Les portes de la chapelle Sixtine se referment sur les cardinaux en conclave

Le conclave chargé d’élire dans le plus grand secret le futur pape a commencé mercredi après-midi au Vatican où les cardinaux se sont enfermés dans la chapelle Sixtine, à l’issue d’un cérémonial très solennel.Plus de deux semaines après la mort de Jorge Bergoglio, les 133 cardinaux électeurs venant de 70 pays – un record – ont lancé ce processus extrêmement codifié, suivi avec attention par quelque 1,4 milliard de catholiques et des milliers de journalistes du monde entier.Après une messe dans la basilique Saint-Pierre en milieu de matinée, les prélats vêtus de rouge et blanc se sont retrouvés peu après 16H00 (14H00 GMT) pour une prière commune dans la chapelle Pauline avant de se rendre en lente procession dans la chapelle Sixtine voisine.La main posée à plat sur une page de l’Evangile, ils se sont alors engagés en latin (“je promets, je m’oblige et je jure”) à garder le secret sur ce conclave à huis clos, sous peine d’excommunication.”Extra omnes!” (“tous dehors!”) a ensuite lancé le maître des célébrations liturgiques pontificales, Mgr Diego Ravelli, pour faire sortir les personnes (officiants, infirmiers, religieux…) non autorisées à participer à cette réunion à l’isolement drastique: aucun téléphone portable n’est autorisé, et les réseaux de télécommunication sont coupés entre les murs du Vatican.Dehors, devant la basilique, l’annonce a été accueillie par des applaudissements parmi les fidèles suivant la cérémonie sur quatre écrans géants. A 17H45 (15H45 GMT), les portes se sont refermées sur les “princes de l’Eglise” et le secret de leur choix, face à la fresque majestueuse du Jugement dernier de Michel-Ange.- Intérêt massif -Dans la foulée aura lieu un premier vote, dont le résultat ne sera sans doute pas connu avant 19H00 (17H00 GMT). Ce premier tour permettant de jauger les forces en présence, il est peu probable que la majorité des deux tiers, c’est-à-dire 89 voix, soit déjà atteinte.L’élection devrait donc se poursuivre jeudi, avec deux tours prévus lors de la session du matin et deux autres l’après-midi.Le monde aura les yeux rivés sur la mince cheminée métallique fixée sur le toit de la chapelle Sixtine qui libérera, à la fin de chaque session, sa fumée annonciatrice: noire en l’absence de choix, et blanche si le pape est élu.Couvert par quelque 5.000 journalistes, ce conclave suscite un intérêt massif dans le monde, bien au-delà des sphères religieuses, comme en témoignent les millions d’euros de paris sur l’identité du prochain pape, le succès des jeux en ligne ou les records du film “Conclave”, sorti en 2024.La sécurité a été renforcée aux abords de la place Saint-Pierre dont le nombre de points d’accès a été limité, et des fouilles des sacs organisées par la police.”Nous avons su que le conclave commençait aujourd’hui et nous sommes venues (…) Ce serait merveilleux de voir la fumée, peu importe si elle n’est pas blanche!” a affirmé à l’AFP Gabriella Sanz Balsells, une Argentine de 48 ans, près de la place.Qui, parmi les 133 cardinaux, se présentera habillé de blanc au balcon de la basilique Saint-Pierre ? Des Italiens Pietro Parolin et Pierbattista Pizzaballa au Maltais Mario Grech en passant par l’archevêque de Marseille, le Français Jean-Marc Aveline, ou le Philippin Luis Antonio Tagle, plusieurs noms ont émergé parmi les “papabili”, considérés comme favoris.Mais ce conclave s’annonce particulièrement ouvert avec une représentation inédite des “périphéries” chères au pape François, qui a nommé 81% des cardinaux électeurs.”Il y a sans doute une opposition à la fois culturelle, et (faite) de ressentiment politique, de certaines Eglises du Sud à l’égard des Occidentaux et notamment des Européens”, affirme à l’AFP François Mabille, directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux.Il existe aussi, selon lui, “un clivage qu’on a bien vu pendant tout le pontificat de François” entre “ceux qui estiment qu’il faut rappeler en permanence la doctrine, et les profils plus pastoraux, dans une logique d’accompagnement” des fidèles.Pour apprendre à se connaître et confronter leurs points de vue sur les défis de l’Eglise, les cardinaux ont tenu ces derniers jours 12 “congrégations générales” permettant de dessiner le profil du prochain pape.Mais dans cette élection très ouverte, le contexte géopolitique pourrait peser, entre montée des populismes, durcissement de la guerre entre Israël et le Hamas et pire affrontement entre l’Inde et le Pakistan en deux décennies.”On peut tout à fait imaginer que les cardinaux sensibles au contexte international qu’on connaît depuis le retour de Trump se disent qu’il faut une personne expérimentée à la tête de l’Eglise catholique, et notamment quelqu’un qui connaît parfaitement les relations internationales”, ajoute François Mabille.

