Un Français sur deux prévoit de partir en vacances cet été, selon un sondage
Un Français sur deux a l’intention de partir en vacances au moins une semaine cet été mais, “conscients des effets de l’inflation”, 39% d’entre eux déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses “plaisir”, selon un sondage publié mercredi.23% des Français savent déjà qu’ils ne partiront pas, particulièrement chez les habitants issus des territoires ruraux (31%), les seniors (27%) et les personnes aux revenus modestes (32%), selon ce sondage Ipsos.Digital réalisé pour l’Alliance France Tourisme, groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect ou encore la Compagnie des Alpes.Pour ceux qui partiront cet été, le budget moyen prévu s’élève à 1.820 euros.Les restriction de dépenses “plaisir” se feront sur les restaurants, le shopping et les activités (70%) ou en écourtant le séjour (30%).La France reste la destination majoritaire, choisie par 68% des vacanciers, qui privilégient les locations saisonnières individuelles (39%), suivies par l’hôtel (26%) et l’hébergement gratuit chez des proches (20%). Le camping conserve ses fidèles (17% pour les longs séjours), notamment parmi ceux voyageant en France (21%).A la question “si vous étiez payé pour partir en vacances, où iriez-vous ?”, 28% des personnes interrogées choisissent une plage paradisiaque, 23% en pleine nature, coupé du monde, 20% en croisière autour du monde mais 3% “chez mamie, parce que sa cuisine vaut tous les hôtels 5 étoiles”.Quant aux “pires cauchemars” des vacanciers, le vol (argent, papiers, téléphone) est en tête (54%) suivi de l’hébergement qui n’existe pas ou ne correspond pas du tout à la description, et de tomber malade loin de chez soi (41%). La mauvaise météo est au pied du podium (35%).Le “workation” (travailler depuis un lieu de vacances) séduit 24% des vacanciers, un chiffre qui grimpe à  45% chez les 18-34 ans.Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon national représentatif de 1.000 Françaises et Français, âgés de 18 à 75 ans, selon la méthode des quotas.
Un Français sur deux prévoit de partir en vacances cet été, selon un sondage
Un Français sur deux a l’intention de partir en vacances au moins une semaine cet été mais, “conscients des effets de l’inflation”, 39% d’entre eux déclarent vouloir réduire leur budget vacances en restreignant les dépenses “plaisir”, selon un sondage publié mercredi.23% des Français savent déjà qu’ils ne partiront pas, particulièrement chez les habitants issus des territoires ruraux (31%), les seniors (27%) et les personnes aux revenus modestes (32%), selon ce sondage Ipsos.Digital réalisé pour l’Alliance France Tourisme, groupe de réflexion qui réunit notamment des entreprises comme Accor, SNCF Connect ou encore la Compagnie des Alpes.Pour ceux qui partiront cet été, le budget moyen prévu s’élève à 1.820 euros.Les restriction de dépenses “plaisir” se feront sur les restaurants, le shopping et les activités (70%) ou en écourtant le séjour (30%).La France reste la destination majoritaire, choisie par 68% des vacanciers, qui privilégient les locations saisonnières individuelles (39%), suivies par l’hôtel (26%) et l’hébergement gratuit chez des proches (20%). Le camping conserve ses fidèles (17% pour les longs séjours), notamment parmi ceux voyageant en France (21%).A la question “si vous étiez payé pour partir en vacances, où iriez-vous ?”, 28% des personnes interrogées choisissent une plage paradisiaque, 23% en pleine nature, coupé du monde, 20% en croisière autour du monde mais 3% “chez mamie, parce que sa cuisine vaut tous les hôtels 5 étoiles”.Quant aux “pires cauchemars” des vacanciers, le vol (argent, papiers, téléphone) est en tête (54%) suivi de l’hébergement qui n’existe pas ou ne correspond pas du tout à la description, et de tomber malade loin de chez soi (41%). La mauvaise météo est au pied du podium (35%).Le “workation” (travailler depuis un lieu de vacances) séduit 24% des vacanciers, un chiffre qui grimpe à  45% chez les 18-34 ans.Le sondage a été réalisé auprès d’un échantillon national représentatif de 1.000 Françaises et Français, âgés de 18 à 75 ans, selon la méthode des quotas.
