Actors’ union sues Fortnite over AI Darth Vader

An actors’ union is suing the makers of the Fortnite video game over the use of AI to create an interactive Darth Vader, it said Monday.Fortnite announced last week it had got permission from the family of James Earl Jones to make a chatty “Star Wars” villain based on the late actor’s voice work in the smash hit space opera series.Using AI models, developer Epic Games introduced the Emperor’s consigliere into Battle Royale, a player-versus-player version of Fortnite in which squads form to defeat other contestants online.Users were quick to adopt the Sith Lord on their missions, posting clips of their interactions with one of cinema’s most famous bad guys.Many delighted in the character’s apparent wit, laughing as he tells them off for poor technique, or suggesting that they are cheating.”The empire has no need for fast food,” he chides one player who asks what his McDonald’s order would be.”If I were forced to endure such a culinary experience, I would take a Chicken Selects Meal with large fries and a Coca-Cola drink.”But actors’ union SAG-AFTRA was not amused, claiming the use of AI in video games puts performers out of work.”We celebrate the right of our members and their estates to control the use of their digital replicas and welcome the use of new technologies,” a statement said Monday.”However, we must protect our right to bargain terms and conditions around uses of voice that replace the work of our members, including those who previously did the work of matching Darth Vader’s iconic rhythm and tone in video games.”The union, which says it represents around 160,000 people, says Epic’s subsidiary did not talk to its negotiators over how AI would be used in the game.SAG-AFTRA said it had filed a claim for unfair labor practice with the National Labor Relations Board, a federal agency that protects workers’ rights to organize and to negotiate.Epic Games did not immediately respond to AFP’s queries, but a statement released last week cited Jones’s family saying they were pleased with the project.”We hope that this collaboration with Fortnite will allow both longtime fans of Darth Vader and newer generations to share in the enjoyment of this iconic character,” the family said. Performers have become concerned about the use of artificial intelligence in films, TV and video games.Improving technology makes it increasingly possible to digitally recreate the audio and visual likeness of an actor.The strikes that crippled Hollywood in 2023 stemmed in part from fears that studios would seek to use digital models to replace human performers and creators.Video game actors began their own strike against major players in the sector in July 2024.

