Grèce: deuxième jour de lutte contre des incendies “titanesques”

Les pompiers grecs poursuivaient dimanche leur lutte contre les incendies, attisés par le vent et une canicule persistante, mais la situation s’améliorait dans certaines régions, selon les autorités.Au total, 55 nouveaux feux se sont déclarés au cours des dernières 24 heures, dont 50 qui ont été immédiatement maîtrisés, ont affirmé les pompiers.Cinq foyers ravageaient dimanche soir la région du Péloponnèse, l’ouest d’Athènes, ainsi que les îles d’Eubée, de Cythère et de Crète.Certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés, notamment en Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées en été, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche, au septième jour consécutif de canicule, un maximum de 42,4°C a été relevé à Thèbes (centre) – après 45,2°C enregistrés la veille dans l’ouest.- Bataille titanesque -De nombreux incendies ont été signalés dimanche après-midi sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, où les flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et tué des milliers de têtes de bétail.Des ouvriers ont travaillé toute la journée pour réparer les dommages causés au réseau électrique d’Eubée, et certains villages ont été confrontés à des coupures d’eau. Le risque d’incendie devrait rester très élevé lundi dans six régions du pays, a averti la protection civile.Samedi, les pompiers avaient dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies” à travers le pays, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”. Cinq pompiers ont été hospitalisés.Sur l’île de Cythère, confrontée à “une énorme catastrophe” selon la chaîne publique ERT, l’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.Près de 70 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé l’instauration de l’état d’urgence, afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.- Crainte de pillages -En Crète, destination très touristique, les pompiers ont maîtrisé un brasier à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.La Grèce, qui connaît chaque été des feux destructeurs, a demandé l’aide de l’Union européenne avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées venues de République tchèque sont déjà en action.À Kryoneri, au nord d’Athènes, la police a renforcé la sécurité pour prévenir le pillage des maisons abandonnées par des habitants fuyant les flammes, lesquelles ont été en grande partie maîtrisées dimanche.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, commentait, ému, Giorgos, un habitant du village.Selon l’agence ANA, un homme de 51 ans a été arrêté dimanche, pour avoir utilisé une meule électrique devant une maison à Vromopousi Keratea, en infraction aux mesures de prévention.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Grèce: deuxième jour de lutte contre des incendies “titanesques”