Très réchauffantes, les émissions de méthane liées à l’énergie se maintiennent à des niveaux records
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d’installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.En 2024, la production record du secteur de l’industrie fossile (gaz, pétrole, charbon) a été responsable du rejet dans l’atmosphère de plus de 120 millions de tonnes de méthane, proche du record atteint en 2019, selon la nouvelle édition de ce “Global Methane Tracker”.Invisible dans l’air et inodore, le méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre après le CO2, est la molécule du gaz naturel qui s’échappe des gazoducs, des mines de charbon, mais aussi des vaches ou des déchets. Environ 580 millions de tonnes de méthane sont rejetées chaque année, dont 60% attribuables à l’activité humaine – avec l’agriculture en tête suivie de l’énergie – et près d’un tiers aux zones humides naturelles. Le secteur de l’énergie est responsable d’environ un tiers des émissions de méthane anthropiques, en raison de fuites qui se produisent au moment de l’extraction et de la production (torchage, lâchers de méthane), et du transport (gazoducs, navires). Au pouvoir bien plus réchauffant que le CO2, le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle, mais il a une durée de vie plus courte. Il constitue de ce fait un levier prioritaire pour une réduction rapide des émissions. Les mesures de lutte contre le méthane restent pourtant “en deçà des ambitions”, a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. Et cela alors qu’environ 70% de ces émissions pourraient être facilement évitées à moindre coût – le gaz capturé pouvant être revendu, selon l’Agence de l’OCDE.- Des sites “super-émetteurs” -La Chine est le plus grand émetteur mondial de méthane lié à l’énergie, principalement issu de son secteur charbonnier. Suivent ensuite les Etats-Unis et la Russie.Les chiffres de l’AIE sont basés sur des données mesurées, quand les observations sont possibles, par opposition aux émissions déclarées qui peuvent être obsolètes ou estimées à partir des informations du secteur énergétique. L’AIE souligne ainsi que son estimation est environ 80% plus élevée que le total déclaré par les pays aux Nations unies.Mais “la transparence s’améliore” grâce à plus de 25 satellites qui traquent depuis l’espace les “plumes” de méthane s’échappant des installations pétrogazières, mais aussi des déchetteries, élevages intensifs, rizières… L’un d’eux, l’Européen Sentinel 5P, qui ne détecte que les fuites les plus importantes, a observé que les “événements de super-émissions de méthane” dans les installations pétrogazières ont atteint un niveau record en 2024, malgré une couverture réduite. Des fuites massives repérées partout dans le monde, mais particulièrement aux Etats-Unis, au Turkménistan et en Russie. Les puits de pétrole et de gaz abandonnés, et les mines de charbon, sont également des sources importantes de fuites de méthane, selon une nouvelle analyse de l’AIE pour le rapport. Ensemble, ils constitueraient le “quatrième plus grand émetteur mondial de méthane issu des combustibles fossiles”, contribuant pour quelque 8 millions de tonnes en 2024.Selon l’AIE, les engagements actuels des entreprises et des pays en matière de réduction des rejets de méthane couvrent 80% de la production mondiale de pétrole et de gaz. Mais aujourd’hui seuls environ 5% de cette production “respectent de manière vérifiable une norme d’émissions de méthane proches de zéro”.Pourtant s’attaquer à ces émissions de méthane d’origine énergétique ralentirait considérablement le réchauffement climatique, évitant ainsi une hausse d’environ 0,1°C des températures mondiales d’ici 2050. “Cela aurait un impact considérable, comparable à l’élimination d’un seul coup de toutes les émissions de CO2 de l’industrie lourde mondiale”, indique le rapport.Le groupe de réflexion Ember a estimé mercredi que l’industrie fossile doit réduire ses émissions de méthane de 75% d’ici 2030 si le monde veut se mettre sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Or, le méthane du charbon “est toujours ignoré”, a déploré Sabina Assan, analyste chez Ember. “Il existe aujourd’hui des technologies rentables” et faciles “à mettre en Å“uvre pour lutter contre le méthane”, dit-elle. “Nous ne pouvons plus laisser les mines de charbon s’en tirer à bon compte”.
