Un sondage contesté symbole de la fébrilité au RN autour de Marine Le Pen

Un sondage Ifop dans lequel Jordan Bardella est testé comme candidat à la présidentielle et dont le commanditaire est financé par un milliardaire conservateur… il n’en fallait pas plus au RN pour y voir une volonté de déstabilisation, signe de la fébrilité depuis le jugement qui empêche pour l’heure Marine Le Pen de se présenter en 2027.Lundi, le député RN Jean-Philippe Tanguy crée un petit émoi dans le microcosme en affirmant sur Europe1/Cnews avoir “dû intervenir sur une tentative de ne pas tester Marine Le Pen dans un sondage, pour créer des polémiques et affaiblir le camp national qui est en train de gagner”. L’histoire démarre le 27 avril quand Hexagone, qui se présente comme un observatoire voulant mettre “la France en chiffres”, annonce sur X “une grande enquête exclusive d’intentions de vote pour la présidentielle, 10.000 répondants interrogés, des seconds tours …” Avec pour accompagner ce teasing la photo de 14 leaders politiques dont Jordan Bardella mais pas Marine Le Pen.”Comme Marine Le Pen était déclarée inéligible (ndlr: par le jugement du tribunal correctionnel de Paris le 31 mars dont elle a fait appel), on a eu l’idée de tester Jordan Bardella”, explique à l’AFP Paul Cebille, un des trois membres de Hexagone. “Nous étions davantage intéressés par la sociologie des électorats (en fonction de l’âge, des convictions religieuses, de l’orientation sexuelle, etc.), ce que permet la taille de l’échantillon, que par la course aux petits chevaux”, assure-t-il, en se défendant de toute volonté d’effacer Marine Le Pen.Cela n’a pas été perçu comme tel par M. Tanguy qui voit derrière ce sondage la main du milliardaire Pierre-Edouard Stérin. Moins connu que Vincent Bolloré, ce catholique qui a fait fortune avec les Smartbox, milite également pour une révolution conservatrice par une “union des droites”.Tout en reconnaissant être financé par M. Stérin, Hexagone assure ne pas faire partie de son projet Péricles, acronyme de “Patriotes Enracinés Résistants Identitaires Chrétiens Libéraux Européens Souverainistes”, destiné à porter “la bataille culturelle” à droite.”Notre objectif est de faire des dossiers thématiques en confrontant l’opinion des Français aux statistiques”, explique M. Cebille même s’il reconnaît des choix “éditorialisés”. De fait, sur le site, les thématiques sont plutôt conservatrices (indiscipline à l’école, augmentation des baptêmes, manque de places en prison…)- Méthodologie -D’après les réactions venues du RN le 27 avril, “on a compris que ça allait poser des problèmes”, explique M. Cebille. Dans l’urgence, Hexagone demande à l’Ifop de tester la candidature de Marine Le Pen, ce qui se fait sur un échantillon plus réduit de 2.000 personnes.”Cela soulève des questions majeures de méthodologie”, juge le député LFI Antoine Léaument, rapporteur à l’Assemblée de la commission d’enquête sur l’organisation des élections. Cette commission va d’ailleurs auditionner le directeur général de l’Ifop Frédéric Dabi mercredi, puis M. Stérin la semaine prochaine.Méthodologiquement, “entre 10.000 et 2.000 personnes, ça ne change pas fondamentalement la fiabilité”, défend M. Cebille, lui-même ancien de l’Ifop.Interrogé par l’AFP, M. Dabi confirme avoir reçu fin avril “une demande d’Hexagone pour faire un complément avec Marine Le Pen” et renvoie vers celui-ci pour en connaître les raisons. “Ce n’est pas mon affaire. Cela n’est pas très fréquent mais ça peut nous arriver qu’un commanditaire complète une enquête par un volet B ou C”, dit-il. Au final, les résultats du sondage montrent que Marine Le Pen et Jordan Bardella obtiendraient sensiblement le même score au 1er tour (entre 32 et 35% selon les configurations) et livreraient un duel serré avec Edouard Philippe au second tour avec un léger avantage pour Jordan Bardella (50/50 avec Bardella contre 48/52 avec Marine Le Pen).”La force du RN, c’est l’alternative, que le candidat soit Bardella ou Le Pen. (…) Il y a pour l’instant une forme d’indifférence” aux tensions internes apparues ces derniers jours entre les deux leaders du parti sur la question du candidat pour 2027, juge M. Dabi.