Les pompiers grecs poursuivaient dimanche leur lutte contre les incendies, attisés par le vent et une canicule persistante, mais la situation s’améliorait dans certaines régions, selon les autorités.Au total, 55 nouveaux feux se sont déclarés au cours des dernières 24 heures, dont 50 qui ont été immédiatement maîtrisés, ont affirmé les pompiers.Cinq foyers ravageaient dimanche soir la région du Péloponnèse, l’ouest d’Athènes, ainsi que les îles d’Eubée, de Cythère et de Crète.Certains étaient toutefois en recul ou en train d’être maitrisés, notamment en Crète.Les flammes continuaient dans la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) ainsi que sur les îles d’Eubée et de Cythère, où des avions et des hélicoptères ont repris leurs opérations dès l’aube, selon les pompiers.En début de matinée, le porte-parole des pompiers, Vassilis Vathrakogiannis, avait prévenu que le risque d’incendie restait “très élevé sur presque l’ensemble du territoire”. La vague de chaleur intense, qui sévit dans ce pays méditerranéen coutumier des températures élevées en été, devrait en outre marquer le pas à partir de lundi avec des maximales attendues à 39°C localement. Dimanche, au septième jour consécutif de canicule, un maximum de 42,4°C a été relevé à Thèbes (centre) – après 45,2°C enregistrés la veille dans l’ouest.- Bataille titanesque -De nombreux incendies ont été signalés dimanche après-midi sur l’île d’Eubée, près d’Athènes, où les flammes ont réduit en cendres des milliers d’hectares de forêt et tué des milliers de têtes de bétail.Des ouvriers ont travaillé toute la journée pour réparer les dommages causés au réseau électrique d’Eubée, et certains villages ont été confrontés à des coupures d’eau. Le risque d’incendie devrait rester très élevé lundi dans six régions du pays, a averti la protection civile.Samedi, les pompiers avaient dû livrer “une bataille titanesque face à des dizaines d’incendies” à travers le pays, a souligné le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, pointant du doigt “l’aggravation de la crise environnementale”. Cinq pompiers ont été hospitalisés.Sur l’île de Cythère, confrontée à “une énorme catastrophe” selon la chaîne publique ERT, l’incendie faisait toujours rage dimanche après-midi, mais sur des fronts plus petits.”Des maisons, des ruches, des oliviers ont été brûlés”, a expliqué à ERT Giorgos Komninos, le maire adjoint de Cythère. “Un monastère est actuellement en danger”, a-t-il ajouté.Près de 70 pompiers soutenus par des bénévoles, trois hélicoptères et deux avions combattaient l’incendie sur cette île, qui a entraîné samedi l’évacuation d’une plage touristique.Les autorités locales ont demandé l’instauration de l’état d’urgence, afin que les mécanismes d’aide puissent être déclenchés sur l’île de 3.600 habitants prisée des touristes.- Crainte de pillages -En Crète, destination très touristique, les pompiers ont maîtrisé un brasier à La Canée, selon l’agence de presse grecque ANA.La Grèce, qui connaît chaque été des feux destructeurs, a demandé l’aide de l’Union européenne avec six avions de lutte contre les incendies, via le programme européen de partage de ressources (RescEU). Deux avions italiens sont attendus dimanche tandis que des unités spécialisées venues de République tchèque sont déjà en action.À Kryoneri, au nord d’Athènes, la police a renforcé la sécurité pour prévenir le pillage des maisons abandonnées par des habitants fuyant les flammes, lesquelles ont été en grande partie maîtrisées dimanche.”Qu’est-ce qu’on peut faire ? On ne sait pas (…). J’espère que nous serons sauvés. Des gens ont perdu leurs biens”, commentait, ému, Giorgos, un habitant du village.Selon l’agence ANA, un homme de 51 ans a été arrêté dimanche, pour avoir utilisé une meule électrique devant une maison à Vromopousi Keratea, en infraction aux mesures de prévention.Les incendies qui se multiplient à travers le globe sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.

Trump et Von der Leyen se retrouvent en Ecosse pour tenter d’arracher un accord douanier

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont retrouvés dimanche à Turnberry en Ecosse pour tenter de conclure un accord douanier, dont ils estiment les chances à “50-50”.L’heure tourne: le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Il a accueilli peu avant 17H00 (16H00 GMT) la dirigeante européenne, qu’il a qualifiée de femme “très respectée”, dans le luxueux complexe de golf appartenant à sa famille sur la côte ouest de l’Ecosse.Ursula von der Leyen a quant à elle vanté les talents de “redoutable négociateur” du milliardaire, et reconnu la nécessité de “rééquilibrer” la relation commerciale transatlantique.Tous deux ont évalué les chances d’un accord à “50-50”, en s’exprimant devant des journalistes avant leur entretien. Le dirigeant américain a estimé qu’il restait “quelques problèmes” à régler. Si un accord est acté “ce serait le plus important” jamais conclu pour les deux parties, a-t-il encore affirmé.Il a toutefois affirmé que l’UE ne bénéficierait pas de droits de douane inférieurs à 15%, un niveau comparable avec l’accord trouvé plus tôt ce mois-ci avec le Japon. Toute entente devra être validée par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter en cas de fumée blanche.Peu avant les discussions, un diplomate européen avait indiqué qu’un “accord politique (était) sur la table”. “Mais il dépend de l’imprimatur de Trump qui tient à négocier l’accord jusqu’au dernier moment”, avait-il souligné.Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s’est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf.Le ton aimable adopté à l’égard d’Ursula von der Leyen tranche avec les invectives dont le républicain accable l’Union européenne, selon lui créée dans le but d'”arnaquer” les Etats-Unis.D’après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec un traitement plus favorable pour des secteurs comme l’aéronautique et les spiritueux – mais pas pour le vin.Donald Trump a indiqué dimanche que le secteur pharmaceutique ne bénéficierait pas d’un traitement particulier.Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant.Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l’incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale.- “Bazooka” -L’UE en échange s’engagerait à accroître ses achats de gaz naturel américain et à une série d’investissements.L’Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l’acier et l’aluminium, ainsi qu’à des droits de douane généraux de 10%.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s’entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anticoercition” dans le jargon bruxellois – entraînerait l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.- Epstein -Donald Trump affirme être en position de force. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général.Dans une récente enquête d’opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu’en janvier.Le milliardaire new-yorkais, qui s’est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l’affaire Jeffrey Epstein.Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu’il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s’annonçait retentissant.Faire état d’un accord avec l’UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l’économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront, au cours d’une rencontre à Stockholm, d’éviter une reprise de l’escalade commerciale.

