C1: au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l’aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal l’une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux.Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billet. La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles. Comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.”Nous savons que demain ce sera une soirée très particulière pour tous les Parisiens, dans le stade et à l’extérieur tout le monde sera derrière nous”, s’est réjoui le défenseur latéral Achraf Hakimi.”L’équipe se sent bien, nous avons très envie que le match débute” et de “parvenir en finale”, a-t-il ajouté.Depuis la victoire à l’Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s’il n’était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d’écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.Il faudra aussi oublier la demi-finale retour au Parc de l’an dernier, une défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d’élimination.- “Intelligence émotionnelle” – L’entraîneur Luis Enrique l’a demandé, mardi: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance placée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…) Il y a des détails qu’on va pouvoir contrôler. Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont mené jusque-là”.Le match “n’aura rien à voir avec l’aller”, a anticipé Luis Enrique. En Angleterre, le PSG avait surpris les Londoniens dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.Dembélé, qui s’est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9” en décembre), devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie à cause d’une blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.L’attaquant a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était “disponible”. “Il se sent bien, il a très envie”, a souligné Achraf Hakimi, à propos de ce joueur “très important” pour l’équipe.En effet, les autres solutions ne sont pas convaincantes pour le rôle de “faux neuf”, entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier, et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n’a jamais convaincu dans ce registre si particulier.De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori.- “Rage” -Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu’il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).”Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu’un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi”, a regretté l’entraîneur Mikel Arteta.”Ce que nous avons créé maintenant, c’est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale.”Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n’était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d’assurer l’essentiel contre Aston Villa en quarts.C’est, selon Achraf Hakimi, le fruit du “projet depuis deux ans, de construire une équipe plutôt que d’attirer des stars, c’est la clé de ce nouveau PSG”.De quoi nourrir, chez les supporters, l’espoir d’une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

C1: au Parc des Princes, le PSG devra être royal pour rallier la finale

Porté par sa courte mais précieuse victoire à Londres à l’aller (1-0), le Paris SG a rendez-vous mercredi avec son public pour écrire face à Arsenal l’une des plus grandes pages de son histoire, en se hissant en finale de Ligue des champions.Le PSG a déjà connu une finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, mais la pandémie avait gâché la fête collective.Mercredi au contraire, le Parc des Princes va se parer de ses plus beaux atours pour soutenir son équipe, qui a su déjouer les pronostics après son début de saison laborieux.Des groupes de supporters espèrent pouvoir organiser des rassemblements aux abords du stade pour ceux qui n’auraient pas pu obtenir de billet. La préfecture de police de Paris a indiqué à l’AFP qu’elle déploierait 2.000 policiers autour du Parc et