Une sanction pour une émission de Hanouna sur la chaîne C8 diminuée de moitié

Le Conseil d’Etat a réduit mardi de 300.000 à 150.000 euros une amende infligée par le régulateur de l’audiovisuel à la chaîne aujourd’hui disparue C8, pour une émission où l’animateur Cyril Hanouna avait attaqué la maire de Paris Anne Hidalgo.”Le montant de 300.000 euros de la sanction infligée à la société C8 (par l’Arcom en mai 2023, ndlr) doit être regardé comme excessif”, a estimé la plus haute juridiction administrative dans sa décision consultée par l’AFP. Le Conseil d’Etat, qui avait été saisi par C8, a ramené l’amende à 150.000 euros, “eu égard à la gravité des manquements en cause et à l’ensemble de leurs caractéristiques”.Les propos visés avaient été tenus dans un numéro de l’émission Touche pas à mon poste (TPMP) du 5 octobre 2022. La maire de Paris, qui n’y participait pas, avait été invitée par Cyril Hanouna notamment à “fermer sa gueule” et à “chasser les rats la nuit au lieu de dire des conneries”.C8, chaîne du groupe Canal+ dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a cessé d’émettre en mars après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom.Son éviction de la TNT (télévision numérique terrestre) a été largement motivée par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de sa vedette Cyril Hanouna.Ce dernier rejoindra le groupe M6 en septembre, pour deux émissions sur Fun Radio et sur la chaîne W9.

Une sanction pour une émission de Hanouna sur la chaîne C8 diminuée de moitié

Le Conseil d’Etat a réduit mardi de 300.000 à 150.000 euros une amende infligée par le régulateur de l’audiovisuel à la chaîne aujourd’hui disparue C8, pour une émission où l’animateur Cyril Hanouna avait attaqué la maire de Paris Anne Hidalgo.”Le montant de 300.000 euros de la sanction infligée à la société C8 (par l’Arcom en mai 2023, ndlr) doit être regardé comme excessif”, a estimé la plus haute juridiction administrative dans sa décision consultée par l’AFP. Le Conseil d’Etat, qui avait été saisi par C8, a ramené l’amende à 150.000 euros, “eu égard à la gravité des manquements en cause et à l’ensemble de leurs caractéristiques”.Les propos visés avaient été tenus dans un numéro de l’émission Touche pas à mon poste (TPMP) du 5 octobre 2022. La maire de Paris, qui n’y participait pas, avait été invitée par Cyril Hanouna notamment à “fermer sa gueule” et à “chasser les rats la nuit au lieu de dire des conneries”.C8, chaîne du groupe Canal+ dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, a cessé d’émettre en mars après le non-renouvellement de sa fréquence par l’Arcom.Son éviction de la TNT (télévision numérique terrestre) a été largement motivée par les “manquements réitérés” de la chaîne, qui a cumulé 7,6 millions d’euros d’amende à cause des dérapages de sa vedette Cyril Hanouna.Ce dernier rejoindra le groupe M6 en septembre, pour deux émissions sur Fun Radio et sur la chaîne W9.

