Damascus club shooting sparks fears of restriction on freedoms

A deadly shooting Monday at a Damascus club, days after another attack on the capital’s nightlife, has sparked fears, adding to concerns that personal freedoms may be restricted under Syria’s Islamist authorities.Since the fall of longtime ruler Bashar al-Assad in December, the international community has been pressing the new authorities to respect personal freedoms, protect minorities and include all components of society in its transition.The perpetrators of Monday’s shooting at the Karawan nightclub or the motives were unknown. Authorities have announced arrests after an incident at a nearby venue last week, without identifying the suspects.The Syrian Observatory for Human Rights monitor said gunmen attacked Karawan “with automatic weapons and opened fire, killing a woman and wounding others”.Damascus Governor Maher Marwan confirmed “the death of a young woman”, condemning the incident and vowing to “hold those who disrupt the city’s security to account”.Karawan is located in a commercial area in the heart of Damascus, where many licensed nightclubs and bars have been operating for decades.Aram, 33, who works for a non-government organisation in Damascus, said partying was normally “my way to unwind and escape life’s pressures”.But “from now on, I’ll be careful… It’s not worth the risk,” he told AFP, declining to provide his surname.- ‘Chaos’ -A witness, requesting anonymity for security reasons, said he “heard gunfire at dawn” from the club, which is located on the ground floor of a building also home to offices.He told AFP that he “did not dare to enter the club until some time after the firing stopped”.Inside, “I saw a woman’s body, blood stains on the ground, and chaos after the shooting,” he said.A resident of the street said security forces had been monitoring the venue from a vehicle for days.Syria’s new authorities have sought to reassure the population and the international community that the jihadist origins of the forces who toppled Assad are confined to the past, and to present a governance model of openness and flexibility.But sectarian massacres on the Mediterranean coast in March saw security forces and allied groups kill more than 1,700 civilians, mostly Alawites, according to the Observatory, while deadly sectarian clashes last week involving the Druze minority killed around 120.The bloodshed has raised questions over whether the authorities, who must contend with pressures from radical Islamists within their ranks, can effectively maintain security and control affiliated fighters.- ‘People are scared’ -The nightclub incidents have raised fears of further attacks on Damascus’s nightlife scene.Hours before Monday’s shooting, a video circulated on social media showing security camera footage from last week’s attack on a nightclub in the same area.The footage, verified by AFP, shows gunmen entering the venue before beating fleeing men and women with their weapons.Authorities said on Sunday that those involved in the first incident had been arrested.In Damascus’s Old City, dozens of cafes and bars, many serving alcohol, have been operating largely as usual since Assad’s ousting.One bar patron, requesting anonymity due to the security situation, said bars emptied out or closed when clashes or security incidents occurred.Last week, a party featuring a young female vocalist ran into the early hours, with dozens of Syrians and foreigners dancing to Western music, an AFP correspondent said.But after Monday’s attack, one bar owner in the Old City, requesting anonymity, said they decided to close “for three days until we see what happens”.Customers including a wedding party have cancelled their reservations as “the mood is not right for partying,” the venue owner said.”People are scared.”

Allemagne : l’AfD contre-attaque après son classement comme parti “extrémiste”