des lieux sensibles. Comme les Champs-Elysées que les fans rêvent d’envahir au coup de sifflet final.”Nous savons que demain ce sera une soirée très particulière pour tous les Parisiens, dans le stade et à l’extérieur tout le monde sera derrière nous”, s’est réjoui le défenseur latéral Achraf Hakimi.”L’équipe se sent bien, nous avons très envie que le match débute” et de “parvenir en finale”, a-t-il ajouté.Depuis la victoire à l’Emirates stadium mardi dernier, le PSG essaie de préparer le match retour comme s’il n’était pas en ballottage favorable pour rallier Munich le 31 mai, afin d’écarter le spectre des traumatisantes remontées subies lors de son histoire européenne récente.Il faudra aussi oublier la demi-finale retour au Parc de l’an dernier, une défaite 1-0 contre Dortmund synonyme d’élimination.- “Intelligence émotionnelle” – L’entraîneur Luis Enrique l’a demandé, mardi: “Il faut s’appuyer sur nos supporters au Parc des Princes. Cette confiance placée en nous, on doit leur rendre, en termes d’effort, d’intelligence émotionnelle”.Selon l’Espagnol, “le match va avoir des phases difficiles (…) Il y a des détails qu’on va pouvoir contrôler. Il faut se rapprocher de la performance de l’aller mais surtout rester fidèle aux principes qui nous ont mené jusque-là”.Le match “n’aura rien à voir avec l’aller”, a anticipé Luis Enrique. En Angleterre, le PSG avait surpris les Londoniens dans leur stade avec un but précoce d’Ousmane Dembélé.Dembélé, qui s’est mué cette saison en prolifique attaquant (28 buts depuis son replacement en “faux numéro 9” en décembre), devrait être apte à jouer mercredi soir. Une bonne nouvelle, puisque sa sortie à cause d’une blessure à la 70e minute à Londres avait charrié quelques doutes.L’attaquant a enchaîné deux entraînements collectifs en début de semaine et Luis Enrique a dit mardi que son joueur était “disponible”. “Il se sent bien, il a très envie”, a souligné Achraf Hakimi, à propos de ce joueur “très important” pour l’équipe.En effet, les autres solutions ne sont pas convaincantes pour le rôle de “faux neuf”, entre Gonçalo Ramos, un avant-centre classique, Bradley Barcola, qui est surtout un bon ailier, et Désiré Doué, brillant partout ailleurs mais moins à ce poste. Sans parler de Lee Kang-in, qui n’a jamais convaincu dans ce registre si particulier.De son côté, Arsenal, qui déplore de nombreux blessés depuis plusieurs mois, enregistre les retours du milieu de terrain Thomas Partey et des défenseurs Jurriën Timber et Riccardo Calafiori.- “Rage” -Si Paris vient de perdre deux matches de Ligue 1, sans enjeu puisqu’il est déjà champion, les Gunners ont concédé samedi leur quatrième défaite de la saison en Premier League, à domicile contre Bournemouth (2-1).”Nous avions dit que nous voulions créer une bonne atmosphère, qu’un résultat positif nous aiderait vraiment à bâtir ce que nous voulions pour mercredi”, a regretté l’entraîneur Mikel Arteta.”Ce que nous avons créé maintenant, c’est beaucoup de rage, de colère, de frustration et une sensation désagréable dans le ventre. Nous devons donc nous en servir mercredi pour réaliser une grosse performance à Paris, gagner le match et remporter la finale.”Arsenal essaiera de prendre pour référence sa victoire probante le 1er octobre contre le PSG (2-0), mais le club français n’était alors pas le même. Depuis, Paris est devenu plus intense au pressing, plus solidaire et plus efficace à la finition. Au point de vaincre Manchester City (4-2) ou encore Liverpool aux tirs aux buts en huitième de finale, avant d’assurer l’essentiel contre Aston Villa en quarts.C’est, selon Achraf Hakimi, le fruit du “projet depuis deux ans, de construire une équipe plutôt que d’attirer des stars, c’est la clé de ce nouveau PSG”.De quoi nourrir, chez les supporters, l’espoir d’une première Ligue des champions, obsession du club depuis son rachat par Qatar Sports Investments en 2011.

