Le militant égypto-britannique Alaa Abdel Fattah s’excuse pour d’anciens tweets

Le militant des droits humains Alaa Abdel Fattah, récemment rentré au Royaume-Uni après plusieurs années de prison en Egypte, s’est excusé lundi pour d’anciens tweets appelant à la violence envers les “sionistes”, qui suscitent des appels de l’opposition à lui retirer sa citoyenneté britannique.Cet activiste égypto-britannique de 44 ans, figure de la révolution de 2011 …

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Brigitte Bardot sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez

Brigitte Bardot sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, où l’entourage de la star préparait lundi ses obsèques dans ce petit port méditerranéen qu’elle avait choisi pour mener une vie simple, loin des projecteurs et des controverses.Des voix s’élèvent déjà pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday. Eric Ciotti, député de Nice UDR, allié au Rassemblement national dont était proche Brigitte Bardot, a même lancé une pétition.Encore faut-il qu’elle l’ait souhaité. Ce qui est certain, c’est qu’elle voulait reposer à La Madrague, la propriété qu’elle avait acquise à la fin des années 50, devenue aussi mythique que sa propriétaire.C’est dans cette “maison de pêcheurs laissée dans son jus” selon sa propre description, qu’elle est décédée dimanche matin à 91 ans aux côtés de son mari Bernard d’Ormale.”Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents”, disait-elle au Monde en 2018.Mais elle sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, selon la mairie, confirmant une information d’une source proche à l’AFP, à une date qui n’a pas encore été révelée.Ce cimetière, en contrebas de la Citadelle, fait face à la Méditerranée. Elle y reposera aux côtés d’autres célébrités dont son premier mari, Roger Vadim, celui qui “a fait ce que je suis” disait-elle en la faisant notamment jouer dans “Et Dieu… créa la femme” en 1956, film qui propulsa l’actrice et le village de pêcheurs à la Une des journaux.L’équipe de la Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la protection des animaux, la grande cause de sa vie pour laquelle elle a quitté le cinéma juste avant ses 40 ans, devait s’entretenir avec les autorités locales pour la préparation de la cérémonie, selon cette source. “On va encore avoir des cars et des cars de touristes”, tempête une Tropézienne qui ne souhaite pas donner son nom. “Quand on va au cimetière voir nos morts, on est dérangé par tous ceux qui cherchent Eddie Barclay et Pierre Bachelet et se font des selfies n’importe comment… C’est un cimetière, pas une discothèque”, ajoute cette femme venue promener ses petits chiens.- “diva rebelle” -Autour du port, drapé dans sa torpeur hivernale, le calme domine. Seuls quelques habitants, attablés aux cafés au soleil, se racontent discrètement des souvenirs avec l’actrice.L’accès à La Madrague est toujours barré par les gendarmes et sur une simple barrière quelques bouquets ou peluches ont été déposés, a constaté une journaliste de l’AFP.Dans les kiosques, le quotidien du coin Var-Matin titre “Et Dieu rappela la femme”, référence au film tourné ici avec Vadim.Et son visage mutin en noir et blanc s’affiche sur les Unes du monde entier, la presse qualifiant tour à tour l’actrice et chanteuse de “diva rebelle”, “passionaria de la cause animale” ou “militante controversée”.Signe de sa notoriété mondiale, l’ensemble des quotidiens britanniques en font leur Une comme le Daily Telegraph qui rend hommage à cette “légende du siècle”. Le New York Times, n’hésite pas lui à titrer sur ses zones d’ombre: “Du sex-appeal à l’extrême droite”.Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d’avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.  “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle, bravache, en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, sorti début octobre. D’ailleurs, très peu de personnalités de gauche ont réagi à sa mort, tranchant avec le concert unanime de louanges à droite et à l’extrême droite. Le député socialiste Philippe Brun est un des rares à avoir salué sur Europe 1 “une très grande figure” ne s’opposant pas au principe d’un éventuel hommage national.Mais pour le chef de son parti, Olivier Faure, c’est non car même si ce fut “une actrice iconique de la nouvelle vague” elle avait aussi, selon lui, “tourné le dos aux valeurs républicaines”.jfg-las-fcc-san/las/swi

