FBI calls deadly California clinic bombing an ‘act of terrorism’

A bomb exploded on Saturday outside a California fertility clinic, killing one person in what the FBI labelled a terror attack.The blast tore through downtown Palm Springs, ripping a hole in the clinic and blowing out the windows and doors of nearby buildings, an AFP journalist on the scene reported.”Make no mistake, this is an intentional act of terrorism,” Akil Davis, the head of the FBI’s Los Angeles field office told reporters near the site of the fatal explosion.”This is probably one of the largest bombing investigations that we’ve had in southern California,” he added.He confirmed that one person near the clinic at the time of blast had been killed and that four others were wounded. Work was ongoing to identify the deceased, he added.Asked whether the clinic was deliberately targeted, Davis answered: “We believe so, yes.”The city’s mayor, Ron deHarte had earlier told AFP that investigators confirmed a bomb exploded in or near a vehicle outside the clinic.Eyewitnesses told local media they had seen human remains near the American Reproductive Centers clinic, with aerial footage of the scene showing the building roof had collapsed.- Debris for ‘several blocks’ -The charred remnants of a vehicle lay in a parking lot, some distance from the apparent epicenter of the explosion.Debris was blown straight through the building and scattered across the road, while the roofs of a number of nearby buildings had been damaged, indicating the intense force of the blast.Davis of the FBI described the explosion as “significant” and said debris had been thrown more than two hundred yards (180 meters) from the scene, but declined to comment further on the characteristics of the bomb.The local ABC affiliate, which cited an unnamed law enforcement source, said the person who died was a suspect in the blast.Davis told reporters that though the FBI was working to identify the deceased, “we are keeping that close hold in order to protect the integrity of the investigation.”A statement posted on social media by the clinic said no staff had been hurt, and that its lab — “including all eggs, embryos, and reproductive materials — remains fully secure and undamaged.”It said that “a vehicle exploded in the parking lot near our building.”Reproductive care, including abortion and fertility services, remains controversial in the United States, where some conservatives believe the procedures should be outlawed for religious reasons.Violence against clinics providing such services is rare, but not unheard of.President Donald Trump’s Attorney General Pam Bondi said federal agents were working to determine exactly what had happened.- ‘Unforgivable’ -“But let me be clear: the Trump administration understands that women and mothers are the heartbeat of America. Violence against a fertility clinic is unforgivable,” she said in a statement on social media.People living near the clinic reported feeling the shaking from the blast throughout the city.Matt Spencer, who lives in a nearby apartment complex, told the Palm Springs Post he ran outside as soon as he heard the blast, and was confronted with the sight of the burned out car and what appeared to be a body in the middle of the road.”In front of the building [the car] was blown clear across four lanes into the parking lot of [Desert Regional Medical Center],” he told the paper.”I could see the back of the car still on fire and the rims, that was the only thing that distinguished it as a car.”The Center for Reproductive Rights, a global advocacy group, described the bombing as “horrific” and “unconscionable.””The history of violence against reproductive health centers is why clinics need protections and patients must feel safe,” its president Nancy Northup said in a statement.

