Angleterre: Chelsea s’offre le champion Liverpool

Chelsea a profité dimanche de la décompression du tout frais champion d’Angleterre, Liverpool (3-1), s’offrant à Londres un succès aussi prestigieux que vital pour sa qualification en Ligue des champions.Les “Blues” d’Enzo Maresca, cinquièmes avec 63 points, recollent derrière Newcastle (4e, 63 pts) qui a fait nul à Brighton (1-1), et maintiennent leurs plus proches poursuivants à distance.Nottingham Forest, en visite lundi chez Crystal Palace, et Aston Villa sont en effet trois points derrière les Londoniens, à trois journées de la fin.La rencontre s’est terminée dans une drôle d’ambiance à Stamford Bridge: les supporters de Chelsea ont fêté leur victoire, et ceux de Liverpool ont continué à célébrer leur titre, comme ils l’ont fait pendant 90 minutes, une semaine après l’avoir décroché à Anfield.L’ambiance était beaucoup moins joyeuse du côté de Manchester United et de Tottenham, quinzième et seizième au classement, qui ont encore laissé filer la victoire dimanche, respectivement contre Brentford (4-3) et West Ham (1-1).Les deux entraîneurs, Ruben Amorim et Ange Postecoglou, avaient cependant la tête ailleurs: ils ont aligné des équipes très fortement remaniées pour reposer leurs cadres avant les demi-finales retour de Ligue Europa jeudi prochain.Arne Slot a aussi remanié son “onze” de départ pour moitié à Chelsea, où Liverpool n’avait comptablement plus rien à jouer.Leurs adversaires en ont profité d’entrée, avec un but après seulement deux minutes et quarante-sept secondes par Enzo Fenandez (3e, 1-0). Les Londoniens ont poussé leur avantage avec un brin de chance sur un dégagement de Virgil van Dijk contré par Jarell Quansah (56e, 2-0).Ce dernier, doublure habituelle d’Ibrahima Konaté en défense centrale, a provoqué un pénalty que Cole Palmer (90e+6, 3-1) a converti, une dizaine de minutes après la réduction du score signée van Dijk, de la tête sur un corner (85e, 2-1).C’est aussi un pénalty qui a permis à Newcastle de ramener un point de Brighton (1-1). Alexander Isak l’a transformé à la 89e minute, marquant au passage son 23e but cette saison en Premier League.- Manchester ménage ses cadres -Il n’y a plus rien à espérer en championnat pour Manchester United, quinzième à trois journées de la fin: Ruben Amorim a envoyé ses remplaçants et ses “baby” Red Devils, comme l’attaquant Chidozie Obi (17 ans) ou l’ailier Harry Amass (18 ans), contre Brentford.L’entraîneur a laissé ses titulaires au chaud en prévision de la demi-finale retour de Ligue Europa contre l’Athletic Bilbao, jeudi à Old Trafford, où il faudra faire fructifier le large succès 3-0 de l’aller.La C3 offre à son lauréat un billet pour la prochaine Ligue des champions, une formidable opportunité que les Mancuniens, à l’agonie en Premier League, ne veulent absolument pas laisser passer.En attendant, l’ancien club de Sir Alex Ferguson n’a gagné que deux de ses douze derniers matches en championnat, contre les relégables Ipswich et Leicester, sur les trois mois écoulés.Il a concédé dimanche une seizième défaite en trente-cinq matches de championnat, ce qui maintient son total à 39 points, le pire jamais enregistré pour le club depuis la naissance de la Premier League en 1992.Brentford, dixième, a effacé l’ouverture du score de Mason Mount (14e, 0-1) dès la première période avec un but contre son camp de Luke Shaw (27e, 1-1) et une réalisation de Kevin Schade (33e, 2-1).Les “Bees” ont piqué de nouveau de manière rapprochée en seconde période par Schade (70e, 3-1) et Yoane Wissa (74e, 4-1), avant une “remontada” inachevée menée par Alejandro Garnacho (82e, 4-2) et Amad Diallo (90e+5, 4-3).Postecoglou partage avec Amorim les mêmes soucis et la même logique: l’entraîneur de Tottenham, seizième, a fait largement tourner son effectif contre West Ham (1-1) en prévision du retour contre Bodoe/Glimt (victoire 3-1 à l’aller) en Norvège.Comme Manchester, les Spurs ont ouvert le score (par l’attaquant français Wilson Odobert) et comme lui, ils ont laissé filer la victoire, par la faute de Jarrod Bowen (28e, 1-1).

