Malawi votes in a rematch between two presidents as economic crisis bitesTue, 16 Sep 2025 05:13:40 GMT

Malawi went to the polls Tuesday with the incumbent president and his predecessor vying for a second chance to govern the largely poor southern African nation battered by soaring costs and fuel shortages.There are 17 names in the running for president but analysts say the race is between outgoing Lazarus Chakwera and Peter Mutharika who …

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Trump set for unprecedented second UK state visit

Donald Trump lands in Britain on Tuesday for an historic second state visit that will see the UK government spare no effort in trying to flatter the mercurial American president.As wars still rage in Ukraine and the Middle East, and major economies grapple with US tariffs, Britain hopes the pageantry of its monarchy can help keep Trump on side.But controversies over sex offender Jeffrey Epstein and free-speech culture wars could make for some awkward moments when Trump sits down with Britain’s embattled Prime Minister Keir Starmer.Trump has long been fascinated with the royal family and will be treated to a carriage procession with King Charles III and a grand state banquet at Windsor Castle.He will also be kept far away from crowds and protesters, keeping outside London, where a large demonstration has been called against the 79-year-old Republican.Labour leader Starmer is not a natural bedfellow for right-wing firebrand Trump, but has worked to win him over since his return to the White House in January.”This is really special, this has never happened before, this is unprecedented,” Starmer said as he hand-delivered a letter from the king to Trump in the Oval Office in February inviting him for the state visit.Accepting the invitation, Trump told Starmer that Charles — who is currently undergoing treatment for cancer — was a “great, great gentleman”.Downing Street has said Trump’s visit, with engagements taking place throughout Wednesday and Thursday, would see the “unbreakable friendship” between the countries “reach new heights”.- US investments -The two are set to sign agreements worth £10 billion ($13.6 billion), including one to speed up new nuclear projects as well as what British officials called “a world-leading tech partnership”.Ahead of the trip, Google said it would invest £5 billion in the UK in the next two years while US finance firms including PayPal and Citi Group announced they would spend £1.25 billion.Trump, whose mother was Scottish, will become the first US president to get a second state visit, after his previous one in 2019 when he met Queen Elizabeth II.The US leader will once again mix with royalty on Wednesday in a series of events capped by a state banquet in the evening.Politics takes over on Thursday when Starmer hosts Trump at his country retreat Chequers, seeking to capitalise on Britain being one of the first countries to secure a US trade deal and avoid the worst of Trump’s tariffs.- Epstein scandal -Ukraine will also be a key topic. Starmer is one of a host of European leaders who have pushed Trump to keep backing Kyiv despite signs of him leaning toward Russian President Vladimir Putin.First Lady Melania Trump, who is making a rare public appearance, has a separate itinerary on Thursday when she will take part in an event Queen Camilla.Despite the pomp, tensions will be lurking in the background.The White House said Trump would raise “how important it is for the prime minister to protect free speech in the UK” — a topic raised by Trump’s former ally Elon Musk in a speech to a far-right rally in Britain over the weekend.Starmer’s spokesman on Monday called Musk’s language “dangerous and inflammatory”.Starmer desperately needs the visit to pass successfully following a miserable few days that have featured murmurings about his future.He has been dogged by questions over his judgement for appointing the now-sacked Peter Mandelson as ambassador to Washington despite his known friendship with Epstein.Trump is facing awkward scrutiny himself over his own links to the convicted sex offender, whose friendship with Charles’s younger brother Andrew also embarrassed the royal family.

