Iran stages nationwide Army Day parades

Iran staged military parades on Friday to mark its annual Army Day celebrations, showcasing a wide array of its latest domestically built drones, missiles, tanks, and other hardware.The events coincided with the eve of the second round of nuclear talks between Iran and the United States, which will be held in Rome on Saturday.Domestically developed drones, including the jet-powered Karrar, Arash, and Mohajer models, were shown in the parade in Tehran, state television reported.In addition to the capital, military parades were also staged in other major cities.The Tehran event also featured Russian-made S-300 air defence systems.It was attended by President Masoud Pezeshkian, who praised the army as the nation’s “strong fortress” and credited it with asserting the country’s regional influence.The military display came a day before delegations from Iran and the United States were set to meet in the Italian capital for a second round of indirect nuclear talks mediated by Oman.The first round, held in Muscat last Saturday, was described by both sides as “constructive”.In March, US President Donald Trump sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging renewed negotiations over Tehran’s nuclear programme and warning of military action if diplomacy fails.On Thursday, Trump said he is “not in a rush” to attack Iranian nuclear facilities, adding: “I think Iran wants to talk.”Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi, who represents Tehran in the talks, said on Thursday “we are fully serious in these talks”, and “based on the other side’s approach, will assess how to proceed”.US Special Envoy Steve Witkoff represents Washington in the talks.A  New York Times report on Wednesday said Trump had blocked an Israeli plan to strike Iranian nuclear facilities, deciding instead to prioritise diplomatic outreach.On Thursday, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed that Israel will not allow Iran to acquire nuclear weapons, even as the Iran-US talks continue.

Les internautes chinois se moquent de la guerre commerciale de Trump

Des rangées d’ouvriers américains en surpoids, confus, s’emmêlant les doigts dans des machines à coudre: l’image, générée par intelligence artificielle, tourne en dérision les Etats-Unis contraints de produire eux-mêmes leurs biens de consommation en raison de la guerre commerciale.Sur l’internet chinois, très contrôlé, les surtaxes colossales imposées par Washington aux produits chinois ont déchaîné les publications sarcastiques et humoristiques – non sans une pointe de chauvinisme.Les Etats-Unis ont imposé des droits de douanes supplémentaires sur les produits chinois pouvant atteindre jusqu’à 145%, alors que Washington a suspendu l’escalade de ses taxes douanières pour le reste du globe.S’ajoutant à ceux imposés par l’administration Biden, ces surtaxes peuvent atteindre 245% dans certains secteurs.La Chine a répliqué par ses propres taux majorés de 125 points de pourcentage sur les produits américains et affirme vouloir mener ce bras de fer commercial “jusqu’au bout”.En écho à la rhétorique officielle, les publications moquant la dépendance américaine aux produits chinois ont inondé les réseaux sociaux.Dans une vidéo, un internaute affirme vouloir montrer dans ses mains les biens américains qu’il a achetés… avant d’ouvrir ses paumes vides.Ses dizaines de vidéos se moquant des Etats-Unis cumulent des millions de vues sur l’application de vidéos TikTok, bloquée en Chine par les autorités mais qui reste accessible via un réseau privé virtuel (VPN).Ces publications sont un moyen “d’évacuer sa colère”, explique à l’AFP l’auteur de ces vidéos, un internaute de la province chinoise du Liaoning (nord-est), répondant au pseudonyme de “Budddhawangwang”.Ce trentenaire explique avoir déménagé en Californie en 2019 avant de “jeter” sa carte de résident permanent quatre ans plus tard, furieux face aux “préjugés contre la Chine”.Cela inclut, selon lui, de “fausses informations” sur le Xinjiang, région du nord-ouest du pays, où Pékin est accusé de mener une répression des Ouïghours et d’autres ethnies musulmanes – des allégations fermement démenties par la Chine.Ses vidéos lui permettent aujourd’hui de “contester la propagande occidentale”, affirme-t-il.- Elon Musk à l’usine -Le président américain assure que ses surtaxes aideront à rapatrier la production manufacturière aux États-Unis après des décennies de délocalisations. Une perspective peu réaliste, selon des internautes chinois.Des vidéos générées par intelligence artificielle, devenues virales, montrent Donald Trump, son vice-président JD Vance, et le magnat de la tech Elon Musk sur des chaînes d’assemblage de chaussures ou d’iPhones.Une autre publication affirme qu’une robe portée par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, vient de la plateforme chinoise de commerce en ligne Taobao.”Ils critiquent le ‘Made in China’ (“Fabriqué en Chine”, ndlr) au travail, mais profitent du ‘Made in China’ dans la vie”, ironise un commentaire.Une autre publication partagée par Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, représente la célèbre casquette rouge de Donald Trump avec une étiquette “Made in China” indiquant une hausse du prix – en raison des surtaxes américaines.- De l’inquiétude -Certains internautes chinois expliquent également aux Américains comment contourner les surtaxes prohibitives sur les produits de leur pays: venir directement les acheter en Chine.Dans une vidéo sur TikTok, un homme affirmant travailler dans une usine Birkenstock à Yiwu, coeur industriel de l’est du pays, propose de passer commande pour des paires de ces sandales à seulement 10 dollars.”Nous avons sept couleurs”, dit-il, en désignant plusieurs modèles exposés sur une boîte en carton.”Si vous êtes intéressés, contactez-moi”, ajoute-t-il.”Il y a clairement une forme de nationalisme” dans ces publications, affirme Gwen Bouvier, professeure à l’Université des études internationales de Shanghai, spécialiste notamment des réseaux sociaux.Mais derrière l’humour se cache probablement une vive inquiétude face à l’impact de la guerre commerciale sur l’économie chinoise, dépendante de ses exportations.Sur internet, des censeurs semblent d’ailleurs avoir effacé des commentaires alertant sur les répercussions possibles du conflit commercial pour les consommateurs et les industriels chinois.Sur Weibo, plateforme comparable au réseau social X, tous les commentaires associés au mot-dièse “#Les États-Unis vont imposer des droits de douane de 104% sur les produits chinois” ont ainsi été supprimés.A l’inverse, le mot-dièse “#Les États-Unis mènent une guerre commerciale tout en mendiant des oeufs” — une référence à la flambée des prix de cet aliment sur le territoire américain — a été consulté 230 millions de fois.

