En prison, tenter d’échapper à la chaleur face à la canicule

Au centre pénitentiaire surpeuplé de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne, les détenus tentent de rendre la chaleur supportable, alors que Météo France a émis pour vendredi une alerte orange à la canicule.Ventilateurs dans tous les coins, draps, serviettes aux fenêtres pour bloquer le soleil, détenus torses nus… Tout est bon pour tenter de se rafraîchir, a pu constater un journaliste de l’AFP, jeudi, quand la température atteignait 36 degrés à l’ombre, lors d’une visite de la prison en compagnie du député LFI Hadrien Clouet.”Les 38 degrés, on les ressent bien. Les murs absorbent bien la chaleur. Il y a la condensation, l’humidité…”, confie un détenu aux noirs cheveux bouclés dans la cellule de 9 m2 qu’il partage avec deux autres personnes.- “Bagarre” -La prison de Seysses, comme beaucoup d’autres établissements pénitentiaires en France, est surpeuplée. En juin, son taux d’occupation a atteint une moyenne de 217%.”Etre à deux par cellule, c’est devenu l’exception”, raconte un surveillant. La plupart des cellules hébergent donc trois détenus, dont un se trouve contraint de dormir sur un matelas.Avec les épisodes de chaleur, raconte ce surveillant, les incidents se font “plus réguliers”. “La moindre contrariété part parfois à la bagarre”, élabore-t-il.”On ne va pas forcément se plaindre. On n’est pas là pour ça. Mais voilà, la chaleur, c’est insupportable, 38 degrés en été. On ne va pas demander de la clim, ça ne va pas se faire, mais plus de ventilation ou une cellule plus grande”, reprend le premier détenu.Dans ces conditions de détention, la promenade quotidienne est une “bouffée d’air”, estime un surveillant. La moitié des détenus de la maison d’arrêt pour hommes sort le matin, pour deux heures, l’autre l’après-midi, et vice-versa le lendemain.Vers 14h15, au plus chaud de l’après-midi, ceux qui le peuvent descendent donc dans la cour et, pour la plupart, restent à l’abri des minces zones d’ombre. Certains courageux enchaînent pompes ou tractions en dépit des 36°C affichés au thermomètre.Aucun arbre ne rompt la monotonie du bitume, seules quelques blocs de béton censés servir de chaises et tables occupent la cour. Des brumisateurs doivent être installés d’ici l’été prochain, indique la direction.- “Compliqué” de dormir -Conséquence du passage en alerte orange canicule pour vendredi, où le mercure se maintiendra au-delà de 35°C avec un ressenti à 40°C, le personnel de la prison a justement procédé jeudi matin à une distribution gratuite de bouteilles d’eau, ainsi que de ventilateurs et de couvre-chefs pour les plus vulnérables (âgés de plus de 75 ans ou souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires) ou ceux qui n’ont pas les moyens de se les payer.Dans la bibliothèque ou la salle de gym, mal aérées, l’atmosphère est étouffante même lorsque aucun détenu n’est présent. “Là, il fait lourd, mais quand ils sont beaucoup, ça monte très, très vite”, raconte un surveillant. Jusqu’à douze détenus peuvent se dépenser en même temps dans cette salle de sport aux nombreuses machines de musculation, aux fenêtres minuscules et où un seul ventilateur est fixé au mur.”Dehors, puisqu’il n’y a pas d’arbres, même sur le perron il fait chaud, donc on essaye de rester” en cellule, confie une jeune occupante de la maison d’arrêt pour femmes, qui héberge 80 détenues pour 40 places.Dans la cellule qu’elle partage avec deux autres femmes, le regard ne peut se poser quelque part sans tomber sur l’un des quatre ventilateurs.Deux des détenues sont là depuis au moins deux ans. La dernière arrivée doit dormir sur un matelas au sol. Trouver le sommeil “est assez compliqué, parce que c’est du béton et pendant l’été, c’est vrai qu’il fait assez chaud mais… ben on est obligée”, explique-t-elle, résignée.

