Disney s’entend avec OpenAI sur l’utilisation de ses contenus par l’IA, les professionnels protestent

OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l’utilisation des personnages du groupe américain sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l’écosystème des contenus IA.Dans une lettre à ses membres, communiqué à l’AFP, le puissant syndicat américain des scénaristes (WGA) a …

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OpenAI et Disney ont annoncé jeudi avoir conclu un accord qui va permettre l’utilisation des personnages du groupe américain sur Sora, la plateforme de vidéo créées par intelligence artificielle (IA) générative, un signal fort pour l’écosystème des contenus IA.Dans une lettre à ses membres, communiqué à l’AFP, le puissant syndicat américain des scénaristes (WGA) a …

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Prêt-à-porter: décision vendredi sur la reprise d’IKKS

Le tribunal des activités économiques de Paris se prononce vendredi sur la reprise du groupe de prêt-à-porter IKKS, placé en redressement judiciaire, qui emploie quelque 1.000 salariés en France.Une dizaine d’offres de reprise, certaines très partielles, avaient initialement été déposées dans ce dossier, symbole parmi d’autres de la crise du secteur de l’habillement en France, plombé par la concurrence de la seconde main et de la mode ultra-éphémère.Plusieurs offres ont finalement été retirées avant l’audience fin novembre mais une offre semble tenir la corde, selon une source proche du dossier: celle présentée par Santiago Cucci, actuel président de la holding HoldIKKS, et Michaël Benabou, cofondateur de Veepee (ex-Vente-privée). La moitié des emplois pourraient être sauvés si cette offre est choisie.”Même avec les meilleures offres, on ne récupérera pas l’ensemble des emplois, on est plutôt à 50% de la reprise des effectifs”, déplorait fin novembre une source syndicale, selon laquelle d’autres propositions sont “franchement infamantes” pour les salariés.Malgré un plan de relance, la marque IKKS a été placée en redressement judiciaire début octobre.L’entreprise possédait fin août 473 points de vente en France et dans 11 autres pays, et employait 1.287 salariés dans le monde, dont 1.094 en France, selon les administrateurs judiciaires.IKKS, fondée en 1987, est une marque de prêt-à-porter haut de gamme pour femmes, hommes et enfants. Son siège social est situé dans le Maine-et-Loire.

Procès Péchier: l’anesthésiste fixé vendredi sur la peine demandée à son encontre

Décrit par l’accusation comme “l’un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, il encourt la perpétuité, mais clame son innocence: l’anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, connaîtra vendredi la peine requise à son encontre.Depuis jeudi, les deux représentantes du ministère public, Thérèse Brunisso et Christine de Curraize, se sont efforcées de convaincre les jurés que, dans cette “affaire totalement hors norme”, marquée par “le tabou social du meurtre médical”, “tout désigne” le médecin de 53 ans comme coupable.L’accusé “n’est évidemment ni Guy Georges, ni Michel Fourniret, il n’en est pas moins un tueur en série”, a insisté Thérèse Brunisso, “certaine de sa culpabilité”.Qualifié de “menteur” et “manipulateur”, d’homme “prêt à tout pour sauver sa peau” quitte à accuser “tout le monde”, Frédéric Péchier est un “criminel qui a utilisé la médecine pour tuer”, ont martelé jeudi les deux magistrates, lors de cette première journée consacrée aux réquisitions.Selon elles, l’anesthésiste a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l’adrénaline ou encore de l’héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Toujours selon le parquet, il aurait agi pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit, mais aurait commis “trop d’erreurs” qui ont permis de le confondre, notamment lors du dernier cas, celui d’un patient de 70 ans empoisonné en janvier 2017.- L’accusé imperturbable -Pour porter l’accusation, les deux avocates générales se sont relayées toute la journée de jeudi.Après un exposé général sur l’ensemble du dossier, elles ont commencé à disséquer en détails chacun des 30 cas et plaidé, à chaque fois, pour que les jurés déclarent Frédéric Péchier coupable de ces faits. En outre, elles ont estimé que, dans chaque dossier, une circonstance aggravante était constituée, soit parce que le crime aurait été prémédité, soit parce que commis sur une personne vulnérable.Pendant cet exposé implacable, Frédéric Péchier est resté imperturbable, relisant ses notes, écoutant attentivement, aux côtés de sa sœur et de Randall Schwerdorffer, ses deux conseils. Ces réquisitions ne constituent “pas une surprise”, a commenté jeudi après l’audience Me Schwerdorffer.Depuis le début de l’enquête, a-t-il rappelé, “deux thèses frontales s’entrechoquent” dans ce dossier, l’accusé ayant toujours affirmé son innocence. Depuis l’ouverture du procès, où il comparaît libre, il a admis qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé, mais a constamment répété qu’il n’était pas cet empoisonneur.A quelques jours du verdict – attendu au plus tard le 19 décembre, après un procès long et “très fatigant” -, “je ne crains rien du tout”, a affirmé l’avocat de la défense.Lundi, “on développera notre argumentaire en défense”, pour plaider l’acquittement. “Je n’ai aucun doute que la cour d’assises écoutera cet argumentaire et j’espère qu’il sera entendu”, a insisté Me Schwerdorffer.Interrogé par les journalistes sur les mots des avocates générales, qui voient en lui un “serial killer”, Frédéric Péchier a répondu de manière lapidaire: “C’est leur avis. On verra à la fin.”

