Macron et von der Leyen appellent les chercheurs étrangers à choisir l’Europe

Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen font un appel du pied aux chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux Etats-Unis par les politiques de l’administration Trump, en organisant lundi la conférence Choose Europe for Science, avec à la clef de possibles incitations financières pour les attirer.”Nous devons tirer avec lucidité les conséquences de ces bouleversements” et “mettre en place les conditions nécessaires à une politique d’accueil et de recherche ambitieuse, exigeante et solidaire”, a déclaré la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Elisabeth Borne, lors du discours d’ouverture.L’Union européenne accueille déjà “25% des chercheurs mondiaux” et “chaque euro investi aujourd’hui à travers le programme-cadre Horizon Europe générera 11 euros de gain de PIB d’ici 2045”, a rappelé à sa suite la Commissaire européenne pour la Recherche Ekaterina Zaharieva.L’événement sera clôturé en fin de matinée par le président français et celle de la Commission européenne, dans les locaux du prestigieux campus universitaire de La Sorbonne, au cÅ“ur de Paris.Le président avait annoncé la tenue de la conférence mi-avril, au moment où était lancée une plateforme Choose France for Science. Avant l’annonce d’une initiative similaire du Centre national de la recherche française (CNRS), premier organisme européen en nombre de chercheurs.Il s’agit de montrer “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration, entre libertés académique et de recherche minées, financements sabrés.- “Choisir l’Europe” -La conférence de lundi doit donner lieu à des annonces et réflexions sur l’avenir. Pour la France, “il y a des crédits, des montants” qui seront annoncés, éventuellement sous forme d’incitations fiscales, a précisé un conseiller de l’Elysée. La plateforme Choose France for Science indique que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% de certains projets de recherche, au mérite. Mais les opérateurs attendent une annonce sur l’enveloppe globale.L’initiative fait grincer les dents des syndicats français de l’enseignement supérieur et de la recherche qui la jugent “choquante, voire indécente”. Ils dénoncent le “sous-financement chronique” du secteur, des “regroupements forcés” d’établissements, mais aussi “des atteintes quasi incessantes à la liberté académique”, en rappelant les polémiques sur le wokisme à l’université. Pour le directeur de l’Inserm, Didier Samuel, “il y a eu un réinvestissement sur la recherche” ces dernières années mais “on n’a pas encore comblé le trou”.Il “faut qu’on maintienne” cette dynamique” et qu'”on l’amplifie”, a-t-il estimé sur franceinfo.Rien n’a encore filtré des mesures que pourrait annoncer Ursula von der Leyen, qui a fait savoir mardi que Bruxelles ferait des “propositions pour aider les scientifiques et les chercheurs à +Choisir l’Europe+”.Il s’agit de rendre plus attractifs la France et le Vieux Continent, où les rémunérations et les montants consacrés à la recherche sont très en-deçà des Etats-Unis. Même si le continent dispose d’atouts en la matière, que ce soit dans la qualité des infrastructures de recherche pour leurs travaux ou dans le cadre d’accueil pour leurs familles.- Dépendances européennes -La conférence comprend deux tables rondes, incluant des universitaires et industriels américains. L’une sur le thème de la liberté académique et de la contribution de la recherche aux biens publics mondiaux. Comme notamment les bases de données, dont beaucoup sont internationales, et dont l’accès à certaines pourrait être menacé par des décisions de l’administration américaine. La deuxième sur les moyens de lutter contre les dépendances européennes en matière de recherche, alors que le désengagement américain de nombreux partenariats “peut avoir des conséquences sur notre sécurité, notamment en matière de veille sanitaire, et sur des grands programmes de coopération”, comme ceux liés au climat, selon l’Elysée.La journée se poursuivra avec une réunion de ministres européens de la Recherche, à l’invitation de leur homologue français Philippe Baptiste qui accueillera des présidents d’universités et grands instituts de recherche européens. Représentée par son ambassadrice, l’Italie a fait savoir qu’elle considérait la liberté de la recherche comme un “fondement essentiel de tout progrès scientifique et culturel”.Pour autant, la réunion européenne prévue le 23 mai à Bruxelles reste “le format institutionnel le plus approprié” pour “définir ensemble – et non uniquement dans une perspective nationale – des politiques communes concrètes”, a indiqué l’ambassade d’Italie en France. pcl-fff-mep-ber/chl/pta