Trump et Von der Leyen se retrouvent en Ecosse pour tenter d’arracher un accord douanier

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont retrouvés dimanche à Turnberry en Ecosse pour tenter de conclure un accord douanier, dont ils estiment les chances à “50-50”.L’heure tourne: le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Il a accueilli peu avant 17H00 (16H00 GMT) la dirigeante européenne, qu’il a qualifiée de femme “très respectée”, dans le luxueux complexe de golf appartenant à sa famille sur la côte ouest de l’Ecosse.Ursula von der Leyen a quant à elle vanté les talents de “redoutable négociateur” du milliardaire, et reconnu la nécessité de “rééquilibrer” la relation commerciale transatlantique.Tous deux ont évalué les chances d’un accord à “50-50”, en s’exprimant devant des journalistes avant leur entretien. Le dirigeant américain a estimé qu’il restait “quelques problèmes” à régler. Si un accord est acté “ce serait le plus important” jamais conclu pour les deux parties, a-t-il encore affirmé.Il a toutefois affirmé que l’UE ne bénéficierait pas de droits de douane inférieurs à 15%, un niveau comparable avec l’accord trouvé plus tôt ce mois-ci avec le Japon. Toute entente devra être validée par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter en cas de fumée blanche.Peu avant les discussions, un diplomate européen avait indiqué qu’un “accord politique (était) sur la table”. “Mais il dépend de l’imprimatur de Trump qui tient à négocier l’accord jusqu’au dernier moment”, avait-il souligné.Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s’est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf.Le ton aimable adopté à l’égard d’Ursula von der Leyen tranche avec les invectives dont le républicain accable l’Union européenne, selon lui créée dans le but d'”arnaquer” les Etats-Unis.D’après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec un traitement plus favorable pour des secteurs comme l’aéronautique et les spiritueux – mais pas pour le vin.Donald Trump a indiqué dimanche que le secteur pharmaceutique ne bénéficierait pas d’un traitement particulier.Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant.Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l’incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale.- “Bazooka” -L’UE en échange s’engagerait à accroître ses achats de gaz naturel américain et à une série d’investissements.L’Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l’acier et l’aluminium, ainsi qu’à des droits de douane généraux de 10%.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s’entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anticoercition” dans le jargon bruxellois – entraînerait l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.- Epstein -Donald Trump affirme être en position de force. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général.Dans une récente enquête d’opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu’en janvier.Le milliardaire new-yorkais, qui s’est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l’affaire Jeffrey Epstein.Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu’il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s’annonçait retentissant.Faire état d’un accord avec l’UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l’économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront, au cours d’une rencontre à Stockholm, d’éviter une reprise de l’escalade commerciale.