De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique

Existe-t-il un droit à un futur climatique viable? De jeunes Américains tentent mardi de saisir la justice contre l’administration Trump, qu’ils accusent de bafouer leurs droits fondamentaux en promouvant le pétrole et le gaz.”Cela m’angoisse beaucoup de penser à mon avenir”, a confié à l’AFP Eva Lighthiser, plaignante principale, dont la famille a dû déménager pour des raisons climatiques.Pour cette femme de 19 ans, “c’est très difficile à accepter pour quelqu’un qui entre tout juste dans l’âge adulte”.Elle témoignera mardi et mercredi aux côtés de 21 autres jeunes, dont plusieurs mineurs, dans le cadre de cette action portée devant un tribunal fédéral à Missoula, dans le Montana, Etat rural du nord-ouest des Etats-Unis.Leur plainte illustre le déplacement croissant du combat climatique sur le terrain judiciaire, souvent à l’initiative de jeunes du même âge. Cet été, ce sont des étudiants de l’archipel du Vanuatu qui ont obtenu une victoire retentissante devant la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU.Citant des répercussions sur leur santé, le groupe de jeunes Américains attaque des décrets de Donald Trump pour faciliter la production de pétrole et de gaz, entraver celle d’énergies renouvelables et occulter le suivi des effets du changement climatique.Des climatologues, un pédiatre ou l’ancien émissaire climatique démocrate John Podesta témoigneront pour appuyer leur démarche.Ce sera “la première fois” que les plaignants pourront témoigner directement face au nouveau gouvernement républicain sur la façon dont sa politique “provoque la crise climatique et porte préjudice aux jeunes”, explique à l’AFP Andrea Rogers, avocate de l’association Our Children’s Trust, qui les représente.- Cour suprême conservatrice -L’action est pour l’instant au stade procédural: elle vise à obtenir du juge qu’il ordonne la tenue d’un procès. Le gouvernement fédéral, rejoint par 19 Etats conservateurs et le territoire de Guam, réclame un classement sans suite.Bien que le juge, Dana Christensen, soit connu pour des décisions en faveur de l’environnement, les observateurs ne sont pas optimistes. Même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs.Et l’absence de jurisprudence fédérale forte sur un “droit constitutionnel à un environnement propre” ne joue pas en faveur du mouvement, dit à l’AFP Michael Gerrard, professeur de droit environnemental à l’université Columbia.”Cette Cour suprême est plutôt encline à retirer des droits qu’à en accorder, à moins que vous n’ayez une arme à feu”, tranche-t-il.L’équipe juridique garde néanmoins espoir, après de récentes victoires remportées au niveau des Etats.En 2023, un juge du Montana a donné raison à de jeunes plaignants qui contestaient la non-prise en compte du climat dans la délivrance de permis pétroliers et gaziers, estimant que cela violait leur droit constitutionnel à un environnement sain.Un an plus tard, de jeunes militants hawaïens ont obtenu un accord obligeant leur Etat à accélérer la décarbonation du secteur des transports.Mais au niveau fédéral, la balance ne penche pas du côté des militants. L’affaire la plus connue, remontant à 2015, a été close en 2023… par la Cour suprême.Le gouvernement Trump pourrait faire valoir que la question climatique relève du politique et non des tribunaux.Mais, note l’avocate Andrea Rogers, “la question de savoir si le pouvoir exécutif viole les droits constitutionnels des jeunes est précisément le genre de question que les tribunaux tranchent depuis des décennies”.