Brigitte Bardot sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez

Brigitte Bardot sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, où l’entourage de la star préparait lundi ses obsèques dans ce petit port méditerranéen qu’elle avait choisi pour mener une vie simple, loin des projecteurs et des controverses.Des voix s’élèvent déjà pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday. Eric Ciotti, député de Nice UDR, allié au Rassemblement national dont était proche Brigitte Bardot, a même lancé une pétition.Encore faut-il qu’elle l’ait souhaité. Ce qui est certain, c’est qu’elle voulait reposer à La Madrague, la propriété qu’elle avait acquise à la fin des années 50, devenue aussi mythique que sa propriétaire.C’est dans cette “maison de pêcheurs laissée dans son jus” selon sa propre description, qu’elle est décédée dimanche matin à 91 ans aux côtés de son mari Bernard d’Ormale.”Je préfère reposer là plutôt que dans le cimetière de Saint-Tropez où une foule de connards risquerait d’abîmer la tombe de mes parents et de mes grands-parents”, disait-elle au Monde en 2018.Mais elle sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez, selon la mairie, confirmant une information d’une source proche à l’AFP, à une date qui n’a pas encore été révelée.Ce cimetière, en contrebas de la Citadelle, fait face à la Méditerranée. Elle y reposera aux côtés d’autres célébrités dont son premier mari, Roger Vadim, celui qui “a fait ce que je suis” disait-elle en la faisant notamment jouer dans “Et Dieu… créa la femme” en 1956, film qui propulsa l’actrice et le village de pêcheurs à la Une des journaux.L’équipe de la Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la protection des animaux, la grande cause de sa vie pour laquelle elle a quitté le cinéma juste avant ses 40 ans, devait s’entretenir avec les autorités locales pour la préparation de la cérémonie, selon cette source. “On va encore avoir des cars et des cars de touristes”, tempête une Tropézienne qui ne souhaite pas donner son nom. “Quand on va au cimetière voir nos morts, on est dérangé par tous ceux qui cherchent Eddie Barclay et Pierre Bachelet et se font des selfies n’importe comment… C’est un cimetière, pas une discothèque”, ajoute cette femme venue promener ses petits chiens.- “diva rebelle” -Autour du port, drapé dans sa torpeur hivernale, le calme domine. Seuls quelques habitants, attablés aux cafés au soleil, se racontent discrètement des souvenirs avec l’actrice.L’accès à La Madrague est toujours barré par les gendarmes et sur une simple barrière quelques bouquets ou peluches ont été déposés, a constaté une journaliste de l’AFP.Dans les kiosques, le quotidien du coin Var-Matin titre “Et Dieu rappela la femme”, référence au film tourné ici avec Vadim.Et son visage mutin en noir et blanc s’affiche sur les Unes du monde entier, la presse qualifiant tour à tour l’actrice et chanteuse de “diva rebelle”, “passionaria de la cause animale” ou “militante controversée”.Signe de sa notoriété mondiale, l’ensemble des quotidiens britanniques en font leur Une comme le Daily Telegraph qui rend hommage à cette “légende du siècle”. Le New York Times, n’hésite pas lui à titrer sur ses zones d’ombre: “Du sex-appeal à l’extrême droite”.Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d’avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.  “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle, bravache, en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, sorti début octobre. D’ailleurs, très peu de personnalités de gauche ont réagi à sa mort, tranchant avec le concert unanime de louanges à droite et à l’extrême droite. Le député socialiste Philippe Brun est un des rares à avoir salué sur Europe 1 “une très grande figure” ne s’opposant pas au principe d’un éventuel hommage national.Mais pour le chef de son parti, Olivier Faure, c’est non car même si ce fut “une actrice iconique de la nouvelle vague” elle avait aussi, selon lui, “tourné le dos aux valeurs républicaines”.jfg-las-fcc-san/las/swi

Uganda, Tanzania measure progress to be made before hosting 2027 AFCONMon, 29 Dec 2025 13:51:30 GMT

Uganda and Tanzania will co-host the 2027 Africa Cup of Nations with neighbours Kenya and the countries are getting a sense of how much progress they must still make on the pitch at the ongoing edition in Morocco.The East African nations have long struggled to compete with the major continental powers and both face early …

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Plusieurs cancers ajoutés aux maladies professionnelles des pompiers