L’Autriche et JJ remportent l’Eurovision 2025

Le contre-ténor JJ a ébloui le public de l’Eurovision à Bâle et dans le monde entier et remporté le trophée du plus grand télé-crochet du monde pour l’Autriche.”Cela dépasse mes rêves les plus fous. C’est fou”, a réagi l’artiste austro-philippin de 24 ans, trophée à la main, sur la scène de la Sankt Jakobshalle.JJ, alias Johannes Pietsch, a recueilli 436 points, avec “Wasted love”, dont les paroles décrivent l’expérience d’un amour non partagé.Il a devancé l’Israélienne Yuval Raphael (357 points) et l’Estonien Tommy Cash (356 points), tandis que la France a dû se contenter de la septième position (230 points).”Répandons l’amour, les gars, répandons l’amour. Oubliez la haine… soyez actifs, faites entendre votre voix… continuez à vous battre pour vos convictions et répandez l’amour”, a lancé le vainqueur lors de son point de presse.Voix de fausset et sourire angélique: l’artiste signe le premier triomphe de l’Autriche à l’Eurovision depuis la drag queen barbue Conchita Wurst il y a onze ans. Avec “Wasted love”, qui propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno, le pays alpin aura fait un choix risqué mais payant. La scénographie d’un naufrage baigné dans un noir et blanc digne des studios Harcourt a su totalement tirer partie d’une scène high-tech qui a permis de mener les visuels à un nouveau sommet lors de cette édition 2025.L’Eurovision devrait avoir lieu l’année prochaine en Autriche, qui était fière d’envoyer à Bâle un contre-ténor rappelant la place de la musique classique à Vienne et où le chancelier conservateur Christian Stocker a immédiatement salué la “magnifique réussite” de JJ.- Israël deuxième -La chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael, qui interprétait “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) est arrivée seconde, portée par le vote du public.La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le mouvement islamiste Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”. Malgré les appels au boycott d’Israël, l’artiste avait vu sa cote monter au fil des semaines.”Je suis très heureuse pour Yuval parce que Yuval a fait un excellent travail. Elle a l’air si gentille. Et elle l’a eu, le vote du public”, déclare Hélène Loeb, une bâloise qui porte un drapeau israélien.La performance de l’artiste a été perturbée à plusieurs reprises. Pendant qu’elle chantait durant la finale trois spectateurs ont tenté de passer les barrières pour monter sur scène. Ils ont été stoppés par la sécurité.Un bref accrochage a par ailleurs opposé la police à quelques centaines de manifestants propalestiniens, samedi soir dans les rues de Bâle, même si la mobilisation contre la guerre à Gaza n’a pas été aussi forte qu’en Suède l’an dernier.- Louane boudée -Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, avait laissé espérer une victoire.Le public ne lui a accordé que 50 points et elle n’en aura engrangé que 230 au total alors qu’elle était encore classée troisième après l’attribution des points par les jurys nationaux.”Evidemment, on est déçus. Tous les indicateurs étaient quand même plutôt au vert”, reconnaît Raphaël Depetris, 31 ans, venu d’Antibes pour le spectacle.La France n’a pas remporté l’Eurovision depuis 1977 et “l’oiseau et l’enfant” interprété par Marie Myriam.Les Finlandais de KAJ qui concourraient pour la Suède, avaient fait le pari de l’humour avec un hommage au sauna. Donnés favoris depuis des mois par les bookmakers, ils n’ont recueilli que 321 points, les plaçant à la quatrième place. – Céline Dion absente -Les millions de téléspectateurs partout dans le monde ont pu voter pendant plusieurs heures pour les 26 concurrents qui restaient en lice pour décrocher le trophée.A 69 ans, le concours de la chanson n’a pas dérogé cette année encore au mélange unique qui lui vaut le succès : musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie.Des fans ont cependant pu être déçus par l’absence de Céline Dion. Malgré d’intenses spéculations sur une possible venue de l’icône atteinte d’une maladie auto-immune, ils ont dû se contenter d’une vidéo diffusée mardi où elle disait toute sa reconnaissance pour un concours qu’elle avait remporté en 1988 pour la Suisse, lançant sa carrière internationale.”Nous (…) regrettons qu’il n’ait finalement pas été possible de l’intégrer au show”, ont indiqué les organisateurs après la finale “regretter qu’il n’ait finalement pas été possible de l’intégrer au show” 