Les internautes chinois se moquent de la guerre commerciale de Trump

Des rangées d’ouvriers américains en surpoids, confus, s’emmêlant les doigts dans des machines à coudre: l’image, générée par intelligence artificielle, tourne en dérision les Etats-Unis contraints de produire eux-mêmes leurs biens de consommation en raison de la guerre commerciale.Sur l’internet chinois, très contrôlé, les surtaxes colossales imposées par Washington aux produits chinois ont déchaîné les publications sarcastiques et humoristiques – non sans une pointe de chauvinisme.Les Etats-Unis ont imposé des droits de douanes supplémentaires sur les produits chinois pouvant atteindre jusqu’à 145%, alors que Washington a suspendu l’escalade de ses taxes douanières pour le reste du globe.S’ajoutant à ceux imposés par l’administration Biden, ces surtaxes peuvent atteindre 245% dans certains secteurs.La Chine a répliqué par ses propres taux majorés de 125 points de pourcentage sur les produits américains et affirme vouloir mener ce bras de fer commercial “jusqu’au bout”.En écho à la rhétorique officielle, les publications moquant la dépendance américaine aux produits chinois ont inondé les réseaux sociaux.Dans une vidéo, un internaute affirme vouloir montrer dans ses mains les biens américains qu’il a achetés… avant d’ouvrir ses paumes vides.Ses dizaines de vidéos se moquant des Etats-Unis cumulent des millions de vues sur l’application de vidéos TikTok, bloquée en Chine par les autorités mais qui reste accessible via un réseau privé virtuel (VPN).Ces publications sont un moyen “d’évacuer sa colère”, explique à l’AFP l’auteur de ces vidéos, un internaute de la province chinoise du Liaoning (nord-est), répondant au pseudonyme de “Budddhawangwang”.Ce trentenaire explique avoir déménagé en Californie en 2019 avant de “jeter” sa carte de résident permanent quatre ans plus tard, furieux face aux “préjugés contre la Chine”.Cela inclut, selon lui, de “fausses informations” sur le Xinjiang, région du nord-ouest du pays, où Pékin est accusé de mener une répression des Ouïghours et d’autres ethnies musulmanes – des allégations fermement démenties par la Chine.Ses vidéos lui permettent aujourd’hui de “contester la propagande occidentale”, affirme-t-il.- Elon Musk à l’usine -Le président américain assure que ses surtaxes aideront à rapatrier la production manufacturière aux États-Unis après des décennies de délocalisations. Une perspective peu réaliste, selon des internautes chinois.Des vidéos générées par intelligence artificielle, devenues virales, montrent Donald Trump, son vice-président JD Vance, et le magnat de la tech Elon Musk sur des chaînes d’assemblage de chaussures ou d’iPhones.Une autre publication affirme qu’une robe portée par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, vient de la plateforme chinoise de commerce en ligne Taobao.”Ils critiquent le ‘Made in China’ (“Fabriqué en Chine”, ndlr) au travail, mais profitent du ‘Made in China’ dans la vie”, ironise un commentaire.Une autre publication partagée par Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, représente la célèbre casquette rouge de Donald Trump avec une étiquette “Made in China” indiquant une hausse du prix – en raison des surtaxes américaines.- De l’inquiétude -Certains internautes chinois expliquent également aux Américains comment contourner les surtaxes prohibitives sur les produits de leur pays: venir directement les acheter en Chine.Dans une vidéo sur TikTok, un homme affirmant travailler dans une usine Birkenstock à Yiwu, coeur industriel de l’est du pays, propose de passer commande pour des paires de ces sandales à seulement 10 dollars.”Nous avons sept couleurs”, dit-il, en désignant plusieurs modèles exposés sur une boîte en carton.”Si vous êtes intéressés, contactez-moi”, ajoute-t-il.”Il y a clairement une forme de nationalisme” dans ces publications, affirme Gwen Bouvier, professeure à l’Université des études internationales de Shanghai, spécialiste notamment des réseaux sociaux.Mais derrière l’humour se cache probablement une vive inquiétude face à l’impact de la guerre commerciale sur l’économie chinoise, dépendante de ses exportations.Sur internet, des censeurs semblent d’ailleurs avoir effacé des commentaires alertant sur les répercussions possibles du conflit commercial pour les consommateurs et les industriels chinois.Sur Weibo, plateforme comparable au réseau social X, tous les commentaires associés au mot-dièse “#Les États-Unis vont imposer des droits de douane de 104% sur les produits chinois” ont ainsi été supprimés.A l’inverse, le mot-dièse “#Les États-Unis mènent une guerre commerciale tout en mendiant des oeufs” — une référence à la flambée des prix de cet aliment sur le territoire américain — a été consulté 230 millions de fois.