Soudan: la principale base navale visée par une nouvelle attaque de drone

Une attaque de drone a visé la principale base navale du Soudan mercredi, a indiqué une source militaire à l’AFP, après des frappes sur d’autres sites stratégiques de Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement soudanais.Depuis avril 2023, ce pays d’Afrique de l’Est est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d’Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Longtemps épargnée, la ville de Port-Soudan (est), plaque tournante de l’aide humanitaire qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de déplacés, est depuis dimanche la cible de frappes que l’armée attribue aux FSR avec des “armes stratégiques et sophistiquées” fournies par les Emirats Arabes Unis.Mercredi matin, des drones “ont attaqué la base Flamingo et les missiles anti-aériens sont entrés en action”, a indiqué la source militaire sous couvert d’anonymat.A l’aube, un correspondant de l’AFP a entendu une série d’explosions dans la zone du port et vu une colonne de fumée s’élever du secteur de la base.La veille, des frappes également attribuées par l’armée aux FSR avaient endommagé des infrastructures stratégiques, notamment l’aéroport civil, le dernier encore opérationnel dans le pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburant à Port-Soudan, principal port du pays.Depuis la fin avril, la ville d’Atbara, capitale de l’État du Nil, souffre d’une panne de courant majeure après une attaque de drone ayant endommagé la centrale électrique, “perturbant gravement l’approvisionnement en oxygène dans les hôpitaux locaux”, selon Médecins Sans Frontières (MSF).”Les attaques contre les infrastructures critiques, telles que les centrales électriques, ont un impact dévastateur sur la santé des communautés locales et limitent gravement la capacité d’un système de santé déjà surchargé”, a déclaré Marta Cazorla, coordinatrice des urgences de MSF au Soudan.- “Lien vital” -A près de 600 kilomètres plus au sud, “trois drones ont tenté de frapper des installations aéroportuaires” à Kassala, ville tenue par l’armée, près de la frontière avec l’Erythrée, a rapporté mercredi une source sécuritaire.Les frappes font craindre une interruption de l’aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire grave.Tom Fletcher, responsable des secours de l’ONU, s’est déclaré “très préoccupé” par les frappes de drones sur Port-Soudan, “point d’entrée clé pour l’aide” humanitaire.L’ONU redoute de voir s’aggraver “les souffrances humaines dans ce qui est déjà la plus grande crise humanitaire au monde”.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts et déraciné 13 millions de personnes.- Des drones “disponibles que dans certains pays” -L’attaque de mercredi survient au lendemain de la rupture par le Soudan de ses relations diplomatiques avec les Emirats arabes unis, accusés par Khartoum d’équiper les FSR.Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables politiques américains et d’organisations internationales.Les drones utilisés lors des récentes attaques “ne sont disponibles que dans certains pays” et les autorités “disposent d’informations documentées sur la nature et l’origine de ces armes, qui seront rendues publiques en temps voulu”, a affirmé mercredi le ministère soudanais des Affaires étrangères.Après avoir perdu plusieurs positions dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d’aviation, recourent davantage aux drones déployés depuis leurs bases dans la région du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l’ouest de Port-Soudan. Le but est de couper les approvisionnements de l’armée, selon des experts.L’Egypte voisine, elle aussi dirigée par un pouvoir militaire, reste le principal soutien de l’armée soudanaise et exerce, selon des experts, une influence notable sur le général al-Burhane.Le chef de l’armée s’est également rapproché de la Turquie et de l’Iran, qui lui auraient fourni des drones, contribuant à inverser le cours de la guerre ces derniers mois.La Russie, qui soutenait auparavant les FSR par le biais de son groupe de mercenaires Wagner, a désormais rejoint le camp de l’armée, cherchant à obtenir une base navale sur la mer Rouge près de Port-Soudan.