L’Autriche et JJ remportent l’Eurovision 2025

Le contre-ténor JJ a ébloui le public de l’Eurovision à Bâle et dans le monde entier et remporté le trophée du plus grand télé-crochet du monde pour l’Autriche.”Cela dépasse mes rêves les plus fous. C’est fou”, a réagi l’artiste austro-philippin de 24 ans, trophée à la main, sur la scène de la Sankt Jakobshalle.JJ, alias Johannes Pietsch, a recueilli 436 points, avec “Wasted love”, dont les paroles décrivent l’expérience d’un amour non partagé.Il a devancé l’Israélienne Yuval Raphael (357 points) et l’Estonien Tommy Cash (356 points), tandis que la France a dû se contenter de la septième position (230 points).”Répandons l’amour, les gars, répandons l’amour. Oubliez la haine… soyez actifs, faites entendre votre voix… continuez à vous battre pour vos convictions et répandez l’amour”, a lancé le vainqueur lors de son point de presse.Voix de fausset et sourire angélique: l’artiste signe le premier triomphe de l’Autriche à l’Eurovision depuis la drag queen barbue Conchita Wurst il y a onze ans. Avec “Wasted love”, qui propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno, le pays alpin aura fait un choix risqué mais payant. La scénographie d’un naufrage baigné dans un noir et blanc digne des studios Harcourt a su totalement tirer partie d’une scène high-tech qui a permis de mener les visuels à un nouveau sommet lors de cette édition 2025.L’Eurovision devrait avoir lieu l’année prochaine en Autriche, qui était fière d’envoyer à Bâle un contre-ténor rappelant la place de la musique classique à Vienne et où le chancelier conservateur Christian Stocker a immédiatement salué la “magnifique réussite” de JJ.- Israël deuxième -La chanteuse israélienne et survivante de l’attaque du 7-Octobre, Yuval Raphael, qui interprétait “New Day Will Rise” (Un jour nouveau se lèvera) est arrivée seconde, portée par le vote du public.La jeune femme de 24 ans qui a survécu en faisant la morte sous un tas de cadavres pendant le massacre perpétré par le mouvement islamiste Hamas, veut lancer un message universel “d’espoir et de solidarité”. Malgré les appels au boycott d’Israël, l’artiste avait vu sa cote monter au fil des semaines.”Je suis très heureuse pour Yuval parce que Yuval a fait un excellent travail. Elle a l’air si gentille. Et elle l’a eu, le vote du public”, déclare Hélène Loeb, une bâloise qui porte un drapeau israélien.La performance de l’artiste a été perturbée à plusieurs reprises. Pendant qu’elle chantait durant la finale trois spectateurs ont tenté de passer les barrières pour monter sur scène. Ils ont été stoppés par la sécurité.Un bref accrochage a par ailleurs opposé la police à quelques centaines de manifestants propalestiniens, samedi soir dans les rues de Bâle, même si la mobilisation contre la guerre à Gaza n’a pas été aussi forte qu’en Suède l’an dernier.- Louane boudée -Louane, pour la France, était sélectionnée d’office pour la finale, sa chanson “maman”, hommage à sa mère disparue, intensément interprétée avec une scénographie toute en retenue symbolisant le temps qui passe dans un sablier, avait laissé espérer une victoire.Le public ne lui a accordé que 50 points et elle n’en aura engrangé que 230 au total alors qu’elle était encore classée troisième après l’attribution des points par les jurys nationaux.”Evidemment, on est déçus. Tous les indicateurs étaient quand même plutôt au vert”, reconnaît Raphaël Depetris, 31 ans, venu d’Antibes pour le spectacle.La France n’a pas remporté l’Eurovision depuis 1977 et “l’oiseau et l’enfant” interprété par Marie Myriam.Les Finlandais de KAJ qui concourraient pour la Suède, avaient fait le pari de l’humour avec un hommage au sauna. Donnés favoris depuis des mois par les bookmakers, ils n’ont recueilli que 321 points, les plaçant à la quatrième place. – Céline Dion absente -Les millions de téléspectateurs partout dans le monde ont pu voter pendant plusieurs heures pour les 26 concurrents qui restaient en lice pour décrocher le trophée.A 69 ans, le concours de la chanson n’a pas dérogé cette année encore au mélange unique qui lui vaut le succès : musique, kitsch, compétition, mur LED haute définition et beaucoup de pyrotechnie.Des fans ont cependant pu être déçus par l’absence de Céline Dion. Malgré d’intenses spéculations sur une possible venue de l’icône atteinte d’une maladie auto-immune, ils ont dû se contenter d’une vidéo diffusée mardi où elle disait toute sa reconnaissance pour un concours qu’elle avait remporté en 1988 pour la Suisse, lançant sa carrière internationale.”Nous (…) regrettons qu’il n’ait finalement pas été possible de l’intégrer au show”, ont indiqué les organisateurs après la finale “regretter qu’il n’ait finalement pas été possible de l’intégrer au show” 

