Vivre sans l’énergie russe: l’UE cherche la formule magique

Après plusieurs reports, l’Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l’énergie russe, un vrai défi tant l’Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement.En marge d’une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera à 15H30 cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.Depuis l’invasion russe en Ukraine, l’Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe fin 2022 et s’efforce de réduire ses approvisionnements de gaz par gazoducs.Mais l’UE s’est en partie tournée vers le GNL, transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.Et derrière les Etats-Unis (45%), la Russie occupe une grande place avec 20% des importations de GNL de l’UE en 2024, soit 20 milliards de mètres cubes sur la centaine de milliards importés.Pour tenter de se passer de l’énergie russe, “le principe directeur est la diversification des approvisionnements”, a indiqué une porte-parole de la Commission, Paula Pinho, il y a quelques jours.L’UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d’augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.”Nous sommes tous d’accord pour dire que nous devons nous débarrasser du gaz de Poutine”, mais le plan européen pour se passer de l’énergie russe “a été retardé en raison de la situation géopolitique”, avait déploré l’eurodéputée centriste danoise Sigrid Friis (Renew).Et il a fallu attendre le 1er mai pour que le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au journal Financial Times de “résoudre très rapidement” le différend avec l’administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja.Le président américain a lui-même mis une forte pression aux Européens début avril en leur réclamant de commander massivement de l’énergie aux Etats-Unis, à hauteur de 350 milliards de dollars (309 milliards d’euros).- La France, porte d’entrée -Dans les couloirs de la Commission, on reconnaît que les discussions ont été particulièrement sensibles au sujet du gaz russe, sur fond de craintes d’une nouvelle flambée des prix de l’énergie. Quelques Etats membres comme la Hongrie ne cachent pas leur proximité avec Moscou.Et certains pays sont plus dépendants que d’autres au GNL russe.La France est par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification dont celui de Dunkerque. Selon le groupe de réflexion IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d’euros à la Russie.Le plan présenté mardi comprendra-t-il une proposition d’embargo contre le gaz liquéfié russe à plus ou moins long terme ? “Cette option pourrait être très difficile à mettre en Å“uvre”, car elle nécessite l’unanimité des 27, expose Simone Tagliapietra, spécialiste des questions européennes au centre de réflexion Bruegel. Compte tenu de cette contrainte, une importante hausse des droits de douane sur toutes les importations de gaz russe (gazoducs et GNL) “pourrait être l’option la plus viable pour l’UE”, estime-t-il.Selon l’eurodéputé Yvan Verougstraete (Renew), qui suit les questions énergétiques au Parlement, la Commission pourrait malgré tout proposer une loi pour interdire totalement les importations de gaz russe d’ici à 2027.Au-delà du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts qui ont été faits pour réduire la dépendance aux énergies fossiles russes depuis l’invasion de l’Ukraine.En quelques années, “nous sommes passés de 45% d’importations de gaz (gazoducs et GNL) en provenance de Russie à 18%. Nous sommes passés d’un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante”, a insisté la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, fin avril à Londres.Mais “nous nous savons tous qu’il reste encore beaucoup à faire”, a ajouté la dirigeante, qui ne veut plus “dépendre d’une puissance hostile pour notre approvisionnement en énergie”.

