Pourparlers sur l’Ukraine: pour le chef de l’Otan, Poutine a fait une “énorme erreur”

Le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, a estimé vendredi que le président russe Vladimir Poutine avait fait une “énorme erreur” en envoyant une équipe de “second rang” pour les pourparlers avec l’Ukraine à Istanbul, en Turquie.”Je pense que Poutine a fait une énorme erreur”, a déclaré M. Rutte depuis Tirana, quelques heures avant le début des premières négociations directes entre Moscou et Kiev depuis les premières semaines de la guerre, déclenchée par l’invasion russe en février 2022.”Il sait très bien que la balle est dans son camp, qu’il est en difficulté et qu’il a fait une énorme erreur”, a poursuivi M. Rutte, à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne (CPE) dans la capitale albanaise. “Je pense que toute la pression est désormais sur Poutine”, a-t-il encore dit.Vladimir Poutine avait proposé des négociations directes entre les deux pays. Mais, mis au défi par le président ukrainien Volodymyr Zelensky de se rendre “en personne” à Istanbul pour négocier avec lui, le président russe n’a pas fait le déplacement.La délégation russe est emmenée par un conseiller de second plan de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, ex-ministre de la Culture.Pour le secrétaire général de l’Otan, Kiev a, à l’inverse de Moscou, adopté une attitude constructive.”Je pense que c’est une très bonne chose que les Ukrainiens soient à la table des négociations”, a souligné M. Rutte. “Ils ont envoyé une délégation qui est vraiment prête à négocier un cessez-le-feu”.Arrivé jeudi soir à Tirana, Volodymyr Zelensky doit lui aussi participer au sommet de la CPE, qui rassemble les dirigeants des 27 pays membres de l’UE et d’une vingtaine d’autres pays européens.Derrière cet acronyme, on trouve des pays aux trajectoires radicalement différentes vis-à-vis de l’UE : des candidats déclarés (et impatients) à l’adhésion, des pays qui savent que la porte leur est fermée pour longtemps, ou encore le Royaume-Uni, qui a choisi il y a neuf ans ans de quitter l’UE avec fracas.

Stock markets calmer as trade rally eases

Stock markets were calmer Friday, with European stocks consolidating weekly gains fuelled by the China-US trade war hiatus and as investors awaited further developments over tariffs.Asian markets lost steam after enjoying one of their best weeks since US President Donald Trump’s “Liberation Day” tariff bazooka last month caused indices to slump.”European shares are largely holding onto yesterday’s gains, which saw Germany’s DAX reach a record high” at the close, said Derren Nathan, head of equity research at Hargreaves Lansdown. London, Paris and Frankfurt were all higher Friday. Luxury stocks were bolstered after Cartier-owner Richemont posted higher net profit and sales, driven by resilience in its jewelery business, despite the sector struggling with weak demand from China. Pharmaceutical and energy stocks were up in London, as “investors were fishing for opportunities among areas that have recently been weak”, said AJ Bell investment director Russ Mould. “Pharma stocks have been volatile of late amid fears of tariffs on the sector, while a pullback in oil prices dragged down the big oil producers yesterday,” he added.Oil prices steadied after tumbling Thursday on the possibility a breakthrough in Iran nuclear talks, fuelled by Trump saying progress had been made on a deal.The dollar edged down against the euro and the yen on raised expectations that the Federal Reserve would still cut interest rates this year following mixed inflation data.Investors are now awaiting signals from the US president on trade talks, as countries seek deals to avoid his steep levies.However, analysts warn that initial optimism over the US-China truce — which saw them slash tit-for-tat tariffs for 90 days to allow for talks — has faded, given that levies are still elevated and pose a threat to economic growth. “Even if more trade deals are announced, it is still the case that tariffs on goods entering the US will be much higher than anyone dared to contemplate,” said IG chief market analyst Chris Beauchamp.In Asia, markets were more negative, with Shanghai and Hong Kong falling. Japan’s economy suffered its first quarterly contraction for a year in January-March, which analysts said did not help market sentiment.The Nikkei index closed flat.E-commerce titan Alibaba shed over six percent in Hong Kong after reporting a disappointing rise in first-quarter revenue amid sluggish consumer spending in China. Other tech firms were also lower, with e-commerce rival JD.com down along with Tencent and Meituan.- Key figures at around 1100 GMT -London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,675.25 pointsParis – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,904.83Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 23,851.57Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 37,753.72 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,345.05 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,367.46 (close)New York – Dow: UP 0.7 percent at 42,322.75 (close)Euro/dollar: UP at $1.1203 from $1.1185 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3296 from $1.3304Dollar/yen: DOWN at 145.49 yen from 145.65 yenEuro/pound: UP at 84.25 from 84.07 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $64.86 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $61.93 per barrel

