce point, le Conseil constitutionnel a estimé que “les nouvelles règles instaurées ne sont pas d’une particulière complexité”.La réforme met un terme au mode de scrutin instauré par la “loi PLM” en 1982: les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votaient jusqu’alors dans chaque arrondissement ou secteur pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant à la fois au conseil d’arrondissement/secteur et au conseil de la mairie centrale.Mais la liste arrivée en tête dans chaque arrondissement/secteur bénéficiait d’une prime majoritaire de 50%, donnant au Conseil de Paris et aux conseils municipaux de Lyon et Marseille une morphologie parfois éloignée des résultats à l’échelle de la commune.En 1983, le socialiste Gaston Defferre – inspirateur de la loi – avait ainsi été réélu maire de la cité phocéenne grâce à une majorité de conseillers municipaux de gauche, bien que ses listes aient remporté sur l’ensemble de la ville moins de voix que celles de la droite.- A Paris, Rachida Dati confortée -Ce système d’élection par arrondissement – parfois comparé à celui de l’élection présidentielle américaine avec des grands électeurs dans chaque Etat – avait conduit les promoteurs de la réforme à dénoncer ces subtilités mathématiques, en ce qu’elles biaisaient le fait majoritaire. Dans la capitale, la très solide implantation de la gauche dans les arrondissements de la moitié Est pouvait apparaître comme un “verrou” lui permettant de conserver son hégémonie au Conseil de Paris depuis 2001. Anne Hidalgo, qui ne se représente pas, était d’ailleurs vent debout contre la réforme, comme l’ensemble de la gauche parisienne.Elle a à nouveau déploré jeudi auprès de l’AFP que le texte “remette en cause l’équilibre des pouvoirs entre le maire de Paris et les maires d’arrondissement”.Emmanuel Grégoire, tête de liste socialiste pour 2026, a pour sa part “pris acte” de la décision et, à l’instar de son concurrent Ian Brossat (PCF), a dénoncé un “tripatouillage” visant, selon eux, à favoriser la candidature de Rachida Dati à la mairie de Paris. L’entourage de cette dernière a d’ailleurs convenu qu’elle était “confortée par ces nouvelles règles du jeu” pour succéder à Mme Hidalgo.Pierre-Yves Bournazel, tête de liste investi par Horizons, le parti d’Edouard Philippe, s’est pour sa part réjoui d'”un progrès démocratique majeur”, quand la présidente du groupe MoDem au Conseil de Paris, Maud Gatel, a salué auprès de l’AFP “un réenchantement de la démocratie locale”.Le nouveau mode de scrutin pourrait en outre permettre au RN d’entrer au Conseil de Paris – un seul candidat du Front national (l’ancien nom du parti) ayant jusqu’alors réussi cet exploit, lors de la mandature 1995-2001.Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, candidat à sa réélection mais concurrencé dans les sondages par l’ex-patron de l’Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas, avait lui-aussi critiqué une réforme “brouillonne et clivante”.A contrario, le maire socialiste de Marseille, Benoît Payan, candidat à sa propre succession, avait salué un nouveau mode de scrutin “qui met fin à un système dérogatoire qui a fait son temps” et “était injuste”. Le patron de la région Renaud Muselier (Renaissance) et la patronne LR de la métropole marseillaise Martine Vassal – cette dernière étant pressentie pour être à nouveau tête de liste en mars – s’étaient, eux, élevés contre la réforme.