Stéphane Plaza en garde à vue dans une enquête pour trafic de stupéfiants

Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, a été placé en garde à vue lundi soir dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants, a indiqué mardi le parquet de Bobigny, confirmant une information du Parisien.L’animateur télé, condamné en février pour violences conjugales, a été interpellé par des enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis chez lui à Bougival (Yvelines), où un gramme de cocaïne a été retrouvé, selon le quotidien francilien.Deux autres personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre de la procédure confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a ajouté le ministère public.Contacté mardi par l’AFP, l’avocat de Stéphane Plaza n’a pas souhaité faire de commentaire.La condamnation, le 18 février, à un an de prison avec sursis de Stéphane Plaza, pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, a terni l’image de l’animateur et de sa marque.  L’agent immobilier conteste cette décision de justice et un procès en appel aura lieu.Âgé de 54 ans, Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l’a propulsé en 2006 à la tête de l’émission “Recherche appartement ou maison”, suivie de “Maison à vendre” (2007) ou “Chasseurs d’appart'” (2015).La chaîne a déprogrammé ses émissions après le jugement de février.Par ailleurs, les agences immobilières du réseau franchisé Stéphane Plaza France peuvent choisir de changer de nom pour une nouvelle marque que cette société prévoit de lancer, sans supprimer celle qui porte le nom de la vedette condamnée. 

Israël frappe l’aéroport et des centrales électriques à Sanaa aux mains des Houthis

L’aviation israélienne a bombardé mardi pour le deuxième jour consécutif des infrastructures aux mains des Houthis au Yémen, dont l’aéroport et des centrales électriques à Sanaa, deux jours après un tir de missile de ces rebelles sur le principal aéroport international d’Israël.Les Houthis ont aussitôt averti dans un communiqué qu’ils riposteraient aux frappes. “L’agression ne restera pas sans réponse.”L’armée israélienne a affirmé avoir mis “complètement hors service” l’aéroport de Sanaa et ciblé “des centrales électriques” dans la région de Sanaa et une “cimenterie” plus au nord. “Les pistes de décollage, des avions et des infrastructures ont été frappés.”La chaîne des rebelles Al-Massirah a fait état de raids israéliens sur l’aéroport de la capitale yéménite, sur trois stations électriques dans Sanaa et ses environs et sur une cimenterie à Amrane (nord).Des correspondants de l’AFP à Sanaa ont entendu plusieurs explosions et vu de la fumée se dégager de différents endroits de la ville. On ignorait dans l’immédiat s’il y a eu des victimes.Soutenus par l’Iran, ennemi juré d’Israël, les Houthis sont en guerre contre le pouvoir au Yémen depuis 2014 et contrôlent une large partie de ce pays pauvre de la péninsule arabique situé à plus de 1.800 km du territoire israélien. Depuis 2022, seule la compagnie nationale yéménite Yemenia assure une liaison commerciale limitée à partir de l’aéroport de Sanaa, avec Amman comme principale destination. L’aéroport accueille aussi des vols humanitaires opérés par l’ONU.Al-Massirah a accusé, comme la veille, les Etats-Unis d’avoir participé aux frappes, mais Washington avait démenti lundi toute implication.Juste avant les nouveaux raids, le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne, Avichay Adraee, dans un message sur X, a appelé à “évacuer immédiatement les environs de l’aéroport” de Sanaa.- “Beaucoup de boums” -Lundi, les frappes israéliennes sur des régions contrôlées par les Houthis dans l’ouest du pays ont fait quatre morts, selon le ministère houthi de la Santé.  Le même jour, Israël a annoncé avoir ciblé des infrastructures des Houthis, pour la cinquième fois depuis juillet 2024, “en réponse aux attaques répétées du régime terroriste houthi contre l’Etat d’Israël”. Les infrastructures visées dans le port de Hodeida (ouest), à l’aide de missiles et de drones, servaient au “transfert d’armes et d’équipement militaire iraniens”, selon les autorités israéliennes.Les Houthis font partie, avec le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais notamment, de ce que l’Iran présente comme “l’axe de la résistance” face à Israël. Téhéran dément néanmoins fournir une aide militaire aux Houthis.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les rebelles yéménites ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.Mais dimanche, un missile tiré par les Houthis a frappé directement pour la première fois à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis une riposte forte avec “beaucoup de boums”.Les rebelles yéménites ont revendiqué “un tir de missile balistique hypersonique sur Ben Gourion”, qui a provoqué une brève interruption du trafic aérien et une suspension provisoire de vols internationaux.- “Catastrophe” -Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023, les Houthis ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen.Disant vouloir contraindre les Houthis à cesser leurs tirs contre les navires sur une voie maritime essentielle pour le commerce mondial, les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, ont commencé en janvier 2024 à frapper les positions des rebelles au Yémen.Ces frappes se sont intensifiées depuis le 15 mars, sous l’administration de Donald Trump, dont le pays est le principal allié d’Israël.M. Netanyahu a mis en cause l’Iran dans l’attaque contre l’aéroport Ben Gourion, et menacé ce pays de représailles.L’Iran a nié avoir aidé les Houthis dans l’attaque et son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a accusé Israël de vouloir entraîner les Etats-Unis dans une “catastrophe” au Moyen-Orient. “Le soutien MORTEL au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n’ont RIEN apporté au peuple américain”, a estimé M. Araghchi sur X, mettant en garde contre “TOUTE erreur à l’encontre de l’Iran”.