Très réchauffantes, les émissions de méthane liées à l’énergie se maintiennent à des niveaux records
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d’installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.En 2024, la production record du secteur de l’industrie fossile (gaz, pétrole, charbon) a été responsable du rejet dans l’atmosphère de plus de 120 millions de tonnes de méthane, proche du record atteint en 2019, selon la nouvelle édition de ce “Global Methane Tracker”.Invisible dans l’air et inodore, le méthane, deuxième plus important gaz à effet de serre après le CO2, est la molécule du gaz naturel qui s’échappe des gazoducs, des mines de charbon, mais aussi des vaches ou des déchets. Environ 580 millions de tonnes de méthane sont rejetées chaque année, dont 60% attribuables à l’activité humaine – avec l’agriculture en tête suivie de l’énergie – et près d’un tiers aux zones humides naturelles. Le secteur de l’énergie est responsable d’environ un tiers des émissions de méthane anthropiques, en raison de fuites qui se produisent au moment de l’extraction et de la production (torchage, lâchers de méthane), et du transport (gazoducs, navires). Au pouvoir bien plus réchauffant que le CO2, le méthane est responsable d’environ 30% du réchauffement planétaire depuis la révolution industrielle, mais il a une durée de vie plus courte. Il constitue de ce fait un levier prioritaire pour une réduction rapide des émissions. Les mesures de lutte contre le méthane restent pourtant “en deçà des ambitions”, a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE. Et cela alors qu’environ 70% de ces émissions pourraient être facilement évitées à moindre coût – le gaz capturé pouvant être revendu, selon l’Agence de l’OCDE.- Des sites “super-émetteurs” -La Chine est le plus grand émetteur mondial de méthane lié à l’énergie, principalement issu de son secteur charbonnier. Suivent ensuite les Etats-Unis et la Russie.Les chiffres de l’AIE sont basés sur des données mesurées, quand les observations sont possibles, par opposition aux émissions déclarées qui peuvent être obsolètes ou estimées à partir des informations du secteur énergétique. L’AIE souligne ainsi que son estimation est environ 80% plus élevée que le total déclaré par les pays aux Nations unies.Mais “la transparence s’améliore” grâce à plus de 25 satellites qui traquent depuis l’espace les “plumes” de méthane s’échappant des installations pétrogazières, mais aussi des déchetteries, élevages intensifs, rizières… L’un d’eux, l’Européen Sentinel 5P, qui ne détecte que les fuites les plus importantes, a observé que les “événements de super-émissions de méthane” dans les installations pétrogazières ont atteint un niveau record en 2024, malgré une couverture réduite. Des fuites massives repérées partout dans le monde, mais particulièrement aux Etats-Unis, au Turkménistan et en Russie. Les puits de pétrole et de gaz abandonnés, et les mines de charbon, sont également des sources importantes de fuites de méthane, selon une nouvelle analyse de l’AIE pour le rapport. Ensemble, ils constitueraient le “quatrième plus grand émetteur mondial de méthane issu des combustibles fossiles”, contribuant pour quelque 8 millions de tonnes en 2024.Selon l’AIE, les engagements actuels des entreprises et des pays en matière de réduction des rejets de méthane couvrent 80% de la production mondiale de pétrole et de gaz. Mais aujourd’hui seuls environ 5% de cette production “respectent de manière vérifiable une norme d’émissions de méthane proches de zéro”.Pourtant s’attaquer à ces émissions de méthane d’origine énergétique ralentirait considérablement le réchauffement climatique, évitant ainsi une hausse d’environ 0,1°C des températures mondiales d’ici 2050. “Cela aurait un impact considérable, comparable à l’élimination d’un seul coup de toutes les émissions de CO2 de l’industrie lourde mondiale”, indique le rapport.Le groupe de réflexion Ember a estimé mercredi que l’industrie fossile doit réduire ses émissions de méthane de 75% d’ici 2030 si le monde veut se mettre sur la voie de la neutralité carbone en 2050. Or, le méthane du charbon “est toujours ignoré”, a déploré Sabina Assan, analyste chez Ember. “Il existe aujourd’hui des technologies rentables” et faciles “à mettre en Å“uvre pour lutter contre le méthane”, dit-elle. “Nous ne pouvons plus laisser les mines de charbon s’en tirer à bon compte”.