Cannes: thriller choc égyptien et Palme d’or d’honneur pour Denzel Washington

Un thriller politique égyptien sans concession a secoué lundi le Festival de Cannes, avant la remise surprise d’une Palme d’or d’honneur à la star Denzel Washington et le retour de la Française Julia Ducournau, quatre ans après sa victoire avec “Titane”.Le secret avait été bien gardé: juste avant la projection hors compétition de “Highest 2 Lowest” de Spike Lee, son acteur fétiche s’est vu remettre une distinction pour l’ensemble de sa carrière par le réalisateur américain et les dirigeants du festival, Iris Knobloch et Thierry Frémaux.Sur les marches, l’équipe du film avait auparavant assuré le show avec Spike Lee en costume rayé, lunettes rondes et chapeau orange et bleu et la star du rap A$AP Rocky – M. Rihanna à la ville – porteur d’un “grillz” (prothèse dentaire) doré.Les Américains devaient être suivis sur le tapis rouge, en fin de soirée, de la Franco-Iranienne Golshifteh Farahani et le Franco-Algérien Tahar Rahim. Ce duo est à l’affiche d'”Alpha”, nouvel ovni de Julia Ducournau, dont la Croisette a découvert le potentiel explosif en 2021. Choc esthétique, “Titane” avait valu une Palme d’or à la Française, faisant d’elle la deuxième réalisatrice couronnée de l’histoire, trente ans après Jane Campion, puis imitée en 2023 par sa compatriote Justine Triet pour son “Anatomie d’une chute”.- “Pas le choix” -Auparavant, la compétition a vu débarquer, dans l’après-midi, un sérieux prétendant. Déjà récompensé du prix du scénario à Cannes en 2022 pour “La Conspiration du Caire”, Tarik Saleh a livré une nouvelle charge contre le président égyptien dans “Les Aigles de la République”.”Ce n’est pas que je sois un grand admirateur d’al-Sissi et que je veuille le mettre dans chacun des mes films, mais je n’ai pas le choix parce qu’il est une constante”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Il restera au pouvoir jusqu’à sa mort”.Avec ce nouveau brûlot parsemé de traits d’humour, le réalisateur de 53 ans clôt le triptyque politico-religieux qui a fait son succès international et avait été amorcé en 2017 avec “Le Caire confidentiel”. “+Les Aigles de la République+ est probablement le plus fort de (la trilogie) parce qu’il repose sur un très riche matériau venant du monde réel”, écrit la revue spécialisée Deadline sur son site.- Se méfier des pronostics -A mi-parcours, en attendant plusieurs poids lourds, les jeux restent toutefois ouverts dans une compétition riche en nouveaux venus ou en jeunes cinéastes.Actrice prisée devenue réalisatrice, la Française Hafsia Herzi (38 ans) a prouvé qu’il fallait compter sur son talent en présentant “La Petite Dernière”, une romance lesbienne très maîtrisée. Et un film en forme de réponse à “La vie d’Adèle”, du réalisateur qui l’a révélée dans “La graine et le mulet”, Abdellatif Kechiche.Pour sa première fois en compétition, le Franco-Espagnol Oliver Laxe (43 ans) a stupéfait le festival en plongeant Sergi López dans le milieu des free parties du désert marocain (“Sirât”), quand une réalisatrice allemande quasi-inconnue, Mascha Schilinski (41 ans), a livré avec “Sound of Falling” un tableau impressionniste des traumas qui se transmettent de mères en filles.”Deux Procureurs”, réflexion de l’Ukrainien Sergueï Loznitsa (60 ans) sur le despotisme autour des purges staliniennes, et “L’Agent secret” du Brésilien Kleber Mendonça Filho (56 ans), seul film sud-américain de la compétition, ont aussi marqué la critique.Mais le délégué général du festival, Thierry Frémaux, a appelé lundi à se méfier des pronostics.”N’oublions jamais que +La Dolce Vita+ (de Federico Fellini) a été sifflée avant de recevoir la Palme d’or” en 1960, a-t-il déclaré à l’occasion d’un point presse présentant le futur musée cannois du cinéma. “C’est pour ça qu’on a un peu tendance à toujours dire, attention, tournons notre langue et notre plume dans l’encrier sept fois.”La course à la Palme doit s’achever samedi. Sont encore attendus des films de deux cinéastes iraniens, Jafar Panahi et Saeed Roustaee, ainsi que “Jeunes mères” des frères belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, vétérans du cinéma social déjà doublement palmés.

La victoire de Retailleau met le curseur à droite pour 2027 dans la coalition présidentielle