Soudan: première attaque des paramilitaires sur Port-Soudan, selon l’armée

Les paramilitaires soudanais ont frappé dimanche la ville de Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement dans l’est du pays, a annoncé l’armée, dans la première attaque de ce type en deux ans de guerre. Ces dernières semaines, les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) ont élargi la portée et la fréquence de leurs attaques aériennes contre les zones tenues par l’armée, à laquelle ils ont dû céder le contrôle de pans entiers de territoire. Le Soudan est en proie depuis le 15 avril 2023 à une lutte pour le pouvoir entre le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des FSR. “L’ennemi a ciblé ce matin la base aérienne d’Osman Digna avec des drones explosifs, un entrepôt de marchandises et certaines installations civiles” à Port-Soudan, a indiqué le porte-parole de l’armée, le général Nabil Abdoullah.Il n’a signalé que des “dégâts limités” dans cette ville située sur la mer Rouge, à quelque 650 kilomètres des plus proches positions connues des FSR, en périphérie de Khartoum.Des images de l’AFP ont montré de la fumée s’élevant du secteur de l’aéroport. Après avoir été suspendus, les vols vers et depuis Port-Soudan ont repris à 15H00 GMT, a indiqué l’Autorité de l’aviation civile.- Aéroport évacué -A l’aube, un correspondant de l’AFP a senti sa maison, située à une vingtaine de kilomètres de l’aéroport, trembler, alors que des explosions étaient entendues. “Nous étions en route vers l’avion quand nous avons été rapidement évacués et emmenés hors du terminal”, a témoigné un passager. Plus tard, un correspondant de l’AFP a rapporté que des missiles antiaériens avaient tenté d’abattre un drone qui se dirigeait vers une base aérienne à l’ouest de la ville. A Kassala, une ville frontalière avec l’Erythrée, elle aussi tenue par l’armée à quelque 500 kilomètres au sud de Port-Soudan, des témoins ont indiqué que trois drones avaient frappé l’aéroport.Dans le sud, des habitants ont déclaré à l’AFP avoir vu des drones survoler la capitale du Kordofan-Nord, El-Obeid, dimanche soir, puis avoir entendu des explosions et vu de la fumée s’élever au-dessus du secteur du marché.L’armée, chassée de Khartoum par les FSR au début de la guerre, s’était repliée vers l’est et avait transféré le siège du gouvernement à Port-Soudan, qui abrite également des agences de l’ONU et des centaines de milliers de déplacés. Fin mars, elle a repris Khartoum aux paramilitaires.L’armée contrôle à présent le centre, l’est et le nord du Soudan, tandis que les paramilitaires tiennent à l’ouest la quasi-totalité du Darfour et certaines parties du sud.Les FSR, privées d’aviation, s’appuient sur des drones, que le gouvernement soudanais accuse les Emirats arabes unis de leur fournir.Malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables américains et d’organisations internationales faisant état d’un soutien émirati aux FSR, Abou Dhabi nie toute implication.Selon le laboratoire humanitaire de recherche de l’Université Yale (HLR), six drones ont été identifiés sur des images satellites à l’aéroport de Nyala, contrôlé par les FSR au Darfour.Selon l’analyste soudanais Hamid Khalafallah, les FSR, après avoir perdu Khartoum, s’appuient de plus en plus sur des drones à longue portée pour ne pas se retrouver “confinés au Darfour”.- “Aucun endroit n’est sûr” -L’Arabie saoudite, qui avait mené une médiation en vue d’une trêve, a condamné les attaques visant “des infrastructures vitales” à Port-Soudan et Kassala. Selon un ex-général soudanais s’exprimant sous couvert d’anonymat, les FSR entendent démontrer “qu’aucun endroit n’est sûr” au Soudan et qu’ils sont en mesure de frapper “n’importe quelle région” du pays.Les FSR chercheraient également, selon lui, “à perturber le trafic aérien”, et détruire “le dépôt d’armes de la base d’Osman Digna”. En avril, une frappe contre des infrastructures électriques dans la ville d’Atbara, dans le nord du Soudan, avait plongé le pays dans le noir. Port-Soudan reste privé d’électricité depuis une dizaine de jours.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, déraciné 13 millions d’habitants et plongé certaines régions dans la famine, provoquant “la pire catastrophe humanitaire” au monde, selon l’ONU.

