Guerre en Ukraine : Poutine assure que “la balle est dans le camp” de ses adversaires

“La balle est dans le camp” de l’Ukraine et de ses soutiens européens pour négocier la fin de la guerre, a estimé vendredi Vladimir Poutine, après s’être félicité des progrès de l’armée russe sur le front et avoir nié toute responsabilité dans ce conflit qui entrera bientôt dans sa cinquième année.Le président russe a consacré de longs moments de sa grande conférence de presse annuelle, qui a duré plus de quatre heures, à évoquer l’offensive en Ukraine, déclenchée en février 2022.Il s’est félicité des gains territoriaux obtenus dans l’est de l’Ukraine par les forces russes, assurant que celles-ci “avancent sur toute la ligne de contact” et que les Ukrainiens “reculent dans toutes les directions”.”Je suis sûr qu’avant la fin de cette année, nous assisterons encore à de nouveaux succès”, a-t-il encore dit pendant cette émission, qui combine conférence de presse et réponse aux questions de la population.Les troupes russes ont accéléré cette année leurs conquêtes sur le front en Ukraine, dont elles contrôlent environ 19% du territoire.Interrogé par un journaliste américain sur sa responsabilité personnelle dans le conflit le plus sanglant sur le sol européen depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Vladimir Poutine a répondu : “Nous ne nous considérons pas responsables de la mort des gens, parce que nous n’avons pas commencé cette guerre”. Avant d’imputer une nouvelle fois sa survenue aux autorités ukrainiennes.Le chef de l’Etat a jugé que c’était désormais à Kiev et à ses alliés européens d’accepter qu’il soit mis fin aux hostilités, Moscou ayant déjà fait des “compromis” au cours de pourparlers avec les Américains.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite vendredi à Varsovie pour rencontrer pour la première fois son homologue polonais Karol Nawrocki, a quant à lui averti qu’en cas de défaite de l’Ukraine, la Russie s’en prendrait “inévitablement” à la Pologne voisine.- “Respectez nos intérêts” -Les Etats-Unis multiplient les tractations diplomatiques, avec en particulier une rencontre entres émissaires russes et américains à Miami ce week-end, en vue de préparer un plan pour l’Ukraine. Ce texte implique des concessions territoriales mais aussi des garanties de sécurité pour l’Ukraine.Et alors qu’on lui demandait s’il y aurait de “nouvelles opérations militaires spéciales”, le nom donné par la Russie à son intervention en Ukraine, M. Poutine a martelé: “Il n’y aura aucune opération si vous nous traitez avec respect et respectez nos intérêts”.Le président russe a par ailleurs mis en garde les Européens contre des “conséquences très lourdes” en cas de saisie des avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine, évoquant mesures de représailles et recours en justice.Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a pour sa part fustigé la proposition des Européens de déployer une force multinationale en Ukraine, les accusant de vouloir faire de ce pays un “tremplin pour menacer la Russie”.M. Poutine a en outre annoncé que la Russie pourrait “s’abstenir” de procéder à des frappes en profondeur en Ukraine le jour de la présidentielle si Kiev décidait qu’un tel scrutin aurait lieu.Volodymyr Zelensky, pressé par Donald Trump à ce sujet, s’était dit début décembre prêt à organiser cette élection si les conditions de sécurité étaient réunies.- Le Seigneur, l’amour et une comète -M. Poutine, 73 ans et au pouvoir depuis un quart de siècle, est rompu à l’exercice qu’est cette grande conférence annuelle. Il s’exprime à cette occasion sur un vaste spectre de sujets allant de la géopolitique aux préoccupations concrètes de la population.Interrogé sur le chercheur français Laurent Vinatier, emprisonné en Russie et qui pourrait être jugé pour espionnage, il a affirmé “ne rien savoir” de l’affaire et qu’il se pencherait sur le dossier.De nombreuses questions ont porté sur la situation économique et la détérioration du niveau de vie.Si l’économie russe a résisté jusqu’ici face aux restrictions visant notamment ses exportations d’hydrocarbures, les difficultés qu’elle traverse s’expriment via des pénuries de main-d’oeuvre, le coût prohibitif des crédits bancaires et la hausse des prix.Dans un contexte de ralentissement économique, la Banque centrale russe a abaissé vendredi son taux directeur de 16,5% à 16%, maintenant son objectif de ramener l’inflation à 4%, contre 6,6% en novembre sur un an.Comme au cours des éditions précédentes, M. Poutine a aussi répondu à une pléthore de doléances locales, s’engageant à régler des problèmes de particuliers ou à réprimander des responsables régionaux.Il a promis de discuter avec le gouvernement des taxes sur les commerces après la plainte d’un boulanger, refusé toute réglementation des prix ou encore parlé du passage d’une comète près de la Terre, affirmant en plaisantant qu’il s’agissait d’une “arme secrète” de la Russie.Et il a répondu “oui” à la question d’une journaliste lui demandant s’il était amoureux, glissé que, pour lui, le patriotisme avait commencé avec ses parents et qu’il croyait “au Seigneur, qui est avec nous et qui n’abandonnera jamais la Russie”.Quelque trois millions de questions ont été posées au président, triées avec l’aide de l’intelligence artificielle, selon le Kremlin.Ce programme, sous diverses formes, est organisé quasiment chaque année depuis 2001. En 2022, il n’avait pas eu lieu, l’armée russe venant alors d’essuyer des revers importants en Ukraine.

Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché

Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté vendredi la demande de l’Etat de blocage provisoire du site Shein en France, jugeant la mesure “disproportionnée” après le retrait volontaire des produits illicites vendus par le géant asiatique de l’e-commerce.La demande de l’Etat de réclamer “a minima” le maintien de la suspension par Shein de sa place de marché (marketplace), qui héberge les produits commercialisés par des vendeurs tiers, n’a pas été entendue.Des poupées sexuelles à l’apparence de fillettes, des armes de catégorie A et des médicaments interdits retrouvés sur la plateforme avaient poussé l’Etat à demander une mesure radicale: bloquer le site du géant de la mode ultra-éphémère et assortir sa réouverture de conditions strictes.Le tribunal a reconnu l’existence d’un “dommage grave à l’ordre public, à la protection des mineurs, ou encore à la santé et à la sécurité des acheteurs potentiels et des tiers”, mais a estimé que ces ventes étaient “ponctuelles” et constaté que la plateforme avait retiré les produits.La justice a toutefois fait “injonction” à Shein de ne pas rétablir la vente de “produits sexuels pouvant caractériser un contenu à caractère pornographique, sans la mise en place de mesures de vérification d’âge”.- Réaction “rigoureuse et rapide” -“Seuls certains produits de la marketplace ont été identifiés, dans la présente procédure, comme manifestement illicites et dommageables, alors que la plateforme +fr.Shein.com+ propose à la vente plusieurs centaines de milliers d’articles”, a relevé le tribunal dans sa décision.Les juges expliquent n’avoir pas observé que les objets interdits avaient été mis en vente “de façon récurrente et massive” et ont au contraire salué la réaction “rigoureuse et rapide” de Shein après le signalement de la présence de ces articles fin octobre.Le groupe, fondé en Chine et basé à Singapour, avait bloqué de lui-même toute sa marketplace en France. Depuis le 5 novembre, Shein ne vend plus que ses collections de vêtements à bas prix, sans cesse renouvelées, fabriquées en Chine et en matières synthétiques pour l’essentiel. Le temps de faire “un audit complet” et de corriger les “failles” de son site.Même si l’Etat est débouté, la marketplace Shein ne rouvrira pas dès vendredi, mais de manière progressive, a expliqué une source proche du dossier. L’audit interne est “toujours en cours” pour faire le bilan sur les failles constatées. Et dans un premier temps seuls les vendeurs tiers européens et français qui auront passé ce contrôle interne pourront être hébergés à nouveau sur le site Shein, a ajouté cette source.- Filtre d’âge -Les avocats de Shein avaient reconnu pendant l’audience au tribunal le 5 décembre des difficultés à instaurer un filtre d’âge efficace pour les produits pornographiques. En conséquence, la catégorie sexuelle réservée aux adultes a même été fermée au niveau mondial depuis le scandale apparu en France.La plateforme, qui se disait victime d’une véritable “cabale” politique et médiatique, selon les termes de ses avocats lors de l’audience, a salué la décision du tribunal, selon un communiqué transmis à l’AFP.”Nous sommes engagés à poursuivre l’amélioration continue de nos processus de contrôle, en étroite collaboration avec les autorités françaises, et nous avons intensifié ces initiatives avec l’ambition d’établir des standards parmi les plus exigeants de l’industrie”, avance l’entreprise.L’Etat exigeait que Shein soit suspendue tant qu’elle ne garantissait pas de mesures efficaces pour éviter que des produits interdits similaires soient remis en vente. Il demandait aussi au groupe asiatique de mettre en place un filtrage d’âge pour empêcher les mineurs d’accéder aux contenus pornographiques. Le tout sous contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique.Le tribunal ne l’a entendu que sur les demandes de filtrage d’âge concernant les produits réservés aux adultes, afin d’éviter de “graves conséquences” pour les mineurs.Sollicité par l’AFP, le ministère du Commerce n’avait pas réagi dans l’immédiat.Shein n’en a pas pour autant fini avec la justice: une enquête pénale a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’Office des mineurs, qui enquête également sur les plateformes AliExpress, Temu, Wish et eBay.

Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché

Le tribunal judiciaire de Paris a rejeté vendredi la demande de l’Etat de blocage provisoire du site Shein en France, jugeant la mesure “disproportionnée” après le retrait volontaire des produits illicites vendus par le géant asiatique de l’e-commerce.La demande de l’Etat de réclamer “a minima” le maintien de la suspension par Shein de sa place de marché (marketplace), qui héberge les produits commercialisés par des vendeurs tiers, n’a pas été entendue.Des poupées sexuelles à l’apparence de fillettes, des armes de catégorie A et des médicaments interdits retrouvés sur la plateforme avaient poussé l’Etat à demander une mesure radicale: bloquer le site du géant de la mode ultra-éphémère et assortir sa réouverture de conditions strictes.Le tribunal a reconnu l’existence d’un “dommage grave à l’ordre public, à la protection des mineurs, ou encore à la santé et à la sécurité des acheteurs potentiels et des tiers”, mais a estimé que ces ventes étaient “ponctuelles” et constaté que la plateforme avait retiré les produits.La justice a toutefois fait “injonction” à Shein de ne pas rétablir la vente de “produits sexuels pouvant caractériser un contenu à caractère pornographique, sans la mise en place de mesures de vérification d’âge”.- Réaction “rigoureuse et rapide” -“Seuls certains produits de la marketplace ont été identifiés, dans la présente procédure, comme manifestement illicites et dommageables, alors que la plateforme +fr.Shein.com+ propose à la vente plusieurs centaines de milliers d’articles”, a relevé le tribunal dans sa décision.Les juges expliquent n’avoir pas observé que les objets interdits avaient été mis en vente “de façon récurrente et massive” et ont au contraire salué la réaction “rigoureuse et rapide” de Shein après le signalement de la présence de ces articles fin octobre.Le groupe, fondé en Chine et basé à Singapour, avait bloqué de lui-même toute sa marketplace en France. Depuis le 5 novembre, Shein ne vend plus que ses collections de vêtements à bas prix, sans cesse renouvelées, fabriquées en Chine et en matières synthétiques pour l’essentiel. Le temps de faire “un audit complet” et de corriger les “failles” de son site.Même si l’Etat est débouté, la marketplace Shein ne rouvrira pas dès vendredi, mais de manière progressive, a expliqué une source proche du dossier. L’audit interne est “toujours en cours” pour faire le bilan sur les failles constatées. Et dans un premier temps seuls les vendeurs tiers européens et français qui auront passé ce contrôle interne pourront être hébergés à nouveau sur le site Shein, a ajouté cette source.- Filtre d’âge -Les avocats de Shein avaient reconnu pendant l’audience au tribunal le 5 décembre des difficultés à instaurer un filtre d’âge efficace pour les produits pornographiques. En conséquence, la catégorie sexuelle réservée aux adultes a même été fermée au niveau mondial depuis le scandale apparu en France.La plateforme, qui se disait victime d’une véritable “cabale” politique et médiatique, selon les termes de ses avocats lors de l’audience, a salué la décision du tribunal, selon un communiqué transmis à l’AFP.”Nous sommes engagés à poursuivre l’amélioration continue de nos processus de contrôle, en étroite collaboration avec les autorités françaises, et nous avons intensifié ces initiatives avec l’ambition d’établir des standards parmi les plus exigeants de l’industrie”, avance l’entreprise.L’Etat exigeait que Shein soit suspendue tant qu’elle ne garantissait pas de mesures efficaces pour éviter que des produits interdits similaires soient remis en vente. Il demandait aussi au groupe asiatique de mettre en place un filtrage d’âge pour empêcher les mineurs d’accéder aux contenus pornographiques. Le tout sous contrôle de l’Arcom, régulateur du numérique.Le tribunal ne l’a entendu que sur les demandes de filtrage d’âge concernant les produits réservés aux adultes, afin d’éviter de “graves conséquences” pour les mineurs.Sollicité par l’AFP, le ministère du Commerce n’avait pas réagi dans l’immédiat.Shein n’en a pas pour autant fini avec la justice: une enquête pénale a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à l’Office des mineurs, qui enquête également sur les plateformes AliExpress, Temu, Wish et eBay.