De multiples cancers ont été ajoutés à la liste des maladies professionnelles des pompiers, une mesure qui devrait permettre une meilleure prise en charge de ces pathologies soupçonnées d’être liées à l’exposition aux incendies.”On s’en réjouit: c’est une reconnaissance juridique des expositions professionnelles, et ça concerne aussi nos volontaires”, s’est félicité lundi auprès de l’AFP Norbert Berginiat, vice-président de la Fédération nationale des Sapeurs Pompiers, au lendemain de la publication d’un décret élargissant la liste des maladies professionnelles auxquelles sont confrontés les pompiers.Ce décret, paru au Journal Officiel, concerne les “sapeurs-pompiers professionnels et volontaires, ainsi que les militaires des unités investies à titre permanent de missions de sécurité civile”.Il actualise deux tableaux faisant la liste de certaines maladies considérées comme liées à la profession du patient. Le premier tableau s’applique à l’exposition à la combustion de charbon, le second à l’inhalation d’amiante.Ces tableaux énumèrent essentiellement des cancers, jusqu’à plusieurs décennies après l’exposition. Deux sont désormais liés à l’activité des sapeurs-pompiers: les mésothéliomes (plèvre, péritoine…) et les cancers de la vessie.Jusqu’alors, la liste était quasiment vide pour les pompiers. Seuls deux cancers étaient officiellement associés à leur activité: le carcinome du nasopharynx et le carcinome hépato-cellulaireLa désignation comme maladie professionnelle permet, pour le patient concerné, d’être indemnisé au-delà de la prise en charge par l’Assurance maladie. Si un tableau décrit la situation du patient, celui-ci peut automatiquement bénéficier de cette indemnisation, sans avoir à engager une procédure particulière, souvent longue et complexe.L’inclusion de nouveaux cancers est une revendication de longue date des sapeurs-pompiers, alors que les études se multiplient pour pointer un lien probable entre leur activité et l’apparition de certains cancers. En 2022, le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) a ainsi établi un lien probable avec le cancer de la vessie et le mésothéliome.”Ca passe par (l’inhalation des) fumées d’incendies mais ça peut aussi passer par la peau”, explique à l’AFP M. Berginiat, lui-même médecin.”C’est bien que ce soit reconnu mais c’est mieux que ça soit évité”, a-t-il souligné, espérant que la désignation de nouvelles maladies professionnelles permette, au-delà des indemnisations elles-mêmes, d’alerter sur “la nécessité de renforcer la protection”.Une étude, promise depuis plusieurs années par le ministère de l’Intérieur pour mesurer précisément les risques, est actuellement “en cours de préparation”, a-t-il relevé.

