Scandale de corruption en Malaisie: l’ex-Premier ministre Najib Razak attend son verdict

Déjà emprisonné, l’ex-Premier ministre malaisien Najib Razak doit connaître vendredi le verdict d’un nouveau procès lié au tentaculaire scandale de corruption 1MDB en Malaisie, qui risque de le maintenir pour des années derrière les barreaux.Fils de l’un des pères fondateurs de la Malaisie, l’ancien dirigeant de 72 ans est jugé pour quatre chefs d’accusation d’abus de pouvoir en lien avec des pots-de-vin présumés d’environ 2,28 milliards de ringgits (554 millions de dollars) provenant du fonds souverain malaisien 1Malaysia Development Berhad (1MDB), ainsi que pour 21 chefs d’accusation de blanchiment d’argent.Le détournement de centaines de millions de dollars de ce fonds censé oeuvrer au développement économique de la Malaisie, pour des dépenses privées comme l’achat d’un yacht géant ou des toiles de Monet ou Van Gogh, avait déclenché des enquêtes aux Etats-Unis, en Suisse et à Singapour. L’audience de vendredi s’est ouverte vers 9H00 (01H00 GMT) devant la Haute Cour de Kuala Lumpur, réunie à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie.Le président de la cour, Collin Lawrence Sequerah, a commencé à lire un long verdict, avant de faire une pause pour la prière du vendredi trois heures plus tard. L’audience doit reprendre à 15H00 (07H00 GMT).Najib Razak, au pouvoir de 2009 à 2018, purge déjà une peine de six ans de prison après avoir été condamné dans une autre affaire liée à ce scandale. Dans son nouveau procès, chaque chef d’accusation d’abus de pouvoir est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison et d’une amende pouvant atteindre cinq fois le montant du pot-de-vin.S’il est acquitté, il retournera à la prison de Kajang, près de Kuala Lumpur, pour purger le reste de sa peine initiale.- “Contrôle absolu” -L’ex-dirigeant malaisien a présenté des excuses pour le scandale 1MDB qui s’est déroulé pendant son mandat, mais maintient qu’il ignorait tout des transferts illégaux provenant du fonds aujourd’hui dissous.Selon le parquet, Najib Razak a pourtant profité de ses positions de Premier ministre, ministre des Finances et président du conseil consultatif du fonds pour transférer d’importantes sommes de la société vers son compte personnel il y a plus de dix ans. L’accusation a présenté des relevés bancaires, les déclarations de plus de 50 témoins et d’autres documents à charge, tout en réfutant les arguments de la défense qui imputaient à l’homme d’affaires Jho Low (de son vrai nom Low Taek Jho), l’essentiel de la responsabilité de l’affaire. Longtemps très proche de Najib Razak, il est considéré comme le cerveau du pillage du fonds d’investissement, mais il est actuellement en fuite.Najib Razak “se présente comme la victime de subordonnés rebelles, alors qu’en réalité il était l’unique décideur et le plus puissant”, a estimé le procureur adjoint Ahmad Akram Gharib. Le juge Sequerah a écarté les arguments de la défense selon lesquels de l’argent versé sur le compte de l’ex-Premier ministre provenait de dons du Moyen-Orient.”Les preuves indiquent clairement qu’il ne s’agissait pas d’une coïncidence, mais témoignent d’une relation dans laquelle Jho Low agissait comme un prête-nom ou un agent de l’accusé en ce qui concerne la gestion des affaires de 1MDB” a-t-il souligné.Les avocats de M. Razak ont assuré que leur client ignorait que la direction de 1MDB travaillait main dans la main avec Jho Low pour détourner d’importantes sommes d’argent du fonds.L’avocat Muhammad Shafee Abdullah a affirmé à la presse la semaine dernière que Najib Razak n’avait “jamais bénéficié d’un procès équitable” et a réitéré ses accusations contre Jho Low.L’ancien dirigeant a néanmoins subi un revers lundi, se voyant refuser sa demande de commutation de sa peine existante en assignation à résidence.Une nouvelle condamnation porterait un coup supplémentaire à son influence persistante au sein du plus ancien parti politique de Malaisie, l’Organisation nationale unifiée des Malais (Umno).Le scandale a joué un rôle majeur dans la défaite aux élections de 2018 de Najib Razak et de l’Umno, qui était au pouvoir depuis l’indépendance de cette ex-colonie britannique en 1957.

