Dix ans après, le succès populaire des “cars Macron” malgré des infrastructures obsolètes
“Les +cars Macron+ n’ont pas été accompagnés des +gares Macron+.”: depuis dix ans, les liaisons longue distance en bus sont un succès populaire, mais elles restent confrontées à des infrastructures obsolètes pour satisfaire les besoins des clients et permettre un développement plus important.Un mercredi d’août à Paris-Bercy, les gens se pressent le long du quai étroit où s’alignent les bus orange et verts, entre quelques distributeurs automatiques, des bancs pleins et des toilettes publiques hors service.Assises sur leurs valises en attendant le départ, Farah et Sofia, 29 ans, styliste et photographe, expliquent prendre le car “régulièrement pour le travail”, entre Paris et Bruxelles, où elles vivent.Si elles ont choisi cette option depuis “quatre ou cinq ans” — 4 heures de trajet contre moins d’une heure trente par le rail — c’est avant tout pour le prix du billet, “moins cher que le train”.Comme elles, 11,1 millions de passagers ont voyagé sur des lignes de car longue distance en 2024, une hausse de 14% par rapport à 2023, selon le rapport annuel de l’Autorité de régulation des transports (ART).Un essor rendu possible par la loi du 7 août 2015, dite “loi Macron”, qui a libéralisé le transport longue distance en autocar, jusqu’alors chasse gardée du rail, avec l’ambition d’en faire une solution économique pour les grands trajets. L’objectif initial était d’atteindre cinq millions de passagers annuels, contre quelques dizaines de milliers avant la loi.En incluant l’international, la fréquentation atteint 27 millions en 2024, pour plus de 200 destinations proposées par les deux principaux acteurs du secteur: Flixbus et BlaBlaCar Bus, qui exploitent près de 100 % des liaisons.Parmi les trajets les plus fréquentés figurent Lille–Paris, Paris–Rouen ou Le Havre–Paris, mais aussi des liaisons transversales comme Clermont-Ferrand–Lyon, ou encore Bordeaux-Grenoble, sans passer nécessairement par la capitale contrairement au train.- “Manque d’infrastructures” -En dix ans, ces autocars “ont trouvé leur clientèle, ils répondent à une demande de gens qui n’avaient pas les moyens financiers ou les moyens de se déplacer”, se réjouit Michel Quidort, vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT).En attendant sa correspondance dans la gare routière de Biarritz, Emilia Potdevin, une étudiante de 19 ans, explique avoir choisi le bus pour des raisons économiques mais aussi pour sa “dimension écologique”: “Le fait de remplir le bus, ça limite la consommation.”Dans son rapport annuel, l’ART relève que les émissions moyennes par passager des cars sont “presque cinq fois moindres” que celles des voitures, et “proches” de celles des TER.Michel Quidort regrette en revanche une qualité de service “plus discutable, notamment avec la quasi-inexistence de gares routières dignes de ce nom”.Les exploitants eux-mêmes tirent la sonnette d’alarme: “Ce qui freine le développement, ce n’est pas notre volonté, c’est le manque d’infrastructures”, estime le directeur de BlaBlaCar Bus, Aurélien Gandois, qui déplore l’absence de “gares Macron” pour accompagner l’expansion de ce mode de transport en France.Même constat pour Charles Billard, porte-parole de Flixbus : “Dans la loi Macron, ils ont libéralisé le voyage par autocar, mais ils n’ont pas prévu quelque chose pour accueillir ces autocars”.- “Ni abri, ni toilettes” -La gare de Bercy, où Sofia décrit une “ambiance glauque” dans laquelle elle ne sent pas en sécurité, “surtout s’il faut passer par le parc” qui la jouxte, illustre ce constat.Il s’agit pourtant de la plus grande gare routière de France, fréquentée par 4,7 millions de passagers chaque année.En attendant son bus pour le Portugal, Georges Da Costa, 46 ans, estime lui l’offre de service suffisante pour ses besoins, tout en reconnaissant que “l’endroit gagnerait à être un peu plus propre”.”Le niveau d’équipement des grandes gares nationales reste en deçà des standards attendus”, reconnaît l’ART dans son rapport.Elle pointe notamment du doigt celle de Lille-Europe, pourtant sixième en 2024 en matière de fréquentation avec plus d’un million de passagers. Aucun des neuf équipements analysés (sanitaires, salle d’attente, personnel…) n’y est disponible.”Il n’y a rien, ni abri, ni toilettes”, dénonce Michel Quidort: “Juste un poteau à côté d’une immense gare” ferroviaire.Comme l’implantation et la gestion des gares routières dépendent des autorités locales, “il y a autant de configurations que de villes et d’arrêts”, souligne Charles Billard.”On souhaite qu’à terme, dans une nouvelle loi des transports, il y ait quelque chose de plus cadré pour donner aussi les moyens aux villes”, espère Aurélien Gandois.