Une journaliste russe critique de l’invasion de l’Ukraine se réfugie en France

Elle s’est évadée en pensant au chanteur Brassens et à l’acteur Pierre Richard: la critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu’à dix ans de prison dans son pays pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a fui pour la France grâce à l’aide de Reporters sans frontières (RSF).”J’ai laissé ma mère de 96 ans en me disant que je ne la verrai plus jamais. Mais il était préférable de ne plus la voir en étant en liberté plutôt que ne plus la voir à cause de la prison”, a déclaré la journaliste de 64 ans, lundi lors d’une conférence de presse au siège de RSF à Paris.”L’aventure” de son évasion a duré deux semaines et demie mais Mme Barabach, qui s’exprimait en anglais, n’a pas dévoilé les détails de son périple, pour des raisons de sécurité.”Maintenant, je suis ici et ce ne sera pas facile de commencer une nouvelle vie”, a poursuivi la journaliste, en remerciant tous ceux qui l’ont aidée dans sa fuite, dont RSF et des Russes en exil. Elle demande désormais l’asile politique en France.Le service pénitentiaire fédéral russe avait annoncé le 21 avril qu’elle était placée sur la liste des personnes recherchées.Mme Barabach avait disparu de son domicile le 13 avril, alors qu’elle était assignée à résidence dans le cadre d’une enquête pour diffusion de “fausses informations” sur l’armée russe. Cette mesure avait été ordonnée par un tribunal de Moscou après son arrestation fin février.- “Pire que la mort” -Selon elle, les autorités russes lui reprochent quatre anciennes publications sur les réseaux sociaux, dans lesquelles elle critiquait avec virulence l’offensive menée en Ukraine depuis février 2022.”Alors, bande de salauds, vous avez bombardé (l’Ukraine), rasé des villes entières, tué une centaine d’enfants, abattu des gens pacifiques, maintenu Marioupol sous blocus, privé des millions de personnes d’une vie normale, forcées de partir à l’étranger?”, avait-elle écrit dans une publication citée par le média indépendant Meduza.”Cette guerre est particulièrement horrible pour moi car mon fils et sa famille vivent en Ukraine, à Kiev, et j’imagine les missiles s’abattre sur leur maison”, a expliqué la journaliste née à Kharkiv sous l’URSS (en Ukraine actuelle).Selon elle, sa “chance” est d’avoir été assignée à résidence après son arrestation, plutôt qu’emprisonnée: “C’est pourquoi j’ai décidé de m’échapper”. “La prison en Russie, c’est pire que la mort”, a-t-elle ajouté, en assurant avoir pensé au suicide.Selon RSF, Mme Barabach a arraché son bracelet électronique pour s’échapper et a parcouru plus de 2.800 kilomètres.Son voyage a été “long et éreintant”, a précisé le directeur général de l’ONG, Thibaut Bruttin.”Plusieurs fois, on a pu croire qu’elle avait été arrêtée ou risquait de l’être; plusieurs fois, le plan a changé. Une fois, on l’a cru morte”, a-t-il renchéri, en louant “sa détermination morale” et son “courage physique”.- “Censure” -“Elle a fait le choix de la France avec gaieté et joie: tout au long de son évasion, elle a chanté Georges Brassens et elle rêvait de Pierre Richard lors de sa première nuit de liberté”, a souri le responsable, en espérant que Mme Barabach puisse assister au festival de Cannes, qui commence le 13 mai.Journaliste pour le service en langue russe de Radio France Internationale (RFI) jusqu’en 2022, Ekaterina Barabach collaborait depuis avec le média indépendant Republic.En octobre 2022, RSF avait déjà participé à l’évasion d’une autre journaliste russe, Marina Ovsiannikova, qui encourait dix ans de prison après avoir brandi une pancarte anti-guerre à la télévision d’Etat.”Depuis l’évasion de Marina Ovsiannikova, les possibilités de s’échapper se sont réduites. C’est pour ça que nous sommes soulagés aujourd’hui, car cela prouve que c’est possible”, même si “c’est très dangereux”, a commenté M. Bruttin.Dans le dernier classement annuel de RSF sur la liberté de la presse, publié vendredi, la Russie est 171e sur 180.”Il n’y a plus de journalisme en Russie” à cause de “la censure”, a déploré Mme Barabach, qui espère pouvoir continuer son métier en France. 