Le président Trump s’émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières

Le président américain Donald Trump s’est engagé vendredi à “régler” la situation dans la bande de Gaza “affamée”, la Défense civile recensant pour sa part plus de 70 personnes tuées dans un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.”Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a déclaré M. Trump, dans un contexte de pressions internationales pour qu’Israël cesse de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire exsangue. La principale association israélienne de familles d’otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches, détenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Elle a exhorté Benjamin Netanyahu “à unir ses efforts à ceux du président Trump”, qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 74  personnes tuées “à la suite des bombardements israéliens continus” depuis minuit, “dont 67 dans le nord”. “,”Des dizaines d’autres restent piégées sous les décombres” et les frappes “se poursuivent”, a déclaré à l’AFP en début d’après-midi Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations, sans plus de détails, indiquant avoir frappé ces derniers jours “plus de 150 cibles terroristes”, dont des postes de tirs de missiles. – “Comme la fin du monde” -A l’hôpital indonésien de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous (…) Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était encore en vie”, relate Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans du secteur de Tel al-Zaatar. A Beit Lahia, Said Hamouda, 41 ans, témoigne d’une “scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”. “Ils ont ciblé des habitations pleines de civils alors qu’ils dormaient”. A pied, entassés avec quelques biens dans des camionnettes ou sur des charettes, de nombreux habitants fuient la ville de Gaza, principale localité du nord, ont constaté vendredi des photographes de l’AFP. En dépit de son isolement croissant pour sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, M. Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Rompant une trêve de deux mois, le pays a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza. Il s’est emparé de larges pans du territoire et annoncé un plan pour sa “conquête”. Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants. – Le blocus comme “outil d’extermination” -L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.Après une relance des efforts de médiation en amont de la tournée de Donald Trump, le Hamas a de son côté posé comme “exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations” la reprise de l’aide humanitaire. Le mouvement islamiste a aussi rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre” au président américain, après qu’il a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”. L’ONU a pour sa part indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le président Trump s’émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières

Le président américain Donald Trump s’est engagé vendredi à “régler” la situation dans la bande de Gaza “affamée”, la Défense civile recensant pour sa part plus de 70 personnes tuées dans un intense pilonnage israélien du territoire dévasté par 19 mois de guerre.”Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a déclaré M. Trump, dans un contexte de pressions internationales pour qu’Israël cesse de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire exsangue. La principale association israélienne de familles d’otages a elle appelé vendredi le Premier ministre israélien à ne pas manquer une “occasion historique” pour la libération de leurs proches, détenus à Gaza depuis l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Elle a exhorté Benjamin Netanyahu “à unir ses efforts à ceux du président Trump”, qui conclut à Abou Dhabi une tournée dans le Golfe. Après un bilan de plus de 100 morts jeudi, la Défense civile de Gaza a fait état d’au moins 74  personnes tuées “à la suite des bombardements israéliens continus” depuis minuit, “dont 67 dans le nord”. “,”Des dizaines d’autres restent piégées sous les décombres” et les frappes “se poursuivent”, a déclaré à l’AFP en début d’après-midi Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.L’armée israélienne a affirmé poursuivre ses opérations, sans plus de détails, indiquant avoir frappé ces derniers jours “plus de 150 cibles terroristes”, dont des postes de tirs de missiles. – “Comme la fin du monde” -A l’hôpital indonésien de Beit Lahia (nord), des images de l’AFP montrent des habitants, dont des enfants ayant perdu leur mère, se lamenter sur le corps de leurs proches, et des blessés soignés à même le sol au milieu des cris et pleurs. “Nous dormions quand soudain tout a explosé autour de nous (…) Il y avait du sang partout. Nous ne savions pas qui était mort et qui était encore en vie”, relate Oum Mohamed al-Tatari, 57 ans du secteur de Tel al-Zaatar. A Beit Lahia, Said Hamouda, 41 ans, témoigne d’une “scène indescriptible, comme si c’était la fin du monde”. “Ils ont ciblé des habitations pleines de civils alors qu’ils dormaient”. A pied, entassés avec quelques biens dans des camionnettes ou sur des charettes, de nombreux habitants fuient la ville de Gaza, principale localité du nord, ont constaté vendredi des photographes de l’AFP. En dépit de son isolement croissant pour sa conduite de la guerre, déclenchée par l’attaque du 7-Octobre, M. Netanyahu a averti lundi d’une prochaine entrée “en force” de l’armée à Gaza pour “achever l’opération et vaincre le Hamas”. Rompant une trêve de deux mois, le pays a repris son offensive le 18 mars avec l’objectif déclaré d’obtenir la libération de tous les otages encore retenus à Gaza. Il s’est emparé de larges pans du territoire et annoncé un plan pour sa “conquête”. Depuis le 2 mars, les forces israéliennes bloquent aussi toute entrée d’aide humanitaire dans Gaza, vitale pour les 2,4 millions d’habitants. – Le blocus comme “outil d’extermination” -L’ONG Human Rights Watch a accusé Israël de faire de son blocus “un outil d’extermination”.Après une relance des efforts de médiation en amont de la tournée de Donald Trump, le Hamas a de son côté posé comme “exigence minimale pour instaurer un environnement propice et constructif aux négociations” la reprise de l’aide humanitaire. Le mouvement islamiste a aussi rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre” au président américain, après qu’il a affirmé vouloir que les Etats-Unis “prennent” la bande de Gaza pour “en faire une zone de liberté”. L’ONU a pour sa part indiqué qu’elle ne participerait pas à des distributions d’aide par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une ONG créée de toutes pièces et soutenue par Washington, qui a annoncé se préparer à livrer des repas à Gaza d’ici fin mai. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur les 251 personnes alors enlevées, 57 restent retenues à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l’armée israélienne. Les représailles israéliennes ont fait au moins 53.010 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les dernières données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump says many in Gaza are ‘starving’