Israël frappe l’aéroport et des centrales électriques à Sanaa aux mains des Houthis

L’aviation israélienne a bombardé mardi pour le deuxième jour consécutif des infrastructures aux mains des Houthis au Yémen, dont l’aéroport et des centrales électriques à Sanaa, deux jours après un tir de missile de ces rebelles sur le principal aéroport international d’Israël.Les Houthis ont aussitôt averti dans un communiqué qu’ils riposteraient aux frappes. “L’agression ne restera pas sans réponse.”L’armée israélienne a affirmé avoir mis “complètement hors service” l’aéroport de Sanaa et ciblé “des centrales électriques” dans la région de Sanaa et une “cimenterie” plus au nord. “Les pistes de décollage, des avions et des infrastructures ont été frappés.”La chaîne des rebelles Al-Massirah a fait état de raids israéliens sur l’aéroport de la capitale yéménite, sur trois stations électriques dans Sanaa et ses environs et sur une cimenterie à Amrane (nord).Des correspondants de l’AFP à Sanaa ont entendu plusieurs explosions et vu de la fumée se dégager de différents endroits de la ville. On ignorait dans l’immédiat s’il y a eu des victimes.Soutenus par l’Iran, ennemi juré d’Israël, les Houthis sont en guerre contre le pouvoir au Yémen depuis 2014 et contrôlent une large partie de ce pays pauvre de la péninsule arabique situé à plus de 1.800 km du territoire israélien. Depuis 2022, seule la compagnie nationale yéménite Yemenia assure une liaison commerciale limitée à partir de l’aéroport de Sanaa, avec Amman comme principale destination. L’aéroport accueille aussi des vols humanitaires opérés par l’ONU.Al-Massirah a accusé, comme la veille, les Etats-Unis d’avoir participé aux frappes, mais Washington avait démenti lundi toute implication.Juste avant les nouveaux raids, le porte-parole en langue arabe de l’armée israélienne, Avichay Adraee, dans un message sur X, a appelé à “évacuer immédiatement les environs de l’aéroport” de Sanaa.- “Beaucoup de boums” -Lundi, les frappes israéliennes sur des régions contrôlées par les Houthis dans l’ouest du pays ont fait quatre morts, selon le ministère houthi de la Santé.  Le même jour, Israël a annoncé avoir ciblé des infrastructures des Houthis, pour la cinquième fois depuis juillet 2024, “en réponse aux attaques répétées du régime terroriste houthi contre l’Etat d’Israël”. Les infrastructures visées dans le port de Hodeida (ouest), à l’aide de missiles et de drones, servaient au “transfert d’armes et d’équipement militaire iraniens”, selon les autorités israéliennes.Les Houthis font partie, avec le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais notamment, de ce que l’Iran présente comme “l’axe de la résistance” face à Israël. Téhéran dément néanmoins fournir une aide militaire aux Houthis.Affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, les rebelles yéménites ont revendiqué des dizaines d’attaques de missiles et de drones contre Israël depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza. La quasi-totalité des tirs ont été interceptés.Mais dimanche, un missile tiré par les Houthis a frappé directement pour la première fois à l’intérieur du périmètre de l’aéroport Ben Gourion près de Tel-Aviv. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis une riposte forte avec “beaucoup de boums”.Les rebelles yéménites ont revendiqué “un tir de missile balistique hypersonique sur Ben Gourion”, qui a provoqué une brève interruption du trafic aérien et une suspension provisoire de vols internationaux.- “Catastrophe” -Après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas le 7 octobre 2023, les Houthis ont aussi multiplié les attaques contre des navires qu’ils estiment liés à Israël, au large du Yémen.Disant vouloir contraindre les Houthis à cesser leurs tirs contre les navires sur une voie maritime essentielle pour le commerce mondial, les Etats-Unis, sous la présidence de Joe Biden, ont commencé en janvier 2024 à frapper les positions des rebelles au Yémen.Ces frappes se sont intensifiées depuis le 15 mars, sous l’administration de Donald Trump, dont le pays est le principal allié d’Israël.M. Netanyahu a mis en cause l’Iran dans l’attaque contre l’aéroport Ben Gourion, et menacé ce pays de représailles.L’Iran a nié avoir aidé les Houthis dans l’attaque et son chef de la diplomatie, Abbas Araghchi, a accusé Israël de vouloir entraîner les Etats-Unis dans une “catastrophe” au Moyen-Orient. “Le soutien MORTEL au génocide de Netanyahu à Gaza et la guerre menée au nom de Netanyahu au Yémen n’ont RIEN apporté au peuple américain”, a estimé M. Araghchi sur X, mettant en garde contre “TOUTE erreur à l’encontre de l’Iran”.