Les internautes chinois se moquent de la guerre commerciale de Trump

Des rangées d’ouvriers américains en surpoids, confus, s’emmêlant les doigts dans des machines à coudre: l’image, générée par intelligence artificielle, tourne en dérision les Etats-Unis contraints de produire eux-mêmes leurs biens de consommation en raison de la guerre commerciale.Sur l’internet chinois, très contrôlé, les surtaxes colossales imposées par Washington aux produits chinois ont déchaîné les publications sarcastiques et humoristiques – non sans une pointe de chauvinisme.Les Etats-Unis ont imposé des droits de douanes supplémentaires sur les produits chinois pouvant atteindre jusqu’à 145%, alors que Washington a suspendu l’escalade de ses taxes douanières pour le reste du globe.S’ajoutant à ceux imposés par l’administration Biden, ces surtaxes peuvent atteindre 245% dans certains secteurs.La Chine a répliqué par ses propres taux majorés de 125 points de pourcentage sur les produits américains et affirme vouloir mener ce bras de fer commercial “jusqu’au bout”.En écho à la rhétorique officielle, les publications moquant la dépendance américaine aux produits chinois ont inondé les réseaux sociaux.Dans une vidéo, un internaute affirme vouloir montrer dans ses mains les biens américains qu’il a achetés… avant d’ouvrir ses paumes vides.Ses dizaines de vidéos se moquant des Etats-Unis cumulent des millions de vues sur l’application de vidéos TikTok, bloquée en Chine par les autorités mais qui reste accessible via un réseau privé virtuel (VPN).Ces publications sont un moyen “d’évacuer sa colère”, explique à l’AFP l’auteur de ces vidéos, un internaute de la province chinoise du Liaoning (nord-est), répondant au pseudonyme de “Budddhawangwang”.Ce trentenaire explique avoir déménagé en Californie en 2019 avant de “jeter” sa carte de résident permanent quatre ans plus tard, furieux face aux “préjugés contre la Chine”.Cela inclut, selon lui, de “fausses informations” sur le Xinjiang, région du nord-ouest du pays, où Pékin est accusé de mener une répression des Ouïghours et d’autres ethnies musulmanes – des allégations fermement démenties par la Chine.Ses vidéos lui permettent aujourd’hui de “contester la propagande occidentale”, affirme-t-il.- Elon Musk à l’usine -Le président américain assure que ses surtaxes aideront à rapatrier la production manufacturière aux États-Unis après des décennies de délocalisations. Une perspective peu réaliste, selon des internautes chinois.Des vidéos générées par intelligence artificielle, devenues virales, montrent Donald Trump, son vice-président JD Vance, et le magnat de la tech Elon Musk sur des chaînes d’assemblage de chaussures ou d’iPhones.Une autre publication affirme qu’une robe portée par la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, vient de la plateforme chinoise de commerce en ligne Taobao.”Ils critiquent le ‘Made in China’ (“Fabriqué en Chine”, ndlr) au travail, mais profitent du ‘Made in China’ dans la vie”, ironise un commentaire.Une autre publication partagée par Mao Ning, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, représente la célèbre casquette rouge de Donald Trump avec une étiquette “Made in China” indiquant une hausse du prix – en raison des surtaxes américaines.