Vivre sans l’énergie russe: l’UE cherche la formule magique

Après plusieurs reports, l’Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l’énergie russe, un vrai défi tant l’Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement.En marge d’une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera à 15H30 cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.Depuis l’invasion russe en Ukraine, l’Union européenne a instauré un embargo sur le pétrole russe fin 2022 et s’efforce de réduire ses approvisionnements de gaz par gazoducs.Mais l’UE s’est en partie tournée vers le GNL, transporté par navire, déchargé dans des ports, regazéifié puis injecté dans le réseau européen de gaz.Et derrière les Etats-Unis (45%), la Russie occupe une grande place avec 20% des importations de GNL de l’UE en 2024, soit 20 milliards de mètres cubes sur la centaine de milliards importés.Pour tenter de se passer de l’énergie russe, “le principe directeur est la diversification des approvisionnements”, a indiqué une porte-parole de la Commission, Paula Pinho, il y a quelques jours.L’UE avait évoqué il y a plusieurs mois la possibilité d’augmenter encore ses importations de GNL américain. Mais les tensions commerciales avec les Etats-Unis de Donald Trump ont brouillé les cartes.”Nous sommes tous d’accord pour dire que nous devons nous débarrasser du gaz de Poutine”, mais le plan européen pour se passer de l’énergie russe “a été retardé en raison de la situation géopolitique”, avait déploré l’eurodéputée centriste danoise Sigrid Friis (Renew).Et il a fallu attendre le 1er mai pour que le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, suggère de nouveau dans une interview au journal Financial Times de “résoudre très rapidement” le différend avec l’administration Trump grâce à des achats de GNL américain ou de produits agricoles comme le soja.Le président américain a lui-même mis une forte pression aux Européens début avril en leur réclamant de commander massivement de l’énergie aux Etats-Unis, à hauteur de 350 milliards de dollars (309 milliards d’euros).- La France, porte d’entrée -Dans les couloirs de la Commission, on reconnaît que les discussions ont été particulièrement sensibles au sujet du gaz russe, sur fond de craintes d’une nouvelle flambée des prix de l’énergie. Quelques Etats membres comme la Hongrie ne cachent pas leur proximité avec Moscou.Et certains pays sont plus dépendants que d’autres au GNL russe.La France est par exemple en première ligne avec ses cinq terminaux de regazéification dont celui de Dunkerque. Selon le groupe de réflexion IEEFA, elle a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d’euros à la Russie.Le plan présenté mardi comprendra-t-il une proposition d’embargo contre le gaz liquéfié russe à plus ou moins long terme ? “Cette option pourrait être très difficile à mettre en Å“uvre”, car elle nécessite l’unanimité des 27, expose Simone Tagliapietra, spécialiste des questions européennes au centre de réflexion Bruegel. Compte tenu de cette contrainte, une importante hausse des droits de douane sur toutes les importations de gaz russe (gazoducs et GNL) “pourrait être l’option la plus viable pour l’UE”, estime-t-il.Selon l’eurodéputé Yvan Verougstraete (Renew), qui suit les questions énergétiques au Parlement, la Commission pourrait malgré tout proposer une loi pour interdire totalement les importations de gaz russe d’ici à 2027.Au-delà du gaz liquéfié, la Commission européenne ne cesse de souligner tous les efforts qui ont été faits pour réduire la dépendance aux énergies fossiles russes depuis l’invasion de l’Ukraine.En quelques années, “nous sommes passés de 45% d’importations de gaz (gazoducs et GNL) en provenance de Russie à 18%. Nous sommes passés d’un baril de pétrole sur cinq à un baril sur cinquante”, a insisté la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, fin avril à Londres.Mais “nous nous savons tous qu’il reste encore beaucoup à faire”, a ajouté la dirigeante, qui ne veut plus “dépendre d’une puissance hostile pour notre approvisionnement en énergie”.