Dix ans après, le succès populaire des “cars Macron” malgré des infrastructures obsolètes
“Les +cars Macron+ n’ont pas été accompagnés des +gares Macron+.”: depuis dix ans, les liaisons longue distance en bus sont un succès populaire, mais elles restent confrontées à des infrastructures obsolètes pour satisfaire les besoins des clients et permettre un développement plus important.Un mercredi d’août à Paris-Bercy, les gens se pressent le long du quai étroit où s’alignent les bus orange et verts, entre quelques distributeurs automatiques, des bancs pleins et des toilettes publiques hors service.Assises sur leurs valises en attendant le départ, Farah et Sofia, 29 ans, styliste et photographe, expliquent prendre le car “régulièrement pour le travail”, entre Paris et Bruxelles, où elles vivent.Si elles ont choisi cette option depuis “quatre ou cinq ans” — 4 heures de trajet contre moins d’une heure trente par le rail — c’est avant tout pour le prix du billet, “moins cher que le train”.Comme elles, 11,1 millions de passagers ont voyagé sur des lignes de car longue distance en 2024, une hausse de 14% par rapport à 2023, selon le rapport annuel de l’Autorité de régulation des transports (ART).Un essor rendu possible par la loi du 7 août 2015, dite “loi Macron”, qui a libéralisé le transport longue distance en autocar, jusqu’alors chasse gardée du rail, avec l’ambition d’en faire une solution économique pour les grands trajets. L’objectif initial était d’atteindre cinq millions de passagers annuels, contre quelques dizaines de milliers avant la loi.En incluant l’international, la fréquentation atteint 27 millions en 2024, pour plus de 200 destinations proposées par les deux principaux acteurs du secteur: Flixbus et BlaBlaCar Bus, qui exploitent près de 100 % des liaisons.Parmi les trajets les plus fréquentés figurent Lille–Paris, Paris–Rouen ou Le Havre–Paris, mais aussi des liaisons transversales comme Clermont-Ferrand–Lyon, ou encore Bordeaux-Grenoble, sans passer nécessairement par la capitale contrairement au train.- “Manque d’infrastructures” -En dix ans, ces autocars “ont trouvé leur clientèle, ils répondent à une demande de gens qui n’avaient pas les moyens financiers ou les moyens de se déplacer”, se réjouit Michel Quidort, vice-président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT).En attendant sa correspondance dans la gare routière de Biarritz, Emilia Potdevin, une étudiante de 19 ans, explique avoir choisi le bus pour des raisons économiques mais aussi pour sa “dimension écologique”: “Le fait de remplir le bus, ça limite la consommation.”Dans son rapport annuel, l’ART relève que les émissions moyennes par passager des cars sont “presque cinq fois moindres” que celles des voitures, et “proches” de celles des TER.Michel Quidort regrette en revanche une qualité de service “plus discutable, notamment avec la quasi-inexistence de gares routières dignes de ce nom”.Les exploitants eux-mêmes tirent la sonnette d’alarme: “Ce qui freine le développement, ce n’est pas notre volonté, c’est le manque d’infrastructures”, estime le directeur de BlaBlaCar Bus, Aurélien Gandois, qui déplore l’absence de “gares Macron” pour accompagner l’expansion de ce mode de transport en France.Même constat pour Charles Billard, porte-parole de Flixbus : “Dans la loi Macron, ils ont libéralisé le voyage par autocar, mais ils n’ont pas prévu quelque chose pour accueillir ces autocars”.