Xi Jinping attendu à Moscou pour discuter Ukraine et Etats-Unis avec Poutine
Le président chinois Xi Jinping est attendu de mercredi à samedi à Moscou à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie aux côtés de Vladimir Poutine, avec qui il doit échanger jeudi sur le conflit en Ukraine et les relations avec Washington.Ce déplacement, qui illustre le partenariat entre la Russie et la Chine face à l’Occident, intervient au moment où les récents efforts en vue d’une fin des hostilités en Ukraine semblent dans l’impasse, et en pleine confrontation commerciale entre Pékin et Washington.Le maître du Kremlin a refusé une trêve de 30 jours proposée par Kiev, annonçant à la place un cessez-le-feu unilatéral entre jeudi et samedi, qui a lui été rejeté par l’Ukraine.Lors de la rencontre entre MM. Xi et Poutine jeudi, “les questions les plus importantes vont être discutées (…): le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, a indiqué à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.MM. Poutine et Xi adopteront deux déclarations communes, l’une sur leurs relations bilatérales et l’autre sur la “stabilité stratégique mondiale”, avant une prise de parole devant la presse.Xi Jinping assistera ensuite vendredi à la grande parade militaire sur la place Rouge à l’occasion des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Des soldats chinois défileront à cette occasion, malgré les avertissements de l’Ukraine qui a dit voir toute participation étrangère comme “un soutien à l’Etat agresseur” russe.- Opposition à l’Occident -La Russie et la Chine ont encore accéléré leur rapprochement depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en 2022.Dans un documentaire sur les 25 ans de son arrivée au pouvoir diffusé dimanche, Vladimir Poutine était notamment revenu sur le caractère “stratégique” du partenariat avec Pékin. “Nos intérêts nationaux coïncident”, a-t-il souligné.De son côté, Xi Jinping a appelé Moscou et Pékin à “rejeter toute tentative de perturber ou de saper l’amitié et la confiance mutuelle” entre les deux pays, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, qui cite un article du président chinois publié mercredi dans un journal russe.”Avec la détermination et la résilience de la coopération stratégique sino-russe, nous devons oeuvrer ensemble à la promotion d’un monde multipolaire et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité”, a indiqué M. Xi.Ces propos soulignent les liens entre les deux pays face aux Occidentaux et à la guerre commerciale lancée par l’administration américaine de Donald Trump, notamment à l’encontre de la Chine.La victoire de 1945 est au coeur du récit patriotique du Kremlin, qui dresse souvent des parallèles avec l’offensive russe actuelle en Ukraine, pays que Vladimir Poutine assure vouloir “dénazifier”.- “Facilitateur” du conflit -A l’occasion des commémorations de la victoire de 1945, Vladimir Poutine a ordonné une trêve en Ukraine du 8 au 10 mai, une décision perçue à Kiev comme visant à éviter de potentielles attaques ukrainiennes pouvant perturber les cérémonies.Ce cessez-le-feu a été rejeté par Volodymyr Zelensky, qui l’a qualifié de “tentative de manipulation” et a averti que Moscou avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité de sa parade, à laquelle sont attendus les dirigeants d’une trentaine de pays.La Chine se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel du conflit en Ukraine, mais elle reste un partenaire diplomatique et économique clé de la Russie, au point que les pays membres de l’Otan l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’assaut russe – que Pékin n’a jamais condamné.Les autorités chinoises sont notamment accusées d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales, en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements pour son offensive.Le président ukrainien a également accusé en avril la Chine de “fournir des armes” à la Russie et de l’aider à en produire, des allégations fermement démenties par Pékin.M. Zelensky avait aussi reproché à la Chine d’être “impliquée” dans le conflit en Ukraine, “plusieurs centaines” de citoyens chinois combattant dans les rangs de l’armée russe, selon lui.Face aux sanctions internationales, la Russie a redirigé depuis 2022 ses exportations d’hydrocarbures et de matières premières vers l’Asie, en particulier vers le marché chinois.