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement “ extrémiste de droite ”, une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington à la veille de l’élection du chancelier Friedrich Merz.L’annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l’effet d’une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” : c’est ainsi que l’Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l’Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome comme la loi le lui permet selon le gouvernement, a justifié sa décision.Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l’AfD.Alice Weidel a ensuite dénoncé une “criminalisation de la liberté d’expression et d’une critique légitime de la politique d’immigration” de la part des services de renseignement, dont la décision est “politiquement instrumentalisée”.- Washington s’en mêle -L’affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l’administration Trump est prompte à dénoncer ce qu’elle perçoit comme des atteintes à la liberté d’expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.Le vice-président américain JD Vance a accusé l’Allemagne de reconstruire un “mur de Berlin”, tandis que le secrétaire d’Etat Marco Rubio a qualifié la décision de “tyrannie déguisée”, estimant que “l’Allemagne devrait inverser sa décision”.Les insinuations de Marco Rubio sont “sans fondement”, a réagi lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.La date de l’annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l’intronisation de Friedrich Merz, a à elle seule alimenté le débat dans le pays.Elle s’appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l’Intérieur.Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d’autres glanés jusqu’à une semaine avant la publication vendredi dernier. C’est ce qui pourrait avoir précipité l’annonce.Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à “l’incitation à la haine des étrangers ou à l’islamophobie” en son sein. Son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.- Interdire l’AfD? -Cette décision du Renseignement intérieur a aussi relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l’AfD, régulièrement alimenté par des élus.Cela fait un dossier chaud de plus à traiter pour Friedrich Merz, qui doit être élu chancelier par les députés mardi.”Ce sera la tâche du prochain gouvernement fédéral d’évaluer soigneusement ce rapport”, a-t-il souligné lundi, disant ne “vouloir donner personnellement aucune recommandation”.Il a cependant estimé qu’avec cette classification il lui était désormais “inconcevable” que des députés AfD soient élus à la présidence des commissions.Les avis sur l’opportunité d’une procédure en interdiction divergent au moment où l’AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement qui se présente en victime.

Allemagne : l’AfD contre-attaque après son classement comme parti “extrémiste”

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement “ extrémiste de droite ”, une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington à la veille de l’élection du chancelier Friedrich Merz.L’annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l’effet d’une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” : c’est ainsi que l’Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l’Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome comme la loi le lui permet selon le gouvernement, a justifié sa décision.Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l’AfD.Alice Weidel a ensuite dénoncé une “criminalisation de la liberté d’expression et d’une critique légitime de la politique d’immigration” de la part des services de renseignement, dont la décision est “politiquement instrumentalisée”.- Washington s’en mêle -L’affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l’administration Trump est prompte à dénoncer ce qu’elle perçoit comme des atteintes à la liberté d’expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.Le vice-président américain JD Vance a accusé l’Allemagne de reconstruire un “mur de Berlin”, tandis que le secrétaire d’Etat Marco Rubio a qualifié la décision de “tyrannie déguisée”, estimant que “l’Allemagne devrait inverser sa décision”.Les insinuations de Marco Rubio sont “sans fondement”, a réagi lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.La date de l’annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l’intronisation de Friedrich Merz, a à elle seule alimenté le débat dans le pays.Elle s’appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l’Intérieur.Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d’autres glanés jusqu’à une semaine avant la publication vendredi dernier. C’est ce qui pourrait avoir précipité l’annonce.Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à “l’incitation à la haine des étrangers ou à l’islamophobie” en son sein. Son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.- Interdire l’AfD? -Cette décision du Renseignement intérieur a aussi relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l’AfD, régulièrement alimenté par des élus.Cela fait un dossier chaud de plus à traiter pour Friedrich Merz, qui doit être élu chancelier par les députés mardi.”Ce sera la tâche du prochain gouvernement fédéral d’évaluer soigneusement ce rapport”, a-t-il souligné lundi, disant ne “vouloir donner personnellement aucune recommandation”.Il a cependant estimé qu’avec cette classification il lui était désormais “inconcevable” que des députés AfD soient élus à la présidence des commissions.Les avis sur l’opportunité d’une procédure en interdiction divergent au moment où l’AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement qui se présente en victime.