- “Ni abri, ni toilettes” -La gare de Bercy, où Sofia décrit une “ambiance glauque” dans laquelle elle ne sent pas en sécurité, “surtout s’il faut passer par le parc” qui la jouxte, illustre ce constat.Il s’agit pourtant de la plus grande gare routière de France, fréquentée par 4,7 millions de passagers chaque année.En attendant son bus pour le Portugal, Georges Da Costa, 46 ans, estime lui l’offre de service suffisante pour ses besoins, tout en reconnaissant que “l’endroit gagnerait à être un peu plus propre”.”Le niveau d’équipement des grandes gares nationales reste en deçà des standards attendus”, reconnaît l’ART dans son rapport.Elle pointe notamment du doigt celle de Lille-Europe, pourtant sixième en 2024 en matière de fréquentation avec plus d’un million de passagers. Aucun des neuf équipements analysés (sanitaires, salle d’attente, personnel…) n’y est disponible.”Il n’y a rien, ni abri, ni toilettes”, dénonce Michel Quidort: “Juste un poteau à côté d’une immense gare” ferroviaire.Comme l’implantation et la gestion des gares routières dépendent des autorités locales, “il y a autant de configurations que de villes et d’arrêts”, souligne Charles Billard.”On souhaite qu’à terme, dans une nouvelle loi des transports, il y ait quelque chose de plus cadré pour donner aussi les moyens aux villes”, espère Aurélien Gandois.
Sur l’incendie de l’Aude, la Sécurité civile “ouvre la voie” aux pompiers
Dans le massif des Corbières au relief escarpé, les militaires de la Sécurité civile travaillent sans relâche à creuser des pistes pour “faciliter l’accès aux camions de pompiers” dans des zones reculées susceptibles de reprendre feu.Sur ce qui n’était qu’un étroit sentier de randonnée, le bulldozer se fraye un passage, laissant derrière lui une traînée de cailloux, de terre retournée et de végétation calcinée par le plus gros incendie de l’été en France.”Avec nos engins de travaux publics, on va élargir cette piste pour qu’on puisse faciliter l’accès aux camions de pompiers, explique l’adjudant Cédric, chef de groupe appui au 4e régiment d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (4e RIISC) basé à Libourne (Gironde). A flanc de colline couverte de garrigue et de résineux, une équipe de l’AFP a pu accompagner les militaires et leurs engins au plus profond des terres brûlées par les flammes sur 13.000 hectares.”Là, vous voyez, la piste est propre, donc les camions vont pouvoir passer”, explique l’adjudant, désignant la piste cahoteuse qui mène au chantier en cours. “Avant que l’engin passe, ce n’était qu’un petit passage où passait un chemin pédestre. Donc, on a réussi à élargir pour que nos pompiers puissent accéder facilement aux zones qui pourraient reprendre feu”, détaille ce militaire du RISC de l’Armée de terre appartenant à l’arme du génie.Depuis que l’incendie a été fixé jeudi soir, les mille soldats du feu toujours mobilisés samedi s’évertuent à arroser et sécuriser les 90 km de lisières pour empêcher toute reprise, alors que Météo France a placé le département en vigilance orange canicule. Une fois le feu sous contrôle, les militaires de la Sécurité civile ont pu intervenir au tomber du jour jeudi et une partie de la nuit pour “ouvrir la voie” aux pompiers et leur permettre d’accéder à des coins autrement inaccessibles. Dans la matinée de vendredi, ils avaient pu créer six kilomètres de pistes pour aider les soldats du feu.- Terrain rocheux -Racines arrachées, énormes pierres et trous profonds: sur le chemin étroit à la terre cassante ravinée par les pluies du printemps, “un bull va redescendre pour reprofiler toute cette piste pour qu’à l’issue, tout ce qui est camions, porteurs d’eau, puissent passer s’il y a des reprises de feu”, explique encore l’adjudant Cédric.”En une demi-heure, cette partie sera nettoyée”, dit-il à l’AFP. Mais “tout dépendra de ce qu’on va trouver en dessous”. “Vu que c’est très rocheux, on va mettre un petit quart d’heure pour passer une première (fois), retirer le maximum” avec un engin à chenilles, détaille le militaire. Puis avec le bulldozer, “on va refaire un coup de propre pour que les camions soient plus à l’aise pour passer”.L’incendie d’une ampleur exceptionnelle ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu Christian Pouget, préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.”Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.
