Frappes américaines au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien

Les Houthis ont accusé les Etats-Unis d’avoir mené lundi de nouvelles frappes sur Sanaa, la capitale du Yémen, au lendemain d’un tir de missile sur le principal aéroport d’Israël revendiqué par les rebelles yéménites.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, selon l’armée israélienne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de riposter contre les Houthis et contre l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche.Les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé lundi avant l’aube Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent de larges pans du Yémen.Seize personnes ont été blessées, a déclaré l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé. La télévision des rebelles, Al-Masirah, a annoncé plus tard que trois autres frappes avaient visé Sanaa et sept autres le gouvernorat d’Al-Jawf, dans le nord.- Attaque inédite -Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 kilomètres du Yémen, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen.Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion, qu’ils ont affirmé avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Les rebelles ont affirmé qu’ils “s’efforceront d’imposer un blocus aérien total à l’ennemi israélien en frappant de manière répétée les aéroports (…) plus particulièrement l’aéroport Ben Gourion”.Le trafic aérien a été brièvement interrompu dimanche sur cet aéroport.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours ont fait état de six blessés légers.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi avoir aidé les Houthis pour cette attaque, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon le ministère des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé lundi Israël de vouloir entraîner les Etats-Unis dans une “catastrophe” au Moyen-Orient. “Le soutien MORTEL au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n’ont RIEN apporté au peuple américain”, a estimé M. Araghchi sur X, mettant en garde contre “TOUTE erreur à l’encontre de l’Iran”.Le cabinet de sécurité israélien a approuvé une extension des opérations militaires visant à la “conquête” de la bande de Gaza, a déclaré lundi une source officielle, après la mobilisation de dizaines de milliers de réservistes.L’objectif affiché par le gouvernement est toujours de “vaincre” le Hamas, qui a déclenché la guerre avec son attaque sans précédent du 7 octobre 2023, et de “ramener les otages” enlevés ce jour-là.

Frappes américaines au Yémen après un tir sur le principal aéroport israélien

Les Houthis ont accusé les Etats-Unis d’avoir mené lundi de nouvelles frappes sur Sanaa, la capitale du Yémen, au lendemain d’un tir de missile sur le principal aéroport d’Israël revendiqué par les rebelles yéménites.C’est la première fois qu’un missile tiré par les Houthis frappe directement à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, selon l’armée israélienne. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a promis de riposter contre les Houthis et contre l’Iran, leur allié.Principal soutien d’Israël, les Etats-Unis ont intensifié leurs attaques contre les Houthis depuis le retour de Donald Trump en janvier à la Maison Blanche.Les rebelles yéménites ont affirmé qu’une dizaine de frappes américaines avaient visé lundi avant l’aube Sanaa, aux mains des Houthis qui contrôlent de larges pans du Yémen.Seize personnes ont été blessées, a déclaré l’agence de presse des rebelles, Saba, en citant leur ministère de la Santé. La télévision des rebelles, Al-Masirah, a annoncé plus tard que trois autres frappes avaient visé Sanaa et sept autres le gouvernorat d’Al-Jawf, dans le nord.- Attaque inédite -Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël, situé à plus de 1.800 kilomètres du Yémen, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.La quasi-totalité des tirs ont été interceptés par l’armée israélienne.Ils ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen.Les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, avaient commencé en janvier 2024 à frapper les positions des Houthis pour les contraindre à cesser leurs tirs contre les navires.Dimanche, les Houthis ont revendiqué une attaque inédite contre l’aéroport Ben Gourion, qu’ils ont affirmé avoir visé “avec un missile balistique hypersonique qui a atteint sa cible avec succès”.Les rebelles ont affirmé qu’ils “s’efforceront d’imposer un blocus aérien total à l’ennemi israélien en frappant de manière répétée les aéroports (…) plus particulièrement l’aéroport Ben Gourion”.Le trafic aérien a été brièvement interrompu dimanche sur cet aéroport.Selon un photographe de l’AFP, le missile est tombé dans une zone plantée d’arbres à côté d’une bretelle d’accès aux parkings du terminal 3. Les secours ont fait état de six blessés légers.- “Beaucoup de boums” -Benjamin Netanyahu a promis de riposter à cette attaque, alors qu’Israël a mené ces derniers mois plusieurs frappes contre des cibles stratégiques des Houthis au Yémen. “Nous avons agi contre eux par le passé et nous agirons dans l’avenir mais je ne peux pas détailler (…) ça ne se passera pas en +un seul boum+ mais il y aura +beaucoup de boums+”, a-t-il averti.”Les attaques des Houthis émanent de l’Iran. Israël répondra à (cette) attaque des Houthis (…) en temps voulu et en un lieu choisi par nous, à leurs maîtres terroristes iraniens”, a-t-il ajouté.L’Iran a nié lundi avoir aidé les Houthis pour cette attaque, déclarant que “l’action des Yéménites en faveur du peuple palestinien était une décision indépendante menée en solidarité” avec les Palestiniens, selon le ministère des Affaires étrangères. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé lundi Israël de vouloir entraîner les Etats-Unis dans une “catastrophe” au Moyen-Orient. “Le soutien MORTEL au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n’ont RIEN apporté au peuple américain”, a estimé M. Araghchi sur X, mettant en garde contre “TOUTE erreur à l’encontre de l’Iran”.Le cabinet de sécurité israélien a approuvé une extension des opérations militaires visant à la “conquête” de la bande de Gaza, a déclaré lundi une source officielle, après la mobilisation de dizaines de milliers de réservistes.L’objectif affiché par le gouvernement est toujours de “vaincre” le Hamas, qui a déclenché la guerre avec son attaque sans précédent du 7 octobre 2023, et de “ramener les otages” enlevés ce jour-là.