Soudan: la principale base navale visée par une nouvelle attaque de drone

Une attaque de drone a visé la principale base navale du Soudan mercredi, a indiqué une source militaire à l’AFP, après des frappes sur d’autres sites stratégiques de Port-Soudan, siège provisoire du gouvernement soudanais.Depuis avril 2023, ce pays d’Afrique de l’Est est dévasté par une guerre opposant le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays depuis un coup d’Etat en 2021, et son ancien adjoint, le général Mohamed Hamdane Daglo, à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).Longtemps épargnée, la ville de Port-Soudan (est), plaque tournante de l’aide humanitaire qui abrite des agences de l’ONU et des milliers de déplacés, est depuis dimanche la cible de frappes que l’armée attribue aux FSR avec des “armes stratégiques et sophistiquées” fournies par les Emirats Arabes Unis.Mercredi matin, des drones “ont attaqué la base Flamingo et les missiles anti-aériens sont entrés en action”, a indiqué la source militaire sous couvert d’anonymat.A l’aube, un correspondant de l’AFP a entendu une série d’explosions dans la zone du port et vu une colonne de fumée s’élever du secteur de la base.La veille, des frappes également attribuées par l’armée aux FSR avaient endommagé des infrastructures stratégiques, notamment l’aéroport civil, le dernier encore opérationnel dans le pays, une base militaire, une station électrique et des dépôts de carburant à Port-Soudan, principal port du pays.Depuis la fin avril, la ville d’Atbara, capitale de l’État du Nil, souffre d’une panne de courant majeure après une attaque de drone ayant endommagé la centrale électrique, “perturbant gravement l’approvisionnement en oxygène dans les hôpitaux locaux”, selon Médecins Sans Frontières (MSF).”Les attaques contre les infrastructures critiques, telles que les centrales électriques, ont un impact dévastateur sur la santé des communautés locales et limitent gravement la capacité d’un système de santé déjà surchargé”, a déclaré Marta Cazorla, coordinatrice des urgences de MSF au Soudan.- “Lien vital” -A près de 600 kilomètres plus au sud, “trois drones ont tenté de frapper des installations aéroportuaires” à Kassala, ville tenue par l’armée, près de la frontière avec l’Erythrée, a rapporté mercredi une source sécuritaire.Les frappes font craindre une interruption de l’aide humanitaire au Soudan, où la famine a déjà été déclarée dans certaines régions et où près de 25 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire grave.Tom Fletcher, responsable des secours de l’ONU, s’est déclaré “très préoccupé” par les frappes de drones sur Port-Soudan, “point d’entrée clé pour l’aide” humanitaire.L’ONU redoute de voir s’aggraver “les souffrances humaines dans ce qui est déjà la plus grande crise humanitaire au monde”.La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts et déraciné 13 millions de personnes.- Des drones “disponibles que dans certains pays” -L’attaque de mercredi survient au lendemain de la rupture par le Soudan de ses relations diplomatiques avec les Emirats arabes unis, accusés par Khartoum d’équiper les FSR.Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, malgré des rapports d’experts de l’ONU, de responsables politiques américains et d’organisations internationales.Les drones utilisés lors des récentes attaques “ne sont disponibles que dans certains pays” et les autorités “disposent d’informations documentées sur la nature et l’origine de ces armes, qui seront rendues publiques en temps voulu”, a affirmé mercredi le ministère soudanais des Affaires étrangères.Après avoir perdu plusieurs positions dont la capitale Khartoum en mars, les FSR, privées d’aviation, recourent davantage aux drones déployés depuis leurs bases dans la région du Darfour, à quelque 1.500 kilomètres à l’ouest de Port-Soudan. Le but est de couper les approvisionnements de l’armée, selon des experts.L’Egypte voisine, elle aussi dirigée par un pouvoir militaire, reste le principal soutien de l’armée soudanaise et exerce, selon des experts, une influence notable sur le général al-Burhane.Le chef de l’armée s’est également rapproché de la Turquie et de l’Iran, qui lui auraient fourni des drones, contribuant à inverser le cours de la guerre ces derniers mois.La Russie, qui soutenait auparavant les FSR par le biais de son groupe de mercenaires Wagner, a désormais rejoint le camp de l’armée, cherchant à obtenir une base navale sur la mer Rouge près de Port-Soudan.