Les Britanniques célèbrent avec la famille royale les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale

 Avec un défilé militaire et une apparition de la famille royale au balcon, les Britanniques ont commencé à célébrer lundi dans l’émotion les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Les célébrations, prévues pour durer quatre jours, ont débuté par la lecture d’extraits d’un discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945. Un défilé militaire en fanfare a réuni plus de mille membres des forces armées britanniques. Onze militaires ukrainiens, invités en signe de soutien, ont aussi défilé derrière leur drapeau, ainsi qu’une cinquantaine de troupes de l’Otan.Entouré des principaux membres de la famille royale, le roi Charles III, soigné depuis quinze mois pour un cancer, a ensuite salué la foule depuis le balcon de Buckingham palace, d’où la famille a admiré le survol d’avions militaires, achevé par la patrouille acrobatique des Red Arrows laissant une trace tricolore dans le ciel.Le roi avait auparavant assisté au défilé avec notamment la reine Camilla, le prince William et son épouse Catherine, ainsi que leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis. Le Premier ministre Keir Starmer était aussi présent, avec une vingtaine d’anciens combattants pour beaucoup centenaires, reçus au palais dans l’après-midi pour  une “tea party”.Des milliers de personnes s’étaient massées sur le parcours du défilé, pavoisé de drapeaux britanniques. Certaines avaient passé la nuit sur place, pour ne rien rater de cette journée historique.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente”.”Ce n’est pas si souvent qu’on se souvient du courage d’une génération entière”, abonde Martin Rizcki, ému d’entendre les mots de Churchill.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.La famille royale participe à plusieurs événements commémoratifs d’ici jeudi, et après l’interview controversée du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.- dette de gratitude -Les Britanniques ont également été invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer, qui a servi le thé lors d’une petite fête organisée à l’extérieur de Downing Street. Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à 11H00 GMT, et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert prévu sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

Les Britanniques célèbrent avec la famille royale les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale

 Avec un défilé militaire et une apparition de la famille royale au balcon, les Britanniques ont commencé à célébrer lundi dans l’émotion les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Les célébrations, prévues pour durer quatre jours, ont débuté par la lecture d’extraits d’un discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945. Un défilé militaire en fanfare a réuni plus de mille membres des forces armées britanniques. Onze militaires ukrainiens, invités en signe de soutien, ont aussi défilé derrière leur drapeau, ainsi qu’une cinquantaine de troupes de l’Otan.Entouré des principaux membres de la famille royale, le roi Charles III, soigné depuis quinze mois pour un cancer, a ensuite salué la foule depuis le balcon de Buckingham palace, d’où la famille a admiré le survol d’avions militaires, achevé par la patrouille acrobatique des Red Arrows laissant une trace tricolore dans le ciel.Le roi avait auparavant assisté au défilé avec notamment la reine Camilla, le prince William et son épouse Catherine, ainsi que leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis. Le Premier ministre Keir Starmer était aussi présent, avec une vingtaine d’anciens combattants pour beaucoup centenaires, reçus au palais dans l’après-midi pour  une “tea party”.Des milliers de personnes s’étaient massées sur le parcours du défilé, pavoisé de drapeaux britanniques. Certaines avaient passé la nuit sur place, pour ne rien rater de cette journée historique.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente”.”Ce n’est pas si souvent qu’on se souvient du courage d’une génération entière”, abonde Martin Rizcki, ému d’entendre les mots de Churchill.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.La famille royale participe à plusieurs événements commémoratifs d’ici jeudi, et après l’interview controversée du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.- dette de gratitude -Les Britanniques ont également été invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer, qui a servi le thé lors d’une petite fête organisée à l’extérieur de Downing Street. Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à 11H00 GMT, et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert prévu sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.