Jury selection begins in Sean ‘Diddy’ Combs sex crimes trial

Jury selection was underway Monday in New York in the blockbuster federal sex trafficking trial of music mogul Sean “Diddy” Combs, who stands accused of years of harrowing abuse.Combs, 55, has pleaded not guilty on all counts, insisting that any sex acts were consensual, but prosecutors say for years he coerced victims into drug-fueled sex parties using threats and violence.”Come on up, don’t be shy,” judge Arun Subramanian said as the first batch of prospective panelists entered.Jurors were given a supplementary 14-part questionnaire about their ability to fairly hear evidence from hip-hop artists, sex workers, and people involved in the use and distribution of drugs.They had already undertaken an exhaustive questionnaire on their ability to serve before arrival.Combs faces one charge of racketeering conspiracy, the federal statute known by its acronym RICO that was once primarily used to target the mafia but in recent years has been wielded in cases of sexual abuse, including against the fallen R&B star R. Kelly.It allows government attorneys to project a long view of criminal activity rather than prosecuting isolated sex crimes.If convicted, the one-time rap producer and global superstar, who is often credited for his role in ushering hip-hop into the mainstream, could spend the rest of his life in prison.Over the decades, Combs — who has gone by various stage names including Puff Daddy and P. Diddy — amassed enormous wealth for his work in music but also his ventures in the liquor industry.He was arrested by federal agents in New York in September 2024 and denied bail multiple times. Combs is being held at Brooklyn’s notorious Metropolitan Detention Center, a facility plagued by complaints of vermin and decay as well as violence.Combs has appeared in pre-trial hearings looking remarkably aged, his once jet-black, styled coif now overgrown and gray.The jury selection start date is notably the first Monday in May — which annually marks New York’s Met Gala, a glittering celebrity charity bash where Combs was once a red carpet mainstay.Just two years ago, he posed for the cameras at that event uptown — but on Monday, he will be downtown as the panel of citizens tasked with determining his fate face a barrage of questions from lawyers on both sides.- ‘Freak-offs’ -Core to the case is Combs’s relationship with his former girlfriend, the singer Casandra “Cassie” Ventura, who is expected to be a key trial witness.A disturbing surveillance video from 2016, which was widely broadcast by CNN last year, shows Combs physically assaulting Ventura at a hotel.On Monday one prospective juror was struck out for cause by the judge after describing the video as potentially “damning.”It is unclear how much of the CNN video will be shown to jurors as evidence — the footage’s quality has been a sticking point between the opposing legal teams — but Judge Subramanian has ruled that at least some of it will be admissible.Prosecutors say that encounter occurred following one of the “freak-offs” they argue were a feature of his pattern of abuse.The so-called “freak-offs” were coercive, drug-fueled sexual marathons including sex workers that were sometimes filmed, according to the indictment.- ‘Perfect storm’ -In 2023 Ventura filed a civil suit alleging Combs subjected her to more than a decade of coercion by physical force and drugs as well as a 2018 rape.It was quickly settled out of court, but a string of similarly lurid sexual assault claims against the Grammy winner from both women and men followed.Industry watchers are monitoring Combs’s case as a potential inflection point in the music world which, beyond the case of Kelly, has largely evaded the #MeToo reckoning that has rocked Hollywood.Caroline Heldman — co-founder of the Sound Off Coalition, which is focused on sexual violence in music — said Combs’s case is a flashpoint of a broader pattern of industry tolerance and cover-up of abuse.”In the music industry, I think it’s the perfect storm of what celebrity does to people and what power does to people. It gives them an empathy deficit where the rules don’t apply to them,” she said.Opening statements are tentatively scheduled for May 12. The proceedings will last an estimated eight to 10 weeks.