Trump et Von der Leyen se retrouvent en Ecosse pour tenter d’arracher un accord douanier

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen se sont retrouvés dimanche à Turnberry en Ecosse pour tenter de conclure un accord douanier, dont ils estiment les chances à “50-50”.L’heure tourne: le républicain de 79 ans, lancé dans une vaste offensive protectionniste, se donne jusqu’au 1er août avant d’assommer les produits européens entrant aux Etats-Unis de droits de douane de 30%.Il a accueilli peu avant 17H00 (16H00 GMT) la dirigeante européenne, qu’il a qualifiée de femme “très respectée”, dans le luxueux complexe de golf appartenant à sa famille sur la côte ouest de l’Ecosse.Ursula von der Leyen a quant à elle vanté les talents de “redoutable négociateur” du milliardaire, et reconnu la nécessité de “rééquilibrer” la relation commerciale transatlantique.Tous deux ont évalué les chances d’un accord à “50-50”, en s’exprimant devant des journalistes avant leur entretien. Le dirigeant américain a estimé qu’il restait “quelques problèmes” à régler. Si un accord est acté “ce serait le plus important” jamais conclu pour les deux parties, a-t-il encore affirmé.Il a toutefois affirmé que l’UE ne bénéficierait pas de droits de douane inférieurs à 15%, un niveau comparable avec l’accord trouvé plus tôt ce mois-ci avec le Japon. Toute entente devra être validée par les Etats membres de l’UE. Leurs ambassadeurs, en déplacement au Groenland, ont été informés dimanche matin des dernières tractations, et devront à nouveau se concerter en cas de fumée blanche.Peu avant les discussions, un diplomate européen avait indiqué qu’un “accord politique (était) sur la table”. “Mais il dépend de l’imprimatur de Trump qui tient à négocier l’accord jusqu’au dernier moment”, avait-il souligné.Avant sa rencontre avec la dirigeante européenne, Donald Trump s’est de nouveau accordé du temps dimanche matin pour une partie de golf.Le ton aimable adopté à l’égard d’Ursula von der Leyen tranche avec les invectives dont le républicain accable l’Union européenne, selon lui créée dans le but d'”arnaquer” les Etats-Unis.D’après plusieurs sources européennes, le texte en discussion prévoit des surtaxes douanières de 15% sur les exportations européennes à destination des Etats-Unis, avec un traitement plus favorable pour des secteurs comme l’aéronautique et les spiritueux – mais pas pour le vin.Donald Trump a indiqué dimanche que le secteur pharmaceutique ne bénéficierait pas d’un traitement particulier.Un tel résultat confirmerait que les échanges transatlantiques sont entrés dans une nouvelle ère, celle d’un protectionnisme américain décomplexé. Jusqu’au retour au pouvoir de Donald Trump, ils étaient marqués par un niveau de droits de douane américains de 4,8% en moyenne.Dans les faits, le taux effectif appliqué par les États Unis aux marchandises européennes se monte actuellement à près de 15%, si l’on additionne la surtaxe de 10% d’ores et déjà appliquée par le gouvernement américain et le taux de 4,8% pré-existant.Mais un accord aurait le mérite, selon les analystes, de lever l’incertitude, ce redoutable poison en matière commerciale.- “Bazooka” -L’UE en échange s’engagerait à accroître ses achats de gaz naturel américain et à une série d’investissements.L’Union européenne est actuellement soumise à une taxe de 25% sur les voitures, de 50% sur l’acier et l’aluminium, ainsi qu’à des droits de douane généraux de 10%.Si Ursula von der Leyen et Donald Trump ne parvenaient pas à s’entendre, Bruxelles assure être prêt à riposter en taxant des produits et des services américains.L’exécutif européen, sous l’impulsion de certains pays comme la France, pourrait aussi geler l’accès aux marchés publics européens ou bloquer certains investissements.Dégainer ce “bazooka” – appelé instrument “anticoercition” dans le jargon bruxellois – entraînerait l’Europe et l’Amérique dans une escalade diplomatico-économique inouïe.- Epstein -Donald Trump affirme être en position de force. Mais certains sondages montrent que les Américains doutent de sa stratégie douanière et de sa conduite des affaires en général.Dans une récente enquête d’opinion Gallup, sa cote de confiance est tombée à 37%, 10 points de moins qu’en janvier.Le milliardaire new-yorkais, qui s’est toujours joué des scandales et des poursuites pénales, peine à se dépêtrer de l’affaire Jeffrey Epstein.Il est accusé de manquer de transparence sur les relations qu’il entretenait avec ce riche financier, mort en prison avant un procès pour crimes sexuels qui s’annonçait retentissant.Faire état d’un accord avec l’UE, en promettant des retombées pharaoniques sur l’économie américaine, et dans la foulée de ceux conclus ces derniers jours avec le Japon, le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie, pourrait être une diversion bienvenue.Lundi, c’est avec la Chine que des négociateurs américains s’efforceront, au cours d’une rencontre à Stockholm, d’éviter une reprise de l’escalade commerciale.