La large victoire de Bruno Retailleau à la tête de LR a mis le curseur à droite pour 2027 au sein de la coalition gouvernementale, ouvrant une compétition avec le favori des sondages, l’ex-Premier ministre Edouard Philippe.”Je serai le premier artisan de notre victoire, je l’espère bien, en 2027″: au lendemain de son triomphe avec 74,3% des voix face à son rival Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau dissimule de moins en moins ses ambitions élyséennes, admettant sur CNews/Europe 1 qu’il était “difficile d’imaginer” qu’il ne songe pas à l’élection présidentielle. Un succès très net qui le conforte dans sa décision de continuer de tirer profit de l’exposition médiatique dont il bénéficie au ministère de l’Intérieur, tout en prenant les rênes d’un parti qu’il veut doter d’un projet qui ne “sera pas de l’eau tiède, pas de la rustine, mais une rupture”.Le ministre et ancien sénateur de 64 ans lance aussi un avertissement à ses rivaux potentiels, affirmant n’avoir “pas fait tout ça pour ça pour qu’ensuite j’abdique et on se range sous telle ou telle couleur”.Un triomphe qu’a vite mitigé un autre postulant à droite pour 2027, Xavier Bertrand. “Ne faisons pas dire à ce scrutin ce qu’il n’a pas dit. Cette élection a permis de désigner le président du parti, pas notre candidat à l’élection présidentielle”, a-t-il dit aux Echos.En attendant, M. Retailleau a convoqué pour mardi un conseil stratégique du parti, instance qui réunit les ténors de LR. Il rendra ensuite visite aux sénateurs LR dans la matinée, selon une source du groupe à la chambre haute. Laurent Wauquiez l’a pour sa part invité à la réunion de groupe des députés qu’il préside.Avec sa victoire, se pose désormais la question d’une candidature commune de l’actuelle coalition gouvernementale (LR et les macronistes).Et la barre est mise à droite comme l’atteste le discours samedi d’Edouard Philippe, le favori des sondages, qui a tenu un discours très ferme sur les questions régaliennes pendant que les adhérents LR choisissaient leur président.  “Etes-vous prêts à construire avec nous la grande force politique, le bloc républicain et démocrate, qui respectera les identités de chacun mais se rassemblera sur l’essentiel ?”, a lancé à ses alliés potentiels le premier chef de gouvernement d’Emmanuel Macron, qui se revendique homme de droite.- “Pas d’en même temps”Bruno Retailleau lui a répondu en mettant en avant ses divergences : “J’ai du respect, de l’estime (pour lui), mais il conçoit son espace politique de la gauche à la droite et moi je crois que cet +en même temps+ conduit à l’immobilisme”, a-t-il affirmé.Dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, on ne cache pas les intentions de doubler l’ancien Premier ministre. “Edouard Philippe est le favori des sondages, mais c’est fragile. Il n’est pas exclu que dans un an, on soit devant”, confie à l’AFP cette source qui compte sur les tensions avec l’aile gauche de la macronie pour que Bruno Retailleau parvienne à s’imposer comme présidentiable à droite. “Parmi ceux qui nous ont le plus aidés dans cette campagne, il y a Prisca Thévenot!”, se félicite l’entourage du patron de LR à propos de la porte-parole du groupe parlementaire Ensemble pour la République (EPR), qui s’en est pris la semaine dernière au ministre pour avoir affirmé qu’il “n’était toujours pas macroniste”. Un des soutiens de Gabriel Attal compte d’ailleurs sur Bruno Retailleau pour qu’il “cannibalise” l’électorat de droite d’Edouard Philippe, laissant ainsi de l’espace au centre pour son candidat potentiel.Au cours de la campagne interne pour la présidence du parti, Bruno Retailleau s’est déclaré partisan d’une primaire interne pour désigner le candidat LR à l’Elysée, limitant le vote aux adhérents du parti.Le ministre de l’Intérieur, qui présentera mercredi en Conseil de défense un rapport sur les Frères musulmans, estime avoir redonné suffisamment de vigueur à un parti qui a accumulé ces dernières années les déconvenues électorales et ne compte que 48 élus à l’Assemblée.Mais certains de ses soutiens souhaitent élargir la base électorale, à l’image de David Lisnard, le président de l’Association des maires de France (AMF), qui plaide pour une primaire ouverte et qui a réitéré lundi son intention d’y participer.Un avis partagé sur Franceinfo par un autre soutien de Bruno Retailleau, le député Philippe Juvin qui plaide pour un candidat unique du “bloc central”, mais sans inclure l’extrême droite.”Si dans le bloc central il y a plus d’un candidat, soit ce sera M. Bardella ou Mme Le Pen, soit ce sera M. Mélenchon” qui l’emportera, a-t-il prévenu.

La victoire de Retailleau met le curseur à droite pour 2027 dans la coalition présidentielle