Xi Jinping attendu à Moscou pour discuter Ukraine et Etats-Unis avec Poutine
Le président chinois Xi Jinping est attendu de mercredi à samedi à Moscou à l’occasion des commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie aux côtés de Vladimir Poutine, avec qui il doit échanger jeudi sur le conflit en Ukraine et les relations avec Washington.Ce déplacement, qui illustre le partenariat entre la Russie et la Chine face à l’Occident, intervient au moment où les récents efforts en vue d’une fin des hostilités en Ukraine semblent dans l’impasse, et en pleine confrontation commerciale entre Pékin et Washington.Le maître du Kremlin a refusé une trêve de 30 jours proposée par Kiev, annonçant à la place un cessez-le-feu unilatéral entre jeudi et samedi, qui a lui été rejeté par l’Ukraine.Lors de la rencontre entre MM. Xi et Poutine jeudi, “les questions les plus importantes vont être discutées (…): le dossier ukrainien et les relations russo-américaines”, a indiqué à la presse le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.MM. Poutine et Xi adopteront deux déclarations communes, l’une sur leurs relations bilatérales et l’autre sur la “stabilité stratégique mondiale”, avant une prise de parole devant la presse.Xi Jinping assistera ensuite vendredi à la grande parade militaire sur la place Rouge à l’occasion des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie. Des soldats chinois défileront à cette occasion, malgré les avertissements de l’Ukraine qui a dit voir toute participation étrangère comme “un soutien à l’Etat agresseur” russe.- Opposition à l’Occident -La Russie et la Chine ont encore accéléré leur rapprochement depuis le début de l’offensive russe en Ukraine en 2022.Dans un documentaire sur les 25 ans de son arrivée au pouvoir diffusé dimanche, Vladimir Poutine était notamment revenu sur le caractère “stratégique” du partenariat avec Pékin. “Nos intérêts nationaux coïncident”, a-t-il souligné.De son côté, Xi Jinping a appelé Moscou et Pékin à “rejeter toute tentative de perturber ou de saper l’amitié et la confiance mutuelle” entre les deux pays, selon l’agence de presse officielle Chine nouvelle, qui cite un article du président chinois publié mercredi dans un journal russe.”Avec la détermination et la résilience de la coopération stratégique sino-russe, nous devons oeuvrer ensemble à la promotion d’un monde multipolaire et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité”, a indiqué M. Xi.Ces propos soulignent les liens entre les deux pays face aux Occidentaux et à la guerre commerciale lancée par l’administration américaine de Donald Trump, notamment à l’encontre de la Chine.La victoire de 1945 est au coeur du récit patriotique du Kremlin, qui dresse souvent des parallèles avec l’offensive russe actuelle en Ukraine, pays que Vladimir Poutine assure vouloir “dénazifier”.- “Facilitateur” du conflit -A l’occasion des commémorations de la victoire de 1945, Vladimir Poutine a ordonné une trêve en Ukraine du 8 au 10 mai, une décision perçue à Kiev comme visant à éviter de potentielles attaques ukrainiennes pouvant perturber les cérémonies.Ce cessez-le-feu a été rejeté par Volodymyr Zelensky, qui l’a qualifié de “tentative de manipulation” et a averti que Moscou avait “raison de s’inquiéter” pour la sécurité de sa parade, à laquelle sont attendus les dirigeants d’une trentaine de pays.La Chine se présente comme une partie neutre et un médiateur potentiel du conflit en Ukraine, mais elle reste un partenaire diplomatique et économique clé de la Russie, au point que les pays membres de l’Otan l’ont qualifiée de “facilitateur décisif” de l’assaut russe – que Pékin n’a jamais condamné.Les autorités chinoises sont notamment accusées d’aider Moscou à contourner les sanctions occidentales, en lui permettant d’acquérir les composants technologiques nécessaires à sa production d’armements pour son offensive.Le président ukrainien a également accusé en avril la Chine de “fournir des armes” à la Russie et de l’aider à en produire, des allégations fermement démenties par Pékin.M. Zelensky avait aussi reproché à la Chine d’être “impliquée” dans le conflit en Ukraine, “plusieurs centaines” de citoyens chinois combattant dans les rangs de l’armée russe, selon lui.Face aux sanctions internationales, la Russie a redirigé depuis 2022 ses exportations d’hydrocarbures et de matières premières vers l’Asie, en particulier vers le marché chinois.