En prison, tenter d’échapper à la chaleur face à la canicule

Au centre pénitentiaire surpeuplé de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne, les détenus tentent de rendre la chaleur supportable, alors que Météo France a émis pour vendredi une alerte orange à la canicule.Ventilateurs dans tous les coins, draps, serviettes aux fenêtres pour bloquer le soleil, détenus torses nus… Tout est bon pour tenter de se rafraîchir, a pu constater un journaliste de l’AFP, jeudi, quand la température atteignait 36 degrés à l’ombre, lors d’une visite de la prison en compagnie du député LFI Hadrien Clouet.”Les 38 degrés, on les ressent bien. Les murs absorbent bien la chaleur. Il y a la condensation, l’humidité…”, confie un détenu aux noirs cheveux bouclés dans la cellule de 9 m2 qu’il partage avec deux autres personnes.- “Bagarre” -La prison de Seysses, comme beaucoup d’autres établissements pénitentiaires en France, est surpeuplée. En juin, son taux d’occupation a atteint une moyenne de 217%.”Etre à deux par cellule, c’est devenu l’exception”, raconte un surveillant. La plupart des cellules hébergent donc trois détenus, dont un se trouve contraint de dormir sur un matelas.Avec les épisodes de chaleur, raconte ce surveillant, les incidents se font “plus réguliers”. “La moindre contrariété part parfois à la bagarre”, élabore-t-il.”On ne va pas forcément se plaindre. On n’est pas là pour ça. Mais voilà, la chaleur, c’est insupportable, 38 degrés en été. On ne va pas demander de la clim, ça ne va pas se faire, mais plus de ventilation ou une cellule plus grande”, reprend le premier détenu.Dans ces conditions de détention, la promenade quotidienne est une “bouffée d’air”, estime un surveillant. La moitié des détenus de la maison d’arrêt pour hommes sort le matin, pour deux heures, l’autre l’après-midi, et vice-versa le lendemain.Vers 14h15, au plus chaud de l’après-midi, ceux qui le peuvent descendent donc dans la cour et, pour la plupart, restent à l’abri des minces zones d’ombre. Certains courageux enchaînent pompes ou tractions en dépit des 36°C affichés au thermomètre.Aucun arbre ne rompt la monotonie du bitume, seules quelques blocs de béton censés servir de chaises et tables occupent la cour. Des brumisateurs doivent être installés d’ici l’été prochain, indique la direction.- “Compliqué” de dormir -Conséquence du passage en alerte orange canicule pour vendredi, où le mercure se maintiendra au-delà de 35°C avec un ressenti à 40°C, le personnel de la prison a justement procédé jeudi matin à une distribution gratuite de bouteilles d’eau, ainsi que de ventilateurs et de couvre-chefs pour les plus vulnérables (âgés de plus de 75 ans ou souffrant d’insuffisances cardiaques ou respiratoires) ou ceux qui n’ont pas les moyens de se les payer.Dans la bibliothèque ou la salle de gym, mal aérées, l’atmosphère est étouffante même lorsque aucun détenu n’est présent. “Là, il fait lourd, mais quand ils sont beaucoup, ça monte très, très vite”, raconte un surveillant. Jusqu’à douze détenus peuvent se dépenser en même temps dans cette salle de sport aux nombreuses machines de musculation, aux fenêtres minuscules et où un seul ventilateur est fixé au mur.”Dehors, puisqu’il n’y a pas d’arbres, même sur le perron il fait chaud, donc on essaye de rester” en cellule, confie une jeune occupante de la maison d’arrêt pour femmes, qui héberge 80 détenues pour 40 places.Dans la cellule qu’elle partage avec deux autres femmes, le regard ne peut se poser quelque part sans tomber sur l’un des quatre ventilateurs.Deux des détenues sont là depuis au moins deux ans. La dernière arrivée doit dormir sur un matelas au sol. Trouver le sommeil “est assez compliqué, parce que c’est du béton et pendant l’été, c’est vrai qu’il fait assez chaud mais… ben on est obligée”, explique-t-elle, résignée.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi

L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.

Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi

L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.

Episode de chaleur: 17 départements du sud en vigilance orange samedi

L’épisode de chaleur débuté dans le sud de la France va s’étendre à 17 départements samedi, prévoit Météo-France, constatant une “hausse généralisée” des températures, prémices d’un épisode caniculaire.A partir de vendredi midi, sont placés en vigilance orange le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn et le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.Samedi, à 12H00, s’ajouteront la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie, annonce Météo-France dans son dernier bulletin vendredi matin.”Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, ajoute Météo-France.Jeudi après-midi, “on a déjà relevé 35 à 38°C sur un petit quart sud-ouest et 34 à 36°C en vallée du Rhône”. La nuit de jeudi à vendredi a été également chaude, avec des minimales à 5H00 souvent comprises entre 19 et 22°C sur les départements qui entreront en vigilance orange à 12h00. Vendredi après-midi, Météo-France attend de 36 à 38°C, localement 39°C, sur une grande partie Est de l’Occitanie, et de 35 à 37°C, localement 38°C, dans le Centre-Est.