La large victoire de Bruno Retailleau à la tête de LR a mis le curseur à droite pour 2027 au sein de la coalition gouvernementale, ouvrant une compétition avec le favori des sondages, l’ex-Premier ministre Edouard Philippe.”Je serai le premier artisan de notre victoire, je l’espère bien, en 2027″: au lendemain de son triomphe avec 74,3% des voix face à son rival Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau dissimule de moins en moins ses ambitions élyséennes, admettant sur CNews/Europe 1 qu’il était “difficile d’imaginer” qu’il ne songe pas à l’élection présidentielle. Un succès très net qui le conforte dans sa décision de continuer de tirer profit de l’exposition médiatique dont il bénéficie au ministère de l’Intérieur, tout en prenant les rênes d’un parti qu’il veut doter d’un projet qui ne “sera pas de l’eau tiède, pas de la rustine, mais une rupture”.Le ministre et ancien sénateur de 64 ans lance aussi un avertissement à ses rivaux potentiels, affirmant n’avoir “pas fait tout ça pour ça pour qu’ensuite j’abdique et on se range sous telle ou telle couleur”.Un triomphe qu’a vite mitigé un autre postulant à droite pour 2027, Xavier Bertrand. “Ne faisons pas dire à ce scrutin ce qu’il n’a pas dit. Cette élection a permis de désigner le président du parti, pas notre candidat à l’élection présidentielle”, a-t-il dit aux Echos.En attendant, M. Retailleau a convoqué pour mardi un conseil stratégique du parti, instance qui réunit les ténors de LR. Il rendra ensuite visite aux sénateurs LR dans la matinée, selon une source du groupe à la chambre haute. Laurent Wauquiez l’a pour sa part invité à la réunion de groupe des députés qu’il préside.Avec sa victoire, se pose désormais la question d’une candidature commune de l’actuelle coalition gouvernementale (LR et les macronistes).Et la barre est mise à droite comme l’atteste le discours samedi d’Edouard Philippe, le favori des sondages, qui a tenu un discours très ferme sur les questions régaliennes pendant que les adhérents LR choisissaient leur président.  “Etes-vous prêts à construire avec nous la grande force politique, le bloc républicain et démocrate, qui respectera les identités de chacun mais se rassemblera sur l’essentiel ?”, a lancé à ses alliés potentiels le premier chef de gouvernement d’Emmanuel Macron, qui se revendique homme de droite.- “Pas d’en même temps”Bruno Retailleau lui a répondu en mettant en avant ses divergences : “J’ai du respect, de l’estime (pour lui), mais il conçoit son espace politique de la gauche à la droite et moi je crois que cet +en même temps+ conduit à l’immobilisme”, a-t-il affirmé.Dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, on ne cache pas les intentions de doubler l’ancien Premier ministre. “Edouard Philippe est le favori des sondages, mais c’est fragile. Il n’est pas exclu que dans un an, on soit devant”, confie à l’AFP cette source qui compte sur les tensions avec l’aile gauche de la macronie pour que Bruno Retailleau parvienne à s’imposer comme présidentiable à droite. “Parmi ceux qui nous ont le plus aidés dans cette campagne, il y a Prisca Thévenot!”, se félicite l’entourage du patron de LR à propos de la porte-parole du groupe parlementaire Ensemble pour la République (EPR), qui s’en est pris la semaine dernière au ministre pour avoir affirmé qu’il “n’était toujours pas macroniste”. Un des soutiens de Gabriel Attal compte d’ailleurs sur Bruno Retailleau pour qu’il “cannibalise” l’électorat de droite d’Edouard Philippe, laissant ainsi de l’espace au centre pour son candidat potentiel.Au cours de la campagne interne pour la présidence du parti, Bruno Retailleau s’est déclaré partisan d’une primaire interne pour désigner le candidat LR à l’Elysée, limitant le vote aux adhérents du parti.Le ministre de l’Intérieur, qui présentera mercredi en Conseil de défense un rapport sur les Frères musulmans, estime avoir redonné suffisamment de vigueur à un parti qui a accumulé ces dernières années les déconvenues électorales et ne compte que 48 élus à l’Assemblée.Mais certains de ses soutiens souhaitent élargir la base électorale, à l’image de David Lisnard, le président de l’Association des maires de France (AMF), qui plaide pour une primaire ouverte et qui a réitéré lundi son intention d’y participer.Un avis partagé sur Franceinfo par un autre soutien de Bruno Retailleau, le député Philippe Juvin qui plaide pour un candidat unique du “bloc central”, mais sans inclure l’extrême droite.”Si dans le bloc central il y a plus d’un candidat, soit ce sera M. Bardella ou Mme Le Pen, soit ce sera M. Mélenchon” qui l’emportera, a-t-il prévenu.