No signs of US recession, Treasury Secretary says

There are currently no signs that the United States has entered a recession despite the world’s largest economy recording a contraction in the first quarter, the US Treasury Secretary said Tuesday. “I believe in data, and there is nothing in the data that shows that we are in a recession,” Scott Bessent told lawmakers during an appearance in Congress. Bessent’s remarks contrast with those of Trump, who was asked in a recent interview if the United States could enter a recession. “Anything can happen,” he told NBC in the interview, which was broadcast on Sunday. “But I think we’re going to have the greatest economy in the history of our country. I think we’re going have the greatest economic boom in history.”The technical definition of a recession is two consecutive quarters of economic contraction, although the National Bureau of Economic Research uses a slightly broader metric when making official judgements about the US economy. “As a matter of fact, the jobs report had a surprise to the upside,” Bessent said, referring to the better-than-expected April jobs report published last week.Since taking office, US President Donald Trump has rolled out steep tariffs against top trading partners, leading to a surge in volatility in the financial markets and causing analysts to predict higher inflation and slower growth this year.Growth in the first quarter of 2025 unexpectedly contracted, according to initial government estimates, as consumers and businesses rushed to import more goods ahead of the rollout of Trump’s sweeping “liberation day” tariffs in early April.Bessent told lawmakers the administration was making good progress with top trading partners ahead of a self-imposed July deadline to reach a deal or face the prospect of higher tariffs — with the exception of China, with which the United States has not yet begun talks. “Perhaps as early as this week we will be announcing trade deals with some of our largest trading partners,” he said, echoing recent remarks from the US president.”And what I will tell you is that in negotiating with some of them, they may not like the tariff wall that President Trump has put up, but they have them,” he added. “So if tariffs are so bad, why do they like them?”Once the negotiations conclude, Bessent said he expects the United States would “see a substantial reduction in the tariffs that we are being charged, as well as non-tariff barriers, currency manipulation, and the subsidies of both labor and capital investment.”