US President Donald Trump said Friday that “a lot of people are starving” in the besieged Gaza Strip, where rescuers reported more than 70 people killed in Israeli air strikes since midnight.Trump’s brief comments on Gaza came as he capped the first foreign tour of his second term, which saw him visit several Gulf countries but excluded key ally Israel.A two-month ceasefire between Israel and Hamas collapsed in March, shortly after Israel reimposed a total blockade on Gaza that aid agencies say has sparked critical food shortages.”We’re looking at Gaza. And we’re going to get that taken care of. A lot of people are starving,” Trump told reporters in Abu Dhabi.Israel cut off aid to Gaza on March 2, a tactic it has said is intended to force concessions from militant group Hamas, which is still holding dozens of Israeli hostages it seized in October 2023. Hamas insisted on Thursday that the restoration of humanitarian assistance to the war-ravaged territory was “the minimum requirement” for talks.It also warned that Gaza was not “for sale” hours after Trump again floated taking over the territory and turning it into “a freedom zone”.On Friday, Gaza’s civil defence agency said that 74 people had been killed in Israeli strikes since midnight, reporting dozens more trapped under the rubble as shelling continued.The strikes sparked panic in northern Gaza.”We were asleep when suddenly everything exploded around us,” north Gaza resident Umm Mohammed al-Tatari, 57, told AFP.”Everyone started running. We saw the destruction with our own eyes. There was blood everywhere, body parts and corpses. We didn’t know who was dead and who was still alive.”Another resident, 33-year-old Ahmed Nasr, said the bombing continued through the night. “We couldn’t sleep or find any peace. There is no safety. We could die at any moment,” he said.AFPTV footage from the Indonesian Hospital in Beit Lahia showed mourners crying over the bodies of their loved ones.The dead and injured lay on a blood-smeared floor, where medics treated those still alive.”They were innocent people,” said Mayar Salem, who lost her relatives.”Only their remains are left… They were my sisters and daughters.”- ‘Historic opportunity’ -Hamas sparked the war in October 2023 with an unprecedented attack on Israel that resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally based on official figures.Of the 251 hostages taken during the attack, 57 remain in Gaza, including 34 the military says are dead.The health ministry in Gaza said 2,876 people have been killed since Israel resumed strikes on March 18, taking the war’s overall toll to 53,010.Israeli media reported Friday that the military had stepped up its offensive in Gaza following government approval of a plan to retake the territory earlier this month, though the army has yet to formally announce its threatened expansion of the campaign.  The military said it was continuing its operations, adding that over the past day, it had “struck over 150 terror targets throughout the Gaza Strip including anti-tank missile posts, terrorist cells, military structures, and operational centres”.Israel’s main group representing the families of hostages still held in Gaza said Prime Minister Benjamin Netanyahu was missing an “historic opportunity” to get their loved ones out.”The hostages’ families woke up this morning with heavy hearts and great concern in light of reports about increased attacks in Gaza and the imminent conclusion of President Trump’s visit to the region,” the Hostages and Missing Families Forum said in a statement. “Missing this historic opportunity would be a resounding failure that will be remembered in infamy forever.”But another hostage family support group called for more military pressure.”The military pressure must be much stronger, with high intensity, and coordinated with diplomatic pressure, a complete siege, cutting off water and electricity,” the Tikva Forum group said.The United Nations estimates that 70 percent of Gaza is now either an Israeli-declared no-go zone or under evacuation order.- ‘Minimum requirement’ -For weeks, UN agencies have warned that supplies of everything from food and clean water to fuel and medicines are reaching new lows.The World Health Organization said the last hospital in Gaza providing cancer and cardiac care had stopped functioning after an Israeli attack on Tuesday left it “severely damaged and inaccessible”.Israel says its aid stoppage and military pressure are meant to force Hamas to free the remaining hostages.But senior Hamas official Basem Naim said the entry of aid into Gaza was “the minimum requirement for a conducive and constructive negotiation environment”.The Gaza Humanitarian Foundation, a US-supported NGO, has said it will begin distributing humanitarian aid in Gaza this month after talks with Israeli officials.But the United Nations on Thursday ruled out involvement with the initiative.

Global acute hunger hits new high, 2025 outlook ‘bleak’: UN-backed reportFri, 16 May 2025 11:20:36 GMT

More than 295 million people faced acute hunger last year, a new high driven by conflict along with other crises — and the outlook is “bleak” for 2025 as humanitarian aid falters, a UN-backed report said Friday.It was the sixth consecutive annual increase in the number of people hit with “high levels” of acute food …

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Global acute hunger hits new high, 2025 outlook ‘bleak’: UN-backed report