Retired four-star US admiral convicted on corruption charges

A jury on Monday convicted a retired four-star US admiral who served as the US Navy’s second-highest-ranking officer on corruption charges for steering contracts to a company in exchange for a lucrative job. Robert Burke ordered staff to award a $355,000 contract to a company, and then began working there at a $500,000-a-year job after his 2022 retirement from the Navy, the US Department of Justice said.He also unsuccessfully attempted to convince a top officer to give the firm a separate contract.A jury found him guilty of offenses including bribery, performing acts affecting a personal financial interest, and concealment of material facts, court records show.Sentencing is set for August, the same month that two co-CEOs of technology services firm Next Jump are to go on trial in a related case, the Washington Post reported.Monday’s verdict makes Burke the senior-most officer to be convicted in recent times for crimes committed while serving in the US military.In the Navy, Burke served as deputy commander of the US 6th Fleet, commander of Submarine Group 8, and chief of naval personnel — a position he held at the same time as when he was vice chief of naval operations, the service’s second-highest position.The Navy has faced other corruption problems in recent years, with the most notorious scandal involving Leonard Francis — known as “Fat Leonard” — who handed out more than $500,000 in cash bribes and provided prostitutes, first-class travel, luxury hotel stays and lavish meals to naval officers.Francis was sentenced to 15 years in prison in November 2024, after fleeing house arrest and traveling to Venezuela before being returned in a prisoner swap the previous year.As part of a plea agreement, Francis provided government investigators with detailed information that led to the conviction of a number of high-ranking US Navy officers.

Wall Street termine en petite hausse et tente d’ignorer la perte du triple A américain

La Bourse de New York a terminé en petite hausse lundi après un début de journée dans le rouge, les investisseurs s’adonnant à des achats à bon compte malgré l’abaissement de la note de la dette américaine par l’agence Moody’s.Le Dow Jones a gagné 0,32%, tandis que l’indice Nasdaq (+0,02%) et l’indice élargi S&P 500 (+0,09%) ont terminé proche de l’équilibre.”Les investisseurs en ont eu assez du mantra +Vendez les actifs américains+ et ont choisi de se lancer dans l’achat d’actions dans la plupart des secteurs”, résume dans une note Jose Torres, d’Interactive Brokers, le marché tentant de passer outre la rétrogradation de la dette américaine.Pour la toute première fois, Moody’s a retiré vendredi aux Etats-Unis sa note maximale de AAA et l’a rétrogradée à AA1, s’inquiétant du gonflement de la dette américaine. La note a été assortie d’une perspective stable.Les agences Standard and Poor’s Global Ratings et Fitch avaient déjà privé les États-Unis de leur note maximale, respectivement en 2011 et en 2023.L’abaissement de la note des Etats-Unis n’est pas surprenant, note auprès de l’AFP Subadra Rajappa, analyste à la Société Générale.Ainsi, “la plupart des valeurs ont limité leurs pertes initiales, ce qui s’est traduit par un redressement des principaux indices”, expliquent dans une note les analystes de Briefing.com.Les investisseurs gardent toutefois un Å“il sur la proposition de loi budgétaire examinée au Congrès américain. Ce mégaprojet, cher à Donald Trump, doit notamment concrétiser la prolongation des crédits d’impôt accordés durant son premier mandat avant leur expiration.Le programme budgétaire est “un peu plus large que prévu (…) et le déficit pourrait être plus élevé car les réductions des dépenses ne sont pas suffisantes”, souligne Mme. Rajappa.Selon une commission indépendante du Congrès, une telle extension accompagnée d’autres mesures fiscales entraînerait une hausse de plus de 4.800 milliards de dollars du déficit de l’État fédéral au cours de la prochaine décennie.Sur le marché obligataire, vers 20H15 GMT, le taux d’intérêt des emprunts d’Etat américains à dix ans se détendait finalement, à 4,44%, contre 4,48% vendredi en clôture.Ailleurs, au tableau des valeurs, le laboratoire américain Regeneron a progressé de 0,37% à 596,54 dollars après avoir annoncé lundi qu’il allait racheter la société de tests génétiques californienne 23andMe, en faillite, pour 256 millions de dollars.Regeneron a été choisi par la justice dans le cadre du rachat de la quasi-totalité des actifs de 23andMe, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le laboratoire précise que 23andMe va poursuivre son activité de tests génétiques.Autre laboratoire pharmaceutique, Novavax a pris de la hauteur (+15,01% à 7,70 dollars) après que l’Agence américaine du médicament (FDA) a approuvé, avec un retard inhabituel, l’autorisation complète d’un vaccin contre le Covid-19, a annoncé lundi l’entreprise.Microsoft a été recherché (+1,01%) après avoir annoncé lundi ajouter Grok, la famille de modèles d’intelligence artificielle (IA) générative d’Elon Musk, à Azure, sa plateforme de “cloud” (informatique dématérialisée) pour les développeurs.