JJ, le jeune contre-ténor austro-philippin, qui a remporté l’Eurovision pour l’Autriche

Voix de fausset et sourire angélique: l’artiste JJ signe le premier triomphe de l’Autriche à l’Eurovision depuis la drag queen barbue Conchita Wurst il y a onze ans. Avec “Wasted love”, qui propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno, le pays alpin aura fait un choix risqué mais payant: la chanson a obtenu 436 points. “Cela dépasse mes rêves les plus fous. C’est fou”, a-t-il dit après sa victoire, le trophée à la main.”Cela surprend les gens qu’un homme puisse chanter aussi haut”, racontait à l’AFP fin avril depuis Vienne l’Austro-philippin de 24 ans lors de sa préparation au concours dans les studios du service public de télévision ORF.Un étonnement virant à la fascination auquel s’est habitué le mélomane ayant grandi à Dubaï avant de faire ses gammes avec des petits rôles à l’Opéra de Vienne.Même s’il dit apprécier le “monde classique” qui fait rayonner l’Autriche au-delà de ses frontières et où “tout est très strict”, JJ – Johannes Pietsch de son vrai nom – veut aussi pouvoir avoir la “liberté de se défouler” et “d’expérimenter”.- Conseils de Conchita Wurst -Il a donc jeté son dévolu sur un mélange connu sous le nom de pop opératique, une “approche interdisciplinaire et transgressant les genres” qui “enrichit la pensée et favorise les échanges créatifs”, applaudit Andreas Mailath-Pokorny, le recteur de la très sérieuse école où JJ étudie encore l’art lyrique.Détonnant samedi dans son aérienne performance tout en noir et blanc face aux accords pas toujours subtils des propositions très explicitement sexuelles de la Finlande ou à la franche rigolade des Suédois, JJ innove surtout en tant que contre-ténor.Même si certains associent son morceau à celui de l’artiste suisse Nemo, vainqueur l’an dernier. Et que le classique a été entendu à l’Eurovision dès les années 1950 et s’est progressivement fondu dans d’autres styles avec des succès divers, le groupe italien Il Volo ayant réussi à se hisser en 2015 à la troisième place.Sa mélancolique prestation parle d’une période de sa vie où il a “gaspillé trop d’amour” sans en recevoir.Malheur du couple, gloire en scène: les peines de coeur avaient déjà réussi au pays alpin en 1966, lors de sa première victoire avec “Merci, Chérie” d’Udo Jürgens, un tube de rupture, déjà, repris sur scène depuis par Helene Fischer, la reine de la pop allemande.”Quand JJ chante, c’est comme si les horloges s’arrêtaient de tourner”, commente la drag queen Conchita Wurst à son propos, voyant en ce “professionnel impressionnant”, avec qui elle a enregistré un duo, son digne successeur.L’artiste avait offert ses précieux conseils de pro, tout comme la chanteuse Louane, bonne copine, dont JJ avait étudié les textes en cours de français.- Bach et Céline Dion -Du vaste répertoire des 68 précédentes éditions de l’Eurovision, “L’oiseau et l’enfant” de Marie Myriam, qui valut à la France sa dernière victoire en 1977, reste l’une de ses chansons favorites et il l’interprète avec bonheur en version originale.Son don pour les langues lui vient de sa scolarisation dans un établissement international des Emirats, où son père autrichien, un informaticien, avait monté son entreprise. C’est de lui qu’il a hérité du goût pour le classique, Bach et Mozart en tête, alors que sa mère, originaire des Philippines et cuisinière, écoutait Céline Dion et Whitney Houston. Allemand, anglais, tagalog, arabe et français: JJ peut utiliser ses quatre octaves comme bon lui semble, un atout quand le concours est aussi massivement suivi en dehors du continent européen.”Sur scène, chacun a sa place”, estime le réservé JJ, alors que les personnes gays, lesbiennes et transgenres voient leurs droits régresser dans des pays qui ont quitté la compétition, régulièrement accusée d’être trop arc-en-ciel, comme la Hongrie.”Pas seulement la communauté LGBT+”, mais tout le monde, car “la musique est une langue unique que tout être humain peut parler et comprendre”. Qu’elle soit pop, classique ou… non-binaire.