Stocks advance with focus on central banks, tech

Global stock markets mostly advanced on Friday as traders reacted to central bank activity and easing concerns over the technology sector.Equity markets, particularly on Wall Street, have come under pressure in recent weeks amid questions about when, if ever, investors will see returns on the colossal amounts of cash pumped into artificial intelligence.But blockbuster earnings from chip firm Micron Technology helped soothe nerves over a tech bubble and the tech-heavy Nasdaq close with a gain of 1.4 percent on Thursday.The Nasdaq added 0.5 percent as trading got underway Friday. Shares in Micron Technology rose by 4.3 percent.Shares in the so-called Magnificent Seven tech stocks, which includes AI chip maker Nvidia and Google parent company Alphabet, gained 0.3 percent overall.”Stocks in the tech sector have been boosted by yesterday’s bumper earnings from Micron,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at trading group Scope Markets.”As we close out a week that has seen a huge amount of data and central bank announcements, there is an expectation that we start to see volumes and volatility ease off from here.”- Russia cuts key interest rate -However, Briefing.com analyst Patrick O’Hare, said trading volume should be huge today driven by the expiration of options.”Today is a quadruple witching expiration day, which involves the expiration of stock index futures, single-stock futures, stock index options, and single-stock options,” he said.As traders make purchases or sales to cover options volatility could spike.”Participants are also waiting to see if yesterday’s AI-related bounce following Micron’s (MU) stellar report has legs,” added O’Hare.Below-forecast US inflation data Thursday also boosted hopes that the Federal Reserve would cut interest rates next month.The yen fell against the dollar on profit-taking after the Bank of Japan on Friday hiked, as expected, its own borrowing costs to a three-decade high, hours after data showed prices had held steady.Russia’s central bank said it was cutting its benchmark interest rate to 16 percent as the country’s economy sags under the financial burden of the Ukraine offensive and Western sanctions.The Bank of England cut rates Thursday, when the European Central Bank left eurozone borrowing costs unchanged.Germany’s central bank on Friday predicted a slower recovery for Europe’s biggest economy following three years of stagnation.Shares in Oracle gained more than five percent as trading got underway in New York after TikTok said it has signed a joint venture deal with investors that would allow the company to maintain operations in the United States.The deal will see Oracle take a 15-percent stake in the joint venture, with private equity fund Silver Lake and Abu Dhabi-based MGX, an Emirati state-owned investment fund for artificial intelligence technologies.- Key figures at around 1330 GMT – New York – Dow: UP 0.3 percent at 48,099.15 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,800.44New York – Nasdaq Composite: UP 0.5 percent at 23,124.16London – FTSE 100: UP less than 0.1 percent at 9,844.71 Paris – CAC 40: DOWN less than 0.1 percent at 8,145.04Frankfurt – DAX: UP percent at 24,239.34Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 49,507.21 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.8 percent at 25,690.53 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,890.45 (close)Dollar/yen: UP at 157.23 yen from 155.63 yen on ThursdayEuro/dollar: UP at $1.1733 from $1.1721Pound/dollar: UP at $1.3379 from $1.3378Euro/pound: UP at 87.70 pence from 87.62 penceBrent North Sea Crude: UP 0.7 percent at $60.21 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $56.39 per barrelburs-rl/jj