Drone strike hits Port Sudan navy base: army sourceWed, 07 May 2025 05:31:34 GMT
A drone strike targeted Sudan’s biggest naval base Wednesday, an army source told AFP, marking the fourth straight day the seat of the army-backed government has come under attack.”They (the drones) were met with anti-aircraft missiles,” the source said on condition of anonymity because they were not authorised to speak to the media. An AFP correspondent …
Drone strike hits Port Sudan navy base: army sourceWed, 07 May 2025 05:31:34 GMT Read More »
Ligue des champions: Bukayo Saka, le visage et le coeur d’Arsenal
Arsenal, c’est lui! A 23 ans, dont quinze passés au club, Bukayo Saka est le visage brillant auquel les supporters s’identifient, celui d’un “Baby Gunner” devenu très grand, un attaquant attachant vers lequel tous les regards se tournent avant le sommet mercredi contre le PSG.L’espoir des “Gooners”, le surnom des fans d’Arsenal, repose très largement sur le délicieux pied gauche de leur ailier droit avant la demi-finale retour de Ligue des champions, une semaine après la défaite (1-0) concédée à Londres.Lui a une revanche à prendre face à Nuno Mendes, infranchissable à l’aller, et une première finale européenne à aller chercher avec son club de coeur, son club de toujours ou presque.L’avenir? “Je veux gagner (des titres) avec ce maillot, donc je pense que c’est assez clair”, a-t-il répondu en avril, balayant en conférence de presse un hypothétique départ. “Les supporters savent à quel point je les aime”.L’histoire d’amour est réciproque: les fans n’ont d’yeux que pour le gamin né à Ealing, dans l’ouest de Londres, couvé depuis ses huit ans dans la prestigieuse Hale End Academy, le centre de formation installé de l’autre côté de la capitale britannique.- “Impossible de ne pas l’aimer” -L’ovation à son retour le 1er avril contre Fulham, après une long passage à l’infirmerie, et l’explosion de joie qui a suivi son but sept minutes plus tard, a permis de mesurer l’adoration que voue le public de l’Emirates à son précieux N.7.”Après avoir marqué, sa réaction a été d’aller voir les physios et les membres du staff pour les remercier de toute l’aide qu’ils lui ont apportée au cours des quatre derniers mois. C’est tout lui. C’est impossible de ne pas l’aimer”, avait commenté son entraîneur, Mikel Arteta, sur les ondes de la BBC.Son retour est tombé à pic pour Arsenal, juste avant les quarts de finale contre le Real Madrid. L’ailier a participé au festival de l’aller (3-0) et à la fête du retour (2-1), avec un but dans l’intimidant Santiago-Bernabeu après avoir manqué un pénalty en début de match.Ce type d’épreuves ne fait pas peur à ce footballeur précoce, lancé dans le grand bain à 17 ans avec Arsenal (novembre 2018) et finaliste de l’Euro à même pas 20 ans avec l’Angleterre (juillet 2021).Le jeune ailier a su surmonter son échec dans la séance des tirs au but, à Wembley face à l’Italie de Gianluigi Donnarumma, et le torrent d’insultes notamment racistes qui lui est tombé dessus ensuite.- Tête bien faite -L’Anglais a la cuir épais et la tête bien faite, une vertu qu’il attribue notamment au caractère de son père, Yomi.Petit, “si j’étais contrarié par quelque chose à l’entraînement (…) et que j’allais me plaindre à mon père, il était toujours très calme. Il n’a jamais réagi de manière excessive. Il était rassurant, me disait de ne pas m’inquiéter, il me calmait et me disait quels enseignements je pouvais en tirer”, a-t-il expliqué auprès des médias d’Arsenal.Saka réfléchit vite sur le terrain, et bien en dehors. Il tire rarement la couverture à lui et prend toujours soin de dribbler les questions sur le Ballon d’or, par exemple.La semaine dernière, Sky Sports lui a demandé où il pensait se situer par rapport aux meilleurs joueurs du monde, et notamment Ousmane Dembélé. “Je n’aime pas trop m’immiscer dans ces conversations, chacun a sa propre opinion”, a-t-il esquivé. “Je me contente de jouer mon jeu et je vous laisse donner votre avis”.S’il prend de la place dans le vestiaire, c’est presque contre son gré, à l’écouter. “Je parle quand je sens qu’il faut parler, quand je sens qu’il faut dire quelque chose, mais à part ça, je suis plus un leader par l’exemple”, s’est-il décrit auprès du diffuseur anglais.