Macron et von der Leyen appellent les chercheurs étrangers à choisir l’Europe

Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen font un appel du pied aux chercheurs étrangers, particulièrement menacés aux Etats-Unis par les politiques de l’administration Trump, en organisant lundi la conférence Choose Europe for Science, avec à la clef de possibles incitations financières pour les attirer.”Nous devons tirer avec lucidité les conséquences de ces bouleversements” et “mettre en place les conditions nécessaires à une politique d’accueil et de recherche ambitieuse, exigeante et solidaire”, a déclaré la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Elisabeth Borne, lors du discours d’ouverture.L’Union européenne accueille déjà “25% des chercheurs mondiaux” et “chaque euro investi aujourd’hui à travers le programme-cadre Horizon Europe générera 11 euros de gain de PIB d’ici 2045”, a rappelé à sa suite la Commissaire européenne pour la Recherche Ekaterina Zaharieva.L’événement sera clôturé en fin de matinée par le président français et celle de la Commission européenne, dans les locaux du prestigieux campus universitaire de La Sorbonne, au cÅ“ur de Paris.Le président avait annoncé la tenue de la conférence mi-avril, au moment où était lancée une plateforme Choose France for Science. Avant l’annonce d’une initiative similaire du Centre national de la recherche française (CNRS), premier organisme européen en nombre de chercheurs.Il s’agit de montrer “dans un moment où les libertés académiques connaissent un certain nombre de reflux ou de menaces, que l’Europe est un continent d’attractivité”, selon l’Elysée.Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son administration, entre libertés académique et de recherche minées, financements sabrés.- “Choisir l’Europe” -La conférence de lundi doit donner lieu à des annonces et réflexions sur l’avenir. Pour la France, “il y a des crédits, des montants” qui seront annoncés, éventuellement sous forme d’incitations fiscales, a précisé un conseiller de l’Elysée. La plateforme Choose France for Science indique que l’Etat pourrait abonder jusqu’à 50% de certains projets de recherche, au mérite. Mais les opérateurs attendent une annonce sur l’enveloppe globale.L’initiative fait grincer les dents des syndicats français de l’enseignement supérieur et de la recherche qui la jugent “choquante, voire indécente”. Ils dénoncent le “sous-financement chronique” du secteur, des “regroupements forcés” d’établissements, mais aussi “des atteintes quasi incessantes à la liberté académique”, en rappelant les polémiques sur le wokisme à l’université. Pour le directeur de l’Inserm, Didier Samuel, “il y a eu un réinvestissement sur la recherche” ces dernières années mais “on n’a pas encore comblé le trou”.Il “faut qu’on maintienne” cette dynamique” et qu'”on l’amplifie”, a-t-il estimé sur franceinfo.Rien n’a encore filtré des mesures que pourrait annoncer Ursula von der Leyen, qui a fait savoir mardi que Bruxelles ferait des “propositions pour aider les scientifiques et les chercheurs à +Choisir l’Europe+”.Il s’agit de rendre plus attractifs la France et le Vieux Continent, où les rémunérations et les montants consacrés à la recherche sont très en-deçà des Etats-Unis. Même si le continent dispose d’atouts en la matière, que ce soit dans la qualité des infrastructures de recherche pour leurs travaux ou dans le cadre d’accueil pour leurs familles.- Dépendances européennes -La conférence comprend deux tables rondes, incluant des universitaires et industriels américains. L’une sur le thème de la liberté académique et de la contribution de la recherche aux biens publics mondiaux. Comme notamment les bases de données, dont beaucoup sont internationales, et dont l’accès à certaines pourrait être menacé par des décisions de l’administration américaine. La deuxième sur les moyens de lutter contre les dépendances européennes en matière de recherche, alors que le désengagement américain de nombreux partenariats “peut avoir des conséquences sur notre sécurité, notamment en matière de veille sanitaire, et sur des grands programmes de coopération”, comme ceux liés au climat, selon l’Elysée.La journée se poursuivra avec une réunion de ministres européens de la Recherche, à l’invitation de leur homologue français Philippe Baptiste qui accueillera des présidents d’universités et grands instituts de recherche européens. Représentée par son ambassadrice, l’Italie a fait savoir qu’elle considérait la liberté de la recherche comme un “fondement essentiel de tout progrès scientifique et culturel”.Pour autant, la réunion européenne prévue le 23 mai à Bruxelles reste “le format institutionnel le plus approprié” pour “définir ensemble – et non uniquement dans une perspective nationale – des politiques communes concrètes”, a indiqué l’ambassade d’Italie en France. pcl-fff-mep-ber/chl/pta