Humanoid robots embodiment of China’s AI ambitions

Serving craft beer, playing mahjong, stacking shelves and boxing, the dozens of humanoid robots at Shanghai’s World AI Conference (WAIC) this weekend were embodiments of China’s growing AI prowess and ambition.The annual event is primed at showcasing China’s progress in the ever-evolving field of artificial intelligence, with the government aiming to position the country as a world leader on both technology and regulation as it snaps at the United States’ heels.Opening the event on Saturday, Premier Li Qiang announced China would set up a new organisation for cooperation on AI governance, warning the benefits of development must be balanced with the risks.But in the cavernous expo next door, the mood was more giddy than concerned.”Demand is currently very strong, whether in terms of data, scenarios, model training, or artificial construction. The overall atmosphere in all these areas is very lively,” said Yang Yifan, R&D director at Transwarp, a Shanghai-based AI platform provider. This year’s WAIC is the first since a breakthrough moment for Chinese AI this January when startup DeepSeek unveiled an AI model that performed as well as top US systems for an apparent fraction of the cost.Organisers said the forum involved more than 800 companies, showcasing over 3,000 products — the undeniable crowd pleasers being the humanoid robots and their raft of slightly surreal party tricks. At one booth, a robot played drums, half a beat out of time, to Queen’s “We Will Rock You” while a man in safety goggles and a security vest hyped up a giggling crowd.Other droids, some dressed in working overalls or baseball caps, manned assembly lines, played curling with human opponents or sloppily served soft drinks from a dispenser.  While most of the machines on display were still a little jerky, the increasing sophistication year-on-year was clear to see. The Chinese government has poured support into robotics, an area in which some experts think China might already have the upper hand over the United States. At Hangzhou-based Unitree’s stall, its G1 android — around 130 centimetres (four feet) tall, with a two-hour battery life — kicked, pivoted and punched, keeping its balance with relative fluidity as it shadowboxed around a ring.Ahead of the conference’s opening, Unitree announced it would launch a full-size humanoid, the R1, for under $6,000. – ‘Digital humans’ -Most high-tech helpers don’t need hardware though. At the expo, AI companions — in the form of middle-aged businessmen, scantily clad women and ancient warriors — waved at people from screens, asking how their day was, while other stalls ran demos allowing visitors to create their own digital avatars.Tech giant Baidu on Saturday announced a new generation of technology for its “digital humans” — AI agents modelled on real people, which it says are “capable of thinking, making decisions, and collaborating”.The company recently ran a six-hour e-commerce broadcast hosted by the “digital human” of a well-known streamer and another avatar. The two agents beat the human streamer’s debut sales in some categories, Baidu said.Over ten thousand businesses are using the technology daily already, the department’s head Wu Chenxia told AFP. Asked about the impact on jobs — one of the major concerns raised around widespread AI adoption — Wu insisted that AI was a tool that should be used to improve quality and save time and effort, which still required human input.In China, the integration of AI into everyday life is beginning to pick up pace. At WAIC, Baidu also announced it had been granted a permit to operate fully driverless robotaxis in parts of the massive Pudong district, the service’s first foray into downtown Shanghai.For now, few visitors to the WAIC expo seemed worried about the potential ramifications of the back-flipping dog robots they were excitedly watching. “When it comes to China’s AI development, we have a comparatively good foundation of data and also a wealth of application scenarios,” said Transwarp’s Yang.   “There are many more opportunities for experimentation.”