La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai

L’Ukraine a lancé dans la nuit de lundi à mardi plus d’une centaine de drones sur le territoire russe, ciblant notamment Moscou et perturbant le fonctionnement d’une dizaine d’aéroports, ont indiqué les autorités russes, à trois jours des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Alors que la capitale russe accueille vendredi une grande parade militaire en présence de Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, son maire Sergueï Sobianine a indiqué que 19 drones la visant avaient été interceptés par la défense anti-aérienne, faisant craindre la multiplication de ce type d’attaque dans les prochains jours.Le président russe a ordonné un cessez-le-feu entre le 8 et 10 mai, à l’occasion de ces importantes célébrations, sans accepter à ce stade la demande de Kiev d’un arrêt “inconditionnel” des hostilités, l’Ukraine ayant de son côté entretenu jusque-là le flou sur ses intentions militaires pendant ces trois jours-là.A Moscou, des débris de drone sont tombés sur une grande avenue au sud de la capitale russe, d’après son maire Sergueï Sobianine, sans faire de victime.Les médias russes ont diffusé des images d’une vitrine de supermarché fêlée et d’une façade noircie d’immeuble résidentiel.Au total, la Russie a été visée dans la nuit par 105 drones ukrainiens, a précisé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.- Plusieurs régions visées -Quatre aéroports de la capitale –Chérémétiévo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski– ont imposé pendant la nuit des restrictions temporaires de fonctionnement, certains fermant leurs pistes provisoirement, selon l’agence russe chargée de l’aviation civile, Rossaviatsia.Le fonctionnement de plusieurs autres aéroports russes a dû être temporairement interrompu, notamment dans plusieurs grandes villes sur la Volga comme Nijni Novgorod, Samara, Saratov ou Volgograd.Cette dernière est l’ancienne Stalingrad, théâtre de la bataille la plus meurtrière de l’histoire, qui avait vu la défaite de la 6e armée nazie en 1942-1943 et est considérée comme un tournant de la Deuxième Guerre mondiale.Les gouverneurs des régions méridionales de Voronej et Penza ont indiqué que respectivement 18 et 10 drones ukrainiens avaient été interceptés dans leur territoire, sans faire de victimes.Dans la région frontalière de Koursk, une attaque ukrainienne a blessé deux adolescents de 14 et 17 ans et provoqué des coupures de courant, a indiqué le gouverneur régional par intérim Alexandre Khinsteïn.Dans la nuit de dimanche à lundi, la Russie avait indiqué avoir intercepté une attaque de drones visant Moscou, rarement visée et où la vie reste quasi normale malgré l’offensive de grande ampleur lancée en février 2022 par l’armée russe en Ukraine.Côté ukrainien, une frappe russe aux drones a fait un mort dans la région d’Odessa, selon le gouverneur Oleg Kiper.Une autre personne a été tuée, et deux autres blessées, dont une “gravement”, dans une frappe russe sur Kramatorsk, tout près du front oriental, ont également indiqué les autorités locales. Des journalistes de l’AFP ont entendu sur place une série d’explosions dans la nuit.La Russie a affirmé qu’elle observerait un cessez-le-feu de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale.L’Ukraine n’a pas clairement fait savoir si elle comptait suivre cette trêve annoncée par Vladimir Poutine, le président Volodymyr Zelensky assurant “ne pas croire” que les forces russes respecteraient cette annonce surprise.Le président russe avait déjà décrété unilatéralement un court cessez-le-feu lors du week-end pascal en avril, qui avait conduit à une baisse des combats sans être totalement respecté par les deux camps. Il a toujours refusé un arrêt des hostilités sans conditions de 30 jours proposé par Kiev et Washington.

La Russie visée par une centaine de drones ukrainiens avant les cérémonies du 9 mai