More than 295 million people faced acute hunger last year, a new high driven by conflict along with other crises — and the outlook is “bleak” for 2025 as humanitarian aid falters, a UN-backed report said Friday.It was the sixth consecutive annual increase in the number of people hit with “high levels” of acute food insecurity, according to the Global Report on Food Crises.A total of 295.3 million people endured acute hunger last year — almost a quarter of the population in 53 of the 65 countries analysed for the report.This was up from 281.6 million people in 2023, according to the report, which is drafted by a consortium of international organisations and NGOs.The number of people facing famine reached 1.9 million, more than double from the previous year, according to the report.A food security monitor warned on Monday that Gaza was at a “critical risk of famine” after more than two months of an Israeli aid blockade.”From Gaza and Sudan, to Yemen and Mali, catastrophic hunger driven by conflict and other factors is hitting record highs, pushing households to the edge of starvation,” UN Secretary-General Antonio Guterres said in the report.”The message is stark. Hunger and malnutrition are spreading faster than our ability to respond, yet globally, a third of all food produced is lost or wasted,” he said.Conflict and violence were the primary drivers in 20 countries and territories, where 140 million people faced acute hunger, the report found.Extreme weather was to blame in 18 countries and “economic shocks” in 15 nations, together affecting a total of 155 million people.The deteriorating situations in Gaza, Myanmar and Sudan outweighed improvements in Afghanistan and Kenya.- ‘Failure of humanity’ -The report warned that the outlook was “bleak” for 2025 as as major donor countries have substantially reduced humanitarian funding.”This is more than a failure of systems -– it is a failure of humanity,” Guterres said.”Hunger in the 21st century is indefensible. We cannot respond to empty stomachs with empty hands and turned backs,” he said.The “abrupt termination” of funding in 2025 has disrupted humanitarian operations in Afghanistan, the Democratic Republic of Congo, Ethiopia, Haiti, South Sudan, Sudan and Yemen, the report said.Funding to humanitarian food sectors is projected to sink by up to 45 percent, it said.US President Donald Trump’s administration has dramatically cut foreign aid spending, but other countries have also reduced their contributions.The report added that “economic shocks” are likely to be a major driver of acute food insecurity as the global economy faces “high uncertainty” due to US tariffs and a weaker US dollar.

Donald Trump conclut une fastueuse tournée du Golfe

Donald Trump a conclu vendredi en quittant les Emirats arabes unis une fastueuse tournée du Golfe, où il a glané de nouvelles promesses d’investissements mirobolantes. Le premier déplacement international majeur du président américain a également été ponctué de déclarations choc sur les crises qui secouent la région.  Donald Trump a affirmé vendredi avoir passé quatre journée “fantastiques” en Arabie saoudite, au Qatar et enfin aux Emirats arabes unis. Dans chaque pays, Air Force One a été escorté par des avions de combat avant d’atterrir. A chaque fois, les monarchies pétrolières et gazières ont déployé leur opulence pour le milliardaire républicain, conquis par le marbre des palais et par la promesse d’investissements faramineux en Amérique.Le président américain, qui applique à la diplomatie ses méthodes d’ancien promoteur immobilier, a assumé sans complexe de “faire de la vente”.Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s’est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d’investissements sur dix ans.- Gaza “affamée” -Mais Donald Trump, qui se targue d’être aussi habile pour conclure des “deals” diplomatiques que des contrats économiques, a montré une volonté d’intervenir avec énergie dans les crises de la région.Il a brièvement abordé vendredi la situation dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par 19 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. “Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a-t-il affirmé.Jeudi au Qatar, il avait dit vouloir le contrôle de ce territoire palestinien et en faire “une zone de liberté”, ce à quoi le Hamas a rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre”. Sur le dossier iranien, Donald Trump a quitté Abou Dhabi sur une menace à peine voilée pour Téhéran.”Ils ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a déclaré le président américain avant son départ.Jeudi, il avait affirmé depuis Doha que Washington et Téhéran se rapprochaient d’un accord, faisant reculer les cours du pétrole. En Arabie saoudite, il avait créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Il a ensuite rencontré le président syrien Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé Bachar al-Assad, et qui a fait forte impression sur lui.Donald Trump l’a trouvé “séduisant” et jugé qu’il fallait donner une “chance de grandeur” à la Syrie – référence à son célèbre slogan “Rendre sa grandeur à l’Amérique”, “Make America Great again”.Le président républicain de 78 ans  a été tout aussi dithyrambique pour les dirigeants rencontrés à Abou Dhabi, à Doha et Ryad. “Vous êtes un pays extraordinaire. Vous êtes un pays riche. Vous pouvez choisir, mais je sais que vous serez toujours à mes côtés”, a-t-il par exemple dit jeudi au président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed, en lui promettant: “Et nous allons vous traiter comme vous devez l’être, de façon magnifique”. – Intelligence artificielle -Selon la Maison Blanche, les Emirats et les Etats-Unis ont signé un accord sur l’Intelligence artificielle (IA), un domaine dans lequel le pays du Golfe cherche à s’imposer en s’assurant un accès aux technologies américaines de pointe. Le président américain a qualifié sa tournée dans le Golfe d'”historique” en affirmant qu’elle pourrait “rapporter, au total, 3.500 à 4.000 milliards de dollars”, un chiffre qu’il sera très difficile de vérifier sur le long terme.Il a par ailleurs clairement confirmé la rupture avec la diplomatie de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains.Ces notions n’ont pas du tout été mises en avant dans le Golfe par le président républicain.Sous sa houlette, les Etats-Unis se garderont de dire à d’autres pays “comment vivre ou gouverner”, a-t-il promis dans un discours très remarqué à Ryad.