C1: le PSG espère le retour d’Ousmane Dembélé pour faire mal à Arsenal

Sorti blessé lors de la victoire du Paris SG à Londres mardi dernier (1-0), Ousmane Dembélé a repris l’entraînement lundi et pourrait tenir sa place mercredi pour la demi-finale retour de Ligue des champions contre Arsenal (21h00).En début de soirée, Ousmane Dembélé figurait sur les photos de joueurs à l’entraînement postées sur les réseaux sociaux par le PSG. Sollicité pour davantage de précisions, le club n’a pas donné suite.Mais ce retour en séance collective est de très bon augure pour la participation d’Ousmane Dembélé au match de mercredi soir, à l’issue duquel le PSG espère se qualifier pour la finale de Ligue des champions.Dembélé n’était pas du voyage à Strasbourg samedi en Ligue 1 (défaite 2-1) et fait l’objet de toute l’attention du staff médical parisien.Mardi dernier, sa sortie à la 70e minute de la demi-finale aller avait été aussi soudaine qu’incomprise, alors que le PSG tentait de tenir le score après son but d’une reprise habile dès la 4e minute.Sur le visage du Parisien, le mélange de grimaces et de demi-sourires n’annonçait pas de grosse blessure synonyme d’absence longue durée.Le “doute” sur sa participation au retour, évoqué par l’entraîneur Luis Enrique, a rapidement été tempéré. “J’ai senti un truc mais ça va”, avait lâché Dembélé lui-même en montant dans le bus à Londres. Un communiqué du club vendredi annonçait le diagnostic: “étirement musculaire des ischio-jambiers”, et se voulait rassurant: “Sa situation évolue favorablement.”- Intenable -Contrairement aux années précédentes, lorsque le club à l’approche des échéances du printemps tremblait au moindre pépin physique d’un Neymar ou d’un Marco Verratti, la sérénité domine depuis le retour de Londres. Le club vise pourtant, mercredi, l’accession à la finale d’une compétition qui l’obsède depuis le rachat par le Qatar en 2011.Le résultat obtenu à l’Emirates Stadium, excellent au regard de la défaite sèche concédée sur la même pelouse le 1er octobre en phase de ligue (2-0), et plus globalement une deuxième moitié de saison euphorique avec notamment l’élimination de Liverpool en huitièmes de finale, expliquent cette tranquillité.Et pourtant, malgré les dires d’un Luis Enrique toujours soucieux de célébrer l’équipe plutôt qu’une individualité, le PSG dépend en partie du rendement de Dembélé, longtemps intenable en 2025.L’ailier a inscrit 28 buts depuis son replacement en numéro 9 par Luis Enrique, en décembre. Aucun attaquant n’a fait mieux en Europe sur la même période, d’autant qu’en comptant les passes décisives, Dembélé atteint cette saison les 45 gestes décisifs avec le PSG. A sa panoplie de dribbleur et passeur, Ousmane Dembélé a ajouté un instinct de buteur qui a surpassé toutes les attentes.Et contre Arsenal à l’Emirates, au-delà de son but, il y a eu les efforts incessants au pressing ou les décrochages depuis la pointe pour construire le jeu.- Quelles alternatives ? -Même remis, Ousmane Dembélé pourra-t-il être titulaire? La question est d’autant plus pressante que les alternatives ne sont pas bien convaincantes. Aucun joueur n’a excellé comme lui à ce poste de “faux neuf” prôné par Luis Enrique. Gonçalo Ramos a davantage un profil d’avant-centre à l’ancienne, qui joue en une ou deux touches.Bradley Barcola, remisé sur le banc depuis l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia cet hiver et la montée en puissance de Désiré Doué, est surtout un bon ailier, comme il l’a montré à Strasbourg samedi avec son but sur un déboulé côté gauche. Il n’a quasi aucune référence au poste de neuf. Doué ou Lee Kang-in enfin n’ont pas non plus convaincu dans ce registre.Plus généralement, le PSG espère retrouver celui qui est devenu son leader cette saison après le départ de Kylian Mbappé. Ousmane Dembélé avait annoncé son intention de prendre de nouvelles responsabilités, et il a jusque-là joint le geste à la parole. Et encore mercredi?