Paramilitaries launch first attack on Port Sudan: armySun, 04 May 2025 17:48:06 GMT

Sudanese paramilitaries on Sunday struck Port Sudan, the army said, in the first attack on the seat of the army-aligned government in the country’s two-year war.The Rapid Support Forces (RSF), battling the regular army since April 2023, have increasingly used drones since losing territory including much of Khartoum in March.Army spokesman Nabil Abdallah said in …

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Trump “ne sait pas” s’il doit respecter la Constitution

Donald Trump, qui s’efforce de repousser les limites du pouvoir présidentiel depuis son retour à la Maison Blanche, a affirmé ne pas savoir s’il devait respecter la Constitution, la norme juridique suprême des Etats-Unis.”Je ne sais pas”, a répondu le président américain, interrogé dimanche par NBC pour savoir s’il pensait devoir respecter la Constitution, qui garantit une procédure judiciaire équitable pour toutes les personnes se trouvant sur le territoire américain.”J’ai de brillants avocats qui travaillent pour moi, et ils vont évidemment suivre ce que la Cour suprême a dit”, a-t-il toutefois ajouté.Depuis le début de son second mandat, en janvier, Donald Trump a exercé le pouvoir exécutif comme aucun autre président dans l’histoire moderne, signant plus de 140 décrets pour réduire drastiquement l’immigration illégale, batailler contre les programmes de diversité ou d’inclusion haïs par les conservateurs et démanteler la bureaucratie fédérale.Mais même l’autorité du président a ses limites et plusieurs de ses décisions ont été bloquées par des juges, ce qui suscite régulièrement la fureur du républicain.Des tribunaux et cours d’appel fédéraux ainsi que la Cour suprême ont notamment bloqué provisoirement le recours à une loi de 1798 sur “les ennemis étrangers”, jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, et exhumée par l’administration Trump pour pouvoir arrêter des immigrés accusés d’appartenir à des gangs et les expulser manu militari vers le Salvador sans autre forme de procès.Cette procédure a également été dénoncée par des associations de défense des droits et des organisations internationales.Interrogé pour savoir si les étrangers présents sur le sol américain devaient bénéficier d’une procédure judiciaire régulière, comme le prévoit la Constitution, le milliardaire républicain a déclaré: “Je ne suis pas avocat. Je ne sais pas.”- Pas de troisième mandat -La conception très personnelle du pouvoir dont fait preuve le républicain inquiète une partie des Américains, qui craignent une dérive autoritaire.”Etes-vous en train de mener le pays sur la voie de l’autoritarisme?”, lui a demandé dimanche la journaliste de NBC.”Pourquoi ne posez-vous pas la question différemment ? Beaucoup de gens veulent venir dans notre pays. Beaucoup de gens aiment Trump. J’ai gagné les élections”, a asséné l’intéressé.Il a également affirmé que les Américains avaient “absolument” le droit de le critiquer sans craindre de représailles, avant de qualifier certains de ses détracteurs de “personnes malveillantes”.Il en a profité pour s’en prendre à nouveau au meilleur de ses ennemis, l’ex-président démocrate Joe Biden, responsable selon lui des “mauvais côtés” de l’économie américaine, dont Donald Trump s’attribue les “bons côtés”.L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant spectaculaire alors qu’elle était encore florissante fin 2024. Donald Trump a également semblé rejeter dans son interview l’hypothèse, que la Constitution interdit, d’un troisième mandat: “Ce n’est pas ce que je cherche à faire”, a-t-il déclaré.- Déséquilibre commercial avec le Canada -Il avait pourtant multiplié depuis son retour à la Maison Blanche les allusions à cette éventualité, affirmant qu’il existait “des méthodes” pour le faire, et allant jusqu’à proposer des vêtements portant l’inscription “Trump 2028″ – l’année de la prochaine élection présidentielle américaine – sur sa boutique en ligne.”Je souhaite passer quatre très bonnes années et laisser la place à quelqu’un d’autre, idéalement un grand républicain”, a-t-il assuré.Le président a cité son vice-président JD Vance et son secrétaire d’Etat Marco Rubio comme potentiels successeurs.Mais il est encore “beaucoup trop tôt pour le dire”, a-t-il aussi estimé.A deux jours de la visite mardi à Washington du nouveau Premier ministre canadien Mark Carney, Donald Trump a également été interrogé sur le fait de savoir s’il comptait réitérer son appel à faire du Canada le 51e Etat américain.”Je parlerai toujours de cela”, a répondu le républicain, qui ne cesse de dénoncer le déséquilibre commercial entre les deux pays – qui ne pourrait selon lui avoir de sens que si le Canada devenait américain.Le locataire de la Maison Blanche a toutefois estimé qu’il était “très improbable” que les Etats-Unis recourent à la force contre leur voisin.”Je pense que nous n’en arriverons jamais là”, a-t-il déclaré.