Au procès Kardashian, une bague de la taille d’un “carré de chocolat”

Une bague de fiançailles grosse comme une phalange, des prothèses dentaires d’or et de diamants, un collier à 230.000 euros… La cour d’assises de Paris s’intéresse désormais à l’extravagant butin dérobé à Kim Kardashian, bien loin des quelques dizaines de milliers d’euros saisis chez les voleurs présumés.Trois mois après le braquage de la reine des influenceuses, gros coup de filet le 9 janvier 2017: la police interpelle la plupart de ceux qui sont désormais assis sur le banc des accusés. Et fouille leurs maisons. Dans leurs tiroirs, ni colliers, ni diamants, encore moins de “ring” -comme avaient réclamé à Kim Kardashian de leur fort accent français les malfrats venus pour la bague à 3,5 millions d’euros-, mais un peu d’argent en coupures de 50 euros.Quelques 17.000 euros chez Aomar Ait Khedache, le cerveau présumé du braquage. Environ 141.000 euros sous des piles de linge du barman Florus Heroui. Derrière les DVD sur l’étagère du revendeur de bijoux présumé Marceau Baum-Gertner (décédé avant le procès), 5.000 euros. Chez le fils de Yunice Abbas, qui a reconnu avoir été l’un des guetteurs, ce sont 65.000 euros qui ont été retrouvés, en grande partie dans un sac plastique.”C’est pas un montant dérisoire ?”, s’étonne le président David De Pas. Le butin total a été estimé à neuf millions d’euros, le plus gros vol d’un particulier depuis 20 ans. “On est sur des bijoux de marque ayant tous des singularités… la bague c’est 19 carats, c’est un carré de chocolat”, s’exclame l’enquêteur à la barre. “C’est difficile à refourguer”, certifie-t-il, expliquant que les receleurs arrivent généralement “à tirer 10 à 15%” du prix réel des bijoux, pas plus.- “Ça fait beaucoup de risque pour peu d’argent …”, dit le président- “Un coup par an à 70.000 euros, ça fait un bon train de vie”, répond l’enquêteur.Et pourtant, avance encore le magistrat, les policiers étaient persuadés que les malfrats préparaient au moment de leur arrestation un “autre coup”.- “Ah bah oui, mais c’est leur métier, monsieur le président”.- “Dauphins” -Les accusés, qui contestent pour la plupart leur implication, ne seront interrogés que la semaine prochaine, après l’audition mardi de Kim Kardashian.En attendant, les enquêteurs se succèdent à la barre pour répondre aux questions. Chaque avocat choisit son angle d’attaque pour défendre son client. Quitte, parfois, à perdre le reste de la salle: “Le problème là, c’est qu’il n’y a que vous deux qui vous comprenez, un peu comme les dauphins qui communiquent”, avait interrompu le président la veille au soir. Les enquêteurs ont la certitude que les bijoux ont été revendus à Anvers, plaque tournante du diamant. Le policier à la barre évoque les allers-retours de certains accusés en Belgique, notamment un rendez-vous de “quatre heures” dans une bijouterie, avec un curieux “manège” de diamantaires défilant dans la boutique. La police estime que, vu le montant, plusieurs bijoutiers se sont regroupés à plusieurs pour racheter le butin.La veille, le président avait fait défiler à l’écran les photos des 24 bijoux déclarés volés. Entre selfies moue boudeuse avec une copine ou à l’opéra, couverture de magazine et photos de mariage avec Kanye West (ils sont depuis séparés), on y voit Kim Kardashian portant ses “boucles d’oreille en or blanc” -“là on est à 351.000 euros”-, ou son bracelet panthère Cartier “à 95.000 euros”. Ici encore, Kim Kardashian mangeant une barbe à papa munie de bracelets Hermès – “55.000, 94.000, 100.000 je crois” poursuit le magistrat au ton désabusé-, une montre Rolex en or, “trois prothèses dentaires décoratives en or et diamant”. Et enfin “la fameuse bague évaluée à quatre millions de dollars”.”Qu’on comprenne bien quel a été le butin”, dit le président.Pendant l’enquête, Aomar Ait Khedache a uniquement reconnu la revente de 800 grammes d’or fondu (afin d’éviter que les bijoux ne soient reconnus), pour un montant de 25 à 28.000 euros, et de “petits éclats de diamants”. Il a soutenu que l’équipe avait eu “trop peur” de revendre la bague trop facilement repérable et que l’un d’entre eux l’avait conservée, sans vouloir dire qui.