- De l’inquiétude -Certains internautes chinois expliquent également aux Américains comment contourner les surtaxes prohibitives sur les produits de leur pays: venir directement les acheter en Chine.Dans une vidéo sur TikTok, un homme affirmant travailler dans une usine Birkenstock à Yiwu, coeur industriel de l’est du pays, propose de passer commande pour des paires de ces sandales à seulement 10 dollars.”Nous avons sept couleurs”, dit-il, en désignant plusieurs modèles exposés sur une boîte en carton.”Si vous êtes intéressés, contactez-moi”, ajoute-t-il.”Il y a clairement une forme de nationalisme” dans ces publications, affirme Gwen Bouvier, professeure à l’Université des études internationales de Shanghai, spécialiste notamment des réseaux sociaux.Mais derrière l’humour se cache probablement une vive inquiétude face à l’impact de la guerre commerciale sur l’économie chinoise, dépendante de ses exportations.Sur internet, des censeurs semblent d’ailleurs avoir effacé des commentaires alertant sur les répercussions possibles du conflit commercial pour les consommateurs et les industriels chinois.Sur Weibo, plateforme comparable au réseau social X, tous les commentaires associés au mot-dièse “#Les États-Unis vont imposer des droits de douane de 104% sur les produits chinois” ont ainsi été supprimés.A l’inverse, le mot-dièse “#Les États-Unis mènent une guerre commerciale tout en mendiant des oeufs” — une référence à la flambée des prix de cet aliment sur le territoire américain — a été consulté 230 millions de fois.

New US envoy prays, delivers Trump ‘peace’ message at Western Wall

The new US ambassador to Israel prayed at the Western Wall in Jerusalem on Friday, delivering a handwritten message from President Donald Trump calling for peace in Israel.Mike Huckabee, a former Republican governor, has long been an outspoken supporter of Israel, backing calls to annex the Israeli-occupied West Bank before such talk became increasingly mainstream.He presented his diplomatic credentials to Israeli President Isaac Herzog on Thursday, as Israel’s 18-month war against Hamas Palestinian militants continues in the Gaza Strip.Located in east Jerusalem -— a sector of the holy city that is occupied and annexed by Israel —- the Western Wall is the last remaining remnant of the Second Temple, destroyed by the Romans in 70 CE, and is the holiest site where Jews are permitted to pray.”It was such an honour, an incredible privilege, to place on behalf of the president of the United States President Donald J Trump, a prayer that he wrote in his own hand, and initialled,” Huckabee, wearing a traditional Jewish kippa cap, told reporters at the site.He said Trump handed him the message at the White House with an instruction that the first thing he should do as an ambassador to Israel would be to deliver his message.Trump gave the note “with the hope that I would bring it and place it in the wall, with the best wishes and the prayers of the American people for the peace of Jerusalem,” Huckabee said, showing the small, handwritten note.It read: “For Peace in Israel”. The note had Trump’s initials “D.T”.Huckabee said that he too offered his own prayer at the holy site, calling for the return of all hostages still held in Gaza.”We will bring them home, and that is the prayer of the president as well,” he said.On October 7, 2023, the Hamas Islamist movement launched an unprecedented attack on Israel, triggering the ongoing Gaza war. During the assault, militants captured 251 individuals, 58 of whom remain hostage in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.On Friday, Hamas rejected the latest Israeli proposal for a ceasefire deal.According to a senior Hamas official, it called for a 45-day truce in exchange for the release of 10 living Israeli hostages, the freeing of Palestinian prisoners held by Israel, and authorisation for humanitarian aid to enter Gaza.However, Hamas chief negotiator Khalil al-Hayya said the group would not agree to a “partial deal”.He said Hamas “seeks a comprehensive deal involving a single-package prisoner exchange in return for halting the war, a withdrawal of the occupation from the Gaza Strip, and the commencement of reconstruction” in the territory.