ICJ throws out Sudan genocide case against UAE

The top United Nations court on Monday threw out Sudan’s case against the United Arab Emirates over alleged complicity in genocide during the brutal Sudanese civil war.Sudan had taken the UAE to the International Court of Justice over its alleged support for the paramilitary Rapid Support Forces (RSF), saying it was contributing to a genocide — accusations denied by the Emiratis.But the ICJ said it “manifestly lacked” jurisdiction to rule on the case and threw out it out.When the UAE signed up to the UN’s Genocide Convention in 2005, it entered a “reservation” to a key clause that allows countries to sue others at the ICJ over disputes.This reservation meant the ICJ did not have the power to intervene in the case.A UAE official hailed the judges’ ruling.”This decision is a clear and decisive affirmation of the fact that this case was utterly baseless,” Reem Ketait, deputy assistant minister for political affairs at the UAE foreign ministry, said in a statement to AFP.Before the ruling, Ketait had accused Sudan of lodging the case in a “cynical attempt to divert attention from their own brutal record of atrocities against Sudanese civilians”.Since April 2023, Sudan has been torn apart by a power struggle between army chief Abdel Fattah al-Burhan and the commander of the paramilitary Rapid Support Forces (RSF), Mohamed Hamdan Daglo.The war has triggered what aid agencies call the world’s largest displacement, and hunger crises. Famine has officially hit five areas across Sudan, according to a UN-backed assessment.The North Darfur region has been a particular battleground, with at least 542 civilians killed in the past three weeks, according to the United Nations.The ICJ said it was “deeply concerned about the unfolding human tragedy in Sudan that forms the backdrop to the present dispute”.”The violent conflict has a devastating effect, resulting in untold loss of life and suffering, in particular in West Darfur,” the court added.As the court found that it lacked jurisdiction to go forward with Sudan’s legal action, it did not rule on the fundamental merits of the case.The court noted that: “Whether or not states have accepted the jurisdiction of the court… they are required to comply with their obligations (to the Genocide Convention).”Countries also “remain responsible for acts attributable to them which are contrary to their international obligations”.A handful of pro-Sudan protesters staged a demonstration outside the Peace Palace, the seat of the ICJ in The Hague, shouting and brandishing banners including one that read “UAE kills Sudan”.”We feel completely disappointed… We only ask for justice,” said one protester, Hisham Fadl Akasha, a 57-year-old engineer.The Raoul Wallenberg Centre for Human Rights (RWCHR), based in Montreal, called the ICJ’s decision “a travesty”.”Today, one can only feel shocked -– if not betrayed -– by the ongoing level of indifference and impunity in the face of another genocide that is being effectively silenced and sanitised,” RWCHR founder Irwin Cotler said in a statement.- ‘Reparations’ demanded -During hearings on the case last month, Sudan’s acting justice minister Muawia Osman told the court the “ongoing genocide would not be possible without UAE complicity, including the shipment of arms to the RSF”.”The direct logistical and other support that the UAE has provided and continues to provide to the RSF has been and continues to be the primary driving force behind the genocide now taking place, including killing, rape, forced displacement and looting,” said Osman.Khartoum had urged the ICJ judges to force the UAE to stop its alleged support for the RSF and make “full reparations”, including compensation to victims of the war.While the ICJ has rejected Sudan’s case, the bloody conflict in Sudan shows no sign of easing.On Sunday, the RSF struck Port Sudan, the army said, in the first attack on the seat of the army-aligned government during the country’s two-year war.