Corée du Nord: Kim Jong Un ordonne une augmentation de la production de missiles en 2026

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a ordonné l’”expansion” et la modernisation de la production de missiles du pays l’année prochaine, ainsi que la construction de nouvelles usines pour répondre à la demande croissante, ont annoncé vendredi les médias d’Etat.Lors d’une visite dans des usines de munitions en compagnie de hauts responsables, M. Kim a …

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Les Etats-Unis annoncent avoir mené des frappes meurtrières contre l’Etat islamique au Nigeria

Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi que les Etats-Unis avaient mené de “nombreuses” frappes meurtrières contre l’Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria, et promis de nouvelles attaques si l’organisation continue ce qu’il a qualifié de “massacre de chrétiens”.”J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé”, a déclaré Donald Trump sur sa plateforme Truth Social, ajoutant que le “ministère de la Guerre a réalisé de nombreuses frappes parfaites” le jour de Noël.”JOYEUX NOËL à tous, y compris aux terroristes morts, qui seront encore plus nombreux si leur massacre des chrétiens se poursuit”, a-t-il encore cinglé. Une vidéo d’une dizaine de secondes ensuite postée par le ministère américain de la Défense semble montrer le lancement, de nuit, d’un missile depuis le pont d’un navire de guerre battant pavillon américain. Le commandement américain en Afrique a précisé sur X qu’il avait frappé “à la demande des autorités nigérianes (…) tuant plusieurs terroristes de l’Etat islamique” dans l’Etat de Sokoto. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, s’est dit sur X “reconnaissant pour le soutien et la coopération du gouvernement nigérian”, saluant l’action de son ministère.Le ministère des Affaires étrangères du Nigeria a confirmé vendredi les frappes américaines. “Les autorités nigérianes restent engagées dans une coopération de sécurité structurée avec des partenaires internationaux, dont les Etats-Unis d’Amérique, afin de lutter contre la menace persistante du terrorisme et de l’extrémisme violent”, a-t-il déclaré dans un communiqué.Ces assauts marquent la première intervention militaire américaine dans le pays le plus peuplé d’Afrique sous Donald Trump. Affirmant que les chrétiens y étaient sous une “menace existentielle” de l’ordre d’un “génocide”, il avait menacé le mois dernier de recourir à l’option armée.- “Recrudescence des enlèvements” -Le Nigeria est divisé de manière à peu près égale entre le sud à majorité chrétienne et le nord à majorité musulmane. Il est le théâtre de nombreux conflits qui tuent aussi bien des chrétiens que des musulmans, souvent sans distinction.Le gouvernement nigérian et des analystes indépendants refusent de parler de persécution religieuse, un argument longtemps utilisé par la droite chrétienne aux Etats-Unis, en Europe et par des séparatistes nigérians qui conservent une influence à Washington.Cette année, les États-Unis ont réinscrit le Nigeria sur la liste des pays “particulièrement préoccupants” en matière de liberté de culte et ont diminué l’octroi de visas aux Nigerians.Le pays est confronté à un conflit jihadiste de longue date dans le nord-est, ainsi qu’à des gangs armés de “bandits” qui pillent des villages et enlèvent des personnes contre rançon dans le nord-ouest.Dans le centre du pays, des éleveurs principalement musulmans et des agriculteurs chrétiens pour la plupart s’affrontent souvent, bien que la violence soit liée à des contentieux sur les terres et les ressources plus qu’à la religion.L’ONU a également mis en garde contre une “recrudescence des enlèvements de masse”, impliquant régulièrement des centaines d’écoliers. D’autres personnes ont été ciblées dans des lieux de culte lors d’enlèvements distincts.Le phénomène des enlèvements contre rançon s’est “consolidée en une industrie structurée et à but lucratif” qui a récolté environ 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025, selon un récent rapport de SBM Intelligence, un cabinet de conseil basé à Lagos.