De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique

Existe-t-il un droit à un futur climatique viable? De jeunes Américains tentent mardi de saisir la justice contre l’administration Trump, qu’ils accusent de bafouer leurs droits fondamentaux en promouvant le pétrole et le gaz.”Cela m’angoisse beaucoup de penser à mon avenir”, a confié à l’AFP Eva Lighthiser, plaignante principale, dont la famille a dû déménager pour des raisons climatiques.Pour cette femme de 19 ans, “c’est très difficile à accepter pour quelqu’un qui entre tout juste dans l’âge adulte”.Elle témoignera mardi et mercredi aux côtés de 21 autres jeunes, dont plusieurs mineurs, dans le cadre de cette action portée devant un tribunal fédéral à Missoula, dans le Montana, Etat rural du nord-ouest des Etats-Unis.Leur plainte illustre le déplacement croissant du combat climatique sur le terrain judiciaire, souvent à l’initiative de jeunes du même âge. Cet été, ce sont des étudiants de l’archipel du Vanuatu qui ont obtenu une victoire retentissante devant la Cour internationale de justice, plus haute juridiction de l’ONU.Citant des répercussions sur leur santé, le groupe de jeunes Américains attaque des décrets de Donald Trump pour faciliter la production de pétrole et de gaz, entraver celle d’énergies renouvelables et occulter le suivi des effets du changement climatique.Des climatologues, un pédiatre ou l’ancien émissaire climatique démocrate John Podesta témoigneront pour appuyer leur démarche.Ce sera “la première fois” que les plaignants pourront témoigner directement face au nouveau gouvernement républicain sur la façon dont sa politique “provoque la crise climatique et porte préjudice aux jeunes”, explique à l’AFP Andrea Rogers, avocate de l’association Our Children’s Trust, qui les représente.- Cour suprême conservatrice -L’action est pour l’instant au stade procédural: elle vise à obtenir du juge qu’il ordonne la tenue d’un procès. Le gouvernement fédéral, rejoint par 19 Etats conservateurs et le territoire de Guam, réclame un classement sans suite.Bien que le juge, Dana Christensen, soit connu pour des décisions en faveur de l’environnement, les observateurs ne sont pas optimistes. Même en cas de procès, la procédure risque de finir devant la Cour suprême, dominée par les conservateurs.Et l’absence de jurisprudence fédérale forte sur un “droit constitutionnel à un environnement propre” ne joue pas en faveur du mouvement, dit à l’AFP Michael Gerrard, professeur de droit environnemental à l’université Columbia.”Cette Cour suprême est plutôt encline à retirer des droits qu’à en accorder, à moins que vous n’ayez une arme à feu”, tranche-t-il.L’équipe juridique garde néanmoins espoir, après de récentes victoires remportées au niveau des Etats.En 2023, un juge du Montana a donné raison à de jeunes plaignants qui contestaient la non-prise en compte du climat dans la délivrance de permis pétroliers et gaziers, estimant que cela violait leur droit constitutionnel à un environnement sain.Un an plus tard, de jeunes militants hawaïens ont obtenu un accord obligeant leur Etat à accélérer la décarbonation du secteur des transports.Mais au niveau fédéral, la balance ne penche pas du côté des militants. L’affaire la plus connue, remontant à 2015, a été close en 2023… par la Cour suprême.Le gouvernement Trump pourrait faire valoir que la question climatique relève du politique et non des tribunaux.Mais, note l’avocate Andrea Rogers, “la question de savoir si le pouvoir exécutif viole les droits constitutionnels des jeunes est précisément le genre de question que les tribunaux tranchent depuis des décennies”.

Lower US tariffs on Japan autos kick in

Lower US tariffs on Japanese autos kicked in on Tuesday, as a relieved Tokyo welcomed the implementation of a trade pact negotiated with Washington. As of 1.01 pm (0401 GMT), Japanese cars entering the United States face a 15 percent tariff instead of 27.5 percent, providing manufacturers some reprieve from the hefty duties imposed by President Donald Trump earlier this year.”The government welcomes US efforts this time towards the steady implementation of the July 22 Japan-US deal,” chief government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.While the outcome marked a win for Japan, the levies will still cause huge pain for the nation’s industries, with car titan Toyota telling AFP in a statement that it hoped they could be lowered further.”We hope that the environment surrounding the automotive industries of both Japan and the United States will continue to improve going forward, based on open and free trade, including further tariff reductions,” the firm said.Japanese business lobbies also said they wanted Tokyo to push on with tariff negotiations. Since returning to the presidency in January, Trump has targeted specific sectors with stiff tolls, with imported automobiles and parts hit with a 25 percent duty.This dealt a blow to Japanese automakers, who already faced a 2.5 percent tariff.For goods falling outside specifically targeted sectors, Trump has also imposed a separate 10 percent tax on imports from nearly all trading partners.That rate was hiked again in August to various higher levels for goods from dozens of economies, including the European Union and Japan.The move left Japanese products facing a 15 percent tariff that was tacked onto existing duties for many goods.While the two countries initially unveiled a trade pact in July, they appeared to diverge in their understanding of its details, such as whether the duties would generally stack on existing tariffs for certain products.Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa previously told reporters that Washington was expected to revise the rule.The new US order that took effect Tuesday sees a 15 percent tariff cap instead for many products, applying retroactively to August 7.Under the terms of the US-Japan deal, Tokyo is also expected to make investments worth $550 billion in the United States, according to the White House.Top Japanese power generation company JERA said last week it had signed an initial agreement aimed at buying liquified natural gas from a huge pipeline project in Alaska.