ICJ throws out Sudan genocide case against UAEMon, 05 May 2025 16:39:28 GMT

The top United Nations court on Monday threw out Sudan’s case against the United Arab Emirates over alleged complicity in genocide during the brutal Sudanese civil war.Sudan had taken the UAE to the International Court of Justice over its alleged support for the paramilitary Rapid Support Forces (RSF), saying it was contributing to a genocide …

ICJ throws out Sudan genocide case against UAEMon, 05 May 2025 16:39:28 GMT Read More »

Damascus club shooting sparks fears of restriction on freedoms

A deadly shooting Monday at a Damascus club, days after another attack on the capital’s nightlife, has sparked fears, adding to concerns that personal freedoms may be restricted under Syria’s Islamist authorities.Since the fall of longtime ruler Bashar al-Assad in December, the international community has been pressing the new authorities to respect personal freedoms, protect minorities and include all components of society in its transition.The perpetrators of Monday’s shooting at the Karawan nightclub or the motives were unknown. Authorities have announced arrests after an incident at a nearby venue last week, without identifying the suspects.The Syrian Observatory for Human Rights monitor said gunmen attacked Karawan “with automatic weapons and opened fire, killing a woman and wounding others”.Damascus Governor Maher Marwan confirmed “the death of a young woman”, condemning the incident and vowing to “hold those who disrupt the city’s security to account”.Karawan is located in a commercial area in the heart of Damascus, where many licensed nightclubs and bars have been operating for decades.Aram, 33, who works for a non-government organisation in Damascus, said partying was normally “my way to unwind and escape life’s pressures”.But “from now on, I’ll be careful… It’s not worth the risk,” he told AFP, declining to provide his surname.- ‘Chaos’ -A witness, requesting anonymity for security reasons, said he “heard gunfire at dawn” from the club, which is located on the ground floor of a building also home to offices.He told AFP that he “did not dare to enter the club until some time after the firing stopped”.Inside, “I saw a woman’s body, blood stains on the ground, and chaos after the shooting,” he said.A resident of the street said security forces had been monitoring the venue from a vehicle for days.Syria’s new authorities have sought to reassure the population and the international community that the jihadist origins of the forces who toppled Assad are confined to the past, and to present a governance model of openness and flexibility.But sectarian massacres on the Mediterranean coast in March saw security forces and allied groups kill more than 1,700 civilians, mostly Alawites, according to the Observatory, while deadly sectarian clashes last week involving the Druze minority killed around 120.The bloodshed has raised questions over whether the authorities, who must contend with pressures from radical Islamists within their ranks, can effectively maintain security and control affiliated fighters.- ‘People are scared’ -The nightclub incidents have raised fears of further attacks on Damascus’s nightlife scene.Hours before Monday’s shooting, a video circulated on social media showing security camera footage from last week’s attack on a nightclub in the same area.The footage, verified by AFP, shows gunmen entering the venue before beating fleeing men and women with their weapons.Authorities said on Sunday that those involved in the first incident had been arrested.In Damascus’s Old City, dozens of cafes and bars, many serving alcohol, have been operating largely as usual since Assad’s ousting.One bar patron, requesting anonymity due to the security situation, said bars emptied out or closed when clashes or security incidents occurred.Last week, a party featuring a young female vocalist ran into the early hours, with dozens of Syrians and foreigners dancing to Western music, an AFP correspondent said.But after Monday’s attack, one bar owner in the Old City, requesting anonymity, said they decided to close “for three days until we see what happens”.Customers including a wedding party have cancelled their reservations as “the mood is not right for partying,” the venue owner said.”People are scared.”

Allemagne : l’AfD contre-attaque après son classement comme parti “extrémiste”

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement “ extrémiste de droite ”, une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington à la veille de l’élection du chancelier Friedrich Merz.L’annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l’effet d’une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” : c’est ainsi que l’Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l’Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome comme la loi le lui permet selon le gouvernement, a justifié sa décision.Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l’AfD.Alice Weidel a ensuite dénoncé une “criminalisation de la liberté d’expression et d’une critique légitime de la politique d’immigration” de la part des services de renseignement, dont la décision est “politiquement instrumentalisée”.- Washington s’en mêle -L’affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l’administration Trump est prompte à dénoncer ce qu’elle perçoit comme des atteintes à la liberté d’expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.Le vice-président américain JD Vance a accusé l’Allemagne de reconstruire un “mur de Berlin”, tandis que le secrétaire d’Etat Marco Rubio a qualifié la décision de “tyrannie déguisée”, estimant que “l’Allemagne devrait inverser sa décision”.Les insinuations de Marco Rubio sont “sans fondement”, a réagi lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.La date de l’annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l’intronisation de Friedrich Merz, a à elle seule alimenté le débat dans le pays.Elle s’appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l’Intérieur.Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d’autres glanés jusqu’à une semaine avant la publication vendredi dernier. C’est ce qui pourrait avoir précipité l’annonce.Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à “l’incitation à la haine des étrangers ou à l’islamophobie” en son sein. Son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.- Interdire l’AfD? -Cette décision du Renseignement intérieur a aussi relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l’AfD, régulièrement alimenté par des élus.Cela fait un dossier chaud de plus à traiter pour Friedrich Merz, qui doit être élu chancelier par les députés mardi.”Ce sera la tâche du prochain gouvernement fédéral d’évaluer soigneusement ce rapport”, a-t-il souligné lundi, disant ne “vouloir donner personnellement aucune recommandation”.Il a cependant estimé qu’avec cette classification il lui était désormais “inconcevable” que des députés AfD soient élus à la présidence des commissions.Les avis sur l’opportunité d’une procédure en interdiction divergent au moment où l’AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement qui se présente en victime.