Un sénateur américain réussit à rencontrer un Salvadorien expulsé à tort par l’administration Trump

Le sénateur démocrate américain Chris Van Hollen a finalement rencontré jeudi le Salvadorien Kilmar Abrego Garcia, expulsé à tort des Etats-Unis et désormais détenu au Salvador, une affaire devenue emblématique de l’inflexibilité de l’administration Trump concernant l’immigration.Kilmar Abrego Garcia fait partie des plus de 250 hommes expulsés le 15 mars vers le Salvador, la plupart pour appartenance présumée au gang vénézuélien Tren de Aragua, déclaré organisation “terroriste” par Washington.Ce père de famille de 29 ans, marié à une Américaine, avait émigré aux Etats-Unis à l’adolescence pour fuir les gangs du Salvador. Il se retrouve aujourd’hui enfermé avec eux dans une prison de haute sécurité de ce pays d’Amérique centrale, devenu un allié du président américain Donald Trump dans sa lutte contre l’immigration clandestine.Sur des images diffusées jeudi, Kilmar Abrego Garcia apparaît vêtu d’une chemise à carreaux et d’une casquette, assis avec Chris Van Hollen à la table de ce qui semble être le restaurant d’un hôtel.”J’ai dit que mon principal objectif lors de ce voyage était de rencontrer Kilmar. Ce soir (jeudi), j’en ai eu l’occasion. J’ai appelé sa femme, Jennifer, pour lui transmettre son message d’amour”, a écrit sur X le sénateur du Maryland, l’Etat dans lequel résidait le Salvadorien.L’élu démocrate n’a pas détaillé comment cette rencontre avait été organisée, mais a promis “un compte-rendu complet” dès son retour aux Etats-Unis. La veille, il avait affirmé ne pas avoir été autorisé à se rendre à la prison dans laquelle est détenue M. Abrego Garcia.- “Margaritas” -Le président salvadorien Nayib Bukele, connu pour sa poigne de fer contre la criminalité, a pour sa part raillé l’entrevue entre le sénateur démocrate et l’homme expulsé à tort.”Kilmar Abrego Garcia, miraculeusement ressuscité des +camps d’extermination+ et de la +torture+, boit maintenant des margaritas avec le sénateur Van Hollen dans le paradis tropical du Salvador!”, a-t-il écrit sur son compte X.”Maintenant qu’on sait qu’il est en bonne santé, il a l’honneur de rester sous la surveillance du Salvador”, a ajouté dans un deuxième message le dirigeant salvadorien.La Maison Blanche a publié dans la nuit deux photos côte à côte: l’une de Chris Van Hollen et Kilmar Abrego Garcia attablés, l’autre montrant Donald Trump avec la mère d’une femme tuée par un immigré, avec ce commentaire: “Nous ne sommes pas pareils”.Le président américain a justifié les expulsions sommaires d’immigrés par l’urgence à lutter contre l’immigration clandestine, à l’origine selon lui d’une “invasion” des Etats-Unis par des “criminels venus de l’étranger”.Le cas de Kilmar Abrego Garcia, qui était installé aux Etats-Unis depuis 2019, est devenu pour les démocrates emblématique des dérives de sa politique anti-migrants.L’administration américaine a reconnu en justice que son expulsion résultait d’une “erreur administrative”, puisqu’un arrêté d’expulsion à son encontre vers le Salvador avait été définitivement annulé en 2019.Mais elle se déclare dans l’incapacité d’y remédier, le père de famille étant désormais détenu par les autorités salvadoriennes. Lors d’une visite à la Maison Blanche lundi, Nayib Bukele a assuré qu’il n’avait “pas le pouvoir de le renvoyer vers les Etats-Unis”.