JJ, le jeune contre-ténor austro-philippin, qui a remporté l’Eurovision pour l’Autriche

Voix de fausset et sourire angélique: l’artiste JJ signe le premier triomphe de l’Autriche à l’Eurovision depuis la drag queen barbue Conchita Wurst il y a onze ans. Avec “Wasted love”, qui propulse des aigus de soprano entre deux refrains de ballade avant de culminer en envolée techno, le pays alpin aura fait un choix risqué mais payant: la chanson a obtenu 436 points. “Cela dépasse mes rêves les plus fous. C’est fou”, a-t-il dit après sa victoire, le trophée à la main.”Cela surprend les gens qu’un homme puisse chanter aussi haut”, racontait à l’AFP fin avril depuis Vienne l’Austro-philippin de 24 ans lors de sa préparation au concours dans les studios du service public de télévision ORF.Un étonnement virant à la fascination auquel s’est habitué le mélomane ayant grandi à Dubaï avant de faire ses gammes avec des petits rôles à l’Opéra de Vienne.Même s’il dit apprécier le “monde classique” qui fait rayonner l’Autriche au-delà de ses frontières et où “tout est très strict”, JJ – Johannes Pietsch de son vrai nom – veut aussi pouvoir avoir la “liberté de se défouler” et “d’expérimenter”.- Conseils de Conchita Wurst -Il a donc jeté son dévolu sur un mélange connu sous le nom de pop opératique, une “approche interdisciplinaire et transgressant les genres” qui “enrichit la pensée et favorise les échanges créatifs”, applaudit Andreas Mailath-Pokorny, le recteur de la très sérieuse école où JJ étudie encore l’art lyrique.Détonnant samedi dans son aérienne performance tout en noir et blanc face aux accords pas toujours subtils des propositions très explicitement sexuelles de la Finlande ou à la franche rigolade des Suédois, JJ innove surtout en tant que contre-ténor.Même si certains associent son morceau à celui de l’artiste suisse Nemo, vainqueur l’an dernier. Et que le classique a été entendu à l’Eurovision dès les années 1950 et s’est progressivement fondu dans d’autres styles avec des succès divers, le groupe italien Il Volo ayant réussi à se hisser en 2015 à la troisième place.Sa mélancolique prestation parle d’une période de sa vie où il a “gaspillé trop d’amour” sans en recevoir.Malheur du couple, gloire en scène: les peines de coeur avaient déjà réussi au pays alpin en 1966, lors de sa première victoire avec “Merci, Chérie” d’Udo Jürgens, un tube de rupture, déjà, repris sur scène depuis par Helene Fischer, la reine de la pop allemande.”Quand JJ chante, c’est comme si les horloges s’arrêtaient de tourner”, commente la drag queen Conchita Wurst à son propos, voyant en ce “professionnel impressionnant”, avec qui elle a enregistré un duo, son digne successeur.L’artiste avait offert ses précieux conseils de pro, tout comme la chanteuse Louane, bonne copine, dont JJ avait étudié les textes en cours de français.- Bach et Céline Dion -Du vaste répertoire des 68 précédentes éditions de l’Eurovision, “L’oiseau et l’enfant” de Marie Myriam, qui valut à la France sa dernière victoire en 1977, reste l’une de ses chansons favorites et il l’interprète avec bonheur en version originale.Son don pour les langues lui vient de sa scolarisation dans un établissement international des Emirats, où son père autrichien, un informaticien, avait monté son entreprise. C’est de lui qu’il a hérité du goût pour le classique, Bach et Mozart en tête, alors que sa mère, originaire des Philippines et cuisinière, écoutait Céline Dion et Whitney Houston. Allemand, anglais, tagalog, arabe et français: JJ peut utiliser ses quatre octaves comme bon lui semble, un atout quand le concours est aussi massivement suivi en dehors du continent européen.”Sur scène, chacun a sa place”, estime le réservé JJ, alors que les personnes gays, lesbiennes et transgenres voient leurs droits régresser dans des pays qui ont quitté la compétition, régulièrement accusée d’être trop arc-en-ciel, comme la Hongrie.”Pas seulement la communauté LGBT+”, mais tout le monde, car “la musique est une langue unique que tout être humain peut parler et comprendre”. Qu’elle soit pop, classique ou… non-binaire.