Le ministère de l’Education au coeur d’une nouvelle polémique sur Stanislas

En plein scandale Bétharram, le dossier Stanislas resurgit pour l’Education nationale, accusée d’avoir minimisé homophobie et autres dérives constatées dans cet établissement élitiste par une mission d’inspection, ce dont la rue de Grenelle se défend.Une ex-lycéenne qui dénonçait une discrimination dans son exclusion en juin 2022 de l’établissement privé du VIe arrondissement de Paris, a déposé plainte vendredi pour faux visant les conclusions possiblement “édulcorées” du rapport d’inspection, a appris l’AFP lundi.Pauline (prénom modifié), scolarisée entre 2013 et 2022 à Stanislas, avait déposé une première plainte en juillet dernier, accusant trois anciens responsables de Stanislas dont son ancien directeur de l’avoir exclue pour avoir manifesté son opposition à de “nombreux propos homophobes, sexistes et racistes du personnel dirigeant de l’établissement”.A l’origine de sa nouvelle plainte: des révélations sur un rapport de l’Inspection générale de l’Education (IGESR) de juillet 2023 sur Stanislas, qui avait été dévoilé par Mediapart en janvier 2024, en pleine polémique sur la scolarisation des enfants de l’ex-ministre de l’Education Amélie Oudéa-Castéra dans cet établissement privé catholique.Ce rapport dévoilait des “dérives” dans cet établissement. Il relevait notamment des “comportements qui entretiennent les stéréotypes de sexe”, et une “place des garçons et une culture de la non-mixité qui peuvent favoriser un climat propice à l’homophobie”. Il rapportait aussi l’histoire de Pauline, exclue après un conflit avec un préfet (responsable de niveau) qui lui aurait notamment demandé de “ne plus porter un pull LGBT” (multicolore).Ce rapport est revenu au coeur de l’actualité la semaine dernière. La commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires a annoncé qu’elle allait auditionner les inspecteurs responsables de l’enquête, après la réception d’un courrier de l’un d’entre eux. Cette inspectrice apporterait des éléments “qui prouvent que le rapport a été plutôt édulcoré par rapport aux témoignages recueillis”, notamment concernant l’homophobie et le racisme, a indiqué la présidente de la commission, la députée Fatiha Keloua Hachi.- “valeur juridique” du courrier -La commission d’enquête a reçu vendredi un nouveau courrier comparable d’une deuxième inspectrice, a-t-elle indiqué dimanche à l’AFP, confirmant une information du Monde. Selon Le Monde, les deux inspectrices assurent qu’une phrase qui ne leur a pas été montrée a été ajoutée au courrier de mission conclusif résumant le rapport, qui contribue à “dédouaner” Stanislas: “Au terme de la mission, l’équipe ne confirme pas les faits d’homophobie, de sexisme, et d’autoritarisme”.Ce “courrier de transmission” accompagnant le rapport est au coeur des spéculations sur une édulcoration volontaire par des hauts fonctionnaires de l’Education nationale des faits constatés à Stanislas.Selon la plainte de Pauline, ces “conclusions modifiées” du rapport ont “remis en cause sa parole” et ont “a minima ralenti la manifestation de la vérité” sur les faits dénoncés dans sa plainte.De son côté, l’inspection générale a assuré lundi à l’AFP n’avoir fait “aucune modification” du rapport “après sa validation collégiale”, pour en retirer ou atténuer des accusations d’homophobie, racisme ou sexisme.Concernant le “courrier de transmission”, l’inspection indique qu’il a été “rédigé sous la responsabilité du chef de service et a pour unique objet de présenter une synthèse des conclusions du rapport”, mais n’a aucune “valeur juridique”.Pour l’avocat de Pauline, Me Vincent Brengarth, cette défense n’est “pas pertinente”, car ce courrier peut toujours avoir une “valeur probatoire”.”Est ce qu’il y a eu une altération ou a minima une +édulcoration+ des conclusions du rapport, telles que voulues par les inspecteurs, dans un but politique de protéger cet établissement?”, ajoute-t-il. “Si tel était le cas, en plus de potentiellement constituer un faux en écriture publique, cela serait aussi une atteinte au principe d’indépendance des inspecteurs”.Lors de son audition fin mars par la commission parlementaire, l’ex-cheffe de l’IGESR Caroline Pascal, auteure du “courrier de transmission”, et aujourd’hui Directrice générale de l’enseignement scolaire (Dgesco), soit N°2 du ministère, avait affirmé que les inspecteurs généraux avaient “entendu une centaine de témoins” lors de cette enquête et qu’ils “n’avaient pas repéré d’homophobie systémique”.