Procès Péchier: l’anesthésiste fixé vendredi sur la peine demandée à son encontre

Décrit par l’accusation comme “l’un des plus grands criminels de l’histoire judiciaire française”, il encourt la perpétuité, mais clame son innocence: l’anesthésiste Frédéric Péchier, jugé depuis trois mois à Besançon pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, connaîtra vendredi la peine requise à son encontre.Depuis jeudi, les deux représentantes du ministère public, Thérèse Brunisso et Christine de Curraize, se sont efforcées de convaincre les jurés que, dans cette “affaire totalement hors norme”, marquée par “le tabou social du meurtre médical”, “tout désigne” le médecin de 53 ans comme coupable.L’accusé “n’est évidemment ni Guy Georges, ni Michel Fourniret, il n’en est pas moins un tueur en série”, a insisté Thérèse Brunisso, “certaine de sa culpabilité”.Qualifié de “menteur” et “manipulateur”, d’homme “prêt à tout pour sauver sa peau” quitte à accuser “tout le monde”, Frédéric Péchier est un “criminel qui a utilisé la médecine pour tuer”, ont martelé jeudi les deux magistrates, lors de cette première journée consacrée aux réquisitions.Selon elles, l’anesthésiste a pollué des poches de perfusion avec du potassium, des anesthésiques locaux, de l’adrénaline ou encore de l’héparine, pour provoquer un arrêt cardiaque ou des hémorragies chez des patients pris en charge par des confrères. Toujours selon le parquet, il aurait agi pour nuire à des collègues avec lesquels il était en conflit, mais aurait commis “trop d’erreurs” qui ont permis de le confondre, notamment lors du dernier cas, celui d’un patient de 70 ans empoisonné en janvier 2017.- L’accusé imperturbable -Pour porter l’accusation, les deux avocates générales se sont relayées toute la journée de jeudi.Après un exposé général sur l’ensemble du dossier, elles ont commencé à disséquer en détails chacun des 30 cas et plaidé, à chaque fois, pour que les jurés déclarent Frédéric Péchier coupable de ces faits. En outre, elles ont estimé que, dans chaque dossier, une circonstance aggravante était constituée, soit parce que le crime aurait été prémédité, soit parce que commis sur une personne vulnérable.Pendant cet exposé implacable, Frédéric Péchier est resté imperturbable, relisant ses notes, écoutant attentivement, aux côtés de sa sœur et de Randall Schwerdorffer, ses deux conseils. Ces réquisitions ne constituent “pas une surprise”, a commenté jeudi après l’audience Me Schwerdorffer.Depuis le début de l’enquête, a-t-il rappelé, “deux thèses frontales s’entrechoquent” dans ce dossier, l’accusé ayant toujours affirmé son innocence. Depuis l’ouverture du procès, où il comparaît libre, il a admis qu’un empoisonneur avait bien sévi dans l’une des deux cliniques privées où il a travaillé, mais a constamment répété qu’il n’était pas cet empoisonneur.A quelques jours du verdict – attendu au plus tard le 19 décembre, après un procès long et “très fatigant” -, “je ne crains rien du tout”, a affirmé l’avocat de la défense.Lundi, “on développera notre argumentaire en défense”, pour plaider l’acquittement. “Je n’ai aucun doute que la cour d’assises écoutera cet argumentaire et j’espère qu’il sera entendu”, a insisté Me Schwerdorffer.Interrogé par les journalistes sur les mots des avocates générales, qui voient en lui un “serial killer”, Frédéric Péchier a répondu de manière lapidaire: “C’est leur avis. On verra à la fin.”