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l’aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d’un “droit à l’aide à mourir”, et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif “au droit à l’aide à mourir” est prévu le 27 mai.L’hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”, revenant à la version initiale.”La position du gouvernement, c’est de dire (que) le principe, c’est l’auto-administration, l’exception c’est l’accompagnement”, a déclaré dans l’hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Pour plusieurs députés, il s’agissait “d’un point de rupture de l’équilibre du texte”, selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d’être “à l’écoute des soignants pour la construction de ce texte”.A l’inverse, l’auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son “désaccord” avec la remise en cause du “libre choix”, rappelant qu’il s’agissait d’un “des points cruciaux” pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que “je redoute, explique M. Falorni, c’est qu’un “malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+” ne soit au final “pas en mesure de le faire pour “des raisons diverses”, comme “l’angoisse” ou le “stress”. Pour Catherine Vautrin, l’auto-administration traduit en acte jusqu’au dernier moment la “volonté” de mourir du patient. Mais peut-être “qu’effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m’auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l’injecter n’est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement”, a-t-elle avancé.”Si on laisse l’appréciation au médecin de déterminer ce qu’est l’incapacité physique à le faire”, certains pourraient juger que le stress en est une, et d’autres, non, ce “n’est pas acceptable”, s’est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.- “Droit” contre “liberté” -Un amendement pour permettre à un “proche” d’administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d’une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l’hémicycle a commencé à discuter d’un autre article-clé, celui définissant les critères d’éligibilité à l’aide à mourir.Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d’au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d’une “affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”; cette dernière provoquant une “souffrance physique ou psychologique” réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l’accès à l’aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l’aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de “suicide assisté” et “d’euthanasie”.D’autres ont voulu remettre en cause la notion de “droit” à l’aide à mourir, estimant aller trop loin avec “un droit” et lui préférant la simple “liberté” qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu’elle a voulu préciser la notion en aide “active” à mourir. “L’aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l’aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort”, s’est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). “Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort”, s’est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l’aide à mourir devrait continuer d’être âprement débattue dans l’hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.