Nouvelles frappes américaines au Yémen, 16 blessés selon les Houthis

Les Etats-Unis ont mené lundi avant l’aube de nouvelles frappes sur la capitale du Yémen, ont indiqué les rebelles houthis qui ont revendiqué un tir de missile inédit la veille contre le principal aéroport international d’Israël.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv, selon un porte-parole militaire israélien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de riposter contre les Houthis et l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche. Le Pentagone a affirmé fin avril avoir frappé un millier de cibles des Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.Avant l’aube, les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé la capitale Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent aussi de larges pans du pays en guerre.”Seize citoyens ont été blessés dans l’attaque américaine sur Sanaa”, a affirmé l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 km, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi mené des attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen, des voies essentielles pour le commerce maritime.- Attaque inédite contre Ben Gourion -Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, affirmant l’avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Ils ont assuré qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens” et appelé “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport Ben Gourion. Plusieurs compagnies, dont Lufthansa, Air India et Air France ont suspendu leurs vols temporairement.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Après enquête, l’armée israélienne a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi toute aide militaire aux Houthis, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon un communiqué des Affaires étrangères. 

Nouvelles frappes américaines au Yémen, 16 blessés selon les Houthis

Les Etats-Unis ont mené lundi avant l’aube de nouvelles frappes sur la capitale du Yémen, ont indiqué les rebelles houthis qui ont revendiqué un tir de missile inédit la veille contre le principal aéroport international d’Israël.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv, selon un porte-parole militaire israélien. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a promis de riposter contre les Houthis et l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche. Le Pentagone a affirmé fin avril avoir frappé un millier de cibles des Houthis au Yémen depuis le 15 mars et tué de nombreux combattants et dirigeants rebelles.Avant l’aube, les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé la capitale Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent aussi de larges pans du pays en guerre.”Seize citoyens ont été blessés dans l’attaque américaine sur Sanaa”, a affirmé l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 km, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi mené des attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d’Aden, au large du Yémen, des voies essentielles pour le commerce maritime.- Attaque inédite contre Ben Gourion -Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, affirmant l’avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Ils ont assuré qu’ils comptaient à nouveau “cibler les aéroports israéliens” et appelé “l’ensemble des compagnies aériennes internationales” à prendre au sérieux leurs menaces “en annulant leurs vols vers les aéroports de l’ennemi” israélien.Le trafic aérien a été brièvement interrompu à l’aéroport Ben Gourion. Plusieurs compagnies, dont Lufthansa, Air India et Air France ont suspendu leurs vols temporairement.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours israéliens ont fait état de six blessés légers.Après enquête, l’armée israélienne a précisé qu’il n’y avait eu “aucune défaillance de détection et d’interception” mais un “problème technique de l’intercepteur”.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi toute aide militaire aux Houthis, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon un communiqué des Affaires étrangères. 