Sur l’incendie de l’Aude, la Sécurité civile “ouvre la voie” aux pompiers
Dans le massif des Corbières au relief escarpé, les militaires de la Sécurité civile travaillent sans relâche à creuser des pistes pour “faciliter l’accès aux camions de pompiers” dans des zones reculées susceptibles de reprendre feu.Sur ce qui n’était qu’un étroit sentier de randonnée, le bulldozer se fraye un passage, laissant derrière lui une traînée de cailloux, de terre retournée et de végétation calcinée par le plus gros incendie de l’été en France.”Avec nos engins de travaux publics, on va élargir cette piste pour qu’on puisse faciliter l’accès aux camions de pompiers, explique l’adjudant Cédric, chef de groupe appui au 4e régiment d’instruction et d’intervention de la sécurité civile (4e RIISC) basé à Libourne (Gironde). A flanc de colline couverte de garrigue et de résineux, une équipe de l’AFP a pu accompagner les militaires et leurs engins au plus profond des terres brûlées par les flammes sur 13.000 hectares.”Là, vous voyez, la piste est propre, donc les camions vont pouvoir passer”, explique l’adjudant, désignant la piste cahoteuse qui mène au chantier en cours. “Avant que l’engin passe, ce n’était qu’un petit passage où passait un chemin pédestre. Donc, on a réussi à élargir pour que nos pompiers puissent accéder facilement aux zones qui pourraient reprendre feu”, détaille ce militaire du RISC de l’Armée de terre appartenant à l’arme du génie.Depuis que l’incendie a été fixé jeudi soir, les mille soldats du feu toujours mobilisés samedi s’évertuent à arroser et sécuriser les 90 km de lisières pour empêcher toute reprise, alors que Météo France a placé le département en vigilance orange canicule. Une fois le feu sous contrôle, les militaires de la Sécurité civile ont pu intervenir au tomber du jour jeudi et une partie de la nuit pour “ouvrir la voie” aux pompiers et leur permettre d’accéder à des coins autrement inaccessibles. Dans la matinée de vendredi, ils avaient pu créer six kilomètres de pistes pour aider les soldats du feu.- Terrain rocheux -Racines arrachées, énormes pierres et trous profonds: sur le chemin étroit à la terre cassante ravinée par les pluies du printemps, “un bull va redescendre pour reprofiler toute cette piste pour qu’à l’issue, tout ce qui est camions, porteurs d’eau, puissent passer s’il y a des reprises de feu”, explique encore l’adjudant Cédric.”En une demi-heure, cette partie sera nettoyée”, dit-il à l’AFP. Mais “tout dépendra de ce qu’on va trouver en dessous”. “Vu que c’est très rocheux, on va mettre un petit quart d’heure pour passer une première (fois), retirer le maximum” avec un engin à chenilles, détaille le militaire. Puis avec le bulldozer, “on va refaire un coup de propre pour que les camions soient plus à l’aise pour passer”.L’incendie d’une ampleur exceptionnelle ne sera pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, a prévenu Christian Pouget, préfet de l’Aude, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.”Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce weekend, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.