Transport sanitaire, VTC: des milliers de taxis manifestent en France

Plusieurs milliers de taxis ont manifesté lundi à travers la France, à Pau, Amiens, Paris ou Bastia pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC.A Paris, grosses berlines, SUV et autres taxis “en colère” ont bloqué à grand renfort de klaxons et fumigènes le boulevard Raspail et des rues adjacentes, dans le quartier très central du ministère des Transports.Dans la capitale, ils étaient près d’un millier, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations. Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7.500 taxis.Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d’après-midi sur le boulevard Raspail avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine. Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports à l’AFP, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).  Un projet de l’Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge de 13 euros et d’une tarification kilométrique.- “25 à 30% de chiffre d’affaires perdu” -“Nous avons rappelé la nécessité de cette convention”, qui “s’inscrit dans un contexte économique contraint de maîtrise des dépenses de santé tout en garantissant une meilleure réponse aux besoins en transport sanitaire de l’ensemble de la population”, a-t-on indiqué de source gouvernementale en fin de journée.”Un comité de suivi est prévu par la convention avec une réunion d’étape post-mise en Å“uvre, le 30 juin 2026. Nous avons proposé d’anticiper et de prévoir un premier échange en amont de l’entrée en vigueur le 1er octobre prochain”, a-t-elle ajouté.”Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention”, avait auparavant lancé à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT, revendiquant 3.000 manifestants dans la capitale lundi.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.A Bastia (Haute-Corse), la sortie du port de commerce a été bloquée, selon la police. A Amiens, les taxis ont causé des ralentissements au nord de la ville, selon la préfecture de la Somme. Et à Montpellier, deux convois ont mené des opérations escargot.”La convention qui nous a été imposée par la Cnam nous ferait perdre 25 à 30% de notre chiffre d’affaires (…) On va faire de nous des travailleurs pauvres”, a lancé Yves Rubicondo, 64 ans, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui dit réaliser 95% de son chiffre d’affaires avec le transport de malades. – Eviter le coûteux transport à vide -“La nouvelle tarification sera favorable aux taxis conventionnés dans deux tiers des départements, notamment ruraux”, avait assuré Marguerite Cazeneuve, n°2 de l’Assurance Maladie, en présentant la réforme la semaine dernière. Dans le tiers restant, la Cnam veut notamment éviter que les taxis fassent du transport à vide, coûteux, via une coordination avec les hôpitaux pour grouper des patients sur des trajets proches.A Pau, les manifestants ont pénétré dans la gare SNCF et jeté des barrières sur les voies, s’opposant aux forces de l’ordre.Ils ont ensuite gagné, à pied, l’hôtel de ville pour interpeller symboliquement le Premier ministre François Bayrou, également maire de la ville, sans savoir si l’élu était présent dans le bâtiment.”Les taxis ne se sentent pas écoutés, c’est une cause désespérée”, a déclaré à l’AFP Rémi, taxi à Bordeaux âgé de 39 ans, disant n’avoir “plus rien à perdre”. Le secteur se dit prêt à discuter. Mais il demande le gel du projet actuel, défini unilatéralement selon lui.De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber. “On est envahi par les VTC”, a dénoncé à Montpellier Riad Kebairi, l’un des responsables de la compagnie Taxis bleu du Midi, regrettant un “manque flagrant de contrôle à Montpellier pour mettre fin à cette concurrence déloyale”.