Bangladesh protesters demand arrest of student leader’s killers

Protesters rallied across Bangladesh on Friday for a second straight day calling for the arrest of the gunmen who shot and killed a key figure in last year’s pro-democracy uprising.As news spread that 32-year-old student leader Sharif Osman Hadi died in hospital in Singapore on Thursday, crowds took to the streets in an outpouring of mourning and anger.Several buildings were vandalised including the offices of media outlets deemed to favour India — an old ally of Bangladesh’s ousted leadership.Hadi, a staunch critic of India, was shot by masked gunmen while leaving a mosque in the capital Dhaka last week. He was initially wounded and flown to Singapore for treatment, but eventually succumbed to his wounds.UN rights chief Volker Turk called on Friday for a “prompt, impartial, thorough and transparent” investigation.In Dhaka, protester Sajid Al Adeeb told AFP that “people have gathered here demanding the swift arrest of those who killed Hadi.”The 20-year-old student said the killers were “currently in India” — a claim which New Delhi has not commented on.”I urge the government to take immediate and appropriate steps to arrest those responsible,” he added.”Above all, I want Hadi’s ideals to live on.”Protests were also held in the cities of Gazipur, Sylhet and Chattogram on Friday.Hadi’s remains were brought to Dhaka on Friday evening ahead of a funeral planned for the following day.- ‘Justice’ -The customary funeral prayer will be performed on Saturday in front of the parliament building, the government said.Hadi’s body will then be placed at the central mosque of Dhaka University to allow people to pay their last respects before his burial there.Amir Hossain, Hadi’s brother-in-law, told AFP that the family wanted justice.”We don’t need anything except justice. The perpetrators must be punished,” Hossain said.The UN’s Turk said in a statement that “he was deeply troubled” by Hadi’s killing.”Retaliation and revenge will only deepen divisions and undermine the rights of all,” he said.”I urge the authorities to conduct a prompt, impartial, thorough and transparent investigation into the attack that led to Hadi’s death, and to ensure due process and accountability for those responsible.”Ahead of the funeral, security has been beefed up in the capital with strict restriction on flying drones around the parliament building.The US embassy in Dhaka urged its citizens to remain vigilant and “remember that gatherings intended to be peaceful can turn confrontational and escalate into violence”.Late Thursday, people set fire to several buildings in Dhaka including the offices of leading newspapers Prothom Alo and the Daily Star.Critics accuse the publications of favouring neighbouring India, where Bangladesh’s ousted prime minister Sheikh Hasina has taken refuge since fleeing Dhaka in the wake of the 2024 uprising.- ‘Can’t breathe’ -Staff trapped in the Daily Star newsroom said the building quickly filled with smoke.”I can’t breathe anymore… You are killing me,” reporter Zyma Islam wrote on Facebook, before firefighters managed to bring the blaze under control and rescue the employees.Sajjad Sharif, executive editor at Prothom Alo, called it “an attack on freedom of the press, expression, dissent and diversity of opinion”.The interim government, led by the 85-year-old Nobel Peace Prize laureate Muhammad Yunus, spoke to the editors of the two newspapers on Friday and condemned the vandalism.The government also urged citizens to resist all forms of mob violence which it said was committed by a few “fringe elements”.”This is a critical moment in our nation’s history when we are making a historic democratic transition,” a government statement said.”We cannot and must not allow it to be derailed by those few who thrive on chaos and reject peace.”On Wednesday, before Hadi’s death, protesters demanding Hasina be returned to Bangladesh marched toward the Indian High Commission in Dhaka, in the latest sign of strained ties between the neighbours since the fall of her autocratic government.Hadi, a leader of the student protest group Inqilab Mancha, was running for a parliament seat in the February 2026 national election.Bangladeshi police said they had launched a manhunt for his killers.sa-rtm-abh-bb/ami