“Pas là pour avoir peur”: la sécurité, train-train quotidien des petits trains

Le petit train blanc et rouge serpente à faible allure dans les ruelles pavées de la butte Montmartre, à Paris, quelques jours après un accident en Corse qui interroge sur la sécurité d’une activité touristique strictement encadrée.Le convoi, quasiment plein, avait à peine quitté sa “gare” de départ, au pied de la basilique du Sacré-Coeur, qu’un message enregistré rappelait en trois langues les consignes de sécurité aux passagers.”Ne pas mettre les pieds à l’extérieur, ne pas se lever…”, récite Sabrina Losky après avoir bouclé avec sa fille le tour d’une quarantaine de minutes – 6 euros pour les enfants, 12 pour les adultes – à travers l’un des quartiers emblématiques de la capitale. “On a roulé en toute sécurité, lentement”, témoigne la sexagénaire, pas inquiétée par l’accident qui a fait cinq blessés graves la semaine dernière à Ajaccio. “Malheureusement, ça arrive partout. Si on ne pensait qu’à ça, on ne ferait rien.”Barbe blanche et gouaille de commerçant, l’exploitant du Montmartrain, Mario Vakil, assure que la sécurité est “le principal sujet” de son quotidien: “Il y a toute une réglementation imposée, mais on doit aussi suivre notre propre logique.”Equipés de gyrophares, ses petits trains électriques ne peuvent pas dépasser 25 km/h et sont inspectés chaque matin par les conducteurs.”On vérifie les attelages, que les wagons sont bien attachés entre eux, la pression des pneus, les compresseurs…”, détaille l’un d’eux, Mario Tolosa, ancien chauffeur de bus à la RATP.Appuyé sur une béquille, Stéphane Leleu a des difficultés à marcher et prend régulièrement des petits trains pour avoir “un bon condensé” des villes qu’il visite.Ce routier à la retraite a trouvé le Montmartrain “très doux au niveau du roulage” et ne s’est à aucun moment senti en danger. “Je ne pense pas à ça en montant dans un petit train.”- Bridés à 40 km/h -Autour de 300 exploitants se partagent le marché en France, pour un millier de véhicules articulés au total, selon le Syndicat des entreprises de petits trains routiers (SEPTR).Son président, Olivier Dubosson, a pris au Cap d’Agde, dans l’Hérault, la suite de son père, qui avait bricolé un petit train au début des années 1980 avec un moteur de Coccinelle.”Au début, on pouvait faire un peu n’importe quoi. Tant que ça roulait, ça ne gênait personne”, raconte-t-il. “Maintenant, 50 ans après, tout est codifié, réglementé, scruté, homologué…””A partir du moment où on transporte des personnes, c’est normal qu’il y ait une vigilance à tous les niveaux”, ajoute ce passionné d’un “métier de contact qui apporte le sourire aux gens”.Les petits trains routiers touristiques, bridés par les constructeurs à 40 km/h, ne doivent pas tracter plus de trois remorques, d’une capacité maximale de 25 personnes chacune.Soumis à un contrôle technique annuel, ils doivent emprunter un itinéraire validé par la mairie et la préfecture, et leurs conducteurs détenir le permis D pour le transport de voyageurs.La ceinture de sécurité n’est pas obligatoire, mais “ça va venir un jour ou l’autre”, estime Mario Vakil, dont les trains électriques valent autour de 500.000 euros pièce.Selon les premiers éléments, une vitesse excessive semble être en cause dans l’accident d’Ajaccio, où la dernière remorque s’est renversée dans un rond-point.Un événement “très rare”, rassure Olivier Dubosson. “Ce n’est pas du tout la philosophie de notre métier. Les gens sont là pour visiter, pas pour se cramponner et avoir peur lorsqu’on fait un tour.”Chez lui, au Cap d’Agde, les amateurs de sensations fortes préfèrent généralement à ses petits trains les manèges de la fête foraine estivale.

France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee

Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.

France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee

Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.