Transport sanitaire, VTC: des milliers de taxis manifestent en France

Plusieurs milliers de taxis ont manifesté lundi à travers la France, à Pau, Amiens, Paris ou Bastia pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC.A Paris, grosses berlines, SUV et autres taxis “en colère” ont bloqué à grand renfort de klaxons et fumigènes le boulevard Raspail et des rues adjacentes, dans le quartier très central du ministère des Transports.Dans la capitale, ils étaient près d’un millier, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations. Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7.500 taxis.Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d’après-midi sur le boulevard Raspail avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine. Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports à l’AFP, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).  Un projet de l’Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge de 13 euros et d’une tarification kilométrique.- “25 à 30% de chiffre d’affaires perdu” -“Nous avons rappelé la nécessité de cette convention”, qui “s’inscrit dans un contexte économique contraint de maîtrise des dépenses de santé tout en garantissant une meilleure réponse aux besoins en transport sanitaire de l’ensemble de la population”, a-t-on indiqué de source gouvernementale en fin de journée.”Un comité de suivi est prévu par la convention avec une réunion d’étape post-mise en Å“uvre, le 30 juin 2026. Nous avons proposé d’anticiper et de prévoir un premier échange en amont de l’entrée en vigueur le 1er octobre prochain”, a-t-elle ajouté.”Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention”, avait auparavant lancé à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT, revendiquant 3.000 manifestants dans la capitale lundi.Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.A Bastia (Haute-Corse), la sortie du port de commerce a été bloquée, selon la police. A Amiens, les taxis ont causé des ralentissements au nord de la ville, selon la préfecture de la Somme. Et à Montpellier, deux convois ont mené des opérations escargot.”La convention qui nous a été imposée par la Cnam nous ferait perdre 25 à 30% de notre chiffre d’affaires (…) On va faire de nous des travailleurs pauvres”, a lancé Yves Rubicondo, 64 ans, taxi à Pithiviers (Loiret) avec trois salariés, qui dit réaliser 95% de son chiffre d’affaires avec le transport de malades. – Eviter le coûteux transport à vide -“La nouvelle tarification sera favorable aux taxis conventionnés dans deux tiers des départements, notamment ruraux”, avait assuré Marguerite Cazeneuve, n°2 de l’Assurance Maladie, en présentant la réforme la semaine dernière. Dans le tiers restant, la Cnam veut notamment éviter que les taxis fassent du transport à vide, coûteux, via une coordination avec les hôpitaux pour grouper des patients sur des trajets proches.A Pau, les manifestants ont pénétré dans la gare SNCF et jeté des barrières sur les voies, s’opposant aux forces de l’ordre.Ils ont ensuite gagné, à pied, l’hôtel de ville pour interpeller symboliquement le Premier ministre François Bayrou, également maire de la ville, sans savoir si l’élu était présent dans le bâtiment.”Les taxis ne se sentent pas écoutés, c’est une cause désespérée”, a déclaré à l’AFP Rémi, taxi à Bordeaux âgé de 39 ans, disant n’avoir “plus rien à perdre”. Le secteur se dit prêt à discuter. Mais il demande le gel du projet actuel, défini unilatéralement selon lui.De nombreux taxis manifestent aussi contre la concurrence des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), coordonnés par des plateformes comme Uber. “On est envahi par les VTC”, a dénoncé à Montpellier Riad Kebairi, l’un des responsables de la compagnie Taxis bleu du Midi, regrettant un “manque flagrant de contrôle à Montpellier pour mettre fin à cette concurrence déloyale”.