Fin de vie: les députés approuvent un article-clé créant un droit à l’aide à mourir

Les députés ont approuvé samedi la création d’un “droit à l’aide à mourir”, et rétabli le principe selon lequel les patients devront s’auto-administrer la substance létale, sauf lorsqu’ils ne sont pas en capacité de le faire, lors de l’examen de la proposition de loi d’Olivier Falorni.L’article créant ce droit a été adopté par 75 voix, contre 41. Un vote sur l’ensemble du texte relatif “au droit à l’aide à mourir” est prévu le 27 mai.L’hémicycle est revenu sur la version adoptée en commission mi-avril, qui accordait à la personne souhaitant recourir à l’aide à mourir la liberté de choisir entre auto-administration du produit létal et administration par un médecin ou un infirmier.Les députés ont adopté samedi un amendement du gouvernement précisant que celle-ci ne sera possible que lorsque le patient “n’est pas en mesure physiquement d’y procéder”, revenant à la version initiale.”La position du gouvernement, c’est de dire (que) le principe, c’est l’auto-administration, l’exception c’est l’accompagnement”, a déclaré dans l’hémicycle la ministre de la Santé Catherine Vautrin.Pour plusieurs députés, il s’agissait “d’un point de rupture de l’équilibre du texte”, selon les mots de la députée Horizons et ancienne ministre de la Santé Agnès Firmin Le Bodo, qui a plaidé la nécessité d’être “à l’écoute des soignants pour la construction de ce texte”.A l’inverse, l’auteur et rapporteur du texte Olivier Falorni a exprimé son “désaccord” avec la remise en cause du “libre choix”, rappelant qu’il s’agissait d’un “des points cruciaux” pour la Convention citoyenne qui avait été mise en place par le président de la République pour réfléchir sur le sujet. Ce que “je redoute, explique M. Falorni, c’est qu’un “malade qui aurait dit +oui docteur, je le veux, je persiste, je maintiens, je veux une aide à mourir+” ne soit au final “pas en mesure de le faire pour “des raisons diverses”, comme “l’angoisse” ou le “stress”. Pour Catherine Vautrin, l’auto-administration traduit en acte jusqu’au dernier moment la “volonté” de mourir du patient. Mais peut-être “qu’effectivement le cas du patient qui a dit oui, je m’auto-administre, mais qui, au moment de boire le produit, par exemple, ou de se l’injecter n’est pas en capacité, nécessite peut-être à ce moment là un accompagnement”, a-t-elle avancé.”Si on laisse l’appréciation au médecin de déterminer ce qu’est l’incapacité physique à le faire”, certains pourraient juger que le stress en est une, et d’autres, non, ce “n’est pas acceptable”, s’est inquiété le député PS Stéphane Delautrette.- “Droit” contre “liberté” -Un amendement pour permettre à un “proche” d’administrer le produit létal a été rejeté. Comme un autre souhaitant ouvrir la possibilité d’une aide à mourir en tenant compte des directives anticipées. Dans la soirée, l’hémicycle a commencé à discuter d’un autre article-clé, celui définissant les critères d’éligibilité à l’aide à mourir.Cinq critères cumulatifs sont prévus dans le texte issu de la commission: être âgé d’au moins 18 ans; français ou résidant en France; atteint d’une “affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause, qui engage le pronostic vital, en phase avancée ou terminale”; cette dernière provoquant une “souffrance physique ou psychologique” réfractaire aux traitements ou insupportable; être apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée.Peu avant minuit, un amendement souhaitant ouvrir l’accès à l’aide à mourir dès 16 ans, avec le consentement des parents, porté par le député insoumis Hadrien Clouet, a été rejeté. Plus tôt dans la journée, les députés ont débattu sur la définition de l’aide à mourir et la sémantique, certains opposants tentant, sans succès, de lui substituer les notions de “suicide assisté” et “d’euthanasie”.D’autres ont voulu remettre en cause la notion de “droit” à l’aide à mourir, estimant aller trop loin avec “un droit” et lui préférant la simple “liberté” qui offre une possibilité. La droite a connu les mêmes revers lorsqu’elle a voulu préciser la notion en aide “active” à mourir. “L’aide à mourir, cela existe déjà. Et tous les médecins, toutes les infirmières font de l’aide à mourir. Nous aidons à mourir sans provoquer la mort”, s’est inquiété Philippe Juvin (Les Républicains). “Administrer une substance létale, en quoi est-ce que ça peut être une aide ? Ce sera toujours administrer la mort”, s’est agacé Christophe Bentz (Rassemblement national).Dépassant les clivages politiques, la proposition de loi sur l’aide à mourir devrait continuer d’être âprement débattue dans l’hémicycle lundi dès 09H00. Quelque 1.774 amendements doivent encore être étudiés.