L’Ukraine a lancé dans la nuit de lundi à mardi plus d’une centaine de drones sur le territoire russe, ciblant notamment Moscou et perturbant le fonctionnement d’une dizaine d’aéroports, ont indiqué les autorités russes, à trois jours des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie.Alors que la capitale russe accueille vendredi une grande parade militaire en présence de Vladimir Poutine et d’une vingtaine de dirigeants étrangers, son maire Sergueï Sobianine a indiqué que 19 drones la visant avaient été interceptés par la défense anti-aérienne, faisant craindre la multiplication de ce type d’attaque dans les prochains jours.Le président russe a ordonné un cessez-le-feu entre le 8 et 10 mai, à l’occasion de ces importantes célébrations, sans accepter à ce stade la demande de Kiev d’un arrêt “inconditionnel” des hostilités, l’Ukraine ayant de son côté entretenu jusque-là le flou sur ses intentions militaires pendant ces trois jours-là.A Moscou, des débris de drone sont tombés sur une grande avenue au sud de la capitale russe, d’après son maire Sergueï Sobianine, sans faire de victime.Les médias russes ont diffusé des images d’une vitrine de supermarché fêlée et d’une façade noircie d’immeuble résidentiel.Au total, la Russie a été visée dans la nuit par 105 drones ukrainiens, a précisé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.- Plusieurs régions visées -Quatre aéroports de la capitale –Chérémétiévo, Domodedovo, Vnoukovo et Joukovski– ont imposé pendant la nuit des restrictions temporaires de fonctionnement, certains fermant leurs pistes provisoirement, selon l’agence russe chargée de l’aviation civile, Rossaviatsia.Le fonctionnement de plusieurs autres aéroports russes a dû être temporairement interrompu, notamment dans plusieurs grandes villes sur la Volga comme Nijni Novgorod, Samara, Saratov ou Volgograd.Cette dernière est l’ancienne Stalingrad, théâtre de la bataille la plus meurtrière de l’histoire, qui avait vu la défaite de la 6e armée nazie en 1942-1943 et est considérée comme un tournant de la Deuxième Guerre mondiale.Les gouverneurs des régions méridionales de Voronej et Penza ont indiqué que respectivement 18 et 10 drones ukrainiens avaient été interceptés dans leur territoire, sans faire de victimes.Dans la région frontalière de Koursk, une attaque ukrainienne a blessé deux adolescents de 14 et 17 ans et provoqué des coupures de courant, a indiqué le gouverneur régional par intérim Alexandre Khinsteïn.Dans la nuit de dimanche à lundi, la Russie avait indiqué avoir intercepté une attaque de drones visant Moscou, rarement visée et où la vie reste quasi normale malgré l’offensive de grande ampleur lancée en février 2022 par l’armée russe en Ukraine.Côté ukrainien, une frappe russe aux drones a fait un mort dans la région d’Odessa, selon le gouverneur Oleg Kiper.Une autre personne a été tuée, et deux autres blessées, dont une “gravement”, dans une frappe russe sur Kramatorsk, tout près du front oriental, ont également indiqué les autorités locales. Des journalistes de l’AFP ont entendu sur place une série d’explosions dans la nuit.La Russie a affirmé qu’elle observerait un cessez-le-feu de trois jours, du 8 au 10 mai, à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie pendant la Deuxième Guerre mondiale.L’Ukraine n’a pas clairement fait savoir si elle comptait suivre cette trêve annoncée par Vladimir Poutine, le président Volodymyr Zelensky assurant “ne pas croire” que les forces russes respecteraient cette annonce surprise.Le président russe avait déjà décrété unilatéralement un court cessez-le-feu lors du week-end pascal en avril, qui avait conduit à une baisse des combats sans être totalement respecté par les deux camps. Il a toujours refusé un arrêt des hostilités sans conditions de 30 jours proposé par Kiev et Washington.

Après le départ du Premier ministre, la crise politique s’accentue en Roumanie

Après le score choc de l’extrême droite au premier tour de la présidentielle, la Roumanie entre dans une nouvelle phase d’incertitude avec la démission de son Premier ministre Marcel Ciolacu, remplacé mardi temporairement par le ministre libéral de l’Intérieur.L’effondrement de la coalition pro-européenne au pouvoir ouvre la voie à une possible entrée de l’extrême droite au gouvernement à l’issue du second tour, alors que son candidat George Simion fait désormais figure de favori dans ce pays membre de l’UE et de l’Otan voisin de l’Ukraine.Le départ de M. Ciolacu et de son parti social-démocrate (PSD) est “un cadeau fait à M. Simion et une très grosse faute politique”, analyse pour l’AFP le professeur de sciences politiques Sergiu Miscoiu.S’il est élu le 18 mai, “il aura désormais une très large marge de manoeuvre pour nommer un Premier ministre, qui pourrait être un représentant de la branche nationaliste du PSD, à la tête d’une majorité avec son parti AUR”, ajoute-t-il. En attendant les négociations, Catalin Predoiu, ministre de l’Intérieur, devient Premier ministre intérimaire et va assurer la gestion des affaires courantes aux côtés des ministres actuels. Catalin Predoiu, 56 ans, est président par intérim du parti libéral PNL. Ancien ministre de la Justice, il a également été chef du gouvernement par intérim en 2012.- Abstentionnisme des jeunes -Marcel Ciolacu avait annoncé la veille son départ, prenant acte de l’échec du candidat unique de la coalition dimanche: Crin Antonescu, 65 ans, est arrivé seulement troisième avec 20% des voix, derrière le maire centriste de Bucarest Nicusor Dan, 55 ans (20,9%).La course a été dominée par George Simion (40,9%), bien parti désormais pour remporter le second tour selon les analystes, sauf si “les jeunes Roumains, qui ont boudé les urnes en masse, se mobilisent”, note M. Miscoiu.La victoire de ce fan de Donald Trump, âgé de 38 ans, ferait basculer la Roumanie, loyal membre de l’UE et fidèle soutien de l’Ukraine, dans une nouvelle dimension, alors qu’il est opposé à toute aide militaire à Kiev et fustige régulièrement “les bureaucrates bruxellois”. La Roumanie est dans la tourmente depuis l’arrivée en tête surprise, lors du scrutin présidentiel de novembre, de Calin Georgescu, un ancien haut fonctionnaire accusé par ses détracteurs d’être favorable au Kremlin.La Cour constitutionnelle a invalidé le vote et exclu M. Georgescu de cette nouvelle élection, après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d’ingérence russe. Une décision rarissime dans l’UE qui a provoqué d’importantes manifestations et accentué la colère contre le Premier ministre Ciolacu, en poste depuis 2023 et à l’image ternie par des affaires de corruption.Cette incertitude politique accrue intervient au moment où ce pays de 19 millions d’habitants affiche pour 2024 le pire déficit public des Vingt-Sept (9,3% du PIB) et des difficultés économiques.”Nous sommes dans la situation la plus compliquée que la Roumanie ait connue” depuis la transition démocratique à la fin du communisme, résume l’expert.