Macron de nouveau sur tous les fronts, comme si de rien n’était

Convention citoyenne sur le temps scolaire, projets de référendums, initiatives tous azimuts à l’international : Emmanuel Macron est de nouveau sur tous les fronts, comme si la dissolution n’était jamais passée par là, au risque de trop en faire.Pas un jour sans une annonce, une parole forte, un déplacement ou un geste diplomatique marquant. L’agenda du chef de l’Etat reprend furieusement des couleurs, après une longue traversée du désert.Au point de renouer parfois avec des rythmes effrénés de début de mandat, loin de la devise brandie par l’Elysée depuis le pari raté de la dissolution en juin 2024 : “le président préside et le gouvernement gouverne”.Aujourd’hui, c’est le Premier ministre François Bayrou qui semble éclipsé.”Les leviers de commande sont revenus à l’Elysée”, pointe un député indépendant. “Sur tous les sujets, que ce soit le sport ou le numérique, c’est le président qui a les manettes”, déplore le parlementaire.Après l’échec de son camp aux législatives post-dissolution, Emmanuel Macron s’était pourtant surtout recentré sur l’international, domaine réservé par excellence du président.Avec le retour fracassant de Donald Trump à la Maison blanche en janvier, le cheval de bataille était tout trouvé : défendre les intérêts des Européens, de l’Ukraine à la guerre commerciale.Un registre sur lequel il sera encore très présent cette semaine, 80 ans après la défaite de l’Allemagne nazie, avec la promesse d’une “pression accrue” contre Vladimir Poutine pour arracher un cessez-le-feu en Ukraine.- “Trancher” -Jamais avare en “coups” diplomatiques, Emmanuel Macron sera aussi le premier dirigeant européen à recevoir le président syrien Ahmad al-Chareh mercredi, malgré les doutes qui s’accumulent sur la coalition islamiste au pouvoir à Damas depuis la chute de Bachar al-Assad.Il espère aussi faire bouger les lignes sur la reconnaissance d’un Etat palestinien lors d’une conférence aux Nations Unies en juin à New York.”Jusqu’à présent, il jouait la carte de l’international, de la prise de distance. C’était relégitimant”, résume Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’université Paris-Panthéon-Assas.Au fil des semaines, le président a repris un peu de terrain dans les sondages, même s’il a encore du chemin à parcourir, quand la cote de popularité de son Premier ministre s’érodait.  Il a réinvesti en parallèle le champ politique intérieur, recommençant à réunir des ministres à l’Elysée et à imprimer sa marque hors des sentiers présidentiels classiques.L’Elysée a ainsi annoncé une convention citoyenne sur les temps scolaires en juin, un sujet qui touche des millions de Français.Emmanuel Macron, qui a donné rendez-vous aux Français lors d’une émission spéciale le 13 mai sur TF1, pourrait aussi évoquer à cette occasion des projets de référendum, selon une source proche du président. Le président avait indiqué lors de ses voeux pour l’année 2025 que les Français seraient amenés à “trancher” sur des sujets déterminants.Réorganisation territoriale ? Proportionnelle ? Fin de vie ? Le suspense reste entier. La piste d’un référendum sur les finances publiques évoquée dimanche par François Bayrou semble en revanche faire l’unanimité contre elle.- “Sabre au clair” -La perspective référendaire laisse nombre d’observateurs dubitatifs dans un espace politique très fracturé, où le président reste très clivant et son Premier ministre très fragile.”La période est tellement politiquement sensible que je ne vois pas qui serait conforté par un référendum. Ce serait vraiment déconnecté”, considère un membre du gouvernement.Outre le risque toujours réel de virer au scrutin anti-Macron, l’exercice devra ménager les Républicains, associés aux gouvernement, tous comme les socialistes sans lesquels la censure du gouvernement n’en devient que plus probable.”A part la volonté de se remettre au centre, de telles manÅ“uvres paraissent très aléatoires”, renchérit Benjamin Morel, y voyant une “stratégie dangereuse” qui va “déstabiliser” un peu plus son Premier ministre.”Vous pouvez la jouer +Bonaparte au pont d’Arcole+ quand vous avez une majorité absolue et qu’on vous suit sabre au clair. Là, la question de sa démission va être reposée si jamais on n’a pas de budget, une fronde des collectivités, une majorité divisée encore un peu plus”, avertit-il.Cette petite musique recommence déjà à se faire entendre, tout comme celle d’une nouvelle dissolution, qui redeviendra possible constitutionnellement dès l’été.