Allemagne : l’AfD contre-attaque après son classement comme parti “extrémiste”

Le parti Alternative pour l’Allemagne (AfD), en tête de récents sondages, a lancé lundi une action en justice contre son classement par les autorités comme mouvement “ extrémiste de droite ”, une affaire qui tend les relations entre Berlin et Washington à la veille de l’élection du chancelier Friedrich Merz.L’annonce vendredi de cette classification par les services du Renseignement intérieur a fait l’effet d’une bombe, en pleine transition politique dans la première économie européenne.L’idéologie de l’AfD “dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine”, ce qui n’est “pas compatible avec l’ordre démocratique” : c’est ainsi que l’Office de protection de la Constitution, lié au ministère de l’Intérieur mais qui en la matière a agi de manière autonome comme la loi le lui permet selon le gouvernement, a justifié sa décision.Les co-présidents du parti, Alice Weidel et Tino Chrupalla, ont engagé lundi un recours devant le tribunal administratif de Cologne, a indiqué un porte-parole de l’AfD.Alice Weidel a ensuite dénoncé une “criminalisation de la liberté d’expression et d’une critique légitime de la politique d’immigration” de la part des services de renseignement, dont la décision est “politiquement instrumentalisée”.- Washington s’en mêle -L’affaire a suscité des réactions vives y compris aux Etats-Unis, où l’administration Trump est prompte à dénoncer ce qu’elle perçoit comme des atteintes à la liberté d’expression en Europe visant les partis qui lui sont idéologiquement proches.Le vice-président américain JD Vance a accusé l’Allemagne de reconstruire un “mur de Berlin”, tandis que le secrétaire d’Etat Marco Rubio a qualifié la décision de “tyrannie déguisée”, estimant que “l’Allemagne devrait inverser sa décision”.Les insinuations de Marco Rubio sont “sans fondement”, a réagi lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer.La date de l’annonce de la décision du Renseignement intérieur, à quelques jours de l’intronisation de Friedrich Merz, a à elle seule alimenté le débat dans le pays.Elle s’appuie sur un rapport interne du Renseignement, qui a vocation à rester confidentiel, réalisé sur plusieurs années, a fait valoir lundi un porte-parole du ministère de l’Intérieur.Le document intègre des éléments recueillis notamment pendant la campagne des législatives anticipées de février, et d’autres glanés jusqu’à une semaine avant la publication vendredi dernier. C’est ce qui pourrait avoir précipité l’annonce.Grâce à cette classification, les autorités sont désormais habilitées à intensifier leur surveillance policière du parti, y compris en interceptant, si nécessaire, les communications privées de ses dirigeants.Dans sa requête déposée lundi, le parti AfD rejette toute accusation liée à “l’incitation à la haine des étrangers ou à l’islamophobie” en son sein. Son aile la plus radicale est régulièrement accusée de proximité avec la mouvance néo-nazie et de révisionnisme historique sur les crimes du IIIème Reich.- Interdire l’AfD? -Cette décision du Renseignement intérieur a aussi relancé le débat sur une éventuelle interdiction de l’AfD, régulièrement alimenté par des élus.Cela fait un dossier chaud de plus à traiter pour Friedrich Merz, qui doit être élu chancelier par les députés mardi.”Ce sera la tâche du prochain gouvernement fédéral d’évaluer soigneusement ce rapport”, a-t-il souligné lundi, disant ne “vouloir donner personnellement aucune recommandation”.Il a cependant estimé qu’avec cette classification il lui était désormais “inconcevable” que des députés AfD soient élus à la présidence des commissions.Les avis sur l’opportunité d’une procédure en interdiction divergent au moment où l’AfD est en plein essor. Juridiquement les obstacles pour faire valider une telle décision par la Cour constitutionnelle sont très élevés et, politiquement, elle pourrait accroître encore la popularité du mouvement qui se présente en victime.