Dollar recovers some losses, stocks mixed as traders eye tariff deals

The dollar rose in Asia on Tuesday fuelled by hopes for trade deals to avert Donald Trump’s sweeping tariffs, while equities were mixed as investors await the Federal Reserve’s latest policy decision.Oil also staged a comeback after tanking on news of an output hike by key producers that came despite growing concerns about demand and the outlook for the global economy.While no agreements have yet been reached with the White House, there is optimism that governments are making progress in averting or tempering the US president’s eye-watering levies, which have sent shivers through world markets.Sentiment was given a lift by US Treasury Secretary Scott Bessent, who told CNBC that the administration had been approached by 17 countries and offered “very good” trade proposals.He also said there could be “substantial progress in the coming weeks” with China, which has been hit with tariffs of 145 percent.Trump has imposed lower duties of 10 percent on goods from most other countries, along with 25 percent levies on specific items like steel, automobiles and aluminium.Hopes for deals have seen Asian currencies rally against the dollar, with Taiwan’s unit up around seven percent this month, while South Korea’s won, the Malaysian ringgit, Indian rupee and Thai baht have also seen healthy gains.The greenback was barely moved against the yen, euro and pound.The gains have led some to speculate governments are allowing for an appreciation of their currencies as part of negotiations with Washington.”The factor many talk about is whether these countries with historically ‘weak’ and heavily managed currencies are now appealing to Trump through the currency channels and are now allowing for an appreciation of the currency as part of the trade negotiations,” said Pepperstone’s Chris Weston.”If these Asian nations are indeed opting for a currency revaluation, it could be a significant development not just in driving the dollar lower, but also in the trade negotiation process and accelerate the idea of trade deals.”Equities were mixed, with Hong Kong and Shanghai advancing as investors returned from a long weekend.Singapore, Manila and Jakarta also rose along with London.But Sydney, Taipei, Mumbai, Bangkok, Paris and Frankfurt slipped. Wellington was flat.Traders brushed off losses on Wall Street, with the S&P 500 snapping a nine-day winning streak and film studios hit by Trump’s warning of new tariffs on all films made outside the United States.Focus turns to the Fed’s policy announcement Wednesday, with expectations it will stand pat on interest rates, even as Trump continues to push for more cuts.While data last week showed that the US economy contracted in the first quarter, strong jobs and services sector figures suggest there is still some resilience.”Soft data had baked in a Fed pivot, but the ensuing hard data prints got bond desks slashing their rate-cut tickets,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes.”So long as the real economy hums and fresh levies are expected to spark a second inflation wave, Powell’s hawkish brace stays locked in,” he said in reference to Fed chairman Jerome Powell.Oil prices rose more than two percent, clawing back Monday’s losses that come on the back of a decision by Saudi Arabia, Russia and six other members of the OPEC+ cartel to boost output by 411,000 barrels a day for June.The move came a month after a similar announcement that also caused prices to fall.- Key figures at around 0810 GMT -Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 22,662.71 (close)Shanghai – Composite: UP 1.1 percent at 3,316.11 (close)London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,617.32Tokyo – Nikkei 225: Closed for holidayEuro/dollar: UP at $1.1344 from $1.1319 on MondayPound/dollar: UP at $1.3327 from $1.3296Dollar/yen: DOWN at 143.25 yen from 143.72Euro/pound: UP at 85.12 pence from 85.10West Texas Intermediate: UP 2.3 percent at $58.43 per barrelBrent North Sea Crude: UP 2.3 percent at $61.59 per barrelNew York – Dow: UP 0.2 percent at 41,218.83 (close)