Trump, EU chief seek deal in transatlantic trade standoff

US President Donald Trump and EU chief Ursula von der Leyen met Sunday for make-or-break talks in Scotland, aimed at ending a months-long transatlantic trade standoff, as negotiations went down to the wire.Trump again told reporters he felt the two sides had a 50-50 chance of a deal with the European Union. The bloc faces an across-the-board US levy of 30 percent unless it strikes a trade pact by August 1.Washington warned Sunday there would be “no extensions” and Trump confirmed “the deals all start on August 1”.Von der Leyen’s European Commission, negotiating on behalf of EU countries, is pushing hard for a deal to salvage a trading relationship worth an annual $1.9 trillion in goods and services.The EU chief said at the start of the talks at Trump’s luxury golf resort in southwestern Turnberry that if they reached a deal “I think it would be the biggest deal each of us has ever” made.According to an EU diplomat briefed ahead of the meeting, the contours of a deal are in place, but key issues still need settling.”A political deal is on the table — but it needs the sign-off from Trump, who wants to negotiate this down to the very last moment,” the diplomat told AFP.The proposal, they said, involves a baseline levy of around 15 percent on EU exports to the United States — the level secured by Japan — with carve-outs for critical sectors including aircraft and spirits, though not for wine.Any deal will also need to be approved by EU member states — whose ambassadors, on a visit to Greenland, were updated by the commission Sunday morning. They would meet again after any accord.According to the EU diplomat, the 27 countries broadly endorsed the deal as envisaged — while recalling their negotiating red lines.- Baseline 15 percent -The Trump-von der Leyen meeting was taking place in the president’s luxury golf resort in Turnberry on Scotland’s southwestern coast.The 79-year-old Trump said Friday he hoped to strike “the biggest deal of them all” with the EU.The EU is focused on getting a deal to avoid sweeping tariffs that would further harm its sluggish economy — while holding out retaliation as a last resort.Under the proposal described to AFP, the EU would commit to ramp up purchases of US liquefied natural gas, along with other investment pledges.Pharmaceuticals — a key export for Ireland — would also face a 15-percent levy, as would semi-conductors.The EU also appears to have secured a compromise on steel that could allow a certain quota into the United States before tariffs would apply, the diplomat said.But Trump said Sunday trade tariffs with the EU would not be lower than 15 percent.- Auto sector -The EU has been hit by multiple waves of tariffs since Trump reclaimed the White House. It is currently subject to a 25-percent levy on cars, 50 percent on steel and aluminium, and an across-the-board tariff of 10 percent, which Washington threatens to hike to 30 percent in a no-deal scenario.It was unclear how the proposed deal would impact tariff levels on the auto industry, crucial for France and Germany. Carmakers are already reeling from the levies imposed so far.While 15 percent would be much higher than pre-existing US tariffs on European goods, which average around 4.8 percent, it would mirror the status quo, with companies currently facing an additional flat rate of 10 percent.Should talks fail, EU states have greenlit counter tariffs on $109 billion (93 billion euros) of US goods including aircraft and cars to take effect in stages from August 7. Brussels is also drawing up a list of US services to potentially target.Beyond that, countries including France say Brussels should not be afraid to deploy a so-called trade “bazooka” — EU legislation designed to counter coercion that can involve restricting access to its market and public contracts.But such a step would mark a major escalation with Washington.- Ratings dropping -Trump has embarked on a campaign to reshape US trade with the world, and has vowed to hit dozens of countries with punitive tariffs if they do not reach a pact with Washington by August 1.US Commerce Secretary Howard Lutnick said Sunday the August 1 deadline was firm and there will be “no extensions, no more grace periods.”Polls suggest however the American public is unconvinced by the White House strategy, with a recent Gallup survey showing his approval rating at 37 percent — down 10 points from January.Having promised “90 deals in 90 days,” Trump’s administration has so far unveiled five, including with Britain, Japan and the Philippines.