Trump “ne sait pas” s’il doit respecter la Constitution

Donald Trump, qui s’efforce de repousser les limites du pouvoir présidentiel depuis son retour à la Maison Blanche, a affirmé ne pas savoir s’il devait respecter la Constitution, la norme juridique suprême des Etats-Unis.”Je ne sais pas”, a répondu le président américain, interrogé dimanche par NBC pour savoir s’il pensait devoir respecter la Constitution, qui garantit une procédure judiciaire équitable pour toutes les personnes se trouvant sur le territoire américain.”J’ai de brillants avocats qui travaillent pour moi, et ils vont évidemment suivre ce que la Cour suprême a dit”, a-t-il toutefois ajouté.Depuis le début de son second mandat, en janvier, Donald Trump a exercé le pouvoir exécutif comme aucun autre président dans l’histoire moderne, signant plus de 140 décrets pour réduire drastiquement l’immigration illégale, batailler contre les programmes de diversité ou d’inclusion haïs par les conservateurs et démanteler la bureaucratie fédérale.Mais même l’autorité du président a ses limites et plusieurs de ses décisions ont été bloquées par des juges, ce qui suscite régulièrement la fureur du républicain.Des tribunaux et cours d’appel fédéraux ainsi que la Cour suprême ont notamment bloqué provisoirement le recours à une loi de 1798 sur “les ennemis étrangers”, jusqu’alors utilisée exclusivement en temps de guerre, et exhumée par l’administration Trump pour pouvoir arrêter des immigrés accusés d’appartenir à des gangs et les expulser manu militari vers le Salvador sans autre forme de procès.Cette procédure a également été dénoncée par des associations de défense des droits et des organisations internationales.Interrogé pour savoir si les étrangers présents sur le sol américain devaient bénéficier d’une procédure judiciaire régulière, comme le prévoit la Constitution, le milliardaire républicain a déclaré: “Je ne suis pas avocat. Je ne sais pas.”- Pas de troisième mandat -La conception très personnelle du pouvoir dont fait preuve le républicain inquiète une partie des Américains, qui craignent une dérive autoritaire.”Etes-vous en train de mener le pays sur la voie de l’autoritarisme?”, lui a demandé dimanche la journaliste de NBC.”Pourquoi ne posez-vous pas la question différemment ? Beaucoup de gens veulent venir dans notre pays. Beaucoup de gens aiment Trump. J’ai gagné les élections”, a asséné l’intéressé.Il a également affirmé que les Américains avaient “absolument” le droit de le critiquer sans craindre de représailles, avant de qualifier certains de ses détracteurs de “personnes malveillantes”.Il en a profité pour s’en prendre à nouveau au meilleur de ses ennemis, l’ex-président démocrate Joe Biden, responsable selon lui des “mauvais côtés” de l’économie américaine, dont Donald Trump s’attribue les “bons côtés”.L’économie américaine a viré au négatif au premier trimestre, un tournant spectaculaire alors qu’elle était encore florissante fin 2024. Donald Trump a également semblé rejeter dans son interview l’hypothèse, que la Constitution interdit, d’un troisième mandat: “Ce n’est pas ce que je cherche à faire”, a-t-il déclaré.- Déséquilibre commercial avec le Canada -Il avait pourtant multiplié depuis son retour à la Maison Blanche les allusions à cette éventualité, affirmant qu’il existait “des méthodes” pour le faire, et allant jusqu’à proposer des vêtements portant l’inscription “Trump 2028″ – l’année de la prochaine élection présidentielle américaine – sur sa boutique en ligne.”Je souhaite passer quatre très bonnes années et laisser la place à quelqu’un d’autre, idéalement un grand républicain”, a-t-il assuré.Le président a cité son vice-président JD Vance et son secrétaire d’Etat Marco Rubio comme potentiels successeurs.Mais il est encore “beaucoup trop tôt pour le dire”, a-t-il aussi estimé.A deux jours de la visite mardi à Washington du nouveau Premier ministre canadien Mark Carney, Donald Trump a également été interrogé sur le fait de savoir s’il comptait réitérer son appel à faire du Canada le 51e Etat américain.”Je parlerai toujours de cela”, a répondu le républicain, qui ne cesse de dénoncer le déséquilibre commercial entre les deux pays – qui ne pourrait selon lui avoir de sens que si le Canada devenait américain.Le locataire de la Maison Blanche a toutefois estimé qu’il était “très improbable” que les Etats-Unis recourent à la force contre leur voisin.”Je pense que nous n’en arriverons jamais là”, a-t-il déclaré.