South Africa launches reform of derelict municipalitiesWed, 07 May 2025 16:08:56 GMT

South African President Cyril Ramaphosa unveiled Wednesday a plan to revive South Africa’s flagging local governments, weeks after publicly criticising the state of the financial capital Johannesburg as it prepares to host the G20 summit in November.Africa’s most industrialised economy is divided into more than 250 municipalities, where basic services such as water and waste …

South Africa launches reform of derelict municipalitiesWed, 07 May 2025 16:08:56 GMT Read More »

Les Bourses européennes terminent en baisse

Les Bourses européennes ont terminé en repli mercredi, attendant des évolutions sur le front des négociations commerciales entre les Etats-Unis et leurs principaux partenaires, à quelques heures d’un rendez-vous avec la banque centrale américaine (Fed).La Bourse de Paris a cédé 0,91%, Londres a reculé de 0,44% et Francfort de 0,58%.

Cinéma: face aux menaces de Trump, la France défend son exception culturelle

Place forte de la production cinématographique en Europe, la France a affirmé mercredi son souhait de défendre son exception culturelle face aux menaces américaines d’imposer des droits de douane sur les films étrangers. Saluant la présence massive de films français au prochain Festival de Cannes (39 sur 107 longs-métrages en sélection officielle), la ministre de la Culture Rachida Dati y a vu “la preuve que notre système (était) redoutablement efficace et qu’il (fallait) le préserver”. “Il faut le défendre coûte que coûte”, a-t-elle ajouté en recevant à son ministère des cinéastes et producteurs représentés au 78e festival cannois, qui ouvre ses portes mardi.Le cinéma mondial est en ébullition depuis que le président Donald Trump a agité dimanche la menace de taxer à 100% les films étrangers afin de sauver une industrie américaine qui serait, selon lui, “en train de mourir à une vitesse fulgurante”.La menace a notamment eu un fort écho en France, dont le modèle unique de financement du cinéma est déjà dans le collimateur de l’administration américaine qui y voit une “pratique commerciale déloyale”. En France, les diffuseurs (chaînes de télévision et plateformes) sont contraints de consacrer une part de leur chiffre d’affaires au financement de productions nationales.Avec 231 films produits en 2024, ce mécanisme a permis à la production française de retrouver son niveau d’avant-Covid, selon les chiffres du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). L’année dernière, la France a par ailleurs affiché une progression du nombre d’entrées en salle (181,3 millions) par rapport à 2023, alors que tous les grands pays d’Europe et les Etats-Unis sont en baisse.”Le cinéma doit échapper aux pures lois du marché”, a estimé Mme Dati mercredi, consciente toutefois que ce modèle avait ses détracteurs.”De l’autre côté de l’Atlantique, de puissants acteurs de cette industrie sont hostiles à cette exception culturelle française”, a noté la ministre. “On pourrait s’inquiéter de l’alignement de cet agenda avec celui de la nouvelle administration américaine mais je ne suis pas inquiète”. – Fébrilité -Présente à ses côtés, la présidente du Festival de Cannes Iris Knobloch a appelé à “protéger (ce système) plus que jamais”. “Il y a toujours des jalousies et j’espère que ce système va perdurer”, a-t-elle précisé à l’AFP, ajoutant que “le bien-être du cinéma français montre que ce système est très vertueux”.En France comme ailleurs dans le monde, les menaces de Donald Trump provoquent toutefois un accès de fébrilité. Quelles qu’en soient les modalités, encore très floues à ce stade, un frein à l’entrée des films français aux Etats-Unis aurait déjà un impact comptable. Selon les données d’Unifrance, ils ont réalisé 4,6% de leurs entrées à l’étranger aux Etats-Unis et au Canada anglophone en 2024, un des dix premiers marchés.Mais la perspective d’une guerre commerciale dans le 7e art fait surtout craindre une fragilisation d’une industrie cinématographique toujours convalescente après les années Covid et sous la concurrence constante des plateformes de streaming. “Il ne faut pas que l’incertitude paralyse le cinéma mondial”, a déclaré Mme Knobloch à l’AFP. Dans la matinée sur France inter, Rachida Dati s’était montrée rassurante en assurant qu’elle n’était pas inquiète pour le 7e art français.”Je ne suis pas inquiète pour notre cinéma, notre industrie du cinéma, je pense que les Américains le sont beaucoup plus”, a-t-elle ajouté, en référence au fait que des droits de douane sur des films tournés à l’étranger pourraient d’abord augmenter les coûts de production d’Hollywood.”Finalement c’est toute l’industrie américaine qui serait pénalisée et pas la nôtre”, a-t-elle ensuite déclaré.Sous couvert d’anonymat, un acteur de la filière française considère toutefois que les menaces du président Trump sont annonciateurs de turbulences. “C’est le signe que la guerre est déclarée” contre le modèle européen, pronostique cette source. 