Trump ordonne de rouvrir l’emblématique prison d’Alcatraz

Donald Trump a annoncé dimanche soir avoir donné l’ordre à son administration de moderniser et de rouvrir l’emblématique prison d’Alcatraz fermée depuis plus de 60 ans, dans la baie de San Francisco, pour y incarcérer les “criminels les plus dangereux et violents”.”Depuis trop longtemps, l’Amérique est victime de criminels vicieux, violents et récidivistes, la lie de la société, qui n’apporteront jamais rien d’autre que la misère et la souffrance”, a écrit le milliardaire républicain conservateur sur son réseau social Truth Social. “C’est pourquoi aujourd’hui j’ordonne au Bureau des prisons, ainsi qu’au ministère de la Justice, à (la police fédérale) FBI et au ministère de l’Intérieur de rouvrir, agrandir substantiellement et reconstruire Alcatraz pour enfermer les criminels les plus dangereux et violents d’Amérique”, a-t-il ajouté.Donald Trump estime que la remise en fonction de l’établissement, fermé en mars 1963, sera un “symbole de loi, d’ordre et de justice”.Avec cette dernière annonce, le président américain franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la criminalité, un élément clé de son second mandat à la Maison Blanche.- Eastwood, “évadé d’Alcatraz”  -L’établissement, où avaient été emprisonnés les plus grands chefs de la mafia et notamment Al Capone, a été fermé après seulement 29 ans de service en raison de coûts de fonctionnement trop importants, selon le Bureau des prisons américain, chargé de l’administration des prisons fédérales aux Etats-Unis.La prison fédérale de haute sécurité est entrée à la postérité en 1962 avec l’évasion spectaculaire de trois détenus, dont Frank Morris, inspirant ensuite un livre en 1963 (“L’évadé d’Alcatraz” de J. Campbell Bruce) suivi en 1979 d’un film au même titre de Don Siegel, avec Clint Eastwood.  Aujourd’hui, l’agence américaine l’administration pénitentiaire explique qu’Alcatraz coûtait près de trois fois plus cher que toute autre prison fédérale. L’isolement géographique de cette prison, située sur un îlot rocheux, générait de nombreux frais, tels que l’acheminement par bateau de nourriture, ou encore de 3,8 millions de litres d’eau potable par semaine, l’île ne disposant d’aucune source d’eau douce.Pendant ses 29 ans de service, la population carcérale moyenne d’Alcatraz se situait entre 260 et 275 personnes, selon le Bureau des prisons, soit moins d’1% de la population totale des prisons fédérales.”A Alcatraz, un prisonnier (avait) quatre droits: la nourriture, l’habillement, le logement et les soins médicaux. Tout le reste était un privilège qui devait être gagné. Parmi les privilèges qu’un prisonnier pouvait gagner, il y avait le travail, la correspondance et les visites des membres de sa famille, l’accès à la bibliothèque de la prison et les activités récréatives telles que la peinture et la musique”, détaille l’agence fédérale.- Pas sérieux selon Pelosi -Située à deux kilomètres de la côte, l’ancienne prison est aujourd’hui une attraction touristique de la baie de San Francisco, en Californie.Devenu parc national en 1972, l’îlot rocheux attire chaque année plus d’un million de visiteurs venus du monde entier.”La prison fédérale d’Alcatraz a fermé il y a plus de 60 ans. Il s’agit aujourd’hui d’un parc national très populaire et d’un lieu touristique majeur. La proposition du président n’est pas sérieuse”, a affirmé sur X Nancy Pelosi, élue démocrate californienne et ex-présidente de la Chambre des représentants. Les Etats-Unis sont déjà dotés d’un établissement abritant les détenus les plus dangereux: la prison fédérale de sécurité maximale de Florence (ADX), surnommée “l’Alcatraz des Rocheuses”.Unique aux Etats-Unis, elle héberge depuis 1994 dans une zone désertique montagneuse du Colorado (ouest) des condamnés pour terrorisme et des criminels, incarcérés à l’isolement total. D’après le Bureau des prisons, 357 hommes y sont actuellement emprisonnés. Ce chiffre est inférieur à sa capacité maximale, de 490 détenus selon un rapport de l’autorité gouvernementale indépendante DC Corrections Information Council. burs-rr-ld/tq/asm