Trump says Armenia, Azerbaijan commit to end fighting ‘forever’
Armenia and Azerbaijan have committed to a lasting peace after decades of conflict, US President Donald Trump said after the South Caucasus rivals signed a deal welcomed on Saturday by Iran and Western nations.Armenian Prime Minister Nikol Pashinyan and Azerbaijan’s long-time President Ilham Aliyev said Trump’s mediation should earn him a Nobel Peace Prize — an award the US leader has been vocal about seeking.The two former Soviet republics “are committing to stop all fighting forever, open up commerce, travel and diplomatic relations and respect each other’s sovereignty and territorial integrity,” Trump said at a White House signing event on Friday.However, the fine print and binding nature of the deal between the long-time foes remained unclear.The two leaders would have a “great relationship,” Trump said.”But if there’s conflict… they’re going to call me and we’re going to get it straightened out,” he said.Christian-majority Armenia and Muslim-majority Azerbaijan have feuded for decades over their border and the status of ethnic enclaves within each other’s territories.They went to war twice over the disputed Karabakh region, which Azerbaijan recaptured from Armenian forces in a lightning 2023 offensive, sparking the exodus of more than 100,000 ethnic Armenians.- ‘Historic signature’ -The Azerbaijan and Armenian leaders shook hands under the satisfied gaze of Trump before all three signed a document the White House called a “joint declaration.”Aliyev hailed the “historic signature” between two “countries which were at war for more than three decades.” “We are today establishing peace in the Caucasus,” he said.Aliyev offered to send a joint appeal, along with Pashinyan, to the Nobel committee recommending Trump receive the Peace Prize. “Who, if not President Trump, deserves a Nobel Peace Prize?” he said.Aliyev also thanked Trump for lifting restrictions on US military cooperation with Azerbaijan, which was announced on Friday.Pashinyan said the “initialing of (the) peace agreement will pave the way to end decades of conflict between our countries and open a new era.”The Armenian leader said the “breakthrough” would not have been possible without “peacemaker” Trump.”Today, we can say that peace has been achieved,” Pashinyan told a news conference after signing the deal.The agreement includes establishing a transit corridor passing through Armenia to connect Azerbaijan to its exclave of Nakhchivan, a longstanding demand of Baku.The United States will have development rights for the corridor — dubbed the “Trump Route for International Peace and Prosperity” — in the strategic and resource-rich region.Iran, which has long opposed the corridor over fears it would cut the country off from the Caucasus, welcomed the deal on Saturday.However, it also expressed “concern over the negative consequences of any foreign intervention in any way and form, especially in the vicinity of common borders.”The foreign ministry in Turkey, a longtime supporter of Azerbaijan, hailed the “progress achieved towards establishing a lasting peace”.UK Foreign Secretary David Lammy congratulated the two countries “on the bold steps taken in Washington.”European Union chiefs said it would pave the way to “lasting, sustainable peace for both countries and across the entire region.”- ‘Strategic’ partner -Azerbaijan and Armenia agreed on the text of a comprehensive peace deal in March. However, Azerbaijan later outlined a host of demands — including amendments to Armenia’s constitution to drop territorial claims for Karabakh — before signing the document.Pashinyan has announced plans for a constitutional referendum in 2027, but the issue remains deeply divisive among Armenians.Asked what Armenia stood to gain from Friday’s deal, a White House official said it was “an enormous strategic commercial partner, probably the most enormous and strategic in the history of the world: the United States of America.””The losers here are China, Russia, and Iran,” he said, speaking on condition of anonymity.The disputed mountainous enclave of Karabakh is internationally recognized as part of Azerbaijan, but was controlled by pro-Armenian separatists for nearly three decades after a war following the break-up of the Soviet Union. Azerbaijan captured part of the territory during a 2020 war, then took all of it three years later. Almost the entire local population of around 100,000 ethnic Armenians left for Armenia.