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Brésil: la Cour suprême invalide une loi qui restreint le droit à la terre des indigènes

La Cour suprême du Brésil a jugé jeudi inconstitutionnelle une loi qui impose des restrictions aux droits des peuples indigènes à occuper leurs terres ancestrales.De nombreux scientifiques estiment que les réserves indigènes, protégées par l’Etat, jouent un rôle essentiel dans le combat contre le réchauffement climatique, en tant que remparts face à la déforestation.Les revendications foncières des autochtones dans le plus grand pays d’Amérique latine font l’objet d’un contentieux avec le puissant secteur agricole, très influent au Parlement brésilien.Les juges de la Cour suprême ont rejeté jeudi la thèse du “cadre temporel”, contenue dans la loi adoptée en 2023 par les parlementaires.Selon cette thèse, les peuples autochtones ont droit uniquement aux terres qu’ils occupaient au moment de la promulgation de la Constitution en 1988.Mais les organisations de défense des indigènes argumentent que de nombreux territoires ancestraux n’étaient pas occupés à l’époque car les populations autochtones en avaient été évincées de force, notamment pendant la dictature militaire (1964-1985).De nombreux militants autochtones ont exprimé avec véhémence leur rejet du “cadre temporel” en novembre lors de manifestations en marge de la COP30, conférence de l’ONU sur le Climat, à Belem, dans l’Amazonie brésilienne.La ministre brésilienne des Peuples Indigènes, Sonia Guajajara, avait affirmé à l’AFP que la loi approuvée par le Parlement en 2023 représentait un “obstacle légal” freinant l’homologation des terres attribuées aux autochtones.Depuis le début de son troisième mandat, débuté en janvier 2023, le président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva a homologué 20 terres indigènes, tandis que son prédécesseur d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022) avait tenu sa promesse “ne pas céder un centimètre de plus” aux autochtones.En 2023, la Cour suprême avait déjà jugé cette thèse inconstitutionnelle.Mais cette décision de la plus haute juridiction du pays avait suscité une réaction du Parlement à forte majorité conservatrice, qui a adopté une loi stipulant que le “cadre temporel” devrait être pris en compte dans l’attribution de terres aux peuples autochtones.Face à cet imbroglio, la Cour suprême a lancé une procédure de “conciliation”.Une vingtaine d’audiences ont été organisées ces derniers mois, avec la participation de représentants des indigènes comme de défenseurs du “cadre temporel”.La décision de jeudi clôt un nouveau chapitre de la bataille judiciaire, mais le Parlement brésilien n’a pas dit son dernier mot : le 10 décembre, un amendement à la Constitution rétablissant le “cadre temporel” a été approuvé au Sénat et soumis prochainement aux députés.

“Nous sommes des fantômes”: à la rencontre de travailleurs de nuit immigrés au Royaume-Uni

“Nous sommes des fantômes”, dit Leandro Cristovao, un Angolais qui emballe des produits alimentaires dans un entrepôt de Londres à l’heure où les gens dorment. Les immigrés comme lui représentent une part croissante des travailleurs de nuit, cruciaux pour l’économie britannique.Sur les neuf millions de travailleurs nocturnes au Royaume-Uni, le nombre d’étrangers est passé en …

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