Grève SNCF: le trafic francilien “fortement perturbé” sur certaines lignes

Le trafic est “fortement perturbé” lundi matin en Ile-de-France sur les RER B et C ainsi que sur certains Transiliens, conformément aux prévisions de la SNCF, au premier jour d’une semaine d’appels à la grève.Plusieurs catégories de personnel sont appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-Mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.Lundi matin, sur la ligne B du RER, “le trafic est fortement perturbé” avec “un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud”, selon le site internet transilien.com. Concernant le RER C, le trafic est également “fortement perturbé”, avec un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic est “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq qui devraient être assurés.Le trafic est en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.Une même fréquence d’un train sur 2 est constatée sur lignes N, U et V du Transilien, où il est fait état d’un trafic “fortement perturbé”. Il faut également prévoir “quelques suppressions” sur la ligne H.- “tous les billets échangeables et remboursables sans frais” -Dans la région Hauts-de-France, seuls sont concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui annonce le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, précise la SNCF.Au niveau national, SNCF Voyageurs n’a pas communiqué de prévisions dimanche pour la journée de lundi. Sur le site internet sncf-connect, un message indique qu'”en raison d’un mouvement social, le trafic des trains TGV INOUI et OUIGO pourra être perturbé entre le lundi 5 mai et le dimanche 11 mai. Le plan de transport peut être adapté et confirmé la veille du départ à partir de 17H”.”Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Grève SNCF: le trafic francilien “fortement perturbé” sur certaines lignes

Le trafic est “fortement perturbé” lundi matin en Ile-de-France sur les RER B et C ainsi que sur certains Transiliens, conformément aux prévisions de la SNCF, au premier jour d’une semaine d’appels à la grève.Plusieurs catégories de personnel sont appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-Mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.Lundi matin, sur la ligne B du RER, “le trafic est fortement perturbé” avec “un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud”, selon le site internet transilien.com. Concernant le RER C, le trafic est également “fortement perturbé”, avec un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic est “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq qui devraient être assurés.Le trafic est en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.Une même fréquence d’un train sur 2 est constatée sur lignes N, U et V du Transilien, où il est fait état d’un trafic “fortement perturbé”. Il faut également prévoir “quelques suppressions” sur la ligne H.- “tous les billets échangeables et remboursables sans frais” -Dans la région Hauts-de-France, seuls sont concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui annonce le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, précise la SNCF.Au niveau national, SNCF Voyageurs n’a pas communiqué de prévisions dimanche pour la journée de lundi. Sur le site internet sncf-connect, un message indique qu'”en raison d’un mouvement social, le trafic des trains TGV INOUI et OUIGO pourra être perturbé entre le lundi 5 mai et le dimanche 11 mai. Le plan de transport peut être adapté et confirmé la veille du départ à partir de 17H”.”Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Grève SNCF: le trafic francilien “fortement perturbé” sur certaines lignes

Le trafic est “fortement perturbé” lundi matin en Ile-de-France sur les RER B et C ainsi que sur certains Transiliens, conformément aux prévisions de la SNCF, au premier jour d’une semaine d’appels à la grève.Plusieurs catégories de personnel sont appelées à faire grève à partir de lundi par la CGT-Cheminots et SUD-Rail pour réclamer une hausse des rémunérations et une meilleure anticipation des plannings, trop souvent modifiés à la dernière minute d’après eux. Pour le pont du 8-Mai, un influent collectif de contrôleurs baptisé Collectif national ASCT (CNA) s’est joint à l’appel à la mobilisation, lui donnant de l’ampleur.Lundi matin, sur la ligne B du RER, “le trafic est fortement perturbé” avec “un train sur deux sur la partie nord de la ligne, et deux trains sur trois sur la partie sud”, selon le site internet transilien.com. Concernant le RER C, le trafic est également “fortement perturbé”, avec un train sur deux. A la gare du Nord en début de matinée, la situation était plutôt calme. En sous-sol, les usagers de la ligne B du RER étaient prévenus que des suppressions de trains étaient à prévoir et qu’il n’y aurait qu’un train sur deux sur le nord de la ligne. Dans cette grande gare parisienne, le quai du RER s’est chargé plus tôt dans la matinée quand un train est resté à quai 20 minutes, selon Charles, 24 ans, un des nombreux “régulateurs de flux” déployés au bord du quai.Concernant le RER E, le trafic est “légèrement perturbé” avec quatre trains sur cinq qui devraient être assurés.Le trafic est en revanche normal sur le RER A, la ligne la plus fréquentée.Une même fréquence d’un train sur 2 est constatée sur lignes N, U et V du Transilien, où il est fait état d’un trafic “fortement perturbé”. Il faut également prévoir “quelques suppressions” sur la ligne H.- “tous les billets échangeables et remboursables sans frais” -Dans la région Hauts-de-France, seuls sont concernés les TER dans le Nord et le Pas-de-Calais, selon la SNCF, qui annonce le maintien d'”un peu plus d’un train sur trois”. Les voyageurs ont été avisés de ces perturbations dès vendredi 15H “afin qu’ils puissent s’organiser avant même le départ en week-end”, précise la SNCF.Au niveau national, SNCF Voyageurs n’a pas communiqué de prévisions dimanche pour la journée de lundi. Sur le site internet sncf-connect, un message indique qu'”en raison d’un mouvement social, le trafic des trains TGV INOUI et OUIGO pourra être perturbé entre le lundi 5 mai et le dimanche 11 mai. Le plan de transport peut être adapté et confirmé la veille du départ à partir de 17H”.”Nous sommes loin d’une semaine noire, il n’y aura pas de semaine à l’arrêt, mais une semaine aussi normale que possible”, a indiqué lors d’un entretien avec l’AFP le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet.”Les circulations seront normales du lundi 5 au jeudi 8 mai sur les TGV”, a-t-il précisé et pour les 9, 10 et 11 mai, la plupart des trains circuleront.Outre la promesse d’acheminer tout le monde en train, Christophe Fanichet s’est engagé à ce “que tous les clients soient prévenus avant de partir (en week-end, NDLR) concernant leur train de retour”. “C’est-à-dire être prévenus avant le début du pont mercredi pour les circulations jusqu’à dimanche 11 mai”, a-t-il détaillé.Il a également indiqué que tous les billets sont “échangeables, remboursables, sans frais”, sur les TGV Inoui comme les Ouigo, pour la semaine du 5 au 11 mai.