Yémen: les attaques contre les navires israéliens vont continuer, selon un responsable houthi

Les Houthis vont poursuivre leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen, route maritime cruciale pour le commerce mondial, a déclaré mercredi un responsable du groupe yéménite, malgré le cessez-le-feu conclu avec Washington mettant fin à des semaines de violentes frappes américaines.Un jour après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, un haut responsable houthi a déclaré à l’AFP qu’Israël était exclu de l’accord de cessez-le-feu.”Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf les navires israéliens”, a affirmé à l’AFP Abdoulmalik Alejri, ajoutant que les navires israéliens n’avaient pas transité par la mer Rouge depuis un certain temps. “Israël ne fait pas partie de l’accord, il ne concerne que les navires américains et les autres navires”, a-t-il précisé.  Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza. Ils ont aussi attaqué des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen, notamment en mer Rouge, par où transite environ 12% du commerce mondial.- “Liberté de navigation” -Les Houthis ont élargi leur campagne en ciblant des navires liés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en riposte aux bombardements lancés depuis janvier 2024 par ces deux pays au Yémen. Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis ont intensifié leurs frappes contre les rebelles yéménites depuis le 15 mars. Les Etats-Unis et les Houthis sont parvenus à un accord de cessez-le-feu, a indiqué mardi le médiateur omanais après l’annonce par le président Donald Trump de l’arrêt des frappes américaines contre ces insurgés soutenus par Téhéran. “A l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb”, au large du Yémen, a déclaré mardi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi. Le cessez-le-feu permettra de “garantir la liberté de navigation et la fluidité du commerce maritime international”, a-t-il précisé.Donald Trump avait déclaré plus tôt que les Houthis avaient “capitulé” et promis que les bombardements américains au Yémen allaient cesser avec “effet immédiat”.”Les Houthis ont annoncé (…) qu’ils ne voulaient plus se battre (…) nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche.”Ils disent qu’ils ne feront plus exploser de navires, et c’était notre objectif”, a déclaré le président américain.- Contacts indirects -Le cessez-le-feu est intervenu après plusieurs semaines de violents bombardements américains visant à dissuader les attaques des Houthis contre la navigation. Ces frappes américaines ont fait 300 morts, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres fournis par les Houthis.Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis le 15 mars, “tuant des combattants et des dirigeants houthis”.Oman joue également le rôle de médiateur entre Washington et Téhéran dans les discussions en cours sur le dossier du nucléaire iranien, ce qui a “offert une opportunité en facilitant la transmission de messages”, a déclaré M. Alejri.Il a précisé toutefois que les deux dossiers ne sont pas liés et que les discussions avec les Etats-Unis ont été indirectes, avec Oman jouant le rôle de médiateur.L’Iran a salué mercredi “l’arrêt de l’agression américaine”, après l’annonce du cessez-le-feu entre Washington et les Houthis. L’Arabie saoudite, autre poids lourd de la région et voisin du Yémen, s’est félicitée d’un accord visant à “protéger la navigation et le commerce internationaux.”L’annonce de l’accord est intervenue quelques heures après des bombardements aériens israéliens qui ont détruit l’aéroport international de la capitale yéménite Sanaa et fait trois morts, selon les rebelles.”L’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa a causé des pertes d’environ 500 millions de dollars”, a déclaré son directeur général, Khaled al-Shayef, à la chaîne de télévision des rebelles, al-Massirah, ajoutant que “l’ennemi avait détruit les terminaux de l’aéroport”.Les Houthis appartiennent, aux côtés du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, à ce que l’Iran désigne comme “l’axe de la résistance” contre Israël. Téhéran dément néanmoins fournir une aide militaire aux Houthis.