US launches Christmas Day strikes on IS targets in Nigeria

President Donald Trump said US forces conducted “powerful and deadly” strikes Thursday against Islamic State group militants in northwestern Nigeria, weeks after he warned against any systemic assault on Christians in the country.The Nigerian foreign ministry early Friday confirmed the air strikes, describing them as “precision hits on terrorist targets” in the country.The Department of Defense’s US Africa Command said “multiple ISIS terrorists” were killed in an attack in Sokoto state conducted at the request of Nigerian authorities, using an acronym for the Islamic State group.Few details were provided and it was not clear how many people were killed. Trump said he had “previously warned these Terrorists that if they did not stop the slaughtering of Christians, there would be hell to pay, and tonight, there was.” “MERRY CHRISTMAS to all, including the dead Terrorists, of which there will be many more if their slaughter of Christians continues,” he wrote on his Truth Social platform.US defense officials later posted video of what appeared to be the nighttime launch of a missile from the deck of a battleship flying the US flag.The attack is the first by US forces in Nigeria under Trump, and comes after the Republican leader unexpectedly berated the west African nation in October and November, saying Christians there faced an “existential threat” that amounted to “genocide” amid Nigeria’s myriad armed conflicts.That diplomatic offensive was welcomed by some but interpreted by others as inflaming religious tensions in Africa’s most populous country, which has seen bouts of sectarian violence in the past.Nigeria’s government and independent analysts reject framing the country’s violence in terms of religious persecution — a narrative long used by the Christian right in the United States and Europe. But Trump, spotlighting what his administration says is global persecution of Christians, stressed last month that Washington was ready to take military action in Nigeria to counter such killings.- ‘Grateful’ for cooperation -The Nigerian foreign ministry said the country was engaged with international partners.”Nigerian authorities remain engaged in structured security cooperation with international partners, including the United States of America, in addressing the persistent threat of terrorism and violent extremism,” the ministry said.Pentagon chief Pete Hegseth said he was “grateful for Nigerian government support & cooperation” in an X post. The United States this year placed Nigeria back on the list of countries of “particular concern” regarding religious freedom, and has restricted the issuance of visas to Nigerians. Trump last month also threatened to stop all aid to Abuja if it “continues to allow the killing of Christians.” Nigeria is almost evenly divided between a Muslim-majority north and a largely Christian south.Its northeast has been in the grip of jihadist violence for more than 15 years by the Islamist Boko Haram group, which has claimed more than 40,000 lives and displaced two million people.At the same time, large parts of the country’s northwest, north and center have been hit by criminal gangs known as “bandits” who attack villages, killing and kidnapping residents.On Wednesday an explosion ripped through a mosque in the northeastern city of Maiduguri, killing at least seven worshippers. No armed groups immediately claimed responsibility.

US launches Christmas Day strikes on IS targets in NigeriaFri, 26 Dec 2025 04:44:50 GMT

President Donald Trump said US forces conducted “powerful and deadly” strikes Thursday against Islamic State group militants in northwestern Nigeria, weeks after he warned against any systemic assault on Christians in the country.The Nigerian foreign ministry early Friday confirmed the air strikes, describing them as “precision hits on terrorist targets” in the country.The Department of …

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Boys recount ‘torment’ at hands of armed rebels in DR CongoFri, 26 Dec 2025 03:38:59 GMT

Forcibly recruited into a rebel militia affiliated with the Islamic State group, two boys revealed the “torment” of living in its camps as members committed massacres in the Democratic Republic of Congo’s northeast. The two minors freed from the Allied Democratic Forces (ADF) gave AFP an unprecedented account of the shadowy group, notorious for its extreme …

Boys recount ‘torment’ at hands of armed rebels in DR CongoFri, 26 Dec 2025 03:38:59 GMT Read More »