Zelensky affiche sa fermeté après l’annonce du sommet Trump-Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi samedi avec fermeté à l’annonce d’un sommet Trump-Poutine le 15 août : le règlement du conflit doit être décidé avec l’Ukraine, qui refusera de céder sa “terre aux occupants”.”Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix”, a-t-il prévenu sur les réseaux sociaux.”Les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants”, a-t-il ajouté, après que le président américain Donald Trump a annoncé qu’il rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska le 15 août, pour tenter de trouver un règlement à la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie.Plutôt qu’en terrain neutre, le tête-à-tête aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l’Alaska, dans l’extrême nord-ouest du continent américain, près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l’Amérique à la fin du XIXe siècle.Cette rencontre très attendue se déroulera sans Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d’exiger d’avoir voix au chapitre.Un règlement de la guerre comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.Interrogé à ce sujet vendredi, un peu plus tôt que l’annonce du sommet, M. Trump a déclaré qu'”il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun”, sans donner plus de détails.”On parle d’un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi (…) c’est compliqué”, a-t-il ajouté à la Maison Blanche, aux côtés des dirigeants azerbaïdjanais et arménien qui venaient de signer un accord de paix.- Exigences inacceptables -Donald Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin au conflit en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l’a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier.Le tête-à-tête annoncé sera le premier entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où M. Trump avait eu un ton résolument conciliant avec le dirigeant du Kremlin.M. Poutine n’a lui plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.A ce stade, Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des exigences inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose la Russie.Le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.L’invasion russe de l’Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts parmi les populations des deux pays et causé d’immenses destructions.Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l’avantage sur le front et continuent d’y gagner du terrain.
Zelensky affiche sa fermeté après l’annonce du sommet Trump-Poutine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi samedi avec fermeté à l’annonce d’un sommet Trump-Poutine le 15 août : le règlement du conflit doit être décidé avec l’Ukraine, qui refusera de céder sa “terre aux occupants”.”Toute décision qui serait prise contre nous, toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix”, a-t-il prévenu sur les réseaux sociaux.”Les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants”, a-t-il ajouté, après que le président américain Donald Trump a annoncé qu’il rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska le 15 août, pour tenter de trouver un règlement à la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie.Plutôt qu’en terrain neutre, le tête-à-tête aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l’Alaska, dans l’extrême nord-ouest du continent américain, près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l’Amérique à la fin du XIXe siècle.Cette rencontre très attendue se déroulera sans Volodymyr Zelensky, qui ne cesse pourtant d’exiger d’avoir voix au chapitre.Un règlement de la guerre comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.Interrogé à ce sujet vendredi, un peu plus tôt que l’annonce du sommet, M. Trump a déclaré qu'”il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun”, sans donner plus de détails.”On parle d’un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi (…) c’est compliqué”, a-t-il ajouté à la Maison Blanche, aux côtés des dirigeants azerbaïdjanais et arménien qui venaient de signer un accord de paix.- Exigences inacceptables -Donald Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin au conflit en Ukraine, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l’a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier.Le tête-à-tête annoncé sera le premier entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où M. Trump avait eu un ton résolument conciliant avec le dirigeant du Kremlin.M. Poutine n’a lui plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.A ce stade, Moscou réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Des exigences inacceptables pour Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d’armes et le déploiement d’un contingent européen, ce à quoi s’oppose la Russie.Le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.L’invasion russe de l’Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts parmi les populations des deux pays et causé d’immenses destructions.Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l’avantage sur le front et continuent d’y gagner du terrain.