Donald Trump conclut une fastueuse tournée du Golfe

Donald Trump a conclu vendredi en quittant les Emirats arabes unis une fastueuse tournée du Golfe, où il a glané de nouvelles promesses d’investissements mirobolantes. Le premier déplacement international majeur du président américain a également été ponctué de déclarations choc sur les crises qui secouent la région.  Donald Trump a affirmé vendredi avoir passé quatre journée “fantastiques” en Arabie saoudite, au Qatar et enfin aux Emirats arabes unis. Dans chaque pays, Air Force One a été escorté par des avions de combat avant d’atterrir. A chaque fois, les monarchies pétrolières et gazières ont déployé leur opulence pour le milliardaire républicain, conquis par le marbre des palais et par la promesse d’investissements faramineux en Amérique.Le président américain, qui applique à la diplomatie ses méthodes d’ancien promoteur immobilier, a assumé sans complexe de “faire de la vente”.Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s’est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d’investissements sur dix ans.- Gaza “affamée” -Mais Donald Trump, qui se targue d’être aussi habile pour conclure des “deals” diplomatiques que des contrats économiques, a montré une volonté d’intervenir avec énergie dans les crises de la région.Il a brièvement abordé vendredi la situation dans la bande de Gaza, assiégée et ravagée par 19 mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. “Nous nous intéressons à Gaza. Et nous allons faire en sorte que cela soit réglé. Beaucoup de gens sont affamés”, a-t-il affirmé.Jeudi au Qatar, il avait dit vouloir le contrôle de ce territoire palestinien et en faire “une zone de liberté”, ce à quoi le Hamas a rétorqué que Gaza n’était “pas à vendre”. Sur le dossier iranien, Donald Trump a quitté Abou Dhabi sur une menace à peine voilée pour Téhéran.”Ils ont une proposition, mais surtout, ils savent qu’ils doivent bouger rapidement ou que quelque chose de mauvais arrivera”, a déclaré le président américain avant son départ.Jeudi, il avait affirmé depuis Doha que Washington et Téhéran se rapprochaient d’un accord, faisant reculer les cours du pétrole. En Arabie saoudite, il avait créé la surprise en annonçant la levée des sanctions américaines visant la Syrie. Il a ensuite rencontré le président syrien Ahmad al-Chareh, ancien jihadiste qui a renversé Bachar al-Assad, et qui a fait forte impression sur lui.Donald Trump l’a trouvé “séduisant” et jugé qu’il fallait donner une “chance de grandeur” à la Syrie – référence à son célèbre slogan “Rendre sa grandeur à l’Amérique”, “Make America Great again”.Le président républicain de 78 ans  a été tout aussi dithyrambique pour les dirigeants rencontrés à Abou Dhabi, à Doha et Ryad. “Vous êtes un pays extraordinaire. Vous êtes un pays riche. Vous pouvez choisir, mais je sais que vous serez toujours à mes côtés”, a-t-il par exemple dit jeudi au président émirati, cheikh Mohamed ben Zayed, en lui promettant: “Et nous allons vous traiter comme vous devez l’être, de façon magnifique”. – Intelligence artificielle -Selon la Maison Blanche, les Emirats et les Etats-Unis ont signé un accord sur l’Intelligence artificielle (IA), un domaine dans lequel le pays du Golfe cherche à s’imposer en s’assurant un accès aux technologies américaines de pointe. Le président américain a qualifié sa tournée dans le Golfe d'”historique” en affirmant qu’elle pourrait “rapporter, au total, 3.500 à 4.000 milliards de dollars”, un chiffre qu’il sera très difficile de vérifier sur le long terme.Il a par ailleurs clairement confirmé la rupture avec la diplomatie de l’ancien président démocrate Joe Biden, faite en partie d’appels au respect des droits humains.Ces notions n’ont pas du tout été mises en avant dans le Golfe par le président républicain.Sous sa houlette, les Etats-Unis se garderont de dire à d’autres pays “comment vivre ou gouverner”, a-t-il promis dans un discours très remarqué à Ryad.