Yémen: les attaques contre les navires israéliens vont continuer, selon un responsable houthi

Les Houthis vont poursuivre leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen, route maritime cruciale pour le commerce mondial, a déclaré mercredi un responsable du groupe yéménite, malgré le cessez-le-feu conclu avec Washington mettant fin à des semaines de violentes frappes américaines.Un jour après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, un haut responsable houthi a déclaré à l’AFP qu’Israël était exclu de l’accord de cessez-le-feu.”Les voies maritimes sont sûres pour tous les navires internationaux, sauf les navires israéliens”, a affirmé à l’AFP Abdoulmalik Alejri, ajoutant que les navires israéliens n’avaient pas transité par la mer Rouge depuis un certain temps. “Israël ne fait pas partie de l’accord, il ne concerne que les navires américains et les autres navires”, a-t-il précisé.  Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les Houthis ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien à Gaza. Ils ont aussi attaqué des navires qu’ils estiment liés à Israël au large du Yémen, notamment en mer Rouge, par où transite environ 12% du commerce mondial.- “Liberté de navigation” -Les Houthis ont élargi leur campagne en ciblant des navires liés aux Etats-Unis et au Royaume-Uni en riposte aux bombardements lancés depuis janvier 2024 par ces deux pays au Yémen. Sous la présidence de Donald Trump, les Etats-Unis ont intensifié leurs frappes contre les rebelles yéménites depuis le 15 mars. Les Etats-Unis et les Houthis sont parvenus à un accord de cessez-le-feu, a indiqué mardi le médiateur omanais après l’annonce par le président Donald Trump de l’arrêt des frappes américaines contre ces insurgés soutenus par Téhéran. “A l’avenir, aucune des deux parties ne prendra pour cible l’autre, y compris les navires américains, en mer Rouge et dans le détroit de Bab al-Mandeb”, au large du Yémen, a déclaré mardi le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr al-Boussaïdi. Le cessez-le-feu permettra de “garantir la liberté de navigation et la fluidité du commerce maritime international”, a-t-il précisé.Donald Trump avait déclaré plus tôt que les Houthis avaient “capitulé” et promis que les bombardements américains au Yémen allaient cesser avec “effet immédiat”.”Les Houthis ont annoncé (…) qu’ils ne voulaient plus se battre (…) nous arrêterons les bombardements, et ils ont capitulé”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche.”Ils disent qu’ils ne feront plus exploser de navires, et c’était notre objectif”, a déclaré le président américain.- Contacts indirects -Le cessez-le-feu est intervenu après plusieurs semaines de violents bombardements américains visant à dissuader les attaques des Houthis contre la navigation. Ces frappes américaines ont fait 300 morts, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres fournis par les Houthis.Le Pentagone a indiqué fin avril avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis le 15 mars, “tuant des combattants et des dirigeants houthis”.Oman joue également le rôle de médiateur entre Washington et Téhéran dans les discussions en cours sur le dossier du nucléaire iranien, ce qui a “offert une opportunité en facilitant la transmission de messages”, a déclaré M. Alejri.Il a précisé toutefois que les deux dossiers ne sont pas liés et que les discussions avec les Etats-Unis ont été indirectes, avec Oman jouant le rôle de médiateur.L’Iran a salué mercredi “l’arrêt de l’agression américaine”, après l’annonce du cessez-le-feu entre Washington et les Houthis. L’Arabie saoudite, autre poids lourd de la région et voisin du Yémen, s’est félicitée d’un accord visant à “protéger la navigation et le commerce internationaux.”L’annonce de l’accord est intervenue quelques heures après des bombardements aériens israéliens qui ont détruit l’aéroport international de la capitale yéménite Sanaa et fait trois morts, selon les rebelles.”L’agression israélienne contre l’aéroport de Sanaa a causé des pertes d’environ 500 millions de dollars”, a déclaré son directeur général, Khaled al-Shayef, à la chaîne de télévision des rebelles, al-Massirah, ajoutant que “l’ennemi avait détruit les terminaux de l’aéroport”.Les Houthis appartiennent, aux côtés du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, à ce que l’Iran désigne comme “l’axe de la résistance” contre Israël. Téhéran dément néanmoins fournir une aide militaire aux Houthis.