Facing a broken economy, Ghana’s tech-savvy teens turn to fraudMon, 05 May 2025 08:48:18 GMT

In the dusty alleys of Nima, a shanty town in the heart of Ghana’s capital, a 17-year-old called Ghost reclines on a faded plastic chair inside a dimly lit internet cafe.Outside, barefoot children chase a punctured football. Inside, Ghost’s fingers dance across the keyboard, his eyes locked on WhatsApp as he engineers a phishing scam …

Facing a broken economy, Ghana’s tech-savvy teens turn to fraudMon, 05 May 2025 08:48:18 GMT Read More »

L’Indonésie suspend à son tour la crypto-monnaie Worldcoin

Les autorités indonésiennes ont suspendu dimanche le projet de crypto-monnaie Worldcoin, basé sur l’iris humain, a annoncé un responsable du ministère des communications et du numérique, une décision prise auparavant par d’autres pays. Lancée officiellement en juillet 2023 avec le concours de Sam Altman le patron d’OpenAI, Worldcoin repose sur un système de vérification de l’identité à partir de l’iris humain, visant à déjouer les fraudes et arnaques, dans un secteur où le recours aux pseudonymes est courant.Les données sont cryptées et sécurisées, selon Worldcoin, mais la société a rencontré des problèmes concernant l’utilisation de données personnelles, notamment à Hong Kong, au Kenya, en Espagne et au Portugal.La suspension “est une mesure préventive visant à prévenir tout risque potentiel pour le public”, a déclaré dans un communiqué dimanche Alexander Sabar, le responsable du ministère pour la supervision du numérique.Le gouvernement va également convoquer les opérateurs locaux Bulan Abadi et PT Sandina Abadi Nusantara pour leur demander de fournir des éclaircissements sur leurs activités, a-t-il ajouté. Le projet de cryptomonnaie a fait l’objet d’un examen minutieux des régulateurs dans d’autres pays. Le commissaire à la protection de la vie privée de Hong Kong (PCPD) a publié un avis en mai 2024 demandant au projet d’arrêter de numériser et de collecter des images de l’iris et du visage dans la ville après avoir constaté qu’il violait les lois sur la confidentialité. En mars au Portugal, la Commission nationale de protection des données (CNPD) avait annoncé la suspension de Worldcoin, en citant “la sauvegarde du droit fondamental à la protection des données, en particulier des mineurs”, quelques semaines après que l’agence espagnole de protection des données ait pris la même décision.Â