Pakistan conducts second missile test, India readies civil defence drills

Pakistan conducted a second missile test and India ordered civil defence drills in an escalating stand-off over contested Kashmir that the UN said on Monday has brought the two nations to the brink of war.New Delhi blames Islamabad for backing an attack on tourists last month — the deadliest against civilians on the Indian-administered side of the Himalayan territory for years — sparking a series of heated threats and diplomatic tit-for-tat measures.Pakistan rejects the accusations, and the two sides have exchanged nightly gunfire since April 24 along the de facto border in Kashmir, the militarised Line of Control, according to the Indian army.UN chief Antonio Guterres on Monday said relations between Pakistan and India had reached a “boiling point”, warning that “now is the time for maximum restraint and stepping back from the brink” of war.The Pakistani military said Monday it had tested a surface-to-surface missile with a range of 120 kilometres (75 miles), a launch “aimed at ensuring the operational readiness of troops”.The missile test comes as Iran’s top diplomat Abbas Araghchi was in Islamabad for talks with Prime Minister Shehbaz Sharif on Monday, ahead of a visit to India on Thursday.Tehran has offered to mediate between the two nuclear-armed neighbours, and Araghchi will be the first senior foreign diplomat to visit both countries since the April 22 attack sent relations into a tailspin.”We will spare no effort to help de-escalate the situation between the two countries,” Iranian foreign ministry spokesperson Esmaeil Baqaei said.Pakistan announced a previous test on Saturday of a surface-to-surface missile with a range of 450 kilometres — about the distance from the Pakistan border to New Delhi.It has not said where either of the tests took place.Sharif, who cancelled a visit to Malaysia scheduled for Friday, said the launch “clearly shows that Pakistan’s defence is in strong hands”.Indian information ministry officials said that several civil defence “mock drills” would take place on Wednesday, preparing people to “protect themselves in the event of a hostile attack”.- Calls to de-escalate tensions -Muslim-majority Kashmir, a region of around 15 million people, is divided between Pakistan and India but claimed in full by both.Rebels in the Indian-run area have waged an insurgency since 1989, seeking independence or a merger with Pakistan.India regularly blames its neighbour for backing gunmen behind the insurgency.Hindu nationalist Indian Prime Minister Narendra Modi has said India will “identify, track and punish every terrorist and their backer” who carried out the attack at Pahalgam last month, and will “pursue them to the ends of the Earth.”Pakistan’s government has denied any involvement in the shooting and vowed that “any act of aggression will be met with a decisive response”.No group has claimed responsibility for the April 22 killing of 26 mainly Hindu men in the tourist hotspot of Pahalgam, but Indian police are seeking at least two Pakistani citizens they say are among the alleged gunmen.International pressure has been piled on both New Delhi and Islamabad, who have fought several wars over the disputed Kashmir region.US Vice President JD Vance has called on India to respond to the attack in a way “that doesn’t lead to a broader regional conflict”.Vance also urged Pakistan to “make sure that the terrorists sometimes operating in their territory are hunted down and dealt with”.Russia’s Kremlin spokesperson Dmitry Peskov told reporters on Monday that Moscow was “following with great concern the atmosphere that has developed on the border”, calling for both nations to “reduce tensions”.In Indian-run Kashmir, a vast manhunt seeking the gunmen continues across the territory, while those living along the frontier are moving further away — or cleaning out bunkers fearing conflict.On the Pakistani side, emergency drills have been carried out on playing fields, residents have been told to stock up on food and medicine, and religious schools have closed.burs-ecl-pjm/dhw