CBS News boss resigns amid tensions with Trump admin

The CEO of CBS News, one of America’s best-known broadcast media outlets, quit Monday citing a “challenging” last few months as the network became embroiled in legal and business tensions with the Trump administration.US President Donald Trump is suing CBS owner and media giant Paramount for $20 billion in damages over the contents of a pre-election interview last year with his Democratic rival, Kamala Harris.Legal experts have argued the lawsuit is baseless, and would be an easy legal victory for CBS if it ever went to court, per constitutional protections for freedom of the press.Paramount nevertheless entered into mediation in a bid to placate Trump as it seeks to close an $8 billion merger with the entertainment company Skydance, which needs federal government approval.”The past few months have been challenging,” CEO Wendy McMahon wrote in a goodbye letter to staff. “It’s become clear that the company and I do not agree on the path forward. It’s time for me to move on and for this organization to move forward with new leadership,” she said.Trump alleges an interview with Harris on CBS’s “60 Minutes” program last year was edited to remove an embarrassing response.Many legal analysts maintain the suit is part of a broader assault on press freedom that has seen Trump bar some journalists from the Oval Office and sue other media organizations over their coverageIn a message to CBS News staff, Paramount CEO George Cheeks confirmed McMahon’s resignation and thanked her for her leadership.CNBC meanwhile reported that Cheeks spoke with McMahon Saturday and asked for her resignation, citing people familiar with the matter.The executive producer of “60 Minutes,” veteran journalist Bill Owens, resigned last month, citing what he said were attacks on his independence in running the show.Award-winning television newsmagazine broadcast “60 Minutes,” which pulls around 10 million viewers weekly, is a leading target of Trump’s offensive against the media.The program has continued to air investigations critical of the Trump administration since his return to the White House.In response, Trump has called for its cancellation, while his billionaire advisor Elon Musk has said he hoped the team behind “60 Minutes” would receive long prison sentences.

Trump seeks ‘major’ probe of celebs who backed Harris

US President Donald Trump called Monday for a “major investigation” into Beyonce, Bruce Springsteen and other celebrities, alleging they were paid millions of dollars to endorse his Democratic opponent in the 2024 election, Kamala Harris.In a rant-filled diatribe that provided no evidence for his allegations, Trump charged for instance that Beyonce was paid $11 million to appear at a Harris rally — reports the Democrat’s team has denied.Trump, six months after he beat Harris to launch a second term in the White House, said such payments could amount to illegal campaign contributions.The US president alleged that for a Harris rally in late October in which the “Freedom” singer made an appearance, “Beyonce was paid $11,000,000 to walk onto a stage, quickly ENDORSE KAMALA, and walk off to loud booing for never having performed, NOT EVEN ONE SONG!” Trump said this was “according to news reports.” At the time, Beyonce told the rally crowd that “I’m not here as a celebrity. I’m not here as a politician. I’m here as a mother.”The US president said he intended “to call for a major investigation into this matter.””Candidates aren’t allowed to pay for ENDORSEMENTS, which is what Kamala did, under the guise of paying for entertainment,” he said, while also alleging the Democrat was trying to “artificially build up her sparse crowds. IT’S NOT LEGAL!”In her bid for the presidency Harris sought to harness star power from celebrities such as Beyonce, Springsteen and Oprah Winfrey.Winfrey has defended a $1 million payment to her production company from the Harris campaign to cover costs associated with the talk show legend’s production company hosting the presidential candidate at a rally in September.The campaign listed one endorsement-related expenditure for $75 in its financial reports to an environmental advocacy group.Trump, who won the 2024 election comfortably, received scant support from the entertainment industry at large but tapped into a targeted subset of well-known, hypermasculine influencers including podcast host Joe Rogan.The president on Monday accused Harris of paying rock star Springsteen to perform at a rally in Georgia weeks before the election.”How much did Kamala Harris pay Bruce Springsteen for his poor performance during her campaign for president?” he wrote.”Why did he accept that money if he is such a fan of hers?”Trump last week took to Truth Social to feud with Springsteen after the star told a British concert audience that his homeland was now ruled by a “corrupt, incompetent and treasonous administration.”In return, the 78-year-old Republican said the star, nicknamed “the Boss,” is “Highly Overrated.”Springsteen is an outspoken liberal critic of Trump and turned out for Harris after she replaced Democratic president Joe Biden in his abandoned reelection bid.