Les Britanniques célèbrent avec la famille royale les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale

 Avec un défilé militaire et une apparition de la famille royale au balcon, les Britanniques ont commencé à célébrer lundi dans l’émotion les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe.Les célébrations, prévues pour durer quatre jours, ont débuté par la lecture d’extraits d’un discours du Premier ministre Winston Churchill le 8 Mai 1945. Un défilé militaire en fanfare a réuni plus de mille membres des forces armées britanniques. Onze militaires ukrainiens, invités en signe de soutien, ont aussi défilé derrière leur drapeau, ainsi qu’une cinquantaine de troupes de l’Otan.Entouré des principaux membres de la famille royale, le roi Charles III, soigné depuis quinze mois pour un cancer, a ensuite salué la foule depuis le balcon de Buckingham palace, d’où la famille a admiré le survol d’avions militaires, achevé par la patrouille acrobatique des Red Arrows laissant une trace tricolore dans le ciel.Le roi avait auparavant assisté au défilé avec notamment la reine Camilla, le prince William et son épouse Catherine, ainsi que leurs trois enfants, George, Charlotte et Louis. Le Premier ministre Keir Starmer était aussi présent, avec une vingtaine d’anciens combattants pour beaucoup centenaires, reçus au palais dans l’après-midi pour  une “tea party”.Des milliers de personnes s’étaient massées sur le parcours du défilé, pavoisé de drapeaux britanniques. Certaines avaient passé la nuit sur place, pour ne rien rater de cette journée historique.”C’est un impératif moral d’être ici, surtout en cette période de guerre”, confie à l’AFP Patrick Beacon, 76 ans, venu avec son épouse Catherine de Coventry (centre). “C’est tellement émouvant d’être là aujourd’hui, 80 ans de paix et de sérénité, je ne sais pas si nous mesurons ce que cela représente”.”Ce n’est pas si souvent qu’on se souvient du courage d’une génération entière”, abonde Martin Rizcki, ému d’entendre les mots de Churchill.Dans une Europe inquiète, sur fond de guerre en Ukraine, “la paix ne doit jamais être considérée comme acquise”, avait déclaré le 9 avril le roi Charles III, devant le Parlement italien, en évoquant “les échos d’une époque dont nous espérions ardemment qu’elle ait été reléguée au passé”.La famille royale participe à plusieurs événements commémoratifs d’ici jeudi, et après l’interview controversée du prince Harry vendredi à la BBC, le palais a fait savoir qu’il espérait que “rien n’empêchera de célébrer avec enthousiasme cette précieuse victoire et ces âmes courageuses(…)”.Le 8 mai 1945, c’est du même balcon de Buckingham palace que le roi George VI et la reine Elizabeth, encadrant Winston Churchill, avaient salué avec leurs filles Elizabeth et Margaret des dizaines de milliers de Londoniens célébrant ce que Churchill avait appelé le “jour de la victoire en Europe” (Victory in Europe Day, VE Day). En soirée, les deux princesses de 19 et 14 ans avaient été autorisées à sortir du palais pour se joindre incognito à la foule en liesse, pour une nuit qu’Elizabeth devenue reine décrira 40 ans plus tard comme “l’une des nuits les plus mémorables de ma vie”.- dette de gratitude -Les Britanniques ont également été invités à participer à des centaines de fêtes, pique-niques, expositions et commémorations partout dans le pays.”Nous avons une dette de gratitude envers ceux prêts à faire le sacrifice ultime pour notre pays”, a souligné le Premier ministre Keir Starmer, qui a servi le thé lors d’une petite fête organisée à l’extérieur de Downing Street. Mardi, la reine Camilla ira admirer à la Tour de Londres une installation de quelque 30.000 coquelicots en céramique, symboles des victimes des guerres, et de nombreux bâtiments dont le palais de Westminster seront illuminés le soir tombé.Les célébrations se termineront jeudi par une minute nationale de silence à 11H00 GMT, et un service d’action de grâce à l’abbaye de Westminster en présence de la famille royale, avant un concert prévu sur la grande place de Horse Guards Parade à Londres.Les pubs ont été autorisés à fermer deux heures plus tard dans le cadre de ces célébrations. Même si les jeunes générations y sont plus indifférentes, elles sont d’autant plus importantes que “c’est probablement la dernière occasion où il y aura encore des survivants” de cette époque, estime l’historien et spécialiste de la monarchie Robert Hazell, de l’University College London.