Israel pummels Yemen airport in reprisal against Huthis

Israeli warplanes bombed the airport in Yemen’s rebel-held capital Sanaa on Tuesday, the latest retaliation for a missile strike by the Iran-backed Huthis that targeted Israel’s main airport.Plumes of thick, black smoke were seen billowing from the airport area after a series of strikes shook the impoverished Arab country’s capital.Residents reported power outages in Sanaa and the Huthi-controlled port city of Hodeida, after the Israelis struck three electricity stations in and around the capital, according to the rebels.Israel’s military said it took the airport “fully” out of action after hitting runways and aircraft. There were no immediate reports of casualties.A previous Israeli attack on the airport in December killed six people, according to Huthi media.Israel has now launched two volleys of strikes after a Huthi missile penetrated the perimeter of Tel Aviv’s Ben Gurion International Airport for the first time on Sunday, leaving a large crater and wounding six people.Huthi authorities said that on Monday four people were killed and 35 wounded as Israel’s initial reprisal strikes hit a cement factory and targets in Hodeida.On Tuesday, the Israeli military said in a statement that its “fighter jets struck and dismantled Huthi terrorist infrastructure at the main airport in Sanaa, fully disabling the airport”.”Flight runways, aircraft and infrastructure at the airport were struck.”Israel targeted the airport because it “served as a central hub for the Huthi terrorist regime to transfer weapons and operatives”, the statement said.Just before Tuesday’s attacks, Israel’s military urged Yemeni civilians to “immediately” evacuate the airport and “stay away from the area”.”Failing to evacuate may put you at risk,” military spokesman Avichay Adraee posted on X in Arabic.- ‘Grave escalation’ -The Huthis promised to hit back.The “aggression will not pass without a response and Yemen will not be discouraged from its stance in support of Gaza”, the Huthi political bureau said in a statement.The Huthis have been attacking Israel and shipping in the Red Sea trade route since the start of the Gaza war in October 2023, claiming solidarity with the Palestinians.Yemen, much of it under Huthi control for more than a decade, has already been under sustained US attack since mid-March, when the US military began near-daily strikes after months of sporadic raids.The latest exchanges come as regional tensions soar anew over Israel’s plan to expand military operations in the Gaza Strip and displace much of the besieged territory’s population.The Huthis blamed both Israel and its ally the United States for the latest strikes. While Israel claimed responsibility, US officials have denied any involvement.”US forces did not participate in the Israeli strikes on Yemen today,” a US defence official told AFP on Tuesday.As well as the airport and power stations, the latest raids also hit a cement factory in Amran, rebel media said.They may not be the last. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has said retaliation “will not happen in one bang, but there will be many bangs”.Hans Grundberg, the United Nations’ special envoy for Yemen, called the exchange of strikes “a grave escalation in an already fragile and volatile regional context”.”I once again urge all stakeholders to exercise the utmost restraint and refrain from escalatory actions that risk inflicting further suffering on civilians,” he posted on X.Israel says it has targeted Yemen five times since July 2024, with Huthi authorities reporting a total of 29 people killed. Israel’s army regularly intercepts missiles from Yemen.Sanaa’s airport, which reopened to international flights in 2022 after a six-year blockade by the Saudi-led coalition fighting the Huthis, offers a regular service to Jordan on the home-grown Yemenia airline. 

Drone strikes rock Port Sudan in third day of attacksTue, 06 May 2025 14:39:52 GMT

Drones struck the airport and cut power across Port Sudan, officials said on Tuesday, the third straight day the army-aligned government’s seat of power has come under attack.The strikes, which the army blamed on rival paramilitaries and also targeted a military base, came a day after Sudan’s main fuel depot was hit, causing a massive …

Drone strikes rock Port Sudan in third day of attacksTue, 06 May 2025 14:39:52 GMT Read More »