S.Africa exit from DRC to be completed this month: generalSun, 04 May 2025 17:43:59 GMT

South African troops withdrawing from the conflict in the eastern Democratic Republic of Congo have begun assembling in Tanzania and most should return home this month, the defence chief said on Sunday.Under the phased withdrawal that started on April 29, the troops are to exit the DRC via Rwanda by road before entering Tanzania, General …

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Drancy: deux personnes présentées au juge d’instruction pour les violences sur les policiers

Deux personnes vont être présentées dimanche soir au juge d’instruction pour des violences sur des policiers vendredi soir à Drancy (Seine-Saint-Denis), intervention lors de laquelle un jeune majeur a été blessé par un tir policier, a indiqué à l’AFP le parquet de Bobigny.Les deux personnes, l’une arrêtée dès vendredi soir et l’autre dimanche matin, sont déférées dans le cadre de l’ouverture par le parquet d’une information judiciaire sur les violences contre un équipage de policiers intervenant sur un rodéo urbain. Le ministère public requerra leur placement en détention provisoire. Les deux autres gardes à vue débutées vendredi soir ont été levées.La personne interpellée dimanche est celle “ayant filmé la scène et outragé les policiers” et “a déjà été condamnée pour violences, rébellion et outrage”, a précisé dimanche soir dans un communiqué de presse le procureur de la République de Seine-Saint-Denis Eric Mathais.Dans l’enquête sur l’usage de l’arme à feu par le policier, confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), le jeune de 19 ans blessé par balle à la cuisse, qui se trouve encore à l’hôpital, n’a pas encore pu être entendu, a rapporté le parquet de Bobigny.Vers 20H00 vendredi soir, un équipage de policiers est intervenu dans une rue du quartier de Drancy Avenir sur un rodéo urbain “filmé en vue d’être utilisé pour un clip de rap”, a relaté samedi soir Eric Mathais dans un premier communiqué de presse.”Plusieurs individus s’interposaient entre les policiers et le conducteur contrôlé”, a décrit le représentant du parquet.”Dans ce contexte de violences, après l’usage d’un pistolet à impulsion électrique et des tirs de sommation en l’air, un fonctionnaire de police ouvrait le feu à l’encontre d’un jeune homme de 19 ans, le blessant à la cuisse. Le fonctionnaire était lui-même blessé en chutant au sol concomitamment”, a détaillé le procureur.Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux et tournée à proximité de la cité Youri Gagarine de Drancy, ville de 70.000 habitants au nord-est de Paris, montre une violente altercation entre deux policiers et plusieurs personnes autour d’une motocross tombée sur la chaussée.L’un des fonctionnaires de police, en possession d’une arme à feu avec laquelle il procède à des tirs de sommation, est bousculé par un jeune en pull rouge.Au cours de cet accrochage, un tir semble partir. Les images montrent le policier tomber sur la chaussée en se tenant le bras. Blessé par balle, le jeune en pull rouge se trouve alors hors champ sur les images. “Ses jours ne sont pas en danger”, a précisé samedi soir le parquet.