Make your own Mickey Mouse clip – Disney embraces AI

Walt Disney and OpenAI announced a three-year licensing deal Thursday that will allow users to create short videos featuring beloved Disney characters through artificial intelligence.The deal marks the first time a major entertainment company has embraced generative AI at this scale, licensing its fiercely protected characters—from Mickey Mouse to Marvel superheroes and Star Wars’s Darth Vader—for AI content creation.The partnership represents a dramatic shift for an industry that has largely been battling AI companies in court.Disney and other creative industry giants have been suing AI firms like OpenAI, Perplexity and Anthropic, accusing them of illegally using their content to train their technology.The entertainment giant continued that legal campaign on Wednesday, separately sending a cease-and-desist letter to Google over the illegal use of its intellectual property to train the search engine giant’s AI models.For OpenAI, the deal comes as it faces increasing questions about the sustainability of its business model, with costs skyrocketing far faster than revenue—despite nearing one billion users worldwide.Under the agreement, fans will be able to produce and share AI-generated content featuring more than 200 characters from Disney, Marvel, Pixar and Star Wars franchises on OpenAI’s Sora video generation platform and ChatGPT.Launched at the end of September, Sora aims to be a TikTok-like social network where only AI-generated videos can be posted.From the outset, many videos have included characters directly inspired by real cartoons and video games, from South Park to Pokémon.Facing license-holder anger, CEO Sam Altman promised OpenAI would offer rights holders more control to put a stop to these AI copies.The partnership includes a $1 billion equity investment by Disney in OpenAI, along with warrants to purchase additional shares in the ChatGPT maker.Disney shares rose more than 2% Thursday after the announcement.Disney CEO Robert Iger said the collaboration would “thoughtfully and responsibly extend the reach of our storytelling.”Characters available for fan creations will include Mickey Mouse, Minnie Mouse, Elsa from Frozen, and Marvel heroes like Iron Man and Captain America, as well as Star Wars icons including Darth Vader and Yoda.The agreement excludes talent likenesses and voices from actors amid deep concern in Hollywood about the impact of AI.”This does not in any way represent a threat to the creators at all—in fact the opposite. I think it honors them and respects them, in part because there’s a license fee associated with it,” Iger told CNBC.Hollywood’s leading actors union, SAG-AFTRA, said it would “closely monitor” the deal’s implementation, while the Writers Guild of America said it will meet with Disney to probe the terms and underlined that OpenAI had stolen “vast libraries” of studio content to train its technology.- 30 seconds -Iger, in a joint interview with Altman on CNBC, insisted the deal only includes videos no longer than 30 seconds and the technology wouldn’t be used for longer-form productions.Beyond licensing, Disney will deploy OpenAI’s technology to build new products and experiences for Disney+, the streaming platform.”Disney is the global gold standard for storytelling,” Altman said. “This agreement shows how AI companies and creative leaders can work together responsibly.”Both companies emphasized their commitment to responsible AI use, with OpenAI pledging age-appropriate policies and controls to prevent illegal or harmful content generation.In Disney’s complaint against Google, OpenAI’s biggest rival in the AI space, the entertainment giant accuses Google of infringing Disney’s copyrights on a massive scale by copying a large corpus of content without authorization to train and develop AI models and services.”We’ve been aggressive at protecting our IP, and we’ve gone after other companies that have not valued it, and this is another example of us doing just that,” Iger told CNBC.

Crypto mogul Do Kwon sentenced to 15 years for fraud

A US court sentenced cryptocurrency tycoon Do Kwon to 15 years in prison Thursday over fraud linked to his company’s failure, which wiped out $40 billion of investors’ money and shook global crypto markets.Kwon, who nurtured two digital currencies central to the bankruptcy, was sentenced at the New York court where he pleaded guilty in August after an international manhunt spanning Asia and Europe.He still faces fraud charges in his native South Korea.The 34-year-old’s Terraform Labs created a cryptocurrency called TerraUSD that was marketed as a “stablecoin,” a token that is pegged to stable assets such as the US dollar to prevent drastic fluctuations.Kwon successfully marketed them as the next big thing in crypto, attracting billions in investments and global hype.He was flooded with praise in South Korean media, which described him as a “genius” as thousands of private investors lined up to pour cash into his company.And in 2019, Kwon featured in Forbes magazine’s 30 under 30 Asia list.But despite billions in investments, TerraUSD and its sister token Luna went into a death spiral in May 2022.Experts said Kwon had set up a glorified pyramid scheme, in which many investors lost their life savings.He left South Korea before the crash and spent months on the run.The crypto tycoon was arrested in March 2023 at the airport in Podgorica, the Montenegrin capital, while preparing to board a flight to Dubai, in possession of a fake Costa Rican passport.He was extradited last year from Montenegro to the United States. – ‘Elaborate schemes’ -After Kwon’s sentencing Thursday, US prosecutors detailed how he made fraudulent claims about his business to lure in buyers, including American investment firms. At its peak in the spring of 2022, the total market value of TerraUSD and Luna exceeded $50 billion. “Do Kwon devised elaborate schemes to mislead investors and inflate the value of Terraform’s cryptocurrencies for his own benefit,” US Attorney Jay Clayton said in a statement.When it all came crashing down, Clayton’s office said in a press release, Kwon sought to obtain “political protection” from several countries.It cited a recorded conversation in which he told an associate that his strategy of dealing with authorities investigating the collapse was to “tell them to fuck off.” Alongside his prison term, Kwon was ordered to forfeit over $19 million in proceeds from his illegal schemes.The US Justice Department said in a court filing that he could be allowed to complete his sentence in South Korea, provided at least half of it is served in the United States.Cryptocurrencies have come under increasing scrutiny from regulators after a string of controversies in recent years, including the high-profile collapses of exchanges.Kwon’s impressive rise and precipitous fall has been compared to convicted American fraudster Elizabeth Holmes, the disgraced founder of the medical technology startup Theranos.