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Du monde du cinéma à ses admirateurs, les hommages affluent après la mort de Brigitte Bardot, icône du grand écran dont la presse française et internationale souligne lundi la liberté mais aussi les zones d’ombre.L’actrice de “Et Dieu… créa la femme” et du “Mépris” est décédée à 91 ans, à l’aube dimanche dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, aux côtés de son mari Bernard d’Ormale, selon Bruno Jacquelin, directeur des relations publiques de la fondation qu’elle avait créée.Il était 05H55. “Elle lui a dit tout doucement son petit mot d’amour qui est +piou piou+. Et c’était fini”, a-t-il relaté sur la chaîne d’info BFMTV.”C’était sans doute la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître au tournant des années 60″, note le quotidien Libération au sujet du “plus grand sex-symbol du cinéma français”.”Devenue une icône malgré elle, Brigitte Bardot avait mis fin très rapidement à une carrière sans grand éclat pour se consacrer entièrement aux animaux”, rapporte La Croix.Titrant sans équivoque “Du sex-appeal à l’extrême-droite”, le New York Times, estime que, loin d’être “une figure consensuelle”, elle représente l’une des premières stars problématiques de l’époque moderne”.Plus élogieux, des habitants sont venus lui rendre hommage, comme Julia Gangotena, 36 ans, qui a “couru” à la Madrague dimanche pour déposer des roses blanches, juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin.”On donnait à sa fondation donc (on est) profondément triste, c’est une grande dame qui s’en est allée”, renchérit Frédérique, 61 ans, qui s’est rendue près de son domicile avec ses chiens.La Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la cause animale, a annoncé dans la matinée le décès de celle qui a aussi été chanteuse, avec des tubes comme “La Madrague”.Brigitte Bardot, qui avait exprimé le souhait de “reposer” dans sa propriété, sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez face à la Méditerranée où reposent déjà ses parents, a indiqué la mairie, sans préciser de date. L’entourage de la star est sur place pour préparer les obsèques, selon une source proche du dossier.Et des voix s’élèvent déjà pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday.- “Même quand ça dérange” -“Nous pleurons une légende du siècle”, a réagi le président Emmanuel Macron sur X.Sur le même réseau social, Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national avec lequel Brigitte Bardot ne cachait pas sa proximité, a salué une femme “incroyablement française : libre, indomptable, entière”.Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d’avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.  “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle, bravache, en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, sorti début octobre. Avant de faire parler d’elle pour ses prises de position, celle qu’on surnommait par ses initiales B.B. fut rien de moins qu’un mythe.Celui d’une femme affranchie des codes moraux, vestimentaires, amoureux et sexuels et… de ce qu’on attendait d’elle. Une femme qui n’avait “besoin de personne”, comme lui faisait chanter Serge Gainsbourg en 1967, connue à Cannes comme sur les plages brésiliennes.- Deux scènes de légende -Brigitte Bardot fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse.Marilyn était “une femme qui a été exploitée, que personne n’a compris, qui en est morte du reste”, se souvenait Bardot.Un parcours qu’elle ne reproduira pas en prenant la tangente à 39 ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées au panthéon du 7e art: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez (“Et Dieu… créa la femme”, 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du “Mépris” (1963).”Je me rappelle très bien le général De Gaulle, que j’avais rencontré un jour, il m’avait dit : +La France, c’est moi et Brigitte Bardot+”, a salué le cinéaste Claude Lelouch sur BFMTV.Rien ne prédestinait la jeune Brigitte à ce destin: née dans une famille bourgeoise parisienne en 1934, elle se passionne pour la danse et s’essaie au mannequinat. Elle épouse à tout juste 18 ans son premier amour, Roger Vadim, qui lui confie le rôle de Juliette dans “Et Dieu… créa la femme”, qui va bousculer l’ordre établi et lui coller l’étiquette de sex-symbol.  Face au succès du film, elle enchaîne les tournages, déchaîne les passions et se brûle aux feux de la rampe. En 1960, au faîte de sa gloire, elle accouche d’un garçon, Nicolas, son seul enfant, sous l’oeil inquisiteur de la presse. Se disant dénuée d’instinct maternel, l’actrice laisse son mari Jacques Charrier élever leur fils. Elle épousera ensuite le millionnaire allemand Gunter Sachs puis l’industriel Bernard d’Ormale, proche du Front national. – Bébés phoques -Elle devient alors une autre Bardot, figure de la cause animale. Le déclic a lieu sur le tournage de son dernier film, “L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise” (1973), face à une chèvre qu’elle achète et installe dans sa chambre d’hôtel.  Défense des éléphants, opposition aux abattages rituels, à la corrida ou à la consommation de viande de cheval… le combat ne fait que commencer.Elle se rend sur la banquise en 1977 pour alerter sur le sort des bébés phoques, une séquence ultra-médiatisée qui fera la Une de Paris Match et lui laissera des souvenirs amers.L’essentiel de sa deuxième vie se déroule à l’abri des regards, dans le sud, entre La Madrague et une deuxième résidence plus discrète, La Garrigue. Elle y recueille des animaux en perdition et gère la fondation à son nom, créée en 1986.  Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie “de la paix, de la nature” et vivre “comme une fermière”. Cet automne, elle avait été hospitalisée pour une intervention chirurgicale dont la nature n’avait pas été révélée. Évoquant la mort, elle avait prévenu vouloir éviter la présence “d’une foule de connards” à son enterrement. bur-jfg-jlo-mdv-may/vgu/ega/cel