L’ex-maire de Toulon Hubert Falco jugé pour injures contre un journaliste

L’ex-maire de Toulon Hubert Falco, démis de ses fonctions par la justice, était jugé vendredi en son absence pour avoir insulté et traité de “chien galeux” un journaliste collaborant pour Mediapart. La décision du tribunal correctionnel de Toulon sera rendue le 23 mai.Quelques jours plus tard, le 28 mai, une autre échéance judiciaire cruciale attend l’ex-baron de la politique varoise, qui conteste auprès de la Cour de cassation la peine d’inéligibilité immédiate prononcée en 2023 contre lui dans un dossier de détournements de fonds public. De cette décision dépend son avenir politique, à moins d’un an des municipales.Dans le dossier du jour, Hubert Falco, qui n’avait pas fait le déplacement – et c’est “fort dommage” a souligné la présidente – est accusé par un journaliste de l’avoir insulté, enregistrement à l’appui.”Je suis journaliste indépendant” et à ce titre “vulnérable”, a expliqué à la barre Simon Fontvieille, journaliste de 34 ans, revenant sur ce qu’il estime être des tentatives d'”intimidation” répétées de la part d’Hubert Falco, à qui il a consacré plusieurs enquêtes.Ainsi, en avril 2023, au moment de sa première condamnation à Marseille, pour recel de détournement de fonds publics, l’élu lui lance, devant d’autres journalistes: “dégage ordure!”Les faits jugés vendredi se sont produits quelques mois plus tard, en août 2023, en marge d’une cérémonie publique célébrant les 79 ans de la libération de Toulon.Hubert Falco, qui n’a alors plus de mandat, est présent et le journaliste le prend en photo, comme d’autres personnalités. L’ex-élu, aujourd’hui âgé de 78 ans, lui lance alors: “ça te gêne que je sois là ?”, le traitant d'”espèce de chien”, “chien galeux”.”Enfin M. Falco, +chien galeux+, pourquoi vous êtes aussi grossier ?”, lui répond le journaliste.Hubert Falco le traite alors de “connard”, ajoutant: “Oui, je te le dis ! Ecris-le à Mediapart que je t’ai dit que tu étais un connard”.Comme l’affaire est partie d’une plainte avec constitution de partie civile, la procureure n’a pas formulé de réquisition, s’en remettant à la décision du tribunal.”C’est une affaire d’injures publiques désagréables”, avec “des propos qui sont regrettés”, selon l’avocat d’Hubert Falco, Me Thierry Fradet: “Il n’est plus élu, n’a plus rien”, il n’est “plus le même homme et ça n’arrivera plus”.”Pourquoi il lui en veut ? La réponse est dans ses articles (…) et c’est dramatique”, a estimé l’avocate du journaliste, Me Olivia Levy, du cabinet parisien Seattle Avocats qui défend Médiapart.Et pour elle, c’est un procès de “David contre Goliath”, comme en témoigne la grande difficulté que son cabinet a eu pour trouver un avocat acceptant de faire le relais localement. Du “jamais vu”, selon l’avocate, qui a demandé notamment 10.000 euros de dommages et intérêts pour son client.Le Syndicat national des journalistes (SNJ), qui s’était aussi constitué partie civile, a lui réclamé 5.000 euros. Le SNJ-CGT et la CFDT-Journalistes avaient apporté leur soutien au journaliste, soulignant dans un communiqué son “courage” d’avoir porté plainte.