La Bourse de Paris hésite avant la Fed, face aux incertitudes commerciales

La Bourse de Paris oscille autour de l’équilibre mardi, timide face à de nouvelles contradictoires sur le front de la guerre commerciale, en attendant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).Vers 09H50 à Paris, l’indice vedette de la place parisienne, le CAC 40, cédait 0,24% après avoir ouvert en petite hausse, soit une perte de 18,71 points, pour s’établir à 7.709,22 points. La veille, il avait terminé en légère baisse de 0,55%, pour s’établir à 7.727,93 points.”L’idée d’un apaisement commercial a perdu de son élan, en l’absence de progrès concrets dans les négociations et après un message de Trump dimanche soir appelant à des droits de douane de 100 % sur les films produits hors des États-Unis”, commente Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.De quoi doucher les espoirs des investisseurs quant à une désescalade des tensions commerciale.Le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a pourtant indiqué lundi à la chaîne CNBC que les États-Unis avaient été approchés par 17 pays et leur avaient présenté de “très bonnes” propositions commerciales. Il a également déclaré qu’il pourrait y avoir des “progrès substantiels dans les semaines à venir” avec la Chine, frappée par des droits de douane allant jusqu’à 145%.Mais en l’absence de projets concrets, les investisseurs restent sur leurs gardes.Les banques centrales devraient retenir l’attention cette semaine, avec en premier lieu la décision de politique monétaire de la Fed mercredi, après une réunion sur deux jours.Depuis décembre, ses taux se situent dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, et le marché s’attend au statu quo.”Il est largement anticipé que la Réserve fédérale maintiendra ses taux directeurs inchangés”, selon François Rimeu, stratégiste chez Crédit Mutuel AM.”Les données économiques actuelles ne justifient pas une baisse de taux,  bien que l’économie américaine ait enregistré une contraction au premier trimestre 2025″, explique-t-il. “Par ailleurs, le marché du travail demeure solide et l’inflation reste supérieure à l’objectif de 2% fixé par la Fed”.Les valeurs industrielles à la peineLes valeurs du secteur industriel et aéronautique souffrent de l’incertitude autour des droits de douane de Donald Trump, étant particulièrement exposées à la conjoncture économique mondiale.Vers 09H50 à Paris, Saint-Gobain perdait 1,18% à 96,90 euros, ArcelorMittal cédait 1,78% à 26,43 euros, Safran baissait de 1,48% à 239,80 euros et Airbus de 1,88% à 155,30 euros.

Loyalists cheer as ex-PM Zia returns home to Bangladesh

Bangladesh’s ex-prime minister Khaleda Zia, chair of the powerful Bangladesh Nationalist Party (BNP), returned home to cheering crowds on Tuesday after months abroad for medical treatment. Zia, 79, led the South Asian nation twice but was jailed for corruption in 2018 during the tenure of Sheikh Hasina, her successor and lifelong rival who barred her from travelling abroad for medical care.The 79-year-old was released from house arrest after a student-led mass uprising ousted Hasina in August 2024.She flew to Britain in January and returned on Tuesday, BNP spokesperson Shairul Kabir said.Thousands of party activists welcomed her, gathering on either side of the road leading to the airport, carrying photographs of Zia and waving party flags and placards with welcome messages.Nobel Peace Prize winner Muhammad Yunus, 84, who has led an interim government since Hasina fled into exile as crowds stormed her palace, has said elections will be held as early as December, and by June 2026 at the latest. “This is a significant day for the country and the people of Bangladesh,” Mirza Fakhrul Islam Alamgir, the BNP’s secretary general, told reporters.”The celebration we are witnessing is not only an outpouring of emotion but also a demonstration of our strength.”Zia’s rival Hasina remains in self-imposed exile in India and has defied an arrest warrant from Dhaka over charges of crimes against humanity.