Gaza Strip shrinking as Israel expands control

By seizing large swathes of the Gaza Strip, Israel is redrawing the map of the Palestinian territory, one of the most densely populated places on Earth, making it increasingly “unlivable”.On Wednesday, Defence Minister Israel Katz said the military has transformed vast areas representing 30 percent of Gaza into buffer zones and displaced hundreds of thousands of Palestinians.Agnes Levallois, lecturer at the Foundation for Strategic Research, said that leaving the buffer zones cleared and empty could be an end in itself.”Israel’s strategy in the Gaza Strip is to make the territory unlivable,” she said, with some analysts saying that Israel now controls even more than 30 percent of the territory.An AFP calculation based on maps issued by the military found that the total area under Israeli control was more than 185 square kilometres (about 70 square miles), or around 50 percent of the territory.On the ground, the Israeli army has created a wide security zone that follows Gaza’s perimeter along its borders with both Israel and Egypt, particularly to reduce the risk of cross-border smuggling with the latter.Troops have also established three militarised corridors — Philadelphi, Morag, and Netzarim — cutting across the Gaza’s width and dividing it into sections.- ‘Field of ruins’ -With 2.4 million people packed into 365 square kilometres, Gaza was already one of the world’s most densely populated places before the war started on October 7, 2023 when Hamas attacked Israel.”The Israeli army is increasingly resorting to so-called ‘evacuation orders’ which are, in fact, orders of forced displacement,” said UN High Commissioner for Human Rights spokesperson Ravina Shamdasani.”This has led to the forced transfer of Palestinians in Gaza into increasingly confined areas, where they have little or no access to vital services.”The remaining space is covered in ruins, with 80 percent of civilian infrastructure totally or partly destroyed, according to the UN.Nearly all Gazans have been displaced at least once, and many now live in schools turned shelters, under tents and in other makeshift shelters.”We don’t know what this government’s strategy is, maybe we’ll end up controlling all of Gaza, which means we’ll have to set up a civil administration or a military regime,” Michael Milshtein, Palestinian affairs expert at Tel Aviv University, told AFP.”I’m not sure the Israeli public is aware of the costs of this scenario.”Seizing certain parts of Gaza was “quite easy” for the army, Milshtein said.Many of the areas taken are “empty territories, you know, (the army) doesn’t directly control any Palestinians”, he said, estimating that Israel currently controls “about half” of Gaza.Levallois, a Middle East expert, believes Israel might not expand its hold any further and “leave the rest (of the territory) essentially abandoned, allowing in only the bare minimum of humanitarian aid”.”This could lead to a Somalia scenario, a state of anarchy with no authority able to emerge from this field of ruins.”In the buffer zone it now controls, the army has systematically destroyed civilian buildings, according to testimonies from anonymous soldiers collected by the anti-occupation Israeli NGO Breaking the Silence and international media.- ‘Riviera’ of the Middle East -In November, Israeli Finance Minister Bezalel Smotrich suggested encouraging “half” of Gaza’s population to leave the territory through “voluntary emigration”.Prime Minister Benjamin Netanyahu, leading one of the most right-wing governments in Israeli history, has been supported in this idea by US President Donald Trump.In February, the Republican president suggested turning Gaza into a “Middle East Riviera” and relocating Gazans to Jordan and Egypt.Some Israeli figures who advocate for the return of settlements in the Gaza Strip — which were evacuated in 2005 — claim to have concrete plans and make regular visits to the edge of Gaza.Netanyahu has not clearly signalled any inclinations for such plans.But with no clear post-war roadmap, Gaza’s future remains uncertain.”There is no strategy,” said Milshtein.”The only strategy is to encourage or adopt Trump’s vision to encourage the Palestinians to leave Gaza. And it’s nonsense.”Most people in Israel know it’s a fantasy or an illusion,” he said.”Even Trump doesn’t seem all that interested in the idea any more.”