Lower US tariffs on Japan autos kick in

Lower US tariffs on Japanese autos kicked in on Tuesday, as a relieved Tokyo welcomed the implementation of a trade pact negotiated with Washington. As of 1.01 pm (0401 GMT), Japanese cars entering the United States face a 15 percent tariff instead of 27.5 percent, providing manufacturers some reprieve from the hefty duties imposed by President Donald Trump earlier this year.”The government welcomes US efforts this time towards the steady implementation of the July 22 Japan-US deal,” chief government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.While the outcome marked a win for Japan, the levies will still cause huge pain for the nation’s industries, with car titan Toyota telling AFP in a statement that it hoped they could be lowered further.”We hope that the environment surrounding the automotive industries of both Japan and the United States will continue to improve going forward, based on open and free trade, including further tariff reductions,” the firm said.Japanese business lobbies also said they wanted Tokyo to push on with tariff negotiations. Since returning to the presidency in January, Trump has targeted specific sectors with stiff tolls, with imported automobiles and parts hit with a 25 percent duty.This dealt a blow to Japanese automakers, who already faced a 2.5 percent tariff.For goods falling outside specifically targeted sectors, Trump has also imposed a separate 10 percent tax on imports from nearly all trading partners.That rate was hiked again in August to various higher levels for goods from dozens of economies, including the European Union and Japan.The move left Japanese products facing a 15 percent tariff that was tacked onto existing duties for many goods.While the two countries initially unveiled a trade pact in July, they appeared to diverge in their understanding of its details, such as whether the duties would generally stack on existing tariffs for certain products.Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa previously told reporters that Washington was expected to revise the rule.The new US order that took effect Tuesday sees a 15 percent tariff cap instead for many products, applying retroactively to August 7.Under the terms of the US-Japan deal, Tokyo is also expected to make investments worth $550 billion in the United States, according to the White House.Top Japanese power generation company JERA said last week it had signed an initial agreement aimed at buying liquified natural gas from a huge pipeline project in Alaska.

Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s’explique devant le Congrès

Le directeur du FBI, Kash Patel, rend compte mardi de son action à la tête de la police fédérale américaine devant le Congrès quelques jours après sa communication hasardeuse dans l’enquête sur l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.Ce qui aurait dû être une audition presque de routine devant la commission judiciaire du Sénat, avant celle de la Chambre des représentants mercredi, risque de se transformer en examen de rattrapage sur ses compétences pour ce poste stratégique.Son autorité est d’autant plus entamée qu’une partie de la base du président Donald Trump lui reproche, ainsi qu’à la ministre de la Justice Pam Bondi, leur gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, délinquant sexuel mort en prison en août 2019 avant son procès.Quelques heures à peine après l’assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre, Kash Patel claironnait sur X que l’auteur présumé de ce “meurtre atroce” était en détention, brûlant la politesse aux autorités sur place, qui se montraient bien plus circonspectes. Pour devoir se dédire piteusement au bout d’une heure et demie en annonçant que ce suspect, mis hors de cause, avait été relâché.Il a reconnu lundi qu’il aurait “pu mieux formuler cela dans le feu de l’action”, mais a assuré n’avoir aucun regret sur son annonce prématurée, cette ancienne figure de la sphère complotiste se targuant d’être le directeur le plus “transparent” de l’histoire du FBI. Kash Patel revendique même un rôle central dans la reddition du meurtrier présumé, Tyler Robinson, reconnu par son père sur les images de vidéosurveillance diffusées par les autorités, et qui doit être présenté à un juge pour la première fois mardi.Comme de nombreux commentateurs judiciaires, l’ancien procureur fédéral Glenn Kirschner dénonce le caractère “irresponsable” des annonces de Kash Patel dans cette affaire, espérant ouvertement son éviction.- “Politisé” -“Kash Patel est dangereusement inapte à diriger le FBI”, assène Glenn Kirschner sur sa chaîne YouTube, citant également les accusations portées contre lui par d’anciens hauts responsables de la police fédérale. Dans une plainte au civil la semaine dernière, trois dirigeants du FBI abruptement limogés en août par Kash Patel l’accusent d’avoir “politisé” cette agence pour complaire à ses supérieurs, dont Donald Trump.Ils disent avoir été sanctionnés notamment pour leur opposition au limogeage d’agents dont le seul tort était d’être considérés comme insuffisamment alignés sur les priorités de la nouvelle administration ou ayant été publiquement dénoncés par les partisans du président républicain.L’un d’entre eux, Brian Driscoll, directeur du FBI par intérim pendant le premier mois du mandat de Donald Trump, jusqu’à l’entrée en fonction de Kash Patel, affirme avoir tenté en vain de le dissuader de licencier un agent.”Le FBI a tenté de mettre le président en prison et il ne l’a pas oublié”, lui a répondu Kash Patel, se disant obligé pour garder son poste de renvoyer tous ceux ayant travaillé sur les procédures pénales contre Donald Trump avant son élection, selon la plainte.Mais cette indéfectible allégeance de Kash Patel, dont les opposants démocrates ont tenté de bloquer la nomination en raison de sa défense des émeutiers du Capitole le 6 janvier 2021 et de son soutien passé à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon, pourrait ne pas suffire à sauver sa tête.Son crédit est en effet largement entamé auprès de la frange complotiste du mouvement trumpiste MAGA (“Make America Great Again”, “Rendre sa grandeur à l’Amérique”), frustrée des révélations fracassantes qu’elle espérait dans l’affaire Epstein.En juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé conjointement n’avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de documents supplémentaires.

Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s’explique devant le Congrès

Le directeur du FBI, Kash Patel, rend compte mardi de son action à la tête de la police fédérale américaine devant le Congrès quelques jours après sa communication hasardeuse dans l’enquête sur l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.Ce qui aurait dû être une audition presque de routine devant la commission judiciaire du Sénat, avant celle de la Chambre des représentants mercredi, risque de se transformer en examen de rattrapage sur ses compétences pour ce poste stratégique.Son autorité est d’autant plus entamée qu’une partie de la base du président Donald Trump lui reproche, ainsi qu’à la ministre de la Justice Pam Bondi, leur gestion de l’affaire Jeffrey Epstein, délinquant sexuel mort en prison en août 2019 avant son procès.Quelques heures à peine après l’assassinat de Charlie Kirk le 10 septembre, Kash Patel claironnait sur X que l’auteur présumé de ce “meurtre atroce” était en détention, brûlant la politesse aux autorités sur place, qui se montraient bien plus circonspectes. Pour devoir se dédire piteusement au bout d’une heure et demie en annonçant que ce suspect, mis hors de cause, avait été relâché.Il a reconnu lundi qu’il aurait “pu mieux formuler cela dans le feu de l’action”, mais a assuré n’avoir aucun regret sur son annonce prématurée, cette ancienne figure de la sphère complotiste se targuant d’être le directeur le plus “transparent” de l’histoire du FBI. Kash Patel revendique même un rôle central dans la reddition du meurtrier présumé, Tyler Robinson, reconnu par son père sur les images de vidéosurveillance diffusées par les autorités, et qui doit être présenté à un juge pour la première fois mardi.Comme de nombreux commentateurs judiciaires, l’ancien procureur fédéral Glenn Kirschner dénonce le caractère “irresponsable” des annonces de Kash Patel dans cette affaire, espérant ouvertement son éviction.- “Politisé” -“Kash Patel est dangereusement inapte à diriger le FBI”, assène Glenn Kirschner sur sa chaîne YouTube, citant également les accusations portées contre lui par d’anciens hauts responsables de la police fédérale. Dans une plainte au civil la semaine dernière, trois dirigeants du FBI abruptement limogés en août par Kash Patel l’accusent d’avoir “politisé” cette agence pour complaire à ses supérieurs, dont Donald Trump.Ils disent avoir été sanctionnés notamment pour leur opposition au limogeage d’agents dont le seul tort était d’être considérés comme insuffisamment alignés sur les priorités de la nouvelle administration ou ayant été publiquement dénoncés par les partisans du président républicain.L’un d’entre eux, Brian Driscoll, directeur du FBI par intérim pendant le premier mois du mandat de Donald Trump, jusqu’à l’entrée en fonction de Kash Patel, affirme avoir tenté en vain de le dissuader de licencier un agent.”Le FBI a tenté de mettre le président en prison et il ne l’a pas oublié”, lui a répondu Kash Patel, se disant obligé pour garder son poste de renvoyer tous ceux ayant travaillé sur les procédures pénales contre Donald Trump avant son élection, selon la plainte.Mais cette indéfectible allégeance de Kash Patel, dont les opposants démocrates ont tenté de bloquer la nomination en raison de sa défense des émeutiers du Capitole le 6 janvier 2021 et de son soutien passé à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon, pourrait ne pas suffire à sauver sa tête.Son crédit est en effet largement entamé auprès de la frange complotiste du mouvement trumpiste MAGA (“Make America Great Again”, “Rendre sa grandeur à l’Amérique”), frustrée des révélations fracassantes qu’elle espérait dans l’affaire Epstein.En juillet, le ministère de la Justice et le FBI ont annoncé conjointement n’avoir découvert aucun élément nouveau dans ce dossier qui justifierait la publication de documents supplémentaires.