India captain Rohit Sharma announces retirement from Test cricket

India captain Rohit Sharma on Wednesday announced his retirement from Test cricket ahead of the team’s tour of England starting next month, but will continue to play the shorter 50-over format.In 67 Tests, Rohit scored 4,301 runs including 12 centuries with a best of 212 against South Africa in 2019 and an average of over 40. He captained India in 24 Tests with 12 wins, nine defeats and three draws.”Hello everyone I would just like to share that I am retiring from Test cricket,” the 38-year-old Rohit wrote on Instagram.”It’s been an absolute honour to represent my country in whites. Thank you for all the love and support over the years. I will continue to represent India in the ODI format.”Rohit, who quit T20 internationals alongwith Virat Kohli after India’s World Cup triumph in Barbados last year, recently led the team to an ODI Champions Trophy title in Dubai.India will begin a five-Test series in England in June-July and the team now needs a new Test skipper.India’s cricket board said, “Rohit Sharma has informed us of his decision to retire from Test cricket. A legend of the red-ball game.””We will soon announce a new Test captain — it’s time for the next generation to rise.”Rohit’s last Test was in Melbourne last year when India lost to Australia by 184 runs.He stood down as captain in the fifth Test in Sydney due to poor batting form but India went on to lose the match and the five-match series 2-1.Jasprit Bumrah was Rohit’s deputy in Australia and led the team in the first Test, which Rohit missed due to the birth of his second child, and the final Test.- ‘Priceless’ -Rohit managed just 31 runs in five innings of his three outings Down Under and the Indian media speculated that he could retire from Test cricket after the series.The captain, nicknamed ‘Hitman’ for getting to big scores quickly — especially in white-ball, also had a poor home series against Bangladesh and New Zealand late last year.Rohit’s India won both the Tests against Bangladesh, but New Zealand handed a rare 3-0 whitewash to the hosts.Rohit began his Test career in 2013, but it was five years later that he came into his own in the five-day format as a swashbuckling opener and later took over as captain from Kohli.”As player and as captain, you were a joy and India will say a big thank you to you,” veteran commentator Harsha Bhogle posted on social media.”That century in Chennai, that one at the Oval, both priceless. You walked out against South Africa to open as if you had done it all your life. Will look forward to watching and, hopefully calling, some more great moments in your ODI career.”After India’s defeat in Australia, the Board of Control for Cricket in India (BCCI) mandated national players to participate in the domestic Ranji Trophy, forcing Rohit and Kohli to take field.Rohit’s batting woes continued as he made three and 28 against Jammu and Kashmir, but he was retained as captain of the ODI team.Rohit is currently playing the Indian Premier League T20 tournament with Mumbai Indians and has endured a patchy season so far, scoring 300 runs in 11 matches.