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Du monde du cinéma à ses admirateurs, les hommages affluent après la mort de Brigitte Bardot, icône du grand écran dont la presse française et internationale souligne lundi la liberté mais aussi les zones d’ombre.L’actrice de “Et Dieu… créa la femme” et du “Mépris” est décédée à 91 ans, à l’aube dimanche dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, aux côtés de son mari Bernard d’Ormale, selon Bruno Jacquelin, directeur des relations publiques de la fondation qu’elle avait créée.Il était 05H55. “Elle lui a dit tout doucement son petit mot d’amour qui est +piou piou+. Et c’était fini”, a-t-il relaté sur la chaîne d’info BFMTV.”C’était sans doute la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître au tournant des années 60″, note le quotidien Libération au sujet du “plus grand sex-symbol du cinéma français”.”Devenue une icône malgré elle, Brigitte Bardot avait mis fin très rapidement à une carrière sans grand éclat pour se consacrer entièrement aux animaux”, rapporte La Croix.Titrant sans équivoque “Du sex-appeal à l’extrême-droite”, le New York Times, estime que, loin d’être “une figure consensuelle”, elle représente l’une des premières stars problématiques de l’époque moderne”.Plus élogieux, des habitants sont venus lui rendre hommage, comme Julia Gangotena, 36 ans, qui a “couru” à la Madrague dimanche pour déposer des roses blanches, juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin.”On donnait à sa fondation donc (on est) profondément triste, c’est une grande dame qui s’en est allée”, renchérit Frédérique, 61 ans, qui s’est rendue près de son domicile avec ses chiens.La Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la cause animale, a annoncé dans la matinée le décès de celle qui a aussi été chanteuse, avec des tubes comme “La Madrague”.Brigitte Bardot, qui avait exprimé le souhait de “reposer” dans sa propriété, sera inhumée au cimetière marin de Saint-Tropez face à la Méditerranée où reposent déjà ses parents, a indiqué la mairie, sans préciser de date. L’entourage de la star est sur place pour préparer les obsèques, selon une source proche du dossier.Et des voix s’élèvent déjà pour demander à l’Elysée un hommage national, à l’image de celui rendu en 2017 au chanteur Johnny Hallyday.- “Même quand ça dérange” -“Nous pleurons une légende du siècle”, a réagi le président Emmanuel Macron sur X.Sur le même réseau social, Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national avec lequel Brigitte Bardot ne cachait pas sa proximité, a salué une femme “incroyablement française : libre, indomptable, entière”.Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d’avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l’immigration, le féminisme, les chasseurs… dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.  “La liberté, c’est d’être soi, même quand ça dérange”, proclamait-elle, bravache, en exergue d’un livre intitulé “Mon BBcédaire”, sorti début octobre. Avant de faire parler d’elle pour ses prises de position, celle qu’on surnommait par ses initiales B.B. fut rien de moins qu’un mythe.Celui d’une femme affranchie des codes moraux, vestimentaires, amoureux et sexuels et… de ce qu’on attendait d’elle. Une femme qui n’avait “besoin de personne”, comme lui faisait chanter Serge Gainsbourg en 1967, connue à Cannes comme sur les plages brésiliennes.- Deux scènes de légende -Brigitte Bardot fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse.Marilyn était “une femme qui a été exploitée, que personne n’a compris, qui en est morte du reste”, se souvenait Bardot.Un parcours qu’elle ne reproduira pas en prenant la tangente à 39 ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées au panthéon du 7e art: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez (“Et Dieu… créa la femme”, 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du “Mépris” (1963).”Je me rappelle très bien le général De Gaulle, que j’avais rencontré un jour, il m’avait dit : +La France, c’est moi et Brigitte Bardot+”, a salué le cinéaste Claude Lelouch sur BFMTV.Rien ne prédestinait la jeune Brigitte à ce destin: née dans une famille bourgeoise parisienne en 1934, elle se passionne pour la danse et s’essaie au mannequinat. Elle épouse à tout juste 18 ans son premier amour, Roger Vadim, qui lui confie le rôle de Juliette dans “Et Dieu… créa la femme”, qui va bousculer l’ordre établi et lui coller l’étiquette de sex-symbol.  Face au succès du film, elle enchaîne les tournages, déchaîne les passions et se brûle aux feux de la rampe. En 1960, au faîte de sa gloire, elle accouche d’un garçon, Nicolas, son seul enfant, sous l’oeil inquisiteur de la presse. Se disant dénuée d’instinct maternel, l’actrice laisse son mari Jacques Charrier élever leur fils. Elle épousera ensuite le millionnaire allemand Gunter Sachs puis l’industriel Bernard d’Ormale, proche du Front national. – Bébés phoques -Elle devient alors une autre Bardot, figure de la cause animale. Le déclic a lieu sur le tournage de son dernier film, “L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise” (1973), face à une chèvre qu’elle achète et installe dans sa chambre d’hôtel.  Défense des éléphants, opposition aux abattages rituels, à la corrida ou à la consommation de viande de cheval… le combat ne fait que commencer.Elle se rend sur la banquise en 1977 pour alerter sur le sort des bébés phoques, une séquence ultra-médiatisée qui fera la Une de Paris Match et lui laissera des souvenirs amers.L’essentiel de sa deuxième vie se déroule à l’abri des regards, dans le sud, entre La Madrague et une deuxième résidence plus discrète, La Garrigue. Elle y recueille des animaux en perdition et gère la fondation à son nom, créée en 1986.  Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie “de la paix, de la nature” et vivre “comme une fermière”. Cet automne, elle avait été hospitalisée pour une intervention chirurgicale dont la nature n’avait pas été révélée. Évoquant la mort, elle avait prévenu vouloir éviter la présence “d’une foule de connards” à son enterrement. bur-jfg-jlo-mdv-may/vgu/ega/cel