Début du procès en appel du “violeur de Tinder” Salim Berrada

Le procès en appel de celui que les médias ont surnommé le “violeur de Tinder”, Salim Berrada, s’ouvre mardi à Créteil, un an et demi après sa condamnation à 18 ans de réclusion pour avoir violé ou agressé sexuellement 15 femmes rencontrées en ligne.Tout au long de son premier procès, en mars 2024 à Paris, Salim Berrada avait clamé son innocence, arguant que les relations avec ces femmes étaient consenties, ou n’avaient pas existé.Au terme de deux semaines d’audience, où le consentement avait été au cÅ“ur des débats, la cour criminelle de Paris avait reconnu coupable cet ex-photographe marocain d’aujourd’hui 40 ans de 12 viols et trois agressions sexuelles.Pour deux autres plaignantes, elle l’avait acquitté, considérant que les preuves manquaient et que “le doute” devait lui bénéficier. Ces 17 femmes se sont de nouveau constituées parties civiles.En première instance, l’accusé s’était vu infliger une peine de 18 ans de réclusion criminelle, assortie d’une obligation de quitter le territoire. Il avait aussitôt interjeté appel.Les faits dénoncés s’étalent de 2014 à 2016.Agées à l’époque d’une petite vingtaine d’années pour la plupart, les plaignantes livrent des récits similaires de leur rencontre avec Salim Berrada, qui les avait attirées dans son studio via des messages sur des réseaux sociaux ou sites de rencontres, proposant des séances photos.Une fois à son domicile, elles se voient offrir de l’alcool, que beaucoup n’osent pas refuser. Toutes décrivent alors une ivresse anormale et rapide. Vient ensuite l’état second, l’impression d’avoir été droguées. Certaines vomissent, d’autres tombent.Toutes racontent le changement de comportement du photographe. Il les plaque, les maintient aux poignets alors qu’elles répètent qu’elles ne veulent pas, puis les viole.En mars 2024, le président de la cour criminelle de Paris, Thierry Fusina, avait souligné le “caractère particulièrement organisé”, le “mode opératoire éprouvé” et le “caractère sériel de ces crimes et délits”, jugé “particulièrement inquiétant”.L’avocat général, qui avait requis une peine de 19 ans de réclusion, avait fustigé un “insatiable chasseur égocentrique”, qui “ne reconnaît rien”.La défense avait pour sa part longuement prié la cour d’au moins “douter” de sa culpabilité.”J’aimerais juste dire que ce monstre (…) ce n’est pas moi”, avait murmuré Salim Berrada, avant que la cour ne se retire pour délibérer.Le verdict de son procès en appel est attendu le 2 ou le 3 octobre. Il encourt la peine maximale de 20 ans de réclusion.